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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


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Poutine fait monter les enchères après l'attaque à Odessa :

https://www.latribune.fr/economie/international/pour-moscou-les-navires-se-rendant-vers-l-ukraine-en-mer-noire-sont-des-potentiels-bateaux-militaires-970296.html

Pour Moscou, les navires se rendant vers l'Ukraine en mer Noire sont des « potentiels bateaux militaires »

La Russie a affirmé mercredi qu'elle considèrera dès jeudi les navires se rendant vers l'Ukraine en mer Noire comme de « potentiels bateaux militaires » et les pays dont ils battent le pavillon comme parties prenantes au conflit.

latribune.fr

La tension monte en mer Noire. La Russie a affirmé mercredi qu'elle considèrera dès jeudi les navires se rendant vers l'Ukraine en mer Noire comme de « potentiels bateaux militaires » et les pays dont ils battent le pavillon comme parties prenantes au conflit.

« Tous les navires naviguant dans les eaux de la mer Noire à destination des ports ukrainiens seront considérés comme des bateaux transportant potentiellement des cargaisons militaires », a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué, ajoutant que « les pays du pavillon de ces navires seront considérés comme parties prenantes du conflit »,

Ces déclarations interviennent alors que Volodymyr Zelensky a accusé mercredi la Russie de « délibérément » cibler les infrastructures utilisées pour les exportations de produits agricoles ukrainiens, quelques jours après l'expiration d'un accord crucial sur le sujet. Après une deuxième nuit consécutive de frappes russes sur Odessa, un port stratégique sur la mer Noire, le président ukrainien a accusé les troupes russes de viser « délibérément les infrastructures de l'accord sur les céréales », grâce auxquelles l'Ukraine pouvait exporter sa production cruciale pour l'alimentation mondiale.

Selon le ministère chargé de la Reconstruction de l'Ukraine, « les terminaux céréaliers et les infrastructures portuaires » des ports d'Odessa et de Tchornomorsk ont été attaqués, « les silos et les quais du port d'Odessa » ayant par exemple été endommagés.

Soixante mille tonnes de grains, qui auraient déjà dû être exportées dans le cadre de l'accord mais attendaient dans le port de Tchornomorsk, ont notamment été détruites, a déploré le ministre ukrainien de l'Agriculture, Mykola Solsky. Le Parquet général ukrainien a estimé qu'il s'agissait de « la plus grande attaque » russe sur la région d'Odessa. Celle-ci a fait au moins 12 blessés, a dit son gouverneur, Oleg Kiper.

« Un risque pour la sécurité alimentaire mondiale »

Selon Kiev, des missiles de croisière Kalibr, des drones explosifs Shahed mais aussi des missiles antinavires Onyx et Kh-22, plus rarement utilisés par Moscou, ont été envoyés, principalement sur la région d'Odessa. Berlin et Paris ont condamné les attaques, la diplomatie française jugeant que Moscou fait peser « un risque irresponsable sur la sécurité alimentaire mondiale » et la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, assénant que les bombardements russes « frappent les plus pauvres du monde ».

L'armée russe, de son côté, affirme avoir visé « des sites industriels militaires, des infrastructures pour le carburant et des dépôts de munitions de l'armée ukrainienne », sans lien avec les exportations de céréales.

La suppression du couloir pour les exportations céréalières ukrainiennes et l'intensification des attaques ont en tout cas déjà fait grimper les cours des céréales, les prix du maïs et du blé ayant augmenté de 5% en deux jours même s'ils sont encore éloignés des pics du printemps 2022, après le début de l'invasion russe.

Le Kremlin avait averti mardi de nouveaux « risques » en mer Noire après la suspension de l'accord sur les céréales, qui permettait de transporter de façon sécurisée les produits agricoles ukrainiens, malgré le conflit et le blocus des ports ukrainiens par la marine russe. Le lendemain, la Russie a martelé qu'elle considèrerait dès jeudi les navires en route vers l'Ukraine comme de « potentiels bateaux militaires » et les pays dont ils battent le pavillon comme des parties prenantes au conflit. Moscou a refusé de maintenir cet accord signé en juillet 2022 sous l'égide des Nations unies et de la Turquie, et prolongé depuis à plusieurs reprises, dénonçant des entraves au commerce des engrais et des produits alimentaires russes.

33 millions de tonnes exportées en un an

En un an, l'accord a permis de sortir près de 33 millions de tonnes de céréales des ports ukrainiens, contribuant à stabiliser les prix alimentaires mondiaux et à écarter les risques de pénurie. Dans un entretien avec l'AFP, un proche conseiller de Volodymyr Zelensky, Mykhaïlo Podoliak, a appelé à la création de « patrouilles militaires » sous mandat de l'ONU en mer Noire pour que les cargos continuent à exporter les céréales ukrainiennes. Parallèlement, cinq pays situés non loin de l'Ukraine - Pologne, Bulgarie, Hongrie, Slovaquie et Roumanie - ont signé une déclaration demandant la prolongation au-delà du 15 septembre prochain de leurs restrictions aux importations de céréales ukrainiennes, estimant que leur afflux à la suite de la levée des droits de douane par l'UE, en mai 2022, menace leurs propres agriculteurs.

 Dans l'est de la Crimée, un incendie sur un terrain militaire faisait toujours rage mercredi. Selon le gouverneur russe de cette péninsule annexée, Sergueï Aksionov, il a provoqué l'évacuation des « habitants de quatre localités adjacentes », soit plus de 2.000 personnes.

Deux médias russes en ligne, Mash et Baza, proches des services de sécurité russes, ont signalé dans la matinée que des détonations étaient audibles dans la zone depuis plusieurs heures et diffusé des vidéos sur cette affaire. Kiev reste muet et les autorités russes n'ont pas confirmé l'explosion de munitions, tandis que le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré à la presse que Vladimir Poutine était tenu "informé" de l'incendie.

Depuis le début du conflit, l'Ukraine effectue régulièrement des attaques sur la Crimée, une région qui sert de base arrière aux troupes russes dans leur offensive en Ukraine.

Lundi, le pont de Kertch, une importante infrastructure routière et ferroviaire reliant cette péninsule à la Russie, avait déjà été frappé par une attaque ukrainienne qui l'avait endommagé pour la deuxième fois en dix mois.

Sur le front, les combats se concentrent dans l'est de l'Ukraine où les deux armées se font face. Près de Koupiansk, dans le nord-est, la Russie semble être repassée à l'offensive et a assuré avoir de nouveau avancé d'un kilomètre.

Modifié par herciv
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il y a 8 minutes, herciv a dit :

La Russie a affirmé mercredi qu'elle considèrera dès jeudi les navires se rendant vers l'Ukraine en mer Noire comme de « potentiels bateaux militaires » et les pays dont ils battent le pavillon comme parties prenantes au conflit.

Les 3 pavillons principaux à l'échelle mondiale sont Panama, Libéria, et les iles Marshall.

C'est cool, ça donne des capacités de déclaration de guerre facile, et d'annexion ( les armées de ces pays là ne semblant pas inatteignables....)

:laugh:

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il y a une heure, ksimodo a dit :

Les 3 pavillons principaux à l'échelle mondiale sont Panama, Libéria, et les iles Marshall.

C'est cool, ça donne des capacités de déclaration de guerre facile, et d'annexion ( les armées de ces pays là ne semblant pas inatteignables....)

:laugh:

C'est plus un moyen pour Poutine de faire monter les prix sur les marchés mondiaux des céréales et tâcher de remettre en place une crise alimentaire. Crise qui permettra de chambouler les circuits habituels.

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il y a une heure, ksimodo a dit :

Les 3 pavillons principaux à l'échelle mondiale sont Panama, Libéria, et les iles Marshall.

C'est cool, ça donne des capacités de déclaration de guerre facile, et d'annexion ( les armées de ces pays là ne semblant pas inatteignables....)

:laugh:

Là où ça va devenir drôle, c'est si les navires céréaliers devaient recevoir une immatriculation temporaire dans des pays occidentaux, à la façon des pétroliers dans le Golfe dans les années 1980.

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Il y a 5 heures, g4lly a dit :

Si ce qui est dit est vrai, c'est quand même un peu enuyeux. C'est une zone sensé être molle du front... Les ukrainiens ne semblent y avoir que des unités légère et pas forcément en grand nombre - moins que les 100 000 russes annincés -, du moins c'est l'impression que ça donne.

L'autre élément c'est que les Ukrainiens reculent doucement depuis un moment dans le secteur, alors qu'ils ne semblent pas y avoir de gros combats.

A priori des renforts sont arrivés pour stabiliser certaines parties du front peut être que ça suffira.

Si les ukrainiens sont plus aguerris... Les Russes ont aussi beaucoup appris. Et dans le coin nord ils sont proche de chez eux c facilite la logistique par exemple ou l'engagement de l'aviation.

Si c'est vrai c'est en effet une très mauvaise nouvelle pour les Ukrainiens. En revanche je ne crois pas qu'il n'y ait là-bas que quelques unités légères ukrainiennes, les Russes poussent depuis des semaines dans la zone...

Si ce n'est pas vrai cela vise-t-il à légitimer un repli (j'ai vu je ne sais où que les Russes étaient dans les faubourgs de Koupiansk)? Sinon à demander plus d'aide occidentale?

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Il y a 14 heures, Klem a dit :

Si une grosse partie des unités n’est pas engagée, alors ce que nous observons n’est pas vraiment là contre offensive attendue mais plutôt une préparation.

Donc il est très prématuré de parler d’échec ou de réussite 

On ne sait rien de ce qui a été ou non engagé. Pour l'heure l'offensive ukrainienne n'a pas réussi, mais il est effectivement trop tôt pour savoir ce qu'il en sera. J'ai d'ailleurs déja dit ici que je trouvais cette idée de contre-offensive ukrainienne "unique" inadaptée: depuis l'arrêt de l'attaque massive après son échec initial nous ne sommes plus dans la même séquence, mais soit dans un retour à des attaques localisées soit à un "modelage" du front pour relancer une nouvelle attaque dans de meilleures conditions.  Ce sont les combats à venir qui répondront...

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il y a 41 minutes, gustave a dit :

Sinon à demander plus d'aide occidentale?

Oui, ça doit être ça on dirait... Ce soir à 19h00, Washington a annoncé 1,3 milliard de dollars d'aide militaire supplémentaire à l'Ukraine... Quand y en a plus, y en a encore !

 

Modifié par wielingen1991
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Il y a 5 heures, g4lly a dit :

Si ce qui est dit est vrai, c'est quand même un peu enuyeux. C'est une zone sensé être molle du front... Les ukrainiens ne semblent y avoir que des unités légère et pas forcément en grand nombre - moins que les 100 000 russes annoncés -, du moins c'est l'impression que ça donne.

Cela fait pourtant une quinzaine de jours, voire davantage, que l'on évoque sur certains comptes twitter pro-ukrainiens une massification des forces côté russe sur ce secteur. Je ne sais pas si ce chiffre est fiable, mais je ne suis pas sûr que l'on soit dans le domaine de la surprise.

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il y a 33 minutes, Skw a dit :

Cela fait pourtant une quinzaine de jours, voire davantage, que l'on évoque sur certains comptes twitter pro-ukrainiens une massification des forces côté russe sur ce secteur. Je ne sais pas si ce chiffre est fiable, mais je ne suis pas sûr que l'on soit dans le domaine de la surprise.

effectivement, les russes poussent dans le secteur depuis plusieurs mois, mais c'est seulement dans les dernières semaines qu'ils sont arrivés a prendre pied de l'autre cote de la rivière

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il y a 47 minutes, olivier lsb a dit :

Les budgets militaires, comme tous les autres, étant planifié dans le temps, quand "il n'y en a plus", il suffit d'attendre dans le temps l'ouverture de la nouvelle période budgétaire. 

Pour remettre quelques ordres de grandeurs en tête à la petite musique de l'aide à l'Ukraine qui rendrait tout le monde exsangue face à la légendaire résilience russe, valant encore plus que la Yémenite, 1,3 milliard de dollars d'aide (probablement surévaluée comme de leur propre aveu), c'est même pas 2% du budget mensuel de l'armée américaine. 

Oui, et c'est tant mieux pour l'Ukraine biensur. Mais bon, ce sont tout de même des chiffres qui font rêver certain ministère de la défense :biggrin:

Modifié par wielingen1991
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Il y a 4 heures, olivier lsb a dit :

C'est une entrave d'autant plus scandaleuse que les accords sur le grain, puisqu'il y en a 2 (un Ukr-ONU-Turquie et un RUS-ONU-Turquie) avaient implémenté des inspections systématiques vers Istanbul dans le bosphore, pour les cargos ayant appareillé d'Ukraine. Inspections physiques menées conjointement avec des représentants ukr, Turcs et russes. 

Donc l'argument servi par les russes sur le risque de trafic d'armes par les cargos naviguant post accord sur le grain relèvent de la carabistouille la plus complète. 

Oui enfin les inspections turques pour la présence d'armes dans les navires... Comment dire? Lybie, Courbet, tout ça tout ça.

C'est la partie "ONU" qui est crédible et qui rend la manœuvre infalsifiable.

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Il y a 3 heures, Patrick a dit :

Oui enfin les inspections turques pour la présence d'armes dans les navires... Comment dire? Lybie, Courbet, tout ça tout ça.

C'est la partie "ONU" qui est crédible et qui rend la manœuvre infalsifiable.

C'est exactement ce que j'allais dire. De plus étant donné qu'une partie des accords n'ont pas été tenus, on peut imaginer que certains navires sont passés entre les mailles du filet (du détroit?) Mais que ça ne nous a pas été signalé.

Je n'y avais pas pensé de prime abord mais effectivement les pays de l'UE souhaitant protéger leur agricultures ne pourront/voudront pas  - sans compensation de l'UE - importer de produits issus de l'agriculture Ukrainienne.

 

Et la montée des cours bénéficiera en premier lieu aux Russes, tout en alimentant probablement leur rethorique en Afrique, et en courant un peu plus cher aux portes monnaie occidentaux.

Quelle pourrait être une solution envisageable qui nous évite cette partie de pile je gagne, face tu perds, que nous impose la Russie?

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Il y a 4 heures, Patrick a dit :

Oui enfin les inspections turques pour la présence d'armes dans les navires... Comment dire? Lybie, Courbet, tout ça tout ça.

C'est la partie "ONU" qui est crédible et qui rend la manœuvre infalsifiable.

Je pense pas que les turcs aient joué aux cons avec leur propre posture diplomatique, à l'équilibre entre les deux camps, et encore moins avec des agents du SVR et du GUR sur le dos. 

Oui ils trafiquent ailleurs vers la lybie, car ils n'y reconnaissent aucune puissance dominante et poussent leurs pions de façon à peine cachée. 

Deux sujets, deux endroits, deux politiques adaptées aux intérêts mais peut être contradictoires prises dans leur ensemble. So what? 

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Il y a 2 heures, Coriace a dit :

Quelle pourrait être une solution envisageable qui nous évite cette partie de pile je gagne, face tu perds, que nous impose la Russie?

Peut être aurait il fallu lâcher quelque chose pour que l'accord soit maintenu? Si la seule et unique option est la force pure, c'est logique d'en arriver là... Et la Russie maitrise son emploi...

C'est toujours la même histoire depuis le début de cette guerre : nous considérons que les sanctions économiques vont mettre les russes "à genoux". Le problème c'est que nos dirigeants raisonnent en marchand et en banquier et ce faisant éludent la spécificité des matières premières. Pour eux, il suffit juste d'allouer les ressources financières suffisantes pour :

i) rediriger les flux restants de ressources de matières premières vers nos pays riches. Ce n'est absolument pas possible pour un pays en carence alimentaire.

ii) rediriger les flux industriels vers des ressources moins rares. un tissu industriel ne s'adapte pas facilement, les allemands vont le constater.

 

 

Modifié par Akilius G.
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Peut-être qu'il faudrait déjà voir les raisons avancées par la Russie pour la non prolongation de l'accord et voir si c'était justifié ou non et , si oui, voir ce qu'il était possible de faire.

Si ce n'était pas justifié, le dire haut et fort en mettant les preuves sur la place publique et là, la Russie aurait clairement le mauvais rôle

 

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