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Dissuasion nucléaire française...


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il y a 8 minutes, CANDIDE a dit :

Je pensais que les sous-marins étaient mieux protégés ! 

Heureusement qu'il y en a toujours un en patrouille !

à part le fait qu'ils sont à l'air libre, toute la presqu'île de Crozon est une zone d'exclusion aérienne pour les aéronefs civils, et les approches maritimes de la base sont ce qu'il y a de plus surveillé sur le territoire.

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il y a 11 minutes, penaratahiti a dit :

à part le fait qu'ils sont à l'air libre, toute la presqu'île de Crozon est une zone d'exclusion aérienne pour les aéronefs civils, et les approches maritimes de la base sont ce qu'il y a de plus surveillé sur le territoire.

Merci. :smile:

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Il y a 11 heures, Ronfly a dit :

https://www.lefigaro.fr/actualite-france/au-coeur-du-berry-le-figaro-a-visite-un-haut-lieu-de-la-dissuasion-nucleaire-francaise-20240215

A Rosnay dans le Berry, derrière des barbelés et gardé H24, les 13 immenses antennes de transmission stratégique de la force de dissuasion Française.

Ces 13 antennes, disposées de façon hexagonale, permettent une communication sécurisée envers les moyens de force nucléaire stratégique où qu'ils soient. La plus grande et ses 357 mètres, représente la plus haute structure en France devant le viaduc de Millau et la tour Eiffel...

Finalement, tout est démesuré dans la dissuasion, les 300 têtes nucléaires représentant plus de 2000 fois Hiroshima, les 4 SNLE de 14000T avec leurs 16 missiles balistiques et les 50 Rafale B avec autant de missiles supersoniques, le navire de télémesures/trajectographie BEM Monge de 230 mètres et 21000T ou encore les phénoménales machines LMJ, ERYX, EXA1, et autres...

Impressionnant.

Au cœur du Berry, Le Figaro a visité un haut lieu de la dissuasion nucléaire Française 

Exclusif - Situé en pleine campagne, le centre de transmissions de la marine nationale de Rosnay envoie messages et ordres aux sous-marins qui sillonnent les océans. 

En empruntant les routes départementales au cœur du parc naturel régional de la Brenne, difficile de manquer les treize imposants pylônes érigés au cœur du site en forme d'hexagone protégé de barbelés. Par jour de mauvais temps, il est parfois impossible de distinguer le sommet de la construction la plus imposante. Celle qui culmine à 357 mètres de hauteur, détenant le record de la plus haute structure de France devant le viaduc de Millau et la tour Eiffel. Ceci à seulement deux kilomètres du petit village de Rosnay, où vivent moins de 500 âmes. « C'est impressionnant la première fois quand on arrive et aussi la nuit, car ça s'allume. Mais les habitants du village se sont habitués », rapporte Richard Williams, premier adjoint au maire de cette commune de l'Indre.

Tombé amoureux de son « paradis » berrichon, l'élu doit composer avec ces impressionnantes installations dans le paysage. Mais rien de perturbant, bien au contraire : « Ça fait partie de l'histoire du territoire et ça ne nous embête pas du tout. Ça nous amène même un peu d'activité et de vie avec les personnes qui travaillent sur ce site. » De prime abord, le terrain sécurisé de 550 hectares s'apparente à une forteresse secrète dont ne filtrerait aucune information. Pourtant, il ne fait pas l'objet de fantasmes pour les riverains. « Tout le monde est au courant ! C'est la marine. On sait pourquoi ils sont là et ce qu'ils font. Même si on n'a pas tous les détails du CTM pour des raisons de sécurité évidentes », avance Richard Williams…

Citation

« L'une des plus puissantes du monde »

Le « CTM », pour « centre de transmissions de la marine nationale ». Un maillon essentiel du volet océanique de la dissuasion nucléaire en France, depuis plus d'un demi-siècle. Le tout à plusieurs centaines de kilomètres de la côte. Seuls les sept étangs situés près des infrastructures rappellent un semblant de rivages. « Cela remonte à la volonté du général de Gaulle de se doter de cette force de dissuasion. Pour transmettre les ordres présidentiels et opérationnels aux sous-marins nucléaires en mer, il fallait des stations militaires capables d'émettre des messages jusqu'à eux », explique Alexandre Binet, commandant du CTM de Rosnay depuis juillet dernier.

Après plusieurs études menées et trois ans de construction, la station d'émissions devient active en 1971, concomitamment avec la première patrouille opérationnelle du Redoutable, premier sous-marin nucléaire lanceur d'engins (SNLE). « L'une des plus puissantes stations du monde », soulignait la presse au moment de son inauguration. Trois autres centres de transmissions ont depuis été construits dans l'Hexagone, à Sainte-Assise (Seine-et-Marne), France-Sud (Aude) et Kerlouan (Finistère). « Disposer de quatre CTM nous permet d'envoyer des messages sur toutes les zones géographiques en permanence aussi bien aux quatre SNLE qu'aux sous-marins nucléaires d'attaque quand un centre voire deux sont en maintenance. Il y a toujours au moins un SNLE en patrouille dont la localisation n'est connue que par son commandant. Même le président de la République ne le sait pas », détaille le capitaine de frégate Binet, qui était, par le passé, « au bout du fil », à bord d'un sous-marin.

Si le militaire veut bien volontiers nous ouvrir les portes du CTM, persiste un strict protocole pour garantir la sécurité et la souveraineté nationale. « Nous évitons de montrer trop de détails en photos. Ni d'afficher une échelle de taille sur certains éléments, car des experts pourraient s'en servir pour calculer les fréquences, explique-t-il. Les États-Unis et l'Angleterre disposent également de tels sites mais, par prévention, on ne veut pas montrer nos forces ou faiblesses, même si ce sont des alliés. »

 

Un rôle crucial

Afin d'éviter tout potentiel espionnage ou sabotage, le site est surveillé 24 heures sur 24 dans les airs et au sol avec la compagnie de fusiliers marins Le Sant de Rosnay ainsi que la brigade de gendarmerie maritime pour la protection et le filtrage. Un dispositif conséquent au beau milieu de la campagne de l'Indre. C'est justement cet isolement qui explique, en partie, l'installation du CTM dans le département. Cet éloignement des frontières et des grandes agglomérations serait gage d'une certaine sûreté.

La deuxième raison est économique, le terrain étant à l'époque de faible valeur, sans nécessité d'expropriation. Il se murmure qu'un des amis du général de Gaulle y possédait déjà des terres… Enfin, le dernier argument est d'ordre technique : « Ici, dans le parc régional de la Brenne, le sol est marécageux, donc il facilite la propagation de l'onde aux fréquences Very Low Frequencies (VLF) qui se propagent par le sol en suivant la courbe de la Terre », explique l'enseigne de vaisseau Angélique, chef du service des systèmes d'information et de communication du CTM, qui œuvre dans la cabine antenne, au cœur de la partie transmissions.

Un rôle crucial mais sans risques à l'en croire : « Il n'y a pas d'ondes ionisantes, donc elles ne sont pas dangereuses. Mais, quand on émet, personne ne s'approche de la cabine, car il y a de l'électromagnétisme. Et il ne faut pas laisser un morceau de métal ici sinon ça va perturber le signal. Il y a en revanche une cage de Faraday pour être protégé des émissions. »

Des émissions qui permettent au signal de se propager à 360 degrés via un réseau de câbles reliant les treize pylônes. Ainsi, les ondes VLF peuvent parcourir plusieurs milliers de kilomètres et pénétrer dans l'eau jusqu'à une profondeur de dix à cinquante mètres. « Ce qui permet aux sous-marins de ne pas remonter à la surface pour recevoir les messages et ainsi de rester discret », ajoute le commandant Binet. Sur son uniforme s'affiche le blason du CTM de Rosnay : une sirène qui, d'une main, écoute à l'aide d'un coquillage et, de l'autre, tient une ancre émettant des ondes.

 

«Transmettre sans faillir»

Quant au contenu des messages relayés par le site berrichon, personne n'en a réellement connaissance hormis l'expéditeur et le destinataire. Ils sont chiffrés. Pour conserver un contact avec la terre ferme, sont, par exemple, transmis des « messages famili ». Quarante mots maximum et un message par semaine par marin envoyé par leurs proches. Alors, les abréviations SMS sont régulièrement utilisées pour aller à l'essentiel.

Il est toutefois demandé de n'annoncer que des bonnes nouvelles pour ne pas miner le moral des troupes. Peuvent également être transmis des informations médiatiques, des résultats de rencontres sportives, et, naturellement, des ordres gouvernementaux ou des messages de commandement de la force océanique stratégique, qui restent prioritaires. Dont le si mystérieux ordre de frappe nucléaireenclenché par le président de la République. « Mais nous n'en dirons pas davantage et, de toute manière, très peu de personnes connaissent le protocole officiel dans ce cas. Pour nous, ce sera la transmission d'un message comme un autre. Donc oui, il peut passer par l'Indre », affirme le commandant Binet, très attaché à la devise des CTM : « D'outre-terre, transmettre sans faillir ».

Afin d'anticiper des problèmes sur la ligne, le pire a été envisagé avec la construction d'un impressionnant bunker. Ce blockhaus souterrain a été conçu pour pouvoir vivre en autonomie en cas d'alerte nucléaire ou chimique. Et ainsi garantir la poursuite de la mission. À l'entrée de l'abri de 10.000 m2 : une porte blindée de 40 tonnes et d'un mètre d'épaisseur. Sur laquelle est gravé son nom : Geneviève. « C'est la tradition. Les portes ont le nom des épouses des anciens commandants, glisse le maître principal Frédéric. Cette porte peut résister à toute agression et nous permettre de vivre en autarcie pendant le temps de la mission avec un effectif d'une dizaine de personnes. »

Sous terre, plusieurs chambres et vivres permettent de survivre sans aucun contact physique avec le monde extérieur. Dans ce dédale dont les couleurs des murs offrent un retour dans les années 1970, on tombe sur d'immenses groupes électrogènes, disposés dans des cages de Faraday pour être protégés des champs électromagnétiques. Ici, ces installations portent des prénoms d'hommes, comme « Noël » ou « Bernard ». « C'est en cas de coupure, indique notre guide. Il y a là la puissance électrique d'une ville de 10.000 habitants. Finalement, c'est comme si on était confinés dans un sous-marin, car on a même pour habitude de dire qu'on remonte à la surface quand on en sort. »

 

Un investissement personnel

À la surface, les marins peuvent se retrouver dans une zone « vie » aux allures de petit village avec cafétéria, terrains de sport et logements. Ainsi, 60 % des 200 personnes employées vivent sur place. Cette proximité renforce la cohésion des effectifs. Certains sont de passage, pour deux ou trois ans. D'autres pour plus longtemps. Mais tous semblent en conserver un souvenir impérissable. À tel point qu'a été créée, en 2019, l'association des Marins et amis de la Brenne. Elle regroupe une cinquantaine de membres, liés pour toujours par cette expérience dans l'Indre.

« C'est un investissement personnel quand on est sur cette base, avec des moyens technologiques et techniques qu'on ne voit nulle part ailleurs. Et toute cette dimension humaine… », rapporte le président de l'association, militaire sur le site de 1998 à 2005. Comme bien d'autres, il est resté dans la région pour poursuivre son travail ou partir en retraite. « Pendant toutes ces années, on essaie de tous ramer dans le même sens. Donc, forcément, un passage à Rosnay, ça marque une vie. » - FIN

 

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Le commandant du #USSTRATCOM, le général Anthony Cotton, a rencontré aujourd'hui le vice-amiral Jacques Fayard, chef de la force sous-marine stratégique et océanique Française
Notre équipe mondiale d'alliés et de partenaires reste notre plus grande force, permettant la #Dissuasion Stratégique à travers le spectre de la compétition et du conflit.

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Spéculatif : j'avais lu une rumeur selon laquelle un des matériaux en carbone utilisé par les US sur leurs véhicules de rentrée atmosphériques avait été développé par les britanniques, et qu'une entreprise américaine avait fourni un échantillon au CEA/DAM sans prévenir les Britanniques. Avez vous des Infos la dessus ?

Pourrait il y avoir un lien avec le survol de l'U2 de Valduc pendant la livraison (ou restitution) d'un "chargement" aux britanniques ? 
 

Article de Jean-Dominique Merchet publié en 1996 -->https://www.liberation.fr/france-archive/1996/05/03/un-americain-fureteur-dans-le-ciel-francais-le-16-mars-un-avion-espion-a-photographie-des-installati_172845/

Citation

Un Américain fureteur dans le ciel français. Le 16 mars, un avion espion a photographié des installations militaires sensibles

Un avion espion américain U2 a photographié des installations militaires sensibles sur le territoire français, courant mars. Cette information confidentielle a été confirmée à Libération par des sources militaires françaises sûres. L'US Air Force affirme, elle, que les vols de U2 sont uniquement à destination de la Bosnie, à l'exception des vols d'entraînement. L'appareil a été suivi pendant plusieurs heures par les radars de l'armée de l'air. Sur les écrans du Commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA), à Taverny (Val-d'Oise), le pictogramme bleu, nom de code Piaf, indiquait clairement que l'appareil «faisait des ronds dans l'air» dans le ciel français.

Il a notamment survolé le centre du CEA à Valduc (Côte-d'Or), où sont fabriqués les éléments des têtes nucléaires, la base aérienne de Dijon-Longvic et les pistes d'essais du char Leclerc (Giat) à Roanne (Loire). L'avion, qui avait décollé de la base de Fairham, en Angleterre, volait à plus de 20.000 mètres, «au niveau 600» dans le jargon des aviateurs.

A cette altitude, il était quasiment hors de portée des Mirage 2.000, les intercepteurs les plus modernes de l'armée de l'air. L'US Air Force s'est contentée d'expliquer aux militaires français que le pilote... brûlait du pétrole afin de se poser plus léger. L'armée de l'air a fini par prier les Américains d'aller le faire au-dessus de la Belgique.

Les autorités françaises n'ont en effet pas du tout apprécié cette promenade aérienne. Mais elles ne souhaitaient pas rendre l'affaire publique. Car depuis le début de l'année, ces avions espions sont basés en France, sur la BA 125 d'Istres-le-Tubé. «Il ne faudrait pas que les Américains se croient tout permis parce que nous les accueillons», note un militaire agacé, qui se rassure en affirmant qu'«ils n'ont rien pu photographier qu'ils ne connaissaient déjà grâce à leur satellite Keyhole».

Ce n'est pas si sûr : les services de renseignement américains s'intéressent de près à un convoi qui a quitté le centre nucléaire de Valduc pour la base aérienne de Dijon-Longvic le 16 mars. Sur la base, deux avions de transport Hercules de la Royal Air Force étaient stationnés dans une zone discrète et ont redécollé pour la Grande-Bretagne immédiatement après avoir reçu leur chargement. Les Américains veulent sans doute savoir où regarder la prochaine fois: ils ont besoin d'un plan réactualisé des deux sites.

Que contenaient les caisses embarquées à bord des Hercules? Il pourrait s'agir de composantes de têtes nucléaires, le «quatrième étage», destinées aux missiles Trident embarqués à bord des sous-marins britanniques que Washington aurait refusé de livrer à Londres.

Ce nouvel épisode de la coopération transManche s'inscrirait dans le renforcement des liens entre la France et la Grande-Bretagne en matière nucléaire. Hier, le quotidien de Londres The Independent annonçait ainsi qu'«un comité nucléaire franco-anglais se réunissait régulièrement, même si son agenda est tenu secret par les deux parties». En octobre 1995, pour la première fois, des avions d'attaque au sol Tornado de la RAF sont venus à Istres s'entraîner avec des Mirage 2.000 N de l'escadron 3/4 Limousin, qui dépend des forces aériennes stratégiques.

La colère de la France après le survol de l'U2 américain est renforcée par le fait que ces appareils sont accueillis sur une base de l'armée de l'air. Pour la première fois depuis le retrait de la France de l'Otan en 1966, l'US Air Force met en oeuvre des avions à partir du territoire français de manière permanente.

Cinq ravitailleurs en vol KC 135 ont rejoint Istres dès 1994. En janvier 1996, trois U2 de Beale Air Force Base (Californie) les ont suivis. Basés jusque-là en Angleterre, ils se sont rapprochés des zones qu'ils surveillent: la Bosnie, et sans doute la Libye.

Officiellement, les trois cents militaires de l'US Air Force et leurs huit avions sont basés à Istres de manière provisoire, dans le cadre de la présence américaine en ex-Yougoslavie. Toutefois, ce provisoire pourrait durer bien au-delà de la mission des forces de l'Otan en Bosnie (Ifor) qui doit s'achever en décembre.

Avec ses 5.000 mètres, la piste d'Istres est la plus longue d'Europe; elle permet aux U2 d'atterrir dans de bonnes conditions. Et elle est située dans le sud de la France, à proximité de l'arc de crise des Balkans et de la Méditerranée. Alors que Paris se rapproche de l'Alliance atlantique, on voit mal ce qui pousserait les Américains à se priver d'une telle base. Les U2 étant relativement lents, leur transfert en Provence leur permet de rester plus longtemps sur les zones qu'ils surveillent ­deux à trois heures supplémentaires au-dessus de la Bosnie. Un avantage de taille, d'autant qu'ils y sont tranquilles: ils louent un hangar à Dassault-Aviation avec une entrée indépendante, et ne sont mis en oeuvre que par du personnel américain. L'US Air Force pousse le souci de sécurité jusqu'à interdire aux avions français de s'approcher des U2 en vol. Les pilotes français apprécient très moyennement....

Modifié par Titus K
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  • 2 weeks later...
il y a 20 minutes, mudrets a dit :

Imaginer un seul instant que l'on puisse partager notre force avec des généraux allemands aussi "légers" fait froid dans le dos ! :rolleyes:

On est certainement pas à l'abri d'espionnage, mais là, nos voisins allemands ont fait fort.

Quand on pense qu'ils sont à l'origine du système Enigma, ils sont tombés bien bas...

Avec ça, si Trump arrive au pouvoir, fini les B61 en Allemagne... Qu'ils se débrouillent.

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il y a 15 minutes, Ronfly a dit :

On est certainement pas à l'abri d'espionnage, mais là, nos voisins allemands ont fait fort.

Quand on pense qu'ils sont à l'origine du système Enigma, ils sont tombés bien bas...

Avec ça, si Trump arrive au pouvoir, fini les B61 en Allemagne... Qu'ils se débrouillent.

bof (pour le faire fort) : si tu te rappelles, il y a quelques années, les Russes avaient mis un emetteur wifi dans une voiture, sur un parking d'hotel ; les gens qui voyaient le reseau pensaient que c'etait celui de l'hotel... et non, c'etait radio Moscou...

https://www.lemonde.fr/international/article/2019/06/06/un-nouvel-espion-russe-identifie-en-france_5472248_3210.html

 

de la légèreté, oui..

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il y a 1 minute, christophe 38 a dit :

bof (pour le faire fort) : si tu te rappelles, il y a quelques années, les Russes avaient mis un emetteur wifi dans une voiture, sur un parking d'hotel ; les gens qui voyaient le reseau pensaient que c'etait celui de l'hotel... et non, c'etait radio Moscou...

https://www.lemonde.fr/international/article/2019/06/06/un-nouvel-espion-russe-identifie-en-france_5472248_3210.html

 

de la légèreté, oui..

Oui c'est pas faux. Effectivement il faut pas s'enflammer. On est pas à l'abri. La preuve. Par contre vu les sujets sensibles concernés et dans un moment lui aussi sensible, cela cumul pas mal tout de même pour se Luftwaffe Gate comme ils disent outre-Rhin.

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il y a 40 minutes, christophe 38 a dit :

bof (pour le faire fort) : si tu te rappelles, il y a quelques années, les Russes avaient mis un emetteur wifi dans une voiture, sur un parking d'hotel ; les gens qui voyaient le reseau pensaient que c'etait celui de l'hotel... et non, c'etait radio Moscou...

https://www.lemonde.fr/international/article/2019/06/06/un-nouvel-espion-russe-identifie-en-france_5472248_3210.html

 

de la légèreté, oui..

Normalement les flux qui sortent de ton ordinateur sont cryptées... Tu ne comptes jamais sur la couche transport pour assurer la sécurité de la transmission !!!

Donc même sortant sur un Wi-Fi corrompu c'est pas sensé être facile a interpréter.

Au mieux tu sauras que le flux sortant passe par tel ou tel VPN.

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Il y a 4 heures, g4lly a dit :

Normalement les flux qui sortent de ton ordinateur sont cryptées... Tu ne comptes jamais sur la couche transport pour assurer la sécurité de la transmission !!!

Donc même sortant sur un Wi-Fi corrompu c'est pas sensé être facile a interpréter.

Au mieux tu sauras que le flux sortant passe par tel ou tel VPN.

Tout ça c'est bien beau mais encore faut-il trouver 1. les services attendus par les utilisateurs au sein du réseau privé virtuel, et 2. des services qui marchent dans des conditions pas forcément simples : des latences, des débits faibles ou fluctuant....

Pour le point 1., de plus en plus de logiciels sont complexes ou même impossibles à réimplémenter en dehors d'Internet : ils sont conçus et vendus "dans le cloud" et comme c'est le privé qui tire tout et que c'est plus simple à maintenir et à supporter ainsi, il n'y a plus de version on premise, c'est à dire qu'on peut instancier de manière indépendante. Et puis ça assure des revenus récurrents à ceux qui les vendent...

Pour le point 2. et si on pense à des gens en déplacement qui appellent depuis un hôtel à Singapour, impossible de garantir les débits et les latences, de protéger le flux. Le chiffrement dégrade les débits (taille des paquets inférieure), rajoute au moins une couche, rajoute de la complexité. Rajouter le wifi de l'hôtel, partagé entre tous les utilisateurs, et c'est potentiellement la misère. Si ça se trouve, seul le moyen commercial basique fonctionnait (j'ai entendu parler de Webex à propos de cette affaire, c'est un logiciel Cisco).

Enfin, il y a probablement des dilemmes liés à la protection des réseaux militaires : accepte-t-on des connexions à des réseaux protégés depuis des terminaux emportés sous le coude par des gradés en goguette ? Comment évite-t-on de mettre en péril le réseau protégé si le terminal se fait voler ou "visiter" ? Si c'est un ordinateurs portable qui doit servir à projeter des présentations, à échanger des clés USB avec des gens sur place, veut-on prendre le risque qu'il puisse aussi hypothétiquement servir à établir des connexions à des réseaux protégés ? Non.

 

Donc je parie que ces gens-là discutaient clairement sur un moyen inadapté. Ou plus précisément, c'est la teneur de la conversation qui n'était pas adaptée au moyen... Ce faisant, je renverse sciemment la problématique besoins/moyens, ce qui n'est pas très malin. Qu'avaient-ils d'autre à disposition, aurait-il fallu que le gars se déplace avec 2 PCs ? On a mieux, en France ?

 

Au-delà de l'exploitation médiatique de ces conversations, les militaires font des plans, discutent d'options, c'est leur boulot : qu'ont-ils donc révélé d'authentiquement secret dans le cas d'espèce ? (je n'ai pas pu regarder la transcription).

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Il y a 7 heures, Boule75 a dit :

Donc je parie que ces gens-là discutaient clairement sur un moyen inadapté. Ou plus précisément, c'est la teneur de la conversation qui n'était pas adaptée au moyen... Ce faisant, je renverse sciemment la problématique besoins/moyens, ce qui n'est pas très malin. Qu'avaient-ils d'autre à disposition, aurait-il fallu que le gars se déplace avec 2 PCs ? On a mieux, en France ?

J'ai mieux sur le téléphone qui écrit ce message, WhatsApp :biggrin:

Une application gratuite, grand publique, avec chiffrement de bout en bout 

Modifié par clem200
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il y a 25 minutes, clem200 a dit :

J'ai mieux sur le téléphone qui écrit ce message, WhatsApp :biggrin:

Une application gratuite, grand publique, avec chiffrement de bout en bout 

Ont-ils le droit de l'utiliser ?

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il y a 24 minutes, mudrets a dit :

Qui a le code ou la main là dessus? Pour un échange de tel niveau, ou on le fait dans une salle sécurisée ou on ferme sa gueule !

C'est purement US 

Ca se voulait surtout cynique et démontrer par l'absurde que des applications gratuites et légères faisaient mieux que ce qu'ils avaient fait ici ...

Quand on voit comment le FBI et Interpol militent contre ce genre de chiffrement, il y a quand même un semblant de sécurité, au moins pour le méchant russe qui tente de capter un truc 

Modifié par clem200
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Le 17/03/2024 à 11:56, Ronfly a dit :

https://www.tf1info.fr/societe/video-document-tf1-au-coeur-du-laser-megajoule-le-site-ultra-securise-ou-la-france-affute-son-arsenal-nucleaire-2289634.html

Le Laser MégaJoule représente un des équipements majeur de notre dissuasion nucléaire. Ayant pris du retard et coûtant une fortune, il permet de conserver une crédibilité dans notre capacité en tant que pays doté. Impressionnante installation.

Accessoirement, en plus de l'aspect fusion nucléaire, cela permet d'avoir un noyau fort de compétences autours des lasers de très forte puissance et tout ce qui va autour...(positionnement de très haute précision etc.)

 

 

Modifié par Eau tarie
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Il y a 1 heure, Eau tarie a dit :

Accessoirement, en plus de l'aspect fusion nucléaire, cela permet d'avoir un noyau fort de compétences autours des lasers de très forte puissance et tout ce qui va autour...(positionnement de très haute précision etc.)

 

 

Effectivement ça conforte nos capacités technologiques dans des domaines diverses. Avec une telle installation, rassemblant 176 lasers, on obtient un moyen de recherche exceptionnelle permettant à terme d'approfondir, voire de découvrir, des données cruciales de l'état de la matière pour la recherche Française futur.

Et il faut rajouter la mise en place du laser de puissance PETAL qui, cumulé avec le LMJ, en a fait le plus puissant faisceau laser au monde dans la catégorie des lasers énergétiques et repoussera les limites de connaissances en s'approchant de la simulation des phénomènes astrophysiques les plus puissants.

Modifié par Ronfly
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