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[Union Européenne] nos projets, son futur


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Stiglitz n'a pas que ca a foutre que de faire potiche a la télé francaise!

Pour voir quelqu'un a la télé, il faut :

  • qu'on lui propose.
  • qu'il ait envie de venir.
  • que les agenda et et conditions soient compatibles.

Arte a diffusé un long documentaire de lui il y a quelques année, au milieu de la crise boursière. http://television.telerama.fr/television/joseph-stiglitz-un-autre-monde-est-possible,40118.php

Au delà tu peux lire Stiglitz y compris dans la bibliothèque municipale a coté d"e chez toi, c'est un auteur asse prolixe.

 

 

Je sais pas pourquoi mais je sens arriver Serge sur ce fil :bloblaugh::bloblaugh::bloblaugh::bloblaugh:

Modifié par g4lly
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Ok, merci Wallaby pour cette vidéo d'il y a plus de 3 ans sur France 3 ; j'espère qu'il va être visible sur nos plateaux de TV dans les mois qui viennent, car on ne peut pas dire que la persistance apparemment sans fin de la "crise" (même si certains de nos voisins semblent connaître un petit regain de croissance) aille à l'encontre de ses thèses ; lesquelles méritent donc d'être davantage relayées du moins si Lui le souhaite et s'il y est invité par les médias dominants...       

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http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/eu/12052102/EU-plan-to-deploy-armed-guards-on-borders-against-states-will.html (15 décembre 2015)

La proposition de la Commission de création d'une police des frontières déployable contre la volonté des États membres est mal accueillie par la Pologne et la Hongrie. Waszczykowsky dit que si le renforcement de Frontex est souhaitable, tel n'est pas la cas de cette proposition qui revient à créer une "structure indémocratique qui rend compte à on ne sait qui". Szijjarto dit qu'il ne soutiendrait pas une "prise de contrôle des frontières fondée sur un diktat".

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http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/in-fluechtlingskrise-soll-frontex-eu-staatsgrenzen-schuetzen-13967624.html (15 décembre 2015)

Selon des diplomates, ce projet de police des frontières serait soutenu par l'Allemagne et la France. L'eurodéputée verte Ska Keller, méfiante des solutions policières, dit que c'est "la lettre au Père Noël de Seehofer, de Maizière et compagnie".

http://www.bruxelles2.eu/2015/12/15/une-nouveaute-des-gardes-frontieres-europeens/ (15 décembre 2015)

D’un point de vue juridique, il parait difficile que la Commission impose une mesure de force, qui oblige un Etat à accepter des forces d’un autre pays, qui vont intervenir à sa place, assurant des fonctions régaliennes, comme intervenir en uniforme, armés, arrêter des personnes. En droit international, cela supposerait d’avoir une résolution du Conseil de sécurité des Nations-Unies avec le recours au Chapitre VII.

En termes historiques, c’est oublier le rôle joué par les gardes-frontières dans le système communiste de l’URSS et encore aujourd’hui en Russie.

http://www.lesoir.be/1070597/article/actualite/monde/2015-12-15/commission-adopte-son-projet-corps-europeen-gardes-frontieres (15 décembre 2015)

Dans ce cas de figure, la précédente version du projet, tel que nous l’avions dévoilé, prévoyait que la Commission soumette au Conseil de l’UE (les gouvernements) une décision d’activation du Corps européen. Dans le projet final, rien de tel : ce serait la Commission qui prendrait la décision, sur base de l’avis d’un comité d’experts représentant tous les Etats membres, qui prendrait sa décision à la majorité qualifiée (c’est-à-dire pondérée).

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Projet de loi au Danemark pour confisquer l'argent et les bijoux des réfugiés.

Citation

Le Danemark veut confisquer bijoux et argent liquide aux migrants

Le gouvernement a présenté en novembre un projet de loi en ce sens. Il doit être débattu au Parlement en janvier.

La mesure est très contestée. Le gouvernement danois a défendu, vendredi 18 novembre, son projet controversé de confisquer bijoux et autres effets de valeur aux migrants. L'objectif, selon le gouvernement : financer leur accueil. Le projet de loi présenté en novembre doit être débattu au Parlement en janvier. Il prévoit d'autoriser la fouille des bagages des réfugiés et de confisquer tout objet de valeur ou argent liquide au-delà de 3 000 couronnes danoises (400 euros environ).

Les montres, les bijoux auxquels leurs propriétaires manifestent un attachement particulier comme les alliances, mais aussi les téléphones portables, ne sont pas concernés. Cette mesure s'inscrit dans le cadre d'un resserrement plus large des conditions d'accueil des migrants dans le royaume scandinave.

Une pétition a été lancée contre la confiscation 

"Certains médias étrangers réprouvent le fait que nous puissions à l'avenir saisir les effets de valeur des demandeurs d'asile et exiger qu'ils prennent en charge le coût de leur séjour dans des centres pour réfugiés", a écrit la ministre de l'Intégration Inger Stojberg sur son compte Facebook.

Elle faisait allusion sans le nommer au prestigieux Washington Post (en anglais), qui a tancé le Danemark. Le journal américain estime que le projet de loi a une "connotation particulièrement douloureuse en Europe" où les nazis ont spolié les juifs pendant la seconde guerre mondiale. "Ces critiques ne sont pas justifiées", a réagi la ministre, du parti de droite Venstre, qui prône une immigration a minima. Le Premier ministre Lars Lokke Rasmussen a regretté "un portrait erroné du Danemark".

Une pétition dénonce "l'esprit totalitaire" de cette mesure

Une pétition "Non à la confiscation des biens des migrants" avait recueilli, vendredi, près de 5 900 signatures. "Fuir des régimes brutaux et totalitaires témoigne de l'aspiration des hommes à vivre dans une société plus accueillante. Refusons que les demandeurs d'asile soient accueillis dans ce même esprit totalitaire", s'indignent ses auteurs.

 

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L'Union et l'état de droit ... sur France Culture, suite a la dérive autoritaire polonaise.

58minutes à écouter ou réécouter

http://www.franceculture.fr/emission-du-grain-a-moudre-l-etat-de-droit-est-il-encore-garanti-en-europe-2015-12-28

Quote

C’est une mesure qui faisait débat depuis plusieurs semaines en Pologne. La réforme du Tribunal constitutionnel a finalement été adoptée par la majorité du parti conservateur "Droit et Justice" au pouvoir depuis octobre dernier. Une réforme qui pourrait compromettre l’indépendance de la justice et qui n’est pas sans rappeler la Hongrie de Viktor Orban.

La Commission européenne avait pourtant exprimé ses réserves. Cela n’aura pas arrêté le Président polonais Andrzej Duda, arrivé au pouvoir en octobre dernier d’entériner aujourd’hui la réforme du Tribunal Constitutionnel. Une instance qui faisait jusqu’alors figure de contre-pouvoir mais qui pourrait désormais être sous la coupe de l’exécutif. « Droit et Justice », c’est pourtant le nom de ce parti revenu au pouvoir en Pologne après une première expérience entre 2005 et 2007. Une droite nationaliste et conservatrice qui ne cache pas son admiration pour le Fidesz en Hongrie.  « La démocratie à l’occidentale à fait son temps », déclarait Viktor Orban il y a un an.

Que ce soit en Pologne ou en Hongrie, peut-on encore parler de démocratie quand la justice n’est plus un contre-pouvoir ? Question majeur mais qui peine pourtant à s’imposer dans le débat public européen. Et pourtant les partis candidats à l’exercice anti-démocratique, voire autoritaire du pouvoir sont légion en Europe. Demain peut-être au Danemark, en République Tchèque, aux Pays-Bas ou encore en France.

...

 

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Citation

Projet de loi au Danemark pour confisquer l'argent et les bijoux des réfugiés.

Les dents en or sont aussi concernées ?

Citation

L'Union et l'état de droit ... sur France Culture, suite a la dérive autoritaire polonaise.

Je repense que j'avais créé il y a quelques mois un sujet intitulé "Les États autoritaires ont-ils encore un avenir ?". Suite au printemps arabes on pouvait effectivement se poser la question mais maintenant la réponse semble être oui. Je crois que la forme de cette autorité va changer en effet, mais la nature du système non. On aura de plus en plus des démocraties mode Union européenne où le citoyen aura certains espaces de libertés mais de moins en moins de prise sur les décisions. On pourra manifester, voter, la presse écrire ce qu'elle veut, mais sans que cela ait de l'influence sur les décideurs.

D'autres pays comme en Europe de l'Est renouent avec une tradition d'autorité plus "droitière" mais là encore les régimes autoritaires regagnent du terrain.

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Schengen serait il déjà a moitié mort ...

Quote

Contrôles aux frontières: Schengen est en danger

Berlin - Les principes de Schengen et de libre circulation au sein de l'Union européenne sont en danger, a estimé lundi un représentant du gouvernement allemand, après la décision notamment du Danemark de contrôler sa frontière avec l'Allemagne.

La libre circulation est un bien précieux, a déclaré le porte-parole du ministre des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier, Martin Schäfer, Schengen est très important mais est en danger.

Il était interrogé sur la décision annoncée juste auparavant du Danemark d'instaurer des contrôles à la frontière avec l'Allemagne, le jour même de l'entrée en vigueur de mesures restrictives d'entrée de migrants en Suède.

Quoi qu'il arrive en Europe, c'est toujours mieux si cela se passe de manière concertée, a ajouté M. Schäfer. Il est important d'agir ensemble afin de faire en sorte que Schengen fonctionne et que nous puissions maintenir pleinement le principe de libre circulation, a-t-il plaidé.

La solution au problème des réfugiés qui affluent vers l'Europe ne pourra pas être trouvée à la frontière d'un pays A et d'un pays B, a renchéri le porte-parole de la chancelière Angela Merkel, Steffen Seibert, appelant lui aussi à une solution européenne commune.

Parmi les autres réactions en Allemagne, Torsten Albig, le ministre-président de l'Etat régional du Schleswig-Holstein, limitrophe du Danemark, a regretté la décision de Copenhague.

Cela peut affecter la bonne coexistence dans la région frontalière germano-danoise et notamment pénaliser les travailleurs transfrontaliers, a déclaré M. Albig, selon des propos rapportés par l'agence de presse allemande DPA.

Néanmoins la décision du Danemark, tout comme les nouvelles dispositions suédoises, sont conformes aux accords de Schengen, qui permettent de rétablir des contrôles aux frontières en cas exceptionnel, a rappelé un porte-parole du ministère fédéral de l'Intérieur lors du point de presse régulier du gouvernement allemand.

L'Allemagne elle-même a réinstallé des contrôles à sa frontière avec l'Autriche en septembre face aux flux de réfugiés en direction du Nord de l'Europe depuis la Turquie et via la route des Balkans.

Entre 100 et 300 candidats à l'asile quittent l'Allemagne chaque jour pour se rendre au Danemark, selon le ministère de l'Intérieur.

(©AFP / 04 janvier 2016 15h30)

 

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il y a 15 minutes, g4lly said:

Schengen serait il déjà a moitié mort ...

Radio-moquette : réflexions entendues en Allemagne voici quelques jours auprès de la famille là-bas (CDU en l'occurence)(échantillon minimal mais impliqué) :

  • grosse erreur de ne pas s'être coordonné avec les autres membres de Shengen préalablement à l'annonce de "bienvenue à tout le monde !"
  • énormes doutes sur certaines réquisitions, par exemple ce bâtiment appartenant certes au Land mais précédemment occupé par une brasserie traditionnelle sur la principale artère touristique de Speyer, destiné désormais à héberger une cinquantaine de migrants, des hommes, "parce que c'est à côté du commissariat". Le restaurateur a été viré (en fin de bail, peut être).
  • une certaine fierté, quand même, de pouvoir se montrer aussi généreux.
  • de gros doutes sur la suite et les conséquences de tout ça, sur la population accueillie.
  • prise de conscience nouvelles de certaines nécessité militaires, notamment après les attentats en France.
  • et aussi : "beaucoup sont étonnés quand nous affirmons être européens avant d'être allemands".

 

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Mouais... quand bien même il y aurait des contrôles aux frontières, je ne vois pas bien en quoi Schengen disparaîtrait totalement. Ok, les contrôles d'identité c'est pas super pratique, mais si c'est bien organisé (file de contrôle rapide avec les passeports européens, comme aux aéroports) ou bien aléatoire (donc pas de retard méthodique le matin pour les travailleurs frontalier).

J'ai l'impression que certains responsables soufflent le catastrophisme. Mais je ne vois pas ce qu'ils veulent y gagner.

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il y a 10 minutes, true_cricket said:

Mouais... quand bien même il y aurait des contrôles aux frontières, je ne vois pas bien en quoi Schengen disparaîtrait totalement. Ok, les contrôles d'identité c'est pas super pratique, mais si c'est bien organisé (file de contrôle rapide avec les passeports européens, comme aux aéroports) ou bien aléatoire (donc pas de retard méthodique le matin pour les travailleurs frontalier).

J'ai l'impression que certains responsables soufflent le catastrophisme. Mais je ne vois pas ce qu'ils veulent y gagner.

Rationnellement et juridiquement, tu as raison. Mais tu sous-estimes peut-être malheureusement la puissance performative du langage: à force de répéter "Schengen est mort, Schengen est mort", cela va considérablement affaiblir le traité, et ça peut donc advenir. Ne fût-ce que parce que de plus en plus de dirigeants risquent de se sentir obligés de le contourner pour ne pas paraître en porte-à-faux par rapport à une population qui aura intégré ce qui serait une (soi-disant) "évidence". Comme disait l'autre, un mensonge sans cesse répété finit par devenir une réalité.

Qu'ont-ils à y gagner, ceux qui le répètent à tout va? Simplement obtenir ce qu'ils veulent, explicitement ou implicitement: la fin du traité.

Modifié par Bat
Corrections stylistiques, parce qu'on n'est pas dans des forums d'incultes, bordel!
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Il y a 2 heures , g4lly said:

Schengen serait il déjà a moitié mort ...

La libre circulation est un bien précieux, a déclaré le porte-parole du ministre des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier, Martin Schäfer, Schengen est très important mais est en danger.

Il était interrogé sur la décision annoncée juste auparavant du Danemark d'instaurer des contrôles à la frontière avec l'Allemagne, le jour même de l'entrée en vigueur de mesures restrictives d'entrée de migrants en Suède.

Quoi qu'il arrive en Europe, c'est toujours mieux si cela se passe de manière concertée, a ajouté M. Schäfer. Il est important d'agir ensemble afin de faire en sorte que Schengen fonctionne et que nous puissions maintenir pleinement le principe de libre circulation, a-t-il plaidé.

Schäfer fait l'amalgame entre la libre circulation des marchandises, des personnes, des services et des capitaux mise en œuvre dès le traité de Rome de 1957 ( http://mjp.univ-perp.fr/europe/1957rome2.htm ) , et la suppression des contrôles aux frontières signée à Schengen en 1985. Cet amalgame est idéologique. De fait, la libre circulation est effective entre la France et le Royaume-Uni bien que ce dernier ne soit pas membre de Schengen.

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http://www.bbc.com/news/uk-politics-35233683 (5 janvier 2016)

C'est un secret bien gardé, mais en fait un pays a déjà quitté l'UE, le Groenland en 1982, après référendum le décidant par 52% des voix.

Aujourd'hui, certains se demandent s'il ne serait pas préférable de retourner dans l'UE pour négocier via l'UE l'accès à la Chine pour y exporter du poisson.

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il y a 20 minutes, Wallaby a dit :

http://www.bbc.com/news/uk-politics-35233683 (5 janvier 2016)

C'est un secret bien gardé, mais en fait un pays a déjà quitté l'UE, le Groenland en 1982, après référendum le décidant par 52% des voix.

Aujourd'hui, certains se demandent s'il ne serait pas préférable de retourner dans l'UE pour négocier via l'UE l'accès à la Chine pour y exporter du poisson.

Beuh... Ce n'est même pas un pays à part entière !

https://fr.wikipedia.org/wiki/Groenland

Citation

Le GroenlandN 2, en groenlandais Kalaallit Nunaat, en danois : Grønland, est un pays constitutif du Royaume de Danemark et un territoire d'outre-mer associé à l'Union européenne2 situé entre les océans Arctique et Atlantique, à l'est de l'archipel arctique canadien au nord-est de l'Amérique du Nord. [...] Avec une population de 56 370 habitants au 1er janvier 2013, le Groenland est le pays le moins densément peuplé au monde.

 

[...]

En 1984, le Danemark a signé un traité modificatif (avec Tom Høyem comme Premier ministre) avec la Communauté européenne pour préciser la situation du Groenland. Ce territoire a été retiré des accords sur le charbon et l'acier (CECA)3 et des accords sur l'énergie atomique (Euratom)4. Des dispositions particulières ont été convenues pour protéger la pêche5. Le Groenland bénéficie néanmoins de la libre circulation des Européens au sens de la Convention de Schengen.

 

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Il y a 2 heures, Wallaby a dit :

http://www.bbc.com/news/uk-politics-35233683 (5 janvier 2016)

C'est un secret bien gardé, mais en fait un pays a déjà quitté l'UE, le Groenland en 1982, après référendum le décidant par 52% des voix.

Aujourd'hui, certains se demandent s'il ne serait pas préférable de retourner dans l'UE pour négocier via l'UE l'accès à la Chine pour y exporter du poisson.

Le Groenland n'est pas un pays qui a quitté l'Union (si on omet le fait que l'Union n'existait  pas sous sa forme actuelle en  1982), c'est un territoire qui a été changé de catégorie : de terre "métropolitaine", ils sont passé au statut de territoire extérieur. Pour devenir un peu comme la Polynésie française ou la Nouvelle-Calédonie.

Mais surtout, l'impact est excessivement limité, 50 000 habitants et un PIB du quart de celui d'Andorre.

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582px-European_union_erdf_map_en.png

Fonds européen de développement économique et régional, 2007-2013. Source : https://en.wikipedia.org/wiki/European_Regional_Development_Fund

Autrement dit le seul grand pays qui n'a pas de rouge, c'est la France. Il n'y aurait pas comme une arnaque ?

À moins que ce ne soit une stratégie délibérée de Paris pour que les régions n'aillent pas mendier à Bruxelles et pour que Bruxelles ne s'ingère pas dans l'aménagement du territoire.

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Il y a 1 heure, Wallaby a dit :

Fonds européen de développement économique et régional, 2007-2013. Source : https://en.wikipedia.org/wiki/European_Regional_Development_Fund

Autrement dit le seul grand pays qui n'a pas de rouge, c'est la France. Il n'y aurait pas comme une arnaque ?

À moins que ce ne soit une stratégie délibérée de Paris pour que les régions n'aillent pas mendier à Bruxelles et pour que Bruxelles ne s'ingère pas dans l'aménagement du territoire.

Je soupçonne que c'est plutôt une conséquence du relatif succès de la France à assurer une certaine égalité entre ses différents territoires. La plupart des grands Etats, pour diverses raisons historiques, ont davantage d'inégalité géographique.

Je ne me rappelle pas des détails, mais il me semble que la règle pour qu'une région soit concernée par le programme de "convergence" est objective et fixe pour tous, du type "PIB par habitant < tel % du PIB/hab moyen dans l'UE". Ce n'est pas une discussion de marchands de tapis type "tu m'aides l'Andalousie et je t'aide l'Ecosse", dans laquelle un pays pourrait éventuellement se faire rouler dans la farine.

D'ailleurs, le tableau ne l'indique pas, mais je ne serais pas surpris que plusieurs DROM soient concernés par le programme de convergence.

 

Le 4/1/2016à20:42, true_cricket a dit :

Mouais... quand bien même il y aurait des contrôles aux frontières, je ne vois pas bien en quoi Schengen disparaîtrait totalement. Ok, les contrôles d'identité c'est pas super pratique, mais si c'est bien organisé (file de contrôle rapide avec les passeports européens, comme aux aéroports) ou bien aléatoire (donc pas de retard méthodique le matin pour les travailleurs frontalier).

Je suis bien d'accord que des contrôles aux frontières, ça n'est vraiment pas la fin du monde.

Je me rappelle d'un temps où arrivant en voiture en Belgique depuis la France, il fallait s'arrêter pour présenter ses papiers. Ben ça ne prenait pas plus de temps qu'à un péage... (bon évidemment j'avais bien fermé le coffre, donc aucun carton de cigarettes, pot de poudre blanche ni boîte de cartouches ne dépassait, sinon ça aurait pu prendre un peu plus de temps c'est vrai... m'enfin il faut y mettre du sien aussi, mince :tongue: !)

Cela dit, des contrôles aux frontières permanents ce serait en soi la fin de Schengen. Car c'est bien leur suppression qui est le cœur de ces accords. L'idée étant "de parvenir à une suppression graduelle des contrôles à leurs frontières communes compensée par une surveillance plus efficace de leurs frontières extérieures"

Evidemment, à partir du moment où ladite "surveillance plus efficace" ( :bloblaugh: ! ) montre comme qui dirait quelques légères insuffisances... il n'y a rien de surprenant à ce que la suppression des contrôles aux frontières communes soit remise en cause. Ce n'est pas d'aujourd'hui que les contrôles aux frontières extérieures sont déficients, mais c'est l'année dernière que c'est devenu évident comme le nez au milieu de la figure.

 

Le 15/12/2015à17:14, Wallaby a dit :

http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/eu/12052102/EU-plan-to-deploy-armed-guards-on-borders-against-states-will.html (15 décembre 2015)

La proposition de la Commission de création d'une police des frontières déployable contre la volonté des États membres est mal accueillie par la Pologne et la Hongrie. Waszczykowsky dit que si le renforcement de Frontex est souhaitable, tel n'est pas la cas de cette proposition qui revient à créer une "structure indémocratique qui rend compte à on ne sait qui". Szijjarto dit qu'il ne soutiendrait pas une "prise de contrôle des frontières fondée sur un diktat".

La proposition de la Commission est en effet d'une débilité affligeante. Si l'objectif est de "sauver le monde Schengen", il faut naturellement un renforcement - et le mot est faible - de la surveillance des frontières extérieures, et il est assez évident que tous les Etats doivent y contribuer pleinement, mais cela ne peut être envisagé que sous la responsabilité et le commandement des Etats ayant une frontière extérieure.

Des douaniers allemands et suédois à Lampedusa... mais sous commandement italien.

Des douaniers français et néerlandais à Lesbos... mais sous commandement grec.

Les Commissaires semblent ne pas avoir bien pris la mesure du problème, et du risque - de leur point de vue - que Schengen tombe à l'eau. C'est pourquoi ils tentent de profiter de la situation pour augmenter encore le pouvoir des institutions européennes, plutôt que de se concentrer sur la préservation de celui qu'elles ont déjà.

Ils n'ont pas compris que c'est leur intérêt de jouer en défensive en mettant en place rapidement des solutions efficaces, ils pensent pouvoir utiliser une stratégie du pourrissement pour passer en force des mesures pas nécessairement populaires... comme au bon vieux temps, lorsqu'on disait que "l'Europe n'avance qu'en temps de crise". Ce qui s'est d'ailleurs passé encore une fois lors de la crise des dettes souveraines de 2010-2011, prétexte à mettre en place un contrôle de la superstructure sur les budgets des nations ainsi qu'une garantie des Etats en meilleure posture financière au bénéfice des banques ayant prêté aux Etats en difficulté.

Je pense qu'ils prennent un grand risque. 

 

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6 minutes ago, Alexis said:

La proposition de la Commission est en effet d'une débilité affligeante. Si l'objectif est de "sauver le monde Schengen", il faut naturellement un renforcement - et le mot est faible - de la surveillance des frontières extérieures, et il est assez évident que tous les Etats doivent y contribuer pleinement, mais cela ne peut être envisagé que sous la responsabilité et le commandement des Etats ayant une frontière extérieure.

Des douaniers allemands et suédois à Lampedusa... mais sous commandement italien.

Des douaniers français et néerlandais à Lesbos... mais sous commandement grec.

Les Commissaires semblent ne pas avoir bien pris la mesure du problème, et du risque - de leur point de vue - que Schengen tombe à l'eau. C'est pourquoi ils tentent de profiter de la situation pour augmenter encore le pouvoir des institutions européennes, plutôt que de se concentrer sur la préservation de celui qu'elles ont déjà.

Ils n'ont pas compris que c'est leur intérêt de jouer en défensive en mettant en place rapidement des solutions efficaces, ils pensent pouvoir utiliser une stratégie du pourrissement pour passer en force des mesures pas nécessairement populaires... comme au bon vieux temps, lorsqu'on disait que "l'Europe n'avance qu'en temps de crise". Ce qui s'est d'ailleurs passé encore une fois lors de la crise des dettes souveraines de 2010-2011, prétexte à mettre en place un contrôle de la superstructure sur les budgets des nations ainsi qu'une garantie des Etats en meilleure posture financière au bénéfice des banques ayant prêté aux Etats en difficulté.

Je pense qu'ils prennent un grand risque. 

 

Ils ne veulent pas admettre plus simplement (pas qu'ils le comprennent pas -quoique pour certains je soupçonne le biais européiste d'être trop en place-, juste qu'ils refusent d'en faire une question politique et publique) qu'amener cette question sur le tapis revient directement à questionner la légitimité de la Commission en tant que gouvernement, et, dans une moindre mesure, celle du Parlement Européen comme institution réellement démocratique au sens de pleine souveraineté pan-européenne, puisque l'organisation d'un système réellement européen de frontières extérieures ne pourrait que passer par une entité en bonne et due forme, répondant à une institution supérieure (la Commission et le Parlement), et -c'est peut-être là le point principal- qui atteindrait s'il fallait se calquer sur la réalité du besoin, une taille tout à fait nouvelle dans l'histoire de l'UE, ainsi qu'un niveau de prérogatives qu'on ne pourrait pas maquiller dans un galimatia juridique peu clair. Faire croître Frontex dans les proportions requises ne sera pas, en l'état du fonctionnement contestable de cette organisation (plus apparentée de fait à un contractor, avec un bilan inégal en terme d'efficacité et de respect de certaines règles) et de sa nature (ça ressemble plus à un patch temporaire.... Qui dure), une chose acceptable pour les Etats. 

La taille du besoin est aujourd'hui telle qu'elle implique une solution dont la forme et la taille ne peut que poser une question politique majeure sur une question directe de souveraineté (à moins de vouloir encore continuer les rustines actuelles autant que possible, sitôt passé le pic de râlerie de la crise actuelle.... En attendant la suivante), à moins que, de leur côté, les Etats concernés (ceux avec frontière extérieure) décident d'échapper au problème ou au risque en mettant la main à la poche et en renforçant drastiquement leur garde aux frontières (ce qui n'est évidemment qu'une solution partielle, puisqu'il restera tout ce qui peut venir via les voisins de l'UE). Cher pour eux, mais une manière de dire merde à Bruxelles et de refuser toute tentative de la Commission de leur imposer une mesure de pouvoir régalien non souverain. 

Il est clair que les Eurocrates comptent sur la faiblesse de nombreux gouvernements pour faire passer leurs desideratas, principalement pour éviter d'avoir à se frotter à ce problème qui poserait ouvertement l'une des (peu nombreuses) grandes questions latentes sur la construction européenne: le déficit démocratique, soit la question de légitimité. 

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Il y a 2 heures, Wallaby a dit :

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Fonds européen de développement économique et régional, 2007-2013. Source : https://en.wikipedia.org/wiki/European_Regional_Development_Fund

Autrement dit le seul grand pays qui n'a pas de rouge, c'est la France. Il n'y aurait pas comme une arnaque ?

À moins que ce ne soit une stratégie délibérée de Paris pour que les régions n'aillent pas mendier à Bruxelles et pour que Bruxelles ne s'ingère pas dans l'aménagement du territoire.


 
Regional competitiveness and employment
  • Innovation and knowledge economy (e.g., research and technological development, innovation and entrepreneurship, financial engineering)
  • Environment and risk prevention (e.g., cleaning up polluted areas, energy efficiency, clean urban public transport, risk prevention plans)
  • Access to transport and telecommunications

 

Alors, voilà à quoi corresponds la légende. Donc en fait la France récupère des fonds pour l'aménagement de son territoire. Mais c'est plus pour la dépolutions des sites, les plans de préventions divers et varié, des fonds pour les chemins de fer (coucou les LGV). 

Donc dire que la France touche pas ses fonds c'est faux.

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il y a 14 minutes, Alexis a dit :

Je soupçonne que c'est plutôt une conséquence du relatif succès de la France à assurer une certaine égalité entre ses différents territoires. La plupart des grands Etats, pour diverses raisons historiques, ont davantage d'inégalité géographique.

Ou la France a été trop honnête et trop naïve en présentant à l'Europe son découpage régional tel quel. Alors que le bout de Cornouaille rouge de l'Angleterre ou la lande de Lunebourg allemande ont l'air de charcutages ad hoc destinés à récolter le maximum de fonds européens.

"Raison historique", Margaret Thatcher qui fait de la casse sociale sans pitié, et ensuite c'est l'Europe qui doit panser les blessés.

C'est comme pour les automobiles, c'est la prime à la casse. L'Angleterre paie moins, l'Europe paie plus.

il y a 14 minutes, Alexis a dit :

Car c'est bien leur suppression qui est le cœur de ces accords. L'idée étant "de parvenir à une suppression graduelle des contrôles à leurs frontières communes compensée par une surveillance plus efficace de leurs frontières extérieures"

Ceci est la version officielle, qui fait croire que Schengen, en gros, génère plus de liberté. Mais d'après le petit texte que j'avais trouvé dans Wikipédia ce n'est pas du tout évident :

Le 21/11/2015à20:02, Wallaby a dit :

http://www.vacarme.org/article19.html (15 mai 1999)

Article assez délirant sur Schengen qui à l'en croire n'a pas du tout été créé pour "la liberté" (de circulation) mais nous aurait au contraire fait entrer dans une sorte de roman de George Orwell avec l'« invention du transfrontière », l'état policier, l'état de surveillance généralisée où chaque individu sur la voie publique est un suspect potentiel à contrôler, surtout s'il a un signe extérieur d'étrangeté.

Et ne croyons pas que cela ait été mûrement réfléchi : cela a été décidé presque sur un coup de tête au cours d'une crise, parce que les Français ne pouvaient plus partir au ski parce que les camionneurs faisaient la grève parce que les douaniers faisaient la grève... du zèle.

 

Avant Schengen, le douanier était confiné à la frontière - c'est le cas de le dire, "confiné" venant du du latin "finis" qui veut dire frontière.

Depuis Schengen, le douanier est partout.

Schengen n'a pas supprimé les frontières, il les a étalées. Il leur a fait faire tache d'huile. Désormais, c'est 100% du territoire des États qui est frontière, qui est territoire sous contrôle douanier permanent.

Avant Schengen, le coffre d'une automobile était un espace de vie privée. Désormais il est soumis à l'intrusion du douanier partout sur le territoire, sans autorisation du juge authentifiée par mandat de perquisition/commission rogatoire.

Si l'on adopte cette vision critique de Schengen, les grands discours sur l'Europe protectrice de l'État de droit font un peu sourire.

 

il y a 14 minutes, Héliphas a dit :

Regional competitiveness and employment

  • Innovation and knowledge economy (e.g., research and technological development, innovation and entrepreneurship, financial engineering)
  • Environment and risk prevention (e.g., cleaning up polluted areas, energy efficiency, clean urban public transport, risk prevention plans)
  • Access to transport and telecommunications

 

Alors, voilà à quoi corresponds la légende. Donc en fait la France récupère des fonds pour l'aménagement de son territoire. Mais c'est plus pour la dépolutions des sites, les plans de préventions divers et varié, des fonds pour les chemins de fer (coucou les LGV). 

Donc dire que la France touche pas ses fonds c'est faux.

J'ai aussi cette autre carte http://ec.europa.eu/employment_social/esf/docs/poster_map_a4_en.pdf

sur laquelle il y a écrit en bas à gauche : "le niveau de financement ESF dépend de leur richesse relative" et qui précise que les couleurs de la carte sont des niveaux de PIB par habitant qui détermine ce niveau de financement. Cela veut dire que les régions bleues touchent des fonds, mais moins que les régions rouges.

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Oui, les demandes Français vers l'UE c'est pas des "gros" ensemble, il faut savoir que toutes les collectivités locale on le droit de faire une demande de font Européens à leurs Régions qui ensuite transmet.
Chaque année il reste des fonds non utilisé.

Les demande française sont plus des appoints par ci par là plus que de grosses structures très massive. 

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