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https://lexpansion.lexpress.fr/actualites/1/actualite-economique/amazon-va-augmenter-le-salaire-minimum-de-ses-employes-americains_2037911.html (2 octobre 2018)

Début septembre, le sénateur démocrate du Vermont Bernie Sanders avait déposé un projet de loi proposant de taxer les grandes entreprises américaines dont les salariés touchent des aides sociales faute de percevoir un salaire suffisant. 

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Il y a 17 heures, Wallaby a dit :

Tu veux dire : du "premier" amendement, je suppose.

Je trouve assez cohérent de dire que les boycotts sont légitimes dans tous les cas, qu'ils soient de l'initiative de citoyens privés ou du gouvernement. Si les citoyens privés sont libres de faire tous les boycotts qu'ils veulent, et de faire campagne pour ces boycotts, alors a fortiori, le Congrès est libre de boycotter tel ou tel pays en votant une loi à cet effet. Les députés sont libres de voter pour un boycott, et la loi qui en résulte est une loi parfaitement valide. Les gens qui ne sont pas d'accord n'ont qu'à faire campagne en sens inverse et faire élire des députés qui voteront autrement.

oui premier amendement

Pour moi un boycott n'est légitime que s'il est citoyen. Le reste non, je suis totalement contre. Peut être que je suis libertarien dans l'âme, peut être anarchiste, peut être je ne sais pas. mais honnêtement penser que les députés choisit voteront "bien"... pffff ! Le jour ou les lobbys et les intérêts personnels ne primeront plus sur le bien public et tout le reste... en résumé :

  • En tant que citoyen responsable, je boycotte qui je veux, et je peux faire campagne comme je le sens. La loi n'a pas à me restreindre dans mes opinions. 
  • Une entreprise qui n'a pas un monopole choisit de ne pas faire des affaires avec d'autres entreprises ou autres pays. En tant que citoyen, si je ne soutiens pas cette initiative, je peux toujours aller voir ailleurs.
  • Hors cas de guerre, un état, de part ses appels d'offre et ses institutions, choisit de travailler avec qui il veut, mais ne devrait pas avoir le droit d'imposer pas aux entreprises "privées" et aux citoyens. Il peut par contre recommander de ne pas faire pour tel ou telle raison. C'est d'autant plus flagrant que la raison d'état n'est pas ce qui remplit la gamelle des entreprises et des salariés à la fin du mois (qui compense les pertes de peugeot en Iran par exemple ?). L'état peut par contre faire appel au sens civique et à la responsabilité des uns et des autres pour que les recommandations soient comprises et suivies.

 

 

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il y a une heure, rendbo a dit :

Hors cas de guerre, un état, de part ses appels d'offre et ses institutions, choisit de travailler avec qui il veut, mais ne devrait pas avoir le droit d'imposer pas aux entreprises "privées" et aux citoyens.

C'est une option de contrainte appliquée à un pays qui est du même ordre que la guerre. Je ne dis pas le contraire. Mais cela fait partie des outils dont un pays doit disposer pour avoir une politique étrangère et une influence internationale. C'est à utiliser très prudemment puisque cela peut être une escalade qui conduit à la guerre. Mais rien qu'à titre dissuasif, savoir que lorsqu'un pays en énerve trop un autre, c'est des choses qui peuvent arriver, cela peut inciter à trouver des solutions pour faire baisser la tension avant que la mesure ne soit déclenchée.

C'est une arme. L'exclure d'emblée, c'est se tirer une balle dans le pied.

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il y a 13 minutes, Tancrède a dit :

Florilège:

- une thèse montée autour du fait que 2 chiens s'accouplant en public, à la sauvage, est révélateur de la "culture du viol" censément hyper-présente dans la société et les universités, et un encouragement à la développer (acceptée et publiée)

- une démontrant qu'un type se masturbant en pensant à une nana a commis une agression sexuelle contre elle (étude acceptée et publiée)

Hmmm... et s'il se masturbe en pensant à deux chiens s'accouplant en public, ça passe :huh: ?

===> J'suis plus là !

 

<=== Ah ben non tiens j'reviens y en a encore

il y a 13 minutes, Tancrède a dit :

- la préférée de tous: un chapitre entier de Mein Kampf a été réécrit en remplaçant les mots clés (sur les "coupables" désignés de l'idéologie surtout) par des termes féministes.... Cette étude a été une de celles acceptées et validées pour publication

Tout ça ne doit pas détourner de cette vérité éternelle :

all-men-are-pigs-women-are-equal-to-men-

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il y a 53 minutes, kalligator a dit :

Les conneries rigolotes ou délirante vont dans un autre fil

C'est désolant ce qu'on peut faire avaler aux prétendues revues scientifiques, ça brise toute confiance

çà nous oblige surtout à plus de rigueur dans notre réflexion, à recouper nos informations, à prendre du recul et à travailler notre libre-arbitre ...

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il y a une heure, kalligator a dit :

Les conneries rigolotes ou délirante vont dans un autre fil

C'est désolant ce qu'on peut faire avaler aux prétendues revues scientifiques, ça brise toute confiance

Ouais enfin ce sont des sciences sociales, hein cad des sciences molles

Essaie de faire aussi outrancier dans des sciences dures (attention je n'ai pas dit que des résultats bidons ou bidonnés n'ont pas été publiés ou que des revues vautours n'acceptent pas des trucs très limites mais c'est un peu plus compliqué)

Ce qui me fait poser la question de savoir qui a accepté les immondices citées par Tancrède

Des journaux ayant pignon sur rue ou des trucs montés au fin fond du Névada pour siphonner des crédits (aka revues prédatrices)

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26 minutes ago, pascal said:

çà nous oblige surtout à plus de rigueur dans notre réflexion, à recouper nos informations, à prendre du recul et à travailler notre libre-arbitre ...

Toujours, mais j'adorerais savoir s'il est possible de mesurer combien de temps ça prend chaque semaine de nos jours pour être sûr d'un fait, ou réunir assez de matériel fiable, par rapport à une époque antérieure (il y a 20, 30 ans). Internet apporte le matériel indifférencié à une vitesse, et avec une aisance, incomparables, mais ce qu'on gagne en temps de ce côté se perd en un travail de filtrage qui a, lui, explosé, et un de vérification/référencement croisé, qui semble plus lourd aussi. N'est-ce qu'une impression? Est-on encore gagnants dans l'histoire? Le poids de la rumeur, du bruit, des "on dit", semble aujourd'hui si écrasant, surtout quand on parle de questions politiques/sociétales, qu'il pollue littéralement toutes les avenues d'information, les noie sous un torrent de données qui est ce à quoi les journalistes/commentateurs tendent à s'abreuver prioritairement, vivant, comme ils le font, sur la planète twitter. Et au-delà de notre information et édification individuelle, il y a ce qui arrive au niveau du collectif: ce bruit constant, cette rumeur, est ce qui tend à façonner le débat, l'humeur, l'opinion d'un pays, en tout cas les courants de sa vie publique (quoiqu'en pensent et en aient les habitants, peut-être dans leur majorité). 

C'est que ça prend du temps de s'informer, aujourd'hui: j'en regrette le temps où je pouvais me faire ma revue de presse avec quelques journaux, connaissant leurs biais et travers, sachant quels médias et journalistes/commentateurs étaient à éviter, et où il était possible de se faire une image raisonnablement équilibrée de ce qui se passait dans le vaste monde. Faire la même chose aujourd'hui prend plus de temps, le niveau de méfiance, même envers les médias auxquels on est habitué, doit être infiniment plus élevé, il faut être beaucoup plus à l'aguet des phénomènes de réseau entre journalistes (qui reformuleront la même rumeur, fondée ou non, s'accorderont sur des cibles, qu'ils aient des bases pour les attaquer ou non....), et l'info brute semble toujours plus dure à trouver et acertainer, sachant qu'il faut même se méfier, plus qu'auparavant, des fournisseurs primaires ("citoyens journalistes" envoyant images et commentaires, et surtout agences de presse qui ont un agenda souvent politisé et tendent aussi à opérer une sélection des sujets). 

Y'a de ces jours où on comprend la tentation des ermites. 

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il y a 16 minutes, Akhilleus a dit :

Ouais enfin ce sont des sciences sociales, hein cad des sciences molles

Les deux ne sont pas éloignées : elles se basent sur une méthode scientifique et des faits. Les sciences sociales peuvent certes plus facilement avoir des biais idéologiques mais ça devrait provoquer l'effet inverse : des contrôles renforcés. Au lieu de ça j'ai bien l'impression qu'il y a un relâchement disciplinaire général. Comme si, au fond, la majorité acceptait que les sciences sociales soient devenues une sorte de fourre-tout idéologique du moment, un cirque. Pauvre sociologie, Durkheim doit se retourner dans sa tombe.

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il y a 27 minutes, Akhilleus a dit :

Essaie de faire aussi outrancier dans des sciences dures (attention je n'ai pas dit que des résultats bidons ou bidonnés n'ont pas été publiés ou que des revues vautours n'acceptent pas des trucs très limites mais c'est un peu plus compliqué)

La pharmacologie, c'est une science dure :

Il y a 13 heures, Tancrède a dit :
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il y a 34 minutes, Tancrède a dit :

Toujours, mais j'adorerais savoir s'il est possible de mesurer combien de temps ça prend chaque semaine de nos jours pour être sûr d'un fait, ou réunir assez de matériel fiable, par rapport à une époque antérieure (il y a 20, 30 ans). Internet apporte le matériel indifférencié à une vitesse, et avec une aisance, incomparables, mais ce qu'on gagne en temps de ce côté se perd en un travail de filtrage qui a, lui, explosé, et un de vérification/référencement croisé, qui semble plus lourd aussi. N'est-ce qu'une impression? Est-on encore gagnants dans l'histoire? Le poids de la rumeur, du bruit, des "on dit", semble aujourd'hui si écrasant, surtout quand on parle de questions politiques/sociétales, qu'il pollue littéralement toutes les avenues d'information, les noie sous un torrent de données qui est ce à quoi les journalistes/commentateurs tendent à s'abreuver prioritairement, vivant, comme ils le font, sur la planète twitter. Et au-delà de notre information et édification individuelle, il y a ce qui arrive au niveau du collectif: ce bruit constant, cette rumeur, est ce qui tend à façonner le débat, l'humeur, l'opinion d'un pays, en tout cas les courants de sa vie publique (quoiqu'en pensent et en aient les habitants, peut-être dans leur majorité). 

C'est que ça prend du temps de s'informer, aujourd'hui: j'en regrette le temps où je pouvais me faire ma revue de presse avec quelques journaux, connaissant leurs biais et travers, sachant quels médias et journalistes/commentateurs étaient à éviter, et où il était possible de se faire une image raisonnablement équilibrée de ce qui se passait dans le vaste monde. Faire la même chose aujourd'hui prend plus de temps, le niveau de méfiance, même envers les médias auxquels on est habitué, doit être infiniment plus élevé, il faut être beaucoup plus à l'aguet des phénomènes de réseau entre journalistes (qui reformuleront la même rumeur, fondée ou non, s'accorderont sur des cibles, qu'ils aient des bases pour les attaquer ou non....), et l'info brute semble toujours plus dure à trouver et acertainer, sachant qu'il faut même se méfier, plus qu'auparavant, des fournisseurs primaires ("citoyens journalistes" envoyant images et commentaires, et surtout agences de presse qui ont un agenda souvent politisé et tendent aussi à opérer une sélection des sujets). 

Y'a de ces jours où on comprend la tentation des ermites. 

En fait le problème à toujours existé et c'est : à qui on fait confiance. En ces temps de grande confusion c'est pas du tout étonnant que la confiance dans tout ce qui parait le plus solide et le plus fiable s'effondre. En fin de compte on est obligé de faire confiance il fut juste bien choisir et pas non plus tomber dans la paranoïa sinon on rejoint les terraplatistes.

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4 minutes ago, nemo said:

En fait le problème à toujours existé et c'est : à qui on fait confiance. En ces temps de grande confusion c'est pas du tout étonnant que la confiance dans tout ce qui parait le plus solide et le plus fiable s'effondre. En fin de compte on est obligé de faire confiance il fut juste bien choisir et pas non plus tomber dans la paranoïa sinon on rejoint les terraplatistes.

J'entends bien, je signalais juste mon impression et analyse personnelle que ces éternels problèmes sous de nouvelles formes semblent aujourd'hui imposer un budget en temps et méfiance plus important qu'il y a pas si longtemps. 

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à l’instant, Tancrède a dit :

J'entends bien, je signalais juste mon impression et analyse personnelle que ces éternels problèmes sous de nouvelles formes semblent aujourd'hui imposer un budget en temps et méfiance plus important qu'il y a pas si longtemps. 

Je pense seulement que ça se voit plus et que cela deviens évident même pour les plus bornés d'entre nous. La trahison de confiance est plus éhonté aussi sans doute mais la différence vient surtout de la vitesse à laquelle les informations se répandent. Et le fait que même des opinion qui ne réunissent qu'un nombre ridiculement faible de gens arrivent à avoir une audience large. cf les terraplatistes justement.

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1 hour ago, Akhilleus said:

Oui et là c'est bien un problème de journaux vautours ou journaux prédateurs

 

Y'a aussi ça: 

https://en.wikipedia.org/wiki/Replication_crisis

(page aussi en français)

Sont concernées diverses disciplines de la psychologie (sans blague) et de l'économie (nooooooooon???!!!), du marketing (Mmmmmfffff!) ou du sport (cad physiologie, donc encore plus de terra incognita que de données sûres), mais aussi la médecine. Y'a quand même pas mal d'aspects de sciences "dures" là-dedans; et la "crise" évoquée dans l'article n'est qu'un moment extrême (mais visiblement encore bien vivant depuis 2011) de quelque chose de plus vaste, qui dure depuis un bail et semble ne faire qu'empirer, à savoir une incapacité apparemment croissante d'un certain nombre de disciplines scientifiques/universitaires à faire leur autocritique et leurs contrôles de qualité. Dans certains cas (Humanités et sciences sociales en tête), ça semble avoir passé le stade terminal. 

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En neuroscience il est maintenant admis que 80% des publis sont bonnes à jeter. . .

 

On est complètement HS mais le système de publication scientifique a largement atteint ses limites. Les seuls vrai bénéficiaires sont les éditeurs qui se gavent littéralement. P,our rappel une équipe souhaitant publié ses travaux, les envoie à un journal qui le renvoie immédiatement pour "analyse et correction" à une autre équipe qui bénévolement (oui bénévolement) va apporter des remarques et propositions éventuels à l'article. Ensuite le journal publie et fera payer à tout le monde (compris l'équipe qui a gratuitement "corrigé" l'article). C'est juste ouf.

 

Tout le monde est d'accord là-dessus mais la fait de pouvoir publier dans un journal à haut Impact Factor fait oublier tout le reste.

Pour une "gloire" de salon. . .

bref

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5 hours ago, elannion said:

En neuroscience il est maintenant admis que 80% des publis sont bonnes à jeter. . .

 

On est complètement HS mais le système de publication scientifique a largement atteint ses limites. Les seuls vrai bénéficiaires sont les éditeurs qui se gavent littéralement. P,our rappel une équipe souhaitant publié ses travaux, les envoie à un journal qui le renvoie immédiatement pour "analyse et correction" à une autre équipe qui bénévolement (oui bénévolement) va apporter des remarques et propositions éventuels à l'article. Ensuite le journal publie et fera payer à tout le monde (compris l'équipe qui a gratuitement "corrigé" l'article). C'est juste ouf.

 

Tout le monde est d'accord là-dessus mais la fait de pouvoir publier dans un journal à haut Impact Factor fait oublier tout le reste.

Pour une "gloire" de salon. . .

bref

Et pour rester aux USA, puisque c'est le sujet et en bonne partie de là que le mal vient, on notera aussi, suivant l'évolution imposée par les systèmes de "notation" des universités, le degré capital et caricatural où on est arrivé dans l'impératif de publication, surtout quantitativement (notamment puisque c'est un "important" critère par lequel le département recherche, et donc l'université, sera classé); c'est le "publish or perish", et toute l'industrie qui en découle d'un côté, et un système pervers pour la recherche, de l'autre. Qui n'est évidemment pas aidé, bien au contraire, par les autres travers des départements académiques et des disciplines (idéologie, guéguerres et politique internes, rivalités....). 

 

Modifié par Tancrède
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Le 04/10/2018 à 00:48, Tancrède a dit :

Le scandale vient d'éclater au grand jour: une équipe de 3 chercheurs a passé plus d'un an à réaliser une importante série de craques académiques à la manière Sokal, cad des "études" et papiers bidons, au contenu outrancier, voire parfois radicalement choquant, habillé dans le verbiage devenu la norme en vigueur dans les universités. Des thèses bidons (une vingtaine je crois) ont donc été envoyés à des organismes de publication scientifique (heum) qui en ont refusé certaines, mais accepté vraiment pas mal d'autres (7 acceptées, dont 4 déjà publiées, et 7 encore en cours d'examen au moment où l'affaire a éclaté), révélant ainsi la grande faiblesse du processus de "peer review". Le trio a décidé d'en parler ouvertement quand le Wall Street Journal a déniché l'histoire.

On quitte les USA et la problématique n'est pas tout à fait la même. Les associations féministes suédoises auraient préféré que Gérard Mourou ne deviennent pas Prix Nobel de physique pour avoir commis cela.

On conviendra que la réalisation est très mauvaise et qu'elle n'a probablement atteint l'objectif souhaité... mais là n'était pas le problème. L'intention semble être chez les associations féministes de vouloir lier l'attribution de palmes académiques à une conduite morale. L'Académie royale des sciences de Suède s'est crue obligée de justifier son choix en expliquant qu'elle ne cautionnait pas la vidéo et qu'elle attribuait ses prix uniquement sur la base des travaux scientifiques. Dans mon esprit, l'Académie royale des sciences de Suède aurait mieux fait d'ignorer les bruits. Monde de merde !

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Le CNRS et l'académie royale ne se couvrent pas de gloire dans cette histoire; quels cons! Cela indique t-il que les institutions scientifiques elles-mêmes, du moins dans leurs administrations et directions, sont graduellement atteintes par le virus PC? Cela renvoie t-il au genre de polémiques habituelles au CNRS où il y aurait des chercheurs cherchant d'un côté, et des chercheurs activistes (qui cherchent pas tellement) de l'autre? En tout cas on peut mettre la chose en parallèle avec ce qui vient d'arriver au CERN, où un physicien italien se prend une volée de bois vert pour avoir fait une présentation avec des données factuelles sur la discrimination croissante contre les hommes dans les matières et cursus scientifiques (au nom de la "parité" et de "l'équité"); l'interprétation des données est à débattre, évidemment, mais il se fait en essence casser (avec possibles répercussions jusque dans son université, maintenant) pour avoir présenté des données à une audience de jeunes supposés scientifiques (dont des femmes) qui se disent "choqués" et entendent le faire censurer: il est interdit de CERN, descendu dans la presse, avec des conséquences plus graves peut-être à venir. Un institut scientifique qui refuse des données, ou de réfuter une analyse par une contre-analyse ou une critique point par point. C'est très professionnel: est-ce le début de la fin, quand ce genre de maladie de l'esprit devient une gangrène, tant dans le recrutement que dans la GRH en général, mais en plus dans le fonctionnement même de l'organisation? Putain, c'est payé par les impôts ces trucs! 

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Il y a 21 heures, elannion a dit :

En neuroscience il est maintenant admis que 80% des publis sont bonnes à jeter. . .

 

On est complètement HS mais le système de publication scientifique a largement atteint ses limites. Les seuls vrai bénéficiaires sont les éditeurs qui se gavent littéralement. P,our rappel une équipe souhaitant publié ses travaux, les envoie à un journal qui le renvoie immédiatement pour "analyse et correction" à une autre équipe qui bénévolement (oui bénévolement) va apporter des remarques et propositions éventuels à l'article. Ensuite le journal publie et fera payer à tout le monde (compris l'équipe qui a gratuitement "corrigé" l'article). C'est juste ouf.

 

Tout le monde est d'accord là-dessus mais la fait de pouvoir publier dans un journal à haut Impact Factor fait oublier tout le reste.

Pour une "gloire" de salon. . .

bref

NON, l'équipe qui corrige ne paie pas pour avoir corrigé.

Elle paie son abonnement à la revue si elle y est abonnée uniquement.

Et à côté de cela c'est bien vu de réviser un article : cela signifie que vous êtes à un certain niveau de reconnaissance et  c'est pas toujurs si bénévole : cela permet aussi de bloquer des publis qui ferait de l'ombre ou qui auraient omis de citer vos publications voire de vous mettre dans les signataires  ou encore d'accélérer sa propre recherche le temps que l'autre est en revision ...

Et c'est pas pour une "gloire" de salon : l'impact Factor est ce qui permet d'avoir in fine un poste universitaire

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Citation

NON, l'équipe qui corrige ne paie pas pour avoir corrigé.

Elle paie son abonnement à la revue si elle y est abonnée uniquement.

C'était ce que je voulais sous-entendre. Mal exprimé.

L'abonnement coûte juste une blinde. il me semble que l'université de Montréal avait voulu s'en éloigner en favorisant les sites tels que sci-hub (merci les russes^^)

 

Citation

Et à côté de cela c'est bien vu de réviser un article : cela signifie que vous êtes à un certain niveau de reconnaissance et  c'est pas toujurs si bénévole : cela permet aussi de bloquer des publis qui ferait de l'ombre ou qui auraient omis de citer vos publications voire de vous mettre dans les signataires  ou encore d'accélérer sa propre recherche le temps que l'autre est en revision ...

Et c'est pas pour une "gloire" de salon : l'impact Factor est ce qui permet d'avoir in fine un poste universitaire

Je ne remets aucunement en cause le principe de révision d'articles! C'est absolument nécessaire. Mais comme tout système il est loin d'être parfait.

Des relecteurs qui souhaitent mordicus qu'on cite leurs précédents articles alors qu'il n'apporte rien (dans le sens, rien par rapport au sujet défendu dans l'article soumis.) sont légions. Et des discordes pour des amours-propres mal placé peuvent avoir de fâcheuses conséquences sur des carrières ou projets scientifiques ( refus de financement car le relecteur appartient au juré d'attribution des bourses par exemple). . .

 

Citation

Et c'est pas pour une "gloire" de salon : l'impact Factor est ce qui permet d'avoir in fine un poste universitaire

Et je trouve cela désolant. Les effets de modes sont hyper importants dans la publication. Et souvent être là au bon endroit au bon moment devient une nécessité. Il y a quelques années les RNA (siRNA notamment) étaient hyper à la mode. Faire un article sur eux promettait une belle revue. Aujourd'hui moins.

Il y a 15 ans, les neurosciences avaient une cote monumentale. Trouver des remèdes contre Alzheimer ou Parkinson en faisaient saliver plus d'un. Même les bigpharma mettaient un pognon de dingue. Aujourd'hui vu la difficulté à trouver la molécule "miracle" les neuropharmacologues sont portions congrues ( et je tiens ça d'un neuropharmacologue. . .)

D'autant plus que cette recherche de publication constante montre des dérives inquiétantes. Outre le "publish or perish" ça commence à trafiquer de plus en plus.

Lors d'un stage en synthèse orga, il y a quelques années on m'avait demandé de me méfier des publis chinoises et US. Pas qu'elles sont toutes mauvaises mais vu la pression juste monumentale qu'on mets aux thésards certains ne trouvent pas d'autres moyens de de pipeauter. Et des rendements de 30/40¨% se transforment en 80/90. . .

Après ça touche aussi les français. Un chercheur a été pris sur le fait et a été rétrogradé.

D'ailleurs la pression mises sur les doctorants aux US est telle que l'omerta avait commencé à se briser.

Un chercheur très reconnu a connu dans sa carrière 7 suicides ( dont 4 lui sont directement impacté. Mis en cause dans la lettre de suicide). Je crois que certaines études montraient que 25 à 30% des doctorants US étaient en dépression profonde.

 

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