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Avenir du nucléaire civil en France et dans le monde ?


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il y a 10 minutes, Patrick a dit :

La raison pour laquelle plein de projets privés ou nationaux sur la fusion apparaissent de partout c'est donc aussi parce que la soupe est bonne et que les investissements affluent.

Oui et c'est bien triste.

Que le pognon vienne du business angel un peu réveur, pourquoi pas, c'est de la redistribution.

Mais que ça vienne pas de l'état ( sauf "un peu" pour ITER ), halte à la dispersion.

D'ailleurs, il me semble que les Z machines ne font plus beaucoup parlé d'elles, il y a qq années c'était plus hype.

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Je vais essayer d’expliquer l’approche fr de maniere simple. Si la france n’arrive pas a ferme le cycle de la fission nucleaire, c’est des milliards en dechets qui partiront a la poubelles. 
la parc nucleaire fr doit etre renouveler maintenant, on est deja en retard en realite. Et on ne pourra pas attendre l’arrive de la fusion.
l’electrification quasi total, c’est pour 2050, là encore, on peut pas attendre. 
La question des 6 ou 14 epr, c’est pas une question de choix du gouvernement mais de possibilité en rh en france. Et là encore le projet epr2 s’etale bizarrement jusqu’en 2050. Les solutions commerciale type astride, lâ aussi pour 2050. 
 

La realite, c’est allemagne et usa sont entrain de sauter une a deux generations de reacteurs nucleaire, quand nous sommes en retard de 10 ans a 15 ans sur la 3 eme generation. En revanche, on est sur le coup des smr (les mmr, on a pas encore de project mais la legislation internationale donne clairement pas envie). 
 

enfin sur iter ca se passe chez nous pourquoi voulez vous qu’on finance ailleurs (la reponse et la meme sur le financement des usa ailleurs, c’est justement parce que ca se passe en france). Ensuite je serais pas etonner le mejajoule ait fait des decouvertes restées discretes justement pour eviter de sapper iter. 

les startup sur du nucleaire j’y crois pas des masses, c’est des projets ultra gourment en capital, sur du tres long terme. Tout ce que le privé deteste. De notre coté, notre probleme est moins la r&d que la production a l’echelle apres 20 ans de freinage, l’inertie au freinage va se retrouver a l’acceleration. 

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oui, je pense aussi que c'est bien le privé qui est dans le viseur.

Des usines à conso de qq dizaines de MW en demande ça existe, même s'il faudra électrifier aussi car c'est surtout du fossile à ce jour ( par exemple ). 

Et ça ne me rassure pas non plus pour la somme de raison invoquée.

De toute façon, l'argu décentralisation de petites unités, on peut l'entendre dans certains pays ou une ville peut être trés loin du reste du réseau qui n'existe pas ( typiquement je pense à l'Afrique ), on peut penser à des iles et aux DOMT TOM aussi, entre autres. Mais avec un réseau comme ce qu'on a sur le continent, je ne vois pas, à par les emmerdes supplémentaires et une vision long terme que je trouve douteuse.

 

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Le 10/09/2023 à 05:23, Patrick a dit :

Je lis, je lis, je trouve ça très bien qu'une filière sels fondus à l'UA puisse voir le jour, mais là ils m'ont perdu:

En optant pour des générateurs nucléaires de petite taille, NAAREA réduit considérablement l’empreinte au sol des moyens de production d’énergie, limitant de ce fait l’impact sur les écosystèmes vivants environnants. La petite taille permet également d’envisager une production en série dans une usine de fabrication. L’usine de production de NAAREA pourrait produire les premiers micro générateurs dès 2027 et augmenter la production progressivement pendant 5 ans. Les micro générateurs de NAAREA ont également vocation à être installés au plus près des besoins et des consommateurs, permettant ainsi une décentralisation de la production énergétique. Celle-ci renforce la souveraineté par l’autonomie, offre un atout opérationnel incontestable, vecteur de performance et de résilience, et contribue significativement à l’atteinte des objectifs de la transition énergétique et du développement durable.

Un réacteur nucléaire reste un réacteur nucléaire. Avec des besoins en pilotage et en sécurité qui signifient qu'une présence humaine hautement qualifiée et contrôlée est obligatoire. Le risque d'accident est bien plus important sur plusieurs centaines voire milliers de petites structures distribuées que sur quelques dizaines de gros réacteurs.

NAAREA étant donné pour "quelques dizaines" de MW j'imagine qu'on ne dépassera pas 100, auquel cas il en faudrait 17 pour équivaloir un EPR, ou 629 pour équivaloir le parc actuel de réacteurs à puissance égale. Avec un scénario à +80% de production électro-nucléaire par homothétie avec les autres besoins en électricité ça nous mène à  1132 réacteurs de ce type (si toutefois celui-ci atteignait les 100 MW).

1132 "Superphénix miniatures" comme on pourrait les appeler, malgré le recours aux sels fondus qui pourraient évacuer certains risques en place d'une filière à modérateur sodium liquide qui fait si peur, ou de sels de fluorure de thorium dont la longévité pose question, ne seront, je le crains, pas acceptés socialement.

Des réacteurs atteignant 700°C, ça veut dire avoir recours à des alliages très spéciaux qui sont incompatibles avec une production "en série" si l'objectif est de préserver un haut niveau de qualité pour éviter des accidents qui condamneraient TOUT le parc à une mise à l'arrêt (même principe qu'en aviation) ou bien partir du principe que ces réacteurs auront des durées de vie très courtes.

Or, comme en plus de cela les petits réacteurs ont généralement des durées de vie beaucoup plus courtes que les gros du fait de la dégradation des matériaux utilisés, ça veut dire que s'il faut les remplacer tous les 20 ou 30 ans (et je suis généreux, on a lu "7 ans" dans certains cas) au lieu des 80 ans théoriques d'un simple PWR/REP ou des plus de cent ans théoriques d'une cuve d'EPR, on va alors multiplier les déchets MAVL issus des éléments mécaniques du réacteur, des éléments (cuve, tuyauterie, échangeurs...) qui eux ne sont pas pas des produits de fission transformables en nouveaux isotopes fissiles pour réacteurs de puissance.

De même, s'il faut blinder et bétonner les installations malgré un niveau de production bien plus faible, on fera ainsi exploser leur bilan carbone et leur coût, auquel cas la solution nucléaire deviendra moins intéressante que certaines autres solutions faiblement carbonées.

 

La faible consommation de matériaux relative est l'argument-or du nucléaire. Cela nous condamne à de gros réacteurs fiabilisés, et c'est un phénomène observé partout dans le monde. C'est d'ailleurs sur cet unique point que l'effet de série jouera à plein, parce que par définition une grosse machinerie est plus observable qu'une petite, ce qui permet de réaliser des prognostics très en amont de la survenance d'éventuels problèmes.

Désolé, mais à part si ce genre de réacteurs peuvent être mis en grappes comportant des dizaines de réacteurs, et non pas 2 comme avec Nuward, je ne vois pas en quoi ils seront une solution pertinente pour utiliser notre stock de Pu239 et d'U238 ou autres MOX en guise de matière fissile en lieu et place de l'U235 issu des projects miniers.

En clair, il faudrait soit un nouveau Superphénix ("Hyperphénix"?) fortement novateur à caloporteur azote comme Astrid https://www.cea.fr/energies/iresne/Pages/Nos réalisations/Conception & innovation/Conception du réacteur ASTRID.aspx soit que NAAREA dépasse largement les "quelques dizaines de MW" pour s'orienter plutôt vers les "plus d'un millier de MW" voire les "proche de deux milliers de MW", et propose une durée de vie au moins équivalente à celle envisagée pour les PWR 900 aux USA, à savoir 80 ans.

Là, il y aurait débat.

En attendant les SMR ne sont utiles que pour remplacer les centrales au charbon. L'argument du "proche des consommateurs" est une chimère qui ne fait que multiplier les risques géographiques et humains, et si l'objectif est de valoriser des produits de fission aujourd'hui inutilisés et traités comme des déchets (un peu comme l'était le platine à l'époque de l'exploitation massive de l'argent il y a 500 ans par exemple) alors ça suppose qu'il existe déjà une filière nucléaire forte dans les pays concernés. Or il est interdit d'exporter des déchets nucléaires, ce qui suppose une transformation en isotopes fissiles solides ou liquides dans le pays exportateur, et cela suppose l'existence d'une filière dédiée demandant déjà un très haut niveau de compétences dans le pays en question. Autant dire que ça ne va donc pas concerner grand-monde...

 

Conclusion: plus j'y pense et plus ce genre de petits projets me semblent, d'un point de vue français et en ce qui concerne la France, n'avoir comme socle commun que l'idée de faire accéder de nouveaux acteurs PRIVÉS à la possibilité de devenir des opérateurs nucléaires.

Et bien quand on voit comme les mêmes opérateurs privés gèrent leurs opérations de production d'énergie, via la filière biogaz notamment, mais pas exclusivement, pour moi c'est un gros NON MERCI.
EDF doit rester le seul acteur national autorisé, ayant à coeur une mission de service public et de sécurité avant-tout. Car ce n'est pas le fait que les réacteurs soient plus petits qui va diminuer la dangerosité d'accidents éventuels, sécurités passives ou pas.

Ça ressemble beaucoup à un ballon d'essai pour réintroduire ce type de modèle dans le circuit, si j'ose dire, et donner à manger/ de l'expérience à plus de chercheurs/concepteurs/ingénieurs sur ce sujet.

Naarea n'est pas la seule d'ailleurs :

https://www.challenges.fr/entreprise/nucleaire-voici-quatre-start-up-francaises-en-pointe-dans-le-secteur_847414

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Une jeune entreprise canado-allemande fondé en 2021 veut construire un petit réacteur expérimental au Rwanda  !

https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230913-le-rwanda-signe-un-accord-pour-construire-un-réacteur-nucléaire-nouvelle-génération

Le premier réacteur de la jeune entreprise Dual Fluid Energy doit être construit dans le district de Bugesera, au sud de Kigali. Un prototype, destiné à la démonstration et à la recherche sur une nouvelle technologie moins coûteuse, explique Dr Claire Schaffnit Chatterjee, directrice des opérations.

La construction doit commencer dès le début de l’année prochaine, jusqu’en 2026. Elle doit être suivie par une phase de tests d’une durée de deux ans, avant une potentielle commercialisation de ces réacteurs dans les années 2030.

Site de la société, très vague :

https://dual-fluid.com/

Page wiki sur la technologie 

https://en.wikipedia.org/wiki/Dual_fluid_reactor

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Il y a 9 heures, bubzy a dit :

Avez-vous vu cette vidéo ? 

Je suis assez fan de ce gars, j'aime beaucoup ses vidéos. Là c'est la première fois qu'il rentre sur le terrain géopolitique. D'habitude c'est plus rationnel/calcul

EXCELLENTE vidéo.

Si vous hésitiez, il FAUT la voir, c'est très très bien, et ça illustre à merveille l'état réel des liaisons dangereuses entre les gaziers russes et les écolos allemands qui veulent tuer le nucléaire français!

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https://www.telegraph.co.uk/business/2023/09/17/newcleo-stefano-buono-france-more-supportive-than-uk/

La France nous soutient plus que la Grande-Bretagne, selon une start-up nucléaire britannique

Les offres françaises de financement et les investissements de risque foncier gratuit sont détournés vers le continent

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On se doutait bien que la menace venaient de tout cotés mais de le démontrer aussi brillamment via la vidéo pour le coté Allemand fait par un "écolo", il faut vraiment que cette vidéo et d'autres deviennent "virales" pour mettre en évidence des pratiques au minimum déloyales et de voir que "tout va bien madame la marquise" pour les impliqués responsables de ce merdier et des décideurs incompétents ou corrompus.

Avec les tarifs de l'électricité qui ne font qu'augmenter, je pense que d'ici pas longtemps ça va couiner fort en France et en va bien finir par demander des comptes faces aux mesurettes !

Modifié par MIC_A
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Il y a 7 heures, ksimodo a dit :

article du volatile ( du 30 aout )

Les US veulent atomiser le nuk franco-russe

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Je trouve cet article trop large. 
Si on parle du combustible, la France prévoit un doublement des capacités avec les mêmes techniques que les soviétiques (plus complexe mais moins chers car plusieurs 10x moins gourmant en elec). 
Il est aussi question soit de doubler les capacités fr sur notre sol ou d’ouvrir une 2eme usine au usa. 
les américains feraient alors plus pression sur la France pour obtenir cette capacité chez eux (ça reste une entreprise fr). 

La France a tous les atouts pour répliquer, les usa sont bien plus importateurs des russes que les fr. A hauteur d’un milliard par an. 
je vois pas trop le rapport avec le snr. 

Modifié par collectionneur
Orhographe, accents, faite attention. Collectionneur
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Il y a 10 heures, wagdoox a dit :

je vois pas trop le rapport avec le snr. 

SMR ... Rosatom et plus généralement l'U,ion soviétique développait il y a des années déjà des SMR pour les usages civils, aussi bien les navires que des centrale électrique "mobile" destiné à alimenter l'exploration de l'artique entre autre. Cette compétence existe toujours, alors qu'elle est inexistante ailleurs.

Interdire à Rosatom de distribuer des SMR c'est permettre au USA de gagner du temps et d'essayer de rattraper leur retard.

Rosenergoatom est déjà en route pour exploiter un RITM-200N - un dérivé de celui équipant les brise glace - à Iakoutsk. Les travaux sont en cours. L'objectif est de fournir l'énergie suffisante pour alimenter les mine d'or et d'étain Kyuchus, Deputatskoye et Tirekhtyakh. La production doit démarrer avant 2028.

Et tout un tas d'anciens satellites soviétique on déjà des pré-commande pour pallier à leur souci de distribution en électricité, notamment le Kirghizstan, Kazakhstan et l'Ouzbékistan. Les SMR sont sensé rendre les locaux beaucoup moins sensible aux problème de transport d'électricité sur longue distance, lorsque l'infra est tres exposé aux risques naturels par exemple.

La version flottante RITM-200S est elle prévu pour alimenter des site littoraux comme Tchoukotka, pour l'industrie minière.

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il y a 9 minutes, g4lly a dit :

SMR ... Rosatom et plus généralement l'U,ion soviétique développait il y a des années déjà des SMR pour les usages civils, aussi bien les navires que des centrale électrique "mobile" destiné à alimenter l'exploration de l'artique entre autre. Cette compétence existe toujours, alors qu'elle est inexistante ailleurs.

Interdire à Rosatom de distribuer des SMR c'est permettre au USA de gagner du temps et d'essayer de rattraper leur retard.

Rosenergoatom est déjà en route pour exploiter un RITM-200N - un dérivé de celui équipant les brise glace - à Iakoutsk. Les travaux sont en cours. L'objectif est de fournir l'énergie suffisante pour alimenter les mine d'or et d'étain Kyuchus, Deputatskoye et Tirekhtyakh. La production doit démarrer avant 2028.

Et tout un tas d'anciens satellites soviétique on déjà des pré-commande pour pallier à leur souci de distribution en électricité, notamment le Kirghizstan.

Mais des lors, ca nous permet nous aussi de gagner du temps et dés la france est pas tellement dans le viseur ?

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il y a 7 minutes, wagdoox a dit :

Mais des lors, ca nous permet nous aussi de gagner du temps et dés la france est pas tellement dans le viseur ?

Si les USA se lance activement dans les SMR ... ce sera nécessairement un concurrent à des SMR francais. Et si la France ne développe pas de modèle en partenariat avec les russes elle sera à la fois en retard ET face à un géant de l'énergie ... dans ce cadre elle vendra à qui ?!

Techniquement la France récupère les miettes que les américains veulent bien nous laisser ... mais la il n'y aura même plus de miette.

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Nous ne sommes pas capables de developper nos propres SMR de façon indépendante ? 

Quels sont les plus gros défis ? La Technologie ? Les normes ? L'industrialisation d'échelle ?

Je pensais naïvement qu'on aurait un avantage dans le domaine des SMR avec nos réacteurs nucléaires militaires qui tournent déjà au LEU

Modifié par Titus K
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il y a 56 minutes, g4lly a dit :

Si les USA se lance activement dans les SMR ... ce sera nécessairement un concurrent à des SMR francais. Et si la France ne développe pas de modèle en partenariat avec les russes elle sera à la fois en retard ET face à un géant de l'énergie ... dans ce cadre elle vendra à qui ?!

Techniquement la France récupère les miettes que les américains veulent bien nous laisser ... mais la il n'y aura même plus de miette.

Il me semblait justement que nuward avait une composante usa pour eviter ca. Mais aussi qu’il etait plutot sur un secteur de niche a tres haute puissance (pour un smr) pour eviter la concurrence. 
d’accord sur le fait que les usa sont les maitres puisqu’ils decident de la legislation international (bonjour l’ue qui se voulait etre la puissance normative par la qualite de sa legislation et donc pas besoin de hard power) mais est ce que ce sera aussi vrai demain qu’aujourd’hui? 
l’amerique sera occupe avec la chine sont hard power sera donc moins global et donc plus regional. Le desengagement au moyen orient et en europe (avant le guerre) sont des premisses de ce fait. Et si trump revient  ca va s’accelerer. 

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il y a 1 minute, Titus K a dit :

Nous ne sommes pas capables de developper nos propres SMR de façon indépendante ? 

Quels sont les plus gros défis ? La Technologie ? Les normes ? L'industrialisation d'échelle ?

Je pensais naïvement qu'on aurait un avantage dans le domaine des SMR avec nos réacteurs nucléaires militaires qui tournent déjà au LEU

Si mais tu as aussi une partie d’adaptation a un usage et une reglementation civile. 
On a commencé en retard par rapport aux russes mais a l’heure pour les usa.

 

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Il y a 8 heures, g4lly a dit :

Si les USA se lance activement dans les SMR ... ce sera nécessairement un concurrent à des SMR francais. Et si la France ne développe pas de modèle en partenariat avec les russes elle sera à la fois en retard ET face à un géant de l'énergie ... dans ce cadre elle vendra à qui ?!

Techniquement la France récupère les miettes que les américains veulent bien nous laisser ... mais la il n'y aura même plus de miette.

Depuis l’invasion de l’Ukraine toute histoire de coopération avec la Russie sur le SMR est de la pure science-fiction pour un paquet d’années. Ce que font les Américains ne change donc à peu près rien.

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Il y a 9 heures, g4lly a dit :

SMR ... Rosatom et plus généralement l'U,ion soviétique développait il y a des années déjà des SMR pour les usages civils, aussi bien les navires que des centrale électrique "mobile" destiné à alimenter l'exploration de l'artique entre autre. Cette compétence existe toujours, alors qu'elle est inexistante ailleurs.

On peut rappeler, pour le coté historique, que le premier navire CIVIL et de surface à prop nuk est un brise glace russe, le Lénine, lancé en .....1957 !! ( quand même ). Désarmé il y a 30 ans, c'est un musée flottant que j'avais visité.

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il y a 7 minutes, Julien a dit :

Depuis l’invasion de l’Ukraine toute histoire de coopération avec la Russie sur le SMR est de la pure science-fiction pour un paquet d’années. 

Pendant son audition il y a qq mois, Proglio avait signalé qu'il avait eu des réunions, notamment avec les russes, aprés le début du conflit. Certains rapporteurs ( sans doute du genre vert ou gardiens de la bien pensance ) ont failli s'étrangler. Il a du leur rappeler que l'atome n'est pas sous sanctions, et que les échanges et coopérations continuent.....Même si en dehors de qq personnes, bien malin sait ce qui en découle. Toutefois, les échanges perdurent.

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il y a 21 minutes, ksimodo a dit :

On peut rappeler, pour le coté historique, que le premier navire CIVIL et de surface à prop nuk est un brise glace russe, le Lénine, lancé en .....1957 !! ( quand même ). Désarmé il y a 30 ans, c'est un musée flottant que j'avais visité.

Avec tant de déboires que ...

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