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Arianespace/Esa


Chevalier Gilles
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La fusée Vega avait déjà du plomb dans l'aile à cause de ces échecs et voilà que le gouvernement Italien vient de demander le divorce entre avio et arianespace....

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/lanceurs-spatiaux-vers-un-divorce-a-l-italienne-entre-avio-et-arianespace-981514.html

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il y a 41 minutes, Vince88370 a dit :

La fusée Vega avait déjà du plomb dans l'aile à cause de ces échecs et voilà que le gouvernement Italien vient de demander le divorce entre avio et arianespace....

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/lanceurs-spatiaux-vers-un-divorce-a-l-italienne-entre-avio-et-arianespace-981514.html

… Tu peux mettre en copie l'article, s'il te plaît ? 

Merci d'avance

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Il y a 5 heures, Vince88370 a dit :

La fusée Vega avait déjà du plomb dans l'aile à cause de ces échecs et voilà que le gouvernement Italien vient de demander le divorce entre avio et arianespace....

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/lanceurs-spatiaux-vers-un-divorce-a-l-italienne-entre-avio-et-arianespace-981514.html

GggggggRrrrrrrrrrrrr !

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13 hours ago, TarpTent said:



L’article d’origine est paru dans Usine Nouvelle :

"Après neuf mois de conception, ArianeGroup a procédé au premier allumage du démonstrateur de son projet d'étage supérieur réutilisable de lanceur Susie, depuis son site des Mureaux, en Île-de-France, mercredi 25 octobre. D’une hauteur d’environ deux mètres pour 100 kilogrammes, ce modèle réduit et simplifié de la future super-coiffe permettra à la coentreprise Airbus-Safran de développer un système d’atterrissage contrôlé."

https://www.usinenouvelle.com/editorial/premier-allumage-reussi-pour-le-demonstrateur-du-module-reutilisable-susie-d-arianegroup.N2187048

 

Je ne comprends pas pourquoi ils ne veulent pas commencer par une capsule de base, comme tout le monde l'a fait.

C'est exactement ce qui s'est passé avec Hermès, beaucoup trop ambitieux, complexe, coûteux, et finalement trop lourd pour la fusée prévue (Ariane 5). Si l'on regarde les spécifications annoncées pour SUSIE, on constate qu'il atteint déjà la masse maximale pour Ariane 6.

Je ne doute pas qu'ArianeGroupe et ses sous-traitants puissent éventuellement développer un tel véhicule, mais je suis certain que cela prendra plus d'une décennie, et coûtera plus cher que quiconque ne peut l'imaginer aujourd'hui... ce qui est une recette parfaite pour un autre projet avorté.

Il n'y a tout simplement pas de raison impérieuse pour un tel dispositif, en particulier l'aspect de l'atterrissage motorisé, il serait sage de valider cela avec Themis au préalable. SUSIE devrait effectuer de nombreux (centaines ?) atterrissages avant de mettre de la viande humide à l'intérieur avec la responsabilité de faire atterrir ces âmes en toute sécurité avec une confiance raisonnable.

En outre, il y a des besoins et des projets plus sérieux et immédiats à financer, comme la mise sur orbite d'Ariane 6 et probablement le début d'un travail de développement sérieux sur le successeur d'Ariane 6. Si j'étais nommé roi de l'ESA/CNES/ArianeGroup, SUSIE resterait un graphique sur un powerpoint, une très faible priorité.

Si l'on veut un espace habité, il vaut mieux commencer par quelque chose de moins cher, de plus rapide, de plus conventionnel, et dont les principaux éléments constitutifs sont déjà partiellement maîtrisés (grâce au travail sur le module de service Orion et le véhicule de ravitaillement ATV).

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Il y a 10 heures, U235 a dit :

Je ne comprends pas pourquoi ils ne veulent pas commencer par une capsule de base, comme tout le monde l'a fait.

C'est exactement ce qui s'est passé avec Hermès, beaucoup trop ambitieux, complexe, coûteux, et finalement trop lourd pour la fusée prévue (Ariane 5). Si l'on regarde les spécifications annoncées pour SUSIE, on constate qu'il atteint déjà la masse maximale pour Ariane 6.

Pour le coup Susie a l'intelligence d'être bien plus polyvalent et adaptable que ne l'était Hermès

C'est pour moi sa force, on peut le rendre autonome, faire des missions longues durées, ramener des satellites ... Ça devrait justement justifier son prix à l'inverse d'un projet Hermès qui ne proposait que d'envoyer des gens dans l'espace. 

Au moment de parler budget avec les autres pays ça change tout 

 

Et pour le coup, on critique régulièrement Ariane espace pour son manque d'ambition, la ils rejoignent les autres !

Modifié par clem200
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Il y a 18 heures, U235 a dit :

Je ne comprends pas pourquoi ils ne veulent pas commencer par une capsule de base, comme tout le monde l'a fait.

En fait, l'ESA l'a fait il y a 25 ans. 

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Atmospheric_Reentry_Demonstrator

spacer.png

Puis, il y a eu l'IXV en 2015.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Intermediate_eXperimental_Vehicle

spacer.png

L'europe avance pas à pas et plutôt timidement. Susie n'est qu'une étape de plus. 

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Le 26/10/2023 à 08:52, Vince88370 a dit :

La fusée Vega avait déjà du plomb dans l'aile à cause de ces échecs et voilà que le gouvernement Italien vient de demander le divorce entre avio et arianespace....

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/lanceurs-spatiaux-vers-un-divorce-a-l-italienne-entre-avio-et-arianespace-981514.html

J'avoue ne pas comprendre ce que cherche AVIO ?  Surtout en lisant ceci : "Ca ne manque pas de panache"

"

"Le gouvernement italien a demandé à l'Agence spatiale européenne de retirer les lanceurs de la famille Vega du portefeuille commercial d'Arianespace. Un dossier à l'agenda du sommet spatial de Séville, prévu les 6 et 7 novembre"

"C'est peut-être l'heure du Vexit (contraction de Vega et exit)... C'est le nom de code donné pour le divorce entre Arianespace et Avio, le constructeur italien des lanceurs de la famille Vega, qui pourrait être très certainement consommé lors du sommet spatial de Séville prévu les 6 et 7 novembre prochain. Ce dossier est d'ailleurs inscrit à l'agenda de ce sommet qui sera important pour la filière européenne notamment dans le domaine des lanceurs et de l'exploration spatiale. Contacté par La Tribune, Avio a répondu qu'« il n'avait aucune information à ce sujet ». Quant à l'Agence spatiale européenne (ESA), interrogée par La"

Vu mon absence d'expérience en matière de divorce, qui plus est "à l'italienne" ...

"Divorce à l'italienne (Divorzio all'italiana) est un film italien de Pietro Germi sorti en 1961. Ce film est une comédie à l'italienne, terme caractérisant une grande partie de la production cinématographique italienne des années 1950 et 1960"

"Le baron Ferdinando Cefalù, noble sicilien, veut se remarier avec la jeune Angela. Mais comme le divorce est illégal en Italie, il fait tout pour que son épouse ait une aventure avec un autre homme, pour pouvoir les surprendre ensemble, la tuer et n’avoir qu’une peine légère pour crime d'honneur1. Mais son plan ne se déroule pas comme prévu. Le film qui bascule dans l'ironie et la satire sociale est considéré comme l'une des meilleures comédies de mœurs de l'après-guerre"

Alors AVEC QUI ?   le gouvernement italien voudrait il marier Vega ? et/ ou Avio ? 

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il y a 57 minutes, Bechar06 a dit :

J'avoue ne pas comprendre ce que cherche AVIO ?  Surtout en lisant ceci : "Ca ne manque pas de panache"

"

"Le gouvernement italien a demandé à l'Agence spatiale européenne de retirer les lanceurs de la famille Vega du portefeuille commercial d'Arianespace. Un dossier à l'agenda du sommet spatial de Séville, prévu les 6 et 7 novembre"

"C'est peut-être l'heure du Vexit (contraction de Vega et exit)... C'est le nom de code donné pour le divorce entre Arianespace et Avio, le constructeur italien des lanceurs de la famille Vega, qui pourrait être très certainement consommé lors du sommet spatial de Séville prévu les 6 et 7 novembre prochain. Ce dossier est d'ailleurs inscrit à l'agenda de ce sommet qui sera important pour la filière européenne notamment dans le domaine des lanceurs et de l'exploration spatiale. Contacté par La Tribune, Avio a répondu qu'« il n'avait aucune information à ce sujet ». Quant à l'Agence spatiale européenne (ESA), interrogée par La"

Vu mon absence d'expérience en matière de divorce, qui plus est "à l'italienne" ...

"Divorce à l'italienne (Divorzio all'italiana) est un film italien de Pietro Germi sorti en 1961. Ce film est une comédie à l'italienne, terme caractérisant une grande partie de la production cinématographique italienne des années 1950 et 1960"

"Le baron Ferdinando Cefalù, noble sicilien, veut se remarier avec la jeune Angela. Mais comme le divorce est illégal en Italie, il fait tout pour que son épouse ait une aventure avec un autre homme, pour pouvoir les surprendre ensemble, la tuer et n’avoir qu’une peine légère pour crime d'honneur1. Mais son plan ne se déroule pas comme prévu. Le film qui bascule dans l'ironie et la satire sociale est considéré comme l'une des meilleures comédies de mœurs de l'après-guerre"

Alors AVEC QUI ?   le gouvernement italien voudrait il marier Vega ? et/ ou Avio ? 

@gianks : sais-tu au moins décrire ce qui se passe, ou peut-être même l'expliquer ? Merci si tu le peux !

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Il y a 3 heures, Bechar06 a dit :

J'avoue ne pas comprendre ce que cherche AVIO ?  Surtout en lisant ceci : "Ca ne manque pas de panache

Le marché des petit lanceurs étant en pleine essor il veulent juste toute la part du gâteau... 

Avant Vega-C il ne pouvait pas car le premier étage était français. Maintenant c'est différent car le P120C c'est du 50/50.

Maintenant ils ont bien appris au côté Arianespace comment faire volé une fusée et surtout toute les connaissances pour développer leur premier étage grâce à europropulsion et Régulus.  Ils vont lâcher le navire pour faire cavalier seul. 

Qui veulent leur fusée c'est une chose mais le problème c'est que avio fait parti intégrante du développement des EAP d'Ariane 6 et sa risque de foutre un sérieux merdier au sain d'Ariane group...

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Il y a 4 heures, Bechar06 a dit :

J'avoue ne pas comprendre ce que cherche AVIO ?  Surtout en lisant ceci : "Ca ne manque pas de panache"

"

"Le gouvernement italien a demandé à l'Agence spatiale européenne de retirer les lanceurs de la famille Vega du portefeuille commercial d'Arianespace. Un dossier à l'agenda du sommet spatial de Séville, prévu les 6 et 7 novembre"

"C'est peut-être l'heure du Vexit (contraction de Vega et exit)... C'est le nom de code donné pour le divorce entre Arianespace et Avio, le constructeur italien des lanceurs de la famille Vega, qui pourrait être très certainement consommé lors du sommet spatial de Séville prévu les 6 et 7 novembre prochain. Ce dossier est d'ailleurs inscrit à l'agenda de ce sommet qui sera important pour la filière européenne notamment dans le domaine des lanceurs et de l'exploration spatiale. Contacté par La Tribune, Avio a répondu qu'« il n'avait aucune information à ce sujet ». Quant à l'Agence spatiale européenne (ESA), interrogée par La"

Vu mon absence d'expérience en matière de divorce, qui plus est "à l'italienne" ...

"Divorce à l'italienne (Divorzio all'italiana) est un film italien de Pietro Germi sorti en 1961. Ce film est une comédie à l'italienne, terme caractérisant une grande partie de la production cinématographique italienne des années 1950 et 1960"

"Le baron Ferdinando Cefalù, noble sicilien, veut se remarier avec la jeune Angela. Mais comme le divorce est illégal en Italie, il fait tout pour que son épouse ait une aventure avec un autre homme, pour pouvoir les surprendre ensemble, la tuer et n’avoir qu’une peine légère pour crime d'honneur1. Mais son plan ne se déroule pas comme prévu. Le film qui bascule dans l'ironie et la satire sociale est considéré comme l'une des meilleures comédies de mœurs de l'après-guerre"

Alors AVEC QUI ?   le gouvernement italien voudrait il marier Vega ? et/ ou Avio ? 

il y a une heure, Vince88370 a dit :

Le marché des petit lanceurs étant en pleine essor il veulent juste toute la part du gâteau... 

Avant Vega-C il ne pouvait pas car le premier étage était français. Maintenant c'est différent car le P120C c'est du 50/50.

Maintenant ils ont bien appris au côté Arianespace comment faire volé une fusée et surtout toute les connaissances pour développer leur premier étage grâce à europropulsion et Régulus.  Ils vont lâcher le navire pour faire cavalier seul. 

Qui veulent leur fusée c'est une chose mais le problème c'est que avio fait parti intégrante du développement des EAP d'Ariane 6 et sa risque de foutre un sérieux merdier au sain d'Ariane group...

Révélation

C'est peut-être l'heure du Vexit (contraction de Vega et exit)... C'est le nom de code donné pour le divorce entre Arianespace et Avio, le constructeur italien des lanceurs de la famille Vega, qui pourrait être très certainement consommé lors du sommet spatial de Séville prévu les 6 et 7 novembre prochain. Ce dossier est d'ailleurs inscrit à l'agenda de ce sommet qui sera important pour la filière européenne notamment dans le domaine des lanceurs et de l'exploration spatiale. Contacté par La Tribune, Avio a répondu qu'« il n'avait aucune information à ce sujet ». Quant à l'Agence spatiale européenne (ESA), interrogée par La Tribune, elle n'a pas donné suite à nos demandes.

Selon nos informations, le gouvernement italien a fait une demande officielle pour retirer les lanceurs Vega de l'orbite d'Arianespace, la société qui commercialise actuellement les lanceurs Ariane et Vega. Pour autant, « il n'est pas sûr encore que le sommet de Séville donne une réponse définitive à l'issue de ce sommet », explique-t-on à La Tribune. Il y sera notamment question des modalités de sortie d'Avio.

Un vieux rêve de Giulio Ranzo
La rupture semble définitive entre la France et Avio même si son PDG Giulio Ranzo souhaite rester... au Centre spatial guyanais (CSG) pour lancer Vega-C, et puis très certainement Vega E (+ 20% de performances), qui pourrait se révéler être un futur concurrent pour Ariane 62 et dont le premier vol est actuellement prévu en 2026. C'est un vieux rêve de Giulio Ranzo de voler de ses propres ailes sur le plan commercial depuis la fin des années 2010 pour des questions d'autonomie stratégique. Son rêve de bâtir un « Vega Space » avait été mis entre parenthèses à la suite du premier échec de son lanceur Vega en juillet 2019, suivi d'un deuxième en novembre 2020.

Cette nouvelle initiative n'est donc pas surprenante. Il l'a relancé en 2022 et avait réussi à convaincre l'ancien gouvernement de le suivre dans cette aventure. Mais les élections parlementaires italiennes ont désigné en octobre 2022 une nouvelle majorité. Résultat, toute la filière des lanceurs a été suspendue pendant des mois à la position du nouveau gouvernement italien. « Je constate aujourd'hui que le gouvernement italien suit les positions de Giulio Ranzo », précise-t-on à La Tribune. Tout comme le groupe Leonardo, actionnaire à hauteur de 29% du constructeur des lanceurs Vega.

Le PDG d'Avio, lui-même actionnaire d'Avio à travers un véhicule d'investissement In-Orbit SpA créée en 2016 avec 50 cadres de la société (4,07 % du capital), a été tenace. Pour autant, cette nouvelle initiative arrive au moment où Vega-C est cloué au sol jusqu'au dernier trimestre de l'année prochaine en raison d'un problème récalcitrant de tuyère. En décembre 2022, le deuxième lancement de Vega-C (VV22) a été un échec total.

Un départ inéluctable
En France, tout le monde s'est résolu à ce départ même si beaucoup estiment qu'Avio fait une erreur stratégique. Mais « on ne force pas des gens à rester ensemble. Et forcer des gens à rester ensemble s'ils n'ont pas envie de le faire, cela ne marche jamais », explique-t-on à La Tribune. Très clairement la décision de l'Italie n'est pas une bonne décision pour l'Europe spatiale des lanceurs, qui devient de plus en plus un champ de ruines en matière de coopérations. Avio et ArianeGroup devront néanmoins faire vivre leur coopération sur les boosters P120C qui équipent à la fois Vega C et Ariane 6. Dans le cadre de la rationalisation du modèle industriel des lanceurs Ariane et Vega, les deux industriels fabriquent chacun une partie de ses boosters, contenant 142 tonnes de propergol solide au décollage des deux lanceurs.

« Arianespace comme beaucoup d'initiatives dans le secteur spatial a été créée à une époque où l'Europe n'était absolument pas dans une logique de compétition ou de concurrence, mais dans des logiques de pures coopérations », analyse-t-on.

A partir du moment où cette logique de compétition est en train de supplanter la logique de coopération, beaucoup de questions doivent être reposées dans le secteur spatial européen, dont celle concernant Arianespace. Et pourtant la France a tout fait pour retenir l'Italie et Avio dans une logique de coopérations. Arianespace a toujours joué le jeu pour Avio en allant gagner des satellites pour Vega puis pour Vega-C, dont le carnet de lancements est rempli (17 lancements prévus) alors que la famille des lanceurs italiens traverse une période extrêmement compliquée. Surtout, en dépit du pessimisme du gouvernement français, ArianeGroup a essayé de convaincre Avio de se lancer à deux dans une coopération sur un programme en commun à Avio. En vain...
Michel Cabirol

Bon, allez, qui prend les paris que personne chez nous n'aura simplement les bollocks de leur expliquer qu'il faut qu'ils aillent se chercher un autre pas de tir que Kourou? :laugh:

"L'europe du spatial". Une belle aventure. Tout ça pour se faire cracher à la gueule de cette façon, et bien c'était pas la peine.

La vérité c'est que tout le monde s'en fout de l'Europe, que ce mépris ne vient pas (que) de politiques extrémistes mais de capitaines d'industrie et de financiers, qu'aucun politique ou capitaine d'industrie ou financier français ne semble avoir intégré ce facteur, et qu'on est donc encore très logiquement les seuls à essayer d'y croire et de faire marcher la barraque "européenne", allant jusqu'à nous imposer des interdépendances en forme de mariages forcés pour s'inventer l'excuse de ne pas pouvoir faire tous seuls!!!

C'est insupportable. Les responsables de cette gabegie généralisée dans tous les domaines nous  envoient dans le mur, et il est devenu impossible de le cacher désormais.

Modifié par Patrick
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Déjà que la situation était compliquée pour Arianespace, c'est pas ça qui va aider. Mais il fallait s'en douter avec les désaccords suite aux échecs des dernières Vega et les critiques sur les sous traitances notamment. Il faut se rappeler qu'en 2000, l'Italie avait mis en porte à faux sa participation sur l'amélioration du lanceur Ariane 5 pour obtenir le financement de Vega par l'ESA. Pas simple la coopération notamment sur des domaines aussi pointus. Malheureusement les besoins financiers oblige quelque peu à coopérer. 

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Il y a 4 heures, clem200 a dit :

Si ils tirent depuis Kourou ils paieront c'est tout ...

Si y a avait que tirait....

La société Régulus qui produit le propergol solide pour les eap est installé en Guyane mais appartient à 60% à avio... Europropulsion c'est 50/50 entre Arianespace et Avio... 

Donc faire payer les italiens ce n'est pas dit car ils ont des sacrés moyen de pression pour faire chier Arianespace en retour... 

Après on à également vu que pour certaines orbite être loin de l'équateur n'est pas si handicapant que ça. 

Temps que l'on est dans les actualités Framatome vient de créé une nouvelle section de leur group qui développera des technologies nucléaire adapté pour l'espace. Il serait entrain de travailler sur un réacteur nucléaire pour de la production électrique dans l'espace et également sur un propulseurs thermonucléaire

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On 10/28/2023 at 2:35 PM, Patrick said:
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C'est peut-être l'heure du Vexit (contraction de Vega et exit)... C'est le nom de code donné pour le divorce entre Arianespace et Avio, le constructeur italien des lanceurs de la famille Vega, qui pourrait être très certainement consommé lors du sommet spatial de Séville prévu les 6 et 7 novembre prochain. Ce dossier est d'ailleurs inscrit à l'agenda de ce sommet qui sera important pour la filière européenne notamment dans le domaine des lanceurs et de l'exploration spatiale. Contacté par La Tribune, Avio a répondu qu'« il n'avait aucune information à ce sujet ». Quant à l'Agence spatiale européenne (ESA), interrogée par La Tribune, elle n'a pas donné suite à nos demandes.

Selon nos informations, le gouvernement italien a fait une demande officielle pour retirer les lanceurs Vega de l'orbite d'Arianespace, la société qui commercialise actuellement les lanceurs Ariane et Vega. Pour autant, « il n'est pas sûr encore que le sommet de Séville donne une réponse définitive à l'issue de ce sommet », explique-t-on à La Tribune. Il y sera notamment question des modalités de sortie d'Avio.

Un vieux rêve de Giulio Ranzo
La rupture semble définitive entre la France et Avio même si son PDG Giulio Ranzo souhaite rester... au Centre spatial guyanais (CSG) pour lancer Vega-C, et puis très certainement Vega E (+ 20% de performances), qui pourrait se révéler être un futur concurrent pour Ariane 62 et dont le premier vol est actuellement prévu en 2026. C'est un vieux rêve de Giulio Ranzo de voler de ses propres ailes sur le plan commercial depuis la fin des années 2010 pour des questions d'autonomie stratégique. Son rêve de bâtir un « Vega Space » avait été mis entre parenthèses à la suite du premier échec de son lanceur Vega en juillet 2019, suivi d'un deuxième en novembre 2020.

Cette nouvelle initiative n'est donc pas surprenante. Il l'a relancé en 2022 et avait réussi à convaincre l'ancien gouvernement de le suivre dans cette aventure. Mais les élections parlementaires italiennes ont désigné en octobre 2022 une nouvelle majorité. Résultat, toute la filière des lanceurs a été suspendue pendant des mois à la position du nouveau gouvernement italien. « Je constate aujourd'hui que le gouvernement italien suit les positions de Giulio Ranzo », précise-t-on à La Tribune. Tout comme le groupe Leonardo, actionnaire à hauteur de 29% du constructeur des lanceurs Vega.

Le PDG d'Avio, lui-même actionnaire d'Avio à travers un véhicule d'investissement In-Orbit SpA créée en 2016 avec 50 cadres de la société (4,07 % du capital), a été tenace. Pour autant, cette nouvelle initiative arrive au moment où Vega-C est cloué au sol jusqu'au dernier trimestre de l'année prochaine en raison d'un problème récalcitrant de tuyère. En décembre 2022, le deuxième lancement de Vega-C (VV22) a été un échec total.

Un départ inéluctable
En France, tout le monde s'est résolu à ce départ même si beaucoup estiment qu'Avio fait une erreur stratégique. Mais « on ne force pas des gens à rester ensemble. Et forcer des gens à rester ensemble s'ils n'ont pas envie de le faire, cela ne marche jamais », explique-t-on à La Tribune. Très clairement la décision de l'Italie n'est pas une bonne décision pour l'Europe spatiale des lanceurs, qui devient de plus en plus un champ de ruines en matière de coopérations. Avio et ArianeGroup devront néanmoins faire vivre leur coopération sur les boosters P120C qui équipent à la fois Vega C et Ariane 6. Dans le cadre de la rationalisation du modèle industriel des lanceurs Ariane et Vega, les deux industriels fabriquent chacun une partie de ses boosters, contenant 142 tonnes de propergol solide au décollage des deux lanceurs.

« Arianespace comme beaucoup d'initiatives dans le secteur spatial a été créée à une époque où l'Europe n'était absolument pas dans une logique de compétition ou de concurrence, mais dans des logiques de pures coopérations », analyse-t-on.

A partir du moment où cette logique de compétition est en train de supplanter la logique de coopération, beaucoup de questions doivent être reposées dans le secteur spatial européen, dont celle concernant Arianespace. Et pourtant la France a tout fait pour retenir l'Italie et Avio dans une logique de coopérations. Arianespace a toujours joué le jeu pour Avio en allant gagner des satellites pour Vega puis pour Vega-C, dont le carnet de lancements est rempli (17 lancements prévus) alors que la famille des lanceurs italiens traverse une période extrêmement compliquée. Surtout, en dépit du pessimisme du gouvernement français, ArianeGroup a essayé de convaincre Avio de se lancer à deux dans une coopération sur un programme en commun à Avio. En vain...
Michel Cabirol

Bon, allez, qui prend les paris que personne chez nous n'aura simplement les bollocks de leur expliquer qu'il faut qu'ils aillent se chercher un autre pas de tir que Kourou? :laugh:

"L'europe du spatial". Une belle aventure. Tout ça pour se faire cracher à la gueule de cette façon, et bien c'était pas la peine.

La vérité c'est que tout le monde s'en fout de l'Europe, que ce mépris ne vient pas (que) de politiques extrémistes mais de capitaines d'industrie et de financiers, qu'aucun politique ou capitaine d'industrie ou financier français ne semble avoir intégré ce facteur, et qu'on est donc encore très logiquement les seuls à essayer d'y croire et de faire marcher la barraque "européenne", allant jusqu'à nous imposer des interdépendances en forme de mariages forcés pour s'inventer l'excuse de ne pas pouvoir faire tous seuls!!!

C'est insupportable. Les responsables de cette gabegie généralisée dans tous les domaines nous  envoient dans le mur, et il est devenu impossible de le cacher désormais.

Si le lancement près de l'équateur (Guyane) présente un certain intérêt pour les charges utiles destinées à des orbites géostationnaires, Vega lance généralement des charges utiles vers des orbites polaires, ce qui peut être fait assez facilement à partir de presque n'importe quel endroit de la planète où l'on peut construire un pas de tir et qui dispose d'une zone non peuplée acceptable à proximité immédiate du pas de tir. Cela dit, rien n'indique qu'Avio souhaite quitter le CSG et, pour autant que je sache, ArianeGroup/ArianeSpace ne décide pas qui peut lancer à partir du CSG. Arianespace n'est que la société de commercialisation, elle empoche un pourcentage des bénéfices pour avoir essentiellement négocié des contrats au nom d'Avio. Il semble assez logique que toute personne dans la position d'Avio envisage éventuellement d'éliminer l'intermédiaire supplémentaire si elle est confiante dans l'exécution de ces mêmes fonctions contractuelles/de commercialisation par elle-même. Il ne s'agit pas du "coup de poignard dans le dos" que certains croient ou que certains médias dépeignent.

 

Et c'est sans parler du conflit d'intérêt très évident, qu'aucune entreprise, quel que soit le secteur industriel, n'accepterait normalement, dans la mesure où ArianeSpace vend à la fois Vega et ses propres services de lancement d'Ariane.

Modifié par U235
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Il y a 8 heures, U235 a dit :

Si le lancement près de l'équateur (Guyane) présente un certain intérêt pour les charges utiles destinées à des orbites géostationnaires, Vega lance généralement des charges utiles vers des orbites polaires, ce qui peut être fait assez facilement à partir de presque n'importe quel endroit de la planète où l'on peut construire un pas de tir et qui dispose d'une zone non peuplée acceptable à proximité immédiate du pas de tir. Cela dit, rien n'indique qu'Avio souhaite quitter le CSG et, pour autant que je sache, ArianeGroup/ArianeSpace ne décide pas qui peut lancer à partir du CSG. Arianespace n'est que la société de commercialisation, elle empoche un pourcentage des bénéfices pour avoir essentiellement négocié des contrats au nom d'Avio. Il semble assez logique que toute personne dans la position d'Avio envisage éventuellement d'éliminer l'intermédiaire supplémentaire si elle est confiante dans l'exécution de ces mêmes fonctions contractuelles/de commercialisation par elle-même. Il ne s'agit pas du "coup de poignard dans le dos" que certains croient ou que certains médias dépeignent.

 

Et c'est sans parler du conflit d'intérêt très évident, qu'aucune entreprise, quel que soit le secteur industriel, n'accepterait normalement, dans la mesure où ArianeSpace vend à la fois Vega et ses propres services de lancement d'Ariane.

… Je ne maîtrise pas trop les liens qui lient ces deux acteurs mais quand tu exposes le prétendu conflit d’intérêt et qu’il ne saurait être toléré par aucune autre société, force est de constater qu’Avio l’a « supporté » sans trop de problème et ce depuis quelques années … Alors, qu’est-ce à dire ? 

Pourrais-tu me dire - à ton avis - ce qui pousse maintenant Avio à se désolidariser d’Ariane Group et où se trouve leur avantage ?

Merci

Modifié par Ardachès
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Il y a 6 heures, U235 a dit :

Il ne s'agit pas du "coup de poignard dans le dos" que certains croient ou que certains médias dépeignent.

Et c'est sans parler du conflit d'intérêt très évident, qu'aucune entreprise, quel que soit le secteur industriel, n'accepterait normalement, dans la mesure où ArianeSpace vend à la fois Vega et ses propres services de lancement d'Ariane.

Mais les services Vega et Ariane se complètent plus qu'ils ne concurrencent non ? 

Sans rentrer dans les fantasmes de certains médias ou de certains du forum il s'agit quand même d'une fin de collaboration dans le seul et unique but de gagner plus d'argent. C'est ... pragmatique disons 

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Il y a 9 heures, U235 a dit :

Si le lancement près de l'équateur (Guyane) présente un certain intérêt pour les charges utiles destinées à des orbites géostationnaires, Vega lance généralement des charges utiles vers des orbites polaires, ce qui peut être fait assez facilement à partir de presque n'importe quel endroit de la planète où l'on peut construire un pas de tir et qui dispose d'une zone non peuplée acceptable à proximité immédiate du pas de tir.

Show me on the map where that place is in Italy.

I'll wait.

Il y a 9 heures, U235 a dit :

Cela dit, rien n'indique qu'Avio souhaite quitter le CSG et, pour autant que je sache, ArianeGroup/ArianeSpace ne décide pas qui peut lancer à partir du CSG.

The Centre Spatial Guyanais is, as the name suggest, in French Guyane, and is a state-owned facility, not a private venture. Same for Ariane Espace. As long as this place and these companies are french and state owned, in the end, France decides who comes and who don't. Or maybe Macron should tell Iranians they can launch "rockets" on a "(northern) polar orbit" from there too? What would you think?
The rejection of a good willed french partner in such a strategic domain means the rejection of France itself as a partner. Period. We've seen many such cases over the years.

Il y a 10 heures, U235 a dit :

Arianespace n'est que la société de commercialisation, elle empoche un pourcentage des bénéfices pour avoir essentiellement négocié des contrats au nom d'Avio. Il semble assez logique que toute personne dans la position d'Avio envisage éventuellement d'éliminer l'intermédiaire supplémentaire si elle est confiante dans l'exécution de ces mêmes fonctions contractuelles/de commercialisation par elle-même.

Sorry but you live in la-la-land. America forbids any satellite build with more than 50% of US-made components to be launched by a non-US rocket. Is this nationalism? No, it is to be expected because players play in the same team.

The same concept applies here.

Il y a 10 heures, U235 a dit :

Il ne s'agit pas du "coup de poignard dans le dos" que certains croient ou que certains médias dépeignent.

Naaah, it's not. Sure. :laugh:

Il y a 10 heures, U235 a dit :

Et c'est sans parler du conflit d'intérêt très évident, qu'aucune entreprise, quel que soit le secteur industriel, n'accepterait normalement, dans la mesure où ArianeSpace vend à la fois Vega et ses propres services de lancement d'Ariane.

Ariane made sure to not tread on Vega's business model. They supported Vega. Found contracts for Vega. Vega failed recently over and over again. Ariane Espace is still supporting. Now Ariane espace is not good enough? In such a strategic business, this is simply a big middle finger.

 

If we were talking about american companies your discourse would be completely different. You know it, I know it, everybody does. Please stop.

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