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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


Messages recommandés

Il y a 2 heures, Feilipu a dit :

Bonjour, 

nouveau sur ce forum, j'interviens pour la 1ère fois. Il me paraît intéressant de noter que les UKr ont attaqué le pont de Kertch la veille de la date de prolongation de l'accord sur les céréales. Ca ressemble guère à une coïncidence ! Et ils ont rapidement revendiqué cette attaque, alors qu'ils s'en étaient bien gardé auparavant. Bref, les UKr auraient voulu énervé VP qu'ils ne s'y sauraient sans doute pas pris autrement.

Reste maintenant à identifier leurs motivations politiques ou stratégiques...

Feilipu

Bonjour

Il estbde coutume pour les nouveaux de passer par la case présentez-vous :

http://www.air-defense.net/forum/30-presentez-vous/

En créant un nouveau sujet pour se présenter.

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Il y a 2 heures, Feilipu a dit :

Bonjour, 

nouveau sur ce forum, j'interviens pour la 1ère fois. Il me paraît intéressant de noter que les UKr ont attaqué le pont de Kertch la veille de la date de prolongation de l'accord sur les céréales. Ca ressemble guère à une coïncidence ! Et ils ont rapidement revendiqué cette attaque, alors qu'ils s'en étaient bien gardé auparavant. Bref, les UKr auraient voulu énervé VP qu'ils ne s'y sauraient sans doute pas pris autrement.

Reste maintenant à identifier leurs motivations politiques ou stratégiques...

Feilipu

Sauf que Peskov a dit que les deux n'étaient pas liés et qu'on parlait déjà d'un refus russe AVANT l'accident de chasse du pont.

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il y a 53 minutes, Ciders a dit :

Sauf que Peskov a dit que les deux n'étaient pas liés et qu'on parlait déjà d'un refus russe AVANT l'accident de chasse du pont.

Tu veux dire quand ils avaient accepté l’accord par peur des Turcs?

Humour évidemment… les emoji mes ne passent pas sur mon portable !

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il y a 2 minutes, gustave a dit :

Tu veux dire quand ils avaient accepté l’accord par peur des Turcs?

Humour évidemment… les emoji mes ne passent pas sur mon portable !

Je n'ai pas parlé de peur des Turcs, personnellement. Mais concrètement, la dernière version en date est qu'ils refusent de suivre l'accord puisque leurs conditions ne sont pas respectées.

Dans tous les cas, on sait si des missiles sont impliqués ou si il va falloir faire pendre tout l'état-major de la flotte de la Mer Noire pour avoir laissé passer des drones devant la Crimée et en pleine mer d'Azov ?

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il y a 19 minutes, Ciders a dit :

Je n'ai pas parlé de peur des Turcs, personnellement. Mais concrètement, la dernière version en date est qu'ils refusent de suivre l'accord puisque leurs conditions ne sont pas respectées.

Dans tous les cas, on sait si des missiles sont impliqués ou si il va falloir faire pendre tout l'état-major de la flotte de la Mer Noire pour avoir laissé passer des drones devant la Crimée et en pleine mer d'Azov ?

Considérer qu’il est possible d’exiger de protéger absolument un tel ouvrage sous peine de pendaison (j’ai bien saisi qu’il s’agissait d’une image, enfin je pense) me semble tout sauf raisonnable, sauf à accepter d’y consacrer l’essentiel des forces armées russes, dont on me souffle qu’elles ont quelques menues tâches ailleurs.

Et hier je ne sais plus qui ici, comme c’est régulièrement le cas, anticipait que les Russes ne pouvaient qu’accepter l’accord par peur d’une confrontation avec les Turcs, explication évidemment particulièrement pertinente…

Modifié par gustave
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il y a 4 minutes, gustave a dit :

Considérer qu’il est possible d’exiger de protéger absolument un tel ouvrage sous peine de pendaison (j’ai bien saisi qu’il s’agissait d’une image, enfin je pense) me semble tout sauf raisonnable, sauf à accepter d’y consacrer l’essentiel des forces armées russes, dont on me souffle qu’elles ont quelques menues tâches ailleurs.

Évidemment. La pendaison n'a jamais été très utilisée en Russie pour les officiers, même durant les purges. C'est plutôt une tendance allemande dans les années 1940, avec une prédilection pour les cordes de piano. En URSS, c'était surtout la balle dans la nuque. Dans l'après-guerre, j'ai un doute mais je crois qu'ils pratiquaient davantage le peloton d'exécution.

Mais concrètement, il n'y a qu'un seul axe à surveiller et la plus grosse base russe du secteur sur cet axe. Dit familièrement, ça la fout mal. Surtout que les "menues tâches" de la Flotte consistent surtout à lancer quelques missiles de loin. Où sont les patrouilleurs ? Pourquoi les systèmes de détection radar installés à Sebastopol et à Feodosia n'ont-ils rien détecté ? Et ne parlons pas de la batterie antiaérienne de Kerch dont on a récemment parlé ou des radars des navires.

L'ennui, c'est que si la rade de Sébastopol semble à peu près protégée, c'est que si les Ukrainiens sont toujours en mesure d'arriver jusqu'à Kerch (voire Novorossisk), ça signifie que le rideau russe est vraiment poreux.

 

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il y a 5 minutes, Ciders a dit :

Mais concrètement, il n'y a qu'un seul axe à surveiller et la plus grosse base russe du secteur sur cet axe. Dit familièrement, ça la fout mal. Surtout que les "menues tâches" de la Flotte consistent surtout à lancer quelques missiles de loin. Où sont les patrouilleurs ? Pourquoi les systèmes de détection radar installés à Sebastopol et à Feodosia n'ont-ils rien détecté ? Et ne parlons pas de la batterie antiaérienne de Kerch dont on a récemment parlé ou des radars des navires.

L'ennui, c'est que si la rade de Sébastopol semble à peu près protégée, c'est que si les Ukrainiens sont toujours en mesure d'arriver jusqu'à Kerch (voire Novorossisk), ça signifie que le rideau russe est vraiment poreux.

 

Je ne suis pas expert de stratégie navale mais il me semble que l’histoire montre que le rideau absolument isolant existe assez peu (pas) dans ce milieu, encore moins avec le développement des drones et au milieu de flux civils. Comme tu le dis la seule protection de Sébastopol est un défi en soi, alors le pont… Et laisser des navires en piquet dans la durée ne me semble pas forcément l’idée du siècle (déjà bien chargé à ce niveau).

Modifié par gustave
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il y a 3 minutes, gustave a dit :

Je ne suis pas expert de stratégie navale mais il me semble que l’histoire montre que le rideau absolument isolant existe assez peu (pas) dans ce milieu, encore moins avec le développement des drones et au milieu de flux civils. Comme tu le dis la seule protection de Sébastopol est un défi en soi, alors le pont… Et laisser des navires en piquet dans la durée ne me semble pas forcément l’idée du siècle (déjà bien chargé à ce niveau).

Il n'y a aucun flux civil ouest-est passant devant la Crimée à part une poignée de navires à au moins cinquante bornes au sud. Je dis "poignée", actuellement sur Marine Traffic il y en a trois. Le seul trafic du secteur, si on excepte les chalutiers, ce sont les navires qui entrent dans la mer d'Azov avec un flux qui s'en éloigne pour entrer à Novorossisk. Il n'y a donc rien ou presque à surveiller.

En plus des radars aériens et nautiques, il faut compter aussi sur les patrouilles aériennes. Le hic est peut-être dans la capacité des Russes à détecter les petites embarcations.

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Le 16/07/2023 à 17:22, CortoMaltese a dit :

Je ne suis pas sûr pour le coup que ça ai un grand rapport avec la corruption (qui existait incontestablement dans l'approvisionnement avant guerre). Ca ressemble plus à une armée qui a pu compter sur un formidable mouvement populaire de volontaires divers pour l'alimenter alors qu'elle grossissait et vivait à l'extérieur de ses casernes, et qui n'a donc pas vraiment songé à le faire elle-même. Et RTS est tombé sur un bénévole en Burn-Out (et on peut difficilement le juger pour ça). Alexandre Jubelin avait reçu dans le collimateur un journaliste qui avait fait un reportage sur les civils qui nourrissent l'armée Ukrainienne. 

 

Je ne suis pas certain que cela soit le sens de ton propos, mais il serait quand même un peu naïf de croire, que, suite à la guerre et dans un élan d'union face à l'agresseur russe, la corruption ait totalement disparue.

Par ailleurs, la RTS est quand même un média fiable et sérieux (mais pas infaillible, je le conçois). Il y a certainement un fonds de vérité à cette histoire. Si au début de la guerre on pouvait bien trouver des excuses aux autorités ukrainiennes face aux problèmes d'approvisionnement en nourriture des forces armées, 16 mois après...

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il y a 37 minutes, wielingen1991 a dit :

L'attaque du pont serait l’œuvre d'un drone sous-marin (donc indétectable) largué par un navire civil !?

Si tu prends au sérieux les infos de Trotta, t'est mal barré :biggrin: c'est le genre ; ovni, extraterrestres, le covid c'est un complot etc... 

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il y a 6 minutes, Paschi a dit :

Je ne suis pas certain que cela soit le sens de ton propos, mais il serait quand même un peu naïf de croire, que, suite à la guerre et dans un élan d'union face à l'agresseur russe, la corruption ait totalement disparue.

Par ailleurs, la RTS est quand même un média fiable et sérieux (mais pas infaillible, je le conçois). Il y a certainement un fonds de vérité à cette histoire. Si au début de la guerre on pouvait bien trouver des excuses aux autorités ukrainiennes face aux problèmes d'approvisionnement en nourriture des forces armées, 16 mois après...

Je crois qu'on s'est mal compris. Je ne dit pas que la corruption en Ukraine s'est miraculeusement évaporé, je dis juste que l'absence de prise en charge des besoins alimentaires par l'armée vient plus du fait que les autorités militaires se sont retrouvées avec des milliers de volontaires prêts à nourrir une armée grossissant à vue d'oeil, et qu'ils n'ont, dans un contexte où chaque ressource compte, probablement donc pas fait de l'internalisation de ces besoins une priorité. Ca ne les excuse pas, mais simplement j'ai du mal à relier ça à une question de corruption en premier lieu. Cette dernière aggrave peut être le phénomène, mais ne me semble pas être un facteur premier. Quant à RTS, loin de moi l'envie de critiquer ce média, mais il me semble que le titre de l'article est assez présomptueux quand on se base, du moins si on en croit l'article, sur le témoignage d'un bénévole au bout du rouleau. 

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il y a 3 minutes, Fusilier a dit :

Si tu prends au sérieux les infos de Trotta, t'est mal barré :biggrin: c'est le genre ; ovni, extraterrestres, le covid c'est un complot etc... 

Oui je me doute, en fait j'avais d'abord lu l'info en anglais et donc pour poster le tweet en français, je l'ai choisi lui... 

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https://www.thedrive.com/the-war-zone/our-first-look-at-russia-launching-its-winged-bombs

Révélation

Une vidéo récente montre, apparemment pour la première fois, un chasseur tactique russe lançant des bombes planantes équipées de kits d'ailes à rayon d'action étendu. Ces kits d'ailes ont été révélés au début de l'année, mais n'ont jusqu'à présent été vus qu'à quelques occasions, soit attachés à des avions, soit sous la forme d'épaves fragmentées. Entre-temps, ces armes, qui permettent aux pilotes de s'éloigner davantage des menaces potentielles, ont été présentées par les autorités ukrainiennes comme un véritable casse-tête pour les défenses aériennes du pays.

La vidéo en question, publiée ci-dessus, est apparue sur la chaîne pro-russe Fighterbomber du réseau de médias sociaux Telegram. D'une durée d'environ cinq secondes seulement, elle montre une paire de bombes planantes à kit d'ailes peu après le tir, notamment les ailes qui se balancent vers l'avant en position déployée. La vidéo est prise depuis le cockpit d'un avion tactique russe, apparemment un Su-34 Fullback, bien qu'il ne soit pas clair dans l'immédiat si les armes ont été lancées par cet avion ou par un ailier.

Des rapports non confirmés suggèrent que les armes sont le même type de bombes FAB-500M-62 avec des kits d'ailes attachés qui ont commencé à apparaître plus tôt cette année. À ce stade, on ne sait toujours pas si cette adaptation ad hoc dispose d'un système de guidage embarqué et, le cas échéant, dans quelle mesure, ou si elle s'appuie simplement sur ses ailes déployées pour effectuer des frappes moins précises à distance. Dans ce cas, ils seraient principalement utilisés contre des cibles plus vastes, telles que les villes ukrainiennes.

Des sources russes et ukrainiennes ont fait des déclarations sur le fonctionnement de ces armes, les responsables ukrainiens suggérant qu'il s'agit d'une sorte de guidage par GPS, mais jusqu'à présent, on dispose de très peu de détails concrets sur la nature de ce guidage.

Par le passé, nous avons envisagé la possibilité que la première version des bombes planantes russes que nous avons vues soit dotée d'un système de guidage très élémentaire, peut-être avec des stabilisateurs arrière pouvant être articulés pour une correction limitée de la trajectoire. Là encore, il s'agit d'une hypothèse et l'existence d'un système de guidage reste incertaine pour l'instant.

Même un simple système de guidage permettant une correction limitée du vent constituerait une bien meilleure alternative que l'absence de système de guidage.

La désignation déclarée des armes est Universalnaya Modul Planirovaniya i Korrektsi (UMPK), ou "module universel de vol plané et de correction".

Comme nous l'avons vu par le passé, le kit d'ailes semble se composer de deux ailes principales déployées et d'une paire de stabilisateurs horizontaux montés sur un assemblage métallique allongé qui est attaché au FAB-500M-62. Il s'agit d'une bombe à explosif de classe 1 100 livres (500 kilogrammes) à usage général, bien qu'il soit très probable que d'autres types de bombes  aient également été adaptés de la même manière.

La construction de ces kits d'ailes semble très basique, du moins lorsqu'ils sont apparus pour la première fois, bien que des efforts aient pu être faits pour en affiner la conception depuis lors. Quoi qu'il en soit, l'aspect général de ce type d'arme semble indiquer que la Russie privilégie une production rapide et à faible coût, plutôt qu'une arme haut de gamme conçue sur mesure. Cela pourrait également expliquer les problèmes apparents de la Russie en ce qui concerne la disponibilité de munitions guidées de précision à distance de sécurité conçues à cet effet.

Outre la conception apparemment artisanale de cette bombe planante, la Russie est connue pour avoir mené des travaux antérieurs sur des kits d'ailes à portée étendue pour des bombes non guidées et guidées. Il s'agit notamment du Modul Planirovaniya i Korrektsi (MPK), ou "module de vol plané et de correction", de la société russe GNPP Bazalt. Le MPK a été proposé pour différents types de bombes non guidées, dont la FAB-500M-62, et sa désignation suggère au moins un certain nombre de points communs avec l'UMPK, même s'ils se limitent à son concept d'opérations.

...

Alors que les autorités ukrainiennes mettent en garde contre la menace des bombes planantes depuis plusieurs mois, de récents rapports non confirmés en provenance de Russie suggèrent que ce type d'armes pourrait désormais jouer un rôle plus important dans les tactiques de guerre aérienne du Kremlin.

Des blogueurs militaires russes ont affirmé que les aéronefs tactiques à voilure fixe utilisent de plus en plus d'armes à distance, y compris des bombes planantes, lancées à une plus grande distance des positions connues des systèmes de défense aérienne basés au sol ukrainiens.

Ces types d'armes étant utilisés en plus grand nombre, l'Ukraine est contrainte de rapprocher davantage de systèmes de défense aérienne - y compris des systèmes à moyenne et longue portée - des lignes de front pour tenter de détruire les munitions, voire les avions qui les lancent.

Cela peut toutefois entraîner certaines vulnérabilités, car une fois les radars des systèmes de défense aérienne ukrainiens activés, les forces russes peuvent les géolocaliser et les cibler à leur tour avec des Lancet et d'autres munitions et drones en vol stationnaire, ainsi qu'avec des missiles antiradiation lancés par voie aérienne.

Tout cela pose de nouveaux problèmes aux opérateurs de la défense aérienne ukrainienne, surtout si l'on tient compte de la disponibilité limitée des systèmes mobiles de défense aérienne à courte portée (SHORADS) pour soutenir les blindés ukrainiens et les autres forces sur le front. Ces mêmes systèmes, qui peuvent aider à défendre les cibles critiques contre les munitions planantes, sont nécessaires pour soutenir la contre-offensive, d'autant plus que l'aviation russe à voilure tournante a connu une résurgence le long du front.

Et, bien sûr, les missiles sol-air deviennent de plus en plus précieux pour l'Ukraine à mesure que ses stocks de systèmes de l'ère soviétique s'épuisent. L'utilisation de ces armes pour abattre des bombes à ailettes rudimentaires n'améliore certainement pas la situation.

Dans ce contexte, même une bombe non guidée munie d'un kit d'ailes offrirait enfin aux pilotes russes une distance de sécurité supplémentaire utile, et ce à un coût relativement faible. Cela leur permettrait de se tenir encore plus à l'écart des défenses aériennes hostiles. Les forces aériennes de la Russie et de l'Ukraine ont subi d'importantes pertes en missiles sol-air depuis près d'un an de combats acharnés.

Par ailleurs, la Russie a manifestement besoin, d'une manière plus générale, d'armes à distance de sécurité susceptibles de réduire la menace que représentent les défenses aériennes ukrainiennes basées au sol. Dans une large mesure, la densité des défenses aériennes dans la majeure partie de l'Ukraine a dicté le mode de fonctionnement de l'aviation tactique russe, obligeant notamment les équipages des avions tactiques à voilure fixe et des hélicoptères à effectuer la plupart des opérations de vol à très basse altitude s'ils veulent s'aventurer près des lignes de front. Il en va de même pour les aéronefs ukrainiens.

 

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il y a 6 minutes, Paschi a dit :

https://www.thedrive.com/the-war-zone/our-first-look-at-russia-launching-its-winged-bombs

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Une vidéo récente montre, apparemment pour la première fois, un chasseur tactique russe lançant des bombes planantes équipées de kits d'ailes à rayon d'action étendu. Ces kits d'ailes ont été révélés au début de l'année, mais n'ont jusqu'à présent été vus qu'à quelques occasions, soit attachés à des avions, soit sous la forme d'épaves fragmentées. Entre-temps, ces armes, qui permettent aux pilotes de s'éloigner davantage des menaces potentielles, ont été présentées par les autorités ukrainiennes comme un véritable casse-tête pour les défenses aériennes du pays.

La vidéo en question, publiée ci-dessus, est apparue sur la chaîne pro-russe Fighterbomber du réseau de médias sociaux Telegram. D'une durée d'environ cinq secondes seulement, elle montre une paire de bombes planantes à kit d'ailes peu après le tir, notamment les ailes qui se balancent vers l'avant en position déployée. La vidéo est prise depuis le cockpit d'un avion tactique russe, apparemment un Su-34 Fullback, bien qu'il ne soit pas clair dans l'immédiat si les armes ont été lancées par cet avion ou par un ailier.

Des rapports non confirmés suggèrent que les armes sont le même type de bombes FAB-500M-62 avec des kits d'ailes attachés qui ont commencé à apparaître plus tôt cette année. À ce stade, on ne sait toujours pas si cette adaptation ad hoc dispose d'un système de guidage embarqué et, le cas échéant, dans quelle mesure, ou si elle s'appuie simplement sur ses ailes déployées pour effectuer des frappes moins précises à distance. Dans ce cas, ils seraient principalement utilisés contre des cibles plus vastes, telles que les villes ukrainiennes.

Des sources russes et ukrainiennes ont fait des déclarations sur le fonctionnement de ces armes, les responsables ukrainiens suggérant qu'il s'agit d'une sorte de guidage par GPS, mais jusqu'à présent, on dispose de très peu de détails concrets sur la nature de ce guidage.

Par le passé, nous avons envisagé la possibilité que la première version des bombes planantes russes que nous avons vues soit dotée d'un système de guidage très élémentaire, peut-être avec des stabilisateurs arrière pouvant être articulés pour une correction limitée de la trajectoire. Là encore, il s'agit d'une hypothèse et l'existence d'un système de guidage reste incertaine pour l'instant.

Même un simple système de guidage permettant une correction limitée du vent constituerait une bien meilleure alternative que l'absence de système de guidage.

La désignation déclarée des armes est Universalnaya Modul Planirovaniya i Korrektsi (UMPK), ou "module universel de vol plané et de correction".

Comme nous l'avons vu par le passé, le kit d'ailes semble se composer de deux ailes principales déployées et d'une paire de stabilisateurs horizontaux montés sur un assemblage métallique allongé qui est attaché au FAB-500M-62. Il s'agit d'une bombe à explosif de classe 1 100 livres (500 kilogrammes) à usage général, bien qu'il soit très probable que d'autres types de bombes  aient également été adaptés de la même manière.

La construction de ces kits d'ailes semble très basique, du moins lorsqu'ils sont apparus pour la première fois, bien que des efforts aient pu être faits pour en affiner la conception depuis lors. Quoi qu'il en soit, l'aspect général de ce type d'arme semble indiquer que la Russie privilégie une production rapide et à faible coût, plutôt qu'une arme haut de gamme conçue sur mesure. Cela pourrait également expliquer les problèmes apparents de la Russie en ce qui concerne la disponibilité de munitions guidées de précision à distance de sécurité conçues à cet effet.

Outre la conception apparemment artisanale de cette bombe planante, la Russie est connue pour avoir mené des travaux antérieurs sur des kits d'ailes à portée étendue pour des bombes non guidées et guidées. Il s'agit notamment du Modul Planirovaniya i Korrektsi (MPK), ou "module de vol plané et de correction", de la société russe GNPP Bazalt. Le MPK a été proposé pour différents types de bombes non guidées, dont la FAB-500M-62, et sa désignation suggère au moins un certain nombre de points communs avec l'UMPK, même s'ils se limitent à son concept d'opérations.

...

Alors que les autorités ukrainiennes mettent en garde contre la menace des bombes planantes depuis plusieurs mois, de récents rapports non confirmés en provenance de Russie suggèrent que ce type d'armes pourrait désormais jouer un rôle plus important dans les tactiques de guerre aérienne du Kremlin.

Des blogueurs militaires russes ont affirmé que les aéronefs tactiques à voilure fixe utilisent de plus en plus d'armes à distance, y compris des bombes planantes, lancées à une plus grande distance des positions connues des systèmes de défense aérienne basés au sol ukrainiens.

Ces types d'armes étant utilisés en plus grand nombre, l'Ukraine est contrainte de rapprocher davantage de systèmes de défense aérienne - y compris des systèmes à moyenne et longue portée - des lignes de front pour tenter de détruire les munitions, voire les avions qui les lancent.

Cela peut toutefois entraîner certaines vulnérabilités, car une fois les radars des systèmes de défense aérienne ukrainiens activés, les forces russes peuvent les géolocaliser et les cibler à leur tour avec des Lancet et d'autres munitions et drones en vol stationnaire, ainsi qu'avec des missiles antiradiation lancés par voie aérienne.

Tout cela pose de nouveaux problèmes aux opérateurs de la défense aérienne ukrainienne, surtout si l'on tient compte de la disponibilité limitée des systèmes mobiles de défense aérienne à courte portée (SHORADS) pour soutenir les blindés ukrainiens et les autres forces sur le front. Ces mêmes systèmes, qui peuvent aider à défendre les cibles critiques contre les munitions planantes, sont nécessaires pour soutenir la contre-offensive, d'autant plus que l'aviation russe à voilure tournante a connu une résurgence le long du front.

Et, bien sûr, les missiles sol-air deviennent de plus en plus précieux pour l'Ukraine à mesure que ses stocks de systèmes de l'ère soviétique s'épuisent. L'utilisation de ces armes pour abattre des bombes à ailettes rudimentaires n'améliore certainement pas la situation.

Dans ce contexte, même une bombe non guidée munie d'un kit d'ailes offrirait enfin aux pilotes russes une distance de sécurité supplémentaire utile, et ce à un coût relativement faible. Cela leur permettrait de se tenir encore plus à l'écart des défenses aériennes hostiles. Les forces aériennes de la Russie et de l'Ukraine ont subi d'importantes pertes en missiles sol-air depuis près d'un an de combats acharnés.

Par ailleurs, la Russie a manifestement besoin, d'une manière plus générale, d'armes à distance de sécurité susceptibles de réduire la menace que représentent les défenses aériennes ukrainiennes basées au sol. Dans une large mesure, la densité des défenses aériennes dans la majeure partie de l'Ukraine a dicté le mode de fonctionnement de l'aviation tactique russe, obligeant notamment les équipages des avions tactiques à voilure fixe et des hélicoptères à effectuer la plupart des opérations de vol à très basse altitude s'ils veulent s'aventurer près des lignes de front. Il en va de même pour les aéronefs ukrainiens.

 

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Les russes font presque passer cela pour un équivalent à la JDAM, sauf qu'on en est loin.

Restons sérieux, cette bombe n'étant pas guidée, ce kit va seulement permettre à un avion de la larguer à plus longue distance, mais pour un résultat très douteux sur ce qu'on cherche à viser ou toucher. En d'autres termes, c'est au bonheur la chance.

Cela traduit cependant la difficulté russe de faire évoluer son aviation qui ne peut pas être convenablement être utilisé pour balancer des bombes lisses et des roquettes non guidées.

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il y a 29 minutes, Pol a dit :

Les russes font presque passer cela pour un équivalent à la JDAM, sauf qu'on en est loin.

Restons sérieux, cette bombe n'étant pas guidée, ce kit va seulement permettre à un avion de la larguer à plus longue distance, mais pour un résultat très douteux sur ce qu'on cherche à viser ou toucher. En d'autres termes, c'est au bonheur la chance.

Cela traduit cependant la difficulté russe de faire évoluer son aviation qui ne peut pas être convenablement être utilisé pour balancer des bombes lisses et des roquettes non guidées.

Il n’est pas dit qu’elle n’est pas guidée, juste qu’on ignore si elle l’est.

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Il y a 3 heures, Ciders a dit :

Il n'y a aucun flux civil ouest-est passant devant la Crimée à part une poignée de navires à au moins cinquante bornes au sud. Je dis "poignée", actuellement sur Marine Traffic il y en a trois. Le seul trafic du secteur, si on excepte les chalutiers, ce sont les navires qui entrent dans la mer d'Azov avec un flux qui s'en éloigne pour entrer à Novorossisk. Il n'y a donc rien ou presque à surveiller.

En plus des radars aériens et nautiques, il faut compter aussi sur les patrouilles aériennes. Le hic est peut-être dans la capacité des Russes à détecter les petites embarcations.

 La difficulté ne tient évidemment pas dans la flotte de guerre ukrainienne mais les drones et autres mines peut-être. Quant aux navires civils même peu nombreux ils restreignent les défenses passives envisageables.

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Près d’un tiers des véhicules blindés Bradley fournis par les États-Unis à l’Ukraine ont peut-être déjà été perdus ou endommagés

https://news.yahoo.com/nearly-third-bradley-armored-vehicles-194853435.html

Les États-Unis ont fourni à l’Ukraine au moins 100 véhicules blindés de transport de troupes Bradley.

Les données de source ouverte indiquent que 34 d’entre eux ont maintenant été abandonnés, endommagés ou détruits.

La plupart des pertes semblent avoir eu lieu dans les premiers jours de la contre-offensive de l’Ukraine.

Près d’un tiers des véhicules blindés Bradley que les États-Unis ont fournis à l’Ukraine ont peut-être déjà été perdus ou endommagés, selon des données de sources ouvertes, ce qui démontre à quel point la contre-offensive de Kiev contre la Russie s’avère être un travail difficile et coûteux.

En janvier, l’administration Biden a annoncé qu’elle envoyait à l’Ukraine pas moins de 50 véhicules de combat Bradley, un véhicule blindé de transport de troupes qui associe une puissance de feu lourde à la capacité de transporter environ 10 soldats.

Le New York Times a rapporté samedi que la 47e brigade mécanisée d’Ukraine est la seule unité connue à avoir reçu les véhicules. Et des documents du Pentagone divulgués en février indiquent que la 47e brigade devait en recevoir 99 au total. Mais d’autres rapports suggèrent que les États-Unis ont livré jusqu’à 109 des véhicules, qui ont été déployés pour la première fois sur le champ de bataille en avril.

Oryx, un groupe de recherche militaire open source, rapporte que 34 Bradley ont maintenant été visuellement confirmés comme ayant été abandonnés, endommagés ou détruits. Comme Insider l’a déjà signalé, plus d’une douzaine ont été perdues ou handicapées en quelques jours de combats en juin, lorsque l’Ukraine a officiellement annoncé sa tentative de reprendre le territoire conquis par la Russie à la suite de l’invasion à grande échelle de l’année dernière.

Cela signifie que près d’un tiers des véhicules Bradley ont peut-être déjà été perdus ou endommagés.

Les pertes ne sont pas inattendues et semblent avoir été concentrées dans les premiers jours de la contre-offensive alors que les soldats ukrainiens cherchaient à traverser un territoire fortement miné par les forces russes retranchées. Les Ukrainiens ont crédité le véhicule d’avoir sauvé des vies.

« Grâce à cela, je suis ici maintenant », a déclaré un soldat à ABC News le mois dernier. « Si nous utilisions un véhicule blindé de transport de troupes soviétique, nous serions probablement tous morts après le premier coup. »

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https://www.nytimes.com/2023/07/15/us/politics/ukraine-leopards-bradleys-counteroffensive.html

After Suffering Heavy Losses, Ukrainians Paused to Rethink Strategy

Early in the counteroffensive, Ukraine lost as much as 20 percent of its weapons and armor. The rate dropped as the campaign slowed and commanders shifted tactics.

 

In the first two weeks of Ukraine’s grueling counteroffensive, as much as 20 percent of the weaponry it sent to the battlefield was damaged or destroyed, according to American and European officials. The toll includes some of the formidable Western fighting machines — tanks and armored personnel carriers — the Ukrainians were counting on to beat back the Russians.

The startling rate of losses dropped to about 10 percent in the ensuing weeks, the officials said, preserving more of the troops and machines needed for the major offensive push that the Ukrainians say is still to come.

 

Modifié par herciv
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https://kyivindependent.com/military-4/

Russia is concentrating "more than 100,000 personnel, more than 900 tanks, more than 555 artillery systems, 370 MLRS" in the Lyman-Kupiansk direction, according to Serhii Cherevatyi, spokesperson for Ukraine’s Eastern Military Command.

 

Véritable information ou exagération liée à une situation difficile? Ou à destination des bailleurs ou d'autres audiences? Les chiffres me semblent difficiles à accepter mais cette guerre n'est pas à une surprise près... Ou un "tapis" des Russes au Nord en espérant que le sud tiendra le temps de percer?

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