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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques


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Le président polonais en désaccord avec le renseignement US

Le président polonais Andrzej Duda a averti que le dirigeant russe Vladimir Poutine attaquerait d’autres pays s’il gagnait la guerre en Ukraine.

https://www.pravda.com.ua/eng/news/2024/03/13/7446312/

Détails : « Ce dont l’Ukraine a besoin aujourd’hui, c’est de s’assurer que Poutine ne gagne pas la guerre », a déclaré Duda.

Il a réitéré que la Pologne avait été asservie par la Russie à plusieurs reprises dans son histoire.

« Si la Russie gagne la guerre en Ukraine, il attaquera une fois de plus. Il attaquera d’autres États. C’est pourquoi il faut les arrêter », a souligné M. Duda.

Les services de renseignement américains estiment que la Russie ne veut presque certainement pas d’un affrontement militaire direct avec l’OTAN et qu’elle se limitera à une « activité asymétrique ».

Avant cela, les services de renseignement lituaniens avaient estimé que la Russie pourrait se battre en Ukraine pendant au moins deux ans de plus

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il y a 6 minutes, vincenzo a dit :

Oui enfin au vu des événements si les UKR avaient laché pour le Donbass et la Crimée en 2014, pour sauver la paix et se dissocier des Russes, il se peut que ces derniers auraient fini par demander Odessa pour les minorités Russ et ville fondé par Catherine 2 et un couloir terrestre pour relié à la Transnistrie suite à la demande de rattachement de cette dernière à la Rodina...

L'appétit vient en mangeant non ? 

On ne le saura jamais malheureusement ... et ce n'est pas impossible.

Mais si la guerre avait cessé en 2014 - du moins de manière officiel via un traité - ... des accords militaires aurait été possible avec l'Ukraine, et les USA et le UK n'auraient pas été condamné à bricoler pour essayer de mettre à niveau l'organisation de la défense ukrainienne par exemple.

Négocier une paix ne préjuge rien de la suite ... il suffit de voir en Arménie.

Néanmoins ça permet de temporiser dans des circonstances différente de celles d'une guerre.

---

Après je comprends le propos ukrainien ... mais entre le propos qui serre d'affichage et le réel ... normalement il y a une sacré différence.

Et ici le dilemme c'est la dissonance entre ... se séparer de la Russie et rester éternellement en guerre avec la Russie jusqu'à récupéré le moindre cm² de terre ukrainienne.

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il y a 39 minutes, g4lly a dit :

doxa \dɔk.sa\ féminin

Ensemble, plus ou moins homogène, de préjugés populaires, de présuppositions généralement admises et évaluées positivement ou négativement, sur lesquelles se fonde toute forme de communication.

propagande \pʁɔ.pa.ɡɑ̃d\ féminin

Propagation intensive d’une opinion, d’une doctrine.

---

Quel rapport avec la liberté d'opinion?

Vous pouvez malmener les dyptères si vous voulez, mais quand on se plaint de vivre dans un environnement nous imposant une pensée unique (doxa ou propagande) la problématique de la liberté d'expression n'est jamais bien loin. Et dans mon message j'avais inclus les partis d'opposition et les médias diversifiés, qui eux font bien entendre un son de cloche différent.

Mais on peut prendre le problème par le petit bout de la lorgnette et sous l'angle uniquement top-down, et comparer les messages qui nous parviennent de nos élites respectives :

- en Occident des débats télés très pro-ukrainien (même s'ils divergent sur l'aide à apporter ou non), et des informations un peu biaisées dans le sens pro-ukrainien

- en Russie des débats télés anti-ukrainien et anti-occident, des informations totalement fabriquées/imaginaires/fantasmées, des chanteurs à la gloire de l'OMS, un culte de la personnalité du leader, etc, etc.

Ah bin non, c'est toujours pas pareil !

 

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il y a 2 minutes, Delbareth a dit :

Ah bin non, c'est toujours pas pareil !

Pourquoi ça devrait être pareil ... @Nicks te dis que ni l'un ni l'autre ne lui convienne ... et toi tu lui répond il n'y a pas d'alternative c'est peste ou choléra.

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il y a 40 minutes, vincenzo a dit :

Oui enfin au vu des événements si les UKR avaient laché pour le Donbass et la Crimée en 2014, pour sauver la paix et se dissocier des Russes, il se peut que ces derniers auraient fini par demander Odessa pour les minorités Russ et ville fondé par Catherine 2 et un couloir terrestre pour relié à la Transnistrie suite à la demande de rattachement de cette dernière à la Rodina...

L'appétit vient en mangeant non ? 

De mémoire, de 2014 à 2022, si l'on enlève la Crimée de l'équation, les actions de la Russie n'ont été que de geler le conflit (et d'avoir des députés et autres "penseurs", qui valent d'ailleurs bien certains des nôtres, laisser cours à leur hystérie respective), et ses prétentions décrites dans les accords de Minsk 1&2. Note que le Dombass n'était même pas reconnu et il n'était pas question de le rattacher à la Russie. 

Je me demande (ou pas) ce qui a pu changer en 2022 pour que le différent devienne un conflit..

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il y a 22 minutes, vincenzo a dit :

Depuis le 24 février 22, c'est la Russie de Poutine qui a décidé de son OMS avec des buts de guerre fluctuants : un coup je denazifie et veux un pays neutre (pas d'otan donc)  sans annexer quoi que soit, le tour d'apres c'est j'annexe 4 oblast, c'est la Russie et je ne rendrais pas les terres conquises, et maintenant c'est la nation ukr n'existe plus et on va la partager avec la Roumanie et la Pologne

Compliqué de vouloir négocier quelque chose avec quelqu'un qui change d'objectif  ? (apres vu que son plan initiale n'a pas résisté à la rencontre avec l'ennemi on va dire que c'est normal, mais au final ce qu'il en ressort actuellement c'est la Russie ne veut pas d'une nation ukr à ses portes, pas étonnant aussi que les UKR souhaitent poursuivre la lutte tant qu'ils s'en sentent capables)

Si l'on fait la distinction entre plusieurs choses : ce que dit Poutine, ce que disent les différents courants du nationalisme russe qui s'expriment dans les médias russes, et les caricatures de Poutine produites par la propagande occidentale, je pense qu'on y voit un peu plus clair. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas chez Poutine des évolutions ou des contradictions, mais elles sont peut-être un peu moins grandes que ce que tu sembles croire.

http://www.en.kremlin.ru/events/president/transcripts/72444

Réunion du Club de discussion international de Valdai

5 octobre 2023, 16:45, Sochi

Vladimir Poutine

La crise ukrainienne n'est pas un conflit territorial, et je tiens à le préciser. La Russie est le plus grand pays du monde en termes de superficie, et nous n'avons aucun intérêt à conquérir de nouveaux territoires. Nous avons encore beaucoup à faire pour développer correctement la Sibérie, la Sibérie orientale et l'Extrême-Orient russe. Il ne s'agit pas d'un conflit territorial ni d'une tentative d'établir un équilibre géopolitique régional. La question est beaucoup plus large et plus fondamentale et concerne les principes qui sous-tendent le nouvel ordre international.

(...)

Quant à savoir où nous devrions nous arrêter. Vous savez, il ne s'agit pas de territoires, il s'agit de garanties de sécurité pour les peuples de Russie et l'État russe, et c'est une question plus complexe que celle d'un territoire. Il s'agit de la sécurité des personnes qui considèrent la Russie comme leur patrie et que nous considérons comme notre peuple. Il s'agit d'une question complexe qui exige une discussion.

"la nation ukr n'existe plus" : c'est plus compliqué que cela. Chaque terme : nation, peuple, ethnie, citoyenneté, État, doit être défini précisément, en tenant compte du fait qu'on traduit des langues étrangères où les mots ne correspondent pas forcément avec le sens français de ces termes. Je me rappelle toujours à la prudence dans ce domaine en me souvenant que "ethnos" en grec se traduit par "natio" en latin : ces langues ont un terme unique, là où en français nous en avons deux (nation et ethnie) et l'un comme l'autre ne sont jamais faciles à distinguer de "peuple" (populus en latin, demos en grec, sachant qu'il y a aussi laos qui donne l'adjectif laikos à l'origine de notre "laïcité"). 

Pour voir quels emprunts Poutine fait aux discours nationalistes russes (et il y en a plusieurs : il y a des discours d'origine tsariste et des discours nostalgiques de l'Union Soviétique, qui n'aboutissent pas toujours aux mêmes conclusions : deux peuples "frères" ou "un seul peuple" ou "une nation trine" ?) voir le texte de Pål Kolstø :

http://www.air-defense.net/forum/topic/26674-guerre-russie-ukraine-2022-considérations-géopolitiques-et-économiques/?do=findComment&comment=1697666

 

 

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à l’instant, rendbo a dit :

Je me demande (ou pas) ce qui a pu changer en 2022 pour que le différent devienne un conflit..

L'appétit vient en mangeant, dit-on.

Après et hormis la Crimée digérée, le Donbass et Odessa étaient des objectifs certains pour Poutine. Et ils le restent évidemment à ce jour.

Dans la mire la Moldavie aussi bien sûr, et les pays baltes en bonus si jamais opportunité. 

Pour le reste de l'Ukraine, un gouvernement fantoche aux ordres du Kremlin aurait contenté Poutine je pense ...  Mais on n'en est plus là, les ukrainiens dans leur majorité ont complètement rejeté ce scénario pour leur avenir qu'ils veulent maîtriser de façon souveraine.

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il y a 21 minutes, rendbo a dit :

De mémoire, de 2014 à 2022, si l'on enlève la Crimée de l'équation, les actions de la Russie n'ont été que de geler le conflit (et d'avoir des députés et autres "penseurs", qui valent d'ailleurs bien certains des nôtres, laisser cours à leur hystérie respective), et ses prétentions décrites dans les accords de Minsk 1&2. Note que le Dombass n'était même pas reconnu et il n'était pas question de le rattacher à la Russie. 

Je me demande (ou pas) ce qui a pu changer en 2022 pour que le différent devienne un conflit..

Hormis l'Alsace-Lorraine, franchement on s'entendait bien avec l'Allemagne. :happy:

Pour les penseurs, as-tu des noms de politiciens de premier ordre appelant aux mêmes choses que les Russes ? Avant ou après 2022, peu importe.

il y a 6 minutes, Nicks a dit :

Le point godwin, il est mort en Ukraine ou bien ? Comme la bonne foi ?

Les nazis sont en Ukraine selon Radio-Moscou. Si des Ukrainiens meurent, c'est donc qu'il peut mourir en Ukraine. :laugh:

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Il y a 2 heures, g4lly a dit :

D'un coté la perpétuation de la guerre depuis 2014, avec la Russie, les maintient liés intimement à la Russie ... alors justement qu'ils voudraient s'en dissocier. C'est à se demander si inconsciemment il n'y à pas un petit sujet aussi.

Et comment pourraient-ils s'en dissocier ?

Modifié par Teenytoon
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il y a 31 minutes, Ciders a dit :

Les nazis sont en Ukraine selon Radio-Moscou. Si des Ukrainiens meurent, c'est donc qu'il peut mourir en Ukraine

Il y en a incontestablement. Mais pas autant que le dit Poutine. Pour le reste, on pourrait tout de même peut-être éviter de s'emballer un peu non ? 

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il y a 41 minutes, Nicks a dit :

Il y en a incontestablement. Mais pas autant que le dit Poutine. Pour le reste, on pourrait tout de même peut-être éviter de s'emballer un peu non ? 

J'ai parlé de Radio-Moscou. On pourrait aussi trouver beaucoup de commentaires ici, dans les archives, notamment sur Azov (qui aurait nazifié l'armée et est aussi responsable de Maidan). :happy:

Pour le reste, bien sûr que personne n'y croît. C'est juste la version officielle du Kremlin, régulièrement et publiquement mise en avant par Poutine.

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Il y a 4 heures, rendbo a dit :

Par contre cette crise marque le suicide de l'Europe vu l'impact qu'ont nos sanctions sur nos propres économies, les coupes dans les budgets d'avenirs ou de santé publiques/société, tout en dépensant un fric de dingue dans des trucs qui valent pas plus que la fumée qu'ils produiront.

En valeur absolue les dons au profit de l'Ukraine peuvent sembler importants (et encore) mais rapporté au PIB c'est vraiment ridiculement faible.

L'UE et ses pays membres ont donné de l'ordre de 160 milliards sur 2 ans (en aide humanitaire, financière et militaire) soit environ 0,5% du PIB sur deux ans.

Pour les USA ça représente environ 70 milliards sur 2 ans (idem en aide humanitaire, financière et militaire) soit 0,15% du PIB sur deux ans.

Même si ça n'inclus pas les effets de bords de la guerre (augmentation du prix de l'énergie, inflations, etc) et qu'il y a probablement beaucoup à discuter la manière de comptabiliser l'aide les ordres de grandeur vont rester les mêmes. On peut bien doubler voir tripler les montants ce n'est pas ça qui va nous ruiner loin de là. Le vrai sujet c'est de traduire cette richesse en capacité de production, ce demande du temps et de maintenir une volonté politique constante.

Mais d'un point de vue potentiel (qui reste encore à réaliser on est bien d'accord) de production et capacité à supporter l'effort financier il n'y a pas photo et la Russie avait perdu la guerre avant même qu'elle ne commence. Même si la Chine se mettait à soutenir massivement les Russes, ils seraient encore perdants.

Tant que l'aide occidentale se maintien (et idéalement augmente) et que la société Ukrainienne accepte de continuer le combat le rapport de force long terme ne peut qu'être défavorable à la Russie. L’enjeu est d'éviter un effondrement de l'Ukraine par manque de matériel et de munitions ou par effondrement de la société civile avant que la Russie ne finissent inexorablement par être dépassée. On ne le dira jamais assez mais l'issue de la guerre dépends principalement de notre soutien et les sommes en jeux sont quasiment dérisoires par rapport à notre richesse. Reste à traduire ça en production industrielle.

Modifié par Alzoc
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"J'ai parlé de Radio-Moscou. On pourrait aussi trouver beaucoup de commentaires ici, dans les archives, notamment sur Azov (qui aurait nazifié l'armée et est aussi responsable de Maidan). 

Pour le reste, bien sûr que personne n'y croît. C'est juste la version officielle du Kremlin, régulièrement et publiquement mise en avant par Poutine."

 

Pour Maïdan, c'était un peu plus vrai tout de même et l'extrême-droite n'est pas pour rien dans le pourrissement à l'Est. Mais il y avait eu une tentative de les marginaliser, un peu tardive dans doute. Zelenski n'est pas de cette mouvance évidemment, même s'il a pu en subir les pressions. Azov était bien au début de la guerre composé de très nombreux éléments d'extrême droite (chaque photo illustrant un fait de guerre montrait des symboles néonazis), mais pour le coup l'effectif a nettement diminué à Marioupol. 

Modifié par Nicks
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Il y a 2 heures, Nicks a dit :

Le point godwin, il est mort en Ukraine ou bien ? Comme la bonne foi ?

Citation

M. Poutine a déclaré qu'"il y aura la paix [en Ukraine] lorsque nous aurons atteint nos objectifs". Ces "objectifs ne changent pas", a-t-il ajouté, énumérant "la dénazification, la démilitarisation et le statut de neutralité". Ce sont des thèmes qu'il a mis en avant depuis le début de la guerre.

Oui c'est sur que justifier l'invasion d'un pays par le point Godwin et comparer deux impérialismes expansionnistes et autoritaires c'est la même chose :rolleyes:

Je t'accorde volontiers que Poutine n'est pas encore tombé aussi bas que les nazis (on a pas encore vu de camps d'extermination, juste des massacres et crimes de guerres "ordinaires" ainsi que des déportations) mais les méthodes employées et l'idéologie qu'il y a derrière le poutinisme commencent sérieusement à tangenter celles du nazisme (qui est une forme d'autoritarisme parmi tant d'autres).

Modifié par Alzoc
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il y a 13 minutes, Alzoc a dit :

Mais d'un point de vue potentiel (qui reste encore à réaliser on est bien d'accord) de production et capacité à supporter l'effort financier il n'y a pas photo et la Russie avait perdu la guerre avant même qu'elle ne commence. Même si la Chine se mettait à soutenir massivement les Russes, ils seraient encore perdants.

C'est quand même un peu de l'ordre du voeux pieux non ? Il faudra plus que des prises de conscience pour que l'Ue reprenne une production industrielle digne de ce nom. Il faut relocaliser, réinvestir, considérer que la logique de marché n'est souvent pas efficiente quand il s'agit de souveraineté. Tout ce qui fait le marbre des traités. 

Modifié par Nicks
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il y a 2 minutes, Alzoc a dit :

Je t'accorde volontiers que Poutine n'est pas encore tombé aussi bas que les nazis (on a pas encore vu de camps d'extermination, juste des massacres "ordinaires" et des déportations) mais les méthodes employées et l'idéologie qu'il y a derrière le poutinisme commence sérieusement à tangenter celles du nazisme (au moins sur la forme).

Sur ce point, il convient de se pencher sur la réelle adhésion de Poutine aux thèses ultra-nationalistes. C'est inquiétant pour l'ancienne sphère russe hors Otan en effet. 

 

Modifié par Nicks
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il y a 18 minutes, Nicks a dit :

Au delà des effets d’annonce, pour nous Français, est ce vraiment notre intérêt de produire des centaines de milliers voir millions d’obus de 155/an ? =>

1. Avons nous l’armée russe à nos frontières, nous obligeant à aligner 300 Caesar en urgence avec le volume d’obus correspondant ? Clairement non, et ce n’est vraiment pas près d’arriver.


2. Ce que veulent les ukrainiens de notre part c’est des SCALP et des Caesars avant tout. Les quantités déjà fournies et à venir sont loin d’être ridicules.

3. La question que se pose (probablement) le MinArm concernant les obus à produire est la suivante: que va t’il se passer si je demande (et paie surtout) Nexter pour transformer / augmenter ses chaînes de production et que la guerre en Ukraine s’arrête dans 6 mois ou 1 an laissant Nexter à devoir fabriquer des obus devenus « inutiles » et avec des chaînes de fabrication tout aussi inutiles elles-mêmes surtout qu’en parallèle: 

=> les américains fournissent en grandes quantités en obus de 155 les Caesars ukrainiens

=> l’initiative européenne commune va permettre de fournir 800 000 obus aux Ukrainiens

=> si le deal se fait au Qatar avec le VBCI, Nexter va construire une usine locale de fabrication d’obus avec Barzan (industriel en devenir et mini DGA locale)… et qui a justement pour objectif de fabriquer entre autres, du 155. Il est n’est pas interdit d’imaginer qu’une partie de cette production si la guerre en Ukraine s’éternise, finisse justement en Ukraine.

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il y a 1 minute, Neuron a dit :

Au delà des effets d’annonce, pour nous Français, est ce vraiment notre intérêt de produire des centaines de milliers voir millions d’obus de 155/an ? =>

1. Avons nous l’armée russe à nos frontières, nous obligeant à aligner 300 Caesar en urgence avec le volume d’obus correspondant ? Clairement non, et ce n’est vraiment pas près d’arriver.


2. Ce que veulent les ukrainiens de notre part c’est des SCALP et des Caesars avant tout. Les quantités déjà fournies et à venir sont loin d’être ridicules.

3. La question que se pose (probablement) le MinArm concernant les obus à produire est la suivante: que va t’il se passer si je demande (et paie surtout) Nexter pour transformer / augmenter ses chaînes de production et que la guerre en Ukraine s’arrête dans 6 mois ou 1 an laissant Nexter à devoir fabriquer des obus devenus « inutiles » et avec des chaînes de fabrication tout aussi inutiles elles-mêmes surtout qu’en parallèle: 

=> les américains fournissent en grandes quantités en obus de 155 les Caesars ukrainiens

=> l’initiative européenne commune va permettre de fournir 800 000 obus aux Ukrainiens

=> si le deal se fait au Qatar avec le VBCI, Nexter va construire une usine locale de fabrication d’obus avec Barzan (industriel en devenir et mini DGA locale)… et qui a justement pour objectif de fabriquer entre autres, du 155. Il est n’est pas interdit d’imaginer qu’une partie de cette production si la guerre en Ukraine s’éternise, finisse justement en Ukraine.

Ce ne sont pas les chaines de fabrication d'obus qui sont les plus difficile à stopper. 

Mais dans le cas ou Poutine continue a avoir des visées sur d'autre pays européens c'est la France qui est le recul stratégique de l'Europe (avec le RU et l'Espagne). Ce n'est pas rien que certains de sites de fabrications sont très à l'ouest. Quant aux américains il faut en parler au passé puisque les obus fournis étaient payés avec leur sous.

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il y a 11 minutes, Neuron a dit :

Au delà des effets d’annonce, pour nous Français, est ce vraiment notre intérêt de produire des centaines de milliers voir millions d’obus de 155/an ? =>

1. Avons nous l’armée russe à nos frontières, nous obligeant à aligner 300 Caesar en urgence avec le volume d’obus correspondant ? Clairement non, et ce n’est vraiment pas près d’arriver.


2. Ce que veulent les ukrainiens de notre part c’est des SCALP et des Caesars avant tout. Les quantités déjà fournies et à venir sont loin d’être ridicules.

3. La question que se pose (probablement) le MinArm concernant les obus à produire est la suivante: que va t’il se passer si je demande (et paie surtout) Nexter pour transformer / augmenter ses chaînes de production et que la guerre en Ukraine s’arrête dans 6 mois ou 1 an laissant Nexter à devoir fabriquer des obus devenus « inutiles » et avec des chaînes de fabrication tout aussi inutiles elles-mêmes surtout qu’en parallèle: 

=> les américains fournissent en grandes quantités en obus de 155 les Caesars ukrainiens

=> l’initiative européenne commune va permettre de fournir 800 000 obus aux Ukrainiens

=> si le deal se fait au Qatar avec le VBCI, Nexter va construire une usine locale de fabrication d’obus avec Barzan (industriel en devenir et mini DGA locale)… et qui a justement pour objectif de fabriquer entre autres, du 155. Il est n’est pas interdit d’imaginer qu’une partie de cette production si la guerre en Ukraine s’éternise, finisse justement en Ukraine.

On continue donc sur cette même logique économique à plutôt courte vue. Beaucoup de délégation, peu d'investissement, de l'emploi ailleurs. Ca a très bien marché avant il faut dire. 

Mais du coup, les scalps, ça va carburer sec alors ?

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