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Russie et dépendances.


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Je réagis aux messages de FATac et aviapics avec ma petite expérience :

la Magistrale Caucase (M29) que j'ai pu emprunter régulièrement est une 2x2 voies tout à fait correcte.

Elle fait 800-900 km Ouest-Est entre les montagnes à touristes et celles à terroristes.

Et comme le faisait remarquer FATac, la relative douceur du climat local doit expliquer cela  =)

Pour le reste, les routes les plus pourries que j'ai pu voir se trouvaient en Ukraine, état plus probablement du aux finances qu'au climat.

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Russie: exportations d'armes de 13,2 milliards de dollars en 2011

(Belga) Les exportations d'équipements militaires de la Russie, un des leaders mondiaux en la matière, ont atteint 13,2 milliards de dollars en 2011, un montant record malgré la perte de marchés dans les pays arabes et la concurrence de la Chine, a indiqué un haut responsable russe.

Dans le détail, 25% des exportations ont été faites en direction de l'Inde, 15% vers l'Algérie et 10% vers le Vietnam, trois clients traditionnels de la Russie, a indiqué Mikhaïl Dmitriev, directeur du Service fédéral de coopération militaro-technique, cité jeudi par le quotidien Vedomosti. L'entreprise publique chargée des exportations d'armements, Rosoboronexport, avait pour sa part déjà indiqué avoir tiré de ses exportations en 2011 10,7 milliards de dollars. Les 2,5 milliards de dollars restants ont été engrangés par 22 entreprises n'étant pas sous la coupe de Rosoboronexport. En 2012, la Russie compte exporter pour 13,5 milliards de dollars d'armements, selon M. Dmitriev, qui a précisé qu'elle en avait vendus en 2010 pour 10,4 milliards de dollars. Des responsables de la Défense avaient chiffré l'année dernière à quatre milliards de dollars le manque-à-gagner entraîné par le changement de régime soutenu par les Occidentaux en Libye, alors que Moscou coopérait avec le régime de Mouammar Kadhafi. Selon M. Dmitriev, la Russie a compensé ses pertes dans le monde arabe avec la reprise des ventes à certains clients européens tels que la République tchèque, ainsi qu'à de nouveaux en Amérique latine et en Asie du Sud-est. (MUA)

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MOSCOU (AFP) - Une attaque à l'explosif suivie de tirs a visé mercredi matin le convoi du président de la région séparatiste géorgienne d'Abkhazie, Alexandre Ankvab, tuant l'un de ses gardes du corps, a annoncé le chef de la garde présidentielle, cité l'agence Interfax.

"Le président d'Abkhazie Ankvab n'a pas été blessé lors de l'attaque. Il se trouve sur son lieu de travail à Soukhoumi" la capitale abkhaze, a indiqué le chef du service de sécurité présidentielle, Anri Boboua.

"Selon les premières informations, après l'explosion de l'engin sur le bord de la route emprunté par le cortège du président d'Abkhazie, les voitures ont essuyé les tirs d'un lance-grenade et d'une mitrailleuse", a indiqué une source policière à Interfax.

Le bilan fait état d'un garde du corps tué et de deux autres blessés, selon les agences russes.

Les assaillants ont pu prendre la fuite dans un massif forestier, selon cette même source, et les autorités ont déployé des militaires, des policiers et des hélicoptères pour tenter de les retrouver.

Le président russe, Dmitri Medvedev, a de son côté appelé M. Ankvab pour proposer l'aide de la Russie dans l'enquête, ont rapporté les agences russes.

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Armements: la Russie capable de rattraper son retard sur les USA (Poutine)

MOSCOU, 22 février

La Russie devance les Etats-Unis en matière de modernisation de ses forces nucléaires et possède de bonnes perspectives afin de rattraper son retard en matière d'armes de haute précision, a déclaré  mercredi le premier ministre Vladimir Poutine lors d'une rencontre avec les chefs de brigade et de division des Forces armées russes.

"Le Topol-M et le système naval Iars sont des missiles de nouvelle génération. On peut dire que sur ce plan, nous sommes légèrement en avance sur nos partenaires américains, car ils ont encore à moderniser leur potentiel nucléaire", a déclaré M. Poutine.

"En revanche, ils sont allés beaucoup plus loin que nous en ce qui concerne la production et l'utilisation d'armes puissantes de haute précision", a affirmé le premier ministre. Cependant, a-t-il souligné, "nous possédons une perspective plus intéressante dans ce domaine que nos partenaires".

La Russie envisage de renforcer ses dispositifs de DCA et ses capacités de défense antimissile autour de Moscou et des bases stratégiques, elle a l'intention de construire de nouveaux radars en plus des trois stations existantes et de créer "des systèmes capables de surmonter le bouclier antimissile", a indiqué M. Poutine.

"Tout cela constituera notre réponse asymétrique", a-t-il conclu.

http://fr.rian.ru/defense/20120222/193462030.html

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Moué moué, période électorale.

Je ne pense pas que les US soient à la rue dans le domaine des ICBM.

Les Russes en on fait une priorité (peur de l'IDS dans les 80's, puis dernier "symbole de puissance" opé. dans les 90's) et ce fut officiellement bien financé.

Mais de là à dire qu'ils sont "en avance" sur tout le monde, j'ai quand même quelques doutes.

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http://www.lemonde.fr/international/article/2012/03/02/poutine-maintient-que-medvedev-sera-son-premier-ministre_1650889_3210.html

Dans la datcha de Poutine

| 02.03.12 | 09h00  •  Mis à jour le 02.03.12 | 13h48

Image IPB

Lors d'un entretien avec des médias étrangers, M. Poutine a dit ne pas avoir décidé s'il comptait se présenter à la présidentielle de 2018 et donc rester vingt-quatre ans au pouvoir mais que cette perspective ne lui paraissait pas choquante. REUTERS/RIA Novosti

Il arrive avec deux heures de retard sur l'horaire prévu, mais ses collaborateurs nous considèrent comme plutôt fortunés : "Il a fait attendre la reine d'Angleterre une heure", dit l'un d'eux. Et en attendant Vladimir Poutine, le petit groupe de journalistes internationaux qui est reçu ce jeudi soir 1ermars à dîner à la datcha gouvernementale de Novo-Ogorevo a droit à tous les égards. Tout se passera bien, donc, à condition de ne pas trop s'aventurer dans la neige qui tapisse la clairière autour de la résidence de campagne du premier ministre, candidat dimanche à son troisième mandat à la présidence de Russie.

A trois jours d'une élection qui doit, selon toutes les prédictions, le voir accéder à la présidence de la Russie pour la troisième fois de sa carrière, Vladimir Poutine a voulu rencontrer quelques représentants de journaux étrangers (Le Monde, The Times, Handelsblatt, La Repubblica, le Japonais Asahi Shimbun, le Canadien Globe and Mail), sélectionnés parmi les pays du G8, pour parler de sa vision du monde. Et, visiblement, tenter de rassurer ses partenaires occidentaux après des propos et des textes de campagne qui ont parfois rappelé les plus belles heures de la guerre froide.

La sécurité, dans cette magnifique forêt de pins et de bouleaux à 30 km à l'ouest de Moscou, est discrète mais stricte. Notre tentative de faire quelques pas autour de la jolie bâtisse du XIXe siècle, jaune et blanche, est arrêtée net par un garde du corps sorti sur la terrasse. Sur Google Earth, consulté sur un iPad pour avoir une vue aérienne du site, le GPS s'affole, comme s'il était brouillé.

Vladimir Poutine utilise beaucoup cette résidence, il préfère sa tranquillité au vacarme de Moscou. Il l'a même gardée quand Dmitri Medvedev est devenu président et lui premier ministre, il y a quatre ans, lorsque la Constitution l'a empêché de briguer un troisième mandat consécutif. Vladimir Poutine ne vit pas dans la jolie maison jaune et blanche, réservée aux fonctions officielles, mais dans une grande bâtisse de bois sombre, moderne (sa date de construction relève apparemment de l'information classifiée), que l'on aperçoit furtivement sur le côté du chemin en arrivant. C'est là, en sous-sol, que se trouve la piscine dans laquelle il nage tous les jours.

"IL PRÉFÈRE LA VRAIE VIE"

A 59 ans, l'ancien colonel du KGB se maintient dans une forme physique parfaite, au prix d'une heure de sport par jour. Pas le genre à se laisser surprendre en train d'envoyer des SMS en pleine réunion : il n'a pas de téléphone mobile. "Ce n'est pas un fan de la vie numérique, relève son porte-parole, Dmitri Peskov. Il préfère la vraie vie." Dmitri Peskov nous l'a annoncé fatigué par une campagne électorale qui l'a contraint à passer quatre jours par semaine en avion, pour parcourir l'immensité de la Russie et ses neuf fuseaux horaires. Vladimir Poutine, pourtant, n'en laisse rien paraître.

Le visage est parfaitement lisse, ni une ride ni un cerne, le teint uniformément clair. L'œil, bleu et perçant, peut être glacial, laissant échapper une étincelle d'exaspération lorsqu'un propos lui déplaît. En strict costume noir, l'homme va droit au but, s'assoit devant une assiette de crabe du Kamchatka auquel il ne touchera pas et se déclare prêt à se soumettre "à toutes les questions", sans s'embarrasser des gestes chaleureux, réels ou feints, qu'affectionnent nos politiciens en campagne.

Emaillée de manifestations sans précédent dans les grandes villes, cette campagne électorale a été inédite. La nouvelle classe moyenne, frustrée par un climat politique figé, saturée de corruption et de promesses non tenues, a fait clairement entendre sa voix. Vladimir Poutine a-t-il été surpris par l'ampleur de ce mouvement de protestation, dès le 5 décembre, lendemain d'élections législatives marquées par de graves accusations de fraude ? Pas du tout, assure-t-il, résolument positif : "Vous, en Europe, vous n'êtes pas étonnés lorsque des millions de gens défilent contre la crise ! En Russie non plus, il n'y a rien d'étonnant à ce que les gens, après la crise, concentrent leurs critiques sur le parti au pouvoir. Personnellement, je suis très content car cela nous oblige à réfléchir à des solutions et à communiquer avec la société. C'est une très bonne expérience pour la Russie." Communiquer ? Mais l'opposition "non systémique", selon la jolie formule en cours ici pour désigner les protestataires, l'accuse de refuser le dialogue. Il s'en défend vigoureusement : "Je dialogue tous les jours avec des gens en province, à la campagne, dans la rue."

Pourquoi a-t-il constamment refusé de débattre avec ses adversaires, les autres candidats à l'élection présidentielle ? La question semble l'étonner, comme si la confrontation des idées était superflue. "Je les connais depuis longtemps, dit-il, et je connais bien leur programme. Alors débattre sur fond de promesses populistes ne me paraît pas intéressant. Ce n'est pas le débat qui compte, c'est le résultat."

De fait, Vladimir Poutine n'a guère de considération pour ses opposants, "systémiques" ou "non systémiques". Il confirme que, s'il est élu, il nommera Dmitri Medvedev premier ministre, consacrant un échange de postes inédit, dont l'annonce à l'automne a lancé le début de la contestation. "Nous nous étions mis d'accord, rappelle-t-il, celui des deux qui aurait le plus de chances d'être élu se présenterait à la présidence. Qu'est-ce que cela a de si inhabituel ?" Ceux qui, dans les manifestations, accusent son parti d'être celui "des escrocs et des voleurs" ne font que reprendre "un slogan politique". "Les leaders de l'opposition ont eux-mêmes été au pouvoir. Ils ont été ministres, gouverneurs, dirigeants parlementaires. Ils ont dirigé le processus de privatisation. Ce slogan les concerne aussi."

Alexei Navalny, le nouveau héros de la rue, le jeune avocat qui sur son blog dénonce, avec une efficacité redoutable, des affaires de corruption à haut niveau, documents à l'appui ? "J'ai entendu ce nom", dit d'abord, un brin dédaigneux, le premier ministre, avant de l'attaquer sur son expérience passée auprès d'un gouverneur de région. "Mais bien sûr, toutes les initiatives contre la corruption sont utiles. Mais vous parlez de la corruption comme si chez vous il n'y en avait pas ! Elle existe, y compris dans vos gouvernements."

Vladimir Poutine rejette catégoriquement l'idée qu'il n'est soutenu que par la Russie profonde, alors que la classe moyenne urbaine, qui a émergé et prospéré sous son règne, le groupe social sur lequel il doit s'appuyer pour moderniser le pays, le rejette. "Vous vous trompez, accuse-t-il, connaissez-vous seulement les chiffres ? Je suis en contact permanent avec les associations d'entrepreneurs et la communauté des affaires. Et je ne peux pas être d'accord sur le fait que la campagne ne représente pas la modernité, l'an dernier, la Russie a été le troisième exportateur de blé." Cela dit, il admet que "la classe moyenne a plus de revendications en termes d'injustice, de corruption, d'arbitraire. Je peux le comprendre et je partage cette inquiétude, le pouvoir doit être plus efficace."

Prenant acte de la contestation, Vladimir Poutine a reconnu dans l'un des articles qu'il a fait publier dans la presse depuis janvier que la Russie souffrait encore de gros handicaps politiques et sociaux. Jeudi soir, il réfute les questions sur sa responsabilité personnelle ou sa volonté de se maintenir à tout prix au pouvoir qu'il occupe depuis douze ans : "Je n'y ai pas encore réfléchi", assure-t-il lorsqu'on lui demande s'il se représentera en 2018, pour un quatrième mandat. Il ne voit pas vraiment de "graves erreurs" à se reprocher sur ces douze années. Mais il admet volontiers que la corruption reste "un problème, un fait de la vie. Elle existe partout, peut-être plus chez nous, c'est lié à la nature de notre économie et au manque de cadre juridique."

Pour le reste, Vladimir Poutine semble vouloir donner, ce soir, une image, sinon d'ouverture, du moins de modération. Après le veto sino-russe sur la résolution de l'ONU qui a tant choqué les Occidentaux, il prend ses distances avec le régime de Bachar Al-Assad, dont il refuse de prédire les chances de survie. Sur l'Iran, l'homme qui promet, dans son programme électoral, d'investir plus de 500 milliards d'euros sur dix ans dans la modernisation de l'équipement militaire russe s'abstient de faire monter les enchères et promet que la Russie "fera tout son possible pour éviter un conflit armé".

Sur les Etats-Unis, enfin, Vladimir Poutine évite ostensiblement de reprendre les diatribes anti-américaines souvent entendues dans son discours ces deux derniers mois. Même les dirigeants de l'eurozone ont droit à sa sollicitude : peut-être certaines décisions ont-elles "trop tardé", mais "ce n'est pas à moi de juger". Et même "mon ami Berlusconi" est plein d'admiration pour le "travail de kamikaze" du premier ministre italien, Mario Monti !

Il est 22 h 30, le dessert et le thé ont été servis. Le premier ministre prend une dernière question sur sa femme, Loudmila, qui a totalement disparu de l'espace public. "Ce n'est pas facile pour elle, dit-il, laissant entendre qu'elle ne reviendra pas au premier plan. Ce n'est pas une personne publique, les médias sont cruels. Les membres de ma famille ne sont pas candidats, ils voudraient qu'on les laisse tranquilles." Vladimir Poutine déclare la fin de la partie, car une autre partie l'attend, de hockey sur glace cette fois : "Cela fait déjà une demi-heure qu'ils m'attendent." Visiblement, il aborde celle-là avec plus de plaisir.

Sylvie Kauffmann

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Les Américains ont un processus administratif assez compliqué pour ce genre d'opération, j'ai du mal à voir comment une proposition de déstabiliser Poutine pourrait passer. Ce serait quoi le but ? Influer la politique d'un pays souverain et démocratique ? Pour le remplacer par qui ?

Par rapport aux risques de "retour de flamme" si l'opé est découverte, je pense que le calcul est vite fait.

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Un gouvernement russe déstabilisé, pour quoi faire ? Un gouvernement pro US faible et instable qui risquerait de s'effondrer en entrainant la Russie dans le chaos, et au profit de quoi au final ?

Un Jirinovski président ?

Je me rappelle d'une époque dans les années 90 où les troubles en tchétchénie commençaient à se répendre aux républiques voisines et où l'on craignait un effondrement de la Russie, l'anarchie et la guerre civile avec des seigneurs de guerre réccupérant l'arsenal de l'armée rouge.

On avait d'ailleurs fait un film là dessus, "USS ALABAMA" je crois qu'il s'appelait. :lol:

La Russie actuelle n'ai peut-être pas extraordinaire, mais elle est stable. Et déstabiliser le plus grand pays du monde avec 4 500 fois la capacité de détruir le monde, c'est un peu comme jouer avec des alumettes les pieds dans l'essence. Quant on connait les succès US en matière de déstabilisation de régimes à moyen terme. :P

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Poutine -à mon avis- est l'homme de la situation pour la Russie. Quand on voit la chose sous une perspective historique on voit bien que ce pays n'est pas mûr pour une démocratie à l'occidentale. On ne passe pas si vite du totalitarisme soviétique à la démocratie à la suédoise, car les mentalités et les structures sociales changent à un rythme lent. Le simple fait qu'il y ait des élections, que l'opposition ait le droit d'exister, avec des médias indépendants du pouvoir, même si tout cela est toléré mais non vraiment admis, est un immense progrès par rapport à l'époque antérieure où simplement dire un mot de travers en public vous envoyait en prison. Mais il faudra que Poutine, dans l'intérêt même de son pays, ouvre progressivement un peu plus d'espace démocratique, s'attaque à la corruption, mette en place un cadre juridique sérieux pour la vie publique, etc. Il faut le faire progressivement, pas trop vite car le chaos menace dans ce cas (cf. la période Eltsine...) et pas trop lentement non plus car la cocote minute pourrait exploser. Les Russes de la classe moyenne ont l'argent, à présent ils veulent une part du pouvoir, plus des libertés. C'est classique. D'abord moi vouloir manger, ensuite moi vouloir avoir part aux décisions... :lol:

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Qu'on le veuille ou pas, Poutine a retabli l'autorite de l'etat, entre l'epoque Poutine et l'epoque Yeltsine, je crois que le choix des russes est vite fait.

Il faut cesser de ressasser ces histoires vieilles de 15 ans.

Tout le monde est bien conscient de cela, ce qui interesse les gens, c'est ce qui va se passer pour les 15 ans a venir.

Et ca fait beaucoup moins rever avec Poutine en tete d'affiche. Pas mal de monde veut du changement, Poutine surtout pas, pas bon pour les affaires des potes et donc pour les siennes.

Poutine -à mon avis- est l'homme de la situation pour la Russie. Quand on voit la chose sous une perspective historique on voit bien que ce pays n'est pas mûr pour une démocratie à l'occidentale. On ne passe pas si vite du totalitarisme soviétique à la démocratie à la suédoise, car les mentalités et les structures sociales changent à un rythme lent.

Ca c'est sur, le changement a la Poutine ne risque pas de decoiffer la babouchka...

Le simple fait qu'il y ait des élections, que l'opposition ait le droit d'exister, avec des médias indépendants du pouvoir, même si tout cela est toléré mais non vraiment admis, est un immense progrès par rapport à l'époque antérieure où simplement dire un mot de travers en public vous envoyait en prison.

C'est une blague?

Tu connais des partis d'opposition dangereux pour Poutine? Il n'y en a pas pour la simple raison qu'il ne peuvent exister.

Des medias independants? lesquels? le seul qui restait vient d'etre mis au pas : Echo Moskvy

Mais il faudra que Poutine, dans l'intérêt même de son pays, ouvre progressivement un peu plus d'espace démocratique, s'attaque à la corruption, mette en place un cadre juridique sérieux pour la vie publique, etc. Il faut le faire progressivement, pas trop vite car le chaos menace dans ce cas (cf. la période Eltsine...) et pas trop lentement non plus car la cocote minute pourrait exploser. Les Russes de la classe moyenne ont l'argent, à présent ils veulent une part du pouvoir, plus des libertés. C'est classique. D'abord moi vouloir manger, ensuite moi vouloir avoir part aux décisions... :lol:

C'est bien deconnecte de la vie reelle sur place, en ville comme en campagne. Le systeme actuel ne convient a personne sauf quelques affairistes qui arrivent a tirer quelques roubles de la situation. A la campagne et dans les milieux en difficulte, la nostalgie du communisme grandie car les services minimum etaient assures. Dans les villes et dans les milieux plus aisees, les gens veulent du changement, au sommet de l'echelle ou dans certains pans de la fonction publique, surtout pas, la situation est paradisiaque pour eux.

On est juste dans la situation de la France en 1788.

La ou les annees de communisme ont laisse leur trace, c'est qu'une grande majorite de Russes sont fatalistes et pensent "a quoi bon?" un peu trop souvent pour que les choses avancent.

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Les Américains ont un processus administratif assez compliqué pour ce genre d'opération, j'ai du mal à voir comment une proposition de déstabiliser Poutine pourrait passer. Ce serait quoi le but ? Influer la politique d'un pays souverain et démocratique ? Pour le remplacer par qui ?

Par rapport aux risques de "retour de flamme" si l'opé est découverte, je pense que le calcul est vite fait.

pas besoin d'usine à gaz impliquant le state dept, la CIA ou le POTUS, rien que la simple surpuissance mediatique occidentale mise au service des opposants soi-disant democrates (les guignols du genre Kasparov ou Limonov) ou tout sujet anti-poutine, le financement d'ONG pro-démocratie ou pro-libéralisme, comme par exemple GOLOS que tous les media citent comme reference dans l'observation d'elections equitables, etc. Les americains ont a leur disposition une vaste panoplie d'outils de soft power pour peser dans la vie politique interieure russe. Sans oublier bien sur des oligarques surpuissants tels que Berezovski encore capables de nuire au Kremlin.

Ceci etant dit, je suis d'accord un peu avec tout le monde, Poutine est le moindre des maux pour les russes, en attendant la maturation de l'etat de droit et l'emergence d'une opposition politique crédible.

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C'est pas la Russie qui va faire baisser le prix du gaz et du petrole, avec le budget vote, meme avec un baril a 100$ ils seront dans le rouge.

127 milliard pour les fonctionnaires, 590 miliards pour l'armee et quelques miliards pour les copains, ca va faire cher...

Sinon, les elections passées, on peut reprendre les veilles habitudes...

http://www.europe1.fr/International/Russie-plus-de-500-opposants-arretes-975661/

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http://www.liberation.fr/depeches/01012393935-russie-poutine-remporte-la-presidentielle-avec-63-9-des-voix

Sans grande surprise un 3ème mandat pour Poutine.

Au fait pourquoi il a d'après les médias recours à la fraude, ça me semble pas très malin vu que de toute façon il a aucun opposant sérieux, ca peut seulement servir à se faire critiquer.

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Sur le plan économique, la réélection de Poutine va pas inciter les entreprises occidentales à investir là-bas, il y a trop de risques vu que l'état peut faire ce qu'il lui plait et qu'il y a parfois des tensions avec l'occident.

Ben, en elle-même, c'est "positif", y'a une certaine "stabilité" politique.

Mais sans changements administratifs c'est moins sexy.

Et si le pouvoir d'achat du marché intérieur fléchit, ça l'est encore moins.

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http://www.liberation.fr/depeches/01012393935-russie-poutine-remporte-la-presidentielle-avec-63-9-des-voix

Sans grande surprise un 3ème mandat pour Poutine.

Au fait pourquoi il a d'après les médias recours à la fraude, ça me semble pas très malin vu que de toute façon il a aucun opposant sérieux, ca peut seulement servir à se faire critiquer.

Je pense que c'est surtout le fait des potentats locaux : ils essayent de bien se faire voir du pouvoir central et montrer qu'ils tiennent bien leur region. C'est encore plus vrai dans le Caucase, en Tchetchenie où un gangster comme Kadyrov ne se gene pas pour afficher des scores fumeux, deja qu'on sait qu'il fait assassiner ses opposants n'importe ou dans le monde et qu'il ne cache pas sa fortune mal acquise.

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