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Russie et dépendances.


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Tout est une question de degrés dans le monde réel, pas d'absolu. Comparer les problèmes de la justice en France avec ceux de la justice russe n'est juste pas très sérieux. Et y'a aucun problème pour critiquer tout ce qu'il y a à critiquer sur la justice française, encore une fois, mais il faut une singulière méconnaissance du domaine pour mettre les deux dans le même panier, ou même à portée l'une de l'autre. Je ne mets pas un sujet économique pour illustrer, je souligne juste que l'argent a tendance à favoriser l'Etat de droit et ses règles, et malgré tous ses dysfonctionnements et le degré d'implication du politique (important.... Sur l'échelle des démocraties occidentales; mais comparé à la Russie? On parle pas du même univers), la justice en France a tendance à quand même faire l'essentiel du boulot.... Y compris même dans le registre financier (oui, ça peut étonner de l'entendre). Le jour où le juge d'instruction disparaîtra, ce fait changera, cependant.

Mais tout a fais d'accords la dessus et ma comparaison ne vise qu'a donner un ordre d'idée, on est tous bien d'accords (au cas ou ca n'étais pas clair) qu'on préférerait tous être jugé en France qu'en Russie.

Mais ce qui chagrine ce qui chagrine c'est que tes commentaires sur la justice & co russe sont particulièrement acide, bcp plus que sur celui d'autres pays (Fr, Us, ect). Je ne dis pas (la aussi ou cas ou ca n'étais pas clair) que tu ne critiques jms ce qui ce fais ds ton pays ou aux US, mais que l'arrière gout n'est pas du même acabit.

 

Une mauvaise impression ? possible, mais je suis de prêt tes interventions (et je le redis que j'apprécie énormément) depuis 2008 pr m’apercevoir que sur certains sujets il y a comme une impression de 2 poids 2 mesures. Apres l'écrit a ses limites, et possible que mon impression en la matière soit fausse. Mais comme ca n'est pas la 1ere fois, pas si sur.

 

Tu peux avoir des propos parfois très dur sur la justice US, mais que tu vas ponctué de pointe d'humour et de seconds degrées qui laisse une impression de legerté au final. 

Dans le cas de Russie la dureté des propos est comparable, mais l'absence complète d'humour et de second dégrée laisse au contraire une impression de rouleau compresseur et d'absence complète de mesure ds des propos qui sont certe comparable sur la forme (critiques d'une situation), mais pas sur le fond (ou la c'est plutôt "ah tiens la ils sont un peu con de faire ci ou ca" VS. "regardez moi cette équipe de consanguin ce qu'ils nous on encore sortie").

 

 

Bwaaaaaah, on en est là? A quand le moment Godwyn?

Je te laisse l’initiative  :lol:

 

 

Si tu veux un autre genre de réponse, argumente autrement ton point.

C'est noté et je tacherais de corrigé cela. Néanmoins je t'ai répondu point par point et de manière argumenté ce soir sans pr autant avoir de réponses, ca aussi ca laisse une impressions de mauvaise fois ou de deux poids bla bla.

 

 

 temps d'attention consacré aux US dans les médias français vs le temps d'attention consacré aux Russes..... Désolé, y'a pas photo: comme toute autre nation, la France a tendance à peu parler des autres dans ses news, mais les USA sont nettement plus traités que la Russie, et pas que d'un peu. Et si, les USA, à part l'occasionnel fait divers amusant ou la nouvelle invention, le nouveau super grand film ou la tendance de mode débile, dès qu'on entre dans le registre politique, c'est pour la corruption, la cruauté de la peine de mort, le méchant ultra libéralisme sans frein, l'absence de sécurité sociale, l'obésité des enfants, la malbouffe, le lobbying corrupteur et ses milliards, les élections dantesques, les communautés de tarés religieux.... On les connaît un peu nos rédactions de JT.

Comme je te le disais, je ne dis pas qu'on en parle pas, juste que les points soulevé sont du pure enfumage, on parle de problème de surface (les exemples que tu cites par exemple), jms de fond (a l'inverse de la situation russe, ou on parle moins, mais de manière bcp plus pointu et au vitriol).

 

J'fatigue un peu et comme on ne boxe pas ds la même catégorie, je tacherais pr ce w-e de te sortir une liste d'exemples pr argumenter mon propos.

 

 

Désolé, ô grand ordonnateur, je suis au service entier du forum et ait toutes les heures du monde à consacrer à rédiger ce qui s'apparenterait à une honnête dissertation au minimum. Vraiment que ça à foutre.

 

Roooh pitchoune fallait pas le prendre comme ca  ^_^ 

Juste que comme tu prends justement bcp de temps pr répondre précisément sur un grand nb de points, que ds ce genre de cas non alors que des éclaircissement seraient plus que bienvenue, et que tu ns pondes une réponse "café du commerce" (entendre généralité) et un chouilla pédante a base de "moi je" bah ca donne ce genre de commentaire.

 

Aller un bisous et restons fair play  :P 

 

 

Aaaah, des experts se trompent donc l'expertise ne vaut rien et n'importe quel glandu a raison au fond de son café du commerce.... 

Taratata, j'ai juste dis que balancer son pedigree en croyant que ca va faire office de parole divine ne suffit pas a clouer le bec de son interlocuteur. Ne me fait pas dire ce que je n'ai pas dis.

 

 

Parler d'une réalité immensément complexe et balancer que "les médias sont aux ordres" suffit à tout résumer? 

Nullement, et je croyais avoir cité qq exemples, je tacherais la aussi de te donner une liste d'exemples.

 

 

Donc t'as trouvé la vérité du monde, bon pour toi.

J'apporte un point de vus différant, et je ne crois pas le portée au pinacle. Mea Culpa si c'est prit comme tel.

 

 

Dans les contenus éditoriaux français (et Américains), il y a tout simplement beaucoup trop d'intervenants (individus, organisations, courants d'idées, obédiences....) et d'intérêts opposés, de coupe-circuits et d'échelons de décision et d'action (sans parler de lois -dont certaines facilement applicables et peu contournables- mais non! Y'a pas de loi en France et là encore le pouvoir contrôle tout) pour que ce décret céleste du "médias aux ordres du pouvoir" ait le moindre début de validité. Ca veut pas dire qu'il s'agit d'un fonctionnement extrêmement sain ou innocent, ni que des ordres ne soient pas donnés qui ne viennent pas d'instances de décision médiatiques (et oui, LES politiques -pas tellement LE pouvoir- pèsent AUSSI dedans, souvent désagréablement trop), mais ce décret d'un pouvoir politique commandant aux médias franchit juste les bornes de la bêtise.

Tu caricatures :( 

Ai-j parler d'une sombre loge qui passerait un coup de bigophone et qui aurait ses 4 volontés en Une ?

Je disais simplement (p-e un peu trop pr toi) qu'il y a une ligne éditorial sur un certains nombre de sujet (ca ne veux pas dire TOUT les sujets et loin s'en faut) et un consensus sur la aussi un certains nombre de sujets.

 

L'exemple "gay" est a ce titre révélateur, l'exemple syriens (pr la PE), l'exemple dont sont traités un certains nb de fait de société ("Affaire Meric") ect.

Apres nous sommes bien d'accords que le monde, l’Europe, les US ect ne sont pas un et indivisible, que des groupes d’intérêts s'affrontent ect, mais sur certaines choses, il y a une union sacré.

 

Pas pour sa plus grande gloire....

 

P-e pr ca que la Russie n'est pas renommé pr ses chiottes  :happy:

Modifié par Tonton Flingueur
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Dans l'affaire des écoutes à grande echelle de notre pays on a pas eu droit aux discours et éditos enflammés de nos "experts" salariés de groupes de medias.

C'est a peine si ils disent que "tout le monde fait ca vous savez...", "La France n'est pas en reste..." etc... etc...

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Un article de wikipedia très bien fait et équilibré sur la Russie et Vladimir Poutine:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Vladimir_Poutine

 

Extraits choisis:

 

Dans le domaine économique :

  • réforme fiscale : mise en place d'un taux unique de 13 % pour l'impôt sur les revenus, introduction d'une taxe sociale unifiée, baisse du taux de la TVA, réduction du taux des impôts sur les sociétés de 35 % à 24 %, ce qui a permis de simplifier la fiscalité et de limiter la fraude et la corruption ;
  • réforme foncière introduisant le droit de vendre les terres agricoles ;
  • quatre lois de dérégulation étatique, visant à réduire le contrôle bureaucratique des entreprises ;
  • ouverture à la concurrence du fret ferroviaire représentant 80 % du trafic des marchandises dans le pays.

Depuis, la croissance aurait été essentiellement une « croissance de rétablissement », reposant sur « le réengagement dans la production des capacités non utilisées pendant la crise ». Cette « croissance de rétablissement » s’épuisant graduellement, au fur et à mesure de l’amoindrissement des capacités de production disponibles et utilisables, le problème serait, depuis 2003, de favoriser une « croissance d’investissement », ce qui dépendrait moins des réformes économiques que du développement des institutions politiques et juridiques, notamment administratives (dérégulation) et judiciaires (indépendance de la justice). L’élite politique et économique de la Russie perçoit de plus en plus la portée de ces problèmes, tandis qu'une attention particulière est accordée à la réforme administrative et judiciaire, assurait-elle.

 

La Russie s’est constituée la troisième réserve de change du monde (504 milliards de $ en février 2012) grâce à une balance des paiements excédentaire de 10 % du PIB durant cette période. Le budget de l’État, régulièrement excédentaire grâce à une gestion prudente de la manne financière constituée par des rentrées fiscales plus efficaces et au prix assez élevé des hydrocarbures, a permis la constitution en 2004 d’un fonds de stabilisation qui se montait à 130 milliards de $ en septembre 2007. L’État russe a retrouvé des moyens financiers permettant de lancer des projets d’envergure (infrastructures, soutien à l’investissement).

 

Dans le domaine social :

  • réforme des retraites : mise en place d'un système à trois piliers avec capitalisation obligatoire et épargne volontaire, sans augmenter l'âge de la retraite ;
  • mise en place des Projets de priorités nationales et de la politique démographique afin de réformer le secteur social et financer de grands projets dans le domaine de la santé, de l'éducation, de l'accessibilité des logements sociaux, du soutien au secteur agricole et à la hausse de la natalité.

Selon le président de la Douma Boris Gryzlov, le budget triennal fédéral 2008-2010 donnerait la priorité au relèvement du niveau de vie des Russes, son parti pro-Poutine Russie unie, majoritaire à la Douma, propose d'augmenter de 1,5 fois les salaires réels dans le secteur public et de doubler les retraites36.

Dans le domaine politique, les réformes ont été centrées sur la création d'une « verticale du pouvoir » afin de rendre ce dernier plus concentré et efficace (ce processus fut accéléré à la suite de la tragédie de Beslan le 1er septembre 2004) :

  • réforme de la division territoriale avec la création de sept Districts fédéraux par le décret présidentiel no  849 du 13 mai 200037 ;
  • réforme du Conseil de la Fédération de Russie (2000-2002), et l'arrêt des élections des gouverneurs par les sujets de la Fédération : les gouverneurs des districts sont dorénavant désignés par le président du pays (Kremlin) avec entérinement ultérieur par la législation locale (septembre 2004)38 ;
  • création d'organes consultatifs : d'un Conseil d'État (Gossoviet), constitué des gouverneurs et une Chambre de la société (Obchtchestvennaïa Palata), constituée de personnalités influentes et connues ;
  • mise en place de mesures assurant une meilleure cohésion entre les ministères de l'ordre public dits siloviki (Intérieur, Armée, FSB) et le ministère des Situations d'urgence.

Le succès de ces réformes, couplé à des recettes fiscales extraordinaires issues de la vente des hydrocarbures, ont permis d'assurer selon le gouvernement une hausse substantielle du revenu réel des particuliers (+ 58,5 % entre 1999 et 2002, + 13,55 % en 2004). Cela a valu à V. Poutine le soutien d'une grande partie de la population russe, malgré quelques échecs comme un projet de loi controversé sur la monétisation des avantages en nature hérités de l'époque soviétique qui a soulevé, début 2005, un tollé populaire ou encore le naufrage du sous-marin Koursk sombré en 2000 avec 118 hommes d'équipage à bord et une libération mal gérée des otages des commandos tchétchènes du théâtre moscovite en octobre 2002.

 

La Russie et les mouvements politiques libéraux:

(...) le désintérêt de la société russe pour les mouvements libéraux et démocratiques s'explique par le fait que les qualificatifs de « libéral » ou « démocrate » sont en 2007 connotés négativement dans l'opinion publique russe car associés à des décideurs politiques (Iegor Gaïdar, Mikhaïl Kassianov, etc.) dont les politiques dites libérales ont contribué à faire basculer de larges couches de la société dans la pauvreté, voire la misère, au début de l'ère Eltsine. Ils sont également associés à Eltsine qui le 3 octobre 1993, avec le soutien des chancelleries occidentales, a donné l'assaut à un Parlement élu démocratiquement, faisant plusieurs centaines de tués. La politique libérale appliquée en Fédération de Russie de 1991 à 1999 fut aussi caractérisée par la mise en coupe réglée des ressources économiques héritées de l'époque soviétique au bénéfice exclusif d'intérêts particuliers, les fonds ainsi divertis ayant été recyclés dans le système bancaire occidental. Selon certains analystes (Jacques Sapir en particulier), l'Occident aurait joué un rôle ambigu dans la décomposition économique et sociale des années 1991-199675. Ainsi, les idées libérales défendues aujourd'hui dans la Fédération de Russie par Garry Kasparov et les mouvements qui lui sont proches, ne rencontrent qu'un intérêt très marginal (moins de 5 % dans les sondages réalisés par des instituts indépendants).

 

Sur le plan de la politique interne :

Depuis son ascension au pouvoir, Vladimir Poutine, déterminé à restaurer ce qu'il appelle « la verticale du pouvoir », gouverne avec un style considéré par certains analystes comme autoritaire qui aurait mis fin à une libéralisation politique introduite par Gorbatchev avec la perestroïka et la glasnost et qui s'était poursuivie sous Boris Eltsine, certains médias occidentaux10 et les opposants politiques11 parlant à son sujet de néo-tsarisme12.

La reprise en main du pays par l'administration de Poutine, après la période de troubles et de laissez-faire qui a prévalu sous Boris Eltsine, satisfait une grande partie de la population, lassée des soubresauts politiques et du capitalisme en transition (la « thérapie de choc ») apparu après la chute du communisme, ainsi que les nostalgiques de la puissance de l'ex-Union soviétique disparue en 1991. Cette reprise en main répond également au risque que fait peser sur l'unité de la Fédération de Russie la montée en puissance des nationalismes dans les républiques ethniquement non-russes et des gouverneurs locaux toujours plus autonomes : l'affaiblissement du pouvoir central et l'effondrement économique et social consécutif à la disparition de l'Union soviétique ont, en effet, contraint les grandes régions russes à chercher à s'auto-administrer au cours des années 1990.

Au cours de ses deux mandats, le président Poutine n'a cessé de renforcer le poids des services de renseignements dont il est issu, ainsi que ceux de la police et de l'armée, ceux qu'on appelle en russe les siloviki (en) (les hommes de force) par opposition aux libéraux partisans de l'état de droit et de la démocratie à l'occidentale13,14.

 

Le gros problème la démographie:

D%C3%A9mographie_de_la_Russie.png

 

 

L'économie russe depuis la chute de l'URSS:

 

Russian_economy_since_fall_of_Soviet_Uni

Modifié par Jojo67
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Dans l'affaire des écoutes à grande echelle de notre pays on a pas eu droit aux discours et éditos enflammés de nos "experts" salariés de groupes de medias.

 

On a quand même eu droit à "Comment la NSA espionne la France" dans le Monde en titre d'un article qui a surtout montré que les journalistes ne pigeaient rien aux infos qu'ils présentaient. Les données "France" en question n'étant pas des communications françaises interceptées par la NSA, mais des communications interceptées par les services français et partagées avec la NSA.

 

Et pendant qu'un édito s'enflammait à "combattre Big Brother", le citoyen lambda n'avait aucune info pratique pour savoir en quoi ça pouvait le concerner.

 

Et alors que les Néerlandais ont confirmé à leur tour que les méta-données sont celles de leurs services et non collectées par la NSA, Greenwald au fond du trou persiste à creuser encore :

this sort of ubiquitous, suspicionless spying that is the sole province of the US and its four English-speaking surveillance allies (the UK, Canada, Australia and New Zealand).

http://www.theguardian.com/commentisfree/2013/oct/25/europe-erupts-nsa-spying-chief-government

 

On se demande alors comment les services européens ont collecté les millions de métadonnées téléphoniques qu'ils ont partagé avec la NSA...

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C'est vrai aussi que bousculer l'Eglise coûte moins cher que bousculer la Mosquée ou la Synagogue. Faut pas pousser le courage trop loin hein? ^-^

 

Bah en même temps critiquer une "majorité" dont on est plus ou moins issu est forcément plus facile, que critiquer une minorité (qui est plus difficilement attaquable lorsque ce n'est pas la notre, car c'est plus mal vu).

 

Puis bon on ne va pas faire comme si l'islam ou le judaïsme avec leurs moins de 6% de la population (en comptant même les non pratiquants) avaient un quelconque pouvoir autre que celui d'une minorité "visible".

Alors que nos amis les cathos, leur "pouvoir de nuisance" est quand même plus important ;)

 

M'enfin après si chacun reste dans son coin sans faire de prosélytisme et casser les couilles, perso je n'ai rien à y redire, comme beaucoup de monde.

Par contre s'ils commencent à revendiquer des choses et veulent imposer leurs idéologies/dessins moyenâgeux, qu'ils soient musulmans, cathos, juifs, boudistes, vegan etc. Là oui j'aurais du mal à ne pas réagir.

Et encore une fois on en revient au fait que les cathos, majoritaires (enfin plus vraiment en population, mais en religion), sont finalement les seuls qui pourraient réellement avoir un impact dans le pays.

Ce n'est donc pas une question de facilité, mais de logique, ce vieille argument victimisant ne tient pas là route.

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En visite en fin de semaine dernière à Atyrau, dans l’ouest du pays, le président du Kazakhstan, Noursoultan Nazarbaïev, a affirmé sa volonté d’en changer le nom. Le dirigeant de 73 ans, au pouvoir depuis deux décennies, veut en effet enlever le suffixe -stan du nom de son pays, dans le but de le distinguer des autres Etats d’Asie centrale. Selon lui, cette terminaison commune à plusieurs pays de la région serait la cause d'une méfiance des investisseurs étrangers et des touristes.

 

Le Kazakhstan, qui est le neuvième plus grand pays du monde, ne compte que 17 millions d’habitants, mais dispose d’une économie plus puissante que ses voisins, d’anciens satellites de l’Union soviétique. Malgré d’importantes ressources en pétrole et uranium, le Kazahstan pâtirait de son nom, d’où l’idée du président Nazarbaïev de le changer en «Kazakh Eli», que l’on peut traduire par «Le pays des Kazakhs». 

Noursoultan Nazarbaïev n’en est pas à son coup d’essai. En 1997, il était déjà à l’origine du changement de capitale, remplaçant Almaty, la principale ville du pays, située au sud, par Akmola, au nord. Un an plus tard, l’homme d’Etat avait changé le nom de la ville en Astana, qui veut dire littéralement «capitale». A l’époque, c’est déjà le sens du terme Akmola, traduit par certains comme «le sanctuaire blanc», qui avait provoqué son changement de nom.

En 2008, le Parlement a même proposé de renommer la capitale en «Noursoultan», en hommage au prénom du président, ce que ce dernier a finalement refusé, laissant entendre que ce serait à ses successeurs de choisir.

 

http://www.liberation.fr/monde/2014/02/10/nazarbaiev-veut-un-nouveau-nom-pour-le-kazakhstan_979198

 

Plus lèche-cul que le parlement Kazakh, c'est impossible !  =)

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http://www.theguardian.com/commentisfree/2014/feb/05/russia-anti-gay-law-criticism-playing-into-putin-hands (5 février 2014)

 

Article sur la condition homosexuelle en Russie, qui tente de faire la part des choses et de situer la critique à un juste niveau, ni trop sévère ni trop indulgent. En particulier du point de vue britannique, il est assez naturel de comparer la loi russe à la "section 28", une loi controversée de l'ère Thatcher.

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http://www.theguardian.com/commentisfree/2014/feb/05/russia-anti-gay-law-criticism-playing-into-putin-hands (5 février 2014)

 

Article sur la condition homosexuelle en Russie, qui tente de faire la part des choses et de situer la critique à un juste niveau, ni trop sévère ni trop indulgent. En particulier du point de vue britannique, il est assez naturel de comparer la loi russe à la "section 28", une loi controversée de l'ère Thatcher.

+1. Un article intelligent qui remet les choses à leur place.

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http://www.css.ethz.ch/publications/pdfs/RAD-142.pdf (6 février 2014)

 

Russian Analytical Digest N°142, 12 pages.

 

Ce numéro comporte trois articles. Le premier est une analyse de la situation ukrainienne par un professeur de la George Washington University. Le deuxième est un sondage de l'opinion publique russe à propos de l'Ukraine. Le troisième porte sur les pays du Caucase du sud.

Modifié par Wallaby
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A Sotchi, l'écologie mène en prison :

 

Pour avoir critiqué les aléas du chantier de Sotchi, l'organisation régionale Veille écologique pour le Caucase du Nord est devenue la bête noire des autorités. Ses militants ont été poursuivis, chassés, harcelés. Evgueni Vitichko est derrière les barreaux, Souren Gazarian a quitté la Russie, et Ioulia Naberejnaïa a déserté Sotchi pendant la durée des Jeux. Natalia Kalinovskaïa, ancienne porte-parole des expulsés de la plaine d'Imérétie, a pris ses quartiers à Krasnodar (à 170 km de Sotchi), tant elle était harcelée. Les méthodes ? Toujours les mêmes : menaces, écoutes, entretiens « prophylactiques » avec les services.

 

(...) Evgueni se rend en tournée avec d'autres militants à Djoubga, aux abords du palais d'été du gouverneur de la région de Krasnodar, le tout-puissant Alexandre Tkatchev. Et là, surprise ! La propriété a triplé de volume. Le notable a fait clôturer un large pan de la forêt, domaine public protégé selon la loi, qu'il a intégré à son domaine. Les écolos auraient alors inscrit sur la clôture : « Sania , tu es un voleur. La forêt est à tout le monde » et froissé la tôle. « Cette barrière est illégale, c'est une captation de propriété », dénonce Evgueni Vitichko.

Le graffiti va lui valoir une condamnation à trois ans de prison par un tribunal de quartier de Touapsé, le 20 décembre 2013. Il a fait appel. Au moment de notre rencontre, il s'attendait au pire : « Ils peuvent tout à fait m'arrêter dans la salle du tribunal le jour de l'appel et m'envoyer en prison. » Son inquiétude était justifiée. Le 3 février, il a été arrêté et condamné à quinze jours de prison pour avoir « proféré des jurons » en attendant l'autobus.

 

Suite : http://www.lemonde.fr/jeux-olympiques/article/2014/02/12/des-decharges-a-ciel-ouvert-l-envers-du-decor-de-sotchi_4364777_1616891.html#xtor=AL-32280515

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Le quotidien dans une prison russe, le témoignage édifiant des Pussy Riot :

 

La prison inspire une crainte et un intérêt universels en Russie. Le pays compte l’un des pourcentages de population incarcérée parmi les plus élevés au monde –pas autant que les Etats-Unis, mais une des différences cruciales est qu’en Russie, le risque d’atterrir en prison passe outre les barrières sociales.

 

Si personne ne connaît le chiffre exact, les défenseurs des droits de l’homme estiment que plus de 15.000 voire plus de 100.000 des 700.000 détenus russes environ sont des chefs d’entreprises expédiés en prison par des rivaux ou des racketteurs. Et puis il y a les prisonniers politiques, population qui ne fait que croître malgré les récentes amnisties très médiatisées. Les opposants sont arrêtés apparemment au hasard; beaucoup d’entre eux ne sont pas des leaders mais des activistes de base, voire des personnes ayant participé une seule fois à une manifestation.

 

L’objectif de cette tactique soviétique éprouvée est d’effrayer la population afin de la dissuader de manifester la moindre opposition. Elle est certes efficace, mais son revers est que lorsque Macha Alekhina et Nadejda Tolokonnikova évoquent les mauvais traitements réservés aux prisonniers, elles captent l’attention de millions de Russes redoutant de finir eux-mêmes derrière les barreaux....

 

Le récit hallucinant de la vie dans une prison russe : http://www.slate.fr/story/83461/pussy-riot

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Le quotidien dans une prison russe, le témoignage édifiant des Pussy Riot :

 

La prison inspire une crainte et un intérêt universels en Russie. Le pays compte l’un des pourcentages de population incarcérée parmi les plus élevés au monde –pas autant que les Etats-Unis, mais une des différences cruciales est qu’en Russie, le risque d’atterrir en prison passe outre les barrières sociales.

 

Si personne ne connaît le chiffre exact, les défenseurs des droits de l’homme estiment que plus de 15.000 voire plus de 100.000 des 700.000 détenus russes environ sont des chefs d’entreprises expédiés en prison par des rivaux ou des racketteurs. Et puis il y a les prisonniers politiques, population qui ne fait que croître malgré les récentes amnisties très médiatisées. Les opposants sont arrêtés apparemment au hasard; beaucoup d’entre eux ne sont pas des leaders mais des activistes de base, voire des personnes ayant participé une seule fois à une manifestation.

 

L’objectif de cette tactique soviétique éprouvée est d’effrayer la population afin de la dissuader de manifester la moindre opposition. Elle est certes efficace, mais son revers est que lorsque Macha Alekhina et Nadejda Tolokonnikova évoquent les mauvais traitements réservés aux prisonniers, elles captent l’attention de millions de Russes redoutant de finir eux-mêmes derrière les barreaux....

 

Le récit hallucinant de la vie dans une prison russe : http://www.slate.fr/story/83461/pussy-riot

T'as pas deja posté l'article du monde sur le meme sujet ? Comment est le dernier album des Pussy Riot :)

 

Et je note "La prison inspire une crainte et un intérêt universels en Russie. Le pays compte l’un des pourcentages de population incarcérée parmi les plus élevés au monde –pas autant que les Etats-Unis, mais une des différences cruciales est qu’en Russie, le risque d’atterrir en prison passe outre les barrières sociales." => Quel SCANDALE !!! La Russie emprisonne moins que les Etats-Unis et ils emprisonnent des RICHES aussi !!! MAIS OU VA LE MONDE ? !

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Le scandale est le traitement inhumain des prisonniers.

 

L'article de Slate est beaucoup plus complet et précis que celui du journal Le Monde et par ailleurs, il est bien précisé que n'importe qui peut atterrir en prison : la notion de coupable ou non coupable est une notion très relative en Russie.

Le fait d'être riche est un risque supplémentaire, car ça peut attirer l'envie d'une personne mal attentionnée qui t'enverra en prison simplement pour mettre la main sur ta fortune.

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Le scandale est le traitement inhumain des prisonniers.

 

L'article de Slate est beaucoup plus complet et précis que celui du journal Le Monde et par ailleurs, il est bien précisé que n'importe qui peut atterrir en prison : la notion de coupable ou non coupable est une notion très relative en Russie.

Le fait d'être riche est un risque supplémentaire, car ça peut attirer l'envie d'une personne mal attentionnée qui t'enverra en prison simplement pour mettre la main sur ta fortune.

Je suis bien d'accord la dessus. S'il y a bien des pays où je serrerais les fesses face aux FdO et la justice locale, la Russie comme les USA ferait partie de mon top 5 sans problème.

Je trouvais juste curieux que l'article signale que la richesse ne protege pas en Russie comme si c'etait un défaut...

Modifié par amarito
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Je suis bien d'accord la dessus. S'il y a bien des pays où je serrerais les fesses face aux FdO et la justice locale, la Russie comme les USA ferait partie de mon top 5 sans problème.

Je trouvais juste curieux que l'article signale que la richesse ne protege pas en Russie comme si c'etait un défaut...

100 % d'accord.

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CV'est curieux... Ces journaux ne disent rien du Guantanamo du paradis sur terre !!!!

S'agissant du témoignage des Pussy Riot, ça m'étonnerais qu'elles sachent ce qui se passe à Guantanamo...

 

Les reportages sur les conditions de détentions à Guantanamo ne manquent pas sur internet. Mais là, dans le thread "Russie", c'est HS.

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S'agissant du témoignage des Pussy Riot, ça m'étonnerais qu'elles sachent ce qui se passe à Guantanamo...

 

Les reportages sur les conditions de détentions à Guantanamo ne manquent pas sur internet. Mais là, dans le thread "Russie", c'est HS.

Sur internet certes mais pas dans ce brave quotidien de référence si neutre dans son approche des affaires du monde ^-^ .

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Pour info, une cellule de Guantanamo aujourd'hui c'est ça :

 

g16_17260691.jpg

 

Soyons clair, je ne cherche pas à justifier la détention arbitraire ou la torture, mais perso je vois bien trop souvent des cris d'orfraie sur Guantanamo alors que les conditions de détention n'ont depuis des années plus rien à voir avec ce qu'elles étaient les premières années, ça me gonfle.

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Ce ne sont pas les conditions MATERIELLES qui importent à Guantanamo, c'est l'arbitraire de la détention

Et c'est CA qui me gonfle !

 A la place de Poutine, je confierais aux Pussy machin une mission d'amélioration du système carcéral russe. Avec au programme des visites de centres de détention de pays chantres de la démocratie: camps de travail au Texas ou en Géorgie, les prisons pour femmes en Californie, les salles d'éxécution des états qui pratiquent encore la peine de mort,  les Baumettes à Marseille ....

CE QUI M'EXTRA GONFLE, ce sont les reprises par la presse occidentale anti-Poutine qui ne cesse de tirer à boulet rouge sur ce pays. Pour avoir vécu et travaillé dans des ex-républiques soviétiques, pour avoir participé aux élections post Khmers rouges au Cambodge, j'écirs et je clâme haut et fort:" Chaque pays a son histoire et il évolue à son ryhtme." Et il faut du temps. Regardons par exemple les affres de la collaboration en France qui sont toujours présents ! Et cessons de critiquer les autres, AVANT D'AVOIR BALAYE devant notre porte!

Modifié par Starshiy
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Au contraire on peut critiquer les autres MAIS en reconnaissant également nos propres torts.

 

La Russie est pleine de travers mais vu ce qu'il y avait avant c'est déjà un sacré mieux. C'est justement ce mieux qui dérange certains à l'Ouest qui voudraient bien revenir à l'époque Eltsine ou ils pouvaient piller ce qu'ils voulaient.

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