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john
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33 avions engagés la totalité de sa capacité ????? Eu c'est a dire ???? car sur 200 avions de combat ça fait peut non? ou c'est juste le nombre maxi capacité opex ? et le reste des avions de combat sont dévolus a quelle tache ?

 

33 avions engagés en opération extérieure

Ces avions, pour qu'ils fassent la guerre, doivent être accompagnés de tout ce qu'on trouve sur une base aérienne en France et le faire fonctionner dans un pays étranger pendant x mois.

 

Les avions ne sont que la partie émergée de l'iceberg d'une opex.

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envoyer des avions en OPEX signifie deux choses

-leur offrir une disponibilité maximale c'est à dire allouer à ces avions tout le soutien (hommes et pièces détachées) nécessaire

-mais garder des moyens pour faire voler en métropole le minimum d'avions pour les missions essentielles

 

Bref 33 avions en OPEX çà signifie sûrement une dispo de 90% sur place et en contrepartie des avions indisponibles en France.

 

Surtout comme le souligne le CEMAA ce ne sont pas tant les avions qui dimensionnent le problème, que les personnels, à force de tailler et bien ceux qui restent sont à flux tendu on parle pour certains de 150 j/an ... Quand, comme c'est le cas pour l'ADLA, on s'inscrit dans la durée il faut calibrer l'envoi des moyens en fonction de cela.

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Surtout comme le souligne le CEMAA ce ne sont pas tant les avions qui dimensionnent le problème, que les personnels, à force de tailler et bien ceux qui restent sont à flux tendu on parle pour certains de 150 j/an ... Quand, comme c'est le cas pour l'ADLA, on s'inscrit dans la durée il faut calibrer l'envoi des moyens en fonction de cela.

Le personnel et ... le budget: la guerre est un sport de riche!

Après avec 33 appareils constitue d'un mix de rafales et de 2000D ça représente sans doute plus capacité que qu'un mix de 60-70 2000C, jaguars,F1....

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En fait c'est des bombes Fr (EU2) de 250kg, et la config c'était 18 bombes!!!!

Je retrouve pas l'image mais cette configuration est évoquee dans un de mes atlas (atlas des avions de combat moderne, édition Atlas 2004).

On en parle la aussi: http://mpanel.chez-alice.fr/dossiers/mirsu30.htm

Dans mes souvenir la configuration était:

1 bombes par point d'emport latéral

4 en point ventral (lanceur quadruple)

4 sur chaque point d'emport interne de voilure (idem ventral)

1 sur chaque point d'emport externe de voilure

Soit 18 bombes!!!

Ici une représentation avec 8 bombes et le lanceur quadruple en ventral: http://img.wp.scn.ru/camms/ar/68/pics/21_o_4.jpg

 

Le point externe de voilure étant limité à des emports de 230 kg, son utilisation pour une Mk.82 ou une EU2 de 250 kg me parait scabreuse.

 

On va donc en rester à 16 possibilités d'emports de 250 kg, comme indiqué sur le schéma de la page précédente. C'est déjà à l'extrême limite du MTOW (masse à vide = 7800 kg + carburant interne = 3200 kg + 16 Mk.82 = 4000 kg ; total 16000 kg pour un MTOW de 16500 kg ... ça fait pas lourd pour les pylônes et le pilote)

 

 

Je pense que c'était une config de démonstration ....

Dans le genre on a aussi des config bélouga bien lourde avec 4 sur les latéraux et des lanceur double en ventrale ou sur les points interne de voilure.... (avec donc un ou deux bidons en plus)

 

Sur 2000-5, je confirme la possibilité d'une configuration avec des belugas sur les points d'épaule et de hanche, ainsi qu'en emport double en point interne de voilure et un bidon ventral (ou un emport simple en point central.

 

L'emport double sur les points intérieurs de voilure n'est pas présent sur le diagramme de la page précédente, mais attesté par cette photo (au moins ça passe en salon sans plier les longerons - ce qui ne signifie pas pour autant que la configuration existe) :

 

3401178246_a3e1e884c9_o.jpg

 

 

Par contre, l'emport double en point central, je ne suis pas certain que ça passe pour des beluga.

Modifié par FATac
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A propos de l'armement à dégats collatéreaux limités, je ne retrouve pas le doc, mais une compagnie allemande avait mis au point un système permettant de programmer la Qté d'explosifs detonnant il y a 1/2 ans non?

Je pense avoir vu passé la même chose. Et il y a quelques mois j'ai passé plusieurs heures à essayer de retrouver la source. Sans succès :/

De mémoire, effectivement c'était un genre de système permettant de moduler l'intensité de l'explosion.

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envoyer des avions en OPEX signifie deux choses

-leur offrir une disponibilité maximale c'est à dire allouer à ces avions tout le soutien (hommes et pièces détachées) nécessaire

-mais garder des moyens pour faire voler en métropole le minimum d'avions pour les missions essentielles

C'est effectivement là qu'est la réponse.

Les avions envoyés en OPEX sont nécessairement prélevés sur ceux qui seraient autrement disponibles pour les missions quotidiennes en métropole. Pour le dire plus clairement, les avions en OPEX rognent sur l'entraînement des pilotes en métropole, d'une part en monopolisant des appareils (disponibilité ponctuellement insuffisante), d'autre part en consommant du potentiel (et c'est précisément là qu'est l'essentiel du problème).

 

On peut faire dire ce qu'on veut aux chiffres trouvés ici ou là, mais la première vérité est que le potentiel technique annuel disponible sur chaque avion est consommé. Ca implique que dans tous les cas de figure on ne peut pas voler davantage, même avec une disponibilité de 100%, sans faire de choix coûteux :

- Augmenter le potentiel annuel de chaque avion ; Réduit la durée de vie, augmente le coût annuel d'utilisation et de la MCO.

- Augmenter le nombre d'avions ; Coûte à l'achat, à l'utilisation et en MCO annuel

- Réduire le nombre de pilotes ; ça, c'est en cours.

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C'est effectivement là qu'est la réponse.

Les avions envoyés en OPEX sont nécessairement prélevés sur ceux qui seraient autrement disponibles pour les missions quotidiennes en métropole. Pour le dire plus clairement, les avions en OPEX rognent sur l'entraînement des pilotes en métropole, d'une part en monopolisant des appareils (disponibilité ponctuellement insuffisante), d'autre part en consommant du potentiel (et c'est précisément là qu'est l'essentiel du problème).

 

On peut faire dire ce qu'on veut aux chiffres trouvés ici ou là, mais la première vérité est que le potentiel technique annuel disponible sur chaque avion est consommé. Ca implique que dans tous les cas de figure on ne peut pas voler davantage, même avec une disponibilité de 100%, sans faire de choix coûteux :

- Augmenter le potentiel annuel de chaque avion ; Réduit la durée de vie, augmente le coût annuel d'utilisation et de la MCO.

- Augmenter le nombre d'avions ; Coûte à l'achat, à l'utilisation et en MCO annuel

- Réduire le nombre de pilotes ; ça, c'est en cours.

 

Le but d'un appareil de combat est quand même de faire la guerre, non? On n'a pas conçu et financer le mirage 2000 et le rafale pour faire des entrainements et uniquement de la PO.  

Que les OPEX consome du potentiel c'est une lapalissade, mais ça du être prévu.

Car si le fait d'envoyer des appareils en OPEX pose de gros problèmes à l'AdA c'est qu'il y a un gros problème de dimensionnement de sa dotation et/ou sur nos prétentions militaires en matière de politique extérieur.

Modifié par Klem
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Le but d'un appareil de combat est quand même de faire la guerre, non? On n'a pas conçu et financer le mirage 2000 et le rafale pour faire des entrainements et uniquement de la PO.

La PO et la dissuasion nucléaire demandent une bonne dizaine d'avions (et d'équipage) d'opérationnels en permanence (24H/24 et 365j/ans) Rien que pour ces missions, si on rajoute aussi la formation et l'entraînement associé, on arrive quasiment à une cinquantaine d'avions en service.

Si on prévoit en plus de monter en puissance et d'avoir un plus grand nombre d'avions en alerte pour la PO (suite à une vague d'attentat aérien ?) ou pour la dissuasion nucléaire (si les FAS doivent compenser une défaillance de la FOST ?) on arrive très vite à ne plus avoir beaucoup de réserves pour les missions "secondaires" comme les OPEX.

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Le but d'un appareil de combat est quand même de faire la guerre, non? On n'a pas conçu et financer le mirage 2000 et le rafale pour faire des entrainements et uniquement de la PO.

Pour faire la guerre il faut des sous et ca on a pas. On a a peine de quoi s'acheter les engins, et maintenir l'entrainement du nombre de pilote qui va bien au niveau qui va bien ... mais c'est pas comme si c'était nouveau.

Le jour ou on voudrait faire la guerre il faudra faire comme les USA en Afgha et en Irak et alogner les dizaine voir les centaines de milliards pour financer les surcouts, surusages, su-usure, pertes ...

Pourtant DEFA l'a expliqué en long large et travers. Chaque avion est programmé - budgétairement - pour voler x heure par ans. C'est imposé par la dépense entretien et les révisions qui coute cher sont elle imposées par le nombre d'heure de vol.

A coté de ca entretenir les compétence d'un pilote c'est x heure de vol par ans.

Donc rien que pour entretenir les compétence des équipages on DOIT consommer des heures. Meme chose pour la PO, meme chose pour les entrainement a toutes les autres missions que l'effarouchement du barbu. Le pilote de l'aéronavale qui fait peur au barbu, pendant ce temps il s'entraine pas a lancer de l'exocet comme la flotte ennemi ...

Que les OPEX consome du potentiel c'est une lapalissade, mais ça du être prévu.

Non il n'y a rien de prévu. Il y a un budget et des contrainte et tu fais avec.

Si les 10 gars que tu as déployé en OPEX volent 400h par ans ... et bien ils mangent à 10 gars en métropole leurs 200h.

Si on use les potentiels des jet plus vite que prévu par le budget, non seulement on rapproche les révisions - qu'on aura pas de quoi payer donc immobilisation -, mais on rapproche aussi les gros travaux d'extension de vie ... qu'on devrait payer en bouffant sur les crédit équipement neuf.

Car si le fait d'envoyer des appareils en OPEX pose de gros problèmes à l'AdA c'est qu'il y a un gros problème de dimensionnement de sa dotation et/ou sur nos prétentions militaires en matière de politique extérieur.

Envoyer des Leclerc au Liban ca a poser de tres gros probleme de budget a l'AdT, déployer les Tigre ca pose de gros probleme a l'AlaT etc.

Tous ces matériels sont d'un entretien très couteux - pour le tigre c'est 10 fois plus que les gazelle -, et c'est couts explose au combat. Et comme on peu pas demander a ceux en premier ligne de faire "pouce" et d'arreter de se battre ... et bien on leur envoie tout ce qu'on peu pour que ca tienne de ce coté la, et pendant ce temps la en métropole y a plus rien ou presque.

Le budget OPEX "spécial" et tout les ans inférieur de moitié au surcout calculé des OPEX ... surcout qui n'inclu probablement pas tout.

Suffit de demander au US le cout de leur camapgne d'Afghanistan pour comprendre que faire la guerre, version occidental, c'est devenu un sport de tres tres tres riche.

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Le but d'un appareil de combat est quand même de faire la guerre, non? On n'a pas conçu et financer le mirage 2000 et le rafale pour faire des entrainements et uniquement de la PO.

Oui mais là on n'est pas en guerre. On est en temps de paix avec pour objectif premier de préparer le temps de guerre dans le respect des lois et règlements en vigueur et sans ruiner la pérennité de l'outil de défense.

Par conséquent les Mirage 2000 et Rafale sont là pour parer à toute éventualité, et en attendant cette éventualité ils sont entretenus pour durer et utilisés pour entraîner le personnel, conduire les missions régaliennes et participer aux opérations extérieures décidées par l'exécutif.

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Pour faire la guerre il faut des sous et ca on a pas. On a a peine de quoi s'acheter les engins, et maintenir l'entrainement du nombre de pilote qui va bien au niveau qui va bien ... mais c'est pas comme si c'était nouveau.

Le jour ou on voudrait faire la guerre il faudra faire comme les USA en Afgha et en Irak et alogner les dizaine voir les centaines de milliards pour financer les surcouts, surusages, su-usure, pertes ...

Pourtant DEFA l'a expliqué en long large et travers. Chaque avion est programmé - budgétairement - pour voler x heure par ans. C'est imposé par la dépense entretien et les révisions qui coute cher sont elle imposées par le nombre d'heure de vol.

A coté de ca entretenir les compétence d'un pilote c'est x heure de vol par ans.

Donc rien que pour entretenir les compétence des équipages on DOIT consommer des heures. Meme chose pour la PO, meme chose pour les entrainement a toutes les autres missions que l'effarouchement du barbu. Le pilote de l'aéronavale qui fait peur au barbu, pendant ce temps il s'entraine pas a lancer de l'exocet comme la flotte ennemi ...

Non il n'y a rien de prévu. Il y a un budget et des contrainte et tu fais avec.

Si les 10 gars que tu as déployé en OPEX volent 400h par ans ... et bien ils mangent à 10 gars en métropole leurs 200h.

Si on use les potentiels des jet plus vite que prévu par le budget, non seulement on rapproche les révisions - qu'on aura pas de quoi payer donc immobilisation -, mais on rapproche aussi les gros travaux d'extension de vie ... qu'on devrait payer en bouffant sur les crédit équipement neuf.

Envoyer des Leclerc au Liban ca a poser de tres gros probleme de budget a l'AdT, déployer les Tigre ca pose de gros probleme a l'AlaT etc.

Tous ces matériels sont d'un entretien très couteux - pour le tigre c'est 10 fois plus que les gazelle -, et c'est couts explose au combat. Et comme on peu pas demander a ceux en premier ligne de faire "pouce" et d'arreter de se battre ... et bien on leur envoie tout ce qu'on peu pour que ca tienne de ce coté la, et pendant ce temps la en métropole y a plus rien ou presque.

Le budget OPEX "spécial" et tout les ans inférieur de moitié au surcout calculé des OPEX ... surcout qui n'inclu probablement pas tout.

Suffit de demander au US le cout de leur camapgne d'Afghanistan pour comprendre que faire la guerre, version occidental, c'est devenu un sport de tres tres tres riche.

 

Donc on a bien un problème politique et financier: le gouvernement veux les capacités mais ne veux pas payer.

Ca va finir par craquer, pas besoin d'être devin.

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Posté aujourd’hui, 14:15

Le problème de l'ADLA et peut-être aussi de la Marine, c'est que depuis quelques années se côtoient deux catégories principales de pilotes:

ceux qui sont dans les minima OTAN 180 h/an (mais souvent plus: parfois plus de 200 h) ce sont des gens qualifiés opérationnels et surtout SCP et CP.

ceux qui sont en-dessous des minima notamment des jeunes Pilotes à l'Instruction Militaire qui sont à 140 h, ce qui veut dire des cursus de formation plus long, un éloignement des opérations etc ...

 

Pour voler aujourd'hui mieux vaut être susceptible de partir en OPEX c'est à dire avoir ses qualifications nuit, ravitaillement en vol, tir AGL et que sais-je encore ...

 

Comme le volant d'heure est limité et que les OPEX sont dévoreuses de potentiel (en Libye des pilotes bouffaient en un mois et 10/12 missions 30% de leur allocation annuelle) ... c'est très difficilement gérable car si on veut que tout le monde vole avec son quota (sécurité et compétence obligent) certains pilotes devront voler très peu après avoir ferraillé durant quelques semaines.

 

La situation actuelle est tendue

 

Posté dans le fil Rafale il sera mieux ici

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+1 Klem, je ne comprend pas que les opex ne soient pas budgétisées en supplément comme aux USA, si non ce n'est pas la peine de s'engager nul part si on est a la limite du crash militaire , car 33 avions ça reste très peut qu'est ce qu'il en serait en cas de conflit majeur type (Ukraine, c'est une exemple) ça me fait penser a la fable de la grenouille et du bœuf. Nos politiques feraient bien d'arréter de gésticuler et de se prendre pour un grande puissance si il ne veulent pas investir dans la défense. Le bateau France prend l'eau de toute part ça va cracker pour reprendre les propos plus haut.

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+1 Klem, je ne comprend pas que les opex ne soient pas budgétisées en supplément comme aux USA, si non ce n'est pas la peine de s'engager nul part si on est a la limite du crash militaire , car 33 avions ça reste très peut qu'est ce qu'il en serait en cas de conflit majeur type (Ukraine, c'est une exemple) ça me fait penser a la fable de la grenouille et du bœuf. Nos politiques feraient bien d'arréter de gésticuler et de se prendre pour un grande puissance si il ne veulent pas investir dans la défense. Le bateau France prend l'eau de toute part ça va cracker pour reprendre les propos plus haut.

Tout dépend ce que tu entends pas budget OPEX ...

La vie des avions est envisagé a l'aube de 20 ou 30 ans.

Les avion on besoin d'une grosse révision toute les 2 ans ou 50 000km comme les voitures. Dans l'idéal tu t'arranges pour que TOUS tes avions au bout de 2 ans aient pil poil 50 000km.

Les pilotes on besoin de 200h par ans ... donc tu t'arranges pour que TOUS tes pilotes et juste poil poil 200h par ans ...

Sauf que les OPEX c'est assez imprévisible est ca vient foutre la merde dans tout ce beau mécano. Et qu'on aurait beau avoir plus d'argent l'année X ... si tu te retrouves a engager trop d'avion ou trop de pilote, tu de retrouve avec des décalages dans ta maintenance, formation, carrière, qui vont aussi se payer l'année suivante etc. Et comme ces budget sont gérer sur un fil ... et bien on gère sur un fil. Et le fil c'est 33.

Faut pas croire mais les engagement Irak et Afgha ont complétement lessivés les armées US, aussi bien au niveau personnel que matériel, et il est fort peu probable que le budget spécial OPEX couvre le tiers du quarts du surcout réel des opération - notamment l'usure, la perte ou l'abandon des matériels - par rapport a un vrai temps de paix.

Je vous invite a lire cette étude sur le cout de la campagne d'IRak et le financement pour en finir un peu avec la bisounoursitude, les américains si les américain là

https://research.hks.harvard.edu/publications/getFile.aspx?Id=923

Comme partout on tape dans n'importe quel budget pour financer le plus pressé...

 

Military reset

Throughout the war effort, the base budget has been padded with war expenditures, at the same time that the war budget has funded many items that should have been paid for through the regular budget. It is difficult to disentangle these two streams. This has been particularly difficult due to the use of “emergency” supplemental funding throughout most of the conflict. This funding mechanism is supposed to be reserved for genuine emergencies, such as hurricanes and earthquakes – where the priority is to get the money spent quickly. The requirements for vetting emergency budget requests are much less stringent than for normal budgets, and the spending is outside the regular spending caps imposed by the budget. In the period from FY 2001 to FY 2010, Congress enacted more than 30 such “emergency” bills to fund the war – a strategy that has been widely criticized by the GAO, CRS, CBO and others. Accordingly, the requests received minimal scrutiny and the Department was able to push through hundreds of billions of dollars in spending items that were not directly related to the war effort as part of the emergency supplemental process.

The CRS and CBO have found it difficult to untangle this record. Certainly, some funds have been appropriated for specific war replacements, such as $3.1 billion to upgrade 23,000 MRAP vehicles. But CBO found that more than 40% of the Army’s spending for reset (the repair and replacement of war-worn equipment) was not spent on replacing lost equipment or repairing equipment sent home. Instead, these funds went “to upgrade systems, to increase capability, to buy equipment to eliminate longstanding shortfalls in inventory, to convert new units to modular configuration, and to replace equipment stored overseas for contingencies”. It is unclear, the CBO stated, how much of this reflected stress on equipment from war operations as opposed to the Department’s longstanding wishes to upgrade in these areas. On the other hand, CRS has reported that much of this equipment was originally slated for repair at a later date so is being repaired sooner than anticipated46.

In theory, this would suggest that the US taxpayer could expect to see a reduction in the regular defense budget to offset the repairs inappropriately allocated to the conflicts. But the accounting systems at the Pentagon are so inadequate that it is not feasible to pin this down with any degree of accuracy. It seems more likely that the strain of the war has led to a vast understatement of the depreciation of equipment and weaponry. This is in part due to the wartime decision to use sometimes dubious local contractors to repair and maintain much of the equipment during the war period – many of whom had little training in the maintenance of such equipment.

There will be a large price tag for simply deciding what to leave, destroy, or bring home.

Other large price tags will include:

 transporting equipment, troops and weapons home from Afghanistan

 replacing, modernizing, replenishing equipment

 replacing, modernizing and replenishing National Guard equipment – which has been heavily used during the past decade

In this analysis, some $750 billion of this increase has been attributed to the total indirect costs of Iraq and Afghanistan operations, which includes: health care costs; personnel; recruitment; overheads related to the procurement, monitoring, legal costs, evaluation costs and other costs related to these programs; as well as depreciation of ordinary equipment that has been damaged, or consumed during the wars more rapidly than its peacetime life rate, or that is too expensive to bring back home. This depreciation has not been adequately accounted for in the war appropriations and should in most part be attributed to the original budget through which most of these items were purchased. There are maintenance, repairs and upgrades charges beyond what have been included in war appropriations, particularly for helicopters, fixed wing aircraft, light vehicles and trucks, which have been consumed several times the peacetime rate. This amount is consistent with other estimates, some of which have been prepared using a different approach.

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car 33 avions ça reste très peut qu'est ce qu'il en serait en cas de conflit majeur type (Ukraine, c'est une exemple)  (...)

Ces 33 avions viennent en complément du reste, c'est à dire la mission en temps de paix (entraînement + PO) qui est ce qu'on doit faire tant qu'on n'est pas en guerre.

En cas de crise le temps de paix n'existe plus, l'entraînement tombe à l'eau, l'entretien aussi, et toute la ferraille vole autant que nécessaire. Et là on ne parle plus de 33, mais de la totalité du parc.

 

C'est si difficile que ça à comprendre ?

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Ces 33 avions viennent en complément du reste, c'est à dire la mission en temps de paix (entraînement + PO) qui est ce qu'on doit faire tant qu'on n'est pas en guerre.

En cas de crise le temps de paix n'existe plus, l'entraînement tombe à l'eau, l'entretien aussi, et toute la ferraille vole autant que nécessaire. Et là on ne parle plus de 33, mais de la totalité du parc.

 

C'est si difficile que ça à comprendre ?

Non, c'est juste que voir notre armée déstabilisée par de petites OPEX ne fait pas plaisir niveau ego.

Mettons de cote un engagement de grande ampleur, ou bien entendu on changerai complètement de braquet, aujourd'hui notre armée doit être capable de gérer l'entraînement, la PO et quelques engagements de faible ampleur sans se retrouvée sur le fil, sinon c'est que notre modèle est dépassé.

Parceque un affrontement réel avec les russes est quand même peu probable mais qu'en revanche nos forces vont continuées de longues années a bourlingué en Afrique et au moyen orient. Mieux vaut partir du fait que c'est la situation normale en temps de "paix".

Du coup on comprend mieux le besoin de prolonger et de moderniser les 2000d, il va être difficile de s'en passer

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Après, il est légitime de râler lorsque la dotation "temps de paix" n'inclue pas un volant suffisamment important de machines pour gérer les OPEX qui vont croissant ces derniers temps.

Mais ça, c'est une question de pognon, et c'est partout pareil dans toutes les armes. J'en parlais pas plus tard qu'il y a 2 semaines avec un capitaine qui revenait d'Ukraine. Quand on envoie une équipe sur place pour déployer des drones d'observation au profit de l'UE, bah nous on se retrouve avec 100 hommes pour gérer plus de matos et contrats opérationnels que les Allemands déployés à 200 avec des avions de transport tous beaux quand on est obliger de louer la moitié de nos transporteurs. Et pour avoir 15 bonhommes de plus que la dotation initiale, on est obligé de justifier par écrit l'urgence de ce besoin, personnel par personnel.

 

Les deux dernières LPM ont tiré la corde partout, et du coup nos armées sont à flux tendu partout. On n'a voulu renoncer à aucune capacité stratégique, aucune spécialité tactique que nous maitrisions déjà, mais chaque capacité est au bord de la rupture dès lors que le tempo des OPEX s'accentue (sans l'enveloppe budgétaire qui va avec, cela va de soi).

 

Après, il n'y a que 3 alternatives.

-La première, c'est un changement radical de mentalités, de culture au sein des forces, afin de faire des économies intelligentes. Mais ça, ça demande de toucher à certains prés carrés protégés pour des raisons politiques ou culturelles. Donc c'est pas demain la veille.

-La seconde, c'est d'augmenter les dotations permanentes et les frais d'OPEX afin que nos armées puissent continuer à fonctionner normalement malgré des déploiements importants (à notre échelle) sur plusieurs théâtres d'opération extérieurs simultanément. En gros, cela demande de donner les moyens financiers et matériels de nos ambitions stratégiques affichées politiquement et publiquement. Et ça, ça demande du pognon, tout plein !

-La troisième, c'est ce qu'ont fait les Britanniques, c'est de choisir des éléments à sacrifier afin de financer le reste, le plus important/urgent sans ruptures capacitaires. Problème: quand on se retrouve sans PATMAR au moment où les Russes nous ressortent des vieux projets de Guerre Froide, on a l'air con. Pareil quand on vient de désactiver son aéronavale (et d'envoyer rouiller des Harrier fraichement modifiés) et qu'on se retrouve à devoir intervenir en Libye aux côtés du voisin d'en face qui en chie un peu plus sur certains points mais peut encore envoyer Tigre et Rafale depuis ses navires au large.

Le pire, c'est qu'on a déjà plus ou moins commencé à le faire dans certains domaines, notamment la surveillance de notre ZEE délaissée avec le retrait des P400 et P69.

 

 

La solution actuelle au final n'est pas parfaite, loin de là. Mais les autres solutions ne le sont pas. Augmenter le budget de la défense alors qu'on frôle la récession ? Décider de revoir la posture nucléaire stratégique de la France ? Décider de supprimer certains pans entiers de la défense nationale sans savoir si on va en avoir besoin plus tard ou pas ?

Vous avez vraiment envie de répondre à ces questions ?

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Non, c'est juste que voir notre armée déstabilisée par de petites OPEX ne fait pas plaisir niveau ego.

non pas du tout ce ne sont pas de "petites OPEX" on a jamais eu autant d'avions d'hommes et de matos dehors ! et SURTOUT depuis si longtemps !

 

Mali/Niger/Centrafrique/Côte d'Ivoire/EAU/Jordanie ! et ce depuis plusieurs ANNÉES !!!

 

Se pose maintenant crûment la question du point de rupture ou bien de la stratégie de financement de ces opérations ...

 

Mais une fois de plus le point dur ce ne sont pas les matériels ce sont les hommes un avion qu'il fasse ses 200 heures annuelles à N'Djamena ou à Nancy il use sont potentiel de la même manière

Un tankiste un fantassin un mécano un armurier ou un pilote qui ferraille dans le djebel 150 j par an il ne s'use pas de la même manière et a statistiquement plus de chance de divorcer et de passer à côté de ses gosses que la moyenne et cette donnée humaine compte beaucoup en terme de motivation des troupes ...

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