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Marine canadienne


jeanmi
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il y a 36 minutes, 13RDP a dit :

Canada= club "five eyes" 

---->>> Aukus bis

--->

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L'accord avait été signé, et les USA prêt à intégrer un de leur système de combat mission...

Il n'est pas dit que la duperie du premier ministre australien se retrouvera au Canada. 

Et puis depuis on en sait plus sur ce que sera vraiment le cout et le contenu industriel australien d'AUKUS : ca fera très cher et in fine pour ne faire que 3 (et à mon avis zéro) sous marin sur place.  Ca doit faire réfléchir.

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Il y a 7 heures, pascal a dit :

Dans le domaine des sous marins le Canada a l'expérience des programmes calamiteux 

Je ne sais pas que penser de cet état de faits...

D'une part :

Citation

L'expérience est une lanterne accrochée dans ton dos et qui montre le chemin parcouru.

Ce qui ne présage en rien des décisions calamiteuses qui pourraient être appliquées sur un nouveau programme.

D'autre part :

Citation

L'expérience, c'est ce qui te permet de reconnaitre une connerie lorsque tu la commets pour la deuxième fois.

La première fois, tu ne sais pas encore que c'est une connerie. Tu la fais, tu apprends. La seconde, tu la fais encore et tu te dis "Mais je savais bien que c'était une connerie !".

Blague à part, je ne suis pas certain que ceux présents lors des différentes péripéties du programme de la classe Victoria soient encore aux manettes pour accompagner ce nouveau programme. L'expérience risque donc d'être assez diluée et je ne suis même pas sûr que la Grande-Bretagne soit tricarde en matière de proposition sur ce marché. Je crois qu'il faut l'ajouter dans la liste des 6 pays consultés, mais aux dépens duquel ? L'Espagne ou le Japon ?

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il y a 58 minutes, mudrets a dit :

A priori les senseurs du Peral ont pas mal d'âge ...

Celui de 1888 ou le S-81 ?

Vu les difficultés sur les S-80, sans vouloir paraître hispanophobe, Navantia ne paraît pas vraiment comme un constructeur de confiance dans le domaine des sous-marins. C'est pour cela que je suis tenté de retirer l'Espagne de la liste des fournisseurs potentiels pour celle nouvelle flotte canadienne.

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Le 19/08/2023 à 18:28, mudrets a dit :

Le S-81 bien entendu. Celui de 1888 est dans un musée à Cartagena !

Pour le S-81, plus d'écho pour le fournisseur du système d'accroissement de l'autonomie en plongée (AIP). Il semblerait qu'il ait fait faillite 

Naaaan ?!!!

Euh, ils vont faire quoi nos ibères?

Révélation

Battre le beurre comme ma sœur ?)

J suppose que tu évoques le bouillon de la maison mère de Hynergreen Technologies SA qui devait faire ces AIP, ABENGOA? C’est acté ? Il me semble qu’il y avait un certain nombre d’actifs et d’installations pas degueues chez ABENGOA: seront pas perdus pour tout le monde…

Mais on est hs ici: si tu as des billes, tu les mets dans le fil espagnol ?)

merki!

 

Modifié par Hirondelle
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  • 1 month later...

https://nationalpost.com/opinion/ivison-canadas-uncontrolled-military-program-plundering
 

John Ivison : Le programme militaire incontrôlé qui pille les deniers publics et qui a désespérément besoin de l'attention des adultes
 

Les dépenses de défense du Canada sont une source d'embarras, mais le programme des navires de combat de surface canadiens, extrêmement coûteux, semble ne faire l'objet d'aucun contrôle des coûts.

Thésée, le fondateur mythique d'Athènes, aurait sauvé les enfants d'Athènes du roi Minos après avoir tué le minotaure, puis se serait enfui à bord d'un navire qui a été vénéré par les Grecs pendant de nombreux siècles.
Dans le cadre de son entretien régulier, le navire a été reconstruit planche par planche, ce qui a donné lieu au paradoxe du "navire de Thésée" concernant l'identité au fil du temps : S'agit-il du même navire qui existait avant les remplacements ?

Il s'agit d'une expérience de pensée qui pourrait tout aussi bien s'appliquer au programme des navires de combat de surface canadiens (CSC) - les 15 navires de guerre qui doivent être construits à Halifax, mais qui ont déjà des années de retard sur le calendrier et dépassent largement le budget.
Des sources informées suggèrent que l'une des raisons des retards et des dépassements de coûts est la quantité de modifications contractuelles qui ont lieu sous la direction de la marine canadienne.

Le programme CSC a été présenté comme un remplacement relativement peu coûteux et prêt à l'emploi des navires de guerre de la classe Halifax, avec un fort contenu industriel canadien.
Pourtant, au fil du temps, la marine a demandé des changements qui ont fréquemment remplacé le contenu construit au Canada par de la technologie américaine, avec pour effet net la perte de centaines de millions de dollars pour l'industrie canadienne et une augmentation du coût global.
Selon une source, tout architecte naval vous dira qu'à partir du moment où l'on modifie plus de 15 % d'un navire, il faut en concevoir un nouveau, "et nous avons largement dépassé ce chiffre".

Les nouveaux navires de guerre du Canada seront-ils des Theseus ? Il est difficile de le savoir avec précision, car les militaires ne le disent pas.

Il est de notoriété publique que le système de combat CM330 développé par le Canada, qui faisait partie de l'offre initiale, a été remplacé par le système AEGIS de la marine américaine et par la technologie radar SPY 7 de Lockheed Martin. On sait que le système de guerre électronique de MacDonald Dettwiler a été remplacé par le programme d'amélioration de la guerre électronique de surface de Northrop Grumman. --->    :chirolp_iei:

Il peut s'agir de changements logiques dans un monde où l'interopérabilité avec la marine américaine est cruciale et où les navires de surface sont de plus en plus vulnérables aux missiles antinavires, comme l'a illustré le naufrage du navire amiral russe de la mer Noire, le Moskva.

Mais les frégates canadiennes sont passées de l'interopérabilité à l'interchangeabilité, les États-Unis contrôlant la propriété intellectuelle.

Dans ce cas, pourquoi ne pas acheter la frégate à missiles guidés de classe Constellation de la marine américaine pour un tiers du prix que le contribuable canadien est susceptible de payer ?

Les États-Unis ont payé un prix fixe d'environ 1,66 milliard de dollars par navire ; selon les dernières estimations du Bureau parlementaire du budget, le Canada paiera jusqu'à 5,6 milliards de dollars par navire. ---> :chirolp_iei::bloblaugh::chirolp_iei:

Le gouvernement vient d'accorder à Irving Shipbuilding 463 millions de dollars supplémentaires pour adapter son chantier naval à la construction d'une frégate dont le poids final est, selon les termes du ministère de la Défense, "en évolution, au fur et à mesure que la conception mûrit".

Le MDN affirme que son estimation des coûts reste de 50 à 60 milliards de dollars, ---> :chirolp_iei::bloblaugh::chirolp_iei: mais a concédé dans une déclaration au National Post que "compte tenu des complexités inhérentes [...] des révisions de l'estimation des coûts sont à prévoir". Une chose est sûre, les coûts ne baisseront pas.

J'ai demandé aux ministères de la Défense nationale et des Services publics et des Approvisionnements du Canada une liste de toutes les modifications apportées aux navires qui ont été approuvées ou qui sont en cours d'approbation.

Le MDN a déclaré que les "exigences opérationnelles" du CSC n'avaient pas changé. Lorsqu'on lui a demandé de dresser la liste des modifications apportées aux équipements, l'appareil de communication de l'armée a dû s'effondrer, car il a répondu par le silence.

En quoi tout cela est-il important ? Parce que les dépenses de défense du Canada sont une source d'embarras pour le pays, alors que nous disposons d'un programme extrêmement coûteux pour lequel il semble n'y avoir pratiquement aucun contrôle des coûts.

Jens Stoltenberg, secrétaire général de l'OTAN, a souligné lors du sommet de l'organisation à Vilnius que deux pour cent du PIB consacrés à la défense constituent un plancher et non un plafond. Le Canada consacre environ 1,3 % de son PIB à la défense et, selon des documents du Pentagone ayant fait l'objet d'une fuite, le Premier ministre Justin Trudeau a déclaré aux alliés du pays que le Canada n'atteindrait "jamais" les deux pour cent - un niveau qui nécessiterait 75 milliards de dollars de dépenses supplémentaires d'ici à la fin de 2027.

Le gouvernement est en train de revoir sa politique de défense et s'est engagé à acheter 88 avions de combat F-35, les 15 frégates et à améliorer le Norad.

Le plan de dépenses 2018 sur 20 ans prévoyait 108 milliards de dollars en comptabilité d'exercice (calcul des coûts sur la durée de vie de l'actif) ou 164 milliards de dollars en comptabilité de caisse, alors que le Bureau parlementaire du budget estime que les navires de guerre pourraient coûter à eux seuls 85 milliards de dollars.

Le gouvernement libéral a demandé à l'armée de réduire ses dépenses de 900 millions de dollars au cours des quatre prochaines années.
Le chef d'état-major de la défense, Wayne Eyre, affirme qu'il n'est pas possible de le faire sans que cela ait un impact sur une organisation qui est déjà trop sollicitée, avec environ 16 000 postes non pourvus.
Le nouveau ministre de la défense, Bill Blair, nie que les dépenses de défense soient réduites, affirmant qu'elles ont augmenté et qu'elles continueront d'augmenter.
Mais il a admis que certains investissements pourraient devoir être retardés pour tenir compte des réductions de dépenses.

Il devrait peut-être s'occuper du programme des frégates, où il pourrait trouver un milliard de dollars rien qu'en annulant certaines modifications inutiles.

Richard Fadden, ancien vice-ministre de la défense nationale et ancien conseiller à la sécurité nationale, a témoigné la semaine dernière devant la commission de la défense de la Chambre des représentants sur la question des marchés publics. Il a déclaré que de nombreuses raisons culturelles et bureaucratiques expliquaient l'inefficacité notoire du système sous les gouvernements conservateurs et libéraux. Selon lui, il existe souvent des conflits d'intérêts entre les politiciens et l'industrie de la défense, avec, au milieu, un service public peu enclin à prendre des risques, qui tente d'équilibrer les désirs de l'armée et de l'industrie avec l'impératif politique du développement régional. Il a déclaré que dans des circonstances spécifiques, les objectifs de développement régional devraient être suspendus pour soutenir les acquisitions urgentes en matière de défense.

Mais l'observation la plus pertinente pour le programme CSC est que l'armée réclame toujours des "solutions en or" et que la partie civile dit rarement non.

"L'une des choses qui me rendait fou lorsque j'étais à la Défense était le nombre d'ordres de modification dans tous les domaines. Et je m'en veux, ainsi qu'à mes collègues civils, de ne pas avoir insisté davantage auprès des généraux et des amiraux", a-t-il déclaré.

M. Fadden a fait référence au Comité indépendant d'examen des acquisitions de défense au sein du ministère, qui est censé valider les achats militaires.
Mais il a ajouté qu'au sein de l'armée, il existe "une sorte de gentleman's understanding" selon lequel si l'armée de l'air veut quelque chose, l'armée de terre ne va pas le critiquer.
"Il est très difficile d'obtenir un examen efficace au fur et à mesure que l'on progresse dans le système.
"Il s'agit en grande partie d'un désir de bien faire, mais il y a un manque de discipline du côté du ministère et du côté de l'armée, à mon avis", a-t-il déclaré.

Le ministère des Services publics et des Achats du Canada (PSPC) est l'agent d'achat central du gouvernement et est censé équilibrer les demandes militaires et industrielles.

J'ai demandé au PSPC s'il était convaincu que les niveaux de participation de l'industrie canadienne seraient maintenus dans le cadre du programme CSC, compte tenu de tous les changements intervenus entre la technologie canadienne et la technologie américaine. Les retombées économiques pour le Canada sont censées être égales à la valeur de l'offre gagnante.

"Les travaux se poursuivent à cet égard, au fur et à mesure que le projet franchit les principales étapes", a déclaré la Commission dans un communiqué. Ce qui n'est pas un "oui".

J'ai également demandé au PSPC s'il disposait d'un droit de veto sur les modifications proposées par l'armée. "Le PSPC joue un rôle important de défi", a répondu la Commission. "L'attribution et la modification des contrats nécessitent l'accord du MDN, de l'ISED (Innovation, Science et Développement économique) et du PSPC, ainsi que du chantier naval. Ce qui, une fois de plus, n'est pas un "oui".

En fin de compte, nous avons un programme qui absorbe la quasi-totalité du budget d'investissement militaire, sans pratiquement aucune supervision adulte.

Dans le même temps, la guerre en Ukraine suggère que les navires de guerre deviennent obsolètes et vulnérables aux missiles antinavires bon marché.

La sécurité du Canada ne serait-elle pas mieux servie en réduisant le nombre de frégates en commande, comme l'ont décidé l'Australie et le Royaume-Uni, puis en réorientant les économies réalisées vers l'achat d'une nouvelle flotte de sous-marins à prix fixe auprès de la Corée du Sud ou d'un autre fournisseur étranger ?

Pourquoi le Canada est-il si convaincu qu'il a besoin de 15 grands navires, alors que le prix est de plus en plus inabordable ?

Alors que le chantier naval Irving d'Halifax s'apprête à construire le premier de ses navires Theseus, de nombreuses questions se posent et peu de réponses sont apportées par un gouvernement qui a déclaré qu'il rendrait l'information accessible à tous les Canadiens par défaut.

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Avec combien de canadiens à bord ? 10/20% ? 
Parce-qu'il Il doit pas rester beaucoup de sous-mariniers canadiens vu le nombre de jours a la mer de leur flotte...

Autant financer directement l'US Navy et mettre un sticker feuille d'érable sur un sous marin américain, ca ira plus vite. 

Modifié par Titus K
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https://www.opex360.com/2024/04/09/la-derniere-strategie-de-defense-nationale-du-canada-fait-limpasse-sur-lachat-de-nouveaux-sous-marins/

Pour autant, pendant encore quelques années, la Marine royale canadienne devra encore faire avec ses quatre sous-marins de type Victoria qui, malgré les investissements conséquents dont ils ont fait l’objet depuis leur achat auprès de la Royal Navy, ont plus souvent été à quai qu’en mer…

Or, depuis un Livre blanc sur la défense publié en 1987, il est question de doter la MRC de douze sous-marins afin de lui permettre d’assurer ses missions dans les océans Arctique, Pacifique et Atlantique. Ce besoin a de nouveau été exprimé par un rapport parlementaire, publié trente ans plus tard. Mais, il est encore urgent d’attendre pour Ottawa. Du moins, c’est ce que suggère la dernière stratégie de défense nationale.

« Nous étudierons les possibilités de renouvellement et d’expansion de notre flotte de sous-marins pour que la Marine royale canadienne continue d’agir comme élément de dissuasion sur les trois côtes grâce aux sous-marins à propulsion classique capables de naviguer sous la glace », lit-on dans ce document.

« Les sous-marins permettent au Canada de détecter discrètement les menaces maritimes et constituent un moyen de dissuasion. Ils permettent aussi au Canada de contrôler ses approches maritimes et de projeter sa puissance et sa capacité de frappe loin de ses côtes à une époque où les sous-marins russes sondent largement les océans Atlantique, Arctique et Pacifique, et où la Chine développe rapidement sa flotte sous-marine », ajoute-t-il.

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Ils ont moins de 500 sous mariniers ... 

Sous-marins : les perspectives sous-marines du Canada s’effondrent

https://legionmagazine.com/submarines-canadas-underwater-prospects-foundering/

 

Il y a eu peu de progrès dans le remplacement de la flotte vieillissante de sous-marins de la marine canadienne, dont un seul a pris la mer depuis plusieurs années, selon les statistiques fournies à Legion Magazine par le ministère de la Défense nationale.
Alors que les discussions sur le remplacement des centrales nucléaires n’ont été que des discussions, un seul des quatre sous-marins de la classe Victoria du pays, le NCSM Windsor, a été mis à l’eau de manière opérationnelle depuis 2021, enregistrant 43 jours en 2022 et 14 en 2023.

La marine a reconnu qu’elle manquait de marins. Il indique qu'il faut 503 sous-mariniers pour faire fonctionner la flotte. Il en a acquis 140 entre 2019 et 2022 et seule la moitié avait obtenu un diplôme de base en octobre 2023.

Mais d’autres problèmes ont frappé les sous-marins diesel-électriques des années 1980. En fait, ils ont donné des frissons à la marine depuis qu'elle a commencé à acquérir auprès de la Royal Navy les navires anciennement connus sous le nom de bateaux de classe Upholder, le plus récemment en septembre, lorsqu'un réservoir de stockage d'eau de mer à bord du Windsor a fui alors qu'il était à bord d'un équipage. exercice d'entraînement au large de la Nouvelle-Écosse, forçant le bateau à retourner à son port d'attache d'Halifax.

Trois marins auraient été légèrement blessés. Le bateau a été frappé par un malheur similaire lors de ses essais en mer au Canada en 2001, lorsqu'une inondation mineure l'a contraint à un carénage précoce.

Achetés au prix avantageux de 750 millions de dollars, les navires de la classe Victoria ont rencontré dès le départ de graves problèmes électriques et mécaniques qui ont limité leur service actif et la portée de leurs déploiements.

En octobre 2004, un membre d'équipage du Chicoutimi est décédé après qu'une grosse vague a frappé alors qu'une écoutille inférieure était ouverte, poussant 2 300 litres d'eau dans le bateau et provoquant des explosions électriques qui ont entraîné une série d'incendies majeurs. Neuf marins ont été blessés.

substats.jpg

 

Le document de politique de défense du gouvernement libéral « Protection, Sécurité, Engagement », publié quelques mois après sa première élection en 2016, indiquait que la durée de vie opérationnelle de chaque navire de la classe Victoria serait prolongée d’un cycle de vie supplémentaire, soit environ huit ans.

Les améliorations associées sont déjà en cours et garantiront la « capacité de survie des bateaux contre les menaces futures » dans les années 2030, note un résumé du ministère de la Défense.

Janes, l'autorité mondiale en matière de tout ce qui concerne les navires, a rapporté en août que des demandes de propositions pour mener une modernisation de phase 2 de la flotte actuelle, y compris de nouveaux sonars et périscopes, étaient attendues d'ici la fin de l'année. Les cuisines des sous-marins doivent également être modernisées. Au total, 17 projets sont à différents stades de développement ou d'examen dans le cadre du programme de modernisation.

Les quatre navires étaient dans une série de « cycles de maintenance approfondie », qui présenteraient des opportunités d'installer de nouveaux équipements dans le cadre d'une modernisation à long terme, a rapporté la publication.

« Les lots de travaux [de modernisation] sont introduits en deux phases », indique-t-il. "La première phase supprimera les équipements obsolètes et résoudra les problèmes de maintenance, tandis que la deuxième phase verra des améliorations en termes de connaissance de la situation et d'habitabilité."

Pendant ce temps, la marine envisage d’acheter jusqu’à 12 nouveaux sous-marins pour un coût de 60 milliards de dollars. Le chef de la défense, le général Wayne Eyre, a déclaré lors d’une conférence sur la défense en mars 2023 qu’il préconisait que les sous-marins soient inclus dans la prochaine mise à jour de la politique de défense du gouvernement, attendue prochainement.

La marine réclame des remplacements depuis juillet 2021. Il faudra au moins 15 ans pour concevoir et construire de nouveaux navires.

L'officier de marine à la retraite Adam MacDonald, aujourd'hui conseiller à Affaires mondiales Canada, a déclaré en mars que le gouvernement manquait de temps s'il voulait que de nouveaux sous-marins soient prêts avant que les sous-marins actuels ne soient retirés.

"La plupart des gens qui étudient réellement la question disent essentiellement qu'il faut faire une détermination si l'on veut disposer d'une capacité sous-marine continue", a déclaré MacDonald. "Donc, vous avez essentiellement besoin d'une décision maintenant ou d'ici environ un an."

L'effort canadien, typiquement embourbé, survient alors que les États-Unis, la Grande-Bretagne et l'Australie placent les sous-marins au cœur du nouvel accord de défense AUKUS.

Le Ottawa Citizen a rapporté en avril que la marine avait créé le projet de sous-marin de patrouille canadien, ou CPSP.

«Le PCSP examine toutes les options conventionnelles disponibles, rassemble des informations et effectue une analyse des sous-marins potentiels capables de répondre aux besoins de la Marine royale canadienne», a déclaré au journal le porte-parole de la Défense nationale, Dan Le Bouthillier.

« Le PCSP n’engage pas le gouvernement à prendre une mesure spécifique, mais vise à faciliter une décision éclairée lorsque cela est nécessaire. »

L'effort canadien, typiquement embourbé, survient alors que les États-Unis, la Grande-Bretagne et l'Australie placent les sous-marins au cœur du nouvel accord de défense, AUKUS, qui vise à dissuader les ambitions chinoises dans l'Indo-Pacifique.

L'Australie prévoit d'acheter trois à cinq sous-marins d'attaque à propulsion nucléaire de classe Virginia avec l'aide des États-Unis et de la Grande-Bretagne. Le gouvernement australien prévoit que le programme coûtera entre 268 et 368 milliards de dollars sur 30 ans.

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Un niveau de confidentialité sans précédent entoure les coûts du projet de navire de guerre de 80 milliard de dollars

https://ottawacitizen.com/news/national/defence-watch/unprecedented-level-of-secrecy-surrounds-costs-and-work-on-80b-warship-project

Le gouvernement libéral a invoqué un sert de secret autour d'un projet de navire de guerre controversé dont le coût est maintenant d'environ 80 milliards de dollars.

 

Le ministère de la Défense nationale a jeté un voile de secret sans précédent autour d'un projet de navire de guerre controversé dont le coût pour les contribuables est estimé à plus de 80 milliards de dollars.

Après avoir retenu des documents pendant près de trois ans, le ministère de la Défense nationale a publié près de 1 700 pages de documents censés décrire les coûts spécifiques et les travaux réalisés jusqu'à présent dans le cadre du programme des navires de combat de surface canadiens.

Mais tous les détails de ce que les contribuables ont dépensé jusqu'à présent et le type de travail effectué par Irving Shipbuilding pour cet argent ont été censurés dans les dossiers.

"J'ai obtenu près de 1 700 pages blanches", a déclaré Ken Rubin à propos de la demande d'accès à l'information qu'il a déposée auprès du ministère de la Défense nationale en avril 2021 concernant le programme de navires de guerre. "Je n'ai jamais vu un tel niveau de secret ou de manque de responsabilité sur un projet qui coûte si cher.

M. Rubin, un enquêteur qui utilise la loi sur l'accès à l'information pour obtenir des documents fédéraux depuis des décennies, a déclaré qu'il n'y avait pas un seul chiffre de coût dans les 1 700 pages. Une page indique qu'Irving devait effectuer 19 tâches spécifiques, mais tous les détails ont été censurés. D'autres pages énumèrent de nombreuses modifications apportées au programme CSC, mais tous les détails ont été occultés. Les informations sur le profit annuel qu'Irving a réalisé jusqu'à présent sur le projet CSC sont censurées.

Irving a refusé de faire des commentaires, renvoyant ce journal à la Défense nationale.

Le bureau du ministre de la Défense Bill Blair a envoyé à ce journal une déclaration indiquant que "le ministre croit fermement à l'ouverture et à la transparence, et s'attend à ce que le ministère de la Défense nationale respecte les droits des citoyens canadiens, des résidents permanents et des personnes ou sociétés présentes au Canada, d'accéder aux documents des institutions gouvernementales qui sont soumis à la Loi sur l'accès à l'information".

La Défense nationale a indiqué dans un communiqué qu'étant donné que certains des documents concernaient Irving Shipbuilding, les représentants du gouvernement ont consulté l'entreprise pour déterminer si les documents contenaient des informations exclusives à l'entreprise. Irving s'est opposée à la divulgation des informations, a ajouté le ministère.

Mais M. Rubin a souligné que la défense nationale n'était pas tenue de suivre les ordres d'Irving quant aux documents pouvant être rendus publics. Le montant de l'argent des contribuables dépensé pour le navire de combat de surface et la manière dont cet argent est dépensé ne devraient pas être secrets, a-t-il ajouté.

En outre, la Défense nationale a initialement affirmé dans une déclaration à ce journal que le long délai pour fournir les documents était dû au fait que M. Rubin avait demandé 20 ans de dossiers. Interrogé sur cette affirmation, le ministère a reconnu que ce n'était pas vrai. Il n'a cependant pas expliqué pourquoi il avait fourni de fausses informations à ce journal.

Le projet "Canadian Surface Combatant" prévoit la construction de 15 navires de guerre pour la marine royale canadienne à Irving, sur la côte est.

Les détracteurs du projet CSC, le plus gros achat de l'histoire du Canada, l'ont qualifié de gouffre financier sans fond, avec peu de responsabilité et de contrôle. Le contrat de construction n'ayant pas encore été signé, ils ont demandé l'arrêt du projet ou au moins son réexamen.

Le projet a déjà subi des retards et des augmentations significatives de coût par rapport à l'estimation initiale de 26 milliards de dollars. Le directeur parlementaire du budget, Yves Giroux, estime maintenant le coût des navires à environ 84 milliards de dollars.

La Défense nationale maintient que le coût se situera entre 56 et 60 milliards de dollars, et ses représentants ont insisté sur le fait que le coût n'augmentera pas.

Le député conservateur Kelly McCauley a déclaré que lui et d'autres députés pensaient que la seule construction du CSC coûterait finalement plus de 100 milliards de dollars.

Le premier navire devait initialement être livré au début des années 2020. En février 2021, la Défense nationale a admis que la livraison du premier navire n'aurait pas lieu avant 2030 ou 2031.

Dans une mise à jour des coûts publiée en octobre 2022, M. Giroux a également indiqué le coût du cycle de vie des navires, qui s'élève à 306 milliards de dollars. Ce dernier chiffre représente en soi un bond important puisqu'en 2013, le bureau du vérificateur général a déclaré que ce chiffre serait de 64 milliards de dollars sur 30 ans. "Chaque fois que nous examinons ce projet, les coûts augmentent", a fait remarquer M. Giroux.

Un gouvernement conservateur a lancé le projet de navire de combat de surface pour remplacer la flotte actuelle de frégates de classe Halifax, mais en 2015, les conservateurs ont reconnu que les coûts augmentaient et qu'il faudrait peut-être réduire le programme.

Le gouvernement libéral élu cette année-là a toutefois réaffirmé son engagement en faveur du projet CSC et de l'acquisition des 15 navires.

Alors que le prix continue d'augmenter et que les retards se multiplient, la Défense nationale reste fermement convaincue qu'elle ne changera pas de cap et que le projet est une réussite jusqu'à présent.

Comme l'a rapporté Postmedia, le programme CSC a été présenté comme un remplacement relativement peu coûteux et prêt à l'emploi pour les navires de guerre de la classe Halifax, avec un niveau élevé de contenu industriel canadien.

Mais au fil du temps, la marine a demandé des modifications qui ont souvent remplacé le contenu construit au Canada par de la technologie américaine, ce qui a eu pour effet de faire perdre des centaines de millions de dollars à l'industrie canadienne et d'augmenter le coût global, selon le rapport de Postmedia.

Au fur et à mesure que les coûts augmentaient, les fonctionnaires fédéraux ont également rendu plus difficile l'obtention de détails sur les dépenses du projet.

À deux reprises, les fonctionnaires fédéraux ont tenté d'empêcher le directeur parlementaire du budget d'obtenir les détails et les grandes lignes du budget du projet CSC, ainsi que ceux d'autres programmes de construction de navires dans le cadre de la stratégie nationale de construction navale du gouvernement.

En 2019, les fonctionnaires de Services publics et marchés publics Canada ont émis une directive selon laquelle les entreprises intéressées par des travaux de maintenance dans le cadre du programme des navires de combat de surface canadiens ne pouvaient pas parler aux journalistes et devaient renvoyer toutes les demandes de renseignements au ministère. Cette directive a finalement été levée après que ce journal a fait état de l'injonction.

Les dirigeants de l'industrie ont déjà souligné que le secret n'était pas motivé par des préoccupations de sécurité, mais par la crainte que les médias et les députés de l'opposition ne puissent utiliser ces informations pour surveiller de près le système d'acquisition militaire, qui connaît de nombreux problèmes.

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