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[Union Européenne] nos projets, son futur


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Il y a 3 heures, Boule75 a dit :

Euh... Dans quelle partie du "système UE" ?

Peu importe, il a connu plusieurs services, ce n'est pas un élu.

Effectivement la présidence ne fait PAS passer ce qu'elle veut. Elle oriente, ce qui peut se bloquer, c'est trés vrai.

Mais en même temps, elle ( la présidence ) peut mettre sous le tapis ce dont elle ne veut pas, même si la majorité le veut a priori....Par exemples, des trucs ou un truc est passé in extrémis juste avant la présidence allemande, qu'elle aurait eu la capacité à glisser sous le tapis pour un moment une fois en place. Et aprés, le risque est trés grand que ça passe plus ( changement de personnes en admin, d'élus, etc....). Le besoin de consensus fort pour ce qui est proposé puis adopté se mesure à la virgule du texte ou au point virgule.

 

Donc présidence + co présidence + réalignement des planètes, le tarif est de 18 mois ( strict minimum ) d'immo totale ( sans compter l'agitation média et le désordre qui sera apparent ). Dans un monde qui bouge, 18 mois d'immo c'est un recul. 

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Il y a 4 heures, Boule75 a dit :

 bien au contraire, il semble bien qu'une bonne partie des pays de l'UE accepte désormais de discuter de ces sujets pour traiter de l'entrée de l'Ukraine, de la Moldavie, mais également de la flopée de pays des balkans.

Accepter en façade une candidature est une chose. Facile, ça coute rien, voir ça rapporte. Selon celui qui défend la candidature. Un élu national peut le faire à peu de frais, son temps de vie élu est bcp plus court que le temps du candidat, par exemple. Cynique un peu je suis....., oui.

Accepter un pays qui rentre, c'est une autre paire de manche. Je reviens à la Pologne, c'est un exemple facile. Ils vont soutenir une UK intégrée ( et pas juste candidate ) en voulant une clause pour que les céréales transitent vers Gdansk sans pouvoir être commercialisées dans le pays ? Sans rire ?

Aujourd'hui, il y a déjà un nombre faible de pays, mais pas égal à zéro, intégrée UE, qui servent de plate forme à la truanderie. Et tout le monde le sait. Ta céréale entre OGM et conventionnelle dans le pays lessiveuse X de l'union, elle ressort par les papiers non OGM et bio si besoin. 

L'UK à la veille de la guerre est un pays de truands, si  tu montes une boites sur place tu te dois de doubler tous les postes avec des expats français ( les postes de direction jusqu'à l'encadrement plus intermédiaire ) si tu veux que la boite marche. C'est franchement TRES loin des attendus pour l'Europe, et un paquet de pays voteront contre celà ( tout en affichant le soutien pour la guerre et en fournissant du matos ).

 

 

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il y a une heure, ksimodo a dit :

Donc présidence + co présidence + réalignement des planètes, le tarif est de 18 mois ( strict minimum ) d'immo totale ( sans compter l'agitation média et le désordre qui sera apparent ). Dans un monde qui bouge, 18 mois d'immo c'est un recul. 

Hum... On est d'accord que ça ne bloque pas la Commission ni le Parlement, quand même ? Je sais bien que c'est le Conseil "le patron" dans un système qui a beaucoup dérivé vers l'intergouvernemental, mais il n'est pas du tout exécutant ni véritablement concepteur.
Et je suis un peu surpris qu'une présidence de 6 mois bloque tout pendant 18 : c'est bien le pays qui préside qui met à l'ordre du jour, quand même ? En outre, penses-tu qu'Orban ne se soit jamais fait tordre le bras ces dernières années ?

Il y a 1 heure, ksimodo a dit :

Accepter en façade une candidature est une chose. Facile, ça coute rien, voir ça rapporte. Selon celui qui défend la candidature. Un élu national peut le faire à peu de frais, son temps de vie élu est bcp plus court que le temps du candidat, par exemple. Cynique un peu je suis....., oui.

Accepter un pays qui rentre, c'est une autre paire de manche. Je reviens à la Pologne, c'est un exemple facile. Ils vont soutenir une UK intégrée ( et pas juste candidate ) en voulant une clause pour que les céréales transitent vers Gdansk sans pouvoir être commercialisées dans le pays ? Sans rire ?

Aujourd'hui, il y a déjà un nombre faible de pays, mais pas égal à zéro, intégrée UE, qui servent de plate forme à la truanderie. Et tout le monde le sait. Ta céréale entre OGM et conventionnelle dans le pays lessiveuse X de l'union, elle ressort par les papiers non OGM et bio si besoin. 

L'UK à la veille de la guerre est un pays de truands, si  tu montes une boites sur place tu te dois de doubler tous les postes avec des expats français ( les postes de direction jusqu'à l'encadrement plus intermédiaire ) si tu veux que la boite marche. C'est franchement TRES loin des attendus pour l'Europe, et un paquet de pays voteront contre celà ( tout en affichant le soutien pour la guerre et en fournissant du matos ).

Je trouve que tu confonds pas mal de choses mais, surtout, je crains que tu ne sois hors-sujet : les discussions actuelles - elles ont lieu, j'ignore leur intensité, leur étendue, leur avancement - portent sur ce qui devrait être fait pour :

  1. permettre le rattachement à l'UE de pays avant qu'ils n'aient pleinement intégré ce qu'on appelait l'acquis communautaire, c'est à dire la transposition dans leurs droits nationaux et dans leur fonctionnement concret de l'ensemble des directives, lois et traités liant déjà les états de l'UE ; à mon sens cela signifie notamment l'arrivée dans l'UE de pays avant qu'ils ne puissent intégrer le grand marché ; Shengen, l'Euro, la coopération juridique, policière, etc... sont déjà découplés, "à géométrie variable". Prenons-en acte. Reste le grand marché, la liberté de circulation et d'établissement des personnes bien et capitaux.
    A mon sens, on pourrait donc voir arriver des pays dans les instances politiques avant qu'ils n'aient parcouru tout le chemin avec, sur nombre de sujets, seulement un avis consultatif, une participation ad hoc aux débats et une institutionnalisation plus transparente de la mécanique d'intégration.
  2. permettre un fonctionnement de l'UE à une autre échelle que celle existant actuellement avec évidemment une poursuite de la réflexion sur les domaines supposant actuellement l'unanimité au Conseil, unanimité qui n'est probablement plus tenable.
    Pour ne parler que du plus visible, les règles actuelles concernant les députés ou des commissaires désavantagent lourdement les grands pays (un citoyen français pèse beaucoup moins qu'un luxembourgeois), et, à la Commission, les 27 commissaires n'ont pas grand sens. Idem pour la présidence du Conseil unique et tournante : une fois tous les 20 ans !
    Et puis il y a certainement des velléités d'avancer sur une bien meilleure coordination diplomatique, je l'espère du moins : c'est vraiment un domaine sur lequel des progrès trop modestes ont été faits.

Pas simple mais intéressant.

P.S. : UK est généralement utilisé pour désigner le Royaume Uni, Ukr pour l'Ukraine est plus clair.
 

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C'est juste, my bad. C'est l'habitude du dipôle ( et non bigramme ) UK / RU dans un contexte actuel.

@Boule,

Mon ami pourrait expliquer comment il a passé 10 ans ( !! ) sur une loi ( loi majeure ceci dit, nous en "profitons" tous encore aujourd'hui ). D'ailleurs c'est assez cocasse, une fois la loi UE adoptée, tous les ministres de tous les pays ( pour le domaine concerné ) ont du se mettre en ordre de marche pour l'application par la force des choses. Tout était rédigé, job is done, yapluka.  Celà à donc donné lieu à communication "voyez comme nous prenons les pb  à bras le corps, le gvt que vous avez élu est bienfaiteur" aux échelons nationaux....personne ne parlait de la vilaine Europe castratrice sur ce coup là, et à peu prés aucun pays n'avait "pensé" à cette loi disons "protectrice". 

 

Les textes sont rédigés, corrigés, etc...sur un temps trés long. Quand tu as un blocage ( par une présidence au hasard ), pendant ce temps les interlocuteurs changent.....les élus, les fonctionnaires, etc....donc il faut repartir de plus loin, une partie du job avant présidence est "mort", et aprés il y a une phase de ré apprentissage. Ceux qui bossent en environnement lourd ( entreprise privée à fort effectif ou les fonctionnaires d'état ) comprendront.

 

Je ne crois pas être HS ( impression perso, hein ).

Nous avons 10 personnes au seuil d'une boite de nuit sélect, le portier / physionomiste est assez rigoureux....

Aprés le seuil, il y a le sas du grand marché. Ce n'est pas encore la piste de danse ni le bar, certes.

La question est donc de savoir si tu dois faire entrer un des moins bon candidats sur les 10 au prétexte qu'il est en train de se faire savater la tronche par un méchant sur le trottoir..... en étant par ailleurs un piètre candidat. Si tu fais entrer les 10 en même temps, tu n'aura pas de protestation. Si seulement entrent une partie dont le savaté, le portier n'est plus crédible.

Pas simple comme tu dis....

 

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4 juin 2023. Qu'est-ce que l'Europe aujourd'hui ? Emmanuel Todd face à Alain Minc

07:44 Emmanuel Todd : Ce qui est apparu dans le conflit actuel, c'est sur quoi je travaille, c'est la disparition de toute autonomie européenne. Avant, il y avait l'idée d'un modèle européen, quand même, auquel je pouvais dans une certaine mesure adhérer : l'idée de l'État social, qui était autre chose que l'Amérique, finalement, quelque chose de plus civilisé, de plus doux. En ce sens, j'étais Européen. Et là, je dirais, le cœur de l'Europe qui était censé être l'association franco-allemande, a été remplacé par un axe Londres (qui était sorti de l'Europe par le Brexit)-Varsovie-Kiev, et puis, au loin, Washington. Et depuis, ce qui se passe en Europe, en terme de décision, parait assez secondaire puisque la guerre devient le facteur essentiel : les taux d'inflation qui montent, la baisse du niveau de vie qui vient : tout ça c'est des conséquences ou largement, des conséquences de la guerre. Et tout ça ne dépend plus de l'Europe.

08:49 La vraie question que je me pose, la vraie question historique, et peut-être que je vais m'arrêter là, la grande question c'est : comment dire ? On a deux étapes : 2005-2007-2008 l'Europe devient un système oligarchique, dominé par ses élites, contre ses peuples. Et - guerre d'Ukraine - l'oligarchie européenne s'inféode à l'oligarchie américaine, et perd la volonté d'être européenne elle-même. Donc en fait pour moi la question c'est : pourquoi est-ce que les classes dirigeantes supérieures de l'Europe veulent cesser d'exister ? Et particulièrement au cœur de ça, le manque de résistance de l'Allemagne, dont la non-volonté de pouvoir a été quand même démontrée par les événements. Parce qu'ils ont relâché l'emprise sur tout de façon incroyable. Je ne le vis pas du tout avec un désespoir particulier, mais comme une question historique majeure : comment est-ce que des classes dirigeantes peuvent renoncer à exister ?

13:50 Alain Minc : La vérité militaire, c'est que nous, Français, qui avons une force nucléaire, nous n'avons pas les moyens contrairement à ce qui est dans la loi de programmation, de tout avoir. Donc nous sommes à un degré presque zéro de la politique militaire européenne. Et quand le degré de la politique militaire européenne est proche de zéro, heureusement qu'il y a, en effet, le suzerain américain.

Donc tout le monde est d'accord sur le fait qu'on est en régime de vassalité.

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L'EFCR (european council on foreign relation) vient de publier une nouvelle étude sur la perception des européens vis à vis des autres puissances.

https://ecfr.eu/publication/keeping-america-close-russia-down-and-china-far-away-how-europeans-navigate-a-competitive-world/

Quelques extraits intéressant :

gxha.jpg

gcx0.jpg

Cela à tendance à confirmer que l'opinion publique européenne est plutôt sur la même ligne que Macron sur l'autonomie européenne et ne pas suivre aveuglément les USA sur Tawain.

 

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  • 2 weeks later...
Il y a 9 heures, Wallaby a dit :

Interview d'Emmanuel Todd ... une chaîne YouTube qui ne représente qu'elle même, des graphiques sortis de leur environnement de base et agglomérés pour la bonne cause. Notre camarade nous dévoile son fond de commerce.

Franchement ringard

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Aujourd'hui tout le monde s'accorde sur le fait que la décision du niveau de change initial de l'euro est une erreur ...

Et qu'aucun des moyens d'équilibrage - critère d'ajustement d'une zone monétaire optimale - au sein d'une zone monétaire intégré n'y sont fonctionnels.

Mais il ne faut surtout pas aborder le sujet ... L'intendance suivra forcément un jour.

 

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il y a 26 minutes, g4lly a dit :

Aujourd'hui tout le monde s'accorde sur le fait que la décision du niveau de change initial de l'euro est une erreur ...

Et qu'aucun des moyens d'équilibrage au sein d'une zone monétaire intégré n'y sont fonctionnels.

Mais il ne faut surtout pas aborder le sujet ... L'intendance suivra forcément un jour.

 

Généralement tu mitiges les inconvénients d'une zone monétaire unifiée par un système de péréquation budgétaire qui existe dans tout les systèmes fédéralisants. 

Malheureusement, il n'existe pas de  budget fédéral européen comme système d'équilibrages financier qui enverrai de l'argent des pays excédentaire aux pays déficitaires ; plus que ça, les 1er s'y opposent fermement !

C'est donc la BCE qui s'y colle en faisant sont possible pour minimiser le "spread"/l'écart entre les différents taux d'intérêt des obligations des différents membres de l'Eurozone, qui émule une dette communautaire qui n'a pas le droit d'exister ;  voir carrément en faisant marcher la "planche à billet" durant les moments critiques, en jouant avec les limites des traités européens en la matière. ça fait office de transferts financiers.

Mais l'exercice a ses limites: l'endettement général augmente sans solutionner "la perte de substance industrielle" des pays qui décroche économiquement ; et même anesthésie la prise de conscience sur le sujet, comme effet pervers. 

Modifié par Shorr kan
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il y a 6 minutes, ksimodo a dit :

comme on peut tirer 10 milliards de conclusions sur un graphe, je vous propose 1 / 10 000 000 000 eme de solution alternative pour "élucider" l'écartement des courbes selon les pays.

Toi aussi tu pratiques l'évitement ...

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21 minutes ago, g4lly said:

Toi aussi tu pratiques l'évitement ...

Faut dire que tu mélanges tout également... Par exemple, en France , on a eu le problème des 35 heures qui a dégradé la compétitivité des entreprises industrielles. Mise en oeuvre au 1er Janvier 2000 dans les grosses boites et 1er Janvier 2022 dans les petites, pile au même moment que l'introduction de l'euro sur ton graphe. Va démêler ce qui relève de la politique monétaire et de la politique sociale dans l'évolution que tu souligne, bon courage... Coïncidence temporelle ne veut pas dire relation de causalité.

PS Cela faisait déjà un bout de temps que en France on était passé à une politique de "Franc fort", c'est à dire que l'on avait arrêté de dévaluer pour retrouver de la compétitivité avant de rentrer dans l'Euro.

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il y a 20 minutes, Rivelo a dit :

Faut dire que tu mélanges tout également... Par exemple, en France , on a eu le problème des 35 heures qui a dégradé la compétitivité des entreprises industrielles. Mise en oeuvre au 1er Janvier 2000 dans les grosses boites et 1er Janvier 2022 dans les petites, pile au même moment que l'introduction de l'euro sur ton graphe. Va démêler ce qui relève de la politique monétaire et de la politique sociale dans l'évolution que tu souligne, bon courage... Coïncidence temporelle ne veut pas dire relation de causalité.

PS Cela faisait déjà un bout de temps que en France on était passé à une politique de "Franc fort", c'est à dire que l'on avait arrêté de dévaluer pour retrouver de la compétitivité avant de rentrer dans l'Euro.

Malheureusement il n'y a pas que la France qui est dans le même bateau ...

... et la zone monétaire n'est pas prête d’être optimale ... partie comme c'est elle ne le sera jamais, aucun des critères n'est en voie d’être respecté. Même la mobilité des facteur de production, qui normalement est libre, patine ...

La bonne nouvelle c'est que l'économie allemande rentre enfin durablement dans le dur ... peut être que ça servira enfin de prise de conscience.

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il y a 39 minutes, g4lly a dit :

Toi aussi tu pratiques l'évitement ...

Je suis pas sûr qu'il faille développer ce que tout le monde ressent déjà.

 

Le maintien de l'industrialisation par une politique agressive et volontaire et ce sens, ça crée de la richesse qui est redistribué mais pour tout le monde. Le travailleur précaire en All. il est encore plus précaire qu'en France ( à moduler en Fr par le coput de vie immobilier, là ou c'est pas cher c'est le désert économique )

De l'autre côté le tempérament latin est plus protecteur et plus distributeur vers le bas. Avec de la dette. Mais l'industrie n'étant clairement pas prioritaire, elle ne peut pas être reluisante. Mais au final le protégé en profite de moins en moins, car il faut diluer l'enveloppe sur de plus en plus de protégés. Politique intérieure, mentalité managériale en entreprise poussant à la kakistocratie ( dans des entreprises sans usines, le rêve de Tchuruk ), disparition des entreprises à vision long terme ( le court terme est déjà long pour les mercenaires à turn over rapide ), dérive de la formation et de l'éducation, etc...

La recette miraculeuse n'existe pas, car elle ne peut jamais satisfaire toutes les parties. L'électoralisme en démocratie fait le reste du chemin vers le toujours pire.

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il y a 50 minutes, Rivelo a dit :

Faut dire que tu mélanges tout également... Par exemple, en France , on a eu le problème des 35 heures qui a dégradé la compétitivité des entreprises industrielles. Mise en oeuvre au 1er Janvier 2000 dans les grosses boites et 1er Janvier 2022 dans les petites, pile au même moment que l'introduction de l'euro sur ton graphe. Va démêler ce qui relève de la politique monétaire et de la politique sociale dans l'évolution que tu souligne, bon courage... Coïncidence temporelle ne veut pas dire relation de causalité.

..

C'est le problème du groupe des pays qui décrochent : ils n'ont pas été en mesure d'établir une "grande modération salariale" comme mesure de "devaluation interne" et par là préserver leur compétitivité, autant pour des raisons "sociologique" que par l'impossibilité de mener simultanément cette politique déflationniste par tout les membres de l'Eurozone sans faire plonger l'économie de celle-ci.

 

il y a 50 minutes, Rivelo a dit :

...

PS Cela faisait déjà un bout de temps que en France on était passé à une politique de "Franc fort", c'est à dire que l'on avait arrêté de dévaluer pour retrouver de la compétitivité avant de rentrer dans l'Euro.

Le ver était en effet déjà dans le fruit, avec une première fuite en avant avec le SME pour finir sur le système encore plus contraignant d'une monnaie unique.

Modifié par Shorr kan
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il y a 19 minutes, ksimodo a dit :

Je suis pas sûr qu'il faille développer ce que tout le monde ressent déjà.

 

Le maintien de l'industrialisation par une politique agressive et volontaire et ce sens, ça crée de la richesse qui est redistribué mais pour tout le monde. Le travailleur précaire en All. il est encore plus précaire qu'en France ( à moduler en Fr par le coput de vie immobilier, là ou c'est pas cher c'est le désert économique )

De l'autre côté le tempérament latin est plus protecteur et plus distributeur vers le bas. Avec de la dette. Mais l'industrie n'étant clairement pas prioritaire, elle ne peut pas être reluisante. Mais au final le protégé en profite de moins en moins, car il faut diluer l'enveloppe sur de plus en plus de protégés. Politique intérieure, mentalité managériale en entreprise poussant à la kakistocratie ( dans des entreprises sans usines, le rêve de Tchuruk ), disparition des entreprises à vision long terme ( le court terme est déjà long pour les mercenaires à turn over rapide ), dérive de la formation et de l'éducation, etc...

La recette miraculeuse n'existe pas, car elle ne peut jamais satisfaire toutes les parties. L'électoralisme en démocratie fait le reste du chemin vers le toujours pire.

C'est du moralisme, pas vraiment une explication en soi.

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il y a 17 minutes, Shorr kan a dit :

C'est du moralisme, pas vraiment une explication en soi.

Non.

Pour exercer le pouvoir au niveau étatique, il faut AVANT être élu, en démocratie c'est mieux.

Le salarié du privé plus ou moins proche de l'indus, qu'il soit ouvrier "de base" ou cadre sup, c'est une population trés minoritaire aujourd'hui. Il ne pèse plus rien, donc on va pas le soutenir.

Si tu as pour programme de doubler le RSA, doubler les retraites et les salaires des profs, en doublant les ponctions sur les entreprises, tu pourrai bien devenir président.....

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