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Le Brésil, le géant de l'Amérique du Sud


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la logique de block, c"est plutôt l'occident qui la met en place actuellement avec le conflit avec la Russie et celui à venir avec la Chine

Sinon, de ce que j'ai compris sur la proposition d'accord, l"Europe avait des exigences ridicules car totalement déséquilibrées à son avantage. L'échec était prévisible

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Je suis sûr que les Européens diront que l'AmSud voulait imposer ses conditions et notamment pour ses ventes de produits agricoles, ce qui ne pouvait amener qu'à un échec.

Enfin. C'était prévisible et de toute façon, les Chinois raflent tout sur le marché agricole. Ca fera moins d'OGM pour nous.

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La contradiction se fait jour entre un discours distillé aux consommateurs depuis des lustres en Europe sans précisions sur la teneurs de ces accords internationaux, ou d'un coté les normes sanitaires/environnementales  sont devenues si élevées (c'est pour notre bien !) que beaucoup d'éleveurs/agriculteurs mettent la clé sous la porte ou doivent passer un cap du type grosses exploitations plutôt que beaucoup de plus petites pourtant plus respectueuses.
Genre ferme des 1000 vaches en Allemagne ou la nouvelle réglementation sur l'élevage des poulets et le combat acharné au niveau Européen pour la suppression des labels Français gages de qualité qui représentent 17% de notre production.  

Hors, avec ces accords, on s’aperçoit de la division en Europe et des enjeux ou le consommateur est pris pour une truffe une fois de plus, car comment ne pas exiger la parité en termes de normes sanitaire et environnementales imposées à nos productions ou le suivi pour les viandes est loin d'être aussi réglementé qu'en France et qui génère des magouilles au niveau européen.
Que dire si on accepte des productions qui utilisent tout ce qui est interdit en Europe alors que coté main d’œuvre l'avantage va déjà aux pays sud américain !
La concurrence devient déloyale  et va anéantir ce qui reste d'éleveurs/agriculteurs en France et en Europe, au profit de qui ?


 

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Le 06/07/2023 à 10:33, MIC_A a dit :

La contradiction se fait jour entre un discours distillé aux consommateurs depuis des lustres en Europe sans précisions sur la teneurs de ces accords internationaux, ou d'un coté les normes sanitaires/environnementales  sont devenues si élevées (c'est pour notre bien !) que beaucoup d'éleveurs/agriculteurs mettent la clé sous la porte ou doivent passer un cap du type grosses exploitations plutôt que beaucoup de plus petites pourtant plus respectueuses.
Genre ferme des 1000 vaches en Allemagne ou la nouvelle réglementation sur l'élevage des poulets et le combat acharné au niveau Européen pour la suppression des labels Français gages de qualité qui représentent 17% de notre production.  

Hors, avec ces accords, on s’aperçoit de la division en Europe et des enjeux ou le consommateur est pris pour une truffe une fois de plus, car comment ne pas exiger la parité en termes de normes sanitaire et environnementales imposées à nos productions ou le suivi pour les viandes est loin d'être aussi réglementé qu'en France et qui génère des magouilles au niveau européen.
Que dire si on accepte des productions qui utilisent tout ce qui est interdit en Europe alors que coté main d’œuvre l'avantage va déjà aux pays sud américain !
La concurrence devient déloyale  et va anéantir ce qui reste d'éleveurs/agriculteurs en France et en Europe, au profit de qui ?


 

Je trouve plus honnête ce discours "nous voulons protéger les intérêts de nos agriculteurs" comparativement au discours "nous voulons protéger la planète. Ce deuxième bien sûr nous sonne faux alors que le premier est une question compréhensible.

Mais regardons sous notre prisme. Qu'allons-nous exporter? Globalement des produits agricoles. Qu'allons nous importer? Des produits à haute valeur ajoutée.

Alors un accord qui nous interdit de vendre des produits agricoles mais qui ouvre les marchés publics aux industries européennes n'est tout simplement pas prenable. 

Ça fait un peu comme si on nous demande de respecter votre agriculture mais vous dégommez notre industrie. 

C'est pour ça que l'accord avec la Chine est bien plus prometteur. D'ailleurs, l'Uruguay menace de sortir du bloc si l'accord avec la Chine ne sors pas. 

A mon avis les dès sont jetées, ce n'est pas une simple affaire de multipolarité mais tout simplement le fait que la Chine est un partenaire économique plus compatible.

Le monde a changé, les occidentaux n'arrivent plus à imposer des accords de ce type car d'autres alternatives existent. Il y a 40 ans les sud-américains auraient signé cette daube. Aujourd'hui non.

 

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Il y a 10 heures, poti a dit :

Je trouve plus honnête ce discours "nous voulons protéger les intérêts de nos agriculteurs" comparativement au discours "nous voulons protéger la planète. Ce deuxième bien sûr nous sonne faux alors que le premier est une question compréhensible.

Mais regardons sous notre prisme. Qu'allons-nous exporter? Globalement des produits agricoles. Qu'allons nous importer? Des produits à haute valeur ajouttée.

Alors un accord qui nous intérdit de vendre des produits agricoles mais qui ouvre les marchés publics aux industries européennes n'est tout simplement pas prenable. 

Ça fait un peu comme si on nous demande de respecter votre agriculture mais vous degommez notre industrie. 

C'est pour ça que l'accord avec la Chine est bien plus prometteur. D'ailleurs, l'Uruguay menance de sortir du bloc si l'accord avec la Chine ne sors pas. 

A mon avis les dès sont jettées, ce n'est pas une simple affaire de multipolarité mais tout simplement le fait que la Chine est un partenaire économique plus compatible.

Le monde a changé, les occidentaux n'arrivent plus à imposer des accords de ce type car d'autres alternatives existent. Il y a 40 ans les sud-américains auraient signé cette daube. Aujourd'hui non.

 

C'est certain mais le revers de la médaille sera la dépendance et avec la Chine, c'est tout beau au début puis ça se dégradera lentement mais sûrement.
Alors qu'avec l'Europe composé d'une multitude de pays pouvant fournir des biens similaires le boulet restait moins lourd à trainer avec dans pas mal de domaine du vrais transfert de technologies.

Pour des histoires de bizness principalement, on a bradé une grande partie de notre industrie, on voit depuis quelques années les effets à long terme dans pas mal de secteurs d'activités quand les crises s'annoncent.
La dépendance voulue est maintenant palpable mais ce n'est pas pour autant que tous en est conscience, surtout en haut lieu malgré des discours qui sonnent creux et aucuns actes sérieux et durables derrière.
C'est plus facile d'accuser l'Europe quand la volonté n'y est pas.

On ne peut plus tenir deux discours, incompatibles et pourtant des décisions sont prises à l'emporte pièces pour satisfaire quelques-uns au détriment de tous !
Exemple tout récent, l'autorisation de pesticide Frappé d'interdiction  en Europe pour 2023 (Glyphosate) en cours de "réhabilitation" en date du 6 juillet 2023.
Les apiculteurs vont apprécier !

Le quidam européen est biberonné aux " plus de qualité plutôt que la quantité" depuis longtemps, les producteurs sont obligés de suivre ou de disparaitre mais la disparité en Europe même est telle que les tentatives d’harmonisations sont férocement combattues ou contournées !
Plutôt que de viser les objectifs des premiers de la classe, des décisions contraires sont prises avec pour conséquences la destruction accélérée d'exploitations qui avaient déjà du mal à vivre de leurs labeurs aux profits de modèles peu scrupuleux ou on ne perçoit le sommet de l’iceberg qu'aux grès des scandales sanitaires mais pas de l'ampleur du désastre qui s'annonce !

Les Chinois eux aussi monte en gamme et exigeront plus de qualité, on le voit pour une quantité de produits manufacturés en Europe qui sont très prisés par les "nouveaux riches", ce n'est qu'une question de temps !
Nourrir 1.5 milliard de Chinois reste un défit vu que pas mal de vastes régions chez eux sont polluées (conséquence de l'industrialisation à outrance) pour 100 ans, on comprends mieux l'intérêt des Chinois pour de nouveaux marchés et de meilleures terres partout dans monde.

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Le 06/07/2023 à 10:33, MIC_A a dit :

La la contradiction se fait jour entre un discours distillé aux consommateurs depuis des lustres en Europe sans précisions sur la teneurs de ces accords internationaux, ou d'un coté les normes sanitaires/environnementales  sont devenues si élevées (c'est pour notre bien !) que beaucoup d'éleveurs/agriculteurs mettent la clé sous la porte ou doivent passer un cap du type grosses exploitations plutôt que beaucoup de plus petites pourtant plus respectueuses

Plusieurs points:

 

Ce n'est pas agréable à entendre, mais il est plus facile de rendre vertueux et respectueux des normes un gros site ( agricole, industriel ) qu'un petit. Chez un gros, tu as de la matière grise spécialisée, les services sont compétents. La gruge existe chez le gros, elle est faite sciemment. Le petit, il se pense toujours vertueux, parfois ou souvent il ne l'est pas du tout ( souvent à l'insu de son plein grés ou même pas....l'excuses des nromes, c'est compliqué, c'est de l'acharnement conte le petit, etc....). De même, pur certains points ( gestion des effluents, suivi qualité etc...) c'est le grand canyon entre le petit et le gros. Je suis confronté aux 2 types de population, je peux affirmer sans crainte que le gros est bcp plus tatillon, exigeant, etc....En tout cas sur ce qui me concerne ( en mettant en rapport au volume produit évidemment ):

- le gros est bcp plus respectueux que le petit,

- le petit triche sans le savoir, mais triche pas si rarement que celà,

- le gros triche peu ( en fait, un tout petit nombre triche souvent, mais ça ne dure pas 20 ans...)

Evidemment nous sommes dans un débat, je n'oblige personne à me croire.

 

Concernant les biens de grande conso agricole et alimentaire ( sans tomber dans les extrêmes du luxe ou de l'ultra low cost ), la Fr sur l'alimentation ne craint à peu prés aucun autre pays de la planète. C'est moins bien partout. Mais.....notre avantage diminue ( les accords de libre échange, la part grandissante d'import )

 

Avant même de se pencher sur la concurrence du Brésil ou d'autres extra UE, on peut déjà regarder notre marché UE.

La loi dans un pays doit être au moins au niveau UE, mais des règles locales peuvent être plus dure, plus strictes, jamais l'inverse. 

En Fr, il y a 2 points:

- d'une part nous ajoutons un beau sandwich de contraintes supplémentaires que les autres pays UE n'ont pas, 

- en plus, nous appliquons les règles ( règles de base et contraintes supplémentaires ), ce qui n'a rien d'évident dans bcp de pays....

Donc au final en application pratique, on fait du bon, mais on fait du cher qui perds ses part de marché ! Le conso veut du bon, mais il regarde surtout son passage en caisse....dilemme.

 

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Il y a 20 heures, poti a dit :

Ça fait un peu comme si on nous demande de respecter votre agriculture mais vous degommez notre industrie. 

C'est pour ça que l'accord avec la Chine est bien plus prometteur.

Quelle différence y a-t-il entre la Chine et l'Union Européenne d'un point de vue industriel ? La Chine ne va-t-elle pas aussi dégommer l'industrie sud-américaine ?

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il y a 36 minutes, Wallaby a dit :

Quelle différence y a-t-il entre la Chine et l'Union Européenne d'un point de vue industriel ? La Chine ne va-t-elle pas aussi dégommer l'industrie sud-américaine ?

La Chine nous achète des choses, beaucoup de choses, 80 milliards an. L'UE veut vendre sans acheter. La différence est énorme. 

D'ailleurs la Chine est en déficit commercial avec le Brésil. 

Le jour où l'UE nous achètera pour 90 milliards, peut-être qu'elle aura un pied d'égalité. 

Là est le hic. L'Europe veut son intérêt et casser le nôtre. Donc l'accord, tel quel, ne se fera pas. Autant acheter à la Chine qui cherche des accords plus paritaires. 

 

@Patrick "D'un regard de consommateur français je te dirais bien que ce qui nous inquiète c'est de savoir ce qu'on mange... Ça et les conditions de production." Très franchement il y a énorment de produits d'Amérique du Sud excellents, notamment les viandes. Par exemple, la viande qu'on mange ici vient de la production extensive, dans des grandes exploitations. Elles ne sont pas confinées à manger des rations et se faire piquer. D'autres secteurs comme le mais et soja de fait sont souvent agressives et transgéniques. Le secteurs des viandes non, ansi de suite. iEt puis, il y a producteurs et producteurs ici comme chez vous. 

Bref, à peu près tout le monde ici, de droite iu de gauche pensent qu'il ne faut pas signer. Le Brésil n'a jamais autant vendu de son histoire. Je posterai les données des autres pays du Mercosul quand j'aurai le temps. Et ce n'est pas grâce à l'UE. Donc un accord de ce type avec des protections contre nos produits, des punitions pour non respect de l'environnement, n'est pas prenable. Surtout lorsqu'on ballance beaucoup moins de CO2 que le Nord. On pollue mais de façon différente. 

Et vraiment, rien contre l'UE, c'est du commerce et de la géopolitique. Et l'UE n'est pas attrayante. Sans compter que ça fait 50 ans que le Brésil demande plus de place aux instances internationales et les USA et les pays européens n'ont jamais appuyé cela. 

Avec les Brics il y a un rapport plus égalitaires. 

D'ailleurs au sommet des Brics prochain tous les pays africains ont demandé a participer. Voyons ce qui s'y passera.

C'est en portugais mais vous comprendrez (c'est du 2021, les exportations ont beaucoup augmenté depuis):

ahBzfmxvY2FsLW5ld3MtaHJkchILEgVJbWFnZRiA

 

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il y a 5 minutes, poti a dit :

La Chine nous achète des choses, beaucoup de chpses, 80 milliards an. L'UE veut vendre sans acheter. La différence est énorme. 

D'ailleurs la Chine est en déficit commercial avec le Brésil. 

Le jour où l'UE nous achetera pour 90 milliards, peut-être qu'elle aura un pied d'égalité. 

Là est le hic. L'Europe veut son intérêt et casser le nôtre. Donc l'accord, tel quel, ne se fera pas. Autant acheter à la Chine qui cherche des accords plus paritaires. 

 

@Patrick "D'un regard de consommateur français je te dirais bien que ce qui nous inquiète c'est de savoir ce qu'on mange... Ça et les conditions de production." Très franchement il y a énorment de produits d'Amérique du Sud excellents, notamment les viandes. Par exemple, la viande qu'on mange ici vient de la production extensive, dans des grandes exploitations. Elles ne sont pas confinées à manger des rations et se faire piquer. D'autres secteurs comme le mais et soja de fait sont souvent agressives et transgéniques. Le secteurs des viandes non, ansi de suite. iEt puis, il y a producteurs et producteurs ici comme chez vous. 

Bref, à peu près tout le monde ici, de droite iu de gauche pensent qu'il ne faut pas signer. Le Brésil n'a jamais autant vendu de son histoire. Je posterai les données des autres pays du Mercosul quand j'aurai le temps. Et ce n'est pas grâce à l'UE. Donc un accord de ce type avec des protections contre nos produits, des punitions pour non respect de l'environnement, n'est pas prenable. Surtout lorsqu'on ballance beaucoup moins de CO2 que le Nord. On pollue mais de façon différente. 

Et vraiment, rien contre l'UE, c'est du commerce et de la géopolitique. Et l'UE n'est pas atrayante. Sans compter que ça fait 50 ans que le Brésil demande plus de place aux instances internationales et les USA et les pays européens n'ont jamais appuyé cela. 

Avec les Brics il y a un rapport plus égalitaires. 

D'ailleurs au sommet des Brics prochain tous les pays africains ont demandé a participer. Voyons ce qui s'y passera.

 

 

C'est en portugais mais vous comprendrez (c'est du 2021, les exportations ont beaucoup augmenté depuis):

ahBzfmxvY2FsLW5ld3MtaHJkchILEgVJbWFnZRiA

 

Désolé de reposter. Je viens de vérifier pour le Brésil en 2023 (janvier à juin), ont est a 51 milliars de dollars d'exportations vers la Chine et 23,06 milliards vers l'UE.

Pour les importations, 25,9 milliards de dollards achetés à la Chine et 23,69 à l'UE.

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Il y a 2 heures, poti a dit :

@Patrick "D'un regard de consommateur français je te dirais bien que ce qui nous inquiète c'est de savoir ce qu'on mange... Ça et les conditions de production." Très franchement il y a énorment de produits d'Amérique du Sud excellents, notamment les viandes. Par exemple, la viande qu'on mange ici vient de la production extensive, dans des grandes exploitations. Elles ne sont pas confinées à manger des rations et se faire piquer. D'autres secteurs comme le mais et soja de fait sont souvent agressives et transgéniques. Le secteurs des viandes non, ansi de suite. iEt puis, il y a producteurs et producteurs ici comme chez vous. 

Oui mais justement, c'est une question de traçabilité.

Il y a 2 heures, poti a dit :

Sans compter que ça fait 50 ans que le Brésil demande plus de place aux instances internationales et les USA et les pays européens n'ont jamais appuyé cela. 

Heu... Tu es sûr?

https://www.memoireonline.com/01/12/5155/m_La-problematique-dacquisition-du-statut-de-membre-permanent-au-Conseil-de-securite-Cas-du-Br34.html#fn211

La France soutient la candidature du Brésil au Conseil de Sécurité de l'ONU. L'ancienne ministre française des affaires, étrangères Michèle Alliot-Marie a appelé à une réforme immédiate du Conseil de Sécurité des Nations Unies, ajoutant que son pays soutenait la candidature du Brésil à titre de membre permanent. « La requête du Brésil doit être prise en considération puisque le pays joue un rôle essentiel sur scène internationale », a indiqué Madame Alliot-Marie lors d'une conférence de presse tenue à Brasilia, à l'issue de son entretien avec la présidente brésilienne Dilma Rousseff.212(*)

La Grande-Bretagne, elle aussi, soutien la candidature du Brésil, de l'Afrique du Sud, du Japon et de l'Inde pour devenir membres permanents, a affirmé le Ministre britannique des affaires étrangères David Miliband au cours d'une conférence diffusée par la BBC. « Nous pensons clairement que les Sud-Africains, les Japonais, les brésiliens et les Indiens formulent une évidente revendication (pour un siège permanent) et nous plaiderons en faveur d'une réforme de l'ONU, a déclaré M. Miliband.213(*)

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La déforestation de la partie brésilienne de la forêt d'Amazonie a chuté de 33,6% entre janvier et juin 2023 par rapport à la même période l'an passé. C'est ce que montrent des données officielles publiées jeudi.

https://www.rts.ch/info/sciences-tech/environnement/14158843-la-deforestation-de-lamazonie-bresilienne-a-chute-dun-tiers-au-premier-semestre.html

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Sur le boeuf brésilien je renvoie à ce que j'ai posté autour des travaux de Romain Taravella :

Le 06/06/2022 à 13:47, Wallaby a dit :

https://www.iddri.org/sites/default/files/import/publications/an_1102_deforestation-amazonie_taravella.pdf (avril 2011, 36 pages)

Les déboisements localisés dans la terra do Meio (« terre du milieu »), région forestière de 7,9 millions d’hectares, représentent près de 4 % du total enregistré en forêt amazonienne brésilienne. environ 90 % des surfaces défrichées y sont destinées aux usages pastoraux. La logique économique des grands éleveurs pionniers de la région (les fazendeiros) repose sur trois composantes : l’élevage au sens strict, soit la « production de bovins » ; la production de pâturages, c’est-à-dire la production de surfaces déboisées pérennes et vouées à l’alimentation animale ; et la spéculation foncière, consistant à impulser et profiter de la hausse fulgurante de la valeur des terres de la région lors de la vente d’une exploitation (la fazenda). Notons que ce dernier point, souvent méconnu, constitue la source principale de revenus pour les éleveurs de la zone étudiée, et ce d’autant plus quand la spéculation est conjuguée à l’entretien de pâturages.

Le rôle de la recherche scientifique publique :

« La race nelore a conquis le Brésil et se prépare à conquérir le monde. Le binôme Brachiara/nelore, associé aux régions tropicales et subtropicales, permet la production d’une viande d’excellente qualité, à coût réduit. [...] Le Brachiara (plante fourragère) tout comme certains types de soja, sont le fruit de la recherche scientifique de l’Embrapa qui a viabilisé l’occupation économique de tout le cerrado brésilien, prédominant dans la région du Centre-ouest. La valeur de cette victoire de l’Embrapa est inestimable. »

https://royalsocietypublishing.org/doi/10.1098/rsos.201854 (7 juillet 2021)

Les pâturages dégradés constituent un handicap majeur pour l'agriculture brésilienne, mais les efforts de restauration et de récupération pourraient transformer cette zone en une nouvelle frontière pour l'expansion des rendements agricoles et la restauration des forêts. À l'heure actuelle, les propriétés rurales dont les pâturages dégradés sont plus étendus sont associées à des niveaux plus élevés d'inefficacité technique au Brésil. La récupération de 12 millions d'hectares de pâturages dégradés pourrait générer une production supplémentaire de 17,7 millions de bovins tout en réduisant le besoin de nouvelles terres agricoles. L'identification régionale des pâturages dégradés faciliterait le ciblage des services de vulgarisation et de conseil agricoles et des efforts de crédit rural visant à favoriser la récupération des pâturages. Étant donné que seulement 1 % des municipalités brésiliennes abritent 25 % des pâturages dégradés, la concentration des efforts de récupération des pâturages sur ce petit groupe de municipalités pourrait générer des avantages considérables.

Modifié par Wallaby
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Le 27/01/2020 à 17:02, Wallaby a dit :

https://www.nytimes.com/2019/10/10/world/americas/amazon-fires-brazil-cattle.html

Convaincu que les conditionneurs de viande ne respectaient pas leurs engagements, Greenpeace s'est retiré de l'accord en 2017.

Environ 200 millions de têtes de bétail sont élevées au Brésil, et on estime que 173 746 miles carrés de forêt - la taille de la Californie, plus le Massachusetts et le New Jersey - ont été convertis en pâturages pour le bétail au cours des dernières décennies, selon l'école forestière de Yale.

L'élevage de bétail génère plus de 6 milliards de dollars de recettes d'exportation annuelles et environ 360 000 emplois. Une grande partie de la viande bovine exportée sert à répondre à la demande croissante en Chine.

Il est rare qu'une vache passe toute sa vie dans la ferme où elle est née ; elle peut être achetée et vendue plusieurs fois, jusqu'à ce qu'elle atteigne le ranch qui la vend directement à un abattoir.

Cette chaîne d'approvisionnement complexe a rendu le phénomène du "blanchiment de bétail" courant et constitue le cœur du problème pour tenir la promesse de l'accord.

 

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Le 29/08/2019 à 20:50, Wallaby a dit :

https://www.eurotopics.net/fr/225700/comment-combattre-les-incendies-en-amazonie# (27 août 2019)

Ces évènements révèlent l'attitude contradictoire de l'UE envers l'Amérique latine, peut-on lire dans l'éditorial de Tageblatt [Luxembourg] :

« Le développement durable est une composante importante de l'accord de libre échange entre l'UE et les Etats du Mercosur. ... L'accord prévoit toutefois aussi que ces Etats suppriment les droits de douane sur les marchandises industrielles européennes telles que les voitures ou les pièces détachées. ... Pourtant, les voitures sont notoirement connues pour être les premières responsables d'émissions de CO2. ... La position de l'UE sur l'importation de viande bovine en provenance d'Amérique du Sud n'est pas moins hypocrite. Tandis que les paysans européens sont encouragés, à juste titre, à se convertir à l'agriculture bio, en Amérique du sud, l'UE promeut l'élevage conventionnel intensif. ... Il est déplorable qu'il faille que les tropiques brûlent pour que l'UE reconnaisse les incohérences de sa politique économique. »


Les appels bien intentionnés ne suffiront pas à préserver l'Amazonie, lit-on dans The Observer [Royaume-Uni] :

«C'est bien beau de condamner Bolsonaro comme le font les gouvernement européens, mais il n'en reste pas moins que la demande occidentale en viande de bœuf brésilien contribue à la déforestation. L'UE a importé de la viande de bœuf pour un montant supérieur à 490 millions de livres [soit 474 millions d'euros environ] en provenance du Brésil l'an dernier. Les consommateurs britanniques ont été indirectement responsables de la destruction de l'équivalent de 500 terrains de foot de forêt tropicale au Brésil l'an dernier. Pour l'Italie, il faut multiplier cette surface par quatre. La mise en application de l'accord Mercosur devrait accentuer encore cette tendance. L'UE doit peser de tout son poids en tant que second marché d'exportation du Brésil pour souligner que l'accord ne peut être entériné qu'à la condition que Bolsonaro prenne des mesures pour combattre la déforestation illégale.»

 

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Le 07/07/2023 à 18:10, Patrick a dit :

Oui mais justement, c'est une question de traçabilité.

Heu... Tu es sûr?

https://www.memoireonline.com/01/12/5155/m_La-problematique-dacquisition-du-statut-de-membre-permanent-au-Conseil-de-securite-Cas-du-Br34.html#fn211

La France soutient la candidature du Brésil au Conseil de Sécurité de l'ONU. L'ancienne ministre française des affaires, étrangères Michèle Alliot-Marie a appelé à une réforme immédiate du Conseil de Sécurité des Nations Unies, ajoutant que son pays soutenait la candidature du Brésil à titre de membre permanent. « La requête du Brésil doit être prise en considération puisque le pays joue un rôle essentiel sur scène internationale », a indiqué Madame Alliot-Marie lors d'une conférence de presse tenue à Brasilia, à l'issue de son entretien avec la présidente brésilienne Dilma Rousseff.212(*)

La Grande-Bretagne, elle aussi, soutien la candidature du Brésil, de l'Afrique du Sud, du Japon et de l'Inde pour devenir membres permanents, a affirmé le Ministre britannique des affaires étrangères David Miliband au cours d'une conférence diffusée par la BBC. « Nous pensons clairement que les Sud-Africains, les Japonais, les brésiliens et les Indiens formulent une évidente revendication (pour un siège permanent) et nous plaiderons en faveur d'une réforme de l'ONU, a déclaré M. Miliband.213(*)

Comme le fait que plusieurs ministres appuyent l'entrée de la Turquie dans l'UE. 

Ça fait des décennies et rien. 

Une ministre française qui dit ça a Brasilia alors que le Brésil a signé d'énormes contrats (scorpenes, Caracals etc) c'est normal. Mais le vrai résultat? On l'a jamais vu. Ni même des pressions concretes de vote. Tout simplement ca arrange tous les membres du Conseil de Sécurité qu'il reste en l'état. 

Et on vera si la carte Brics marchera. C'est au moins un contre-pouvoir dans l'échiquier international.

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Il y a 3 heures, poti a dit :

Comme le fait que plusieurs ministres appuyent l'entrée de la Turquie dans l'UE. 

Ça fait des décennies et rien. 

Une ministre française qui dit ça a Brasilia alors que le Brésil a signé d'énormes contrats (scorpenes, Caracals etc) c'est normal. Mais le vrai résultat? On l'a jamais vu. Ni même des pressions concretes de vote. Tout simplement ca arrange tous les membres du Conseil de Sécurité qu'il reste en l'état. 

Et on vera si la carte Brics marchera. C'est au moins un contre-pouvoir dans l'échiquier international.

C'est une position officielle constante de France rappelée à de nombreuses reprises, sous plusieurs gouvernements (je ne sais pas depuis quand, mais ça pourrait remonter aux années 1990.

La France défend de longue date une réforme du Conseil de sécurité, qui devrait renforcer son autorité et sa représentativité, tout en préservant sa capacité de décision. Elle est favorable à un élargissement du Conseil de sécurité dans les deux catégories de membres, permanents et non-permanents. Elle soutient ainsi l’accession à un siège permanent de l’Allemagne, du Brésil, de l’Inde, et du Japon, ainsi qu’une représentation plus importante des pays africains au Conseil de sécurité, y compris parmi les membres permanents.

Et il n'y a pas grand monde pour souhaiter véritablement l'entrée de la Turquie dans l'Union, non...

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Il y a 14 heures, Boule75 a dit :

C'est une position officielle constante de France rappelée à de nombreuses reprises, sous plusieurs gouvernements (je ne sais pas depuis quand, mais ça pourrait remonter aux années 1990.

La France défend de longue date une réforme du Conseil de sécurité, qui devrait renforcer son autorité et sa représentativité, tout en préservant sa capacité de décision. Elle est favorable à un élargissement du Conseil de sécurité dans les deux catégories de membres, permanents et non-permanents. Elle soutient ainsi l’accession à un siège permanent de l’Allemagne, du Brésil, de l’Inde, et du Japon, ainsi qu’une représentation plus importante des pays africains au Conseil de sécurité, y compris parmi les membres permanents.

Et il n'y a pas grand monde pour souhaiter véritablement l'entrée de la Turquie dans l'Union, non...

Merci pour l'info. C'est de toute façon la seule position cohérente a avoir. 

Le conseil de sécurité est si peu representatif qu'il perd toute légitimité. 

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https://thechinaproject.com/2023/07/14/the-brazil-china-relationship-as-seen-through-the-brics-bank/

En mars, l'ancienne présidente brésilienne Dilma Rousseff a été élue à la tête de la Nouvelle banque de développement (NDB), créée par le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud (BRICS). Quelques mois après son élection, Mme Rousseff a engagé Elias Jabbour, un éminent économiste, en tant que chercheur et assistant. Cette embauche a immédiatement suscité la controverse dans les médias brésiliens, en grande partie en raison des points de vue d'extrême gauche de M. Jabbour.

Mais ce sont ses convictions sur la "dédollarisation" et la multipolarité qui sont les plus importantes, compte tenu de son rôle au sein de la banque, et qui pourraient faire froncer les sourcils des responsables américains. En avril, M. Jabbour a écrit qu'un mouvement visant à transformer le dollar en "arme de destruction massive" avait débuté avec la présidence de Barack Obama. Il a également fait l'éloge de la politique étrangère de Lula, qui rapproche le Brésil de la Chine et du Sud. Selon M. Jabbour, le Brésil devrait renforcer ses relations avec la Chine et affaiblir celles qu'il entretient avec les États-Unis.

Les opinions de M. Jabbour sur ces questions illustrent-elles ce que pense également M. Lula ?

Lors d'un sommet des présidents sud-américains organisé par Lula en mai, le président brésilien a déclaré que ce serait un "rêve" d'avoir une monnaie régionale "pour que nous puissions faire des affaires sans dépendre du dollar parce que le dollar appartient aux États-Unis et qu'ils peuvent en faire ce qu'ils veulent". En avril, lors d'un discours prononcé à Shanghai à la banque des BRICS, Lula a également déclaré : "Tous les soirs, je me demande pourquoi tous les pays doivent baser leur commerce sur le dollar. Pourquoi ne pouvons-nous pas commercer sur la base de nos propres monnaies ?".

"Jabbour est l'un de nos plus grands chercheurs", a déclaré Kelly Fereira, professeur à l'Université catholique pontificale de Campinas (PUC Campinas), au China Project. "Oui, il est à l'extrême gauche, mais je pense que la rationalité de le choisir est davantage de démontrer à la Chine que nous nous soucions vraiment [...] et que nous voulons être plus proches de la Chine, surtout après quatre ans de gouvernement Bolsonaro."

Le Brésil n'aurait pas embauché quelqu'un qui adopte des points de vue anti-chinois pour un poste dans une banque basée à Shanghai.

Le mois dernier, le Wall Street Journal a révélé que "la banque de développement des BRICS lutte pour sa survie, menacée par sa propre dépendance à l'égard de la monnaie américaine". L'article explique que depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, Wall Street hésite à prêter à une banque détenue à 20 % par des Russes, ce qui a conduit la banque à contracter des dettes coûteuses. Les journalistes expliquent également que "les deux tiers des emprunts de la banque" sont "dominés par le dollar" et que les autorités chinoises tentent désormais d'éloigner Xi Jinping de la banque.

https://brazilian.report/liveblog/politics-insider/2023/06/13/dilma-china-apologist-brics-bank/

M. Jabbour assistera mercredi à la cérémonie de remise du prix spécial du livre de la Chine à Pékin. Ce prix est décerné chaque année à une quinzaine d'écrivains, de traducteurs et d'éditeurs étrangers "pour avoir fait connaître la Chine et la culture chinoise au monde". M. Jabbour fait partie des lauréats de cette année pour son livre "Socialist Economic Development in the 21st Century".

Membre du parti communiste brésilien et professeur à l'université d'État de Rio de Janeiro, M. Jabbour est un fervent défenseur du régime chinois. Il a écrit qu'"en plaçant le peuple au centre, le parti communiste chinois a fait passer la vie humaine avant l'économie" et que le gouvernement chinois a mis en place "l'ingénierie sociale la plus avancée au monde".

Il a également défendu la crédibilité des données économiques officielles chinoises et critiqué les rapports sur les activités des services de renseignement chinois à l'étranger. Il a déclaré à ses abonnés sur YouTube qu'un rapport de 48 pages des Nations unies (qui affirmait que la Chine avait commis de graves violations des droits de l'homme au Xinjiang à l'encontre des minorités ouïghoures) n'avait "aucune crédibilité scientifique", le qualifiant de produit des pressions occidentales exercées sur Pékin.

Dans une interview podcastée en 2022, M. Jabbour a défendu la peine capitale pour les dissidents des régimes socialistes. "D'accord [les dissidents de Cuba ont été tués], mais il s'agissait de pauvres gens au service d'une puissance étrangère", a-t-il déclaré.

Au début de l'année, M. Jabbour a critiqué la diplomatie brésilienne pour avoir été le seul pays des BRICS à voter en faveur d'une résolution de l'ONU appelant la Russie à retirer ses forces militaires d'Ukraine, arguant que le Brésil n'avait rien à gagner en retour.

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Il ne restera plus grand chose d'ici là, c'est assez habile de leur part.

Entre la recrudescence des incendies volontaires, les conséquences du réchauffement et le fait que ça va donner un signal clair aux agriculteurs ("zergling rush les gars, brûlez tout avant que la loi ne s'applique !")... ça va être un carnage.

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https://www.sudouest.fr/environnement/amazonie/bresil-lula-annonce-un-nouveau-plan-contre-la-deforestation-de-l-amazonie-15462550.php (6 juin 2023)

Le plan, qui comporte plusieurs centaines d’objectifs, prévoit par exemple la saisie immédiate de la moitié des zones exploitées illégalement à l’intérieur d’espaces protégés. D’ici 2027, trois millions d’hectares de ces aires de conservation seront délimités.

De plus, il annonce l’embauche de milliers d’analystes afin de renforcer la surveillance, ainsi que la création d’un « label Amazonie » pour promouvoir l’économie durable.

Le ministère de l’Environnement s’est vu retirer par les députés ses compétences en matière de cadastre des terres rurales - levier essentiel pour surveiller et combattre la déforestation illégale - et la gestion des ressources en eau.

 

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https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/05/31/au-bresil-malgre-les-promesses-de-lula-les-menaces-sur-l-environnement-se-multiplient_6175498_3244.html

La Chambre des députés, dominée par une droite ultraconservatrice et favorable à l’agronégoce, a adopté mardi un texte limitant les droits des peuples autochtones sur leurs terres.

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Le 21/07/2023 à 11:40, Wallaby a dit :

https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/05/31/au-bresil-malgre-les-promesses-de-lula-les-menaces-sur-l-environnement-se-multiplient_6175498_3244.html

La Chambre des députés, dominée par une droite ultraconservatrice et favorable à l’agronégoce, a adopté mardi un texte limitant les droits des peuples autochtones sur leurs terres.

Je vais me faire en partie l'avocat du diable, mais en quoi est-ce une menace pour l'environnement ? Je vois bien un lien indirect, qui serait que ces terres seront ensuite exploitées par des industriels brésiliens, probablement sans vergogne et sans plan de protection de la nature, mais ce qui est une spéculation (très crédible et même probable, mais pour le moment non prouvée)

Ou bien le lien entre cette décision et la protection de l'environnement n'existe pas et ce n'est qu'un hasard du titre de l'article du monde, auquel cas je ne sais pas si des promesses avaient été faites par Lula auprès des autochtones sur la protection de leurs terres.

Il manque un peu de contexte pour comprendre la réelle portée de cette décision (qui n'augure rien de bon, je te l'accorde très volontiers)

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il y a une heure, SLT a dit :

Je vais me faire en partie l'avocat du diable, mais en quoi est-ce une menace pour l'environnement ? Je vois bien un lien indirect, qui serait que ces terres seront ensuite exploitées par des industriels brésiliens, probablement sans vergogne et sans plan de protection de la nature, mais ce qui est une spéculation (très crédible et même probable, mais pour le moment non prouvée)

Ou bien le lien entre cette décision et la protection de l'environnement n'existe pas et ce n'est qu'un hasard du titre de l'article du monde, auquel cas je ne sais pas si des promesses avaient été faites par Lula auprès des autochtones sur la protection de leurs terres.

Il manque un peu de contexte pour comprendre la réelle portée de cette décision (qui n'augure rien de bon, je te l'accorde très volontiers)

Le lien, c'est que généralement les autochtones défendent leurs terres (et ne les défrichent pas trop), alors que décréter un parc national sur le papier, sans personne pour le défendre ne dissuade personne. Cela dit Lula a dans le passé également renforcé les moyens policiers.

Mais une partie du problème se joue à l'échelon de chaque État fédéré, où l'administration régularise les terres défrichées illégalement.

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