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Economie et climat. CO2 or not CO2?


Jojo67
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il y a 39 minutes, kalligator a dit :

Navré que tu aies eu affaire à de tel zozo. Pour ma part je chauffe au bois trie mes déchets et achète au maximum d'occasion, j'ai pris l'avion 3 fois long courrier et deux fois intreuropéen, je me considère comme écolo.

Par contre sur le Réchauffement Climatique on est dans la totale catastrophe : nos gouvernement on purement nié le problème jusqu'en 2018, les "mesures" prises sont totalement inefficaces et n'empêcheront rien : je pense qu'aux alentour de 2030 nos sociétés de consommation s'effondreront ainsi que la démocratie.

Si on prend des mesures DRACONNIENNES tout de suite on dépassera largement les 1,5 degré nous froleront les 2 degrés mais redessendrons assez vite pour éviter les effets autogénérés.

Je ne vois pas comment on redescendrait assez vite même avec des mesures draconiennes. Car la montée des températures d'aujourd'hui se fait avec les émissions d'hier, cad au moins plusieurs décennies. L'effet de la pollution induite par le trajet en voiture de Macron aux Mureaux dernièrement par exemple, ne se fera pas théoriquement même pas encore ressentir sur l'atmosphère à l'année 2030. C'est un système complexe qui a beaucoup d'inertie. 

Et faut voir ce que c'est vraiment d'être draconien pour que cela fonctionne. Jancovici l'a bien résumé : "Cela correspond à la baisse de nos émissions dues au Covid cette année. Et il faudrait faire ca chaque année pendant un certain temps  " autant dire qu''à moins d'une guerre qui nous a laissé des lances et des flèches pour se taper dessus, je vois mal la consommation d'énergie (grise incluse) descendre à un niveau aussi bas à terme alors que nous sommes des milliards à aspirer à un certain confort proche niveau US.

Les déchets que l'on trie ont malgré tout tendance à finir un peu n'importe où… y compris en Asie du Sud-est à ciel ouvert.

Le chauffage au bois, tu pratiques comment : foyer ouvert ? fermé ? Kachelofen ou similaire qui permet de brûler les gaz de combustion (les plus nocifs) ? Tu fais une grosse flambée ou bien tu mets le tirage au minimum et tu laisses charbonner jusqu'au petit matin parce que la flemme de refaire un feu ? Tu habites une passoire et tu brûles pas moins de 20 stères/an ou bien un truc très isolé et tu en brûles 6 ou 7 ?

C'est juste pour dire que l'efficience de nos gestes au quotidien se cache dans les détails. Beaucoup de gens n'ont pas cette approche pourtant nécessaire. Souvent, des discussions que j'ai eu, c'est le pragmatisme qui l'emporte sur le souci de l'environnement (le bois est moins cher que le reste).

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Draconien c'est une vraie mesure qui faire effet à contrario de la bourse du carbone. Alors oui c'est dur c'est limitant et ça va remettre en question tout notre mode de vie.

Mais bon c'est ça ou notre planète deviendra Arrakis (sans l'épice) et donc la mort pour l'immense majorité des espèces vivantes

Après j'ai souvent lu des  OUI MAIS...c'est bien trop souvent un prétexte pour ne rien faire. Je crains qu'il n'y aie beaucoup de climatonégasioniste sur le forum, même des "honteuses" qui sans l'avouer vont chier un max de méchanceté, d'objections sur Greta et tous ces écolo à la manque

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Le réchauffement climatique est une menace bien plus grande qu'Hitler Staline et les bombes A de la guerre froide réunies.

C'est toute notre société de consommation qui va disparaître sous sa forme actuelle pour être remplacée au mieux par une société de survie au pire par un mix de Soleil vert et Mad Max 2.

C'est pour cela que je parle de mesures draconiennes qui  impacterons forcément  la croissance et notre mode de vie

Malheureusement on ne peut absolument compter sur la classe politique qui multiplie les discours les résolutions etc mais rien d'efficace.

Il nous reste au plus quelques années pour changer de cap (deux à cinq ans au max)

Modifié par kalligator
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Bientôt la fin du SF6, le plus puissant des gaz à effet de serre ?

"Vous saviez sans doute que nous sommes entourés d’appareillages électriques (disjoncteurs, interrupteurs…) dont l’objectif est de protéger nos réseaux de distribution. Mais saviez-vous qu’une grande partie de ces dispositifs, principalement utilisés dans le système de transport et de distribution d’électricité et dans les installations commerciales ou industrielles, intègrent le plus puissant des gaz à effet de serre, l’hexafluorure de soufre (SF6)(1) ? Heureusement, les fuites(2) et les accidents sont rares. "

https://www.connaissancedesenergies.org/tribune-actualite-energies/bientot-la-fin-du-sf6-le-plus-puissant-des-gaz-effet-de-serre

 

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Il y a 6 heures, g4lly a dit :

Et toi tu es efficace comment?

Justement, là ce raisonnement n'est pas bon, il ne suffit plus de montrer du doigt mais de taper du poing, il faut imposer de force au collectif, les mesures individuelles ne suffisent plus quelles qu'elles soient.

Mais plus réalistement, tout le monde le sait, rien de réel ne sera fait durant des décennies, personne n'a envie de se priver de confort, alors on va laisser un beau panier de crabes à ceux qui viendront après.

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1 hour ago, Hilariovespasio said:

Justement, là ce raisonnement n'est pas bon, il ne suffit plus de montrer du doigt mais de taper du poing, il faut imposer de force au collectif, les mesures individuelles ne suffisent plus quelles qu'elles soient.

Imposer au collectif c'est aussi imposer a chacun ... sinon on retourne a une société de classe ou les riche on des droits a polluer et les pauvres non.

C'est d'ailleurs pour cela qu'a la commission européenne on commence a se demander par quel truc prendre le bout. Les taxe ci ... et incitation là ne fonctionnant pas ... du moins pas assez vite pour la trajectoire souhaité ... la seule issue c'est d'interdire d'émettre ...

Le souci c'est comment on interdit démettre collectivement ... tout en maintenant une relative égalité devant l'effort ... sans trop interdire individuellement.

Parce qu'en pratique celui qui au choix, consomme, produit de la richesse etc, est un putain d'écolo-traitre qu'il faudrait durement châtier. Or c'est sur ce modèle économique de croissance de la production de richesse que sont basé nos démocratie libérale, et l'Union ...

... parce qu'il faut bien comprendre que plus t'es riche plus tu pollue et a polluer - pour produire et concentrer la richesse, par ta consommation associé a ta richesse -.

Et je ne vous parle même pas du nombre d'enfant ... ou des loisirs.

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il y a 6 minutes, g4lly a dit :

 

C'est d'ailleurs pour cela qu'a la commission européenne on commence a se demander par quel truc prendre le bout. Les taxe ci ... et incitation là ne fonctionnant pas ... du moins pas assez vite pour la trajectoire souhaité ... la seule issue c'est d'interdire d'émettre ...

Le souci c'est comment on interdit démettre collectivement ... tout en maintenant une relative égalité devant l'effort ... sans trop interdire individuellement.

Comment on respecte une instance (et des traités par la même occasion) qu'on peut quitter à tout moment quand c'est trop lourd? Je prends un exemple, par quoi on va remplacer les centrales thermiques à charbon polonaises et qui va payer pour ça? Et s'ils ne respectent pas on fait quoi?

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Il y a 10 heures, Hilariovespasio a dit :

Comment on respecte une instance (et des traités par la même occasion) qu'on peut quitter à tout moment quand c'est trop lourd? Je prends un exemple, par quoi on va remplacer les centrales thermiques à charbon polonaises et qui va payer pour ça? Et s'ils ne respectent pas on fait quoi?

Par des réacteurs nucléaires. La Pologne a un programme pour ça. Ce qui déplait au voisin allemand.

 

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Hello. Je savais pas où mettre ça alors je le colle là. J'aurai besoin d'un peu de soutien les copains. Une histoire de greenwahsing qui m'a un peu énervé et j'ai décidé de porter l'affaire devant le jury de déontologie publicitaire, sans grande conviction et... ça passe ! ça passera en commission le 6 novembre. 

Tout est là : https://collabsologie.fr/dans-le-grand-bain-du-greenwashing-le-cas-dilek/

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  • 3 weeks later...

https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/10/29/eco-productivisme-la-transition-ecologique-est-une-question-politique_6057749_3232.html (29 octobre 2020)

Une méta-analyse récente (Haberl et al., 2020), incluant 835 articles scientifiques examinant la corrélation entre le produit intérieur brut (PIB), les émissions de gaz à effet de serre, l’énergie et les matériaux, indique que cette corrélation est incompatible avec une réduction suffisante des émissions de gaz à effet de serre et de l’usage des ressources naturelles. En l’état actuel des données disponibles et au niveau macroéconomique, il n’existe pas de base empirique permettant de fonder un discours politique rigoureux et réaliste sur la croissance et le capitalisme verts.

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Le 24/09/2020 à 15:06, Picdelamirand-oil a dit :

Le marché de l’électricité est devenu fou !(...)

Total et Engie investissent aujourd’hui dans les renouvelables parce que l’État garantit de juteux prix d’achat hors marché.

Dans cet océan de pessimisme, je me permet d'interrompre avec une légère note positive.

Engie s'est désengagé d'un gros contrat de 7G$ de gaz de schiste US (NextDecade).

https://fr.reuters.com/article/idFRL8N2HP5ML

https://www.bloomberg.com/news/articles/2020-10-22/engie-pushes-back-7-billion-u-s-lng-decision-on-green-concerns

Les activistes environnementaux ont fait pression ... et l'état français (actionnaire d'engie) a suivi.

L'exploitant US s'était débarrassé de toutes les normes environnementales (notamment les rejets de méthane), grâce à l'administration Trump.
Le sénateur US du Texas n'est pas content.

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Un article intéressant de la revue technologique du MIT, d'autant plus actuel compte tenu de l'élection de Joe Biden, qui entend rejoindre les accords de Paris et agir davantage pour la stabilité climatique

Fondons le New Deal vert sur la science

Les partisans de la proposition espèrent qu'elle inspirera les électeurs, mais ce n'est pas une raison pour ignorer les dernières recherches.

La promesse d'un Green New Deal est devenue une force galvanisante dans la politique américaine, inspirant les militants du climat et créant une pression bien nécessaire en faveur d'un plan climatique fédéral de grande envergure.

Mais le paquet de mesures environnementales et économiques proposé contient depuis le début une faille technique qui se fait de plus en plus sentir alors que les groupes d'intérêt cherchent à traduire ses idéaux ambitieux en politiques concrètes. Plus précisément, le libellé initial fixe l'objectif de satisfaire "100 % de la demande nationale d'énergie par des sources renouvelables", ce qui exclut généralement les sources sans carbone comme l'énergie nucléaire et les centrales à combustibles fossiles équipées de systèmes de captage des émissions ayant une incidence sur le climat.

Dans une lettre adressée au Congrès la semaine dernière, plus de 600 groupes environnementaux ont cherché à définir les énergies renouvelables de manière encore plus étroite, arguant que la proposition finale devrait également interdire la biomasse et l'énergie hydroélectrique à grande échelle. Elle ajoute que ces groupes, dont des sections de 350.org, le Centre pour la diversité biologique, les Amis de la Terre et Greenpeace USA, s'opposeront à toute législation climatique qui encourage les mécanismes de marché comme les taxes sur le carbone ou les programmes de plafonnement et d'échange.

Cela suggère que la nation entière devrait fonctionner avec de l'électricité éolienne, solaire et peut-être même géothermique.

C'est une stratégie absurde pour atteindre rapidement et à moindre coût le système d'énergie à faible teneur en carbone nécessaire pour limiter la menace du changement climatique. Tout ce que nous savons des recherches récentes indique que l'énergie nucléaire, le captage du carbone et l'hydroélectricité sont essentiels et que la tarification du carbone pourrait être l'un des outils les plus puissants pour conduire la transformation.

La lettre du groupe cite le dernier rapport du groupe d'experts des Nations unies sur le climat, qui appelle à une action rapide et énergique pour empêcher 1,5 ˚C de se réchauffer, mais elle ignore ensuite les conclusions de cet organisme sur la manière d'y parvenir. Le rapport, publié en octobre, indique que la plupart des modèles qui maintiennent le monde en dessous de ce seuil dépendent d'une augmentation significative des centrales nucléaires, hydroélectriques et à combustibles fossiles qui captent les émissions. Et toutes les analyses nécessitent maintenant d'éliminer de grandes quantités de dioxyde de carbone de l'atmosphère au cours de ce siècle, en utilisant la biomasse et les technologies de capture du carbone.

Le problème fondamental du secteur de l'électricité est que si nous excluons les sources d'électricité sans carbone, comme le nucléaire, nous devrons construire des quantités massives de production renouvelable variable et de stockage d'énergie supplémentaires pour accumuler suffisamment d'électricité pour maintenir les lumières allumées pendant les périodes prolongées où les vents sont faibles et le soleil faible. Cela augmente considérablement les coûts et la complexité de toute révision énergétique.

"On n'affronte pas une crise avec un ensemble d'outils limité", explique Jesse Jenkins, chercheur postdoctoral en environnement à Harvard, qui a étudié de près les coûts et la faisabilité de différentes approches de la décarbonisation. "On y jette tout ce qu'on a."

Une telle prise de position extrémiste confond les conclusions fermes de la science avec des rejets idéologiques plus flous des choses non naturelles, et risque de diviser les loyautés de la gauche. Surtout, elle perd de vue l'objectif déclaré : réduire le dioxyde de carbone autant et aussi vite que possible.

Certains ont remarqué que plusieurs des plus grands groupes environnementaux n'ont pas signé la lettre, notamment le Fonds de défense de l'environnement, le Conseil de défense des ressources naturelles et le Sierra Club. La Nouvelle République a rapporté qu'au moins quelques-uns étaient spécifiquement préoccupés par le langage restrictif.

"Tant que les organisations s'accrocheront à un ensemble rigide d'idées sur la solution, il sera difficile de progresser", déclare David Hart, directeur du Centre pour la science, la technologie et la politique d'innovation de l'Université George Mason. "Et c'est ce qui m'inquiète".

Bien sûr, il est également possible qu'un paquet aussi large que le Green New Deal, qui comprend également une garantie fédérale pour les emplois, soit désespérément condamné dans n'importe quel scénario. Certains affirment que l'élimination des émissions de carbone sera suffisamment difficile sans l'embrouiller dans un enchevêtrement d'autres griefs économiques et environnementaux.

Une approche aussi radicale pourrait réduire la coalition qui la soutient en fin de compte, tout en "faisant le jeu des plus vives critiques de l'environnementalisme : qu'il est en fait un véhicule pour d'autres objectifs sociaux et économiques", déclare Jesse Reynolds, chercheur en droit et politique de l'environnement à l'université de Californie, Los Angeles.

Mais d'autres pensent que cette vision audacieuse, large et ambitieuse est précisément la force du Green New Deal, ce qui explique pourquoi il est si rapidement devenu un point de ralliement après que la représentante américaine Alexandria Ocasio-Cortez l'a repris comme membre du Congrès à la fin de l'année dernière.

"Les systèmes de plafonnement et d'échange de quotas et de dividendes ne semblent pas vraiment inspirer l'activisme ou l'enthousiasme", déclare Leah Stokes, professeur adjoint de sciences politiques à l'université de Californie à Santa Barbara. "Le Green New Deal redéfinit le problème de manière à le rendre plus accessible au public et à l'aider à le soutenir et à l'appuyer".

Il n'y a exactement aucune chance que le Sénat actuel ou la personne qui occupe la Maison Blanche approuve un ensemble de mesures aussi ambitieuses. Mais ses partisans espèrent qu'il pourra encadrer le débat sur le climat jusqu'aux élections de 2020 et inciter les citoyens à faire pression en faveur des changements politiques plus larges qui pourraient être nécessaires pour réaliser de réels progrès sur les questions énergétiques et climatiques.

Certains avaient espéré que nous pourrions reporter le débat sur les détails techniques et économiques controversés qui risquent de dégonfler ces passions. Mais la lettre de la semaine dernière montre que cela ne va pas marcher.

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https://www.commonwealmagazine.org/beyond-growth (4 novembre 2020)

Recension d'un livre sur la décroissance

Le spécialiste de l'environnement Vaclav Smil, l'un des écrivains préférés de Bill Gates, a récemment publié son gigantesque tome, Growth, dans lequel il déclare que sans la fin de la croissance, "la survie à long terme de notre civilisation ne peut être assurée". Au début de l'année, le New Yorker a dressé le profil d'un mouvement restreint mais croissant d'universitaires et d'activistes appelant à une transformation économique qu'ils appellent "décroissance".

Dans son récent livre, Less is More : How Degrowth Will Save the World, l'anthropologue Jason Hickel tente de traduire les principaux arguments des décroissancistes en un manifeste accessible.

Maintenir les augmentations de la température mondiale en dessous de 1,5 degré Celsius nécessitera de réduire de moitié les émissions totales de carbone d'ici 2030 et de les éliminer entièrement d'ici 2050. Cette transition serait profondément difficile même avec les niveaux actuels de consommation d'énergie. Si l'économie mondiale continue de croître de manière exponentielle dans les décennies à venir, cela devient cependant presque impossible. Parce que la consommation d'énergie augmente de façon exponentielle lorsque l'économie croît, tenter une transition vers les énergies renouvelables tout en maintenant les modèles de croissance actuels, c'est comme essayer de courir dans une course où la ligne d'arrivée continue de s'accélérer de plus en plus loin. Pour Hickel, la solution est claire: nous devons réduire notre consommation d'énergie, rapprocher cette ligne d'arrivée de nous et gagner du temps pour rendre possible une transition complète vers les énergies renouvelables.

Une stratégie de « décroissance dans un seul pays » fournirait-elle un modèle aux autres nations - ou conduirait-elle simplement à la fuite des capitaux et à la dévastation économique ?

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Je viens de voir un doc sur france 3 qui d appelle "De Gaulle bâtisseur "...

Pour qui veut comprendre comment on en est arrivé la ...

Le doc ne s attarde pas sur le general, (il part de la fin de la guerre jusqu a Pompidou)mais il est clair que son passage aura marqué le territoire français. 

A voir .

 

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On 11/12/2020 at 3:17 PM, Wallaby said:

Pour Hickel, la solution est claire: nous devons réduire notre consommation d'énergie, rapprocher cette ligne d'arrivée de nous et gagner du temps pour rendre possible une transition complète vers les énergies renouvelables.

Sauf que personne même pas lui n'est près à en payer le vrai prix ...

... parce que ce qui est proposer c'est la fin du progrès ... en gros la régression ... et c'est une source de tension probablement bien plus forte et plus grave que le "changement climatique" du moins  à court terme.

Pire encore la moins disponibilité de l'énergie risque à plus long terme de rendre impossible l'adaptation au changement ...

... dernier point la problématique de la focalisation énergie.

Ne voir la prédation sur la planète ... que du point de vu énergétique est une grave erreur. On risque bien plus de guerre du au manque de disponible d'eau ou de terre agricole ... que du simple "réchauffement" énergético-piloté.

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Il y a 3 heures, g4lly a dit :

Sauf que personne même pas lui n'est près à en payer le vrai prix ...

... parce que ce qui est proposer c'est la fin du progrès ... en gros la régression ... et c'est une source de tension probablement bien plus forte et plus grave que le "changement climatique" du moins  à court terme.

Pire encore la moins disponibilité de l'énergie risque à plus long terme de rendre impossible l'adaptation au changement ...

... dernier point la problématique de la focalisation énergie.

Ne voir la prédation sur la planète ... que du point de vu énergétique est une grave erreur. On risque bien plus de guerre du au manque de disponible d'eau ou de terre agricole ... que du simple "réchauffement" énergético-piloté.

Il y a aussi le trop-plein de personnes...

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14 minutes ago, Locke said:

Il y a aussi le trop-plein de personnes...

Tu proposes un génocide? Note que c'est aussi une forme de régression ...

... certain te diront que ce probleme de démographie se réglera naturellement par la croissance ... les croissants ayant des démographies en bernes "souvent".

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Il y a 23 heures, g4lly a dit :

Tu proposes un génocide? Note que c'est aussi une forme de régression ...

... certain te diront que ce probleme de démographie se réglera naturellement par la croissance ... les croissants ayant des démographies en bernes "souvent".

Quand les terres arables ne seront plus ou que les démocraties interdisent le système agro-industrielles actuelle par du pur bio comme nos ancêtres, que croiras tu de l'effet sur les personnes?

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Le genre d'initiative gagnant-gagnant, dans une démarche d'économie circulaire, qui me semble intéressante : le Bio-Méthane issu du traitement des eaux usées de Paris (de 2.6 millions de personnes donc) va être utilisé pour fournir du Bio-Gaz Véhicule, dans une quantité qui en 2023 correspondra à la conso annuelle de 1000 poids lourds (ce sont surtout les bus des transports en commun franciliens qui l'utiliseront).

L'article dit que ça réduira les rejets de CO2 des utilisateurs de 80% >  https://www.enerzine.com/les-eaux-usees-deviennent-du-carburant-propre-en-ile-de-france/32791-2020-11

Modifié par Bruno
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https://thetyee.ca/Culture/2020/10/09/Master-Class-Overconsumption-Climate-Change/ (9 octobre 2020)

    L'histoire de Plus : Comment nous sommes arrivés au changement climatique et où aller à partir de là, par Hope Jahren, Vintage Canada (2020)

Lorsqu'elle est née en 1969, nous dit-elle, la population mondiale était de 3,5 milliards ; aujourd'hui, un demi-siècle plus tard, elle a plus que doublé pour atteindre 7,8 milliards.

Jahren a grandi au Minnesota, dans le Middle West. Elle nous dit que l'État produit des quantités étonnantes de maïs : un milliard de boisseaux en 1865, cinq milliards de boisseaux quand elle était petite fille dans les années 70, et 15 milliards de boisseaux aujourd'hui.

Néanmoins, la consommation humaine de maïs n'utilise que 10 % de la récolte annuelle américaine. Où va le reste ? Dans le monde d'aujourd'hui, un milliard de tonnes de céréales sont consommées par les humains alors que dans le même temps, un autre milliard de tonnes de céréales sont offertes aux animaux comme aliments".

La plussitude du saumon de l'Atlantique devrait être particulièrement vive pour nous, ici en Colombie-Britannique. Les Norvégiens ont créé la première pisciculture en 1969 ; aujourd'hui, ils exploitent d'innombrables fermes non seulement en Norvège mais aussi au Chili et en Colombie-Britannique. Le coût pour nos océans a été stupéfiant.

"Pour obtenir une livre de saumon", explique Jahren, "il faut trois livres de farine de poisson. Pour obtenir une livre de farine de poisson, il faut broyer cinq livres de poisson.... Actuellement, environ un tiers du total des prises pêchées dans les océans est broyé en farine de poisson, puis donné à manger aux poissons qui vivent dans des enclos". Les poissons pêchés dans la mer sont retirés de la chaîne alimentaire qui fait vivre d'autres poissons ainsi que des mammifères marins. Et comme nous le savons trop bien, les piscicultures dans nos eaux menacent nos propres saumons sauvages.

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Il y a 4 heures, Wallaby a dit :

https://thetyee.ca/Culture/2020/10/09/Master-Class-Overconsumption-Climate-Change/ (9 octobre 2020)

    L'histoire de Plus : Comment nous sommes arrivés au changement climatique et où aller à partir de là, par Hope Jahren, Vintage Canada (2020)

Lorsqu'elle est née en 1969, nous dit-elle, la population mondiale était de 3,5 milliards ; aujourd'hui, un demi-siècle plus tard, elle a plus que doublé pour atteindre 7,8 milliards.

Jahren a grandi au Minnesota, dans le Middle West. Elle nous dit que l'État produit des quantités étonnantes de maïs : un milliard de boisseaux en 1865, cinq milliards de boisseaux quand elle était petite fille dans les années 70, et 15 milliards de boisseaux aujourd'hui.

Néanmoins, la consommation humaine de maïs n'utilise que 10 % de la récolte annuelle américaine. Où va le reste ? Dans le monde d'aujourd'hui, un milliard de tonnes de céréales sont consommées par les humains alors que dans le même temps, un autre milliard de tonnes de céréales sont offertes aux animaux comme aliments".

La plussitude du saumon de l'Atlantique devrait être particulièrement vive pour nous, ici en Colombie-Britannique. Les Norvégiens ont créé la première pisciculture en 1969 ; aujourd'hui, ils exploitent d'innombrables fermes non seulement en Norvège mais aussi au Chili et en Colombie-Britannique. Le coût pour nos océans a été stupéfiant.

"Pour obtenir une livre de saumon", explique Jahren, "il faut trois livres de farine de poisson. Pour obtenir une livre de farine de poisson, il faut broyer cinq livres de poisson.... Actuellement, environ un tiers du total des prises pêchées dans les océans est broyé en farine de poisson, puis donné à manger aux poissons qui vivent dans des enclos". Les poissons pêchés dans la mer sont retirés de la chaîne alimentaire qui fait vivre d'autres poissons ainsi que des mammifères marins. Et comme nous le savons trop bien, les piscicultures dans nos eaux menacent nos propres saumons sauvages.

L'incapacité crasse de l'espèce humaine (du moins depuis 2-3 siècles) à gérer intelligemment les ressources naturelles, en tenant compte du bilan de cycle global des opérations, mise en lumière...

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