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3 hours ago, Boule75 said:

Notes bien que ce n'est pas exactement le même système : il ne s'est pas contenté des gares, il a construit des hôtels et, bientôt peut être, la case prison !

Ah peut-être.... Après tout, les prisons, c'est un secteur qui rapporte pas mal aux USA :laugh:.... Quand à y aller lui-même, ne rêve pas: c'est la justice américaine dont on parle. 

En tout cas notons bien un truc: les évaluations sur la fortune de Trump varient beaucoup, mais on pense que son patrimoine est évalué autour de 3,5 milliards, et le groupe lui-même n'est pas un générateur de cash flow énorme vu les charges et dettes qu'il doit supporter, et l'accès au capital d'investissement qui lui a été restreint depuis un bail. Les banques ne lui prêtaient plus depuis longtemps.... Etrangement, je me dis que ça va changer maintenant, mais faut pas dire que c'est parce qu'il est président, parce que ça voudrait dire que le groupe Trump et la présidence Trump ne sont pas séparés :rougitc:. Quoiqu'il en soit, les revenus propres de Trump ne sont pas énormes pour un "milliardaire", et il n'aurait pas besoin d'intenter des centaines de procès chaque année ou d'organiser des arnaques "à deux balles" comme son université s'il était si milliardaire que ça. 

Mais on verra dans quatre ans l'état du "groupe Trump" et de la fortune familiale. Et donc du nouveau/ancien "système" de Washington. 

 

Modifié par Tancrède
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Quote

«Les médias sont passés à côté » pour le Washington Post, ils « ont échoué dans les grandes largeurs à comprendre ce qui était en train de se passer » pour le New York Times : au lendemain de l’élection de Donald Trump, plusieurs journaux américains ont fait leur mea culpa.

Conséquence pour certains de l’entre-soi médiatique, le résultat du scrutin jette le discrédit sur les journalistes qui ont perdent progressivement la confiance des citoyens. Alors quelles responsabilités les médias ont-ils dans l’élection de Donald Trump ? Quelle incidence l’élection va-t-elle avoir sur la façon de couvrir l'actualité politique aux Etats-Unis mais aussi en France ? Les médias sont-ils toujours acteurs du système démocratique ?

Les Matins reçoivent Pierre Haski, journaliste, co-fondateur de Rue 89. Et Brice Couturier, journaliste, chroniqueur à France Culture pour "le Tour du monde des idées", du lundi au vendredi à 11h53.

Intervenants : Brice Couturier : Chroniqueur à France Culture, "le Tour du monde des idées", du lundi au vendredi à 11h53, Pierre Haski : cofondateur de Rue89

A écouter ou réécouter https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins/accuses-medias-levez-vous

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1 hour ago, Tancrède said:

Mais c'est merveilleux, il va démolir le "système".... 

Imagine ce que l'éléction de Trump pourrait engendrer, d'ici quatre ans Elon Musk et quelques autres milliardaires des nouvelles technologies se lance dans la course à la présidentielle.

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il y a 44 minutes, g4lly a dit :

 

Le grand gagnant la dedans c'est breitbart.

Je crois qu'il a littéralement pulvériser tous les autres médias us durant la campagne en terme d'audience. 

Assez intéressant. La consanguinité des médias autant idéologique que sur le plan éducatif et tous les abus qui en découlent sont réellement un problème pour eux. 

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21 minutes ago, Conan le Barbare said:

Si il a entre les mains le budget de l'Etat US tu vas vite y aller sur Mars...

Vaudrait mieux, parce que si tout le budget US allait à la conquête de Mars, la Terre serait vite encore plus invivable.

 

Sinon, un petit truc amusant sur le plan juridique, et inquiétant sur le plan politique et historique est en train de se passer autour de l'équipe Trump: Jared Kushner serait sur les rangs pour un job important à la Maison Blanche, et la famille essaie de pousser en ce sens. L'obstacle, ce sont les lois sur le népotisme, assez précises aux USA. L'argument juridique n'est encore que théorique, pas devant un tribunal, mais le principe de la position des Trumps est que si Jared Kushner renonçait au salaire lié à la fonction, la loi serait respectée. Evidemment, la position inverse est largement la plus répandue, autant par contradiction politique automatique que, surtout, par logique: le népotisme ne consiste pas uniquement à donner une rémunération contre un emploi, fictif ou non, mais plus largement à mettre une position et ses attributs formels et informels à la disposition de la famille, pour que tout ou partie des avantages potentiels puissent être obtenus. Kushner est milliardaire, il se fout bien du salaire gouvernemental d'un haut fonctionnaire qui doit être inférieur à son budget mensuel pour les chaussettes, mais quelqu'un comme lui dans ce genre de positions peut retirer des avantages colossaux qui n'ont rien à voir avec le fait d'avoir un job et/ou une rémunération. Même mettre ses avoirs dans un (vrai) blind trust ne suffirait pas, puisqu'il serait en position de'influer sur la préparation à l'avance de positions (lois, règlements, nominations....) avantageuses pour ses investissements. 

On est dans le contexte des derniers jours, à savoir ceux où les dernières tentatives des républicains de feindre l'indignation face à Trump ont disparu: tout le monde veut un job, tout le monde veut être bien en cour, donc tout le monde va baiser l'anneau et applaudir le leader maximo. Même Ted Cruz, avec qui les invectives sont allées très loin, est allé à la Trump Tower, avec son nom évoqué pour le job d'Attorney General (ministre de la Justice). Et Chris Christie et ceux qui ont même seulement respiré le même air que lui ont été blackboulés brutalement, mis sur une voie de garage (made in Kushner). 

Le point le plus important de l'affaire Kushner, au-delà du procédé choquant et potentiellement très problématique, ethniquement, juridiquement et politiquement, est le précédent qu'elle impliquerait: de fait, les lois sur le népotisme continueraient à s'appliquer, mais uniquement pour les gens non riches, ceux qui peuvent se passer du salaire gouvernemental. Les riches, c'est-à-dire ceux contre qui ces lois sont principalement édifiées, seraient de fait exempts de telles obligations, en contradiction ouverte avec l'esprit des dites lois: ironique, non? Il suffirait à l'avenir de pouvoir se passer du salaire pour être nommé à un poste hautement sensible par papa-maman-oncle-tantine-cousins, et participer au "business" familial. 

La nuit du 4 août est loooiiiiinnnnnn.... 

5 minutes ago, Drakene said:

 

Le grand gagnant la dedans c'est breitbart.

Je crois qu'il a littéralement pulvériser tous les autres médias us durant la campagne en terme d'audience. 

Assez intéressant. La consanguinité des médias autant idéologique que sur le plan éducatif et tous les abus qui en découlent sont réellement un problème pour eux. 

Non, les médias "alternatifs" ont boosté leur audience, mais pas mal sont devant Breitbart qui, par ailleurs, a toujours un grave problème économique, de par son modèle foireux et sa dépendance à l'égard de son principal "sugar daddy", Robert Mercer (aussi le principal financier de Trump). Les grands gagnants médiatiques de cette élection, ce sont:

- malgré tout les grands médias, qui se sont partagés l'essentiel des plus de 4 milliards dépensés en pub pendant le cycle électoral, et ont refait (même si c'est conjoncturel) beaucoup d'audience pendant l'année écoulée, en contradiction avec la tendance lourde de leur déclin (qui est de toute façon la norme)

- les médias sociaux, et Facebook plus que tout autre: de très loin les vainqueurs de l'affaire en terme d'audience et d'impact, ce qui fait que ce sont eux le nouveau problème grave du débat public, avant tout en raison de l'absence de filtres, contrôles et expertises et de la massive diffusion de fausses informations qui en découle. 44% des adultes américains s'informent désormais sur Facebook seul, 62% des Américains en général s'informent uniquement ou prioritairement sur les médias sociaux: ça résume beaucoup. 

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Le 16/11/2016 à 22:27, Boule75 a dit :

Renvoyer dos à dos les deux partis me semble absurde, les insuffisances de l'un n'arrivent pas à la cheville de la volonté de nuire de l'autre.

J'entends bien qu'il y a des différences.

Là où je ne te suis pas, c'est pour penser semble-t-il que ces différences en feraient une justement dans la situation réelle et concrète. Je répète - même si en fait il faudrait développer en détails : l'accord de Paris sur le climat ne contient pratiquement rien, sans parler d'obligation mais même en terme d'objectif qu'on se donne un tant soit peu les moyens d'atteindre, et quant au comportement réel américain pendant l'ère Obama c'est schistes à profusion et point barre.

Vaut-il mieux avoir un presque rien, ou rien du tout ? Si le choix n'avait que ce paramètre, ce serait le premier bien sûr.

Maintenant le défaut encore plus prononcé de Trump par rapport à Clinton sur le climat ne fait en pratique pas une différence si importante, ni si mesurable en réalité. Si bien qu'il ne peut être un argument d'un réel poids pour Clinton au détriment de Trump... non pas que la chose ait la moindre importance maintenant bien entendu...

Il est même permis de se demander si cesser de faire semblant n'est pas en fait préférable. C'est que cela pourrait du moins contribuer à réveiller, quand les simulacres de l'accord de Paris, des "renouvelables", éoliennes et consort - vous reprendrez bien un peu de charbon, chère Angela ? Cher Xi Jinping ? Ah pour vous c'est du schiste, cher Barack, enfin maintenant Donald ? - ont l'inconvénient de permettre de se rendormir.

 

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47 minutes ago, Alexis said:

vous reprendrez bien un peu de charbon, chère Angela ? Cher Xi Jinping ? Ah pour vous c'est du schiste, cher Barack, enfin maintenant Donald ? - ont l'inconvénient de permettre de se rendormir.

 

Naaan.

"On est les gipsies de la caravane

On couche à 25 on chauffe au méthane...."

(avec l'air de la macarena, pour ceux qui ne connaissent pas)

 

Modifié par Tancrède
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il y a 54 minutes, Alexis a dit :

Là où je ne te suis pas, c'est pour penser semble-t-il que ces différences en feraient une justement dans la situation réelle et concrète. Je répète - même si en fait il faudrait développer en détails : l'accord de Paris sur le climat ne contient pratiquement rien, sans parler d'obligation mais même en terme d'objectif qu'on se donne un tant soit peu les moyens d'atteindre, et quant au comportement réel américain pendant l'ère Obama c'est schistes à profusion et point barre.

Outre le fait que ce comportement est évidemment lourdement influencé par la majorité parlementaire (indice : ce n'étaient pas les démocrates), c'est faire fi, précisément, du Clean Air act signé par Obama, d'une part, et du développement très substantiel des renouvelables, des petites bagnoles, etc...

Qu'ils aient encore énormément de chemin à parcourir : d'accord (sacrément d'accord, même, pour y avoir été cet été : à Vegas, avec une différence de température entre intérieur et extérieur de l'ordre de 20°C, les fenêtres n'étaient même pas doublées ; les gabegies sont multiples).

Que les deux partis soient en fait noir bonnet et bonnet noir : non, c'est de l'auto-intoxication.

Quant à l'accord de Paris... comment dire ? Que proposes-tu ?

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Bon on commence à voir les premiers noms du gouvernement, c'est bien. Trump est dans les temps par rapport à des gouvernements comme Obama 2008 ou  Bush 2000 bien sûr comme le souligne David Axelrod, ancien conseiller d' Obama ou Joe Biden, vice-président des USA.

Comme on dit les chiens aboient, la caravane passe

( source : http://www.washingtonexaminer.com/axelrod-scolds-critics-of-trumps-transition-progress/article/2607686 )

 

 

Modifié par gerole
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Steve Bannon, Conseiller du président des Etats-Unis désigné par Trump, ne s'exprime pas souvent en public et en détails.

Mais voici la transcription complète d'un discours qu'il prononça en 2014 à une conférence au Vatican dans lequel il exprimait sa vision sur pas mal de sujets.

This Is How Steve Bannon Sees The Entire World

Il est assez remarquable qu'un homme avec ce genre d'idées en arrive à cette position. Il ne s'agit de toute évidence ni d'un néocon, ni d'un ultra-capitaliste, encore moins d'un fasciste ou d'un raciste. Il est clairement chrétien conservateur voire traditionaliste, sérieusement inquiet au sujet de la sécularisation massive en cours en Occident ainsi que du mouvement djihadiste international, il voit un grand avenir et a de grands projets pour ce qu'il appelle "le mouvement populiste mondial de centre-droit", il veut lutter contre le capitalisme de connivence et nettoyer en profondeur les bilans des grandes banques.

C'est quelqu'un de... plus subtil, complexe et intelligent qu'un simple extrémiste, que l'on soit d'accord ou pas avec lui. Si Trump l'écoute ne serait-ce qu'une partie du temps, ça va donner...

Quelques extraits que je trouve intéressants et représentatifs - désolé je n'ai pas vraiment le temps de les traduire

Citation

But there’s a strand of capitalism today — two strands of it, that are very disturbing.

One is state-sponsored capitalism. And that’s the capitalism you see in China and Russia (...) it forms a brutal form of capitalism that is really about creating wealth and creating value for a very small subset of people. And it doesn’t spread the tremendous value creation throughout broader distribution patterns that were seen really in the 20th century.

The second form of capitalism that I feel is almost as disturbing, is what I call the Ayn Rand or the Objectivist School of libertarian capitalism. (...) It is a capitalism that really looks to make people commodities, and to objectify people, and to use them almost — as many of the precepts of Marx — and that is a form of capitalism, particularly to a younger generation [that] they’re really finding quite attractive. And if they don’t see another alternative, it’s going to be an alternative that they gravitate to under this kind of rubric of “personal freedom.”

(...)

Look, we believe — strongly — that there is a global tea party movement. We’ve seen that. We were the first group to get in and start reporting on things like UKIP and Front National and other center right. With all the baggage that those groups bring — and trust me, a lot of them bring a lot of baggage, both ethnically and racially — but we think that will all be worked through with time.

The central thing that binds that all together is a center-right populist movement of really the middle class, the working men and women in the world who are just tired of being dictated to by what we call the party of Davos. (...) So I think you’re seeing a global reaction to centralized government, whether that government is in Beijing or that government is in Washington, DC, or that government is in Brussels. So we are the platform for the voice of that.

(...)

The tea party in the United States’ biggest fight is with the the Republican establishment, which is really a collection of crony capitalists that feel that they have a different set of rules of how they’re going to comport themselves and how they’re going to run things.

(...)

And you’re seeing that whether that was UKIP and Nigel Farage in the United Kingdom, whether it’s these groups in the Low Countries in Europe, whether it’s in France, there’s a new tea party in Germany. The theme is all the same. And the theme is middle-class and working-class people (...) And that center-right revolt is really a global revolt. I think you’re going to see it in Latin America, I think you’re going to see it in Asia, I think you’ve already seen it in India.

(...)

The 2008 crisis, I think the financial crisis — which, by the way, I don’t think we’ve come through — is really driven I believe by the greed, much of it driven by the greed of the investment banks. My old firm, Goldman Sachs — traditionally the best banks are leveraged 8:1. When we had the financial crisis in 2008, the investment banks were leveraged 35:1. Those rules had specifically been changed by a guy named Hank Paulson. He was secretary of Treasury. As chairman of Goldman Sachs, he had gone to Washington years before and asked for those changes. That made the banks not really investment banks, but made them hedge funds — and highly susceptible to changes in liquidity.  (...) the fact — think about it — not one criminal charge has ever been brought to any bank executive associated with 2008 crisis. And in fact, it gets worse. No bonuses and none of their equity was taken. So part of the prime drivers of the wealth that they took in the 15 years leading up to the crisis was not hit at all, and I think that’s one of the fuels of this populist revolt that we’re seeing as the tea party. So I think there are many, many measures, particularly about getting the banks on better footing, making them address all the liquid assets they have. I think you need a real clean-up of the banks balance sheets. (...) I will tell you, the underpinning of this populist revolt is the financial crisis of 2008. That revolt, the way that it was dealt with, the way that the people who ran the banks and ran the hedge funds have never really been held accountable for what they did, has fueled much of the anger in the tea party movement in the United States. (...) In fact, one of the committees in Congress said to the Justice Department 35 executives, I believe, that they should have criminal indictments against — not one of those has ever been followed up on.

(...)

You know, Putin’s been quite an interesting character. He’s also very, very, very intelligent. I can see this in the United States where he’s playing very strongly to social conservatives about his message about more traditional values, so I think it’s something that we have to be very much on guard of. Because at the end of the day, I think that Putin and his cronies are really a kleptocracy, that are really an imperialist power that want to expand.

(...)

I believe you should take a very, very, very aggressive stance against radical Islam. And I realize there are other aspects that are not as militant and not as aggressive and that’s fine. (...) It’s very easy to play to our baser instincts, and we can’t do that. But our forefathers didn’t do it either. And they were able to stave this off, and they were able to defeat it, and they were able to bequeath to us a church and a civilization that really is the flower of mankind, so I think it’s incumbent on all of us to do what I call a gut check, to really think about what our role is in this battle that’s before us.

 

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Sauf que le portrait est très biaisé par ce joli tableau de pur communicant qu'il a voulu peindre de lui-même: il a fait par exemple une "jolie" interview de Trump de l'an dernier dans Breitbart (que le WaPo a déterré cette semaine) où c'est le Donald qui passe pour modéré, où il invente des statistiques délirantes pour dire qu'il y a trop de chef d'entreprises asiatiques dans la Silicon Valley (asiatiques-américains et non américains représentent 14% des chefs d'entreprises de la zone, là où lui décrète qu'ils en sont les deux tiers, voire les 3/4), et, essentiellement, pointer la conversation sur un ton racial. Malgré les cris d'orfraies et outrages sélectifs de la presse, surtout bien pensante, qui nous a habitué à une forme de biais dominant parfois très déformant, faut pas avoir d'illusion sur l'ex patron de Breitbart qui a forgé le média à son image: c'est un racialiste/raciste et un antisémite notoire, sans scrupules et plus qu'un tantinet idéologue. Tout paraît bien complexe et nuancé quand on veut en donner l'impression, mais la réalité des actions et choix, surtout dans la durée, parle nettement plus fort. 

Sur le truc des asiatiques, il aurait très bien pu pointer ce qui est devenu un vrai problème, à savoir un usage trop libéral de visas de travail, avec la complicité du gouvernement, pour faire venir des travailleurs qualifiés en grand nombre et moins chers et faire ainsi baisser gravement les niveaux de salaires dans le secteur tech (qui devient ainsi un exemple illustratif de ce qui se passe dans de nombreux secteurs), mais non, tout ce qui l'intéresse, ce n'est pas la réalité des chiffres (qui n'ont rien "d'effrayant", même pour un raciste patenté: 27% de la main d'oeuvre de la Silicon Valley et 14% des chefs d'entreprise sont asiatiques d'origine, ou citoyens d'un pays d'Asie; dans un secteur aussi international et dynamique, c'est pas la mort de la race blanche), mais le seul aspect racial de la chose. Parce que l'aspect économique du problème ne choque pas cet ancien de Goldman Sachs et factotum de Robert Mercer. 

Franchement, y'a pas grand-chose à attendre de Bannon. 

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15 minutes ago, Tancrède said:

c'est un racialiste/raciste et un antisémite notoire

Je vois ça répété un peu partout mais j'aimerai bien voir des citations de Steve Bannon pour le prouver.

Il n'a visiblement pas de problèmes à engager des juifs à Breitbart, ne publie pas d'articles antisémites, ils ont même un "Breitbart Jerusalem"... parce qu'en réalité comme beaucoup à l'extrême droite il doit bien aimer ce qu'il voit en Israël. Simplement parce que son ex-femme lors des procédures de divorces l'a dénoncé comme étant antisémite (sans preuve mais elle avait un intérêt à dire ça...) on répète cela partout.

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Il y a 8 heures, Alexis a dit :

Steve Bannon, Conseiller du président des Etats-Unis désigné par Trump, ne s'exprime pas souvent en public et en détails.

Mais voici la transcription complète d'un discours qu'il prononça en 2014 à une conférence au Vatican dans lequel il exprimait sa vision sur pas mal de sujets.

This Is How Steve Bannon Sees The Entire World

Je n'ai pas lu le détail, mais dans les extraits que tu as recopié, si j'ai bien compris, il est contre Ayn Rand, et pour le Tea Party. J'ai du mal à comprendre comment c'est possible, puisque je pense à Ted Cruz qui est un lecteur enthousiaste d'Ayn Rand et qui est associé au Tea Party.

Je pense qu'il faudrait se faire une idée de la sincérité et de la cohérence du personnage. Est-ce qu'il n'a pas dit un certain nombre de choses pour aller dans le sens de son auditoire, tout en étant capable, face à un autre auditoire ailleurs, un autre jour, de dire le contraire ?

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Nouvelle du jour: le règlement du cas "Trump University" a été négocié et conclu. L'accord entre les parties permet à Trump de ne pas avoir à admettre avoir mal agi, et de n'avoir pas à être le premier président en exercice à devoir aller témoigner dans une audience publique. Ce dernier point, et le potentiel embarras de traîner encore cette affaire après sont inauguration, ont sans doute été des éléments facilitant la négociation pour les parties plaignantes. En échange de ces concessions, dans une affaire qui était plutôt accablante pour la défense, Trump devra payer 25 millions de dollars aux quelques 6000 victimes de l'arnaque, plus un million de dollars en pénalités à l'Etat de NY. C'est loin des montants escroqués (sans compter la valeur temporelle de l'argent, surtout pour beaucoup de ces victimes qui sont de condition souvent modeste), mais le procès, aussi potentiellement embarrassant fut-il pour le nouveau président, aurait pu, comme souvent aux USA, traîner longtemps, multiplier les frais judiciaires de façon insupportable pour les plaignants (c'est déjà le cas: les avocats vont largement se payer sur l'argent obtenu), et avec la durée (et le nouveau statut de l'accusé), se retourner contre eux. 

Evidemment, les clauses de l'accord semblant avant tout protéger, côté Trump, les apparences (rendues d'autant plus cruciales par son élection), il a pu ensuite communiquer en disant n'importe quoi (notamment que la victoire en cas de procès aurait été garantie tant il avait un bon dossier:rolleyes:), et continuer à jouer le Donald en toute impunité. 

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Trump paye 25 millions de dollars pour échapper à un procès sur la "Trump University"

http://www.france24.com/fr/20161119-trump-paye-25-millions-dollars-echapper-a-proces-trump-university
 

Des formations pour gogo afin qu'ils deviennent des petits Trumpignons, ils visaient les candidats fragiles en terme de proie.

 

Citation

 

C'est en 2004 que l'Université Trump avait vu le jour, promettant de révéler les secrets pour faire fortune dans l'immobilier, moyennant finances.

Six ans plus tard, cette structure à but lucratif qui ne délivrait pas de diplômes fermait ses portes sur fond de polémiques : plusieurs étudiants s'estimaient floués, assuraient n'avoir eu droit qu'à des séminaires onéreux et de piètre qualité et saisissaient la justice.

"Dès le premier séminaire, je me suis rendu compte que c'était bidon, parce qu'ils essayaient de me vendre un autre programme pour 9 000 dollars", confiait récemment à l'AFP l'un des plaignants, Robert Guillo. "C'était une escroquerie !".

Selon des dépositions transmises à la justice, d'anciens employés avaient reconnu que l'Université Trump était un "mensonge total" et que les formations étaient dispensées par des gens "non qualifiés qui se faisaient passer pour 'des bras droits' de Donald Trump".

 

 

 

 

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Il y a 23 heures, Tancrède a dit :

- les médias sociaux, et Facebook plus que tout autre: de très loin les vainqueurs de l'affaire en terme d'audience et d'impact, ce qui fait que ce sont eux le nouveau problème grave du débat public, avant tout en raison de l'absence de filtres, contrôles et expertises et de la massive diffusion de fausses informations qui en découle. 44% des adultes américains s'informent désormais sur Facebook seul, 62% des Américains en général s'informent uniquement ou prioritairement sur les médias sociaux: ça résume beaucoup. 

 

Il faut filtrer quoi exactement ? Le QI des gens afin de savoir s'ils sont à même de s'informer seuls comme des grands et ne pas tomber dans les griffes des trolls de 4chan ?

Non parce que 4chan est arrivé à faire dire des connerie aux JT nationaux français, et du monde entier j'imagine, avec de fausses campagnes d'informations. Donc peut-on faire plus confiance aux journaliste qu'au bon sens des gens, si finalement ils se font tous avoir par les mêmes personnes.

Et puis en quoi un article d'éditorialiste, une tribune, ou un journal orienté auraient des intentions plus louables qu'un simple troll du net bien plus malin mais caricaturale dans son approche ? Si au final tous souhaitent le même résultat, déformer la réalité et modeler les esprits en leur faveur ?

Alors il est clair que les trolls d'aujourd'hui ont rattrapé les journalistes sur la partie communicationnelle (toute cette science que seuls les journalistes pensaient savoir maitriser), sauf qu'en plus ils sont plus à l'aise avec le médium et surtout il arrivent à se positionner sur le marcher des idées en fonction des attentes de leur publique, c'est là leur plus grande force. Alors que les journalistes, pour diverses raisons, en sont coupé et cherche un imposer un ordre moral qui leur est propre.

 

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Just now, Drakene said:

 

Il faut filtrer quoi exactement ? Le QI des gens afin de savoir s'ils sont à même de s'informer seuls comme des grands et ne pas tomber dans les griffes des trolls de 4chan ?

Non parce que 4chan est arrivé à faire dire des connerie aux JT nationaux français, et du monde entier j'imagine, avec de fausses campagnes d'informations. Donc peut-on faire plus confiance aux journaliste qu'au bon sens des gens, si finalement ils se font tous avoir par les mêmes personnes.

Et puis en quoi un article d'éditorialiste, une tribune, ou un journal orienté auraient des intentions plus louables qu'un simple troll du net bien plus malin mais caricaturale dans son approche ? Si au final tous souhaitent le même résultat, déformer la réalité et modeler les esprits en leur faveur ?

Alors il est clair que les trolls d'aujourd'hui ont rattrapé les journalistes sur la partie communicationnelle (toute cette science que seuls les journalistes pensaient savoir maitriser), sauf qu'en plus ils sont plus à l'aise avec le médium et surtout il arrivent à se positionner sur le marcher des idées en fonction des attentes de leur publique, c'est là leur plus grande force. Alors que les journalistes, pour diverses raisons, en sont coupé et cherche un imposer un ordre moral qui leur est propre.

 

Honnêtement, le débat ici n'est pas à avoir dans l'absolu: des journalistes qui se gourrent, des journalistes idéologisés au point de laisser leurs opinions écraser leur objectivité et leurs connaissances, des journalistes incompétents, il y en a toujours eu, et la tendance s'est renforcée ces dernières années sous diverses impulsions:

- des tendances vicieuses dues à l'agenda des sociétés possédant les médias concernés, qui ont parfois jusqu'à des stratégies  d'influence orientant lourdement la politique éditoriale, afin de peser sur le débat, de favoriser ou d'éparner certains acteurs (secteurs économiques, entreprises particulières, politiques particulières, hommes politiques), notamment via le choix de sujets traités ou non traités (plus souvent que l'angle ou le traitement lui-même quand il arrive: théorie de l'agenda, soit là où on fixe l'attention, le thème narratif dominant sur un sujet), l'angle sous lequel on aborde telle ou telle chose

- les problèmes économiques de la presse professionnelle: vrais pour tous, ils ont eu un impact lourd depuis près de deux décennies sur le recrutement et la GRH des médias, où désormais, le pigiste plus ou moins compétent et ayant rarement un bagage quelconque sur un sujet précis, et ayant peu de temps pour le traiter, forme la majorité du pool disponible, le grand reporter ou simplement le journaliste expérimenté et/ou spécialisé, sont devenus des figures rares

- la temporalité: l'exigence de réactivité extrême, la cadence de travail du métier.... Tout s'est accéléré à un point qui empêche le plus souvent la réflexion sur la majorité des choses qui remplissent ce qu'on regarde le plus, l'essentiel de l'info qu'on absorbe au quotidien. Les articles ou reportages fouillés, qui prennent leur temps (ou en tout cas un peu plus) sont quantitativement et qualitativement (en terme de niveau d'attention) relégués au second plan, les petits desserts qu'on s'offre quand on a le temps et la bonne volonté (donc occupent bien moins de place dans ce qui est regardé par le grand nombre, qui en plus, les consultant moins, choisit plus soigneusement ceux auxquels il va consacrer ce peu de temps disponible, selon des critères de préférence personnelle....)

- les impératifs commerciaux: satisfaire le financier du média ou ne pas l'offenser, faire du buzz à tout prix en favorisant les tactiques et angles de vue centrés  sur le racolage.... Cela favorise un ton polémique, des sujets plus gratuits, asservissant plus les lignes éditoriales à ce qui était jadis du ressort des faits divers, des anecdotes de société, de la rubrique mondaine (pour faire chic: en fait, ragot-rumeur), du voyeurisme des tabloïds, de leur tendance à la fausse polémique et aux tendances à créer ou inventer des tempêtes dans des verres d'eau qui ne sont bien souvent même pas ça

 

Mais comme je le dis, le problème est quantitatif: toutes ces tendances ont toujours existé dans la presse, mais "the medium is the message", et le medium actuel, quel que soit son support exact, repose sur une immédiateté et un temps d'attention ultra-court qu'il favorise lourdement, et qui asservissent toute la logique médiatique. La presse dite "sérieuse" ne peut que suivre, parfois bien malgré elle. Quantitatif aussi parce que malgré tous ses défauts, la presse professionnelle, sans doute avant tout par le nombre de ses acteurs et leurs oppositions et contradictions, jouait un rôle de filtre en tant qu'entité générale (pas un média en particulier), filtre qui reposait sur les pools d'expertise et d'expérience (collective et individuelle) au sein de chaque média. Quantitatif encore parce que, jusqu'à une période très récente (explosion du nombre de chaînes télé -satellite puis numérique-, puis internet), les supports (et surtout ceux concentrant assez de moyens pour être dans le job de l'info) étaient en quantité relativement finie et du coup rationnée, contraignant bon an mal an à un minimum d'intelligence dans leur utilisation, un usage plus raisonné, surtout quand, côté demande, le temps de cerveau disponible est lui aussi plafonné (tout comme le nombre de cerveaux dispos). On concentre plus de jus de cervelle et de pertinence pour attirer et garder le chaland quand la ressource est rare, les opportunités de sortir quelque chose moins fréquentes (une parution par jour au mieux, entièrement à un seul moment).

La gratuité, l'actualisation permanente et la quantité littéralement infinie qu'internet offre bouleversent ce marché et permettent simplement de le transformer en espace de lutte pour qui occupe la place, où distinguer le vrai du faux, le trop biaisé du raisonnablement biaisé, devient impossible pour le plus grand nombre face au flot permanent, à l'attaque de toute part: la démocratie peut être aussi bien vaincue par l'asbence d'info et de débat que par la saturation. Dans les deux cas, ce qui compte est qui contrôle le flot, quelles forces antagonistes/concurrentes se disputent ce contrôle et règlent leur affrontement par la quantité. Et les médias sociaux, c'est la pleine réalisation du phénomène: plus aucun filtre ou prétention d'en avoir: le pur bordel, le flot sans mesure, sans aucun repère ou contrôle, aucun point de référence. où va l'être humain dans ce maelström? Là où il a déjà des potes, là où son opinion va être confirmée, où il trouvera une caisse de résonnance, où il ne sera pas contrarié par des faits ou opinions divergents, là où il n'aura pas (ou plutôt, là où il ne croira pas avoir) à faire le tri. Parce que le temps de cerveau dispo n'augmente pas, voire se réduit, le nombre de cerveaux augmente très peu, les moyens d'avoir des filtres individuels restent constants dans l'absolu  (dépendent du niveau d'éducation et/ou d'expérience de la vie, et de l'intelligence) et diminent en relatif (face au flot d'infos en expansion). 

A cet égard, il est amusant de noter que la campagne Trump avait 5 fois plus de twitterbots que la campagne Clinton: c'est absolument pas pour angéliser la campagne Clinton, qui a donné dans la pratique, juste pour souligner que l'occupation du terrain social-médiatique est purement un acte quantitatif, une stratégie de saturation qui anéantit le débat, amoindrit la capacité à s'en distancier même quelques instants, et surtout, démolit la capacité globale de tri, de filtre de l'info. 

La seule réalité du problème que j'évoque est quantitative: la presse professionnelle, avec tous ses défauts, constituait (et constitue encore) un filtre avec des obligations (même si insuffisantes, imparfaitement respectées et, plus récemment, cooptées par les financiers du système de presse), des contraintes, un certain niveau d'expertise... Qui prenaient de la valeur -outre la valeur intrinsèque de CERTAINS médias et/ou journaliste à un moment ou un autre- surtout en tant que collectif, que corps de métier en général: leurs débats et contradictions étaient en somme un système de "checks and balances" certes imparfait et incomplet (et susceptible à certains moments à des tendances à la pensée unique/dominante sur un sujet ou plus), pour le flot d'information. C'est désormais en train de disparaître, au profit d'une scène internet de tribus se réunissant uniquement entre elles et se montant le bourrichon sans beaucoup de filtres, expertises et débats en réunion intra-groupes, et de quelques espaces de confrontation qui sont juste là pour la foire d'empoigne sans réel objectif de débat ou d'info, sans encadrement, et libre d'accès pour tout et surtout n'importe quoi, y compris des flots de faux acteurs et fausses infos pour lesquels aucune barrière sérieuse n'existe. 

Personnellement, je suis en train de me demander si la démocratie n'a pas été possible pendant la période en train de s'achever, juste en raison d'un hasard historique ayant fait coïncider la limite matérielle en matière de supports d'informations (papier, ondes radios) avec certaines autres conditions; l'abondance littéralement infinie de supports fait voler cet équilibre en éclat, et peut-être avec lui la simple possibilité d'avoir une scène médiatique donnée pour une entité politique donnée. Et tout ce qui resterait, c'est le potentat qui peut innonder le "marché" virtuel, gueuler le plus fort, déterminer où se détourne l'attention d'un public sans points de référence analytique pour l'info autre que leur propre jugement individuel qui est une chose bien limitée et bien fragile (même pour les meilleurs d'entre nous) face à la masse d'infos (vraies, fausses importantes, anecdotiques, futiles....) qui circulent, et à son rythme continu et infernal. 

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Le souci est aussi que les médias font aussi parti de l'"establishment". Leur soutien à Hillary n'était donc pas que politique mais suivait une logique d'intérêt de groupe. Cela explique en parti leur choix massif jamais vu pour une candidate et la défection de nombreux journaux qui soutiennent historiquement les républicains. Et surtout, une grande partie d'entre eux est tout à fait à l'aise avec la notions que la fin justifie les moyens. Les wikileaks ont bien montré la collusion qui existait entre les journalistes et l'équipe de campagne de Hillary. Plus que d'avoir choisi un camp, certains journalistes recevait directement par mail des instructions de campagne à appliquer, donc faisait en fait parti de l'équipe de campagne de Hillary sans le dire.

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Il y a 4 heures, Shorr kan a dit :

Ils enseignent quoi à la "Trump University" ?

du vent.

Ce n'est pas une université. C'est une escroquerie qui te fait croire que tu peux devenir millionnaire en suivant un enseignement bidon et hors de prix labélisé "Trump". Bien évidemment, cela ne remplit que les poches de Monsieur Trump et vide celles des personnes assez naïves pour croire à ses sornettes.

Ironiquement, l'élection de Trump aura au moins permis que ses victimes obtiennent réparation.

Trump a près de 400 procès en cours... l'affaire "Trump university" n'est que le début d'une longue liste de scandales qui vont émailler sa présidence. Je serais d'ailleurs étonné qu'il tienne les 4 ans du mandat.

Modifié par Kovy
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