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il y a 13 minutes, Kovy a dit :

Trump a près de 400 procès en cours... l'affaire "Trump university" n'est que le début d'une longue liste de scandales qui vont émailler sa présidence. Je serais d'ailleurs étonné qu'il tienne les 4 ans du mandat.

 Trump a été tellement diabolisé que sa présidence ne pourra qu'être meilleur que ce a quoi on s'attends .

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il y a 16 minutes, Divos a dit :

 Trump a été tellement diabolisé que sa présidence ne pourra qu'être meilleur que ce a quoi on s'attends .

Le mec n'est même pas encore à la maison blanche que déjà il doit lacher $25 millions pour étouffer un scandale... Ca commence plutot mal.

Trump n'a pas été diabolisé. Il a au contraire bénéficié d'une incroyable complaisance.

 

Modifié par Kovy
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Le 17/11/2016 à 18:55, die kraft a dit :

oui effectivement. chez nous ce serait passé  sous silence ...ou presque  voir cahuzac... saurons nous le fin mot ...j en doute fort..

Cahuzac ça a été tellement passé sous silence qu'il a démissionné, est en procès... #portnawak

Il y a 2 heures, Deres a dit :

Le souci est aussi que les médias font aussi parti de l'"establishment". Leur soutien à Hillary n'était donc pas que politique mais suivait une logique d'intérêt de groupe. Cela explique en parti leur choix massif jamais vu pour une candidate et la défection de nombreux journaux qui soutiennent historiquement les républicains. Et surtout, une grande partie d'entre eux est tout à fait à l'aise avec la notions que la fin justifie les moyens. Les wikileaks ont bien montré la collusion qui existait entre les journalistes et l'équipe de campagne de Hillary. Plus que d'avoir choisi un camp, certains journalistes recevait directement par mail des instructions de campagne à appliquer, donc faisait en fait parti de l'équipe de campagne de Hillary sans le dire.

Les soutien à Hillary, comme tu dis, était la seule réaction un tant soit peu rationnelle possible.

Au bout d'un moment, si on attend de la presse qu'elle informe, qu'elle creuse et qu'elle prenne position (ce qui est le cas aux USA pour l'essentiel), on ne peut pas lui reprocher, quand elle déterre des horreurs sur un candidat, de prendre partie pour l'autre candidat.

Voir encore des gens faire campagne contre Clinton (sans rire !), continuer à parler de "collusion avec la presse" alors même qu'ils n'ont aucun accès symétrique sur les manigances du camp républicain et tandis que le dit camp se répand en vantardises sur la manière il a inondé les électeurs de fausses nouvelles, "comment qu'on les a enfumé ces cons !", en sommes, ça a un côté pénible.

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il y a 15 minutes, Ciders a dit :

On se rassure comme on peut, j'ai l'impression. Tout cela me rappelle une citation des Inconnus : "Joxe, il est capable du meilleur comme du pire mais c'est dans le pire qu'il est le meilleur !".

Bref. Je vais commencer par regretter Nixon.

Et encore, Nixon avait une expérience gouvernementale, une vraie, et a servi son pays avant ça, comme logisticien certes mais qui ici niera l'importance de ce domaine dans la conduite d'un conflit ?  Président de fait durant les dernières années d'Ike, député californien puis sénateur de son Etat. Il a aussi su s'entourer d'un staff gouvernemental d'une autre qualité que ce qui semble se préparer.

Et globalement, Nixon a aussi eu la lourde tâche de gérer les casseroles (monumentales) laissées par d'autres et s'en est relativement bien sorti. Dans tous les cas cela aurait pu être bien plus catastrophique.

Modifié par Chronos
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à l’instant, Chronos a dit :

Et encore, Nixon avait une expérience gouvernementale, une vraie, et a servi son pays avant ça, comme logisticien certes mais qui ici niera l'importance de ce domaine dans la conduite d'un conflit ?  Président de fait durant les dernières années d'Ike, député californien puis sénateur de son Etat. Il a aussi su s'entourer d'un staff gouvernemental d'une autre qualité que ce qui semble se préparer.

Je pensais au Nixon paranoïaque et alcoolique de la fin de sa carrière. Tricky Dicky était un vrai politique, avec tout ce que ça implique. Dommage qu'à la fin il se soit laissé dépasser par sa propension à voir des traitres partout et à utiliser toutes les méthodes possibles pour les démasquer. Après lui, ça a été moins... comment dire ? Moins "serviteur de l'Etat" et davantage "votez pour moi, vous aurez le miel et les abeilles !".

Oui, je vais me flageller pour cette détestable allusion télévisuelle.

Mais bon. J'ai détesté le Nixon calculateur et sans morale. Je pense que je vais le revaloriser un peu.

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à l’instant, Ciders a dit :

Je pensais au Nixon paranoïaque et alcoolique de la fin de sa carrière. Tricky Dicky était un vrai politique, avec tout ce que ça implique. Dommage qu'à la fin il se soit laissé dépasser par sa propension à voir des traitres partout et à utiliser toutes les méthodes possibles pour les démasquer. Après lui, ça a été moins... comment dire ? Moins "serviteur de l'Etat" et davantage "votez pour moi, vous aurez le miel et les abeilles !".

Oui, je vais me flageller pour cette détestable allusion télévisuelle.

Mais bon. J'ai détesté le Nixon calculateur et sans morale. Je pense que je vais le revaloriser un peu.

Nixon était un personnage tortueux et plein de démons. Oliver Stone l'a relativement bien cerné. Cela n'empêche pas son bilan global en tant que président d'être tout à fait défendable et ses mandats de Vice-Président ne me semblent pas mauvais non plus.

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il y a 47 minutes, Kovy a dit :

du vent.

Ce n'est pas une université. C'est une escroquerie qui te fait croire que tu peux devenir millionnaire en suivant un enseignement bidon et hors de prix labélisé "Trump". Bien évidemment, cela ne remplit que les poches de Monsieur Trump et vide celles des personnes assez naïves pour croire à ses sornettes.

Ironiquement, l'élection de Trump aura au moins permis que ses victimes obtiennent réparation.

Trump a près de 400 procès en cours... l'affaire "Trump university" n'est que le début d'une longue liste de scandales qui vont émailler sa présidence. Je serais d'ailleurs étonné qu'il tienne les 4 ans du mandat.

Bah, on paie bien 50 000 USD pour des programmes "Mastermind" d'une semaine aux Etats Unis, alors...

Henri K.

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il y a 8 minutes, Boule75 a dit :

Cahuzac ça a été tellement passé sous silence qu'il a démissionné, est en procès... #portnawak

Les soutien à Hillary, comme tu dis, était la seule réaction un tant soit peu rationnelle possible.

Au bout d'un moment, si on attend de la presse qu'elle informe, qu'elle creuse et qu'elle prenne position (ce qui est le cas aux USA pour l'essentiel), on ne peut pas lui reprocher, quand elle déterre des horreurs sur un candidat, de prendre partie pour l'autre candidat.

Voir encore des gens faire campagne contre Clinton (sans rire !), continuer à parler de "collusion avec la presse" alors même qu'ils n'ont aucun accès symétrique sur les manigances du camp républicain et tandis que le dit camp se répand en vantardises sur la manière il a inondé les électeurs de fausses nouvelles, "comment qu'on les a enfumé ces cons !", en sommes, ça a un côté pénible.

Ce que tu ne comprends pas est que les wikileaks ont montré que souvent les liens de la presse était plus fort que le soutien classique à un candidat.

Les mails montrent clairement des échanges directs contenant des directives entre le directeur de campagne de Hillary et certains journalistes et des informations vers les politiques dans l'autre sens.

Dans certains cas, ceux-ci proposent même de s'engager officiellement dans l'équipe de campagne (preuve que cela les gêne un peu aux entournure quand même) mais on leur refuse en affirmant clairement que c'est mieux d'avoir des insiders au sein des médias que l'on peut téléguider avec les mots clés et les sujets à évoquer.

Et encore plus embêtant, quand cela concerne la primaire du parti démocrate ...

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29 minutes ago, Deres said:

Ce que tu ne comprends pas est que les wikileaks ont montré que souvent les liens de la presse était plus fort que le soutien classique à un candidat.

 

Non, mais c'est la première fois qu'on a vu le jus de la moisissure à la lumière, c'est différent: tu crois que les mails du parti républicain auraient révélé quelque chose de vraiment très différent, même si peut-être avec une autre gamme de médias (notamment l'immense sphère de groupes d'intérêts, fondations et think tanks divers, associations locales et paroisses.... Où les républicains ont une structure plus développée)? Toujours la même chose: "il y a deux choses dont on ne veut pas voir comment elles sont faites: les lois et les saucisses". Plus que les lois en particulier, c'est la politique en général, en fait: et là, on a vu les saucisses d'une des parties en présence. Est-ce que, pour certaines raisons conjoncturelles, ça a pu être un peu plus poussé que d'habitude dans certains domaines (avidité particulière des Clintons côté fric, organisation plus efficace du "système Clinton" par rapport à d'autres organisations pourries du même style, plus de complaisance dans certaines parties de la presse par le surdéveloppement de la sphère des "social justice warriors"/political correctness en ce moment)? C'est très possible, mais pas non plus radicalement outrancier par rapport à "la norme" (nauséabonde en soi), principalement parce que l'autre camp fait pareil, dans les mêmes sphères et dans d'autres, avec plus ou moins de succès. C'est choquant, c'est puant, c'est un système qui en est peut-être à un degré élevé de corruption et d'entropie qui appelle un coup de barre dans un autre sens (qui sera plus ou moins brutal selon qu'au moins un des partis l'admet), mais c'est ainsi. 

Là, on a juste eu une vue directe sur ce qu'il y a à l'intérieur d'une des saucisses. Et je ne parle pas de Bill Clinton ou de Wiener:rougitc::

Maintenant on a tous les ex-staffers de Clinton qui font des pieds et des mains auprès de toutes leurs relations, surtout dans la presse, pour orienter la trame narrative des leçons de la défaite et pointer des doigts: c'est la faute aux Bernistes, aux progressistes, aux racistes, aux sexistes, aux médias.... A tout le monde sauf eux. Et ils se plaignent que le plus grave de l'affaire est que leur "guilded future" ("futur doré") leur a été injustement enlevé (toujours cette assomption mentalement gravée que "c'était le tour de HRC", qu'elle y "avait droit", que cela leur était du, en quelques sortes), parce que c'est tout ce qui compte pour ces gens là (comme pour ceux qui entourent Trump et tous ceux qui se ruent à sa porte maintenant); ils n'ont qu'un horizon de 4 à 8 ans, se foutant bien du service public ou du pays, en tout cas le mettant derrière leurs priorités de carrière, qui impliquent la "revolving door" entre le privé (lobbying, punditry, contrats d'édition, places dans des boards divers et variés....) et le public. Ils sont le système, faut pas attendre d'eux qu'ils le combattent. 

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Une petite citation de Hanna Arendt à propos de choisir le moindre mal. Je le met ici mais ça aurait autant ça place sur un paquet de fil ayant un rapport avec le fait de choisir "un moindre mal".

Citation

"If you are confronted with two evils, thus the argument runs, it is your duty to opt for the lesser one, whereas it is irresponsible to refuse to choose altogether. Those who denounce the moral fallacy of this argument are usually accused of a germ-proof moralism which is alien to political circumstances, of being unwilling to dirty their hands. …Politically, the weakness of the argument has always been that those who choose the lesser evil forget very quickly that they chose evil. …  "

Une rapide traduction de ma part :

Citation

"Si l'on est confronté à deux mal, l'argument avancé est que c'est votre devoir d'opter pour le moindre et qu'il est irresponsable de ne pas choisir. Ceux qui dénonce cette morale falacieuse sont en général accuser de faire du moralisme angélique qui est étranger à la réalité des circonstances politiques, d'être incapable de se salit les mains... Politiquement la faiblesse de ces arguments a toujours été que ceux qui choisissent le moindre mal oublient très vite qu'ils ont choisis un mal..."

 

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Il y a 2 heures, nemo a dit :

Une petite citation de Hanna Arendt à propos de choisir le moindre mal. Je le met ici mais ça aurait autant ça place sur un paquet de fil ayant un rapport avec le fait de choisir "un moindre mal".

Une rapide traduction de ma part :

[...]

Si tant est que ce soit vrai (c'est douteux) : et ensuite ? Est-ce un argument positif pour choisir le pire des deux maux ?

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Il y a 8 heures, Boule75 a dit :

Au bout d'un moment, si on attend de la presse qu'elle informe, qu'elle creuse et qu'elle prenne position (ce qui est le cas aux USA pour l'essentiel), on ne peut pas lui reprocher, quand elle déterre des horreurs sur un candidat, de prendre partie pour l'autre candidat.

 

Quelles horreurs ?

Une discutions de vestiaire daté de 10 ans qu'on a tous tenu ou entendu un jour de la bouche d'un proche/connaissance ?

Waouh ça pèse beaucoup par rapport aux dossiers qu'on avait sur hillary...

De toute façon la question de la partialité ne se pose pas sachant que sur 200 grands médias tous saufs 3 ont déclaré soutenir hillary et que les leaks ont montré une connivence encore plus profonde. Le biais n'avaient pas besoin de faits tangibles  pour exister.

 

Il y a 7 heures, Tancrède a dit :

Non, mais c'est la première fois qu'on a vu le jus de la moisissure à la lumière, c'est différent: tu crois que les mails du parti républicain auraient révélé quelque chose de vraiment très différent, même si peut-être avec une autre gamme de médias (notamment l'immense sphère de groupes d'intérêts, fondations et think tanks divers, associations locales et paroisses.... Où les républicains ont une structure plus développée)?

 

La possible faute des uns n'excuse pas celle des autres.

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il y a 28 minutes, Boule75 a dit :

Si tant est que ce soit vrai (c'est douteux) : et ensuite ? Est-ce un argument positif pour choisir le pire des deux maux ?

C'est exactement le sens de la citation en question.

Je complète la traduction : "Si l'on est confronté à deux maux, l'argument souvent avancé est qu'il est de votre devoir d'opter pour le moindre, et qu'il est irresponsable de ne pas choisir. Ceux qui dénonce cette morale fallacieuse sont en général accusés de faire du moralisme angélique qui est étranger à la réalité des circonstances politiques, d'être incapable de se salir les mains ... 
Politiquement la faiblesse de ces arguments a toujours été que ceux qui choisissent le moindre mal oublient très vite qu'ils ont, en définitive, choisis le mal..."

Mais bon, ça n'en fait pas un principe opérationnel, dans la vie vous cultivez d'autres options, autant que possible du moins. De fait la vie politique US exclut pour l'instant la possibilité d'un autre choix mais ça n'est pas une fatalité.

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13 minutes ago, Boule75 said:

Si tant est que ce soit vrai (c'est douteux) : et ensuite ? Est-ce un argument positif pour choisir le pire des deux maux ?

Disons qu'à tout le moins, on ne peut pas en discuter purement dans l'absolu:

- si entre deux maux, on choisit le moindre, ça reste quand même le mal, c'est vrai:. Le point en complément est que dans ce cas, on le fait par nécessité et absence totale d'autres options. Faut juste pas être hypocrite à cet égard comme la communication politique nous y incite si souvent, et comme beaucoup, à commencer par les médias, s'y prêtent si souvent, parlant de radieux horizons et acceptant trop facilement la situation, la "nouvelle normalité" du régime juste élu, passant trop sous silence, voire oubliant, la rélaité de la situation

- dans le cas particulier de la situation américaine, dont on parle ici, la chose a un intérêt précisément en raison de la configuration politique fondamenale pas différente en principes de notre situation, mais beaucoup plus développée. L'argument est justement contre le fait de choisir le moindre mal, ou en tout cas l'hypocrisie rassurante qui est éternellement rebalancée à chaque élection, à savoir qu'il faut "voter utile", ou "éviter le danger majeur et ultime d'un des candidats", qu'aucun candidat n'est parfait, que ceux qui ne votent pas mettent la tête dans le sable.... On a entendu mille fois la chose à chaque élection. Dans le cas des USA, cette attitude soit disant "réaliste" ou "adulte" est souvent la position de repli si commode pour ceux qui refusent de voir le plus grand problème ou la plus grande évidence: la conjonction entre une offre politique sclérosée parce que le paradigme en est verrouillé par l'élite dominante, et la massive abstention (à laquelle on pourrait ajouter une partie du vote indépendant, quii change de parti d'une élection à l'autre, ou toutes les deux élections, par dégoût et/ou protestation). Eviter le "mal", dans cette situation, serait de tailler dans ce "marché" qui est délibérément nié et tend à représenter une majorité, ou en tout cas au moins autant que chacun des deux autres partis, avec, c'est quand même assez étudié, suffisamment de points communs pour faire une plate-forme. Le vote Sanders tout comme une partie du vote Trump ont révélé les points communs de cet enthousiasme potentiel: un rôle accru et renouvelé de l'Etat, plus de protection, plus de justice, un rejet total du rôle des grandes entreprises et de l'argent en politique.... Des thèmes récuttents, mais désormais formulés à voix haute, et surtout, plus important que tout, dont on a vu qu'ils comptaient plus que les thèmes exclusifs de chaque parti pour une masse suffisante, voire critique, de gens. Voilà un "bien" qui est aujourd'hui ciblé par le courant progressiste qui a le vent en poupe à gauche mais va sans doute rencontrer des obstacles potentiellement paralysants dans le parti démocrate (déjà en train de freiner des quatre fers en détournant les "lecçons" de l'élection) dont l'ancrage corporatiste est désormais puissant, mais aussi d'une certaine façon plus limitée (et avec quelques orientations plus spécifiques: angles racial et religieux) à droite (ce que Steve Bannon va sans doute essayer de faire, même s'il semble vouloir construire une aile semi-indépendante des républicains pour ce faire).. Quoiqu'il en soit, c'est ainsi qu'on échappe à l'équation, à la fausse alternance posée par le dicton présenté par Harendt, et qu'on l'invalide. Mais ça suppose d'abord de ne pas se laisser enfermer par cette putain de rengaine que chaque politicien pro te balanceras à la face pour mettre fin au débat. 

 

6 minutes ago, Drakene said:

 

Quelles horreurs ?

Une discutions de vestiaire daté de 10 ans qu'on a tous tenu ou entendu un jour de la bouche d'un proche/connaissance ?

Waouh ça pèse beaucoup par rapport aux dossiers qu'on avait sur hillary...

De toute façon la question de la partialité ne se pose pas sachant que sur 200 grands médias tous saufs 3 ont déclaré soutenir hillary et que les leaks ont montré une connivence encore plus profonde. Le biais n'avaient pas besoin de faits tangibles  pour exister.

 

 

La possible faute des uns n'excuse pas celle des autres.

Certes non, mais comme je te l'avais indiqué quelques posts plus haut, c'est pas parce que j'attaque Trump que je suis Hillariste, et c'est pas parce qu'on en noircit un qu'il faut automatiquement penser qu'on angélise l'autre. Trump est un pourri de première et un être assez méprisable. Et désormais, le passer au crible est ce qui compte puisqu'il est élu. Clinton est désormais hors du jeu: elle pourrait aussi bien être morte. Elle ne compte plus, comme ses nouveaux tarifs pour des discours risquent de le montrer (si on lui en propose encore hors de certains cercles de bien-pensants et quelques universités voulant mettre en avant le rôle des femmes). 

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Il y a 3 heures, Tancrède a dit :

 Trump est un pourri de première et un être assez méprisable. 

Qu'est-ce que tu en sais, tu as écouté ses discoures ou tu tes fié à la description que les médias en on fait  ?  Parce qu'ils ont fait beaucoup de désinformation, (pour sauver le monde tout est permis).   

 

 

Modifié par Divos
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Il y a 1 heure, g4lly a dit :

Pour sauver Trump aussi visiblement :bloblaugh:

Jolie répartie, mais Trump n'a pas (encore ?) besoin d'être "sauvé". Pour la simple raison qu'il n'a pas encore commencé sa présidence.

Si une fois investi il prend de mauvaises décisions, alors la question se posera.

 

Il y a 17 heures, Ciders a dit :

Bref. Je vais commencer par regretter Nixon.

Nixon est celui qui ordonna le bombardement secret du Cambodge, massacrant des centaines de millers de civils et déclenchant la prise de pouvoir par les Khmers rouges. C'est avec George W Bush l'un des présidents américains qu'un tribunal de Nuremberg condamnerait.

Il n'y a pas de raison d'imaginer Trump suivre la même voie. Comme le remarquait Védrine, il devrait plutôt prendre le chemin d'Obama, en plus prudent et moins agressif.

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il y a 6 minutes, Alexis a dit :

Nixon est celui qui ordonna le bombardement secret du Cambodge, massacrant des centaines de millers de civils et déclenchant la prise de pouvoir par les Khmers rouges. C'est avec George W Bush l'un des présidents américains qu'un tribunal de Nuremberg condamnerait.

Il n'y a pas de raison d'imaginer Trump suivre la même voie. Comme le remarquait Védrine, il devrait plutôt prendre le chemin d'Obama, en plus prudent et moins agressif.

Le jour où un président américain sera réellement menacé par la justice internationale, tu seras arrière-grand-père ou tu sortiras de mille ans de cryogénisation. Ne te fais pas de bile. :sleep:

Sinon, les Britanniques semblent avoir décidé de poursuivre dans leur mission de laquais de la relation spéciale : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/11/20/97001-20161120FILWWW00042-possible-visite-d-etat-de-trump-en-gb.php4

Vous me direz, c'est une décision qui se défend tout à fait d'un point de vue pratique. Mais c'est assez désolant de se dire que la seule possibilité d'exister pour les Britanniques est de demeurer à la botte de Washington.

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Il y a 10 heures, Boule75 a dit :

Si tant est que ce soit vrai (c'est douteux) : et ensuite ? Est-ce un argument positif pour choisir le pire des deux maux ?

Relis le passage on dirait que tu n'as pas compris ce qu'elle dit. La question est que "choisir le moindre mal" est insuffisant et surtout nuisible puisque par définition on choisit un mal. Cela rejoins ce que dis Tancréde dans le cas particulier de la politique tazu. Si une alternative n'est pas créer on obtient la situation actuelle : "le moindre mal" Obama qui mène à une présidence Trump.

 

Modifié par nemo
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19 minutes ago, Alexis said:

Jolie répartie, mais Trump n'a pas (encore ?) besoin d'être "sauvé". Pour la simple raison qu'il n'a pas encore commencé sa présidence.

En ce dernier dimanche de l'année liturgique, fête du Christ Roi ... tu sais bien que tous les pécheurs ont besoin d’être sauvés ...

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Il y a 9 heures, Tancrède a dit :

Disons qu'à tout le moins, on ne peut pas en discuter purement dans l'absolu:

- si entre deux maux, on choisit le moindre, ça reste quand même le mal, c'est vrai:. Le point en complément est que dans ce cas, on le fait par nécessité et absence totale d'autres options. Faut juste pas être hypocrite à cet égard comme la communication politique nous y incite si souvent, et comme beaucoup, à commencer par les médias, s'y prêtent si souvent, parlant de radieux horizons et acceptant trop facilement la situation, la "nouvelle normalité" du régime juste élu, passant trop sous silence, voire oubliant, la rélaité de la situation

et @Berezech, @Divos et al. : qu'il ne faille pas oublier qu'on fait un choix par défaut, qu'on vote beaucoup plus "contre" que "pour", tout à fait d'accord, et c'est en ce sens et compte tenu de l'humeur ambiante vis à vis de nos politiques et depuis des années que je trouve la citation d'Anna Arendt un peu à côté de la plaque. Il n'y a pas grand monde actuellement qui vote "pour", et pas grand monde qui oublie, et la plupart râlent.

Pour moi cette élection est un appel au militantisme positif, le rappel d'un impératif d'implication pour, précisément, faire émerger des personnes et des options permettant de susciter l'adhésion, plutôt que des crabes repoussants obligeant à arbitrer entre mal et pire.
Et parallèlement, il faut rappeler que la plupart des choix à faire quand on dirige à peu près n'importe quoi sont des choix entre des options mauvaises ou médiocres, y compris quand on se contente d'arbitrer sur son propre budget domestique et qu'on est pas riche ! Les cas de figure où une option est clairement positive ne sont pas les plus courants.
D'une certaine manière, c'est également ce à quoi sont confrontés les électeurs.

il y a 3 minutes, Alexis a dit :

Il n'y a pas de raison d'imaginer Trump suivre la même voie. Comme le remarquait Védrine, il devrait plutôt prendre le chemin d'Obama, en plus prudent et moins agressif.

As-tu pris connaissances des options défendues récemment par le futur directeur de la CIA, et qui le soutient ? Hum... C'est bon ça.

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4 hours ago, Boule75 said:

et @Berezech, @Divos et al. : qu'il ne faille pas oublier qu'on fait un choix par défaut, qu'on vote beaucoup plus "contre" que "pour", tout à fait d'accord, et c'est en ce sens et compte tenu de l'humeur ambiante vis à vis de nos politiques et depuis des années que je trouve la citation d'Anna Arendt un peu à côté de la plaque. Il n'y a pas grand monde actuellement qui vote "pour", et pas grand monde qui oublie, et la plupart râlent.

 

Oui, mais vu sous l'angle des politiques, la seule chose qui compte, c'est que quelle que soit la motivation (en tout cas la motivation principale), on ne peut pas voter au second degré: le résultat du bulletin est le même, et c'est tout ce qui leur importe, beaucoup trop souvent. 

 

 

Et maintenant, alors même que les hôtels Trumps battaient de l'aile depuis des mois, ils affichent complet depuis le 9 novembre: les réservations pour l'inauguration dans celui de Washington sont bookées, à des prix 5 fois supérieurs à la normale, un phénomène qui se retrouve dans les autres hôtels de la marque. Mais y'a sans doute aucun conflit d'intérêt ni aucune visée de faire fructifier la position nouvellement acquise. La corruption a été pour l'essentiel légalisée aux USA, mais apparemment, Trump est déjà en train de pousser la chose un cran plus loin. 

Là où c'est vraiment amusant, c'est l'absence totale de réaction sur la chose côté GOP, et la réaction très modérée côté grands médias, où c'est à peine souligné, au mieux un peu étudié sur quelques chaînes, la caste des journalistes-courtisans s'habituant déjà au système; beaucoup des mêmes qui s'offusquaient (et avec raison) du système de drainage financier de la Fondation Clinton, ne pipent mot face à ce qui est déjà en train de se mettre en place et a commencé à fonctionner côté Trump, qui est à une échelle bien plus vaste, et pour des motifs bien plus avides. 

La compréhension du Blind Trust selon la famille Trump: "you people, be blind, and trust". 

Modifié par Tancrède
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Bon, trop c'est trop !

j'ai décidé de prendre les choses en mains et de stopper la décadence des démocraties contemporaines et plus généralement mettre fin à l'injustice dans le monde plus deux-trois trucs. Rien que ça.

J'ai donc décidé de fonder le parti shorrkanien. Je vous invite à y adhérer *.

Je vous invite aussi, et pour commencer, à proposer une série de réformes pour amander amender le fonctionnement du système politique actuel. Je vous demande juste de respecter une ligne générale qu'on appellera Führerprinzip Shorrkanprinzip. En gros il s'agit d'aller dans le sens de mes volontés que je vous laisse deviner :combatc:Pour le reste, lâchez vous.

 

* vous serez tenus de reverser plus de 50% de vos revenus au parti et à son chef - qui est aussi le trésorier :combatc:.

 

PS: j'ai parlé de parti, mais l'idée est encore en chantier. Finalement, ce sera peut être une religion. Exemption d’impôts au States tout ça...

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