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Plus l'heure approche plus la nervosité augmente cf le nombre de post, les USA  en défaut de paiement comme de vulgaires bolcheviques russes  ? le GOP aurait quel avenir politique dans ce cas ?

 

QUAND LE DOLLARS S EFFONDRERA LE MONDE TREMBLERA je crois que cette maxime illustre assez bien pourquoi le système tient encore...

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Parce que tout le monde est encore dans la mentalité "une solution arrivera au dernier moment", autant par le caractère blasé/"j'ai déjà vu ça" que par l'incapacité à concevoir que le non vote puisse arriver.

 

Boehner veut chercher à épuiser toutes les options qu'il pense avoir (le temps en est malheureusement une) ou feint d'avoir, ce qui est même condamné par Mitch McConnell (minority leader au Sénat). Le problème côté marché est qu'une telle attitude, même si le vote passe, peut commencer à impacter sérieusement les anticipations futures: la propension croissante au gouvernement par crises successives (et artificielles) et à l'incapacité au consensus minimum sera sanctionnée, et d'une manière ou d'une autre, l'économie le paiera. Les changements internes au GOP qui sont attendus depuis longtemps (et ne pointent toujours pas à l'horizon), et surtout les prochaines élections, portent beaucoup de signification pour l'avenir de la signature et de l'économie américaines. Des réformes constitutionnelles (fin du vote sur le plafonnement de la dette, réforme du filibuster....) pourraient aussi être envisagées à cet effet.

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A cette heure, le Dow et le Nasdaq se portent plutôt bien...

Tous les acteurs de marché US sont intimement convaincus que les républicains vont lâcher l'affaire au Sénat de que ce sera vraiment trop chaud, au moins au Sénat. Pour les représentants ce serait tellement le chantier dans le camp républicains qu'ils seraient incapables de s'opposer au vote du budget.

En gros visiblement tout le monde s'en fout...

Pour répondre a Tancrède vis a vis de la stabilité politique US, on constate déjà des "fuite" - disons un certain rééquilibrage - de capitaux vers des marché plus lisible, comme les marchés européens, ou vers des placement moins risqué -> les oblig d'état dont les oblig US :lol:

Il n'y a pas beaucoup de marché vraiment très liquide, pas trop volatile, assez lisible, et capable d'absorber de grosse quantité de cash disponible aux investisseurs!

A part le marché US - topish plus risque politique possible -, quelques marché européen - dont surtout le CAC -, des obligation de gros état, et un chouilla le Japon - quoique la aussi c'est compliqué - ... ailleurs c'est chaud voir tres chaud si on cherche la limiter le risque.

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De toute façons : crise de la zone euro, monnaies qui dégringole en Inde et au Brésil, le Japon avec le record absolu de dette, Russie avec un gvt "dirigiste", monde arabe pas stable du tout... Les endroits ou les investisseurs institutionnels peuvent placer de grosses sommes avec un minimum de risques sont très rares... USA par défaut en autre malgré leurs politiciens...

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C'est un des problèmes à l'oeuvre, avec des facteurs qui jouent beaucoup plus qu'on n'ose accepter de le penser:

- il veut garder son job, donc ne pas prendre le risque de le perdre (dans la situation actuelle, il ne pourrait pas récupérer grand chose, voire ne pas être réélu); on penserait que dans de tels moments, des gens comme ça pourraient accepter de "prendre le coup" pour le pays, mais non..... Ca n'est qu'une des possibilités pour les gens comme ça, pour qui les conséquences sont toujours diluées, délayées, atténuées

- il a besoin du caucus du sud, donc du Tea Party et des excités religieux.... Toujours pour maintenir le parti républicain. C'est l'un des trucs qui outrage le plus les commentateurs républicains: que l'establishment du GOP n'ait toujours pas le courage de trancher et de s'opposer à sa composante radicale, et entamer une réforme du parti.... Parce que ça coûterait vraisemblablement les élections de 2014 et 2016

 

Tu sembles suggérer que la scène politique américaine a le potentiel pour devenir multipartite par implosion du parti républicain. Est-ce réellement possible ?

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On s'en rend assez peu compte, mais elle est multipartite: elle l'est au niveau de chaque Etat. Au niveau fédéral, je doute que ce soit si facile que ça, sinon impossible. Mais la scène nationale est en fait un compromis bancal, et c'est pourquoi il n'y a pas de parti démocrate ou républicain national. Il n'y a que des comités nationaux (DNC et RNC), très "confédéraux" dans leur fonctionnement (et avec des moyens limités), et qui doivent de fait partager le "pouvoir" dans le même parti avec d'autres organisations, essentiellement les Congressional Commitees et Senatorial Commitees (DCCC -"dee triple cee" et DSCC pour les démocrates, NRCC et NRSC pour les républicains). Les DNC et RNC sont des organismes de coordination des plates formes de campagne, de débat, d'arrangements et, dans les faits, les organisations majeures pour préparer les grands cycles électoraux et les primaires nationales, donc la sélection du "ticket" présidentiel. Mais les comités parlementaires ne sont pas sous leur autorité: ils sont en fait des "contre pouvoirs" au sein du même parti, vu qu'ils représentent chacun d'autres formes de compromis et d'autres intérêts, liés aux modes de scrutin (sénateurs = proportionnelle dans chaque Etat, représentants = majoritaire par circonscription). De fait, il y a toujours un certain niveau, variable, de "pouvoir informel" unifiant dans ces échelons nationaux, via quelques personnalités. de fait aussi, la levée de fonds de campagne (plus aisée pour certains échelons), l'allocation d'un certain niveau de réserves et le besoin d'accorder certains violons créent un degré ou un autre d'autorité. L'ère contemporaine, via les médias de masse, mais aussi l'évolution vers l'accroissement permanent du "soft money" (aujourd'hui dépassant le "hard money" des campagnes proprement dites) a de même développé le pouvoir de fait des instances nationales.

Mais il ne faut jamais oublier que de fait, il y a un parti démocrate et un républicain par Etat, et qu'ils sont tous très différents: le niveau national est un compromis souvent bancal entre des composantes très diverses, parfois antagonistes (comme on le voit actuellement chez les républicains où le compromis moderne républicain initié par la "southern strategy" de Nixon a dépassé son point d'incompatibilité totale). Les instances nationales des partis sont des "parlements bis" où s'établissent des compromis très difficiles, entre les territoires et entre surtout les bases électorales et les courants d'idées. Le niveau de diversité est comparable à celui d'un parlement normal.

 

De fait, les groupes et réseaux composant les partis au niveau étatique et les courants (niveau "régional" et fédéral) sont des réalités souvent plus dominantes que le parti lui-même; ce à quoi s'ajoute la réalité des groupes sociologiques de la population (voir mon post plus haut sur la dernière étude en la matière, et le "nouveau centre" de l'opinion américaine). Et c'est là toute la question. L'histoire politique américaine n'est pas celle d'une constance du bipartisme, même si, pour le cas spécifique de l'élection présidentielle, il y a de fait un bipartisme dominant qui contraint à des coalitions claires pour cette élection qui peut être différenciée des autres (même si elle se passe en partie en même temps) via la différence des modes de scrutin ET le différé de la moitié des élections parlementaires et judiciaires via le dispositif des midterms (renouvellement partiel des chambres en cours de mandat.... Comme c'est le cas l'an prochain).

C'est pourquoi l'un des points majeurs dans le Congrès repose sur les "congressionnal caucus" (attention à la méprise: il y a aussi les caucus électoraux) qui sont infiniment plus que nos groupes parlementaires; les "party conferences" sont les plus "consensuels" et sont l'équivalent de nos groupes parlementaires. Mais il y en a beaucoup d'autres, et ce sont ceux là qui reflètent la réalité des rapports de force internes aux partis: les caucus idéologiques (conservateurs/libertariens/tea party pour le GOP, conservateurs/liberals/modérés/progressistes pour les Dems), religieux, ethniques, d'intérêt spécifique.... Les caucus idéologiques, et, sur beaucoup de questions, ethniques, sont de fait les vrais marqueurs des rapports de force interne, et, même si c'est moins vrai aujourd'hui, le lieu des compromis bipartisans où le vrai business de gouverner peut être fait.

 

Faut jamais perdre de vue que les entités qu'on imagine monolithique que sont les "démocrates" et "républicains" ne sont que des coalitions de compromis à l'échelon fédéral, qui n'ont à formuler d'union ferme que sur certaines questions et pour l'élection présidentielle. De fait, ce bipartisme est nettement plus multipartite qu'on l'imagine.

Non seulement le multipartisme peut devenir, aujourd'hui plus que jamais, une réalité dans chaque Etat, mais les ingrédients principaux formant ces "cocktails" nationaux peuvent (et c'est vraisemblable qu'ils le feront, désormais), se recomposer. Le parti républicain des 40 dernières années n'a rien à voir avec le parti républicain d'Eisenhower, qui reposait sur un mélange de big business, de progressistes et de faucons, avec un électorat essentiellement dans le nord et les zones industrialisées (et quasi inexistant dans le sud).... Radicalement l'inverse d'aujourd'hui. Ca relativise l'importance des appellations. Nixon l'a radicalement changé en entérinant la stratégie foirée de Goldwater, mais juste pour récupérer la base électorale des démocrates du sud (raciste, anti-Etat fédéral, anti-taxes.... Et qui se retrouve aujourd'hui dans le Tea Party); il a pu continuer l'habituelle politique républicaine d'alors, très modérée à l'intérieur, sociale ET favorisant le big business.... Sans lui, le compromis a pété, et un nouveau est arrivé avec un Reagan qui  en a établi un autre, où le "southern caucus" a encore été le dindon de la farce, sauf sur certains plans mineurs, dont le facteur décisif de la fin de la taxation des organisations religieuses qui a permis de développer une gigantesque machine d'organisation et de financement orchestrée par les évangéliques.... Qui sévit encore aujourd'hui. Ils ont pesé de plus en plus lourd au fil des années 90: c'est l'irruption d'un nouveau radicalisme influencé par eux avec la "révolution gingrich" de 1994. Ils ont définitivement rompu avec l'establishment républicain autour de 2008-2010 (la candidature de McCain a déjà été problématique.... Et la présence de Palin sur le ticket fut le dernier compromis possible), et l'affirmation du Tea Party et de l'aile "libertarienne" via Ron Paul puis sont fils (les financements des deux "groupes" sont étrangement similaires) en sont la manifestation: radicaux populistes et religieux se retrouvent, et se sont constitués des bastions indélogeables via le tripatouillage de la carte électorale et l'irruption du "big money" sans restriction aucune (avec un réservoir de gens riches soit idéologiquement motivés, soit, plus fréquemment, croyant pouvoir faire de ces groupes leurs idiots utiles pour faire main basse sur des comtés et des Etats -voir l'exemple d'Art Pope).

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Le problème est que Boehner n'a pas de contrôle sur sa majorité, ni immédiat (le "whip vote" ne marche pas comme en Angleterre) ni à long terme: il a peu de "reconversions" à promettre, peu de marge de manoeuvre pour amener des législations souhaitées, peu de consensus dans un GOP sans plate forme commune désormais, et surtout, peu de contrôle sur le processus de nomination qui a échappé à tout contrôle, et sur le financement général qui puise à deux familles de sources bien distinctes désormais, les excités étant alimentés par les groupes religieux et des fortunes autonomes comme les frères Koch (à qui leur créature -le Tea Party- a au moins partiellement échappé: c'est Frankenstein, quoi).

Mais c'est étrange de voir à quel point la prévalence du "ça va s'arranger in extremis" domine encore mentalement les esprits trop rôdés et blasés de la scène washingtonienne. Même à Wall Street, ça continue à jouer ("ça va s'arranger parce que ça DOIT s'arranger"): résilience, refuge dans le connu et les certitudes, crainte trop grande du "grand bond dans la mouise".... Les réflexes sont les mêmes partout.

 

 

Sur un plan institutionnel et au regard des enjeux se croirait à l'époque des Grachres...ou de Clodius et Milon...

Modifié par Chronos
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Sur un plan institutionnel et au regard des enjeux se croirait à l'époque des Grachres...ou de Clodius et Milon... Ou celle précédent l'avènement de Sylla.... ou d'Octave

 

Tu veux dire quand les finances de l'Etat étaient de fait un cartel détenu par un tout petit nombre de sénateurs qui votaient le montant à lever et la part qu'ils prélevaient dessus en le percevant eux-mêmes? Et que leur usage était quasi exclusivement destiné à se partager le pactole restant et à engager l'Etat dans des politiques décidées par eux et servant leurs intérêts personnels? Naaaaaaan!

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 Une preuve s'il en est combien le système politique US est totalement inadapté et désarmé face au travers d'une présidence ne possédant pas de majorité absolue au congrès et dans les chambres ...

 

 

  Je me rappel de très nombreux articles de politologues et analystes politique de presse US s'adressant a des médias français leur totale incompréhension du système politique français de la 5 ème république (bon c'était post mandat présidentiel de 5 ans, soit a l'époque ou l'on était encore a 7) ou ils nous expliquaient leur désarrois a comprendre les phénomènes de co-habitation qui se sont répété en France milieu des années 80, début des 90's et fin des 90's (la fameuse co-habitation Chirac-Jospin)

 

   Non seulement ils comprenaient pas, mais grosso modo en dénonçait le caractère qu'ils estimaient dangereux qu'une majorité puisse nier la gouvernance présidentielle et prendre les rennes a sa place si la majorité serait perdue a l'assemblée nationale, lié au fait que présidentielle et législative a l'époque avaient un décalage qui impliquait ces scénarios récurant durant la période mi 80's fin 90's/début 2000

 

   Jusqu'a qu'on en est réduit considérablement la possibilité que cela se répète avec le passage a la présidence de 5 ans et la mise en parallèle des 2 élections pour s'assurer qu'un président récemment élu ait une chance correct d'hériter d'une assemblée avec une majorité pour gouverner correctement

 

    Ben aujourd'hui on peut dire que tout ces politologues US qui ne comprenait pas notre système de majorité permettant de mettre sous  cloche un président a partir du moment qu'il perd la majorité a l'assemblée a permis d'éviter justement bien des crises politiques majeures qui aurait forcément apparu si la présidence conservait l'autorité politique avec une assemblée qui lui serait devenue hostile

 

   Aujour'hui ils ont l'exemple flagrant sous les yeux, pourquoi quand il n'y a pas de majorité nette qui se dégage pour le programme politique d'un président et sa gouvernance il est important de pouvoir alors le mettre sous cloche et de pouvoir installer un premier ministre qui lui sera hostile en cohabitation :

 

    Au moins ça empêche ces crises politiques de déni sans fin du budget comme cela se passe aux USA avec des chambres hostiles au programme budgétaire du président ! Les USA sont a 2 doigts d'être potentiellement a genou financièrement maintenant a cause de leurs conneries de pas comprendre ou est l'importance capitale de disposer un cadre qui permet la cohabitation qui met sous cloche un président s'il n'a pas autorité de majorité dans les chambres législatives comme on le voit clairement aujourd'hui avec la crise politique US autour de ce fucking budget ...

 

 

  Bon maintenant les choses ont changé vu que maintenant il n'y a plus qu'une décision de dissolution de l'assemblée qui pourrait le re-provoquer en France, la ou auparavant le décalage du temps politique présidentielle et législatif doublait les chances que ça arrive, ce qu'on a vu en 86, 93, et la dissolution de 97

Modifié par alpacks
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En tout cas, la crise semble passée.... Jusqu'à février prochain, échéance du deal budgétaire. Si rien ne change dans le GOP, c'est rebelotte dans 4 mois et quelques. Qu'est-ce qui pourrait changer? Tout dépendra en fait de ce qui peut faire pression sur le "crazy caucus" des libertariens et tea partiers, et cela reste pour l'instant nébuleux et difficilement analysable, car tout tient à deux familles de facteurs:

- le financement qui les rend indépendants du RNC: ce financement vient d'organisations religieuses et de soi-disant "non profits" telles que la Heritage Foundation ou le Cato Institute.... Cad, pour faire court, les frères Koch qui en sont de loin le premier fournisseur, et qui auraient ces derniers jours piqué une petite colère contre leurs créatures

- les circonscriptions découpées pile poil pour assurer des majorités ultra conservatrices; impossibles à changer avant les prochaines élections, tout va dépendre de leur débat interne (fortement influencé par les groupes s'occupant aussi du financement), de l'humeur, des difficultés du moment et de l'impact de la crise dont on sort. Apparemment, on aurait signalé des remous dans pas mal de circonscriptions, Comtés et Etats garantis "rouges", et qui pourraient redevenir concurrentiels, ainsi que de zones jusqu'ici concurrentielles qui seraient désormais garanties "bleues"

 

Le GOP a souffert cette semaine de problèmes avec ses soutiens financiers (Wall Street, Big Business, donateurs aisés) qui ont hurlé contre le crazy caucus et refusé d'allonger la thune, annonçant même qu'ils pourraient garder cette attitude à l'avenir tant qu'une solution n'aurait pas été trouvée. Cela a coûté un district en Floride où, cette semaine, le candidat démocrate a été élu dans une partielle: impact de la crise et soudain assèchement des finances du républicain, cela aurait été un coup de semonce pour le RNC. Autre événement local qui passe au plan national: l'élection sénatoriale qui a lieu en ce moment dans le New Jersey (l'icônique détenteur du siège étant mort il y a quelques mois) voit la victoire large du très médiatique maire de Newark, Cory Booker, qui l'emporte facilement sur fond de cette crise après une fin de campagne où il s'était emmêlé les pinceaux et avait du recommencer à batailler sec (dans un Etat, le NJ, qui est, malgré son gouverneur pressenti comme candidat présidentiel républicain, un Etat durablement démocrate).

 

 

Sinon, encore quelques infos sur l'impact des shutdowns (source Gallup pour les chiffres):

- l'indice de confiance des consommateurs américains a chuté de 12 points, atteignant son plus bas depuis les lendemains de la crise (période post chute de Lehman Brothers)

- 30% des Américains ont d'ores et déjà décidé de baisser leur consommation pour les vacances à venir

- l'embauche prévue de 700 000 saisonniers (période de vacance qui arrive) sera revue nettement à la baisse

- les grandes surfaces semblent toutes baisser leurs dépenses (investissement/embauche): 40% en moyenne sur les plus grands

 

Les stocks se sont empilés dans les ports et zones de transit de fret, et continueront à le faire jusqu'à ce que l'activité perdue soit rattrapée (donc bien après la reprise du travail); les processus d'embauche en général ont été ralentis, parfois annulés, par l'absence de possibilités de contrôle des dossiers (immigration/citoyenneté, démarches administratives....). Les processus d'exportations ont été ralentis par la fermeture des administrations, les investissements et achats internationaux aussi (qui exigent des process administratifs et juridiques).... Pour ces activités, là aussi, il va y avoir un temps de bordel et de phénomène de retard accumulé qui coûtera du fric (coûts ET manque à gagner) avant de retrouver un rythme normal.
Le pire impact économique reste celui sur les anticipations des acteurs à tous niveaux.... Et dire que ça risque de repartir en février.

Modifié par Tancrède
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Enfin peut être le bout du tunnel, on est passé a 2 doigts de la cata , un défaut aurait été catastrophique pour nous en Europe également, on ne se sort pas de la crise de 2008 alors une deuxième onde de choc aurait fini par mettre l' Europe a terre déjà que ce n'est pas loin d'être le cas. Le système US est criticable mais il est tout de même grandement démocratique c'est vrai que souvent c'est source de blocage mais en même temps le président américain ne peut être un monarque comme on le voit en France où même si le gouvernement fait que des conneries il est impossible de le contrer . J'ai lu pas mal de commentaires de personnes qui se réjouissait peut être de la fin du reigne du dollar, je crois que cela aurait été aussi la fin de l'économie telle que nous la connaissons aujourd'hui, et  chaque individu aurait été touché dans la vrai vie. J'éspère que les Amèricains réfléchirons tout de même avant de mettre des élus du tea party qui franchement n'apporte rien au fonctionnement des USA. Risquer le sort de milliards de personne avec une poignée d'individus est quelque peut dangereux.

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J'ai lu pas mal de commentaires de personnes qui se réjouissait peut être de la fin du reigne du dollar, je crois que cela aurait été aussi la fin de l'économie telle que nous la connaissons aujourd'hui, et chaque individu aurait été touché dans la vrai vie.

 

C'est le problème des gens réfléchissant en absolus et dans l'abstraction: ils décrètent que quelque chose se termine (parce qu'ils ne l'aiment pas et n'en voient que les défauts ou les exagèrent) et qu'une bonne chose va forcément commencer ensuite (je sais pas d'où ils le sortent, ni comment ils peuvent savoir ce que va être cette chose, parce que personne ne le peut), sous prétexte que la terre continue de tourner. En oubliant juste que les périodes de transition sont le moment où tout chie et où rien ne marche "comme prévu", et elles peuvent durer looonnngtemps, dans le bordel le plus total. Ce genre de rhétorique a été beaucoup entendu côté Ted Cruz où Rand Paul (et son vieux), qui semblent tout savoir de ce qui doit et va arriver dans l'ordre économique mondial.... Sans avoir jamais démontré la moindre compétence dans l'analyse économique (ou d'autre chose d'ailleurs). Mais évidemment, les grands discours creux et (en apparence) sans concession, ça peut vendre auprès d'un certain électorat.

Ce à quoi on assiste, c'est juste môssieur Cruz qui veut être candidat présidentiel et "mr droite dure" aux USA, pour son ego, sa carrière, l'attention et les financements, qu'importe le prix à payer pour le reste. Qu'il croie ou non à ses élucubrations importe peu.

Et de l'autre côté de l'échiquier républicain, Boehner a le job le plus dégueulasse qui soit; il est mauvais et a visiblement placé sa situation personnelle avant sa responsabilité d'élu, mais il a vraiment un taf impossible. C'est d'ailleurs pourquoi il n'a aucun candidat à sa succession. Même son adjoint, Eric "dents qui rayent le parquet" Cantor, ne semble pas faire de grands mouvements pour hériter de cette position de Speaker, rendue impossible en l'état actuel de la majorité républicaine à la Chambre. Il est loin le temps où tout ce qui faisait sortir Boehner dans les médias, c'était le ridicule de la couleur carotte de son bronzage artificiel.

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  WASHINGTON (Reuters) - Barack Obama a signé tôt jeudi matin la loi votée un peu plus tôt par le Sénat et la Chambre des représentants qui permet de relever provisoirement le plafond de la dette, évitant ainsi le risque de défaut de paiement des Etats-Unis et de rétablir le financement des services fédéraux, a annoncé la Maison blanche.

La directrice du Bureau du budget, Sylvia Mathews Burwell, a précisé par la suite dans un communiqué que les employés fédéraux devaient se préparer à être de retour au bureau jeudi matin.

Les sénateurs, qui ont voté par 81 voix contre 18 en faveur du texte de loi, ont été imités un peu plus tard par les élus de la Chambre des représentants, à majorité républicaine.

Malgré un baroud d'honneur de 144 républicains, qui se sont opposés à l'accord, le texte a été voté par 285 élus, 68 de plus que la majorité requise.

La loi adoptée mercredi ne représente qu'une solution très temporaire et ne résout en rien les questions du contrôle des dépenses fédérales et du déficit budgétaire qui divisent profondément républicains et démocrates.

Elle permet le financement des services fédéraux jusqu'au 15 janvier et autorise le Trésor à emprunter jusqu'au 7 février, en lui laissant une marge de manoeuvre supplémentaire si le Congrès ne parvient pas à un accord définitif au début de l'an prochain.

Le compromis a ignoré la principale demande des républicains qui, sous l'influence du 'Tea Party', favorable à une forte réduction de la fiscalité et des dépenses publiques, voulaient remettre en cause l'ensemble de la réforme du système de santé, dite "Obamacare".

Même s'il prévoit de nouvelles procédures de vérification des revenus des personnes qui bénéficient de cette réforme et, par ailleurs, la création d'une commission chargée d'étudier les moyens de réduire le déficit budgétaire, l'accord a donc un goût de capitulation pour le "Grand Old Party".

Le président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner, sort affaibli de cet épisode, en raison de ses difficultés manifestes à fédérer les différentes tendances des républicains.

Des difficultés encore illustrées mercredi par le vote négatif des 144 représentants républicains, alors même que John Boehner avait assuré que son parti ne s'opposerait pas à l'adoption du texte.

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Malgré un baroud d'honneur de 144 républicains, qui se sont opposés à l'accord

 

Difficile à qualifier de baroud d'honneur: le total des Tea Partiers et Libertariens ne dépasse pas la centaine (doit être autour de 80): 144, c'est leur "zone d'influence" qui correspond en fait au nombre de représentants qu'ils peuvent terrifier par une "pression aux primaires" et le chantage au financement, en l'état du fonctionnement actuel du GOP. Ca montre le travail qu'ils ont à faire s'ils veulent gagner une élection nationale.

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Mais j'ai déjà posé la question et personne n'a semblé pourvoir répondre mais : combien de temps ce système de relèvement du plafond de la dette est viable ? C'est la je-ne-sais-quantième-fois qu'ils le font et est-ce que c'est rééditable ad vitam eternam ?

 

  Jusqu'au prochain plafond ... C'est a dire dans ... Pas longtemps ... On peut ut difficilement faire + clair ^^

 

 

 Le prochain budget franchement, ils auraient plus vite fait de le décider en organisant un truc filmé real TV, les chambres parlementaires embarqués en camion puis lachés comme du bétail sur un terrain vague ou des C130 en vol d'assault parachuteraient des caisses de milliards de $$$ et des caisses de couteaux ... Faites vos jeux !

 

 

   Et les municipales françaises on sortirait Guy Lux de la naphtaline pour régler ça sous la forme d'un "Intervilles" copieusement savonné, première manche avec de belles glissades a Marseille manifestement ...

 

 

   Pour les peuples ça ne changeraient pas grand chose mis a part une bonne occasion de sortir le popcorn

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C'est la je-ne-sais-quantième-fois qu'ils le font et est-ce que c'est rééditable ad vitam eternam ?

 

C'est la deuxième fois dans cette mandature, la première ayant eu lieu en 2011. Et oui, je l'ai déjà mentionné plus haut, c'est rééditable tant qu'il y a suffisamment de tarés pouvant influer sur suffisamment de votes. La prochaine échéance est en février, vu que le présent deal est un vote de résolution budgétaire de court terme.... Ce n'est pas réellement un budget, donc, juste le financement des activités du gouvernement, sur un montant de compromis non durable, pour les quelques mois à venir. Les négos pour un budget viennent de recommencer.

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Impact personnel de cette embrouille aux USA, un Macintosh d'occasion acheté sur E Bay bloqué car les douanes fonctionnent au ralenti... Et dire que j'était supporter de Reagan et Bush père et fils dans ma jeunesse, je vais finir par virer ''commie'' >:D

 

Dans la "bulle" républicaine, si tu essaies d'avancer les politiques de Reagan ou Bush père, ou encore d'Eisenhower, tu es un sale "commie" (malgré leur vénération pour ces noms.... Rappel que la plupart de ces droitistes populo ne savent pas grand chose sur la réalité de ce qu'ils croient connaître); si tu soutiens le programme de Nixon, tu es un sale 'pinko liberal".... Et si jamais tu avais les convictions de Georges Washington (aussi vénéré en nom seulement), cad agnostique, gouvernant au centre, pour un niveau d'Etat fédéral certain.... Tu serais honni et voué à l'enfer, comme Charles Darwin.

 

Dis donc collectionneur, tu serais pas un sale gauchiste tueur de bébés, voleur d'argent privé et partisan d'un Etat dictatorial (cad un Etat qui ose par exemple aider une région touchée par un ouragan), des fois? Je vais te dénoncer à Ted Cruz qui va venir orchestrer un shutdown de ton domicile!

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