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Royaume-Uni


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https://unherd.com/2022/12/how-brexit-exposed-the-westminster-elite/ (31 décembre 2022)

Comme l'a observé Marquand, "la vision impérialiste whig de l'État britannique a contribué à façonner la mentalité de l'ensemble de la classe politique, de gauche comme de droite". La Grande-Bretagne impérialiste whig était la Grande-Bretagne. "L'État britannique était l'enfant aussi bien que le parent de l'empire. Son iconographie, ses codes opérationnels, les réflexes instinctifs de ses dirigeants et gestionnaires étaient marqués de part en part par les présupposés de l'empire." Même si l'empire s'est effondré, ses fantômes hantent encore Westminster, sous une forme inversée, sous la forme d'un internationalisme besogneux et d'un dégoût esthétique pour le domestique et le familier. Contrairement à nos voisins européens, dont les révolutions et les guerres d'indépendance nationale ont contribué à clarifier un sens sûr de la nation, l'attention constante que la Grande-Bretagne porte à la périphérie a laissé un vide au centre, du moins pour ses dirigeants. Comme le fait remarquer Marquand, aujourd'hui converti au nationalisme gallois, "privée d'empire, la "Grande-Bretagne" n'avait aucun sens".

Cette interprétation explique en grande partie les étranges pathologies de la classe de Westminster du 21e siècle et élucide l'étrange mystère de la raison pour laquelle la Grande-Bretagne, de manière plus ou moins unique en Europe, possède une classe de commentateurs (intelligentsia n'est pas le mot juste) nettement anti-nationale, dont les prétentions européennes, comme les affectations continentales de Hyacinth Bucket, sont simplement celles du petit bourgeois provincial, repoussé par les mornes simplicités de son pays. Cela explique pourquoi la Grande-Bretagne, pour un pays européen, est particulièrement exposée au risque d'auto-dissolution par les forces économiques mondiales, et pourquoi le sens de l'identité nationale de sa classe dirigeante, pour autant que l'on puisse en juger par les tests de citoyenneté, est un gruau si léger, totalement indifférencié des vagues normes internationalistes de tolérance libérale.

Une telle interprétation explique également l'extraordinaire facilité avec laquelle la classe dirigeante britannique a réduit le pays à un factotum impuissant de l'empire mondial américain, et le degré auquel cette abnégation totale de la souveraineté est présentée et vécue, non pas comme un fétiche d'humiliation, mais comme l'ordre naturel des choses, et le fondement de la sécurité de la Grande-Bretagne. Pour maintenir ses prétentions mondiales, la classe de Westminster a été forcée d'adopter une posture de ce que Perry Anderson a appelé "l'hyper-subalternité par rapport aux États-Unis à une époque où l'Amérique était devenue la seule superpuissance". Cela explique pourquoi nos populistes de droite sont amoureux des marchés libres mondialisés alors même qu'ils s'insurgent contre le "mondialisme", pourquoi notre radiodiffuseur d'État fonctionne comme un vecteur des nouvelles fixations idéologiques de l'Amérique, et pourquoi nos membres de la famille royale ainsi que nos politiciens regardent avec envie les meilleures opportunités que l'on peut trouver en Californie.

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https://astrofella.wordpress.com/2019/02/11/the-lost-victory-1945-1950-correlli-barnett/

Recension de La victoire perdue : Rêves et réalités britanniques 1945-50 de Correlli Barnett (1995)

Le chapitre consacré aux tentatives pathétiques de la Grande-Bretagne pour concevoir et construire des avions de ligne commerciaux est celui de l'humiliation, de la mauvaise conception, de l'ingérence du gouvernement, des retards et des échecs (les Tudor I et II, l'énorme Brabazon). Pendant que les politiciens s'immisçaient, que les concepteurs faisaient des gaffes et que les pièces arrivaient en retard à cause du manque de capacité des aciéries, elles-mêmes travaillant à une capacité sous-optimale à cause des défaillances de l'approvisionnement en charbon (dues, le plus souvent, à des grèves et à des ralentissements), les Américains ont conçu et construit les modèles Boeing et Lockheed qui ont ensuite dominé les vols commerciaux.

Alors que les Français se sont engagés dans un plan ambitieux visant à construire le réseau ferroviaire le plus moderne du monde, avec des trains à grande vitesse circulant sur des voies électrifiées, le gouvernement britannique, après avoir dépensé l'argent pour soutenir l'empire, construire des avions inutiles et payer des soins de santé du berceau à la tombe, s'est retrouvé à soutenir le réseau victorien de trains lents, tardifs, sales et surchargés, de trains de marchandises encore constitués de wagons à quatre roues freinés individuellement à la main, de garages locaux antiques, de hangars à locomotives et de gares en ruine. (p.262)

Les Allemands avaient déjà construit leurs autoroutes dans les années 30. Ils les ont maintenant reconstruites plus larges et mieux adaptées pour relier leurs régions de production industrielle, tout comme les Français. Les Britanniques se débattent avec des routes qui ne font souvent que 18 mètres de large et qui reflètent souvent des pistes et des chemins préindustriels. Le premier tronçon de 8 miles d'autoroute britannique n'a été ouvert qu'en 1958.

En 1948, la Grande-Bretagne était un pays arriéré, avec 8,5 téléphones pour 100 habitants, contre 22 aux États-Unis, 19 en Suède, 15,5 en Nouvelle-Zélande et 14 au Danemark (p.265).

J'ai été particulièrement frappé par la section consacrée à l'industrie automobile britannique. Elle comptait beaucoup trop d'entreprises - une soixantaine en tout - qui produisaient chacune un trop grand nombre de modèles mal conçus et inutilisables sur la route, fabriqués avec de l'acier de qualité inférieure provenant d'aciéries britanniques épuisées et nécessitant un éventail ahurissant de pièces non standardisées.

Barnett raconte l'histoire de Lucas, le fabricant de bougies d'allumage, qui avait en catalogue les 68 types différents de distributeurs, 133 types de phares et 98 types d'essuie-glaces exigés par l'absurde variété extravagante des voitures britanniques.

Barnett oppose ce chaos à la situation de l'autre côté de la Manche, où les gouvernements ont aidé une poignée d'entreprises à investir dans de nouvelles usines destinées à produire un petit nombre de modèles clairement axés sur des marchés particuliers : Renault, Citroën et Peugeot en France, Mercedes et Volkswagen en Allemagne, Fiat en Italie. Il ne s'agissait pas seulement de la supériorité du design, mais aussi d'éléments plus subtils comme la volonté des continentaux d'adapter les modèles aux exigences et aux goûts des marchés étrangers, et de mettre en place des équipes de vente étrangères bien organisées.

Et ainsi de suite, une litanie d'incompétence, de mauvaise gestion et de relations industrielles épouvantables, le tout recouvert d'une supériorité suffisante découlant du fait que nous avons gagné la guerre et que nous avions un empire [1].

Cela vous donne envie de pleurer des larmes d'embarras et d'humiliation. Plus important encore, il explique ce qui s'est passé ensuite. Plus que tout autre écrivain que j'ai lu, Barnett explique pourquoi la Grande-Bretagne dans laquelle je suis né dans les années 1960 et dans laquelle j'ai grandi dans les années 1970 était ce qu'elle était, c'est-à-dire épuisée, merdique et délabrée à bien des égards.

[1] Barnett et l'empire :

Quiconque connaît le mépris cinglant de Barnett pour la classe dirigeante britannique, la classe ouvrière britannique et l'industrie britannique ne sera pas surpris d'apprendre que Barnett considère également l'empire comme un gaspillage d'espace coûteux et grandiloquent.

Ce fut le plus séduisant, le plus persistant et le plus dangereux des rêves britanniques que de croire que l'Empire constituait un pilier de la force du Royaume-Uni, alors qu'il représentait en réalité une ponction nette sur les ressources militaires du Royaume-Uni et un enchevêtrement stratégique potentiellement périlleux.

Ce fut, en somme l'un des exemples les plus remarquables d'extension stratégique de l'histoire (p.8).

L'empire, un passif Barnett fait le constat simple mais étonnamment évident que l'Empire britannique n'était pas une entité stratégiquement cohérente ni une organisation économiquement rationnelle (il ne possédait "aucune cohérence économique", p.113). Au lieu de cela, il émet l'opinion, bien plus convaincante, que l'empire se résumait à un ramassis de territoires accumulés au cours d'une succession de guerres et de compétitions de colonisation (dont le point culminant fut la fameuse ruée vers l'Afrique à la fin du XIXe siècle) dont la raison d'être avait été oubliée depuis longtemps. C'était, comme il le dit, "le détritus d'épisodes successifs de l'histoire", p.106.

Tout le monde sait que l'Inde était "le joyau de la couronne" de l'Empire, mais la Grande-Bretagne avait cessé de réaliser un excédent commercial avec l'Inde à la fin du XIXe siècle. C'était désormais une ponction sur les ressources qui nécessitait le stationnement et le paiement d'une garnison de quelque 50 000 soldats britanniques. Il fallait "défendre" l'Inde en combattant les Japonais en Birmanie et au-delà, ce qui avait contribué à la faillite de la Grande-Bretagne pendant la guerre. Barnett est cinglant envers la classe dirigeante britannique qui, selon lui, aurait dû "laisser" l'Inde à ses propres politiciens pour qu'ils la gouvernent et la défendent au milieu des années 1930, lorsque le Parti du Congrès et la Ligue musulmane ont commencé à demander l'indépendance avec véhémence. Cela aurait permis d'économiser beaucoup d'argent et de vies britanniques.

Il en va de même pour la longue série d'enchevêtrements, de "mandats" et de "protectorats" que nous avions acquis le long de la route maritime prolongée vers l'Inde, à savoir Gibraltar, Malte, Chypre et l'Égypte avec son canal de Suez. Aucun de ces pays n'a généré de revenus. Tous étaient un fardeau pour les finances publiques, tous nécessitaient la construction de bases militaires coûteuses et la prolongation indéfinie du service national pour les remplir de soldats mécontents qui, au fur et à mesure que les années 40 se transformaient en années 50, se retrouvaient à combattre des habitants de plus en plus mécontents qui réclamaient l'indépendance.

Alors pourquoi continuer à payer pour cet empire coûteux ?

Pour des raisons psychologiques. Les politiciens et le public pensaient que l'Empire (qui s'est transformé en Commonwealth) était ce qui faisait la grandeur de la Grande-Bretagne (was what made Britain Great).

Barnett explique comment les ornements de l'Empire ont été créés à la fin de la période victorienne afin d'unir l'opinion publique dans les dominions et les colonies, mais aussi pour impressionner le public national. Ces cérémonies tape-à-l'œil, ces médailles, ces insignes et ces titres ont ensuite été portés par des cérémonies de couronnement élaborées (George V 1910, George VI 1936, Elizabeth II 1952), par la musique d'apparat, la Dernière Nuit des Proms, la liste annuelle des honneurs et tout le reste, la grandiose exposition sur l'Empire de 1924 - le tout véhiculant le sentiment noble et élevé que nous, le public britannique, avions une sorte de "devoir" de protéger, d'élever ces peuples obscurs à un niveau supérieur de civilisation et que maintenant, d'une manière mystique, les tribus Kikuyu et les mineurs australiens et les hommes d'affaires canadiens formaient tous une sorte de famille heureuse.

 

Le point central sur lequel Barnett revient sans cesse est la manière dont ceux qu'il appelle les "fantasmateurs de l'empire" ont insisté sur le fait que l'Empire britannique (qui s'est transformé en Commonwealth britannique au cours de ces années), d'une manière ou d'une autre, magiquement, mystiquement :

- rendait la Grande-Bretagne plus forte ;

- donnait du "prestige" à la Grande-Bretagne ;

- faisait de la Grande-Bretagne une grande puissance ;

- donnant ainsi à la Grande-Bretagne le droit de s'asseoir à la table des grands avec l'Amérique et la Russie.

Il montre comment toutes ces affirmations étaient fausses. Les gouvernements successifs se sont trompés en pensant que l'empire était en quelque sorte un atout, alors qu'en fait, il s'agissait d'un handicap désastreux à trois égards :

La Grande-Bretagne n'a tiré aucun avantage économique d'une quelconque partie de l'empire (à l'exception de la Malaisie qui a réalisé des bénéfices dans le caoutchouc et l'étain). Même dans les années 1930, la Grande-Bretagne faisait plus de commerce avec l'Amérique du Sud qu'avec n'importe laquelle de ses colonies.

La majeure partie de l'empire coûtait une fortune à maintenir et à entretenir, par exemple l'Inde. Non seulement nous devions payer pour la défense nominale de ces colonies, mais nous devions également payer le coût de leurs systèmes internes de police et de justice.

L'Empire était absurdement dispersé. La marine britannique ne pouvait en aucun cas assurer la surveillance de la mer du Nord, de la Méditerranée et protéger l'Australie et la Nouvelle-Zélande de l'agression japonaise.

Barnett montre que, dès 1904, la marine britannique avait décidé de concentrer ses forces dans les eaux nationales pour contrer la menace allemande croissante, de sorte que, même avant la Grande Guerre, la Grande-Bretagne se trouvait dans la position paradoxale de ne pas pouvoir défendre l'Empire qui était censé être le support de son statut de puissance mondiale.

Et pourtant... non seulement Churchill, mais aussi les socialistes véhéments qui l'ont remplacé après leur victoire écrasante aux élections générales d'août 1945, n'ont pas pu psychologiquement briser la chaîne. Leur devoir envers la reine impératrice, toute leur éducation, que ce soit dans une cité HLM ou à Harrow, tous les attributs de l'État britannique, reposaient sur le mythe de l'empire.

À cela s'ajoutait l'illusion que l'existence d'un Empire britannique leur donnait droit, d'une manière ou d'une autre, à une place au sommet de la hiérarchie, à côté de la Russie et de l'Amérique. Churchill avait, bien sûr, pris part à la Grande Alliance avec Roosevelt et Staline, qui a pris d'énormes décisions radicales sur l'avenir du monde entier à Yalta, Potsdam, etc.

Avec un recul de 70 ans, il est difficile de se souvenir de la façon dont tous les participants pensaient, mais du côté britannique, il y avait une nette unanimité sur le fait qu'ils représentaient véritablement un quart de la surface terrestre du monde et un quart de sa population.

Ce qui est surprenant, c'est que c'est un politicien travailliste, Ernest Bevin, devenu ministre des affaires étrangères en 1945, qui a ressenti le plus fortement cette idée. Barnett cite à plusieurs reprises Bevin et d'autres dans son genre invoquant une autre défense de ce ramassis d'obligations coûteuses, à savoir que l'Empire britannique offrait une sorte de leadership "moral" au monde. Ils le considéraient comme une énorme étendue de terres et de peuples qui bénéficieraient de la justice et du fair-play britanniques, une sorte de safe space entre le mercantilisme américain forcené d'une part, et la menace du communisme stalinien de l'autre.

Les Britanniques n'ont pu conserver leur empire que parce que les Américains le payaient - d'abord avec le prêt-bail pendant la guerre, qui a maintenu à flot une Grande-Bretagne en faillite, puis avec l'énorme prêt d'après-guerre de 3,5 milliards de dollars (l'accord de prêt anglo-américain signé le 15 juillet 1946). Cet accord a été négocié par le grand économiste John Maynard Keynes :

Keynes avait noté qu'un échec de l'accord de prêt amènerait la Grande-Bretagne à abandonner ses avant-postes militaires dans les régions du Moyen-Orient, de l'Asie et de la Méditerranée, l'alternative consistant à réduire le niveau de vie britannique étant politiquement irréalisable.

Une dette qui n'a été remboursée qu'en 2006.

Alors que Barnett nous montre (avec des détails ahurissants) les gouvernements britanniques successifs se chamaillant pour savoir s'il fallait dépenser 8 %, 7 % ou 6 % du PIB pour le budget militaire nécessaire à la "défense" de la Malaisie, de Bornéo, des Bermudes, du Kenya et du Tanganyika, leurs rivaux commerciaux les plus directs, l'Allemagne et le Japon, dépensaient précisément 0 % pour la défense.

J'ai été surpris d'apprendre que (en plus du prêt spécial) la Grande-Bretagne a reçu plus d'argent de l'aide Marshall que la France ou l'Allemagne, mais - et c'est là le cœur du problème soulevé par Barnett - alors que ces deux pays ont présenté aux prêteurs américains des plans complets expliquant leurs intentions d'entreprendre des investissements complets et radicaux dans l'industrie, de réoutiller et de reconstruire leurs économies pour conquérir le monde de l'après-guerre, la Grande-Bretagne ne l'a pas fait.

C'était une chance unique pour la Grande-Bretagne de balayer les détritus de l'industrie britannique en ruine et d'investir dans de nouvelles écoles techniques, une meilleure formation des travailleurs et des cadres, de nouvelles usines et de nouveaux équipements construits dans des endroits plus appropriés et reliés par une infrastructure routière et ferroviaire moderne.

Au lieu de cela, selon Barnett, la Grande-Bretagne a gaspillé l'argent qu'elle avait emprunté aux États-Unis (la seule chose qui l'ait maintenue à flot pendant toute la période du gouvernement Attlee) pour 1. le grandiose État-providence avec ses soins gratuits du berceau à la tombe et 2. le soutien d'un "Empire" qui était devenu une charge grotesque et qui aurait dû être libéré pour faire son propre chemin dans le monde.

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Il y a 8 heures, Wallaby a dit :

Au lieu de cela, selon Barnett, la Grande-Bretagne a gaspillé l'argent qu'elle avait emprunté aux États-Unis (la seule chose qui l'ait maintenue à flot pendant toute la période du gouvernement Attlee) pour 1. le grandiose État-providence avec ses soins gratuits du berceau à la tombe et 2. le soutien d'un "Empire" qui était devenu une charge grotesque et qui aurait dû être libéré pour faire son propre chemin dans le monde.

Toute analogie avec la France et le gaspillage de l'argent du plan Marshall dans la guerre d'Indochine serait bien sûr inapproprié.

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Les américains nous ont aidé en Indochine à partir de 1950,( because communistes en chine et la guerre de Corée)avant c’était niet, les américains veillaient sur leurs investissements ( hors de questions que ce soit pour entretenir un empire colonial) .

et nous ont dégagé après la Corée.

et cette politique us valait pour la guerre d’Algérie , les systèmes OTAN n’avaient pas vocation, en principe à se retrouver en Algérie.

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il y a une heure, collectionneur a dit :

@BPCs Oui, car l'argent du plan Marshall n'a pas servi à cela. 

Directement non on est bien d'accord, mais indirectement..?

C'est comme de dire que les subventions européennes ne servent pas à la Pologne à se payer des armes sur étagères rubis sur l'ongle. Directement non mais dans les faits ca ne se ferait pas sans.

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Comme indiqué par @Capitaineconan, pour les guerres coloniales, avant 1949, ce n'est même pas que les États-Unis ne nous donnaient rien, c'est qu'ils nous interdisait d'employé du matériel américain. En 47 a Madagascar, l'armée de l'air a du utilisé des Ju-52 trafiqué pour faire des bombardements ! Regarder la flotte hétéroclite de matériels roulants et volants en Indochine. Des appareils nippons jusqu'en 47, des Spitfire après.

L'article britanniques mentionne bien que les européens continentaux devaient avoir des projets précis pour l'obtention de fonds.  Pour l'Indochine, c'était des fonds supplémentaires par rapport à l'aide civile :

https://www.cairn.info/revue-guerres-mondiales-et-conflits-contemporains-2009-4-page-135.htm

Ce n'est qu'à la fin de l’année 1949 qu'il il fut décidé que la France recevrait, au titre du plan Marshall, une aide directe, économique et militaire pour moderniser les TFEO et développer les armées associées : un soutien militaire gratuit (MDAP : Military Defense Assistance Act), un supplément militaire économique (MSA : Military Support Assistance), et une avance remboursable . C’était la mise en marche de l’engagement américain qui ne commença à se concrétiser qu’en 1950. 

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Sunak doit etre soulage, car ici au RU on ne parle quasi plus de greves, cout de la vie, etc... c'est le royal soap opera 24/7 depuis la sortie precoce du livre en Espagne. 

Le cirque n'est pas pres d'etre termine car Meagan a aussi un livre a venir et Charles va etre couronne dans quelques mois. 

L'opinion au RU est 64% defavorable pour Harry.  A voir si cela aura un impact pour le reste du Commonwealth (quid la monarchie dans les Caraibes recemment).  En tous cas ce n'est pas brillant

 

Modifié par Lordtemplar
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Merci @Lordtemplar pour l'information. 64% d'opinion défavorable ? Contre Harry ? J'avoue que je n'en saisis pas les raisons, mais je n'ai pas vraiment suivi les frasques de la famille royale pour être honnête. j'ai uniquement entendu que Meghan avait eu beaucoup de mauvaise publicité depuis le mariage princier (ça remonte) et j'ai eu vent que ça avait été renforcé ces derniers temps mais sans plus d'informations.

(Et je me pose des questions sur la représentativité réelle du sondage, taille de l'échantillon et type de personnes interrogées par exemple)

Au minimum, ça distrait le public des vrais problèmes traversé par le royaume peut être bientôt désuni : du pain et des jeux, mais sans le pain, et avec du "drama" plutôt que des jeux :laugh:

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il y a 31 minutes, SLT a dit :

Merci @Lordtemplar pour l'information. 64% d'opinion défavorable ? Contre Harry ? J'avoue que je n'en saisis pas les raisons, mais je n'ai pas vraiment suivi les frasques de la famille royale pour être honnête.

Tu t'es arrêté ou ? :laugh:

Tu as suivi leur départ aux usa, l'annulation de leurs titres et fonctions officielles et la vente de leur histoire à Netflix pour en faire une série ?

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Il y a 9 heures, 13RDP a dit :

Directement non on est bien d'accord, mais indirectement..?

Indirectement, ça ne se compte pas, ni se mesure.

Il est évident qu'une aide, qu'elle soit matérielle ou financière, lorsqu'elle est conditionnée à une affectation particulière, vient alléger la charge de cette affectation et libère des marges pour d'autres choses.

Mais pour autant, cette aide ne te dispense généralement pas de faire un (large) service minimum sur le sujet auquel elle est affectée, car les états donateurs n'aiment pas trop voir leur aide transformée en transfert de charge.

Pour reprendre l'exemple du plan Marshall, oui, la livraison de locomotives et de tracteurs a permis de soulager l'investissement nécessaire à ces domaines et permis de supporter un talon des coûts des guerres coloniales, mais ce n'est en rien comparable à une aide directe qui aurait été fournie pour ces conflits.

 

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il y a 28 minutes, clem200 a dit :

Tu t'es arrêté ou ? :laugh:

Tu as suivi leur départ aux usa, l'annulation de leurs titres et fonctions officielles et la vente de leur histoire à Netflix pour en faire une série ?

… ainsi que la parution imminente d'un pavé sur les "dessous" des "Royals" ! 

De large extraits - du livre intitulé "Spare"- ont fuité suite à un "loupé" d'une maison d'édition espagnole et les médias anglais ont eu la primeur de passage pas piqué des hannetons :wink:

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Il y a 9 heures, collectionneur a dit :

Comme indiqué par @Capitaineconan, pour les guerres coloniales, avant 1949, ce n'est même pas que les États-Unis ne nous donnaient rien, c'est qu'ils nous interdisait d'employé du matériel américain. En 47 a Madagascar, l'armée de l'air a du utilisé des Ju-52 trafiqué pour faire des bombardements ! Regarder la flotte hétéroclite de matériels roulants et volants en Indochine. Des appareils nippons jusqu'en 47, des Spitfire après.

L'article britanniques mentionne bien que les européens continentaux devaient avoir des projets précis pour l'obtention de fonds.  Pour l'Indochine, c'était des fonds supplémentaires par rapport à l'aide civile :

https://www.cairn.info/revue-guerres-mondiales-et-conflits-contemporains-2009-4-page-135.htm

Ce n'est qu'à la fin de l’année 1949 qu'il il fut décidé que la France recevrait, au titre du plan Marshall, une aide directe, économique et militaire pour moderniser les TFEO et développer les armées associées : un soutien militaire gratuit (MDAP : Military Defense Assistance Act), un supplément militaire économique (MSA : Military Support Assistance), et une avance remboursable . C’était la mise en marche de l’engagement américain qui ne commença à se concrétiser qu’en 1950. 

Ca s'appelle être un Etat client. Et c'est ce qu'était la France après la Libération. Il faut mendier l'assistance dont on a besoin, le donateur ne la concède qu'en prenant en compte ses propres intérêts - ce qui est d'ailleurs bien naturel - et encore faut-il le remercier. Ce qui, encore une fois, est bien le minimum.

La reconstruction de l'économie, d'une industrie de défense, le début des développements pour l'arme atomique dès 1956, enfin la mise en service des premiers éléments de la dissuasion ont conduit la France à cesser définitivement d'être un Etat client des Etats-Unis en 1966, lorsque nous leur avons dit "Merci pour votre assistance, nous reprenons la suite, nous nous sommes relevés et tenons sur nos deux jambes, vous n'avez plus besoin de payer pour nous défendre et pouvez démanteler vos bases militaires chez nous"

Nous sommes alors montés en grade, d'Etat client à allié des Etats-Unis. L'Amérique conserve à ce jour deux alliés en Europe, la France et encore la Grande-Bretagne - pour tenter de refermer le H.S. :happy:

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il y a une heure, clem200 a dit :

Tu t'es arrêté ou ? :laugh:

Tu as suivi leur départ aux usa, l'annulation de leurs titres et fonctions officielles et la vente de leur histoire à Netflix pour en faire une série ?

Je peux comprendre que les frasques et les mauvais comportements à répétition de certains membres de la famille royale soient embarrassants pour les Britanniques. Le prince Harry dernièrement, et avant lui son oncle Andrew qui lui était carrément un compagnon de Jeffrey Epstein pour l'exploitation sexuelle de jeunes filles mineures :angry: ...

Je vois deux solutions, l'une moderne (et française), l'autre plus traditionnelle et d'ailleurs bien anglaise.

1. Nous avons en France non pas une mais deux familles royales (orléaniste et légitimiste), et encore une famille impériale par-dessus le marché (prince Napoléon). Tous ces gens - qui n'exercent aucun pouvoir et n'ont même pas de rôle symbolique officiel - ont un point commun : ce sont des gens honorables et décents ! Des familles "normales", au sens où elles ne se donnent pas en spectacle en permanence ni ne font honte à leur pays.

La première solution serait donc tout simplement d'avoir une République de Grande-Bretagne. Une fois que leur serait retiré tout rôle officiel même symbolique, les "Royals" deviendraient probablement eux aussi des gens décents et honorables.

2. L'autre solution est de maintenir la tradition, donc le rôle officiel de la famille royale britannique. Mais de la maintenir de manière plus complète. Je parle de l'éducation, plus précisément de l'éducation anglaise.

Réhabiliter les châtiments corporels, du moins pour les Royals qui font honte à leur pays, et doivent être remis dans le droit chemin, satisferait à la fois le goût très britannique de la Tradition - il se dit que le roi Charles III y est très sensible - et la nécessité de motiver les gens chargés d'un rôle symbolique de représentation à se bien comporter.

La deuxième solution serait donc d'établir une peine de flagellation publique. Andrew y aurait droit - et comment ! - et sans doute aussi Harry - à un moindre degré il se comporte mal certes mais il n'a quand même pas agressé des mineures.

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Il y a 14 heures, collectionneur a dit :

@BPCs Oui, car l'argent du plan Marshall n'a pas servi à cela. 

Oui... mais non comme l'on souligné plusieurs intervenants après :

L'argent du plan Marshall n'a pas été utilisé directement pour cela, quoique, mais le coût de la guerre (qui a représenté le double de l'aide financière du plan Marshall)  a de fait annulé le bénéfice économique qu'aurait du générer ce plan : cf page 215 de ce document.

https://www.persee.fr/doc/ihtp_0769-4504_1996_num_34_1_2380

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3 hours ago, clem200 said:

Tu as suivi leur départ aux usa, l'annulation de leurs titres et fonctions officielles et la vente de leur histoire à Netflix pour en faire une série ?

On va dire que oui, mais de loin et sans savoir à quel point cela était important et bien ou mal perçu sur place.

2 hours ago, Ardachès said:

...ainsi que la parution imminente d'un pavé sur les "dessous" des "Royals" ! 

De large extraits - du livre intitulé "Spare"- ont fuité suite à un "loupé" d'une maison d'édition espagnole et les médias anglais ont eu la primeur de passage pas piqué des hannetons :wink:

J'en ai entendu parlé de loin, mais je ne m'y suis pas intéressé : ce n'est qu'un livre, et même si son ou ses auteurs ont connu l'envers du décor ou les rouages de la famille royale ou que sais-je, ce n'est qu'une vision d'un ensemble. Que ça fasse parler de soi, c'est normal, pour vendre (et vu que beaucoup d'anglais semblent vouloir détester Meghan, pour des raisons qui me dépassent, le choc est sans doute la meilleure pub possible)

Je comprends le lien de certains citoyens britanniques avec la famille royale, surtout sous feu Elizabeth. Mais à l'heure des médias à sensation et de l'instantanéité de l'information (souvent au détriment de sa justesse, pour ne pas dire exactitude ou véracité) je trouve que cet attachement se mue en un mélange de curiosité malsaine et de dévotion injustifiée (dans des proportions évidemment différentes en fonction des individus)

Tout ce battage médiatique me surprend en fait, surtout sur un sujet aussi "peu important". (La vie des citoyens britanniques n'en sera pas impacté de façon significative, si ?)

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il y a 55 minutes, SLT a dit :

On va dire que oui, mais de loin et sans savoir à quel point cela était important et bien ou mal perçu sur place.

J'en ai entendu parlé de loin, mais je ne m'y suis pas intéressé : ce n'est qu'un livre, et même si son ou ses auteurs ont connu l'envers du décor ou les rouages de la famille royale ou que sais-je, ce n'est qu'une vision d'un ensemble. Que ça fasse parler de soi, c'est normal, pour vendre (et vu que beaucoup d'anglais semblent vouloir détester Meghan, pour des raisons qui me dépassent, le choc est sans doute la meilleure pub possible)

Je comprends le lien de certains citoyens britanniques avec la famille royale, surtout sous feu Elizabeth. Mais à l'heure des médias à sensation et de l'instantanéité de l'information (souvent au détriment de sa justesse, pour ne pas dire exactitude ou véracité) je trouve que cet attachement se mue en un mélange de curiosité malsaine et de dévotion injustifiée (dans des proportions évidemment différentes en fonction des individus)

Tout ce battage médiatique me surprend en fait, surtout sur un sujet aussi "peu important". (La vie des citoyens britanniques n'en sera pas impacté de façon significative, si ?)

… Euh, c’est Harry qui est l’auteur du « brûlot » et clairement une grande partie des médias, et donc par extension le peuple, lui en veux… vraiment !

Trop premier degré, trop de détails futiles … bref, théoriquement, sans importance, mais hélas à 5 mois du couronnement de son père ça ne passe pas. 

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https://www.lefigaro.fr/vox/monde/rishi-sunak-ou-le-retour-vers-un-futur-techno-capitaliste-20221025

Mais la formation intellectuelle du jeune Rishi Sunak s'est faite dans des institutions aux idées ultralibérales – d'abord les études de PPE (philosophie, sciences politiques et économiques) à Oxford et ensuite un master en business à Stanford aux États-Unis, avant de passer chez la banque d'investissement américaine Goldman Sachs et d'établir un fonds spéculatif.

Loin d'être imbibé de l'esprit conservateur, Rishi Sunak a vite pris goût à l'esprit capitaliste – la dynamique de l'entreprise libre, la passion de la création destructrice et la pulsion de l'enrichissement individuel, avec ses à-côtés inévitables que sont le monopole, la spéculation et l'avarice.

Alors qu'il était encore ministre des Finances, Rishi Sunak avait gardé sa carte verte américaine, ce qui lui permettait – le cas échéant – de se relocaliser outre-Atlantique. Il est bien le premier premier ministre «californien» du Royaume-Uni mais sans doute pas le dernier.

Au cœur de l'idéologie de Rishi Sunak se trouve le nexus entre le capital mondial et la technologie sans entrave. Dans une conférence au mois de février qui lui a servi de plateforme pour sa future candidature à la présidence du parti conservateur, il a bâti son projet politique sur trois piliers que sont «le capital, les individus et les idées». En apparence inoffensif, ce projet n'est rien moins qu'une reprise de la vision du libre marché et de l'individualisme.

Pas un mot sur la contribution clé de l'État pour sauvegarder la sécurité alimentaire et énergétique ou encore lancer une ré-industrialisation «verte». Au contraire, Rishi Sunak faisait les louanges du progrès technologique et vantait l'exemple de la Californie. Comme «la start-up nation» chère à Emmanuel Macron, il voit la libre entreprise comme le fondement même de l'économie et le rôle de l'État comme simple serviteur des intérêts du libre marché. La clé de voûte de l'édifice économique est l'omni-puissance de la technologie comme principal moteur de l'économie mondiale. Sa vision du pouvoir politique repose sur les liens qui existent entre la Silicon Valley et Wall Street via la City de Londres et qui s'étendent jusqu'au parti communiste chinois.

Loin d'être un réformateur dans une lignée conservatrice, il est aujourd'hui le symbole de l'oligarchie libérale – la fusion entre l'administration centrale, la technoscience et le capital.

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https://www.bbc.com/news/uk-politics-64372528 (23 janvier 2023)

Le président du Parti conservateur, Nadhim Zahawi, fait l'objet d'une pression politique croissante pour expliquer pleinement les circonstances d'un règlement fiscal de plusieurs millions de livres.

La BBC a appris que M. Zahawi a payé une pénalité pour des impôts non payés lorsqu'il était chancelier.

https://www.nytimes.com/2023/01/20/us/rishi-sunak-seatbelt-fine.html

Rishi Sunak reçoit une amende pour ne pas avoir porté sa ceinture de sécurité

La police du Lancashire, dans le nord-ouest de l'Angleterre, a infligé l'amende après que le Premier ministre britannique a publié sur Instagram une vidéo le montrant en train de rouler dans une voiture, sans ceinture.

 

 

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https://www.spectator.co.uk/article/how-much-trouble-is-sunak-in/ (22 janvier 2023)

Zahawi n'est pas exactement un allié clé de Sunak - il a soutenu Truss pendant l'été, puis Johnson lors de la deuxième campagne avant de changer d'avis - le perdre créerait un autre problème de gestion du parti. Le fait d'avoir Zahawi au gouvernement envoie le signal que les partisans de Johnson ont leur place dans le gouvernement Sunak.

Deuxièmement, on s'interroge sur la position du président de la BBC, Richard Sharp. Le Sunday Times rapporte que Sharp a participé à la mise en place d'un garant pour un prêt d'un montant maximal de 800 000 livres sterling pour le premier ministre de l'époque, Boris Johnson. Bien que le porte-parole de Boris Johnson affirme que l'homme politique n'a reçu aucun conseil financier de la part de Sharp, l'intervention a eu lieu quelques semaines seulement avant que le Premier ministre de l'époque ne le recommande pour ce poste. Le reportage a suscité des appels du parti travailliste en faveur d'une enquête parlementaire.

Modifié par Wallaby
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