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L'avenir de la péninsule coréenne


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  • 2 weeks later...

Face à une génération jugée rachitique, la Corée du Nord a décidé de réduire la taille minimum requise pour ses soldats et de la ramener à ... 142 centimètres contre 145 jusqu’ici.

Une initiative qui a pour but d’endiguer les effets de la famine meurtrière qui a ravagé le pays au milieu des années 90. Pendant cette sombre période, l’armée a vu le nombre d’appelés sévèrement chuter. En cause : un taux de natalité très bas et une mortalité infantile élevée. Le service militaire, l’un des principes majeurs du pays, est obligatoire pour tous les hommes de 16 ou 17 ans pour une durée minimale de dix ans, mais également pour les femmes. Actuellement, la Corée du Nord compte 1,2 million de soldats.

http://fr.news.yahoo.com/142-cm-au-moins-soldat-nord-coréen-074108879.html

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La Chine a autorisé cinq Nord-Coréens réfugiés dans l'ambassade sud-coréenne à Pékin depuis des mois, voire des années, à se rendre en Corée du Sud sans être arrêtés, rapporte la presse mercredi.

Les cinq Nord-Coréens sont arrivés en Corée du Sud dimanche, après que la Chine eut finalement accepté de les laisser sortir de l'ambassade sans les interpeller, a indiqué le quotidien Chosun Ilbo, qui cite une source diplomatique sud-coréenne.

Parmi les cinq personnes arrivées dimanche à Séoul figurent la fille d'un soldat sud-coréen retenu prisonnier par le Nord après la guerre de Corée (1950-1953), ainsi que ses deux enfants, selon le quotidien Dong-A Ilbo.

Ils ont passé tous trois près de trois ans dans l'ambassade à Pékin.

Le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a refusé de commenter ces informations.

Selon le Chosun Ilbo, la Chine veut avec ce geste manifester son irritation envers la Corée du Nord, qui a annoncé l'envoi d'une fusée, en infraction aux résolutions de l'ONU, à la mi-avril.

Selon l'agence Yonhap, Pékin envisage aussi de laisser partir sept autres Nord-Coréens, réfugiés depuis au moins deux ans dans les consulats sud-coréens à Shenyang (nord-est) et Shanghai (est).

La Chine, seul allié de poids de Pyongyang, considère les Nord-Coréens qui ont fui leur pays comme des migrants économiques, et non des réfugiés politiques.

S'ils sont arrêtés par la police chinoise, ils sont renvoyés en Corée du Nord, où ils risquent la relégation sociale, la prison, voire la mort, selon les associations de transfuges, des députés sud-coréens et des témoignages de Nord-Coréens qui ont réussi à s'enfuir.

(AFP)

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3 à 4 sous-marins nord-coréens disparaissent après avoir quitté leur base

La Corée du Sud est à la recherche de 3 à 4 sous-marins nord-coréens qui ont disparu après avoir quitté 2 bases sur la côte est, indique jeudi une source militaire sud-coréenne.

La source indique que les sous-marins appartiendraient à la classe de 370 tonnes. L’armée sud-coréenne a été incapable de les localiser depuis qu’ils ont quitté 2 bases sous-marines de la côte est.

Une autre source explique que « la Corée du Nord semble mener activement des exercices d’infiltration par sous-marin, à la suite d’une météo plus clémente. » La source ajoute que « l’armée sud-coréenne étudie de près la situation sans écarter la possibilité d’une provocation déguisée en exercice. »

La Corée du Sud se prépare pour une éventuelle attaque surprise par la Corée du Nord, dirigée vers des bâtiments ou des bases militaires sud-coréennes. Le climat sécuritaire est tendu depuis que le Nord a menacé de lancer de fortes provocations contre le Sud, tout en prévoyant de lancer un satellite entre le 12 et le 16 avril.

Les Etats-Unis et d’autres alliés considèrent le lancement d’une fusée par le Nord comme un essai déguisé de ses technologies de missiles balistiques.

http://www.corlobe.tk/article28465.html

Punaise, c'est quoi ça ? la situation n'est pas déjà assez tendue ?  =(

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Que les Nord Coréens aient fait des progrès me semblent normal; ils allaient pas "stagner" non plus. La question qui se pose est plutôt la proportion desdits progrès. En outre je m'interroge sérieusement sur les capacités asm des sud coréens. Je n'ai pas souvenirs de situations au cours desquelles leur département asm se soit illustré. C'est assez inquiétant dans la mesure où ils n'utilisent pas des technos du précambrien.

Je pense que technologiquement parlant, ils se classent parmis les meilleurs. Voir les "tacots" nord coréens les malmener ainsi me fait tirer la conclusion suivante

- l'asm est le seul pôle où la technologie n'a pas su apporter de gain significatif (efficacité)

  Corollaire: nos frégates et destroyers asm de la mort qui tue (fremm, burke et cie) ne sont pas des vaisseaux "goa'uld" et seront  aussi à la ramasse en environnement de guerre  :'(

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Gné? provocation? C'est pas un peu leur rôle aux SM de disparaitre sans laisser de trace?  :lol:

Le problème avec les sous-marins nord-coréens c'est qu'ils ont tendance à réapparaître en plein dans les eaux sud-coréennes infiltrant du monde ou causant des incidents (cf la frégate sud-coréenne coulée il y a quelques temps).

Hop surprise ! Les Kim adorent faire des surprises !

Image IPB

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les moteurs chauffent, les anti missile aussi

http://fr.news.yahoo.com/fus%C3%A9e-nord-cor%C3%A9enne-plateforme-lancement-selon-journalistes-111306676.html;_ylt=AqdsIEp6InUBI05GplUEo8j.fcl_;_ylu=X3oDMTNiODRuMzFxBG1pdAMEcGtnA2UxZGYxMDAwLTdmOTQtMzY3OC05YWZlLWUwNmE3YWNhNGNiMwRwb3MDNARzZWMDbG5fQUZQX2dhbAR2ZXIDYzFiMjk0ZTAtODFiNy0xMWUxLWJmNzQtYTQzNDM1OTY3ZDdi;_ylv=3

La Corée du Nord, déjà en butte à des sanctions sévères, a continué dimanche de défier la communauté internationale, en montrant à la presse étrangère sa fusée Unha-3 dressée sur le pas de tir du centre spatial de Tongchang-ri (nord-ouest), dans l'attente d'un lancement désormais imminent.

Geste sans précédent dans ce pays très fermé, qui ne délivre des visas qu'au compte-gouttes, une cinquantaine de correspondants ont été invités à se rendre par train spécial dans la nouvelle base de lancement construite sur la péninsule de Cholsan, à 50 kilomètres environ de la frontière chinoise.

C'est de là que doit être tirée, entre le 12 et le 16 avril, une fusée à trois étages censée mettre en orbite un satellite d'observation terrestre, Kwangmyongsong-3 (Etoile brillante).

Afin de prouver qu'il s'agit bien d'un lancement pacifique, et non pas d'un essai de missile balistique déguisé, comme l'affirment notamment les Etats-Unis, la Corée du Sud et le Japon, les journalistes étrangers ont eu le rare privilège de voir de près le lanceur et le satellite, et de visiter le centre de commandement.

Malgré les mises en garde internationales, la fusée blanche, aux lettres bleu ciel, se dressait dimanche sur le pas de tir de Tongchang-ri, prête à décoller une fois que ses réservoirs auront été remplis et que le satellite aura été installé dans le dernier étage.

Des techniciens s'activaient au pied du lanceur, devant les journalistes massés à moins de 50 mètres de la tour mobile.

La fusée, haute de 30 mètres et d'un diamètre de 2,5 mètres, doit placer en orbite héliosynchrone un satellite chargé de fournir des informations sur les récoltes, les forêts et les ressources naturelles de la Corée du Nord.

Les correspondants étrangers ont pu également voir de près le satellite, un parallélépipède de 100 kilogrammes, hérissé de 5 antennes et flanqué de panneaux solaires pour l'alimenter en électricité.

Les Etats-Unis et leurs alliés ne croient pas aux intentions pacifiques de Pyongyang et accusent la Corée du Nord de préparer en fait un essai de missile balistique.

"Dire que c'est un test de missile n'a vraiment aucun sens", a affirmé Jang Myong-Jin, chef du centre spatial.

"Ce lancement a été planifié de longue date, pour le centième anniversaire du président Kim Il-Sung", a-t-il dit. "Nous ne le faisons pas à des fins de provocation."

Le régime va organiser de grandes festivités pour le 15 avril, jour de la naissance du fondateur de la République Populaire Démocratique de Corée, décédé en 1994. Son fils Kim Jong-Il lui a succédé, et à sa mort en décembre 2011, c'est son petit-fils, Kim Jong-Un, qui est devenu le nouveau numéro un nord-coréen.

"Ce qu'on a vu aujourd'hui, c'est civil, mais cette technologie peut être utilisée aussi à des fins militaires", a commenté un expert français, Christian Lardier, membre de l'Académie internationale d'astronautique (IAA).

Le premier étage de la fusée doit tomber en mer Jaune, à l'ouest de la péninsule coréenne, et le deuxième étage à l'est des Philippines, en survolant une partie des îles d'Okinawa, au sud du Japon.

Cependant, un tir sur une trajectoire aussi étroite n'est pas sans risque.

L'armée sud-coréenne et les Forces d'autodéfense japonaises -- l'armée nippone -- ont été mises en alerte et menacent d'abattre le lanceur s'il dévie de sa route.

"Nous ne tolérerons aucune violation de notre souveraineté nationale", a averti M. Jang. "Nous n'avons jamais abattu un satellite sud-coréen ou japonais. Pourquoi nous menacent-ils?"

Le chef du central spatial a toutefois voulu apaiser les inquiétudes des pays voisins.

"Nous pouvons détruire la fusée du sol et il y a aussi un dispositif dans le lanceur qui peut juger de la trajectoire et déclencher l'autodestruction s'il dévie", a-t-il dit.

Assailli de questions sur le coût du programme spatial de la Corée du Nord alors que la population souffre de malnutrition chronique, M. Jang a maintenu la nécessité de poursuivre le développement technologique du pays.

"Même si vous avez faim, vous devez continuer à developper la technologie sinon vous deviendrez le pays le plus sous-développé du monde", a-t-il expliqué.

Il a annoncé à cette occasion que la Corée du Nord envisageait de lancer des fusées beaucoup plus puissantes, d'un poids total de 400 tonnes, contre 91 tonnes pour le lanceur Unha-3.

Pyongyang n'a jamais réussi jusqu'à présent à satelliser un engin, malgré deux tirs en 1998 et 2009.

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200 00 hommes, femmes et enfants dans les camps de la Corée du Nord.

Selon cette nouvelle édition d'un rapport publié en 2009, basé sur 60 témoignages et publié par l'ONG Committee for Human Rights in North Korea (PDF), jusqu'à 200 000 hommes, femmes et enfants, vivent dans six camps situés dans le nord du pays, dans des conditions proches de l'esclavage, souvent détenus sans jugement ou à la suite de procès iniques, certains uniquement pour avoir écouté la radio sud-coréenne ou tenté de fuir vers la Chine.

En Corée du Nord, le système de " culpabilité par association " est en vigueur, emprisonnant toute personne appartenant sur trois générations à la famille d'un opposant. Selon l'analyse réalisée par Amnesty International de photos satellites, le goulag nord-coréen (kwanliso, littéralement " lieu de contrôle " en coréen), mis en place dans les années 1950 sur le modèle soviétique, s'est étendu depuis 2001 et les camps sont de véritables villes avec des écoles, des usines et des fermes

Dans deux d'entre eux existent des zones de rééducation d'où il est possible de ressortir. Sinon, le reste constitue des " districts de contrôle total ", où les prisonniers, considérés comme irrécupérables, sont détenus jusqu'à leur mort. Seuls trois personnes sont parvenues à s'échapper de ces districts, selon les associations de défense des droits de l'homme.

Jeudi, Amnesty International a remis une pétition à l'ambassade de République populaire démocratique de Corée (RPDC) en Suisse pour réclamer la fermeture des camps. Un ancien prisonnier du camp de Yodok et fondateur de l'association Kim Tae-jin a également été invité par l'organisation en France pour témoigner :

" Dans le camp numéro 15, j'ai eu le temps de regarder les gens qui étaient autour de moi. Le camp est divisé en plusieurs zones, l'une d'elles est celle dite de contrôle total. Ceux qui y sont enfermés sont condamnés à y rester à vie et à y mourir. J'ai rencontré aussi des anciens fidèles du régime et du dictateur. Ils avaient été envoyés dans le camp pour une petite erreur. "

Enfin, le 19 avril, les éditions Belfond feront paraître le témoignage d'un fugitif nord-coréen, Shin Dong-hyuk,  Rescapé du camp 14, écrit par le journaliste américain Blaine Harden et dont les bonnes feuilles paraîtront dans Le Monde. Sa particularité : être né dans le camp de parents choisis par les gardiens.

http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2012/04/12/coree-du-nord-temoignages-sur-les-camps_1684802_3216.html#xtor=AL-32280515

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ça y est la fusée est partie !!!!! .... puis s'est désintégrée peu après son décollage 

j'aimerais pas être à la place des ingénieurs.... :-[

http://www.liberation.fr/monde/2012/04/13/la-coree-du-nord-a-lance-sa-fusee_811435

http://www.romandie.com/news/n/Lancement_rate_d_une_fusee_nord_coreenne93130420120213.asp

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http://www.20minutes.fr/monde/916047-coree-nord-rate-tir-fusee

La Corée du Nord rate le tir de sa fusée

Créé le 13/04/2012 à 06h33 -- Mis à jour le 13/04/2012 à 09h14

MONDE - Le tir de la fusée nord-coréenne a échoué ce vendredi. L'ONU a convoqué le Conseil de sécurité en urgence...

La Corée du Nord a raté ce vendredi le tir d'une fusée qui devait mettre en orbite un satellite d'observation terrestre, une «provocation» dénoncée par la communauté internationale qui a suscité la convocation en urgence du Conseil de Sécurité de l'ONU.

«La République Populaire Démocratique de Corée (RPDC) a lancé son satellite Kwangmyongsong-3 (...) à 07h38m55s vendredi. Le satellite d'observation terrestre n'a pas réussi à entrer en orbite», a reconnu l'agence officielle de presse KCNA, après un silence de plus de quatre heures. «Les scientifiques, les techniciens et les experts sont en train d'étudier les raisons de cet échec», a ajouté l'agence.

Il s'agit de la troisième tentative ratée de la mise en orbite d'un satellite par la Corée du Nord, après deux échecs en 1998 et en 2009.

L'engin est tombé en mer

Peu après le lancement, les Etats-Unis, et leurs alliés sud-coréens et japonais, ont annoncé que la fusée s'était désintégrée en vol peu après son décollage du Centre spatial de Tongchang-ri (nord-ouest), situé à une cinquantaine de kilomètres de la frontière chinoise. «Les systèmes américains ont détecté et suivi le lancement d'un missile nord-coréen Taepodong-2 à 18h39 (22h39 GMT)», a annoncé le Commandement de la défense aérienne nord-américain (NORAD).

Le premier étage de l'engin est tombé en mer à 165 kilomètres à l'ouest de Séoul en Mer Jaune. Les deuxième et troisième étages «n'ont pas fonctionné», a expliqué le NORAD, ajoutant que les débris étaient tombés en mer, sans jamais constituer une menace.

Le Taepodong-2 est un missile balistique à longue portée que la Corée du Nord tente de mettre au point, déjà testé en juillet 2006 et en avril 2009.

Réunion du Conseil de sécurié de l'ONU

Les Etats-Unis, et ses alliés sud-coréen et japonais ont dénoncé ce tir comme une «provocation» du régime nord-coréen qui défie la communauté internationale. «La Corée du Nord ne fait que s'isoler davantage en se lançant dans des actes de provocation, et gaspille son argent en armes et en propagande pendant que les Nord-Coréens ont de plus en plus faim», a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney.

Principale alliée de la Corée du Nord, la Chine est restée pour l'instant muette, tandis que le club des pays riches du G8 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Japon, Russie) a dénoncé l'action de Pyongyang et appelé à une réponse «appropriée» de l'ONU.  Un diplomate des Nations unies a indiqué que les 15 membres du Conseil de sécurité se réuniraient en urgence vendredi «pour décider des prochaines étapes» à envisager.

L'ambassadeur russe à l'ONU, Vitali Tchourkine, avait expliqué avant le tir que tous les membres du Conseil étaient d'accord sur le fait que le lancement de la fusée nord-coréenne constituerait une «violation» d'une résolution du Conseil de sécurité adoptée en 2009, après le dernier essai nucléaire mené par Pyongyang. La résolution 1874 interdit à la Corée du Nord de procéder à des essais nucléaires ou balistiques.

Centième anniversaire de la naissance de Kim Il-Sung

Pyongyang avait présenté ce tir comme le lancement d'une fusée Unha-3 devant placer en orbite un satellite civil d'observation terrestre de 100 kilogrammes. Le premier étage devait tomber en Mer Jaune, à l'ouest de la péninsule coréenne, et le deuxième étage à l'est des Philippines, en survolant une partie des îles d'Okinawa (sud du Japon).

La Corée du Sud a précisé que le lanceur avait volé «une ou deux minutes avant d'exploser dans l'air», confirmant une information fournie plus tôt par le ministre japonais de la Défense.

Les autorités nord-coréennes espéraient faire coïncider la mise en orbite de leur satellite avec les festivités marquant le centième anniversaire dimanche de la naissance du fondateur de la République populaire démocratique de Corée (RPDC), Kim Il-Sung, né le 15 avril 1912 et décédé en 1994.

Des célébrations grandioses sont prévues dimanche dans la capitale Pyongyang sous la direction de Kim Jong-Un, héritier de l'unique dynastie communiste du monde, qui vient d'accéder cette semaine aux deux plus hauts postes du Parti du Travail de Corée.

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ça y est la fusée est partie !!!!! .... puis s'est désintégrée peu après son décollage 

j'aimerais pas être à la place des ingénieurs.... :-[

C'est au minimum le camp de travail qui les attend, ils rejoindront ceux qui n'ont pas assez pleurés la mort du précédent dictateur    :O

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(Reuters) - Fait rarissime, la Corée du Nord a reconnu vendredi l'échec du tir de sa fusée Unha-3, un revers embarrassant pour son nouveau dirigeant et qui pourrait inciter l'Etat communiste piqué au vif à accélérer son programme nucléaire militaire.

La Corée du Nord, qui vit repliée sur elle-même, voulait marquer par ce tir le 100e anniversaire de la naissance de son fondateur Kim Il-sung, grand-père de son actuel dirigeant, Kim Jong-un. Des journalistes étrangers avaient même été invités sur le pas de tir.

Vexée par cet échec, la Corée du Nord pourrait être tentée de faire étalage de sa puissance militaire en procédant à un troisième essai nucléaire, après ceux d'octobre 2006 et de mai 2009.

"Il y a de très fortes probabilités de voir les Nord-Coréens procéder à un nouveau tir de fusée ou à un essai nucléaire, voire à une provocation militaire pour renforcer sa cohésion interne", a estimé à Séoul un responsable du ministère sud-coréen de la Défense.

Pour Scott Snyder, du Council on Foreign Relations, la défaillance de la fusée, "qui plus est en ce jour le plus important de l'année pour les Nord-Coréens", doit certainement susciter un malaise dans les hautes sphères de Pyongyang.

Cet échec a été annoncé par la télévision d'Etat, regardée par 23 millions de personnes.

"C'est peut-être le signe d'une subtile évolution sur la façon dont les dirigeants nord-coréens gèrent ce genre de problèmes", dit Baek Seung-joo, du Korea Institute of Defense Analyses, un groupe de réflexion proche du ministère sud-coréen de la Défense.

"Il y a peu encore, il était impensable qu'ils admettent un tel fiasco, cela aurait été considéré comme une insupportable humiliation. Je pense que la décision de reconnaître publiquement cet échec est venue de Kim Jong-un lui-même."

La Chine a de nouveau lancé vendredi un appel au "calme". Elle avait demandé à Pyongyang de renoncer à son tir mais n'a pas été entendue, ce qui montre les limites de sa diplomatie et de son influence sur la Corée du Nord.

"Après avoir été tellement aidés par les Chinois, les Nord-Coréens refusent de les écouter. Cela ne va pas être sans conséquences sur les relations entre les deux pays", souligne Shen Dingli, professeur à l'université Fudan de Shanghai.

"C'est aussi un mauvais coup pour les relations entre la Chine et les Etats-Unis, dans la mesure où ceux-ci peuvent se demander si Pékin a vraiment usé de tout son pouvoir de persuasion sur les Nord-Coréens. Ainsi, la Chine est perdante dans cette histoire - mais elle l'aurait été encore plus si le tir avait réussi."

"Plutôt qu'une provocation 'conventionnelle', comme un bombardement du territoire sud-coréen, je verrais plutôt les Nord-Coréens préparer un nouvel essai nucléaire", dit Chung Young-chul, professeur à la Sogang University de Séoul.

"C'est la première crise que doit affronter le nouveau numéro un nord-coréen", qui a succédé à son père Kim Jong-il décédé en décembre, explique Lee Jong-won, professeur à l'université Waseda de Tokyo.

"On va évidemment chercher qui est responsable de cet échec et je me demande quel va être le sort réservé aux militaires qui malgré les oppositions ont poussé pour que ce tir ait lieu."

Au choix : pendus, fusillés, écartelés... un mix des trois ?  =)

La Chine ne contrôlerait-elle plus sa marionnette nord-coréenne ?  :rolleyes:

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