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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


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Petite question. Est ce que l'on a des nouvelles des lances roquettes multiple que l'on a donne? Cela fait longtemps que l'on a vu de videos. 

Et point de Vue munition. On en envois pour ces lances roquettes ?

 

Merci.

Modifié par lum
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il y a 21 minutes, Wallaby a dit :

https://www.la-croix.com/religion/guerre-en-ukraine-le-pape-invite-kiev-a-hisser-le-drapeau-blanc-et-a-negocier-avec-la-russie-20240310

Comme il l’a déjà fait à plusieurs reprises, le pape redit qu’il est favorable à la désignation d’un médiateur. « La Turquie s’est proposée pour cela. Et d’autres encore », rappelle le pape. Qui a décrit cette négociation comme « le courage de ne pas provoquer le suicide du pays ». « Les Ukrainiens, avec l’histoire qu’ils ont, les pauvres, les Ukrainiens ont tant souffert au temps de Staline… »

Sur le fond, le pape François ne change pas de ligne, par rapport aux déclarations précédentes. Depuis le début du conflit, en février 2022, le pape argentin ne cesse d’appeler au cessez-le-feu entre l’Ukraine et la Russie, et au recours au dialogue et à une solution diplomatique. Car pour lui, le jugement est clair : la guerre ne peut être vue autrement que comme une « folie » et une « défaite ». Ces appels incessants ont parfois été interprétés par Kiev comme une invitation à négocier directement avec Vladimir Poutine, et à se rendre aux conditions de la Russie.

Mais cette perception avait évolué récemment. Dans une lettre envoyée début janvier 2024 au chef de l’Église grecque-catholique ukrainienne, Mgr Sviatoslav Chevtchouk, le pape avait parlé de la nécessité que cesse le bruit des armes afin d’obtenir une « paix juste ». Les autorités ukrainiennes avaient noté avec satisfaction, selon nos informations, l’emploi de cette expression.

Pour comprendre la déclaration du pape, il est utile de rappeler un point de la doctrine catholique de la guerre juste, qui date au minimum du Moyen-Age, et est d'ailleurs l'ancêtre des conceptions laïques qui ont été élaborées jusqu'à nous.

L'une des conditions pour qu'une guerre puisse être déclarée juste est qu'il existe un espoir raisonnable de succès, c'est-à-dire d'améliorer la situation, ou de limiter les dégâts, par la poursuite de la guerre. L'espoir n'a pas besoin d'être prépondérant. Mais il doit être raisonnable.

La phrase centrale dans ce qu'a dit François est celle-ci

« Quand on voit qu’on est vaincu, que ça ne va pas, il faut avoir le courage de négocier »

C'est-à-dire que le pape déclare que l'Ukraine est déjà vaincue, qu'elle n'a donc pas d'espoir raisonnable de succès. Auquel cas, si on suit la doctrine de la guerre juste, il faut alors emprunter la voie de la négociation non comme reddition (François a de toute façon eu tort de parler de "drapeau blanc"), mais comme meilleure chance restante de limiter les dégâts. Si vraiment on est dans la situation où poursuivre la guerre ne présente pas d'espoir raisonnable de limiter les dégâts.

En somme le pape a raison, ou le pape a tort, suivant l'appréciation de là où en est la guerre, et de l'espoir qui peut rester à l'Ukraine. Appréciation qui ne peut être ni religieuse, ni morale, ni une question de droit

Toute personne raisonnable peut être d'accord me semble-t-il sur le fait que la guerre menée par la Russie est immorale, qu'elle viole le droit international, et qu'elle va contre l'enseignement de Jésus. Là n'est pas la question. La question est l'appréciation militaire, stratégique et politique du cours de la guerre, et des espoirs que la poursuivre présente pour l'Ukraine, par rapport à l'alternative qui est de demander à la Russie ses conditions.

Le pape n'a pas davantage qualité que n'importe qui à faire cette appréciation, naturellement. Il faut noter aussi que toute personne qui comprend la question sur le plan moral ou le plan du droit n'a pas qualité spéciale non plus à la faire.

Les seuls qui aient le droit de la faire sont les Ukrainiens eux-mêmes

Les autres ont le droit de conseiller. De demander à Moscou ses conditions, comme le font certains, François notamment. De continuer à se défendre, comme le font d'autres

Dans les deux cas, les Ukrainiens ont intérêt à se rappeler que les conseilleurs ne sont pas les payeurs

 

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Orban a rencontré Trump qui lui a parlé de son plan pour mettre fin à la guerre d'Ukraine.

Il "n'en parle pas" parce qu'il "n'y est pas autorisé". Mais... il en dit un peu tout de même.

C'est du brutal

Orbán décrit les plans détaillés de Trump pour mettre fin à la guerre : il ne donnera pas un centime

"Il a une vision très claire avec laquelle il est difficile d'être en désaccord. Il dit ceci : premièrement, il ne donnera pas un seul centime pour la guerre russo-ukrainienne. C'est pour cela que la guerre va se terminer, parce qu'il est évident que l'Ukraine ne peut pas tenir debout toute seule. Si les Américains ne donnent pas d'argent et d'armes avec les Européens, la guerre s'arrêtera. Et si les Américains ne donnent pas d'argent, les Européens ne pourront pas financer cette guerre seuls. Et alors la guerre s'arrêtera".

"Le problème, a ajouté M. Orbán, c'est que les États-Unis ne veulent pas financer la sécurité de l'Europe. Si les Européens ont peur des Russes ou s'ils veulent bénéficier d'un niveau élevé de sécurité en général, ils doivent payer pour cela. Soit en construisant leur propre armée et leur propre équipement, soit, s'ils font appel aux Américains pour cela, en payant à ces derniers un prix, le prix de la sécurité.

La version en vidéo avec sous-titres anglais

Comme le remarque Orban, Trump a beau ne pas être encore président, son parti empêche déjà les démocrates de continuer à financer l'Ukraine.

Tout cela n'est pas une surprise. Mais c'est une confirmation claire.

La position comme quoi soit les Européens financeront leur propre défense, soit ils devront financer l'Amérique pour qu'elle l'assure à leur place, n'est pas une nouvelle non plus. Mais c'est une confirmation claire

 

Il reste la possibilité que Orban ait interprété trop largement ce que lui a dit Trump, ou que Trump ne soit pas élu, ou qu'une fois élu il se prenne les pieds dans le tapis et n'arrive pas à se faire obéir. Tout ceci n'est pas certain

Mais c'est un scénario tout à fait possible

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Selon le New York Times, l'Ukraine pourrait mettre en oeuvre des F-16 dès le mois de juillet. Mais seulement 6 parmi 45. Si tout va bien. Seuls 12 pilotes sont en cours d'entraînement pour l'instant, et seuls 6 chasseurs seront livrés initialement. Et il reste d'autres soucis à régler, et des délais à clarifier

Les jets sont prêts et les instructeurs de vol attendent dans un nouveau centre de formation en Roumanie, créé pour apprendre aux pilotes ukrainiens à piloter l'avion de guerre F-16. Mais il y a un hic : Les pilotes ukrainiens ne sont pas encore arrivés, malgré les déclarations de l'été dernier selon lesquelles le centre jouerait un rôle crucial en leur permettant de prendre l'air pour défendre leur pays contre les frappes russes de plus en plus meurtrières.

On ne sait toujours pas quand les pilotes ukrainiens commenceront à s'entraîner au centre. (...) Cela ne veut pas dire que les pilotes ukrainiens ne sont pas préparés. Jusqu'à présent, douze pilotes - moins qu'un escadron complet - devraient être prêts à piloter des F-16 au combat d'ici l'été, après dix mois d'entraînement au Danemark, en Grande-Bretagne et aux États-Unis.
Mais d'ici à ce que les pilotes retournent en Ukraine, seuls six F-16 auront été livrés sur les quelque 45 avions de combat promis par les alliés européens (...)

Les fonctionnaires ont convenu que de nombreuses incertitudes subsistent quant à la date à laquelle chaque pays enverra ses avions, au nombre d'avions envoyés, à la rapidité avec laquelle les pilotes pourront être formés et à la manière dont l'Ukraine disposera d'un nombre suffisant de personnes capables d'assurer la maintenance des avions de manière appropriée. (...)

Jusqu'à présent, le Danemark, les Pays-Bas, la Norvège et la Belgique se sont engagés à envoyer environ 45 jets en Ukraine, soit suffisamment pour trois petites escadrilles. Le Danemark enverra les six premiers à la fin du printemps, et 13 autres sont prévus pour le reste de l'année et jusqu'en 2025

Si ce n'était pas une tragédie, ça pourrait être un sketch...

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j'ai déjà écrit que la livraison suivra une liste de pré requis.

S'il devait y avoir 12 pilotes, alors de toute manière 6 jets suffisent. Et - seront plus facile à entretenir et protéger que 50 épaves inutilisées.

Et 'il n'y a pas 50 ou 100 pilotes, c'est par manque de vivier à niveau requis. Faudrait pas imaginer que les écoles de formation aient été chiche.

Et une fois que les 6 auront fini leur cursus en Roumanie, le calendrier sera dicté par d'autres points non satisfaits.

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il y a 15 minutes, GOUPIL a dit :

Un pape Polonais aurait eu un autre avis ne pensez vous pas ? .... comme quoi la voix de Dieux est différente selon son porte parole.

Jean-Paul II s'affrontait lorsqu'il était évêque de Cracovie à un pouvoir marxiste athée qui créait des villes nouvelles sans églises, comme Nowa Huta dans la banlieue de Cracovie. Rien à voir avec Poutine qui construit des églises en-veux-tu-en-voilà.

Il y a certainement des parallèles à faire entre la "symphonie des pouvoirs" qui unit traditionnellement l'église orthodoxe et le tsar en Russie, et l'étroite relation entre la politique et le catholicisme chez les conservateurs polonais.

Le pape François est sur une ligne proche de celle de Lula :

https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2023-06/pape-francois-telephone-lula-president-bresil.html

 

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Il y a 1 heure, Pakal a dit :

Petit rappel: le 7 octobre dernier le même Emmanuel Macron voulait aussi que la France soit à la tête d'une coalition internationale pour éradiquer les terroristes de Gaza, avant de rétropédaler......

Exact, ça a foirer. Mais peut-être que l'idée (sans certitude aucune) était d'éviter le bain de sang actuel, car clairement une coalition internationale ne pourrait pas bombarder aveuglement comme le fait Israel. (bon j'arrête le HS)

Modifié par CANDIDE
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https://www.france24.com/fr/europe/20240308-erdogan-espère-relancer-les-pourparlers-de-paix-entre-l-ukraine-et-la-russie

À l'occasion d'une rencontre à Istanbul avec Volodymyr Zelensky, vendredi, Recep Tayyip Erdogan s'est dit prêt à accueillir un sommet Russie-Ukraine. Le président turc se présente depuis le début du conflit comme un intermédiaire entre les belligérants. Il a toutefois réitéré son soutien à l'intégrité territoriale de l'Ukraine, son "allié stratégique".

Volodymyr Zelensky a dit sa "reconnaissance" à son homologue turc, qui "depuis le début (...) a reconnu notre intégrité territoriale et notre souveraineté, y compris concernant la péninsule ukrainienne de Crimée" annexée par Moscou en 2014.

"Toute proposition pour le règlement de cette guerre doit partir de la formule proposée par le pays qui défend son territoire et son peuple", a-t-il ajouté. "Nous voulons une paix juste".

"Les deux parties ont atteint la limite de ce qu'elles peuvent obtenir par la guerre", a estimé début mars le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, prônant l'instauration d'"un dialogue en vue d'un cessez-le-feu".

La rencontre entre les deux présidents intervient une semaine après la visite en Turquie du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, qui s'est entretenu avec son homologue turc, Hakan Fidan, lors d'un forum diplomatique à Antalya.

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Il y a 1 heure, Pakal a dit :

Petit rappel: le 7 octobre dernier le même Emmanuel Macron voulait aussi que la France soit à la tête d'une coalition internationale pour éradiquer les terroristes de Gaza, avant de rétropédaler......

Non. Pas "à la tête", il a just proposé qu'une coalition soit formée. Personne n'en a voulu, maintenant c'est un cavalier-seul israélien aux fins de nettoyage ethnique : le gain m'échappe.

il y a 59 minutes, Alexis a dit :

Orban a rencontré Trump qui lui a parlé de son plan pour mettre fin à la guerre d'Ukraine.

Il "n'en parle pas" parce qu'il "n'y est pas autorisé". Mais... il en dit un peu tout de même.

C'est du brutal

Orbán décrit les plans détaillés de Trump pour mettre fin à la guerre : il ne donnera pas un centim

 

La bonne nouvelle c'est que Trump n'a pas prévu de financer la Russie. La mauvaise c'est qu'Orban s'en est apperçu.

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il y a 29 minutes, Fred974 a dit :

C'est une bonne nouvelle. On va enfin pouvoir devoir muscler l'Europe de la défense. Le même discours il y a 15 ans n'aurait rien donné, sauf que maintenant Poutine a baissé le masque. 

J'aurais infiniment préféré continuer à profiter des dividendes de la paix. Mais nous en sommes maintenant rendu à Si vis pacem parabellum.

Si on n'avait pas cédé à cette bêtise des dividendes de la paix, on n'en serait pas là. Désarmer c'est préparer les défaites de demain.

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il y a une heure, Alexis a dit :

Orban a rencontré Trump qui lui a parlé de son plan pour mettre fin à la guerre d'Ukraine.

Il "n'en parle pas" parce qu'il "n'y est pas autorisé". Mais... il en dit un peu tout de même.

C'est du brutal

Orbán décrit les plans détaillés de Trump pour mettre fin à la guerre : il ne donnera pas un centime

"Il a une vision très claire avec laquelle il est difficile d'être en désaccord. Il dit ceci : premièrement, il ne donnera pas un seul centime pour la guerre russo-ukrainienne. C'est pour cela que la guerre va se terminer, parce qu'il est évident que l'Ukraine ne peut pas tenir debout toute seule. Si les Américains ne donnent pas d'argent et d'armes avec les Européens, la guerre s'arrêtera. Et si les Américains ne donnent pas d'argent, les Européens ne pourront pas financer cette guerre seuls. Et alors la guerre s'arrêtera".

"Le problème, a ajouté M. Orbán, c'est que les États-Unis ne veulent pas financer la sécurité de l'Europe. Si les Européens ont peur des Russes ou s'ils veulent bénéficier d'un niveau élevé de sécurité en général, ils doivent payer pour cela. Soit en construisant leur propre armée et leur propre équipement, soit, s'ils font appel aux Américains pour cela, en payant à ces derniers un prix, le prix de la sécurité.

Comme c'est une affaire de budget, cela doit nous rappeler que le 5 novembre, il y a 3 élections en une : le président, le sénat et la chambre. Donc toute la question est de savoir si Trump contrôlera les deux assemblées, qu'on peut diviser en deux sous-questions : les Républicains domineront-ils les deux assemblées, et le parti républicain sera-t-il dominé par Trump ?

Par exemple, si Trump perd l'élection présidentielle, il reste possible que le parti Républicain contrôle l'une ou l'autre chambre, mais d'une manière beaucoup moins trumpiste que si Trump est victorieux, parce que Trump perdrait alors son autorité sur le parti.

https://edition.cnn.com/2024/02/12/politics/senate-democrats-biden-election-analysis/index.html

Pour les sénateurs démocrates, 2024 est l'année de la vie dangereuse.

Lors des élections sénatoriales de cet automne, les démocrates défendront plus de sièges en terrain politique précaire que lors de n'importe quelle autre élection des années 2020. Cette liste d'élections difficiles comprend les trois derniers sièges sénatoriaux détenus par les démocrates dans des États qui ont voté pour Donald Trump en 2020, et cinq autres dans des États que le président Joe Biden a remportés avec 3 points de pourcentage ou moins. Par ailleurs, les républicains ne défendent cette année aucun siège au Sénat dans les États qui ont voté contre Trump en 2020 ou qui l'ont préféré avec 3 points de pourcentage ou moins.

https://www.axios.com/2023/09/17/2024-elections-senate-house-projections (17 septembre 2023)

Analyse : Le Sénat vire au rouge, la Chambre au bleu pour 2024

Mais si Biden, Trump (ou n'importe quel adversaire du GOP) s'impose dans la course à la présidence, il y a de fortes chances qu'il donne à son parti la majorité à la Chambre des représentants.

Mais à contrario, ce qui relativise le propos de Viktor Orban, même dans le cas où les démocrates gagneraient toutes les élections et voteraient tous les budgets d'aide à l'Ukraine, c'est qu'il y a des limites à ce que l'argent peut accomplir :

https://responsiblestatecraft.org/ukraine-aid/ (8 mars 2024)

Ce n'est un secret pour personne que les partisans d'une victoire totale en Ukraine se sont concentrés sur l'adoption par le Congrès d'un programme d'aide militaire à l'Ukraine de 60 milliards de dollars, présenté par l'administration Biden à la fin de l'année dernière. Ses partisans affirment que cette aide est d'une importance vitale, voire existentielle, mais quels effets ce programme pourrait-il réellement avoir sur les fronts de bataille en Ukraine et quels sont les véritables enjeux du débat sur l'aide à l'Ukraine de manière plus générale ?

Ce financement, qui fait partie d'un ensemble plus large de 95 milliards de dollars supplémentaires pour l'Ukraine, Israël et Taïwan, alloue 20 milliards de dollars pour reconstituer les stocks du ministère de la défense après les précédents cycles d'aide à l'Ukraine, environ 14 milliards de dollars pour permettre à l'Ukraine d'acheter des armes auprès d'entités américaines, 15 milliards de dollars pour le soutien, y compris les services de renseignement et la formation militaire, et 8 milliards de dollars pour le soutien budgétaire direct au gouvernement ukrainien. Cette somme, bien que prodigieuse dans l'absolu, fait pâle figure en comparaison des 113 milliards de dollars d'aide à l'Ukraine approuvés par le Congrès en 2022, à un moment de la guerre où l'équilibre des forces était beaucoup plus favorable aux Forces armées ukrainiennes (FAU) qu'il ne l'est aujourd'hui.

Les forces armées ukrainiennes sont confrontées à une cascade de défis cruciaux, dont les principaux sont la pénurie croissante de troupes et le manque criant de munitions.

Les FAU sont confrontées à une cascade de défis critiques, dont les principaux sont le manque croissant de troupes et le déficit criant de munitions dans ce qui, selon les responsables ukrainiens, est devenu une "guerre d'artillerie". Le programme d'aide vise à soulager la faim croissante d'obus de l'Ukraine, mais l'argent ne se traduit pas directement par des munitions facilement disponibles. On ne sait pas exactement combien d'obus et dans quel délai les États-Unis peuvent envoyer à l'Ukraine, même si le supplément est approuvé aujourd'hui. Selon les estimations du RUSI datant du début de l'année, la Russie tire 10 000 obus d'artillerie par jour. Pour avoir une idée de l'échelle, il faut savoir que la production annuelle européenne d'ici février 2023 ne s'élève qu'à 300 000 obus, soit à peu près ce que la Russie a dépensé chaque mois en Ukraine. La Russie, qui aurait produit environ 2 millions d'obus d'artillerie en 2023, a surpassé ses homologues occidentaux dans une proportion de sept pour un, selon une évaluation des services de renseignement estoniens datant de l'année dernière.

Les autorités américaines ont annoncé leur intention d'augmenter progressivement la production pour atteindre 100 000 obus par mois, mais cet objectif ne sera pas pleinement atteint avant octobre 2025 au moins. Le ministre ukrainien des affaires étrangères, Dmytro Kuleba, a déclaré que l'Ukraine avait besoin de 2,5 millions d'obus cette année - soit environ 208 000 par mois - pour soutenir son effort de guerre, ce qui suggère un taux d'utilisation des obus que l'Occident ne peut tout simplement pas garantir à court et à moyen terme, même avec le projet de loi sur le financement supplémentaire.

Les graves déficits matériels de Kiev s'accompagnent d'une pénurie d'hommes tout aussi grave, un problème que l'Occident ne peut résoudre sans une intervention militaire directe en Ukraine. Le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy s'est efforcé d'élaborer une stratégie de mobilisation viable dans un contexte de divisions internes croissantes, alors même que le nombre de volontaires étrangers a diminué par rapport au pic de 20 000 atteint au début de l'année 2022. Ces pénuries sont dues non seulement aux pertes ukrainiennes, qui dépasseraient les 31 000 morts au combat annoncés par M. Zelenskyy le mois dernier, mais aussi aux tendances à la dépopulation si marquées qu'elles frôlent l'effondrement démographique.

Kiev doit également faire face aux effets secondaires d'une guerre totale prolongée et coûteuse : un programme de mobilisation plus étendu retirerait encore plus de personnes de la population active, ce qui mettrait encore plus à mal l'économie de guerre boiteuse de l'Ukraine.

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Il y a 2 heures, Alexis a dit :

Orban a rencontré Trump qui lui a parlé de son plan pour mettre fin à la guerre d'Ukraine.

Il "n'en parle pas" parce qu'il "n'y est pas autorisé". Mais... il en dit un peu tout de même.

C'est du brutal

Orbán décrit les plans détaillés de Trump pour mettre fin à la guerre : il ne donnera pas un centime

"Il a une vision très claire avec laquelle il est difficile d'être en désaccord. Il dit ceci : premièrement, il ne donnera pas un seul centime pour la guerre russo-ukrainienne. C'est pour cela que la guerre va se terminer, parce qu'il est évident que l'Ukraine ne peut pas tenir debout toute seule. Si les Américains ne donnent pas d'argent et d'armes avec les Européens, la guerre s'arrêtera. Et si les Américains ne donnent pas d'argent, les Européens ne pourront pas financer cette guerre seuls. Et alors la guerre s'arrêtera".

"Le problème, a ajouté M. Orbán, c'est que les États-Unis ne veulent pas financer la sécurité de l'Europe. Si les Européens ont peur des Russes ou s'ils veulent bénéficier d'un niveau élevé de sécurité en général, ils doivent payer pour cela. Soit en construisant leur propre armée et leur propre équipement, soit, s'ils font appel aux Américains pour cela, en payant à ces derniers un prix, le prix de la sécurité.

La version en vidéo avec sous-titres anglais

Comme le remarque Orban, Trump a beau ne pas être encore président, son parti empêche déjà les démocrates de continuer à financer l'Ukraine.

Tout cela n'est pas une surprise. Mais c'est une confirmation claire.

La position comme quoi soit les Européens financeront leur propre défense, soit ils devront financer l'Amérique pour qu'elle l'assure à leur place, n'est pas une nouvelle non plus. Mais c'est une confirmation claire

 

Il reste la possibilité que Orban ait interprété trop largement ce que lui a dit Trump, ou que Trump ne soit pas élu, ou qu'une fois élu il se prenne les pieds dans le tapis et n'arrive pas à se faire obéir. Tout ceci n'est pas certain

Mais c'est un scénario tout à fait possible

Bon, j'espère que ce genre de comportement ne sera pas "oublié" si un jour la Hongrie est dans le besoin !
En attendant, elle encaisse les aides de l'Union Européenne  et bloque quand ça l'arrange certaines décisions.
Manger à tous les râteliers ne dure qu'un temps, j'imagine que quand viendra le moment de payer pour l'Union on ne verra plus personne avec cette mentalité.
Une question, c'est Trump qui à clairement discuté avec Orban ou c'est une interprétation de ce dernier sur des déclarations de Trump en vu de l'élection aux US?

La guerre s'arrête faute de pognon ou de combattants mais au profit de qui ?
Il veut pas "perdre" le gaz Russe et froisser VP, c'est vraiment rassurant pour les voisins.

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il y a 6 minutes, MIC_A a dit :

Bon, j'espère que ce genre de comportement ne sera pas "oublié" si un jour la Hongrie est dans le besoin !
En attendant, elle encaisse les aides de l'Union Européenne  et bloque quand ça l'arrange certaines décisions.

Il y a un jeu de "tit for tat" [1] entre les blocages par la Hongrie des politiques européennes, et les blocages par l'Union Européenne des fonds destinés à la Hongrie. Bien malin qui pourra dire qui a commencé. Ou plutôt il y a deux versions irréconciliables du "qui a commencé", c'est à dire en termes savants, de la "ponctuation" [2], [3].

[1] https://fr.wikipedia.org/wiki/Coopération-réciprocité-pardon

[2] http://www.air-defense.net/forum/topic/26674-guerre-russie-ukraine-2022-considérations-géopolitiques-et-économiques/page/673/#comment-1656688

[3] http://www.air-defense.net/forum/topic/26674-guerre-russie-ukraine-2022-considérations-géopolitiques-et-économiques/page/771/#comment-1692419

 

 

 

 

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il y a 29 minutes, Banzinou a dit :

Bon il y avait déjà du personnel français en Ukraine pour l'entretien et la formation (en plus des FS)

Une ligne rouge de franchie. On va se prendre une salve de Zircon.

Allez vite acheter du PQ !

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il y a une heure, Banzinou a dit :

Bon il y avait déjà du personnel français en Ukraine pour l'entretien et la formation (en plus des FS)

 

LCI:

Apparemment des troupes de marine française (d'après une indiscrétion du journal Le monde je crois) serait présente pour le soutien/formation en Ukraine. C'est un peu secret de Polichinelle. C'est un début. 

De plus, le gouvernement déclare que des services de l'Etat viennent de subir des cyber attaque d'une 'intensité inédite'. Au lieu de PQ, c'est plus de l'antivirus costaud qu'il va falloir s'équiper...

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On pourrait voir débarquer quelques drones terreste armés, de taille conséquente sur le théatre.

Il s'agirait de ce modèle, qui pourrait rentrer en service au combat en Ukraine. https://en.topwar.ru/238077-razrabotchik-nazval-sroki-nachala-polnocennyh-ispytanij-bespilotnoj-platformy-zubilo-v-zone-svo.html

L'engin semble disponible en tout un tas de variante, mais le modèle régulièrement exposé porte un affût double 23mm.

C'est bêtement basé sur un camion tout terrain 4x4, un peu blindé, et ça pèserait autour de 16t. Une masse qui change pas mal la donne par rapport aux petit drones terrestre chenillés qu'on a déjà vu transporter des blessés, ou un peu de fret.

...

Designed to support assault groups with the ability to transport ammunition, various cargo, etc., the ground drone can also be used as a recharging station for radios and drones.

...

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