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Achat suisse


scalp79
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Suite de notre revue de presse Suisse puisque hier le gripen à été présenté officiellement aux médias:

13.08.2008,le 24 heures journal quotidien romand ;  article de Ron Hochuli

Combat de chasseurs dans un épais «brouillard suisse»

Un «sulfureux business». Même dans le giron des constructeurs qui s’affrontent pour livrer à la Suisse de nouveaux avions de combat, on n’hésite pas à le reconnaître.

Officiellement, tout se joue sur l’aérodrome d’Emmen (LU), où se déroulent les tests des avions. Le Suédois Gripen (construit par Saab) a été présenté hier aux médias. Le Français Rafale (Dassault) et l’Européen Eurofighter Typhoon (EADS) suivront d’ici à la fin de l’année.

En coulisses, pourtant, des enjeux commerciaux prennent le dessus, dans la perspective d’une transaction qui se chiffrera à 2,5 milliards de francs pour vingt à trente appareils voués à remplacer, à l’horizon 2015, les F-5 Tiger suisses, arrivés en fin de vie.

«Pas de vente sans corruption»

EADS paraît quasi hors course. Appareils trop sophistiqués, trop coûteux, pas assez fiables, et plombés par une vente controversée en Autriche. Le Gripen, lui, fait office de favori, notamment sur le plan du rapport coût/prestations. Il apparaît en outre que la firme suédoise Saab est la plus agressive sur le plan commercial.

Le cahier des charges soumis à chaque constructeur implique en effet que la facture finale envoyée à Berne soit compensée à valeur égale par des contrats commerciaux, dans le domaine militaire et civil. L’industrie suisse au sens large en sera la première bénéficiaire, mais les banques et les assurances, notamment, ne seront pas en reste.

Plus de 600 réunions auraient déjà eu lieu entre ces trois constructeurs et les industriels suisses. Une délégation suédoise a déjà signé une vingtaine d’accords de collaboration, rapporte Le Temps . Parmi les principaux partenaires visés figureraient Rheinmetall Schweiz AG et le constructeur d’avions Pilatus. Les modalités des contrats restent pourtant nébuleuses. Et cette opacité alimente déjà les rumeurs qui accompagnent si souvent sur ce genre de «deals».

«Gripen joue son avenir en Suisse», lâche un connaisseur. La chaîne de production suédoise pourrait être stoppée en 2012 si le carnet de commandes ne se remplit pas.» Voilà pourquoi Saab aurait fait le forcing ces dernières années pour exporter en Hongrie, en République tchèque ou en Afrique du Sud, explique un proche de la concurrence. «Autant de pays où il est impossible de vendre sans corrompre», attaque-t-il. Certes, en Suisse, Saab agit plus subtilement. Mais les méthodes restent ce qu’elles sont. Il est si facile de promettre un contrat, un poste, un salaire ou une commission à un interlocuteur clé…»

Quoi qu’il en soit, l’offensive de Gripen, qui a l’avantage de provenir d’un pays neutre, paraît éclipser ses rivaux. Une discrétion tactique, explique-t-on chez Dassault. Le groupe, qui a, dans le passé, été accusé de transactions douteuses plus souvent qu’à son tour, tient désormais à jouer les élèves modèles.

Electricité française en prime?

En France, on a d’ailleurs «tiré les enseignements» de l’achat d’hélicoptères d’EADS par la Suisse, entaché d’une plainte en raison d’une procédure d’évaluation hâtive. Dassault, qui entretient des relations quasi organiques avec l’Etat français, privilégie les canaux politiques pour se placer. Il ne serait d’ailleurs pas rare que le patron du groupe, Eric Trappier, déjeune à la table d’élus et d’experts suisses.

Et si les contacts avec l’industrie helvétique ne manquent pas, l’atout majeur pourrait porter sur des contrats interétatiques. De source sûre, l’Elysée aurait, par exemple, demandé que de nouveaux contrats d’exportation de courant soient évalués, via EDF.

Pour la Suisse, dont l’approvisionnement en électricité est menacé, l’argument ne serait pas négligeable. L’armée française, avec laquelle de nombreux accords de collaboration existent déjà, est également active sur le front de la communication. Pour souligner, notamment, que les bruyants vols d’entraînement du Rafale pourraient en partie se dérouler en France.

Si, pour l’instant, les pilotes d’essai suisses tiennent la vedette dans les airs, les lobbyistes travaillent d’arrache-pied, dans l’ombre. Avocats et informateurs potentiels des médias ne sont pas loin. Au moindre faux pas de l’un des constructeurs, les autres ne manqueront pas de dégainer…

Le secret, toujours le secret…

Quand ce n’est pas le secret défense, c’est le secret d’entreprise qu’invoque Armasuisse – qui officie sous la tutelle du Département de la défense – pour justifier l’opacité de la procédure de sélection. De quoi apporter de l’eau au moulin

du Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA) et des signatures à son initiative contre l’achat des chasseurs, qui n’en a pourtant pas besoin. Elle aurait récolté 30 000 paraphes en trois mois, dans un contexte certes très favorable, l’armée ayant été passablement écornée ces derniers temps. Le peuple devrait donc avoir le dernier mot, en 2010.

Une fois l’avion choisi, il faudra d’abord franchir l’obstacle du parlement, mi-2009. Opposée aux chasseurs, la gauche pourrait recevoir le soutien de l’UDC, décidée à barrer la route à Samuel Schmid par tous les moyens. Pour l’heure, le GSsA réclame qu’on publie le cahier des charges soumis aux candidats (pour qu’il ne puisse pas être modifié par la suite) ainsi que les résultats de l’évaluation. «Les entreprises en lice sont en concurrence internationale,

nous devons être très prudents», réagit Jürg Weber, directeur du projet chez Armasuisse. Secret d’entreprise oblige. Il ajoute que si la population n’a pas accès à ces données, les commissions parlementaires compétentes recevront des documents aussi détaillés que possible.

Cela ne suffit pas, selon Josef Lang (Verts), membre du GSsA et de la commission du National. «Il y a eu des cas de corruption dans presque tous les pays où Gripen a vendu des avions. Le seul remède est de rendre la procédure publique. Si une entreprise veut conclure une affaire, elle devrait être prête à se soumettre à des exigences de transparence, puisqu’elles sont les mêmes pour tous les candidats.»

Le GSsA demande également qu’Armasuisse ne traite qu’avec des sociétés qui communiquent les moyens engagés dans la procédure de sélection: budget, effectifs, identité des lobbyistes, ou rémunération des politiciens pour leurs conseils. Pour l’heure, face aux médias, les trois constructeurs entretiennent le flou. LUCIA SILLIG / EMMEN

GRIPEN

Construit par la firme suédoise Saab, cet appareil est le meilleur marché des trois. Vendu environ 80 millions de francs l’unité, ce monoréacteur (moins bruyant), est disponible très rapidement. La maintenance est relativement aisée et bon marché. La fiabilité est reconnue, mais les possibilités de le doter, à terme, de nouvelles technologies sont faibles. Il serait suffisant pour la surveillance aérienne, jugent les experts, mais risque d’être rapidement dépassé. Paraît inadapté pour d’éventuelles missions de l’armée à l’étranger.

RAFALE

Biréacteur construit par le Français Dassault, devisé à près de 100 millions de francs par unité. Appareil de la dernière génération, permettant un large spectre de missions, dont la maintenance est jugée relativement bon marché et qui pourrait être livré à brève échéance. Sa sophistication est néanmoins à double tranchant. Certains experts jurent «qu’un Rafale vaut deux Gripen». Pour d’autres, ce chasseur est au contraire «trop complexe».

EUROFIGHTER TYPHOON

Produit en Allemagne par le consortium EADS, devisé à près de 100 millions d’euros l’unité, auxquels il faut ajouter des coûts de maintenance plus élevés que pour les autres candidats. Avion jeune, l’Eurofighter a permis des développements technologiques de pointe. Problème: la technologie ne tient pas toutes ses promesses, et la fiabilité s’en ressent. Six armées européennes volent sur cet avion, avec des fortunes diverses. «C’est comme une voiture de sport italienne, lâche un spécialiste. Magnifique à piloter, mais souvent au garage...» (rh)

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article publié le 13.08.2008 dans le temps, quotidien romand Philippe Miauton

Le Gripen suédois apparaît le mieux armé pour remplacer la flotte de Tiger   

FORCES AERIENNES. Le F-5 va tirer sa révérence après trente ans de service. Les essais techniques des appareils en lice pour lui succéder sont en cours. Celui du constructeur Saab, fort de plusieurs succès, semble avoir une longueur d'avance.

Politiquement, l'acquisition d'un nouveau jet pour remplacer les vieux Tiger a d'ores et déjà du plomb dans l'aile (LT du 11.08.08). La récolte de signatures du GSsA bat son plein et les parlementaires affûtent déjà leurs armes. Mais, avant que le dossier ne soit traité sous la Coupole, l'armée doit procéder, jusqu'au mois de décembre, à 25 missions techniques sur chaque appareil en lice - le Gripen suédois de Saab, le Rafale français de Dassault et l'Eurofighter du consortium européen EADS -, qui permettront de les départager.

L'avion suédois, actuellement stationné à Emmen (LU), est le premier des candidats à passer sous la loupe des spécialistes d'Armasuisse dans l'optique d'évaluer ses aptitudes opérationnelles, techniques et sa compatibilité avec les exigences suisses. Classées «secret défense», les évaluations ne seront pas rendues publiques. Le choix final ne se jouera que sur des détails. De l'avis d'experts militaires et d'observateurs politiques, Saab semble toutefois posséder une longueur d'avance sur ses concurrents avant que les tests n'aient abouti. Décryptage.

• Missions

Le Tiger, en service depuis trente ans, est dépassé. Pour des raisons de sécurité, il ne peut, par exemple, voler de nuit. Les Forces aériennes souhaitent pouvoir épauler les 33 F/A-18 afin d'assurer efficacement la police aérienne du territoire 24 heures sur 24. Les trois avions concurrents sont tous polyvalents. Ils peuvent donc aussi bien effectuer des missions de combat aérien, des opérations air-sol, de la reconnaissance et des vols de police comme dans le cadre du WEF ou de l'Euro 2008. Sur ce plan, il est donc difficile de déterminer lequel des trois modèles répond le mieux aux exigences. Néanmoins, plusieurs pays étrangers ont choisi le Gripen pour son caractère multifonctionnel. Un point non négligeable alors que l'armée n'a pas encore clairement défini le rôle qu'elle compte attribuer au nouvel appareil.

• Technologie et bruit

Il y a quelques mois, le constructeur Boeing a préféré se retirer de la course avec son modèle F/A-18 Super Hornet. Raison invoquée par les Américains: leur avion était trop performant, sans compter son envergure, 20% plus grande que l'actuel F/A-18 de l'armée suisse. Par rapport à ses concurrents, le Gripen a une envergure inférieure de deux mètres. En outre, il mesure 80 centimètres de moins. Ces détails ont leur importance, à cause de l'étroitesse des hangars et des cavernes militaires.

Ensuite, les compatibilités entre la flotte de F/A-18 et le Gripen sont multiples. En matière d'armement, les nouveaux missiles pour F/A-18 acquis par l'armée suisse peuvent également équiper l'avion suédois. Ce dernier possède, en outre, un réacteur Volvo identique au jet suisse.

Enfin, selon les spécialistes, les émissions de bruit du Gripen sont sensiblement inférieures aux autres modèles. Un point qui ne manquera pas d'influencer le choix final, après que l'initiative Franz Weber eut abordé la thématique. En témoignent les deux vols de test entièrement dévolus à la mesure de ces émissions.

• Politique

Armasuisse a pour mission d'obtenir le plus d'avions possible avec un budget de 2,2 milliards. De ce point de vue, le prix de l'unité de base du Gripen est plus avantageux (environ 10 millions de moins que le Rafale et l'Eurofighter). Sa maintenance revient aussi moins cher.

Tous ces éléments réunis constituent un avantage certain, notamment en raison de la situation politique de Samuel Schmid. Le seul fait de présenter un avion économique, qui fait moins office de jouet technologique et qui répond aux critères de bruit, pourrait contribuer à calmer les esprits au parlement et auprès de la population.

• Lobby et économie

Faut-il y voir un signe? L'avion de combat suédois est le premier à être examiné. C'est également le premier à avoir pris des contacts avec les lobbies économiques, il y a cinq ans. Ces approches ont débouché sur une vingtaine d'intentions de collaborations industrielles. En marge de celles-ci, Ruag a dernièrement racheté Saab Space.

Mais le représentant de Saab, présent en Suisse depuis une année, avoue déjà penser à convaincre la population en prévision de l'initiative du GSsA. D'où la présence des Gripen lors de meetings aériens ou celle de publicité dans les médias et dans la rue.

Une technique éprouvée puisque l'entreprise suédoise surfe, pour l'heure, sur les succès. Pas moins de cinq pays, outre la Suède, ont acquis son avion: la République tchèque, la Hongrie, l'Afrique du Sud et la Thaïlande. Lors de plusieurs de ces acquisitions, le Gripen a remporté la mise face aux mêmes concurrents. En Suisse, certains éléments semblent, pour l'heure, plaider en faveur du constructeur suédois.

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même le nouveliste valaisan a l'air de bonne humeur avec le gripen, c'est dire, eux qui, s'ils le pouvaient, auraient installer un canon de DCA sur un de leurs batiments (qui est située dans l'axe de la piste de Sion) pour descendre les FA-18... :lol:

http://www.lenouvelliste.ch/fr/news/suisse/un-griffon-seducteur_10-99438

EMMENLe Saab Gripen passe le premier l'évaluation en vue de l'achat d'un nouvel avion de combat. Ses constructeurs suédois font valoir les similitudes entre la Suisse et leur pays pour séduire.

Le Gripen JAS 39 accueille depuis un certain temps les voyageurs à leur descente d'avion à l'aéroport de Zurich-Kloten. Des belles images vidéos montrent la bête, un des trois avions de combat multirôle en compétition pour succéder au F-5 Tiger, les distrait dans les interminables corridors du terminal. La société de construction suédoise Saab travaille depuis longtemps la société civile suisse au corps: des annonces vantent depuis longtemps le JAS-39 et les similitudes entre la Suisse et la Suède dans les pages de la presse spécialisée militaire et aéronautique. «Les Suédois ont tout compris», chuchote un brin admiratif un des officiels suisses venus hier sur l'aérodrome d'Emmen à l'occasion de la présentation du Gripen aux médias dans le cadre de la campagne d'évaluation. Ils pensent déjà à la votation populaire,quasi inévitable lors d'un achat d'armes aussi important.

Parole au peuple...

«Nous savons qu'en Suisse c'est le peuple qui décide en fin de compte», sourit Manne Koerfer, le chef de campagne de Saab, venu s'installer avec toute sa famille en Suisse pour deux-trois ans. Pour cette raison, sa campagne travaille déjà au corps la population générale. Verra-t-on aussi des publicités dans la presse généraliste? «C'est tout à fait possible, mais nous voulons d'abord effectuer un sondage pour mieux connaître les réactions à la campagne actuelle», dit prudemment le Suédois. Il est conscient qu'il y a un risque politique pour une société comme la sienne de vouloir influencer l'opinion populaire. «Je peux certainement dire aux Suisses que nous avons la solution la plus efficace par rapport aux critères retenus, mais nous ne pouvons certainement pas dire que c'est la solution qu'ils doivent choisir», dit-il. En ce qui concerne le budget publicitaire, il se montre tout aussi circonspect. «Nous sommes en compétiton avec des concurrents très sérieux», dit-il en guise d'explication. Autrement dit, il vaut mieux pas dévoiler trop tôt toute la stratégie et les moyens engagés.

Arguments séduisants

Les Suédois savent qu'ils ont des arguments très séduisants à faire valoir auprès des Suisses. Lors de sa présentation devant les journalistes réunis, Manne Koerfer en joue avec une dextérité consommée. Message clé: comme la Suisse, nous sommes un petit pays neutre, qui aime le travail bien fait et qui joue cartes sur table. Le JAS 39 est un avion éprouvé et parfaitement adapté aux missions que la Suisse peut lui confier. En taillant leur message de telle façon, les Suédois mâchent déjà une grande partie du travail du DDPS et du Conseil fédéral.

Si le référendum aboutit - et il n'y a pas de doute qu'il aboutira - le gouvernement pourra pratiquement reprendre un à un les arguments qu'utilisent maintenant les Suédois.

L'argument coût, théoriquement aussi à l'avantage des Suédois, ne jouera que de façon indirecte puisqu'aujourd'hui déjà, on sait que la Confédération prévoit de dépenser 2,2 milliards de francs pour les 22 à 33 avions destinés à remplacer les 54 F-5 Tiger.

Ce qui compte donc, c'est de devenir l'avion le moins risqué pour le DDPS, c'est-à-dire le moins inacceptable pour une population de plus en plus sceptique à l'égard de l'armée.

Pour cette raison armasuisse, l'agence d'achat d'armes de la Confédération, a notamment mis dans sa présentation d'hier l'accent sur les tests de nuisances (bruit, pollution), bien qu'il ne s'agisse que d'un aspect parmi de nombreux autres et qu'il n'influencera pas de façon décisive le choix final.

Transparence

Autre critère qui sera central au vu des questions des médias, c'est la question de la transparence et de la solidité des évaluations. Tout le monde a encore en mémoire la polémique qui a entouré le choix d'Eurocopter au détriment d'Agusta. Les Italiens avaient violemment contesté l'équité de la procédure d'évaluation. Interrogé sur cette question, Manne Koerfer s'est montré très élogieux. Mais a-t-il vraiment le choix s'il veut vendre son avion?

Reste qu'après la présentation publique des Suédois, les avions des concurrents - le Rafale et le Typhoon - devront mettre la post combustion pour rattraper le Gripen que la plupart des médias présentent déjà comme la seule solution qui ait la moindre chance.

PS: avis perso: assez content de la tournure que prennent les événements, le gripen est l'avion le plus adapté je trouve. Assez similaire au FA-18 sur de nombreux points, pas cher, pas trop gros (donc moins consomateur de carbu, etc.), etc.

Les seuls désavantages: petit rayon d'action (pour faire des patrouilles au dessus d'événements importants) et monomoteur (mais bon, on n'est pas les premiers ni les derniers à utiliser des monomoteurs au dessus de montagne, et les Mirage l'était aussi...).

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Le gripen c'est un bon choix si on pense court terme et politique politicienne mais pas forcement le meilleur à long terme pour les forces aériennes.

  • Il plait parce qu il a tous les argumente que les BOBO (bourgeois boèmes) et les conservateurs aiment bien : le moins cher, il vient d'un pays neutre, pas trop moderne, fait pas trop de bruit. Personnelement a part le prix je ne considère pas les autres facteurs comme preponderants.
  • Capacité d emport bien trop petite pour un développement serein sur 30 ans a moins de reinvestir bcp pour une nouvelle motorisation et structure pour passer au E/F.
  • Rayon d action (800km) qui empeche la doctrine des forces aériennes d évoluer et de sortir du modèle de la guerre froide sans toutefois obtenir l avantage du nombre comme pour le tiger.
  • Une valeur ajoutée en matiere d acquisition technologique quasiment nulle puisque la technologie du F/A-18 upgradé est similaire au modele jas 39/C (moteur, link 16, viseur de casque, guerre electronique). Ainsi paradoxalement je trouve que le gripen est cher par rapport à des technologie que l'on dispose deja.
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Je suis assez sidéré de voir ce qu'on en dit sur l'Eurofighter .....

C'est en effet surprenant de trouver des avis aussi tranchés. Je rejoins mills sur le fait que le Gripen est une idée de gauchiste, qui s'ils ne peuvent pas empêcher l'achat d'avion de combat se rabattrons sur un avion répondant à des critères n'ayant que peu de rapport avec le domaine militaire (bruit, neutralité suédoise, etc).

Bon j'avoue que moi aussi je suis partial  =D  :lol: , j'ai un faible pour le Rafale.

Sinon l'eurofighter semble avoir déjà perdu, tant mieux !

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Je dis ca, je crois que même parmis les francais de ce forum, on voyais plutot le Gripen comme grand favori.

Je crois que je fais partie de ceux là ... je voyais déjà le Gripen comme idéal pour l'Autriche ...  =(

Mais c'est vrai que le Rafale serait mieux ...  =D

Quant au Typhoon, il ne faut pas l'enterrer ... n'oubliez pas qu'il sera le dernier évalué, et qu'il est fréquent que ce soit le dernier qui a parlé qui a raison. ;)

Jusqu'à présent, les déclarations suisses sont conformes à ce qu'on peut attendre à ce stade de la compétition :

  • Le Gripen est en cours d'éval, il est donc tout beau, tout chaud. On sait ce qu'il vaut, et c'est la grande histoire d'amour.
  • Le Rafale est le prochain a être évalué, dans un mois. Il est donc normal d'y manifester de l'intérêt. En plus, il a été un peu découvert lors d'exercices entre pilotes des AdA respectives.
  • Le Typhoon est le dernier à venir, c'est dans 3 mois, n'y pensons pas encore, d'autant qu'on a déjà un bon truc et un autre prometteur à tester ...

Mais en octobre, puis en décembre, la chanson pourrait être différente et il serait normal que les suisses soient enthousiasmés par leur dernière monture testée, à chaque fois.

Et c'est là que le dossier fera la différence puisqu'il est peu probable que l'un des trois se fasse jeter dès l'évaluation opérationnelle.

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Au moin, notre futur appareil sera européen, c'est déjà un point positif en soi.

Sauf si la gauche et l'extrême droite arrivent à faire capoter le projet d'achat. On risque bien de nous proposer des delta-planes armés pour satisfaire ceux qui ne supportent plus le bruit des jets  =(

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Au moins, notre futur appareil sera européen, c'est déjà un point positif en soi.

Sauf si la gauche et l'extrême droite arrivent à faire capoter le projet d'achat. On risque bien de nous proposer des delta-planes armés pour satisfaire ceux qui ne supportent plus le bruit des jets 

Le gripen est europeen de l exterieur, mais a l interieur plus de la moitié des composantes interne de l avion sont américaines...

Pour le reste, je rejoins ton agacement Cadia.Le fait qu'on prenne en compte certains riverains d'aeroports mécontent pour l infrastrucutre d un aeroport et ces plans de vol ok. Mais alors que l avis d une minorité battu en votation populaire (l inittiative contre le bruit des avions de combat a ete rejetée a plus de 68,1%) puisse fortement  influencé le choix d un avion de combat au détriment de l avis des pilotes qui eux vont travailler avec ces machines tous les jours durant 30 ans, c est tout sauf rationnel.

J'espere donc que la pondération des critères restera essentiellement dans le domaine technique, militaire et politique et qu elle évitera de tomber dans le politiquement correct en se basant sur des criteres populistes ou médiatique suivant le trend du moment.

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Le Gripen tel qu'il est pourrait suffir pour la Suisse et l'utilisation actuelle mais la neutralité n'est pas un statut à vie, aujourd'hui la Suède participe à beaucoup d'opération éxtérieure et fait état de sa volonté d'intégrer l'OTAN.

Dans cette perspéctive le proramme de revalorisation du Gripen pourrait nous suggérer les limites de la version en service dans les forces. D'autant plus que contrairement à la Suisse la Suède posséde des multiplicateurs de forces.

Proposer un Gripen NG c'est perdre les avantages sur le prix, le bruit, sans offrir plus que les concurrents.

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Je suis assez sidéré de voir ce qu'on en dit sur l'Eurofighter .....

En fait, le discours est assez favorable au Rafale.

Et à Dassault ! (ceux qui veulent passer pour des enfants de cœur) Puisque Saab est mouillé dans la corruption...  :lol:

Non, plus sérieusement, je ne vois pas ce qui permet de telles critiques. Ils verront bien ce qui arrivera pendant l'évaluation.

Quant au Typhoon, il ne faut pas l'enterrer ... n'oubliez pas qu'il sera le dernier évalué, et qu'il est fréquent que ce soit le dernier qui a parlé qui a raison. ;)

Comme à Singapour. >:(
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Le rafale peut aussi bénéficier de l'avantage d'être français et donc d'être utilisé par une armée de l'air trés proche de la Suisse.

Ils insistent sur le fait que les rafales suisses pourront s'entraîner en france (donc réduction des nuisance sonore par rapport au gripen) Mais le typhoon doit pouvoir bénéficier des même avantages, même si ce n'est pas précisé.

Ensuite concernant les capacité air-sol de l'avion, s'il s'agit de rafale non dégradé par rapport au rafale français (ce qui probable) il devient parfaitement envisageable de déployer régulièrement quelques rafales suisses (voir seullement les pilotes) en France pour les entraîner aux missions air-sol avec des munitions françaises (ce qui permet d'éviter que la Suisse se dote d'un arsenal offensif) Et en cas de besoin de munition air-sol les Suisses agiront dans le cadre d'une coalition et pourront donc se procurer ces munition auprés de leurs alliés. Les gripen et typhoon peuvent aussi éventuellement proposer cet argument mais si on mise sur les performances air-sol le rafale gagne des points. Et même si les Suisses restent neutre une OPEX sous mandat de l'ONU commence à devenir envisageable.

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Donc, si on résume les Suisses seront très incorruptibles et blindés si on essaie de les influencer.

Ils jouent le jeu à fond en toute neutralité en testant les 3 avions européens.

La France a un argument de poids avec la production d'énergie, EDF pouvant apporter son soutien.

En plus, petit trait d'humour, notre PR adore les montres Suisses et les chocolats, 2 spécialités suisses dont Sarkozy en est très friand.  :lol:

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La France a un argument de poids avec la production d'énergie, EDF pouvant apporter son soutien.

oui, mais ça ne serait pas vraiment des compensations, vu que vous nous vendriez des services ou des centrales.

Et, en suisse, il n'y a pas un seul producteur national, mais plusieurs producteurs plus ou moins indépendants.

Donc pas facile de faire des packs à la saoudienne avec FREMM, NH90, EPR et TGV.  :lol:

Par contre, je pense que l'achat de plusieurs dizaines de FLIRT, de GTW ou de DOSTO (des trains construits par le suisse Stadler) par la SNCF pourrait être une compensation envisageable, ou alors quelques dizaines de PC-21 ou PC-12.  ;)

(par exemple)

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Par contre, je pense que l'achat de plusieurs dizaines de FLIRT, de GTW ou de DOSTO (des trains construits par le suisse Stadler) par la SNCF pourrait être une compensation envisageable, ou alors quelques dizaines de PC-21 ou PC-12.  ;)

(par exemple)

J'ai dit : chocolats + montres.  :lol: Non mais !
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