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FRANCE : 5° puissance économique?


SPARTAN
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"plusieurs parlementaires PS dont la nouvelle rapporteure générale du budget, Valérie Rabault, et Karine Berger, l'une des élues les plus influentes de la commission des finances de l'Assemblée, proposent de plafonner le crédit d'impôt recherche (CIR) à son niveau actuel. Ce qui selon elles permettraient de dégager 3 milliards d'euros d'économies. En contrepartie, il ne serait plus nécessaire selon elles de geler les prestations sociales et le point d'indice des fonctionnaires."

 

http://www.bfmtv.com/economie/credit-dimpot-recherche-a-nouveau-collimateur-socialistes-759595.html

 

Va-t-on sacrifier la recherche pour pouvoir augmenter les fonctionnaires  ?

 

 

 

    Plafonner le CIR au taux actuel, revient a ne rien bouger ...  J'ai du mal a saisir ou elle trouve 3 milliards en ne bougeant rien au final ?

 

  A moins qu'il y ait le non dit dans l'article, que le CIR était sensé évoluer en progressant vers une hausse de son "taux" (si on peut parler de taux)

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    Plafonner le CIR au taux actuel, revient a ne rien bouger ...  J'ai du mal a saisir ou elle trouve 3 milliards en ne bougeant rien au final ?

 

  A moins qu'il y ait le non dit dans l'article, que le CIR était sensé évoluer en progressant vers une hausse de son "taux" (si on peut parler de taux)

 

L'article est comme d'habitude très mal écrit. Ce que proposent les deux parlementaires c'est de plafonner le CIR pour les groupes en consolidant toutes les entités du groupe. Le système déclaratif est par entité légale y compris au sein d'un même groupe. Chaque entité a droit à 30% des dépenses éligibles jusqu'à 100M puis 5% au delà. Le total de CIR pour le groupe est la somme de chaque CIR des entités du groupe. Si tu consolides les dépenses tu vas beaucoup plus vite atteindre 100M et donc au final il y a moins de CIR pour le groupe. Ca concerne très peu d'entreprises, il y a peut-être 5% des bénéficiaires du CIR qui se atteignent les 100 millions.

 

@Loki: le CIR n'est PAS une dépense fiscale c'est un MOINS d'impôts et il est statistiquement traité comme tel. si demain tu diminue le CIR ton taux de prélèvement obligatoire comme calculé par les normes internationales augmente. Quand à ton commentaire que la pression fiscale en France est faible je ne sais pas sur quelle planète tu vis.

Modifié par Julien
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 Pourquoi vouloir à tout prix diminuer le nombre de fonctionnaire ?C'est toujours agité comme une solution à tous les problèmes de dépense publique en Fance (je caricature à peine) mais la baisse du nombre de fonctionnaire est très difficile à mettre en place, quelles fonctions publiques touchées (la défense :ph34r: ), quelles pertes d'efficacité pour l'Etat ?...

Pour la deuxième partie de ton message par contre on ne cessera jamais assez de le dire ... ;)

La défense, elle donne depuis un moment déjà, et on sait pourquoi, le militaire ne défile pas dans la rue, lui.

L'enjeu est le suivant et on devrait commencer par là : peut-on faire aussi bien avec moins de fonctionnaires, et moins de bureaucratie?

Il y a un consensus technique qui tend à le croire.

Le fait est que notre pays a le plus fort taux d'agent public par habitant des pays de l'OCDE.

Autre exemple : On a une éducation nationale pléthorique, choyée en tant que clientèle électorale par qui on sait, mais le niveau des lycéens français dévisse et autour de moi les gens se bousculent pour mettre leurs gamins dans le privé.

Est ce la responsabilité des profs?, je ne pense pas, mais ce mammouth est devenu ingérable, et ses missions sont mal définies pour un retour sur investissement qui n'est pas au niveau.

Passons sur les collectivités territoriales.

 

Il y a des tonnes de choses à faire en France, mais il y a des milliers de petits barons sur qui faudra marcher pour avancer, ce qui signifie une volonté politique forte et courageuse, c'est à dire tout ce qui fait défaut au président actuel, donc c'est l'impasse.

Modifié par debonneguerre
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@Loki: le CIR n'est PAS une dépense fiscale c'est un MOINS d'impôts et il est statistiquement traité comme tel. si demain tu diminue le CIR ton taux de prélèvement obligatoire comme calculé par les normes internationales augmente. Quand à ton commentaire que la pression fiscale en France est faible je ne sais pas sur quelle planète tu vis.

 

 

 

Il est prudent de ne jamais être trop catégorique lorsque l'on évoque la fiscalité des entreprises (en fait on peut plus ou moins l'être que pour les impôts des salariés classe moyenne, qui sont concrètement les plus simples à imposer quoique le système français, ne prévoyant pas de prélèvement à la source, est concrètement plus complexe à mettre en œuvre pour le particulier en question). Le nombre de niches et la complexité du système font que les entreprises, selon leurs tailles et activités, peuvent très bien payer très peu d'impôt. En général cela arrive dès que l'entreprise devient très importante.

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 Pourquoi vouloir à tout prix diminuer le nombre de fonctionnaire ?C'est toujours agité comme une solution à tous les problèmes de dépense publique en Fance (je caricature à peine) mais la baisse du nombre de fonctionnaire est très difficile à mettre en place, quelles fonctions publiques touchées (la défense :ph34r: ), quelles pertes d'efficacité pour l'Etat ?...

Pour la deuxième partie de ton message par contre on ne cessera jamais assez de le dire ... ;)

Très difficile en France, d'autres pays l'ont fait avec succès.

 

http://www.ifrap.org/Reformes-a-l-etranger-La-raison-du-succes-canadien,559.html

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Bon quand je vois que dans une certaine académie on a imposé aux personnels d'apposer une flash code sur tous les courriers, retardé certains courriers indispensables (indemnités, mi-temps thérapeutiques) pour respecter des éléments de langage etc. Je me dis que le problème n'est peut être pas le nombre de fonctionnaires, mais la façon dont on les emploie...

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Quand à ton commentaire que la pression fiscale en France est faible je ne sais pas sur quelle planète tu vis.

Pourtant c'est vrai, quand on parle des entreprises.

Si on s’intéresse seulement a la fiscalité, les grosses entreprises paye peut d’impôt, voir très peu. Ce sont les petites qui n'arrivent pas a tirer parti des niche qui prennent l’impôt de plein fouet.

C'est coté salaires - surtout les charges sociale qui vont avec - que les employeur se plaignent, mais ce n'est pas a proprement parler de l’impôt, mais de l'assurance obligatoire.

Si tu ajoute a ça les innombrable aides qui nous coute des fortune, tu te retrouve avec des entreprise qui globalement récupèrent fiscalement plus qu'elle ne verse. Bien sur c'est a l'avantage des grosses boites qui excellent pour profiter de ces effet d'aubaine.

Les aides publiques au entreprises représente plus de 100 milliards d'euro d'argent public, quand l'IS rapporte au mieux 40 milliards.

Reste le problème des salaires ... meme si normalement les aides dont on parlait au dessus étaient sensé alléger les salaires - leur charge du moins -.

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On a globalement le même problème en Belgique. Les niches fiscales aboutissent à un impôt très élevé pour les PME et start-up hors pépinière d'entreprises et à un impôt très faible pour les grandes entreprises internationales. Le résultat et qu'une potentielle réforme (comme elle semble se dessiner chez nous) de baisse des taux de base mais de suppression de niches fiscales aboutirait à une baisse de charge fiscale pour les PME et à une hausse pour les grosses boites.

 

C'est le résultat, à tous niveaux, d'un manque de courage politique : on a un taux totalement dépassé mais personne ne souhaite le changer pour des raisons idéologiques. Du coup on crée des niches et des exceptions pour tout un tas de trucs et d'exceptions à l'exception pour rendre la chose acceptable à une partie qui négocie ou encore pire : on complexifie le mode de calcul pour limiter les possibilités de contestations. On aboutit à des règles byzantines qui finissent par coûter un bras sur le plan administratif (y compris pour les entreprises) au point que seules les grosses boitent s'y retrouvent ou alors il faut tout sous traiter à un cabinet d'audit (qui coute aussi un bras) de préférence pas minuscule.

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C'est une tendance assez universel : la baisse des impôts sur les sociétés est une évolution sur la longue durée, ce à quoi s'ajoute des subventions en espérant favoriser leur activité et surtout leur implantation. Le manque à gagner pour les recettes des l'Etats se fait par l'augmentation massive de l’impôt sur le revenus et d'impôts indirects sur la consommation particulièrement important. Et par là, en élargissant la base imposable

 

Les pays Scandinaves et l’Allemagne ont poussé le plus loin cette évolution. Je vois mal un retour en arrière possible.

 

Une autre tendance qui ressort est l'imposition plus massive des revenus gagnés et la déduction des capitaux générateur de rentes. la France et la Belgique sont allés très loin dans cette direction.

Modifié par Shorr kan
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Pourtant c'est vrai, quand on parle des entreprises.

Si on s’intéresse seulement a la fiscalité, les grosses entreprises paye peut d’impôt, voir très peu. Ce sont les petites qui n'arrivent pas a tirer parti des niche qui prennent l’impôt de plein fouet.

C'est coté salaires - surtout les charges sociale qui vont avec - que les employeur se plaignent, mais ce n'est pas a proprement parler de l’impôt, mais de l'assurance obligatoire.

Si tu ajoute a ça les innombrable aides qui nous coute des fortune, tu te retrouve avec des entreprise qui globalement récupèrent fiscalement plus qu'elle ne verse. Bien sur c'est a l'avantage des grosses boites qui excellent pour profiter de ces effet d'aubaine.

Les aides publiques au entreprises représente plus de 100 milliards d'euro d'argent public, quand l'IS rapporte au mieux 40 milliards.

Reste le problème des salaires ... meme si normalement les aides dont on parlait au dessus étaient sensé alléger les salaires - leur charge du moins -.

 

Je ne sais même pas où commencer... la pression fiscale sur les Entreprises en particulier en France est parmi les plus fortes de l'OCDE. Evidemment ça inclue les charges patronales faut arrêter biaiser le débat. Presque 50% de charge patronale sur le salaire brut. Ensuite il y a les innombrables taxes (C3S, Apprentissage, bureaux, CVAE, etc...) sans compter les centaines de taxes sectorielles dont le quidam moyen n'a jamais entendu parler mais qui prélèvent tous les ans plusieurs milliards.

 

Bref g4lly, mesurer la pression fiscale sur les entreprises juste en regardant l'impôt sur les sociétés c'est juste une vaste plaisanterie. Je rappelle aussi que charges et taxes sont redevables pour toutes les entreprises même quand elles font des pertes au contraire de l'IS qui n'est redevable que si l'on fait des profits. Ah oui et au fait les grosses entreprises payent peu d'IS au global car elles sont mondialisées et l'impôt se paye dans chaque pays. Et comme nombre de pays on un IS beaucoup plus faible que la France, évidemment en consolidé les groupes payent moins que les PME qui font 100% de leur activité en France. Bref argument de comptoir.

 

Ajoutez à ça un code du travail imbitable.

 

Je travaille en Finance dans une société qui a du CIR donc je sais aussi un peu de quoi il s'agit même si en l’occurrence le CIR est un dispositif complexe donc les commentaires de comptoir sur ce sujet me font bien rire. C'est aussi un dispositif hyper contrôlé par le fisc (ce qui est bien leur droit). Avant de dire comme Montgros qu'il est pas scandaleux de plafonner le CIR faut déjà comprendre comment il fonctionne et ce que proposent exactement ces 2 députés quand ils parlent de "plafonnement" (voir mon post précédent). Je ne suis pas un admirateur du CIR mais il existe et quand on veut le changer faut réfléchir 2 minutes aux conséquences et pour ça il faut comprendre un peu le détail de la mécanique.

Modifié par Julien
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On a globalement le même problème en Belgique. Les niches fiscales aboutissent à un impôt très élevé pour les PME et start-up hors pépinière d'entreprises et à un impôt très faible pour les grandes entreprises internationales.

 

Exact. Le cas de Mittal qui a bénéficié d'intérêt notionnel et d'aides en tous genres est emblématique.

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C'est un des gros problème français ce déséquilibre entre pme/tpe et multinationales. Pourtant il est souvent dit que la puissance économique française (enfin ce qu'il en reste :p) est notament du aux multinationales particulièrements importantes en france.

Le pacte de responsabilité ne devrait pas être appliqué aux grandes entreprises, mais surtout aux tpe/pme. C'est là dessus que les efforts de relance devrait se porter.

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La pression fiscale est déjà relativement faible, il ne reste plus guère que l'IS et la CET ( et dispositifs annexes ) qui ne couvrent même plus les aides : si on annulait à la fois les derniers impôts pesant sur les entreprises ET les aides en faveur de celles-ci, on aurait un solde favorable pour le budget de l'Etat et défavorable pour les entreprises

Faire disparaître une aide comme un impôt a plusieurs intérêts.

Cela diminue la tendance aux déficits par simplification. En effet, plus les mécanismes de collecte fiscal et de dépense budgétaire sont simples, plus ils sont prévisibles. Il devient alors simple de contrôler la cohérence entre les deux tant sur un unique exercice budgétaire qu'en terme de tendance.

Le plus intéressant est la baisse de masse salariale induite. C'est à dire que supprimer un impôt, une aide fiscale supprime au même moment l'ensemble des personnels nécessaire. Donc, supprimer un impôt de 1 milliard avec une aide de 1 milliard n'est pas une décision à somme nule. C'est une économie : immédiatement l'administration fiscale n'a plus besoin des ETP nécessaires au calcul de l'impôt, à sa collecte, à son contrôle de collecte, à la poursuite des fraudeurs, au versement vers les bénéficiaires.

D'autres économies ont lieu au sein des services financiers des entreprises pour lesquelles la complexité impose l'emploi d'un grand nombre de personnel quand ce n'est pas le recours à des cabinets de spécialistes, consultants dont le coût n'est pas minime.

La simplicité est aussi gage de sécurité car cela diminue l'insécurité législative et fiscale qui dissuade l'investissement.

Sinon aussi, les réduction des effectifs de fonctionnaires n'ont pas rapportés grand chose selon les rapports très critiques de la Cour des comptes à propos de l'e-RGPP t( remplacée par la MAP et les démarches stratégiques )

Bref entre la nécessité de remplir quand même (et de plus en plus mal ) les fonctions de l'Etat et les baisses d'effectifs de la dernière décennie, on arrive déjà à un plancher dans bien des endroits et même à des politiques contre-productives ( je parle ici de vécu )

Pour mesurer l'effet de la RGPP, il faut rappeler un détail qui n'en est pas un.

La RGPP n'est pas seulement un non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux. C'est aussi le versement de la moitié de l'économie réalisée en primes aux fonctionnaires restant. Donc, la RGPP n'a pas réalisé une économie de 1 mais de 0,5. Ceci explique la mediocrite apparante de la RGPP.

Mais ce n'est pas tout, lire infra.

Modifié par Serge
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La RGPP va réaliser des économies considérables mais avec un peu de délai.

 

Quand on fait -1 et qu'on reverse 0.5 comme le dit Serge l'économie est de 0.5 pour la ou les premières années.  Ensuite les économies sont plein pot car le reversement sur les salaires d'une partie des économies se fait sur une période courte et c'est tout. Ce n'est pas un mécanisme qui va perdurer ad vitam eternam, par contre la baisse des effectifs elle perdure. 

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La RGPP n'est pas seulement un non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux. C'est aussi le versement de la moitié de l'économie réalisée en primes aux fonctionnaires restant. Donc, la RGPP n'a pas réalisé une économie de 1 mais de 0,5. Ceci explique la mediocrite apparante de la RGPP.

En tous cas je ne l'ai jamais vue cette prime...

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Pour mesurer l'effet de la RGPP, il faut rappeler un détail qui n'en est pas un.

La RGPP n'est pas seulement un non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux. C'est aussi le versement de la moitié de l'économie réalisée en primes aux fonctionnaires restant. Donc, la RGPP n'a pas réalisé une économie de 1 mais de 0,5. Ceci explique la mediocrite apparante de la RGPP.

Mais ce n'est pas tout, lire infra.

 

:mellow::huh: :o

Mon pére (qui travail pour le ministére de la défense) n'a pas eu d'augmentation de salaire depuis 8 ans (et ca semble continuer pour les années à venir), pourtant l'armée ça a dégressé sec.

Alors j'aimerais savoir qui sont les fonctionnaires qui ont été augmentés ces derniéres années (les députés, les ministres ?) ?

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Les augmentations n'auraient dû avoir lieu qu'au bout d'un certain nombre d'années ( 5 ans de mémoire ) et que si l'objectif de réduction était atteint.

L'échec de la RGPP est que les postes de fonctionnaire supprimés ont été pour un certain nombre remplacés par des CDI.

 

Donc cette réduction est du vent ( comme souvent ).

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Comme beaucoup de lois "de principe". Si l'on veut réduire les effectifs de la fonction publique, il v falloir commencer par rationaliser les compétences qui se chevauchent etc. etc. Bref faire un vrai "choc de simplification" (pas d'idée politique derrière ce que je viens de dire). Pour citer le même exemple que plus haut, cette personne s'occupe d'un service d'une quinzaine de pax. Elle avait un assistant à mi temps, pas de bol, il est chargé du recrutement des emplois jeunes...

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si cela  s avère exact , c est pas très bon non?

Il y aurait un démembrement, Alstom énergie fusionnerait avec GE, la branche transport resterait indépendante ...

Mais il y a de forte chance que la vente se fasse, les actionnaire d'Alstom manque de fric - Bouygues qui est dans un merde noir en tête - , et les résultat sont moyens.

Reste que GE n'est pas le pire proprio qui soit, ils ont plutôt bonne presse chez les entreprise qu'ils ont acquis.

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Pourquoi vouloir à tout prix diminuer le nombre de fonctionnaire ? C'est toujours agité comme une solution à tous les problèmes de dépense publique en Fance (je caricature à peine) mais la baisse du nombre de fonctionnaire est très difficile à mettre en place, quelles fonctions publiques touchées (la défense :ph34r: ), quelles pertes d'efficacité pour l'Etat ?...

Pour la deuxième partie de ton message par contre on ne cessera jamais assez de le dire ... ;)

Ta remarque touche le cœur du problème de la compréhension de ce qu'est la fonction publique.

Pourquoi vouloir à tout prix baisser le nombre de fonctionnaires :

Les fonctionnaires ont plusieurs particularités du fait de leur statut. Ainsi, ils sont rémunérés (temps d'activité, retraite et pension de reversion) sur l'impôt car n'ont pas de tâches de création de richesse. Aussi, toute hausse du nombre de fonctionnaires augmente les prélèvements fiscaux sur les salariés. Si tu diminues de X% leur nombre, tu baisses d'autant les recettes fiscales ici nécessaires et tu injectes dans la population active des travailleurs. Le résultats est une baisse mécanique de la pression fiscale sur le secteur dit "marchand". Il est démontré que passer un seuil, et on l'a passé il y a longtemps en France, tout recrutement de fonctionnaire détruit de l'emploi et augmente le chômage. Recruter 1 fonctionnaire, c'est détruire 1,4 emploi dans le privé. Or, le chômage est la différence entre l'actif et la quantité d'emploi disponible.

Dès lors, on comprend vite que la baisse du nombre des fonctionnaires est bien un élément clef dans la réduction de la dépense publique. Et cette réduction est, comme tu le remarques, difficile à conduire en France. Il y a là plusieurs raisons.

1- Elle impose de décider ce qui est du dommaine de l'état et ce qui n'y est pas. Ne pas répondre à cette question, c'est ne pas faire de choix. D'ailleurs, dans les débats sur ce sujet, les opposants à la baisse des effectifs emploient des éléments de confusion pour éviter de désigner les services qui n'ont pas à être étatisés. On fait pleurer sur les gentilles infirmières pour culpabiliser le méchant ultra-turbo-libéral alors que ce n'est pas la question. La question est : avons-nous trop de fonctionnaires ? La réponse est : "oui et pourquoi" ou "non et pourquoi".

2- Les 3 fonctions publiques comptent 5,5 millions de personnes sur une population active de 28 millions. Aussi, pour commencer à avoir un effet quantifiable sur l'imposition (et donc démontrer par les faits et pas seulement les calculs que la baisse est bénéfique), il faut obtenir une diminution significative en effectif. Pour donner une idée, de 2007 à 2011, 160000 fonctionnaires partaient en retraite. Le 1 sur 2 donnait donc comme résultat : 80000 théoriques. Déjà 160000, c'est moins de 4% de baisse, alors 80000... L'effet était donc très faible et il y a eu une baisse réelle de 68000 fonctionnaires. L'effet sur la dépense publique est donc limité mais surtout à exprimer politiquement. En effet, présenter une baisse de 1,2% comme une victoire c'est risible et cela ne suscite l'adhésion des électeurs.

3- Le gouvernement n'a pas autorité sur la totalité de la fonction publique. Ainsi, s'il décide de baisser les recrutements, il ne peut le faire que sur la fonction d'état. Si les collectivités recrutent de leur côté, l'effet n'est pas visible. Et elles recrutent.

4- Le statut des fonctionnaires prévoit le Glissement Vieillesse Technicité. C'est un système d'echelons dans la carrière du fonctionnaire qui fait progresser son salaire par période d'ancienneté. Ainsi, si tu imagines une administration de 10000 fonctionnaires dans laquelle il n'y a aucun recrutement ni départ pendant A années, alors la masse salariale de cette administration augmente mécaniquement par le seul effet du GVT. Tous les ans, certains fonctionnaires vont gagner un échelon de plus, donc recevoir plus de points d'indice. Leur rémunération augmente. Dans le civil, cela n'existe pas puisque la progression de la masse salariale ne peut être supérieure au gain de productivité de la période. Donc, le gain des 68000 sur 5,5 millions face au GVT est risible au court terme.

5- Après, il y a toute une série de mécanismes de "défense" des administrations touchées qui se mettent en place. Quand un groupe est menacé, il développe toujours une réaction de défense qui ici se résume par des tentatives de sabordage de la réforme. Il est illusoire de croire qu'un ministre est obéi par ses services comme ça. S'il obtient une hausse des effectifs, il sera suivi. S'il demande une baisse, il y a des stratégies de contre qui se mettent en place. Ce phénomène existe dans le droit privé mais il ne produit pas d'effet puisqu'on peut licencier le personnel et les dirigeant sont en poste longtemps. En revanche, dans les administrations, il est fort grace au statut d'emploi à vie qui crée un avantage face au ministre qui lui est en poste sur une période courte avec des échéances politiques régulières. Sur ce point, pour être efficace, il ne faut pas demander une baisse en % car on l'obtient jamais. Il faut fermer purement et simplement une chaîne car c'est incontournable.

Des pays ont réussi à baisser leur nombre de fonctionnaires après une revue complète de leur action publique. Ces baisses ont atteint de 20 à 40 % de l'effectif sans aucune perte d'efficacité du service. Cette démarche est donc faisable. Le tout est juste de bien savoir de quoi on parle. Et ce point est le plus dure à réaliser puisque dès que ce genre de politique est mise en place, elle va à l'encontre de lobbies qui eux n'y ont pas intérêt.

Il faut également évoquer un point : ce n'est pas parcequ'un sujet est rabattu à longueurs de journées à la télé qu'il y a des décisions de prises. Un discours ne produit jamais d'effet en comptabilité, économie, planification budgétaire.

Un ultra-libéral ? ^^

Excusez-moi je ne suis pas encore au courant de toutes les tendances des membres de ce forum ;)

Libéral, simplement.

L'ultra-libéralisme n'existe pas. C'est juste un effet stylistique des journalistes et étatistes pour décrire ce qu'ils ne comprennent pas. Ils confondent financiers, banquiers, PDG qui sont des métiers avec les libéraux qui sont individus portant une éthique. Or, l'intérêt d'un banquier peut tout à fait être anti-libéral et étatiste. Il n'est pas possible d'être ultra-libéral puisque le libéralisme se fonde sur le droit naturel. Comment être ultra-jus naturalis ? Il n'est pas possible d'être pour un ultra-droit à la vie, un ultra-droit à la propriété privée, une ultra-droit à la résistance à l'oppression, un ultra-droit au libre arbitre.

Ce qui change en revanche chez les libéraux, ce sont les modalités de transformation des lois pour libéraliser un pays mais aussi pour définir ce que devrait être un état (sa forme, ses compétences...). La différence se fait sur les libéraux classiques, les conservateurs, les monarchistes et les anarcho-capitalistes. Et de mon côté, je suis ce que l'on pourrait qualifier d'une libéral conservateur proche de l'Ecole Autrichienne.

Modifié par Serge
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