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EADS et BAE Systems vont créer le numéro un mondial de l'aéronautique-défense


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glou ! glou ! glou  :oops: bloqué coulé

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20121010trib000724041/berlin-a-torpille-le-rapprochement-eads-bae-systems.html

L'Allemagne a bloqué les négociations, faisant échouer l'opération de la décennie.

C'est désormais confirmé, l'Allemagne a torpillé l'opération EADS/BAE Systems, en raison de son intransigeance très égoïste. Plus précisément, la chancelière Angela Merkel s'est opposée aux modalités de rapprochement entre les deux groupes. C'est d'autant plus fâcheux que, selon nos informations, à l'inverse, Paris et Londres étaient tombés d'accord avec les deux directions d'EADS et de BAE Systems. Ce qui semblait aussi le cas du groupe Lagardère. Daimler était également sur cette tendance mais a été contraint de suivre la ligne de Berlin.

Berlin n'a pas joué le jeu

Pour les négociateurs d'EADS et de BAE Systems, la tache a été compliquée. Car les Allemands n'ont pas exprimé tous leurs souhaits lors des séances de négociations. En revanche, ils ont fait fuiter leurs exigences dans la presse, notamment allemande. Les deux groupes n'ont pas réussi à faire plier Angela Merkel, qui pense déjà aux élections de septembre prochain et devait obtenir un consensus politique difficile en Allemagne sur ce dossier, sans accéder à ses trop grandes exigences... Car faut-il rappeler que l'Allemagne n'est pas actionnaire (c'est Daimler qui porte les intérêts allemands) et ne détient aucun actif de défense stratégique sur son sol. Ni François Hollande, ni le Premier ministre britannique "n'ont osé" tordre le bras à Angela Merkel, regrette un proche des négociations.

L'Allemagne n'avait rien à donner mais avait d'énormes exigences

Qu'elle veuille s'arroger 9 % du capital de la nouvelle entité passe encore (même si la position d'EADS a toujours été contre) à condition néanmoins qu'elle ne demande pas des conditions exorbitantes attachées à sa présence au capital. "Des droits particuliers ou un pacte avec la France constituent des lignes rouges qui mettraient en péril l'opération. Elles modifieraient le profil commercial du groupe qui ne veut pas apparaître comme une émanation des Etats pour pouvoir commercer avec tout le monde, et poseraient un problème avec les Etats-Unis", avait expliqué un proche du dossier juste avant que la nouvelle ne tombe. "Une part de 9 % sans droits particuliers, c'est gérable. Que l'Allemagne rachète toute la participation de Daimler qui veut sortir (14 % du nouvelle entité), cela poserait en revanche un problème", avait-il ajouté. In fine, l'Allemagne avait déjà obtenu beaucoup : la possibilité d'entrer au capital et une action spéciale qui lui permettra de s'opposer à toute tentative d'OPA et de préserver les emplois, les sites industriels et la recherche et développement sur le sol allemand.

Berlin ne s'est pas laissé convaincre

Concernant la revendication de l'Allemagne qui voulait le siège social en Allemagne, le patron d'EADS "Tom Enders (qui a installé le siège d'EADS à Toulouse pour des raisons économiques, ndlr) n'est pas homme à changer d'avis", rappelle une source proche des négociations. Les discussions se seraient retrouvées bloquées sur cette exigence de Berlin. Pourquoi l'Allemagne avait-elle de telles exigences ? Parce qu'elle n'avait rien à perdre - puisqu'elle n'avait rien à donner - à se montrer intransigeante et surtout tout à gagner. Y compris si EADS et BAE Systems obtenait une prolongation des autorités boursières britanniques (panel). Et comme le suggérait malicieusement un observateur, pourquoi Berlin se serait-il laissé convaincre plus tard ? Berlin portera de façon indélibile la responsabilité de l'échec du deal de la décennie.

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Citation de: gerole le Aujourd'hui à 17:02:41

Pas vraiment, certes il voulait cette fusion mais pas à n'importe quel prix.

Je pense au contraire que Tom Enders est le dirigeant ideal, le genre d'homme à ne pas faire de politique et à prendre les décisions qui s'imposent pour cette société tentaculaire et ingérable vus le nombre d 'intervenants qui n'ont forcément pas tous les mêmes intérêts.

En tant qu'allemand, il a pris des décisions courageuses et a mis de côté son patriotisme pour privilégier l'entreprise (Par exemple, Il n'a pas hésité à éjecter le patron de l'usine de Hambourg  et le patron de Cassidian et surtout il a pris la décision d'établir le siège de la société à Toulouse).

Certes cette fusion avec BAE est une mauvaise idée mais au moins après cette échec, il va pouvoir mettre le paquet et toute son énergie sur EADS.

Oui enfin Enders était quand même près à payer (en acceptant de surévaluer la valeur de BAe dans le deal, comme l'évolution du cours des actions incite à le penser) pour pouvoir réduire la part d'influence des états dans la direction de la future entité. D'un autre côté c'est pas ses sous, c'est rentable pour lui si son revenu est indexé sur le CA du groupe. De plus, ne pas faire de politique, dans un groupe comme celui-ci où les actionnaires importants ont des objectifs politiques et non seulement de rentabilité des actions, c'est plutôt un tort. Avec plus de sens politique il aurait peut-être pu arracher un deal, même si il n'aurait pas pu aller aussi loin que ce qu'il a proposé.

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Décidément, Sale temps pour les anglois en ce moment, après l'inde, c'est EADS, c'est encore de la faute des allemands. j'entends d'ici les tabloides.

edit:

A qui profite l'échec du rapprochement entre EADS/BAE Systems

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20121010trib000724112/a-qui-profite-l-echec-du-rapprochement-entre-eadsbae-systems.html

En dépit de l'échec du rapprochement entre BAE Systems et EADS, le paysage de l'industrie de la défense va très probablement changer en Europe. Car cette opération a révélé les faiblesses des concurrents des deux groupes. Et BAE Systems reste à vendre.

C'est un échec aux conséquences difficiles à évaluer mais l'Allemagne pourrait s'en mordre les doigts à plus ou moins long terme. Car si les fondamentaux d'EADS sont sains et solides, notamment grâce à un très impressionnant carnet de commandes de 551,7 milliards d'euros à fin juin 2012, le groupe européen, qui pourrait entrer dans une période de turbulences en interne en raison de cet échec - ce qui n'est pas sûr aussi -, n'est pas à l'abri d'une opération structurante dans le monde de la défense sans qu'il y participe. Notamment autour de BAE Systems, EADS ne pouvant rien entreprendre pendant une période de six mois selon le droit boursier. Car le groupe britannique reste bel et bien à vendre. "Il a fait officiellement le choix de s'adosser à un groupe plus puissant, explique un bon connaisseur. Le groupe britannique est donc arrivé au bout d'une logique stand alone qu'il a poussé aussi loin que possible".

De cet échec, BAE Systems sort plus affaibli que EADS, à qui il avait donné en préférence sa main. "Les Britanniques ont tenu à discuter avec nous en premier", précise ce bon connaisseur de l'opération avortée. Aujourd'hui la porte de BAE Systems est ouverte. D'autant que que le groupe britannique va être à terme durement impacté par la baisse des budgets de défense aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne avec le retrait des troupes de la coalition en Irak et en Grande-Bretagne. Sauf si un conflit d'envergure éclate, rappelle-t-on à "latribune.fr".

Un deal Finmeccanica/ BAE Systems pourrait fagiliser EADS

De toute façon, le paysage industriel de la défense et de l'aéronautique ne sera plus le même. Il y aura un avant et un après. "Le projet de rapprochement entre BAE et EADS a ouvert pas mal de choses", confirme un analyste interrogé. Car cette opération a révélé les fragilités des uns et des autres. Cela a été un véritable révélateur et va rester intolérable pour tous les concurrents des deux groupes. C'est le cas par exemple de Dassault Aviation, qui se sentait au bord de la touche notamment dans les drones et à un degré moindre dans l'aviation de combat. C'est surtout le cas du groupe italien Finmeccanica, qui a très mal vécu l'annonce de cette opération. Surtout, Finmeccanica, déjà fragilisé par une perte de 2,3 milliards d'euros en 2011 et par des affaires de corruption qui ont contraint son président Pier Francesco Guarguaglini à la démission en décembre, s'est trouvé marginalisé par cette opération. Il aurait pu se retrouver complètement en minorité au sein du consortium Eurofighter avec seulement 21 % et chez MBDA (25 %).

Aujourd'hui, Finmeccanica peut à nouveau rêver que BAE Systems lui fasse des appels du pied. "C'est leur secret espoir", explique un bon connaisseur du groupe italien. Ce qui renverserait alors totalement les rôles avec EADS, qui retrouverait à son tour marginalisé et fragilisé dans plusieurs de ses domaines (aviation de combat et missiles). "Cette opération a du sens mais elle serait très mauvaise pour la France et l'Allemagne", assure-t-on à "latribune.fr". D'ailleurs le patron de Finmeccanica, Giuseppe Orsi, a récemment dit dans un colloque que le partenaire naturel de BAE Systems, est bien Finmeccanica. En outre, le groupe italien renforcerait BAE Systems aux Etats-Unis en apportant DRS Technologies (2,8 milliards de dollars de chiffre d'affaires en 2007), racheté pour 5,2 milliards de dollars en octobre 2008 au nez et à la barbe de Thales. Enfin, Finmeccancia a une longue tradition en Grande-Bretagne où il a racheté dans les années 2000 des coentreprises créées avec BAE Systems, AMS, et avec le britannique GKN, AgustaWestland, ainsi que toutes leurs filiales dans le monde.

Boeing et les américains intéressés ?

Les groupes américains pourraient également profiter d'un échec pour draguer BAE Systems, qui conforterait ainsi son ancrage aux Etats-Unis où il réalise déjà 45 % de ses ventes (42 % de ses effectifs). Notamment Boeing pourrait être le plan B du groupe britannique, comme certains observateurs le supputent. Pour Boeing, qui n'a plus d'avions de combat après le F-18, qui a déjà 30 ans d'existence - il a été mis en service au début des années 1980 -, cela permettrait au groupe américain de mettre la main sur certaines activités de BAE Systems dans le F-35. Pour autant, cette alliance pourrait mettre un terme à toutes les coopérations entre BAE Systems et Dassault Aviation (drones, futur avions de combat). Boeing n'est pas le seul à pouvoir être intéressé par BAE Systems, Lockheed Martin, Northrop Grumman pour ne citer que les plus importants, pourraient regarder le dossier avec intérêt pour contrer Boeing.

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Berlin portera de façon indélibile la responsabilité de l'échec du deal de la décennie.

J'adore ces abrutis idéologisés/sur commande de la presse économique, refusant de voir d'autres enjeux que le "libre marché" :lol:. Même si pour des raisons égoïstes et politiciennes plus que politiques, l'Allemagne portera de façon indélébile la médaille de cette victoire de fait des intérêts stratégiques des Etats sur les aspirations d'actionnaires et mandataires sociaux ne cherchant que des dividendes. Triste que personne n'ait parlé à voix haute des assets d'EADS comme capital historique et stratégique des Etats (surtout de la France), des capacités de défense à part entière qui n'ont pas à être laissées au hasard des intérêts de plus ou moins court terme de stratégies d'une entreprise qui peut du jour au lendemain décider de renoncer à telle ou telle activité, de fermer tel ou tel site à moins d'être surcompensée par les Etats pour ne pas le faire.... Ce qui lui donne le goût/l'intérêt de faire du chantage à l'emploi et/ou à la capacité de défense (comme une prise d'otage en somme).

Et aussi très marrant de voir les récriminations et "atteinte à l'Europe de le défense" de la part de personnes qui par ailleurs chantent aussi la libre concurrence: on a évité un quasi monopole de fait dans de nombreux secteurs, un acteur si énorme qu'il ne resterait que peu de marge de manoeuvre (sur les produits, sur les prix) pour les Etats, mais à part ça, rien de grave.

Le groupe britannique est donc arrivé au bout d'une logique stand alone qu'il a poussé aussi loin que possible".

L'a t-il réellement tentée, cette logique? Vu le niveau de "prélèvement" de dividende et le niveau des investissements, on a plutôt l'impression qu'il n'a pas essayé de pousser très fort, et le deal avec EADS (ou un autre) aurait plutôt été pour les parasites à sa tête un "fix" de plus pour pouvoir continuer à sucer sans trop investir un peu plus longtemps. Le vrai handicap qui plombe la valeur réelle de BAe (qui a encore de quoi faire, se vendre ou continuer seul), c'est son conseil d'administration et la mentalité qui va avec.
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La France vient peut etre de gagner un allié dans cette histoire: Tom Enders.

M. Enders a estimé que l'échec du projet allait d'ailleurs contraindre le groupe européen à réfléchir à l'avenir de ses activités de défense, regroupée dans sa filiale à forte connotation allemande, Cassidian. « Nous allons devoir revoir la stratégie de notre groupe et de ses activités de défense en particulier », a indiqué M. Enders dans la même lettre.

==> comprendre restructuration de Cassidian.

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/air-defense/actu/0202319184602-eads-tom-enders-regle-ses-comptes-avec-berlin-via-une-lettre-aux-employes-371043.php

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Et déjà, l'ex- future épouse BAE, que l'on voulait nous présenter comme une beauté, doit songer à vendre ses premiers bijoux :

One senior industry source said the BAE board must have an immediate strategy meeting and consider the sale of its US business, which could be used to pay off the pension deficit and fund projects in Saudi Arabia. He said Lockheed Martin would be interested in buying back the US electronics business.

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http://www.reuters.com/article/2012/10/10/us-eads-bae-idUSBRE89903E20121010

Bon... Apparemment nous avions baissé la culotte devant les Anglais ET les Allemands...

Merkel, elle, aurait vu toutes ses exigences satisfaites...

MAIS

Vu la convergence entre l'intérêt national allemand et l'opinion de ses électeurs, alors que le deal lui aurait (selon l'article) été profitable, elle a décidé de torpiller le deal.

C'est là qu'on constate les différences d'envergure entre dirigeants...

StRaph

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Et déjà, l'ex- future épouse BAE, que l'on voulait nous présenter comme une beauté, doit songer à vendre ses premiers bijoux :

Mdrrrr.... Le fonds de pension de BAE est un gouffre, pas de cash pour financer les développements couteux que l'Arabie Saoudite ne veut pas payer sur l'EF... Une filiale US qui a toujours vécue en vase clos... Les seules opportunités de BAE à ce jours sont les suivantes:

1. Se marier à Boeing, LM ou NG.

2. Se marier à Finmeccanica, boite en déficit depuis 1 ans, avec des affaires de corruptions à gogos (quoique entre corrompus??)

3. Etre démantelé avec la filiale US à un groupe US, la filiale navale avec DCNS ou TKMS (et de lourdes restructurations), le reste avec qui veut bien des services (Airbus?).

La joie quoi. :happy:

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Un avis venant des USA:

With today's spectacular but not unanticipated collapse of the mega-merger between Airbus parent company EADS and British armsmaker BAE, what's next? The conventional wisdom is that BAE, the smaller of the two firms, is now vulnerable. But top analysts tell AOL Defense that, in many ways, the reaction against the deal by both the German government and the stock market is a bigger rebuff for EADS.

Here's the conventional wisdom in a capsule: "There will almost certainly be greater pressure on BAE Systems than EADS to reveal a plan B strategy as soon as possible," wrote IHS Jane's analyst Guy Anderson in a widely distributed email. "[T]he company has put itself firmly out on the field in terms of merger discussions....Investors are unlikely to be satisfied with business as usual."

But wait a minute, said Robbin Laird, a defense analyst and member of AOL Defense's Board of Contributors. "At the end of the day it's still a solid company with solid growth," he said.

Laird is hardly a BAE booster: "BAE management's been very short-sighted," he grumbled, especially by over-investing in armored trucks and other ground vehicles for which demand is now dropping as the post-9/11 wars wind down and the Army downsizes. But when people call BAE's situation dire or desperate, Laird said, "I think that's tremendously overstated."

Fellow Board of Contributors member Loren Thompson, a consultant to BAE, was outright bullish. "They have not shown the slightest indication to panic," he said. In fact, BAE pays a dividend of 5.9 percent, "almost twice what companies like General Dynamics and Northrop Grumman are paying," he argued. "The dividend is so high compared to other military contractors that it's hard to see why the company could be in play. Why would investors sell?"

By contrast, "I'm not all that favorably disposed to EADS," Thompson went on. "I think people underestimated how vulnerable EADS is going to be once the US brings full pressure to bear on its unfair subsidies."

"The Airbus part of EADS that provides two-thirds of the parent company's revenue is one big market distortion," Thompson argued. "The WTO has said that without illegal subsidies, none of the products Airbus currently has on the market could have been developed and marketed when they were, not one of them....The US Trade Representative right now is seeking permission to impose billions of dollars of penalties on the Europeans for their continued use of illegal subsidies. This could either force EADS to abandon its current business model or to accept a smaller market share as their ability to sell into the US is constrained."

Other analysts were less grim about EADS but still saw the deal's implosion as a sharp rebuke to CEO Tom Enders -- not just in this instance, but over EADS's entire long-term strategy of diversifying beyond Airbus. Commercial airliner sales are going gangbusters now, but they have a history of gut-wrenching ups and downs, so EADS management had sought to build up their defense business, which tends to be more stable and even counter-cyclical.

But when EADS stock dropped in recent weeks, only to recover on this morning's "bad" news, said Capital Alpha analyst Byron Callan, "one of the clear signals that came from their shareholders is 'we like the fact that you're a commercial aerospace company and don't go mucking it up with a big defense deal.'"

Now EADS must revise a strategy it has pursued for years. "It's not just Enders," said Laird. "[Even] the management before Enders, which was headed by Louis Gallois, had this '2020 strategy' where they wanted to grow in services and defense." Now, instead of taking a great leap forward towards that goal by merging with BAE, "maybe you're going to go back to the drawing board and evolve to greater capacity" through a series of smaller deals, Laird said. "Unlike BAE systems, they have a lot of cash, so they can buy."

But buy whom? "Finnmeccanica may be very attractive to them," Laird said. The Italian-based firm has longstanding relationships with the French part of EADS, the former Aerospatiale. And when BAE decided to emphasize manufacturing ground vehicles in North America -- which Laird thinks was a mistake -- it sold off a lot of its electronics business in the Continent, which Finnmeccanica snatched up. The Italian company is not as good a match for EADS as BAE would have been, particularly because its helicopter division, AgustaWestland, duplicates capabilities EADS already has with its subsidiary Eurocopter. But various deals with Finmeccanica and smaller companies are definitely an option.

Callan sees opportunities for EADS in the US. "They've been out of the picture for a couple of years safter they bought Armor Holdings and United Defense, but they can be back in," he said. In particular, defense-related services and electronics are both areas "where you could see them make deals without causing a lot of waves or consternation at the DoD."

By contrast, Callan argued, a BAE merger with almost any major American US defense company would raise red flags by reducing competition. (For example, a deal with General Dynamics would leave only one US manufacturer of tracked armored vehicles.) That limits BAE's options but also limits its exposure to an unwanted takeover.

That said, Callan went on, "I wouldn't be surprised at all to see BAE systems back in the M&A [mergers and acquisitions] market in 2013-2014, particularly in the US," where there are lots of smaller companies to buy up.

In general, "there's going to be further consolidation in global defense markets," Callan said. For now, the pressure's off all the companies that were looking at their strategic options to counter the new giant that the BAE-EADS deal would have created. But with shrinking budgets on both sides of the Atlantic and deep uncertainty in the big-spending Middle East, the defense industry still needs to think about hunkering down.

http://defense.aol.com/2012/10/10/beyond-bae-eads-whats-next-whos-vulnerable/

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For Tom Enders, the former German paratrooper who heads EADS, the ­collapse of its proposed €36bn tie-up with Britain’s BAE Systems is a cruel example of history repeating itself.

In 1998, Mr Enders made a first stab at creating a European rival to Boeing when he tried to engineer a merger between BAE and his company, Dasa, the aerospace business of Germany’s Daimler which later became part of EADS

Some 14 years later and he has again been forced to abort his mission to create a European giant in civil aircraft and defence manufacturing because of government objections to the merger.

The failure of a deal in which he placed so much of his own political capital raises questions about Mr ­Enders’ own future. He only became EADS’s chief executive in May and the deal was meant to put his defining mark on both his company and the history of Europe’s manufacturing industry.

David Reeths, consulting director at IHS Jane’s, said: “Enders may well be weakened by this bold attempt to reshape the European and even global aerospace and defence landscape.”

From people close to the company’s board, however, there was an insistence that he retained its full support, despite the attempt on BAE being badly received by some investors.

“No one has raised any doubts about his position as far as I am aware,” said one. “And that includes the governments and Germany in ­particular. This has not been personalised. He’s not being blamed for ­Berlin not backing this, in fact you could argue that he deserves credit by winning round the UK and France.”

In a letter to EADS employees sent Wednesday, Mr Enders said he had not expected such opposition to the agreement, particularly from Berlin. He added that the company would need to reflect on its defence businesses, headquartered in Germany.

Indeed, the failed deal leaves unanswered some profound questions about the future of EADS.

The logic for the deal was that it would allow the company to provide an immediate balance between its dominant Airbus passenger jet business and BAE’s less cyclical defence manufacturing interests.

It would also have given the company access to the until now largely untapped US defence market.

Perhaps most crucially for Mr Enders, it would also have reduced the interference of EADS’s two big government stakeholders, France and Germany, which each control a 22.5 per cent holding in the company either directly or indirectly.

The deal’s failure means all of these problems remain, with some analysts arguing that the position of the German and French governments could even have been entrenched as a result of the attempted merger.

People close to the company said Mr Enders would now be forced to examine whether the company’s long-standing “Vision 2020” strategy of trying to increase non-Airbus sales to 50 per cent of group revenues was feasible.

“Things cannot continue as they are,” said a company source. “We are going to have to ask ourselves whether Vision 2020 is really necessary.” That chimes with the views of many analysts and investors. Douglas Harned at Bernstein said: “We do not see the goal of reducing cyclicality as being as important today given the positive outlook for Airbus.”

Airbus’s earnings are expected to rise in the coming years because the company is increasing aircraft production in response to strong demand from airlines, particularly for more fuel-efficient single-aisle jets

People involved in the negotiations said Mr Enders also remained determined to reduce the level of interference in the company by Berlin and Paris, a long-standing ambition.

There is particular unhappiness about the presence of Daimler, the German carmaker, and Lagardère, the French media group, on the shareholder register, Daimler, together with a bank consortium, acts as a proxy for the German government though its 22.5 per cent holding, while Lagardère’s 7.5 per cent is added to the 15 per cent owned directly by the French state to create a block vote

“These two shareholders were not backing the deal,” said an adviser to EADS, “which certainly didn’t help and it’s certainly something we need to address.”

But later this year KfW, the German state bank, is due to buy a 7.5 per cent stake in EADS from Daimler, a move that will increase direct government ownership of the group.

Rob Stallard, analyst at RBC Capital Markets, said: “Perhaps Tom Enders will make progress from here in watering the political interference down but it will be more difficult under the current EADS structure.”

In terms of other potential deals, analysts said a game-changing deal in the US similar to BAE looked improbable. Nick Cunningham at Agency Partners, said: “The likelihood EADS would be allowed to make a substantial US acquisition is low and pretty well non-existent if the existing structure of state control is maintained at EADS.” Some defence industry executives have speculated that EADS could turn its attention closer to home by targeting Finmeccanica of Italy or even Thales in France.

However, the person close to the company’s board, said: “I don’t think suggestions on Finmeccanica can be taken too seriously. Not only do they supply Boeing on civil aerospace but they make helicopters, something that EADS already does. Plus they are not exactly an appetising prospect at the moment.”

Pervious attempts to target Thales, a French defence electronics company, have also floundered because of opposition from Berlin, which is ­worried about ceding control of the EADS defence business: a key reason for its objection to the BAE deal.

There was some talk of a possible future resurrection of the BAE deal, after further negotiations with the Germans. But one senior adviser said: “It’s difficult to see this happening while Angela Merkel is still in office.”

http://www.ft.com/intl/cms/s/0/bcbaac06-114a-11e2-a637-00144feabdc0.html#axzz28vk8wQiE

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La France vient peut etre de gagner un allié dans cette histoire: Tom Enders.

"M. Enders a estimé que l'échec du projet allait d'ailleurs contraindre le groupe européen à réfléchir à l'avenir de ses activités de défense, regroupée dans sa filiale à forte connotation allemande, Cassidian. « Nous allons devoir revoir la stratégie de notre groupe et de ses activités de défense en particulier », a indiqué M. Enders dans la même lettre."

==> comprendre restructuration de Cassidian.

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/air-defense/actu/0202319184602-eads-tom-enders-regle-ses-comptes-avec-berlin-via-une-lettre-aux-employes-371043.php

Du point de vu de Tom Enders(se dégager des interférences étatiques) les activités de défense vont sûrement au delà de Cassidian.

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Du point de vu de Tom Enders (se dégager des interférences étatiques) les activités de défense vont sûrement au delà de Cassidian.

Vous croyez vraiment que c'était l'objectif réel de Tom Enders ( se dégager des interférences étatiques ) ? Dans l'aéronautique civile, c'est déjà le cas. Mais dès lors qu'il s'agit du secteur est la défense  et de l'espace ?  Ben non, évidemment non  !  Pas contre il a accéléré le jeu !

Pour moi, Tom Enders a gagné en clareté des volontés réelles ou affichées ou cachées des états concernés ( et de leurs acolytes, genre DA, "France aerospace" ): c'est là qu'il a gagné cette manche là d'un jeu en plusieurs étapes, car c'est de stratégie qu'il s'agit

Maintenant on va voir les étapes suivantes ( dont le démantelement de BAE )=> Cela mériterait un autre topic ou plusieurs en //

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Ah! Ce cher Loren Thompson. Porte-parole du CMI américain, ardent défenseur du JSF...

Ses arguments ne tiennent pas deux secondes.

Les dividendes élevés ne sont pas un indicateur très pertinent, cela peut aussi refléter un cours de l'action bas ou un manque d'investissements.

Quant aux soi-disant "unfair subsidies" pour Airbus, ça fait sourire quand on pense aux actualités récentes...

Subventions à Boeing : Bruxelles réclame 12 milliards de dollars de sanctions aux Etats-Unis

http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/09/27/bruxelles-reclame-12-milliards-de-dollars-de-sanctions-aux-etats-unis-pour-avoir-subventionne-boeing_1766809_3234.html

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Points de vue interessants mais tres tres oriente:

But wait a minute, said Robbin Laird, a defense analyst and member of AOL Defense's Board of Contributors. "At the end of the day it's still a solid company with solid growth," he said.

By contrast, "I'm not all that favorably disposed to EADS," Thompson went on. "I think people underestimated how vulnerable EADS is going to be once the US brings full pressure to bear on its unfair subsidies."

"The Airbus part of EADS that provides two-thirds of the parent company's revenue is one big market distortion," Thompson argued. "The WTO has said that without illegal subsidies, none of the products Airbus currently has on the market could have been developed and marketed when they were, not one of them....The US Trade Representative right now is seeking permission to impose billions of dollars of penalties on the Europeans for their continued use of illegal subsidies. This could either force EADS to abandon its current business model or to accept a smaller market share as their ability to sell into the US is constrained."

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Étonnant comme les commentaires sur ce forum venant de gens qui regardent l'aéronautique et la défense de manière plutôt attentive et de façon large, multiple-approches sont en total opposition avec tous les commentaires de journalistes qui ont une vision plus superficielle et exclusivement politico-économique.

Étonnant ou...effrayant.

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La France vient peut etre de gagner un allié dans cette histoire: Tom Enders.

==> comprendre restructuration de Cassidian.

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/air-defense/actu/0202319184602-eads-tom-enders-regle-ses-comptes-avec-berlin-via-une-lettre-aux-employes-371043.php

Intégration de Dassault/Thales en tant que partenaire majoritaire de défense ? LOL

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Étonnant comme les commentaires sur ce forum venant de gens qui regardent l'aéronautique et la défense de manière plutôt attentive et de façon large, multiple-approches sont en total opposition avec tous les commentaires de journalistes qui ont une vision plus superficielle et exclusivement politico-économique.

Étonnant ou...effrayant.

  comme MR Merchet par exemple ?

http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/Fusion-EADS-BAE-un-echec-politique_a788.html

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...

Car le but de Lagardère est bien de vendre ses titres, probablement fin 2013, une fois le nouveau long courrier d'Airbus, l'A 350, mis sur le marché. Et c'est là tout le paradoxe de sa position dans cette affaire : une fusion EADS-BAE aurait certainement rendu sa participation plus liquide. Alors que le maintien de la structure actionnariale actuelle d'EADS rend sa sortie beaucoup plus compliquée. L'Etat français devra lui trouver un repreneur, au risque de voir le pacte d'actionnaire voler en éclats. Certains murmurent déjà que le seul candidat crédible pourrait être... Dassault ! Dont EADS détient 46%...

http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/fusion-eads-bae-pourquoi-lagardere-et-daimler-ont-rate-le-coche_346593.html#xtor=AL-189

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Vous croyez vraiment que c'était l'objectif réel de Tom Enders ( se dégager des interférences étatiques ) ? Dans l'aéronautique civile, c'est déjà le cas. Mais dès lors qu'il s'agit du secteur est la défense  et de l'espace ?   Ben non, évidemment non   !  Pas contre il a accéléré le jeu !

Pour moi, Tom Enders a gagné en clareté des volontés réelles ou affichées ou cachées des états concernés ( et de leurs acolytes, genre DA, "France aerospace" ): c'est là qu'il a gagné cette manche là d'un jeu en plusieurs étapes, car c'est de stratégie qu'il s'agit

Maintenant on va voir les étapes suivantes ( dont le démantelement de BAE )=> Cela mériterait un autre topic ou plusieurs en //

Dans l'aéronautique civile Européenne il n'y a pas d'avion sans financement étatique donc il y a aussi interférence.

A joué a l'apprenti sorcier Enders pourrait se retrouver avec un résultat diamétralement opposé aux objectifs(si tant est qu'il y en est) qu'il s'était fixé.

Il sait que le pouvoir en place n'est pas pro DA, les mêmes qui ont préféré marier l'Aérospatiale avec Lagardère et les Allemands plutôt  qu'avec DA, mais avec la gifle de Merkel les choses pourrait changer.

Je ne vois pas Enders heureux(et encore moins "Merkel") d'une Alliance DA/Thales /Safran enfin abouté par le pouvoir actuel ni d'une rentré de DA comme actionnaire de référence D'EADS en échange d'un adossement complet de DA à EADS.

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Hors contexte marché civil d'aéronautique.

Au delà de cette fusion râtée, il ne faudrait pas oublier les faits que l'Europe de la défense est une utopie ou Arlésienne que seule la France croit en Europe.

Que les problèmes franco-allemands existent/existaient toujours au sein de EADS bien avant que Major Tom décide une fusion avec BAE Systems.

Que la France n'est pas aussi fiable vis-à-vis du regard des autres, un exemple on décide une coopération DA/BAE sur les projets droniques MALE et UCAV furtif de combat, puis revirement sous Mimolette 1er on passe accord avec Berlin sur les MALE.

Précisons que Londres ne voulait pas affaire avec Berlin sur les drones MALE. ;)

Qu'on annonce que Berlin n'aurait pas de vision et stratégie industrielle dans la défense alors que celle-ci n'a jamais autant défendu ses intérêts et que les ventes de ALI/Armement terrestre MBT ou blindés se font et se feront (ne pas oublier que TKMS avec les sous-marins SSK U214A/KMW Leopard/blindés à roues trouvent encore preneurs sur les marchés exportations et d'occasions)

BAE Systems a dans ses divisions Hägglunds/sud africaines/américaines, des programmes blindés à vendre ET/OU des revalorisations blindés chenillés Warrior/Bradley/M113 et des navires à proposer MAINTENANT (T45/T26 en concurrence avec les F130/F125/Meko.Donc des concurrences germano-britanniques.

Que rien que sur des programmes en livraisons, ceux-ci avaient rencontrés des difficultés en binationaux comme le Tigre (réticences/oppositions du Fenestron, canon THL30/CDVE sur le Tigre) ou le NFH90 qui accusait retard sur retard, (23 versions du NH90 et plus aucune vente à l'exportation, même Berlin réduit ses cibles de dotation).Au passage, Berlin n'a toujours pas commandée de version navale du NH90.Les autres l'ont fait.

Que dire sur les plans de relance sectoriel économique que seule la France a fait sur les H, Berlin étant à la ramasse.

Que dire sur l'A400M retard d'au moins 5 ans ou l'Eurofighter qui n'a pas toutes ses évolutions et n'est pas encore combat proven par certaines forces aériennes.

Sans compter que Cassidian est plus Allemand (85%) que Français et Berlin parle toujours de parité.A contrario, les allemands n'ont pas trop accès à nos vecteurs sensibles  :lol:

Alors ce n'est pas étonnant, que dès le départ des fuites et certainnement bien avant la sortie dans la presse, de ces pourparlers certains n'avaient pas envie de voir réussir ce méga projet.

Mais pendant ce temps-là, les américains et les russes vendent des contrats d'armements à la pelle. :lol:

PS/Il me semble mais je peux me tromper que les 46 % que détient EADS dans DA est la partie française de EADS ...On ne va pas laisser entre les mains d'étrangers pour cause de souveraineté et d'indépendace de liberté d'action dissuasive, nos vecteurs aériens dans la dissuasion nucléaire Rafale Air ou Rafale Marine, ainsi que les satelittes, les lanceurs de satellites, et les vecteurs M51.(ASTRIUM/ARIANE)

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L'Etat français devra lui trouver un repreneur, au risque de voir le pacte d'actionnaire voler en éclats. Certains murmurent déjà que le seul candidat crédible pourrait être... Dassault ! Dont EADS détient 46%...

Maïs comme c'est Merkel qui avait fait échouer le mariage, il serait illusoire de croire qu'apres coup elle va accepter des noces avec Dassault ? Au depart Angela entendait sanctionner l'accointance franco-britannique ?

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Que la France n'est pas aussi fiable vis-à-vis du regard des autres, un exemple on décide une coopération DA/BAE sur les projets droniques MALE et UCAV furtif de combat, puis revirement sous Mimolette 1er on passe accord avec Berlin sur les MALE.

le regard des autres importe peu ce qui importe c'est de sauvegarder les savoir-faire et de ce point de vue les Allemands n'ont pas grand chose à nous offrir dans les domaines concernés.

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