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Ce qui est bizarre c'est que l'on donne énormément de moyens au GIGN et RAIDS, ce qui ne les empêche pas de plus ou moins se trouer lors des grosses opérations (affaire Merah, assaut à Saint-Denis...). Est-ce que cette débauche de moyens répond à un réel besoin ? Est-ce qu'elle a vraiment amélioré l'efficacité du service ?

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il y a 5 minutes, Kiriyama a dit :

Ce qui est bizarre c'est que l'on donne énormément de moyens au GIGN et RAIDS, ce qui ne les empêche pas de plus ou moins se trouer lors des grosses opérations (affaire Merah, assaut à Saint-Denis...). Est-ce que cette débauche de moyens répond à un réel besoin ? Est-ce qu'elle a vraiment amélioré l'efficacité du service ?

Les deux cas que tu cites concernent le RAID seul, pas le GIGN.

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9 minutes ago, Kiriyama said:

Ce qui est bizarre c'est que l'on donne énormément de moyens au GIGN et RAIDS, ce qui ne les empêche pas de plus ou moins se trouer lors des grosses opérations (affaire Merah, assaut à Saint-Denis...). Est-ce que cette débauche de moyens répond à un réel besoin ? Est-ce qu'elle a vraiment amélioré l'efficacité du service ?

Il y a un tel enjeu politique autour du ministère de l'intérieur et de la police ... que tout va très au delà du "simple" probleme "techniquement" policier.

En pratique d'ailleurs malgré la débauche d'affichage les conditions de travail de la police de la justice et de tout ce qui s'y rattache sont toujours aussi "merdique".

On 07/05/2016 at 10:53 AM, Kiriyama said:

Les forces de sécurité françaises vont peut-être s'américaniser.

A mon sens c'est surtout le politicien français qui s'américanise ...

... après tant que ça plait a l'électorat.

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il y a 58 minutes, Kiriyama a dit :

Ce qui est bizarre c'est que l'on donne énormément de moyens au GIGN et RAIDS, ce qui ne les empêche pas de plus ou moins se trouer lors des grosses opérations (affaire Merah, assaut à Saint-Denis...). Est-ce que cette débauche de moyens répond à un réel besoin ? Est-ce qu'elle a vraiment amélioré l'efficacité du service ?

ça me gène que tu cites l'affaire Mérah : elle a été parasitée par l'intervention ininterrompue de la Présidence et du ministre de l'Interieur de l'époque.

Il fallait le prendre vivant ! et aux alentours des infos télévisées..

 

mais, le temps de l'operationnel n'est pas celui des médias ni celui des politiques, encore moins de la Justice.

http://www.leparisien.fr/faits-divers/police-les-souvenirs-du-souffleur-du-raid-08-05-2016-5776819.php#xtref=https%3A%2F%2Fwww.google.fr

tu lis les deux derniers paragraphes qui résument l'état d'esprit du fada.

Ensuite, tu reprends la chronologie et la place de Brice Hortefeux ; il est allé parasiter les intervenants, sur zone, leur mettant une pression politique.

Dans la vraie vie, il aurait été laissé enfermé dans l'appartement, avec de la musique pour l'empecher de dormir, de se concentrer, pour permettre de le fatiguer et, au bout de 36 à 48h, aller l'interpeller...

 

Mais non, les politiques voulaient briller.

 

Résultat ? le parton du Raid a sauté

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il y a une heure, Kiriyama a dit :

Ce qui est bizarre c'est que l'on donne énormément de moyens au GIGN et RAIDS, ce qui ne les empêche pas de plus ou moins se trouer lors des grosses opérations (affaire Merah, assaut à Saint-Denis...). Est-ce que cette débauche de moyens répond à un réel besoin ? Est-ce qu'elle a vraiment amélioré l'efficacité du service ?

Attention, le GIGN a des moyens, le RAID non.

Pour Merah, de mémoire, ce n'était pas Hortefeux qui était à l'arrière du PC du RAID. Il n'était plus au affaires.

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il y a 19 minutes, christophe 38 a dit :

ça me gène que tu cites l'affaire Mérah : elle a été parasitée par l'intervention ininterrompue de la Présidence et du ministre de l'Interieur de l'époque.

Il fallait le prendre vivant ! et aux alentours des infos télévisées..

 

mais, le temps de l'operationnel n'est pas celui des médias ni celui des politiques, encore moins de la Justice.

 

Je te suis tout à fait sur le problème du parasitage politique de l'opération, c'est là qu'on voit qu'il y aurait besoin d'un genre de "COS de l'intérieur" (disons "Commandement des Interventions Spéciales") pour faire interface avec les cabinets du Minint, 1ier Ministre & PdlR. Néanmoins, le siège a commencé suite à l'échec de l'effraction (déjà) à 03h15 du matin. 

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Il y a 3 heures, TimTR a dit :

Je te suis tout à fait sur le problème du parasitage politique de l'opération, c'est là qu'on voit qu'il y aurait besoin d'un genre de "COS de l'intérieur" (disons "Commandement des Interventions Spéciales") pour faire interface avec les cabinets du Minint, 1ier Ministre & PdlR. Néanmoins, le siège a commencé suite à l'échec de l'effraction (déjà) à 03h15 du matin. 

Ouais. Il y a une autre tactique 300% plus simple : définir que la police n'a pas pour mission de mener des "opérations de haute intensité", dissoudre le RAID, verser ses effectifs au GIGN, et basta : fin de la guerre des services par disparition d'un service.

Ça ne résout pas le soucis d'interférence des politiques, mais ça l'allège en évitant que les guéants ne puissent jouer sur la rivalité entre services pour saloper le boulot des techniciens.

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Il y a 1 heure, Boule75 a dit :

Ouais. Il y a une autre tactique 300% plus simple : définir que la police n'a pas pour mission de mener des "opérations de haute intensité", dissoudre le RAID, verser ses effectifs au GIGN, et basta : fin de la guerre des services par disparition d'un service.

Malheureusement, l'inverse serait plus crédible. Tu crois vraiment que les types du RAID vont accepter de rejoindre les gendarmes (et toutes les contraintes qui vont avec comme les déploiements à l'étranger) ? Que vont dire les syndicats de la Police ? Bah oui, la Gendarmerie n'en a pas de gros et qui pèse. Y'a des associations, mais pas beaucoup et n'ont pas la même visibilité que les syndicats de Police au niveau médiatique. 

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il y a 1 minute, judi a dit :

Malheureusement, l'inverse serait plus crédible. Tu crois vraiment que les types du RAID vont accepter de rejoindre les gendarmes (et toutes les contraintes qui vont avec comme les déploiements à l'étranger) ? Que vont dire les syndicats de la Police ? Bah oui, la Gendarmerie n'en a pas de gros et qui pèse. Y'a des associations, mais pas beaucoup et n'ont pas la même visibilité que les syndicats de Police au niveau médiatique. 

C'est comme souvent : ça se planifie, ça peut se faire en souplesse, progressivement, et en outre les effectifs du GIGN étant faibles, l'engagement requis important, les émoluments sont-ils en rapport avec le prestige ?

Quoi qu'il en soit, ce qui, vu de moi, ne fonctionne pas dans la pseudo-non-fusion police-gendarmerie, c'est que les deux statuts sont destinés à demeurer : on maintient en théorie comme en pratique deux régimes de rémunérations, deux régimes de promotion, deux modes de commandement* et de "dialogue social", en entretient l'inégalité, les fantasmes et les rancoeurs. Chez Orange ou d'autres qui ont à gérer des transitions fonctionnariat -> privé, ça fonctionne parce que les choses sont plus claires et le cap également : on connaît le statut des anciens, c'est "comme ça", et tous les nouveaux sont égaux, ont le même type de contrats, et voilà tout.

* si tant est qu'on puisse parler de "commandement" chez les fonctionnaires non-militaires.

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Les militaires présents aux abords du Bataclan après l'irruption des djihadistes n'ont pas reçu l'autorisation d'intervenir, d'après les enregistrements d'échanges radio que "l'Obs" a pu consulter.

est le genre de conversation que personne ne souhaite relire à l’avenir. Elle se déroule le soir du 13 novembre, à 22h22, sur les ondes de la radio réservées aux policiers chargés de surveiller l'agglomération parisienne. L’un des interlocuteurs est un agent de la la brigade anti-criminalité (BAC) arrivés parmi les premiers devant le Bataclan juste après le début de la tuerie. Un autre fonctionnaire, un commissaire qui passait devant la salle de spectacle en voiture, est déjà là et a pris l'initiative d'y rentrer, arme au poing, et d'ouvrir le feu sur un terroriste qu'il a tué. Mais le policier qui parle à la radio ne peut que sécuriser les abords de la salle de concert, son équipement et son arme ne lui permettent pas de rentrer

A la radio, le policier demande donc à l'état-major de la Direction de la sécurité de proximité de l'agglomération parisienne (DSPAP) si les "militaires porteurs de Famas" de la force Sentinelle présents à ses côtés sont "autorisés à engager" [à "tirer", NDLR]. Les militaires sont au nombre de 8. Eux aussi se sont arrêtés devant le Bataclan en entendant la fusillade, alors qu'ils allaient relayer une équipe chargée de surveiller des bâtiments situés non loin de là.

La consigne donnée par radio au policier est claire : le chef "répond par la négative et précise que les militaires ne sont qu'en assistance, ils ne peuvent pas intervenir". Fin de la conversation. A 22h28, l'état-major demande si les policiers font toujours l'objet de tirs. Un policier de la BAC répond par la négative mais signale : 

"Un individu [...] au niveau de la porte qui donne sur le passage et qui nous attire vers la porte où il y a les blessés et il attend juste qu'on passe pour pouvoir nous rafaler. [...] Avec les moyens qu'on a d'armement et de protection, on ne peut pas aller chercher les victimes."

Les militaires n'ont toujours pas le feu vert pour tirer. Les victimes ne seront secourues que plus tard, sans l'aide de l'armée. 

Le soir du 13 novembre, les militaires de la force Sentinelle présents aux abords du Bataclan n’ont donc pas reçu l’autorisation d’intervenir, alors que le contexte aurait pu l'exiger, comme le montrent ces bribes de conversation

D’après le témoignage livré par un représentant syndical policier, un agent de la BAC présent devant le Bataclan aurait demandé à un militaire de l’accompagner pour pénétrer dans la salle de concert. "Le détachement Sentinelle a dit : 'Non j'ai pas d'ordre pour bouger'",Alors le policier lui a dit : 'Bah, passe-moi ton Famas.' Le militaire a refusé de se séparer de son arme.

Source:  http://tempsreel.nouvelobs.com/attentats-terroristes-a-paris/20160506.OBS9964/bataclan-pourquoi-la-police-et-l-armee-n-ont-pas-pu-intervenir-ensemble.html

 

 

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Tout comme les pelotons du GIGN qui attendaient non loin de la de recevoir un "go" qui ne vint jamais ce soir la, tout le monde est d'accord, ce genre de situation est ubuesque, alors apres, est-ce un defaut de reactivite de la chaine de commandement, un manque de courage sur la prise de decision politique, je crois que la verite est tellement honteuse qu'on ne le saura que dans 40 ans quand les archives pourront parler.

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il y a 42 minutes, French Kiss a dit :

 est-ce un defaut de reactivite de la chaine de commandement, un manque de courage sur la prise de decision politique, je crois que la verite est tellement honteuse qu'on ne le saura que dans 40 ans quand les archives pourront parler.

Je dirais une combinaison de tous les facteurs. La plupart des militaires que je croise et qui font Sentinelle ont l'impression de s'emmerder gravement alors que j'habite dans un quartier où habite une population qui ferait facilement une cible symbolique (un quartier où habitent beaucoup de personnes de confession juive), et donc potentiellement à risque si l'on suit les déclarations des politiques il y a un peu plus d'un an. 

Pour le GIGN, c'est une question, débile de répartition des tâches. En tant normal, cela ne pose pas trop de problèmes. Mais si l'attentat et la prise d'otages ont lieu plus près de la caserne du GIGN que celle du RAID ou de la BRI mais en ville, et donc hors du champ d'action des premiers ? On fait quoi ? On laisse faire parce non vous comprenez, ce n'est pas leur zone d'action ? C'est absurde et cela mène nécessairement à la catastrophe. 

Déjà que j'ai trouvé qu'il n'y avait pas eu beaucoup de morts au Bataclan (même s'il y en a trop évidemment) alors que cela a duré plusieurs heures et que la salle était remplie. Cela aurait pu être beaucoup plus grave je pense. 

 

En revanche, je comprends le militaire qui n'a pas voulu intervenir sans ordre, ni même donner son arme. Il aurait risquer beaucoup pour un effet incertain (pas sûr que le policier sache s'en servir au combat, plus les problèmes judiciaires et les sanctions qui auront suivi). 

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Un truc qui m'a sidéré et continue à m'étonner au plus haut point est l'absence de "couverture aérienne" de la capitale lors des deux séries d'attentats. On a bien vu quelques hélicos (de transport) le soir du 13 novembre, mais je n'ai pas le souvenir d'avoir vu ou lu que quelque image que ce soit ait été obtenue du ciel. Lors de la tuerie à Charlie Hebdo, les frères Couaci s'enfuient à bord d'une bagnole, pas immédiatement quand même, et on les perd.

Je pense que si des événements de cet ordre se produisaient à Washington ou à Tel-Aviv, des hélicos se relaieraient sans discontinuer, tant pour aider à fournir une vue du haut que pour, le cas échéant, transporter très rapidement des groupes d'intervention. Là, on a bien entendu que le GIGN était en attente, mais sinon, par d'information sur une quelconque utilisation de la 3D.

En ai-je loupé un morceau ?

 

Modifié par Boule75
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il y a 6 minutes, Boule75 a dit :

Un truc qui m'a sidéré et continue à m'étonner au plus haut point est l'absence de "couverture aérienne" de la capitale lors des deux séries d'attentats. On a bien vu quelques hélicos (de transport) le soir du 13 novembre, mais je n'ai pas le souvenir d'avoir vu ou lu que quelque image que ce soit ait été obtenue du ciel. Lors de la tuerie à Charlie Hebdo, les frères Couaci s'enfuient à bord d'une bagnole, pas immédiatement quand même, et on les perd.

Je pense que si des événements de cet ordre se produisaient à Washington ou à Tel-Aviv, des hélicos se relaieraient sans discontinuer, tant pour aider à fournir une vue du haut que pour, le cas échéant, transporter très rapidement des groupes d'intervention. Là, on a bien entendu que le GIGN était en attente, mais sinon, par d'information sur une quelconque utilisation de la 3D.

En ai-je loupé un morceau ?

 

re

 

et toi, tu es à la place des freres tuerie, comment tu t'enfuis ?

en voiture ?

en scooter ?

tu descends dans une station de métro pour ressortir un peu plus loin changer de moyen de transport ??

ceux là, c'etait un mauvais exemple : leurs assassinats faits, ils n'ont pas cherché un coin en ville, dans une cité ou à se planquer (les égouts) mais ils sont allé s'isoler avec les bleus à distance, mais derriere eux.

Ils n'avaient pas planifié grand chose

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il y a 4 minutes, christophe 38 a dit :

re

 

et toi, tu es à la place des freres tuerie, comment tu t'enfuis ?

en voiture ?

en scooter ?

tu descends dans une station de métro pour ressortir un peu plus loin changer de moyen de transport ??

ceux là, c'etait un mauvais exemple : leurs assassinats faits, ils n'ont pas cherché un coin en ville, dans une cité ou à se planquer (les égouts) mais ils sont allé s'isoler avec les bleus à distance, mais derriere eux.

Ils n'avaient pas planifié grand chose

Possible, mais est-ce la doctrine qui affirme que ce serait inutile, est-ce le manque de moyens ? Les moyens étaient-ils là dans les deux cas sans qu'il ait été jugé utile de les faire intervenir ?

Peut être suis-je pollué par l'iconographie américaine présentant les poursuites vues du haut, par le déluge de moyens qui nous est inaccessible - je voyais l'autre jour deux photos d'un suicidaire, grimpé sur une antenne, avec peut être 30 camions de pompiers en bas !! Mais quand même : n'y aurait-il aucun intérêt à voir la situation "du haut" le cas échéant ? Cela présente-t-il plus d'inconvénients que d'avantages (difficulté de gestion supplémentaire, risques de sur-crise si l'appareil est abattu, que sais-je) ? Y aurait-il des risques d'interférence avec le traffic sanitaire, ou avec l'éventuelle évacuation du Président ?

Ce qui me semblerait irrecevable comme raison c'est "les hélicos sont militaires sauf ceux du préfet et de la sécurité civile, donc tant que la police gère, on n'utilise pas d'hélicos". Par exemple.

 

Ca continue à m'intriguer.

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non, je pense simplement que le cas de figure n'a pas été pensé !

certains ont des stéréotypes dans la tete...

 

 

Maintenant, vu l’enchevêtrement de rues dans Paris, l'hélico, faut qu'il repere la voiture...

l'hélico, c'est pas la police, mais la Gie... qui n'intervient pas dans Paris...

 

ça en fait, des raisons pour lesquelles tu n'as pas vu d'hélico:blink:

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il y a 18 minutes, christophe 38 a dit :

non, je pense simplement que le cas de figure n'a pas été pensé !

certains ont des stéréotypes dans la tete...

 

 

Maintenant, vu l’enchevêtrement de rues dans Paris, l'hélico, faut qu'il repere la voiture...

l'hélico, c'est pas la police, mais la Gie... qui n'intervient pas dans Paris...

 

ça en fait, des raisons pour lesquelles tu n'as pas vu d'hélico:blink:

Et le fait que l'hélico soit disponible :bloblaugh: D'ailleurs, y'a déjà eu des hélicos au-dessus de Paris. Le 14 juillet :laugh: Plus sérieusement, je croyais que la Police avait des hélicos mais apparemment pas du coup. Pourquoi ne pas avoir un pool commun pour être utilisé un peu partout ? 

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il y a 49 minutes, christophe 38 a dit :

non, je pense simplement que le cas de figure n'a pas été pensé !

certains ont des stéréotypes dans la tete...

Pardonnes moi Christophe, mais lire ici qu'il n'aurait jamais été imaginé de pouvoir ou de devoir utiliser des hélicos dans le ciel parisien, ça me semble hautement improbable. Qu'on y renonce faute de budget ou du fait de la complexité ou parce que ce serait peu utile, soit, mais ça ne peut pas ne pas avoir été envisagé quand même !!

Le haut de la tour Montparnasse est un héliport, par exemple. J'ignore absolument s'il est utilisable et aux normes...

Citation

Maintenant, vu l’enchevêtrement de rues dans Paris, l'hélico, faut qu'il repere la voiture...

l'hélico, c'est pas la police, mais la Gie... qui n'intervient pas dans Paris...

 

ça en fait, des raisons pour lesquelles tu n'as pas vu d'hélico:blink:

Il y a toujours celui de la sécurité civile (Ministère de l'intérieur) et, dit-on, celui du préfet. Il y a ceux de l'héliport, certainement pas équipés de boules optroniques cependant, ni de radio qui vont bien.

 

Et puis il y a eu des hélicos le 13 novembre, environ 5, et mentionnés ici même comme s'étant posés du côté de la porte de Vincennes, et avoir survolé la capitale également. En aucune manière pour l'observation apparemment.

Mon propos était plus prospectif : qu'apporterait une vigie héliportée, qu'apporteraient un ou deux drones MALE ou des balons ? On pourrait probablement imaginer de faire orbiter un Patroller à 2000m, mais quid de l'interraction avec Orly et Roissy et le reste dans ce cas ? Et sous quelle échéance ? Tu notera que je n'ai pas parlé de l'armer... :combatc:

Modifié par Boule75
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il y a 4 minutes, Boule75 a dit :

Mon propos était plus prospectif : qu'apporterait une vigie héliportée, qu'apporteraient un ou deux drones MALE ou des balons ? On pourrait probablement imaginer de faire orbiter un Patroller à 2000m, mais quid de l'interraction avec Orly et Roissy et le reste dans ce cas ? Et sous quelle échéance ? Tu notera que je n'ai pas parlé de l'armer... :combatc:

Pas sûr que ce soit gênant. Dans ces cas d'urgence, suffit d'avoir des procédures d'approches différentes dans les aéroports. Déjà que les appareils ne sont pas censés survoler la ville en-dessous d'un truc comme 3000 mètres. Pour Roissy et Orly, il "suffirait" de développer des procédures particulières, qui sont appelées à être rares si tout va bien, pour ces cas particuliers. Il faudrait voir comment s'organise le traffic au-dessus de la capitale pour avoir des précisions supplémentaires sur le pourquoi du comment faire. 

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Il y a 9 heures, judi a dit :

En revanche, je comprends le militaire qui n'a pas voulu intervenir sans ordre, ni même donner son arme. Il aurait risquer beaucoup pour un effet incertain (pas sûr que le policier sache s'en servir au combat, plus les problèmes judiciaires et les sanctions qui auront suivi). 

heu, pas d'accord sur ce point là !

le mili, il est sur place, il voit (les victimes), il entend (les cris, les détonations)...

celui qui risque, c'est celui qui donnera l'accord...

 

Imagine toi que tu te fasses agresser à coté de policiers et qu'ils n'interviennent pas... ils n'ont pas d'ordre d'y aller .. ce ne serait qu'une agression, pas un massacre (parce qu'à ce moment là, les policiers n'avaient pas d'ordre pour rentrer non plus, surtout les primo intervenants).

Il aurait donc fallu laisser les terros pendant 2h30 tuer du monde avant que les supers intervenants n'arrivent ???

 

et maintenant, il est demandé aux flics de ralentir, d'attaquer les terros, de les fixer avant l'arrivée des super flics et leur matos...

(bref, un pistolet SIG contre des terros suicidaires et bien armés)

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Il y a 1 heure, christophe 38 a dit :

heu, pas d'accord sur ce point là !

le mili, il est sur place, il voit (les victimes), il entend (les cris, les détonations)...

celui qui risque, c'est celui qui donnera l'accord...

T'inquiètes pas, le militaire aussi. Il risque aussi pour avoir obéi (dans le cas où il y a un ordre d'intervention) à un ordre qui est en contradiction avec la loi française et sûrement les règlements militaires. J'ai dit que d'un certain point de vue, cela peut se comprendre, pas que c'était la bonne décision. Il n'empêche que les militaires n'ont que peu d'autonomie sur le terrain. J'ai vu un article dans Armées d'Aujourd'hui et j'avais l'impression que c'était le chef de corps présent qui gérait les patrouilles (faites en général par des sous-officiers et militaires du rang). C'est de micro-management. Sans compter que ça doit aussi sûrement passer par toute la chaîne hiérarchique. Faudrait essayer de savoir quelles sont les règles d'engagement des militaires de Sentinelle. Mais j'ai la vague impression que ça ne me fera pas changer d'avis sur l'inutilité de la chose. 

Il y a 1 heure, christophe 38 a dit :

Imagine toi que tu te fasses agresser à coté de policiers et qu'ils n'interviennent pas... ils n'ont pas d'ordre d'y aller .. ce ne serait qu'une agression, pas un massacre (parce qu'à ce moment là, les policiers n'avaient pas d'ordre pour rentrer non plus, surtout les primo intervenants).

La différence est que la police est chargée du maintien de l'ordre, pas l'armée. Quand les militaires interviennent pour des agressions ou des bagarres dans la rue, ils font le boulot de la police municipale et de la police tout court, ce n'est pas le boulot de l'armée. S'ils n'interviennent lors d'une agression parce qu'ils ont des ordres, cela va chauffer (au sens jurdidique naturellement), surtout que c'est leur boulot. 

Il y a 1 heure, christophe 38 a dit :

Il aurait donc fallu laisser les terros pendant 2h30 tuer du monde avant que les supers intervenants n'arrivent ???

Faut pas pousser trop loin non plus. Je suis tout-à-fait favorable à une intervention dès le début, ou plutôt dès que les forces de police arrivent sur place, même si ce n'est pas les moyens lourds. En remontant le fil assez loin, il y a des personnes qui ont expliqué qu'aux USA, ils ont remarqué qu'il y avait moins de morts quand les policiers de base entraient déjà pour limiter les dégâts et fixaient les tueurs de masse.

En France, cela devrait être la même chose. Et s'il y a des militaires à proximité, il faudrait qu'ils aient la possibilité d'aider et d'être engagés. Mais le problème est qu'ils font une mission de sécurité intérieure et donc leur emploi, pour ces missions, devrait dépendre uniquement du Ministère de l'Intérieur (mais pas pour d'autres missions hein) pour faciliter la réactivité sur le terrain. Evidemment, ce n'est pas à l'Intérieur de choisir les régiments ou les personnes qui patrouillent. Mais pour le reste, sur le terrain, ce devrait être à eux de commander. Or il me semble, que la chaîne de commandement passe d'abord par le Ministère de la Défense pour ensuite, éventuellement, passer au Ministère de l'Intérieur. Cela complexifie le truc et le rend inapte à réagir sauf en cas d'attaque directe sur les militaires. 

Il y a 1 heure, christophe 38 a dit :

et maintenant, il est demandé aux flics de ralentir, d'attaquer les terros, de les fixer avant l'arrivée des super flics et leur matos...

Est-ce que c'était le cas avant ? Je précise que ce n'est pas une question réthorique parce que j'avais vu il y a un an que les policiers avaient ordre de ne pas intervenir du tout pour ne pas faire de victime en attendant l'arrivée des spécialistes (tels que nommés). 

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