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Robots terrestres dans l'armée de terre française


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3 minutes ago, Asgard said:

Yes j'confirme que c'est inhabité et camion fr

C'est la vitre à l'arriere qui m'a donné l'impression de la possibilié d'un équipage, mais c'est peut etre juste une impression cette vitre.

L'autre truc "surprenant" c'est le gros treuil hydraulique à l'avant ...

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  • 1 month later...

Quelques notes rapides sur les robots vus par le bureau plan de l'EMAT:

- ils ne savent actuellement pas exprimer leur besoin, mais la section Vulcain devrait apporter les premières réponse en fin d'année

- par contre les gains envisagés de la robotique sont en terme de masse (de manoeuvre) et d'endurance

- la démarche annoncée est très agile, on expérimente vite et on se permet de se planter, ça tranche du cycle en V sur Scorpion et Titan

- les premiers robots arriveraient dans des unités pilotes en 2025, et ensuite une seconde vague aux unités opérationnelles en 2030

- initialement l'autonomie sera limitée,  mais il y a probablement des usages ou c'est quand même intéressant. Après on viendra vers plus d'autonomie mais la navigation complètement autonome semble très très loin pour les véhicules terrestres

- du coup le premier exercice de simulation mettait en scène des munitions rodeuses et des système terrestres fixes, avec un franc succès

- gagner la confiance des utilisateurs est primordiale. Les mules envoyées au Mali sont restées dans la base parce que le personnel n'était pas formé et n'avait donc pas confiance en elles. Ca impose aussi de pouvoir fonctionner en milieux avec des performances assez constantes.

- il faut que les robots fonctionnent même avec des communications brouillés, par exemple en revenant rendre compte. Toutes les fonctions peuvent être faites de façon autonome sauf l'ouverture du feu.

- pour regagner en masse, le coût est primordial. Actuellement un robot moyen terrestre avec un petit canon et une radio contact ça coute 600k€, soit le prix d'un blindé normal. Il n'y a donc pas de gain de masse

- les convois avec des robots suiveurs ont l'air assez intéressants

 

 

 

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Du 16 au 23 mai avait lieu le challenge CoHoMa. Organisé par le Battle Lab Terre et labellisé par l’Agence de l'innovation de défense (AID), le CoHoMa invite de nombreux organismes à réfléchir sur de nouvelles capacités de combat, en s’appuyant sur des systèmes automatisés (drones et robots).

Le challenge CoHoMa, du 16 au 23 mai, a permis à une quarantaine d’entités issues du monde de l’industrie, de la recherche, de l’enseignement supérieur et de la Task Force Vulcain de préparer, la conduite de missions de reconnaissance sur le terrain, par des « unités » constituées d’un véhicule, d’au moins deux robots terrestres et un drone aérien.

Cette collaboration homme-machine s'est exercée au travers d'un challenge au camp de Beynes. 10 équipes composées de grandes entreprises, petites entreprises, école et laboratoires de recherche ont incarné des sections de reconnaissance robotisée et ont été immergées dans un scénario réaliste inspiré de situations de combat vécues auprès les soldats de l'armée de Terre. Elles ont dû présenter un minimum de trois robots et drones qui ont pu s'essayer sur un parcours parsemé de pièges. Chaque piège, simulant un obstacle (char ennemi ou populations civiles par exemple) devait être désactivé pour pouvoir avancer. L’innovation se confrontant à la réalité du terrain.

Ce challenge, organisé par le Battle Lab Terre en collaboration avec l'Agence de l'innovation de défense, permet à l'armée de Terre de découvrir des projets industriels innovants mais aussi aux industriels civils de se rendre compte des besoins militaires en se confrontant à la réalité du terrain.

Dans une période d’accélération inédite des évolutions techniques, l’armée de Terre se prépare à défendre la France lors des conflits de haute intensité. Plus durs et plus exigeants, ces conflits feront toujours plus de place à la technologie de pointe. La robotique, notamment via sa capacité à collaborer avec les humains, est donc un maillon essentiel de la vision qu’a l’armée de Terre du champ de bataille du XXIe siècle.

En participant à ce challenge, les candidats contribuent pleinement aux réflexions portées par la Task force Vulcain, initiée par l’armée de Terre en 2021. CoHoMa ambitionne de tirer parti des possibilités offertes par l’innovation robotique afin de produire une rupture opérationnelle sur le champ de bataille à l’horizon 2040.

 

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  • 7 months later...
  • 3 weeks later...
Le 20/06/2020 à 14:10, Bechar06 a dit :

Suite au post suivant de @mehari    du 16/6/20 :

Voilà une des suites qui se concrétise :   iMUGS    Integrated Modular Unmanned Ground System

http://www.opex360.com/2020/06/20/milrem-robotics-espere-revolutionner-linfanterie-mecanisee-avec-le-robot-type-x-rcv/      ********DEBUT EXTRAITS 

il sera développé sur la base du THeMIS [Tracked Hybrid Modular Infantry System], un robot chenillé modulaire pouvant s’adapter à différents profils de mission.. il sera aussi au moins 8 fois plus lourd [ que le Thémis ] , avec une masse de 12 tonnes… mais nettement plus léger que les véhicules blindés traditionnels tout étant 33 à 50% moins cher selon les configurations....le Type-X RCV promet en effet d’être le « véhicule de combat robotisé le plus moderne au monde ». Doté d’un système de propulsion hybride [diesel-électrique], cet engin, doté de chenilles en caoutchouc, aura une autonomie de 600 km et pourra atteindre la vitesse maximale de 80 km/h sur route [et de 50 km/h hors piste]. Avec un châssis de 2,2 mètres de hauteur, de 2,9 mètres de large et de 6 mètres de longueur, il présente une silhouette basse qui le rendra plus difficile à détecter sur le terrain et plus facilement transportable par avion ou par hélicoptère  ... Multiples adaptations possibles  ... Milrem Robotics a donc dévoilé, le 18 juin, une version de son futur robot terrestre dotée d’une tourelle de 2 tonnes, en l’occurrence la CPWS II [Cockerill Protected Weapon Station] de John Cockerill Defence. Cette dernière peut être armée d’un canon de 25/30 mm... « Suite à notre réussite avec le THeMIS, qui founit un soutien logistique aux unités d’infanterie, nous avons commencé à penser comment soutenir les formations mécanisées. Nous avons donc eu une idée sur la façon de soutenir les chars de combat et les véhicules de combat d’infanterie   ********FIN EXTRAITS 

IMUGS I s'est terminé avec un dernier scénario qui préfigure iMUGS II en utilisant 3 type X RCV de Milrem Robotics en éclairage d'une force médiane sur IFV dans un scénario de franchissement de cours d'eau.

https://www.edrmagazine.eu/the-second-scenario-anticipating-imugs-ii

Concernant iMUGS II, ses limites ne sont pas encore définies dépendant des desiderata des pays participants :

Citation

“Looking at Phase 2, this will include heavier unmanned vehicles able to support combat activities for surveillance and reconnaissance, and eventually combat, although the latter will depend on our customers’ strategies. My view is that in the next step we will have to demonstrate how unmanned assets, land and air, can support combat, especially within medium forces formations, as these have a lesser protection compared to heavy forces and must therefore maintain stand-off distance from the enemy,”

Cet usage de robots terrestres en avant d'une force médiane permettant de maintenir une distance de sécurité cruciale vu la moindre protection par rapport à une force lourde renvoie à l'exposé de @Jesus (sous un énième pseudo... mais avec un style toujours autant évocateur) sur le blog Blablachar :

Citation

Charnel n°5 9 septembre 2022

....

Ce n'est pas une question de léger ou de lourd, de roues ou de chenilles, c'est la manière de mener la guerre, de prendre en compte des nouveautés sur lesquelles on misera. Faire comme les autres cela revient à ne pas le surprendre. Vous pouvez mettre un char de 70 tonnes à la place d'un de 50t ça ne changera rien, changer des roues par des chenilles, pareil, l'ennemi aura toujours un blindé en face de lui qui va opérer du même principe et dont il faudra au pire développer une munitions un peu plus pénétrante.
Vous n'amenez aucunes solutions aux problèmes fondamentaux, vous considérez tout comme si ça serait impossible ou fou de vouloir faire autrement.

Anonyme 9 septembre 2022 à 07:41

Et en pratique, vous proposez quoi ? A vous lire on devine une sorte de "non-bataille" de Brossolette mais inverse : les drones, les ATGM NLOS et les munitions rodeuses balaieraient l'espace en amont. Et en cas de point dur, l'artillerie (MEPAC Caesar) réduit la résistance.
Mais l'élément "testeur" de la progression, vous le collez sur le VBAE ou sur le Jaguar (qui de ce fait n'a plus besoin d'un gros canon puisque les gros obus viendront de derrière) ?

Charnel n°59 septembre 2022 à 11:28

En pratique c'est déjà de commencer par oublier les habitudes et de comprendre qu'on peut faire autrement.
Concrètement c'est mettre l'accent sur le renseignement de toutes les origines pour justement arrêter de vouloir "tester" et d'aller "chercher" le contact direct qui par exemple nécessiterait de tenir le choc (tant en blindage qu'en puissance de feu). Il faut oublier la reconnaissance classique, la pointe de lance qui irait percer le dispositif adversaire.
On pourrait ainsi voir des nuées de drones qui serviront à fournir un gros travail de reconnaissance sur une position, pour y dénicher les principales menaces. S'il est facile de planquer des hommes, c'est beaucoup moins facile pour des véhicules par exemple.
Mettre ensuite en avant des robots terrestres en parallèle pour faire de l'ouverture d'itinéraires ainsi que pour faire le ne identification plus précises, voir pour attirer des réactions. En appui de cela, des dispositifs de munitions rodeuses, d'une artillerie de précision métrique, d'aviation qui recevront des cibles par les différents drones. Là ça traite les menaces principales, ensuite seulement on peut faire avancer les troupes plus conventionnelles avec là aussi un appui en divers engins robotisés qui iront fouiller les infrastructures plutôt que vouloir faire comme d'habitudes où on fonce pour voir ce que ça donne.
Bien entendu ça nécessite un gros investissement, ça nécessite des drones de qualité des transmissions sûres et protégés, mais on peut faire différemment, ce n'est qu'une seule piste parmi d'autres.

https://blablachars.blogspot.com/2022/09/pour-une-vraie-reflexion-sur-lavenir-du.html?m=1

C'est sans doute cette perspective technique qui donne corps à la volonté de l'AdT de faire d'une force médiane l'alpha et l'oméga de ses capacités comme disait grosso modo @Rescator

Citation

Mes réserves portent sur :

- les silhouettes imposantes du Jaguar et du Griffon

- faire d'une force médiane de plateformes à roues l'alpha et l'oméga d'une force terrestre dont elle serait le centre

 

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  • 4 weeks later...
Il y a 19 heures, Clairon a dit :

Il faut reconnaitre qu'il y a eu en particulier en France un courant "très conservateur" dans le monde qui vole totalement opposé aux engins pilotés depuis un container à Cognac .... Tout comme un Général dont le nom m'échappe qui écrira une tribune en 1935 sur "la crise du cheval militaire français" ... On connait la suite

Il y a eu en effet certains généraux ailés qui ont freiné des 4 fers (pour rester en ligne avec les cavalos :laugh:) poiur éviter tout engin sans pilote à bord et encore plus pouvant être piloté par un infâme terrien destiné d'abord à pousser des cailloux ...

On voit le résultat aujourd'hui ...

Clairon

En HI tout est utile même les bouriques. 

Un petite 'anecdote: Mon Grand Pére habitait en Ardeche, Il avait 17 ans en 39 non mobilisable car trop jeune. En 1940 aprés les accords d'armistice, il se retrouve mobilisé dans les chantiers de jeunesses en pleine hiver à couper du bois dans le Dios. En septembre 42, 20 ans à l'époque, il doit faire son service dans l'armée ( Armée de Vichy ) Il est incorporé en septembre dans un regiment de cavalerie  à Vienne en Isère.

Le 11 Novembre 42 la zone libre est envahie par les Allemands En pleine nuit des sides cars et des blindés rentrent dans la coure de sa caserne et braquent les mitrailleuses et les canons sur les fenetres. Les plantons du  poste de garde s'étaient rendu à l'entrée. En faite personne n'à rien compris pas d'alerte rien . Un offcier allemand demande la rédition de la caserne au colonel sortie dans la cours en moitié habillé. Pour preserver la vie de ses homme il accepte. 

Une poignée de soldats allemands restent pour garder tout le monde et notament l'armurerie et le matos. Au petit matin aprés l'appel, des camions de l'armée allemande, viennent recuperer les armes et les munitions de l'armurerie. Puis font transferer vers la gare de Vienne les 30 cheveaux de la garnison et les 12 automitrailleuses sans canons ( interdit dans les accords d'armsitice) Mon grand pêre ce jour était de corvée de fumier, il a été ravie de convoyer avec d'autres soldats les cheveaux vers le train en gare de vienne.   

48 heures apres une poignée d'allemands gardaient toujours la caserne qui était devenu un camp de prisonnier. Le colonel ayant peur d'un transfert vers l'allemange a fait habiller ses hommes en civiles et les a fait sortir par une porte non gardée. C'est comme ça que mon Grand Pere est retourné chez lui avec un document de démobilistion temponné et signé par le colonel. Il n'a plus jamais été emmerdé vue qu'il travaillait dans une ferme loin de tout et n'a jamais revue un seul allemand . En 44 à la fin de la guerre il a été requistionné 15 jours  par la prefecture pour nettoyer la RN86 (Enterrer les cheveaux morts et dégager les restes des véhicules qui s'étaient fait striker par l'aviations alliés en remontant la vallée du Rhône. )   

Conclusion En 1942 les allemands avaient peur que l'armée de vichy se retourne contre eux. Ils ont lors de leur descente vers la MED neutralisés toute les casernes de france et saisies le matos qu'ils ont du utiliser en Russie ou ailleurs vue l'attrition des combats à l'époque . Et tout matos est bon à prendre en temps de guerre.  

Désolé pour le HS 

    

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  • 3 weeks later...

Dans le domaine des robots terrestres, Nexter s'est associé à SERA pour faire un champion français de la robotique.

Alliance cruciale à un moment où Milrem Robotics a été racheté par un groupe émirati.

Le Phobos de SERA devrait être le produit central en apportant une base 4x4 de 2t à  vide avec 1t d'emport.

phobos-serval-20230405.jpg

Citation

« Ce porteur robotisé polyvalent de moins de deux tonnes à vide et offrant une tonne de charge utile, a été conçu pour mettre en œuvre tout type de kits de missions [outils, capteurs, effecteurs] », explique Nexter. Et d’ajouter : « Ses quatre roues indépendantes avec suspensions renforcées lui permettent de suivre aisément à grande vitesse les traces des véhicules blindés en service sur tout type de terrain. »

Pour le moment, PHOBOS est doté d’un moteur thermique… Mais il pourra disposer d’une motorisation hybride ou électrique [la première étant plus efficace que la seconde, selon les retours d’expérience de l’armée de Terre avec le Robopex].

Citation

En matière robotique, Nexter rappelle qu’il a mis au point un « kit d’autonomie de mobilité alliant de la télé-opération assistée à des capacités autonomes exploitables en milieu hostile [suivi de personnel, suivi de route, suivi en convoi, ralliement sur point d’intérêt…] » afin de disposer « d’un système Homme-Robot optimisé où la contribution de chaque entité est ajustée au mieux et en temps réel, quelle que soit la situation tactique ».

https://www.opex360.com/2023/04/05/nexter-et-sera-ingenierie-sassocient-pour-former-le-champion-francais-de-la-robotique-militaire/

PHOBOS-1-696x522.jpg

Citation

D’autres effecteurs sont à l’étude, à l’image du laser anti-drones HELMA-P de CILAS, dont un prototype vient d’être acquis par le ministère des Armées. « Rien n’empêche d’imaginer d’autres kits pour d’autres missions, comme la logistique, l’évacuation médicale, et des applications civiles au profit des pompiers ou de la Gendarmerie nationale par exemple ».

Citation

SERA Ingénierie, c’est « en majorité des ingénieurs en provenance de la course automobile, de la Formule 1 au Paris-Dakar, et qui amènent leur expertise pour des applications militaires », nous explique-t-on. Entre les 2500 m2 réservés à la production et le bureau d’études, « on parle d’une vingtaine de personnes consacrées au prototypage et à de la petite série ».

https://www.forcesoperations.com/eurosatory-2022-phobos-une-nouvelle-carte-a-jouer-dans-la-robotique-pour-sera-ingenierie/

 

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Il y a 14 heures, BPCs a dit :

Dans le domaine des robots terrestres, Nexter s'est associé à SERA pour faire un champion français de la robotique.

Alliance cruciale à un moment où Milrem Robotics a été racheté par un groupe émirati.

Le Phobos de SERA devrait être le produit central en apportant une base 4x4 de 2t à  vide avec 1t d'emport.

Format intéressant pour de la reco/éclairage, on doit même pouvoir monter un 25mm dessus. Ou un 30x113 si y'a trop de recul. Et un ou deux MMP ou un pack de RGL.

Avec un suivi du véhicule principal loin du front puis une reprise en main par l'humain juste avant le contact.

En défensif on peut s'en servir avec détection auto de cible mobile et reprise en main juste dans ce cas pour pas avoir 1 opérateur par drone.

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il y a 3 minutes, hadriel a dit :

Format intéressant pour de la reco/éclairage, on doit même pouvoir monter un 25mm dessus. Ou un 30x113 si y'a trop de recul. Et un ou deux MMP ou un pack de RGL.

La plate-forme qu'il fallait pour faire un vrai "loyal wingman" avec aussi la capacité d'être remorqué par le véhicule principal mais aussi de le suivre en mode automatique dans ses traces de roues.

D'ailleurs Phobos est le satellite de Mars.

Pour le recul, je me suis demandé aussi pour le 25mm en me disant que 3t max ce devait être un peu léger, mais que par contre le bestiau était vraiment ras du sol.

Est-ce-que ce phobos ne va changer la question du VBAE en permettant éventuellement à un VLTP-P de mener avec lui un éclairage en s'exposant moins que ne devrait le faire un VBAE ?

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il y a 7 minutes, BPCs a dit :

Est-ce-que ce phobos ne va changer la question du VBAE en permettant éventuellement à un VLTP-P de mener avec lui un éclairage en s'exposant moins que ne devrait le faire un VBAE ?

Clairement pour l'éclairage ça paraitrait frappé au coin du bon sens, maintenir les humains en sécurité et exposer le drone pour reconnaitre par le feu.

Niveau couts en passant on passe l'ARX25 (LP) sur le drone et c'est iso couts, la plateforme habitée a de la place sur le toit en plus pour mettre des hélidrones et un tourelleau T1+MMP pour le TAVD, et reste pas trop loin du drone pour améliorer le bilan de liaison.

On peut même investir dans deux drones ou plus par VBAE reco. Avec 4 hommes dans le VBAE on peut en coller 3 à contrôler des drones terrestres et le chef supervise depuis l'hélidrone.

Et en HI on va en consommer beaucoup des engins de reco, donc on peut prévoir du rab.

Par contre le Serval comme plateforme habitée  c'est pas forcément génial, c'est gros donc moins discret et moins mobile qu'un VBAE.

On peut même utiliser le même genre de concept et plateforme autour du futur MBT. Un écran de drones contrôlé par un char à 4 équipiers. Il traitent le tout venant et le MBT sort du bois pour traiter les MBT adverses, faire l'appui feu contre les positions fortifiées, tout ça avec l'avantage d'une meilleure information obtenue par les drones.

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il y a 30 minutes, hadriel a dit :

Par contre le Serval comme plateforme habitée  c'est pas forcément génial, c'est gros donc moins discret et moins mobile qu'un VBAE.

Vu d'en haut la hauteur d'un véhicule importe moins.

Ce d'autant qu'en amont du Phobos, il y aura déjà eu les UAV de taille diverse.

Ce qui va importer risque d'être plus la capacité anti-drone du véhicule habité, même si on camoufle mieux un VBL qu'un Serval (même en version "ocelot")
D'ailleurs,  pour la dizaine d’années qui vient le VBAE s'appelle VBL ULTIMA, lequel pourrait effectivement recevoir le tourelleau avec MMP du Mk3 pour faire le TAVD.

vbl3-20230221-320x320.jpg

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il y a 26 minutes, BPCs a dit :

Vu d'en haut la hauteur d'un véhicule importe moins.

Vu que là la doctrine serait de cacher la plateforme habitée dans un couvert et se servir des drones, y'a quand même une prime à être petit.

Mais oui on peut faire la même chose avec un VBL/VB2L.

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https://www.forcesoperations.com/cohoma-ii-un-pas-de-plus-dans-la-robotisation-de-larmee-de-terre/

Les Jalons dans la COopération-HOmme-MAchine :
 

Citation

 

L’enjeu ...progresser ensemble vers l’objectif fixé par la démarche Vulcain de l’armée de Terre : produire « une rupture opérationnelle sur le champ de bataille à l’horizon 2040 ».

...Cette ambition se traduira dans la prochaine loi de programmation militaire 2024-2030 par « des objets capacitaires » en cours de définition. Ils n’entreront pas en concurrence avec SCORPION et TITAN, mais viendront les accompagner et en augmenteront les capacités.

...Les premières unités opérationnelles « travaillant en parfait synergie avec ces nouveaux systèmes » apparaîtront à compter de 2030. 

La présentation de CoHoMa II coïncide avec le franchissement d’un jalon important pour l’armée de Terre. Pour la première fois en France, un robot terrestre armé a en effet tiré en téléopération:

un robot THeMIS prêté par son concepteur, l’estonien Milrem... dotée pour l’occasion d’un tourelleau deFNder Medium de FN Herstal...pour « une séquence de tir à une distance comprise entre 600 et 800 m », indique la STAT. 

...Cette couche d’autonomie, notamment fournie par des briques d’intelligence artificielle « basse », se concentrera sur des fonctions non critiques comme la mobilité. De quoi parvenir au robot équipier non télépiloté recherché via CoHoMa, avec l’impact positif qu’il génère en terme de ressources humaines. 

 

 

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Ce que je trouve embêtant avec les robots sur le champ de bataille, c'est que la fonction la plus intéressante a remplacer, c'est la partie "assaut" car c'est la plus dangereuse et consommatrice de potentiel experimente. Hors, cette fonction "assaut" nécessite pas mal de chose qui ne sont pas vraiment dans les capacités des robots que l'on voit actuellement:

- mobilité en terrain difficile, que ce soit ville en ruine ou forets dévastées par les obus

- capacité de mitraillage (tirs directs) sur des cibles de courte durée et de très petite taille. Aucun besoin de gros canons comme souvent propose pour cela. Et la teleoperation ne sera pas vraiment efficace pour ces actions "reflexes". 

- capacité a lancer des grenades (tirs indirects) sur les memes cibles une fois qu'il n y a plus de vue directe. Vue les distances, c'est plus un lance patate qu'il faut qu'un vrai lance grenade allant assez loin.

- capacité a investir et a nettoyer le système défensif lui meme que ce soit un réseau de tranchée avec des abris ou un bâtiment en ruine. Les systèmes a roue en sont totalement incapables actuellement.

Je pense que l'avenir pour cela est plus dans des robots de type insecte a patte de taille humaine a forte mobilite mais basse vitesse avec des armes légères couples a des robots a roue (basse mobilité mais haute vitesse) avec des armes plus lourdes faisant le trajet amenant les precedents au contact puis les soutenant a distance. En fait refaire le diptyque IFV + infanterie au niveau des robots.

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  • 2 weeks later...
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