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Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale


Manu
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Aussi intéressant que triste.

Voilà les joies d'une gestion du pays avec l'oeil rivé sur le respect d'équations comptables à la con, imposées par des technocrates du même acabit à qui les politiques d'Europe ont volontairement laissé un pouvoir exhorbitant ...

Si on continue comme ça il ne nous restera plus que la sacro-sainte dissusasion nucléaire, avec à côté des moyens classiques dignes de l'armée belge ou portugaise aujourd'hui.

Les Etats-Unis et le Japon ont une dette publique largement supérieure à 100% du PIB et pourtant personne ne les emm.... lorsqu'ils augmentent leurs investissements militaires (ou leurs investissements industriels publics en général) : faut-il le rappeler encore une fois pour souligner le délire suicidaire de cette gestion comptable dénuée d'humanité et de toute vision à long terme ?

On peut sortir tous les discours moralistes que l'on veut sur les finances publiques, la nécessité de ne pas être en déficit etc ... En attendant nos esprits basiques de citoyens constatent que 20 ans après le fameux traité de Maastricht imposant ces critères financiers (le fameux objectif des 3% de déficit annuel et du "pas plus de 60% pour le ratio dette/PIB"), nos économies européennes ne vont toujours pas mieux, malgré tous les renoncements consentis.

Alors les adeptes de ces critères financiers pourront sortir toutes les statistiques, tous les chiffres et "arguments" qu'ils veulent pour essayer de nous convaincre du bien fondé de cette manière purement mathématique de concevoir la gestion des affaires publiques, la seule chose qui ressort de 20 ans de gestion selon des critères comptables c'est que les politiques européens se sont bien foutus de la gueule de tout ceux qui servent la collectivité et qui croient pouvoir y apporter quelque chose ...

Perso je comprends à 100% le malaise et la démotivation croissante des militaires (et des agents publics en général cf les gendarmes, policiers ou profs qui étalent de plus en plus leurs états d'âmes) : ça fait 20 ans qu'on leur demande toujours plus d'économies et d'efforts de rigueur, sans autre récompense à la clé qu'une nouvelle demande du même genre ensuite !! :rolleyes:

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  • 1 month later...
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je vais revenir la dessus (et sur les reponses qui y ont été apportées) mais : si effectivement nous n'avons pas de conflit majeur (pour l'instant) on a une multiplication de points chauds qui provoquent une attrition rapide des hommes et du matériel ainsi que de la logistique plus rapidement que ce qui était prevu par le LB

ne serait ce que sur ces dernieres semaines : Libye, CI, Astan (qui continue), Tchad (qui est un domino possible de la Libye ainsi que du conflit grossissant au Soudan) sans compter les AQMIstes trainants dans le coin

possibilité de backfire en Syrie (donc au Liban et Israel ou on a une poignée de gars) et au Yemen (ca commence deja puisque après les pirates somaliens qui nous occupent pas mal, il commence à apparaitre des pirates yéménites)

ca c'est sans compter les menaces non militaires aux frontières (vagues de clandestins) et les menaces de sécurité intérieures qui peuvent aller grandissantes avec les flux de refugiés et la circulation d'armes et de drogue facilitée par les divers conflits

tout ca pour dire l'extensif on est en plein dedans et que comme toute ressource RH reflechie pour faire le minimum si ca se multiplie trop on va etre à court de mains

et c'est pas le genre de domaine ou on peut recruter des interimaires pour compenser (enfin si mais faut avoir confiance en Xe, Dynacorps et autres BlackWater ....)

Je reviens sur le Livre Blanc vu que tout le monde a profité de l'épisode 1 de la Trilogie Libyenne pour tirer dessus ...

Je suis globalement d'accord avec Akhi, le livre blanc n'a pas prévu une multiplication de points chauds nécessitant une mobilisation de forces (croissante pour certains) ajouté à un zèle politique ... soit, et le tout pouvant largement empirer avec l'apparition en sus d'un conflit majeur.

Passé ce constat, que fait-on ?

On revoit le LB ? on en fait un nouveau ? avec quoi dedans ? le doublement des forces de projections ? Les politiques suivront-ils longtemps alors que les temps sont à la réduction des déficits ?

La France doit-elle augmenter significativement la programmation de ses forces militaires pour correspondre à sa politique étrangère actuelle : si on intervient dès qu'un régime dur menace son peuple ou une opposition, on est parti pour intervenir quasiment partout ... ?

On voit bien que l'on aura pas les moyens de tout faire : SNA NG + PA2 (GAN 2 complet ...) + ré-augmentation des troupes + augmentation des matériels existants FELIN, VBCI, Rafales + armements + R&D nouveaux matériels (car dans un souci d'indépendance, il faudra un jours sortir le successeur du rafale rivalisant avec le F35 ...)

Doit-on en venir à des alliances militaires ? avec qui, en Europe ? les anglais sont tournés de base vers Washington ..., les allemands, on a vu avec l'épisode Libyen qu'ils peuvent nous faire faux-bond aisément, les italiens, non c'est une blague ...  :lol:

De plus, il y a la perspective électorale à venir. (2012 pour ceux qui ne seraient pas au courant ... :P )

La gauche est donnée gagnante, je les vois mal mener une politique "kaki". C'est plutôt le genre à dénoncer les problèmes sans se donner les moyens d'agir (certains vont me répondre que ça fait 15 ans que la droite fait ça ... :P ).

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On peut comprendre, que tout n’est pas possible. Mais, ce LB, m’a toujours paru être davantage une justification des choix budgétaires, voire idéologiques (au sens que l'on nous vend les choses comme "naturelles" et non comme un choix politique) qu’une véritable réflexion sur le monde et nôtre action, avec la mis en adéquation des moyens nécessaires.

On peut aussi comprendre, que les « experts » étaient dans le flou, d’où les incertitudes et l’incapacité à trancher ;sans doute le poids de l’histoire et des lobbys y est pour quelque chose…

NB De grâce, évitons les débats gauche-droite.

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La gauche est donnée gagnante, je les vois mal mener une politique "kaki". C'est plutôt le genre à dénoncer les problèmes sans se donner les moyens d'agir (certains vont me répondre que ça fait 15 ans que la droite fait ça ... Tongue ).

Je ne suis pas d'accord de 81 à 95 on a ferraillé du Tchad au Golfe en passant par un soutien sans faille des britons aux Malouines, au sein de la gauche il y a des gens qui sont encore plus Atlantistes que le Pdt.

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De plus, il y a la perspective électorale à venir. (2012 pour ceux qui ne seraient pas au courant ... :P )

La gauche est donnée gagnante, je les vois mal mener une politique "kaki". C'est plutôt le genre à dénoncer les problèmes sans se donner les moyens d'agir (certains vont me répondre que ça fait 15 ans que la droite fait ça ... :P ).

Moi aussi je ne suis pas d'accord la gauche à fait plus pour la défense que la droite.

Pour la marine par exemple

Le CDG les Frégates horizon les TCD et BPC (sauf le 3) ont été commandé par des gouvernement de gauche.

La droite elle a annulé le PA 2 (copie du CDG) les Horizons 3 et 4. Elle a aussi supprimé le service national alors que la gauche voulais le réduire a 2 mois pour avoir une sorte de garde nationale. 

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:P

Apparemment vous n'avez pas tout à fait compris mon propos mais c'est de ma faute, comme dirait Fusilier, c'est moi qui ait parlé de droite et gauche ...  :P

Là, si on revoit la programmation militaire pour se donner les moyens de notre politique étrangère, on ne parle pas du maintient du budget ou d'une augmentation de quelques % mais d'un réel effort en matière de défense. Je disais juste que je voyais mal la gauche mener cette politique car ça prendrait idéologiquement à rebrousse-poil son électorat.

Je sais que la gauche a maintenu les budgets sous sa gouvernance. Je sais aussi qu'il y en a un qui est actuellement en poste à New York et que les médias donnent gagnant.

Mon propos n'est pas d'opposer droite-gauche mais de voir la perspective militaire à venir, ça a un aspect politique également.

Pour ma part, je pense que l'on ne pourra s'en sortir qu'avec une alliance car ça devient trop lourd pour notre petit pays seul. Mais encore faut-il qu'il y ait adéquation politique entre les pays en question. Aujourd'hui, on voit bien, de part les tendances politiques (et les accointances personnelles ...), que l'on est plus proches de Londres que de Berlin.

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  • 3 months later...

http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/07/12/quelle-armee-pour-la-france-au-xxie-siecle_1547816_3232.html

Les armées sont le berceau de l'Etat car la sécurité a été et est la condition de tout développement économique ou social. En même temps, résultat de trente ans de réformes, sinon de restructurations, les armées doutent, s'inquiètent. Leur capacité à agir est de plus en plus réduite, leur légitimité à exister peut-être compromise à terme. Cette situation est aussi confrontée aux interrogations des Français : quel est l'intérêt de ces forces armées qui, finalement, n'assurent leur protection que d'une manière lointaine, sans doute coûteuse, peu visible et pas toujours compréhensible en Afghanistan, en Libye ou en Afrique ?

La "réorganisation" issue du Livre blanc a fait des armées de simples contributrices à la protection des citoyens par le biais des politiques de sécurité intérieure et de sécurité civile. Certes la règle, pour l'instant respectée, est de fournir en fonction des effets attendus, une capacité "clés en mains" sous le commandement opérationnel du chef d'état-major des armées. Les armées garderaient pour seules vocations d'assurer la pérennité de la dissuasion et de servir de corps expéditionnaire... ce qui sera valable tant qu'il y aura des conflits. Cela signifie à terme de nouvelles réductions de leur format à moins que l'on tire les conséquences de l'échec de l'Europe de la défense avec le cas libyen. Faire une guerre juste et légale ne suffit pas pour entraîner derrière soi des forces alliées.

L'armée est de plus en plus une inconnue pour les citoyens. Son image positive, sans doute aussi sa capacité à recourir à la force maîtrisée, nourrissent les fantasmes de syndicalistes de la police (novembre 2005 lors des émeutes), de politiques (Ségolène Royal pour remettre les "jeunes" désocialisés dans le droit chemin), d'élus (appel du maire de Sevran en 2011), du citoyen qui souvent évoque son regret du service militaire... pour les "jeunes". L'armée d'hier, dernier recours contre tous les désordres, n'existe (presque) plus et ce ne sont pas les soldats patrouillant ostensiblement dans les gares et les aéroports qui y changeront quelque chose.

Enfin, cette mauvaise idée du "coeur de métier" a justifié les réformes et les abandons. Certes l'aptitude à faire la guerre est spécifique. Cependant, c'est surtout leur aptitude à agir dans des situations très dégradées qui donne l'utilité sociale des armées. Elle dépasse largement la notion de "coeur de métier".

UN MINISTÈRE DES ARMÉES

Peut-on encore redéfinir les relations entre la nation et les armées ? L'idée de la simple contribution de celles-ci à la sécurité du territoire et à la protection des Français est à revoir. Les armées ne font pas que "contribuer". Elles sont le garant de la pérennité de la France. Elles ne sont ni politisées ni syndiquées, ne se mettent pas en grève, servent en tout temps, en tout lieu. Elles sont l'expression de la communauté nationale dans sa diversité et dans la volonté de servir avec abnégation. Cette place doit être confirmée par des signes forts.

Aussi, la nécessaire visibilité des forces armées, et donc leur rayonnement, devrait amener le retour d'un ministère des armées comme le précise l'ordonnance de 1959 au lieu d'un ministère de la défense afin que les soldats de la République puissent s'identifier à "leur" ministère. Cela implique ensuite qu'un ministre des armées soit autant présent sur la scène politique qu'un ministre des affaires étrangères dès lors qu'un conflit est engagé. Toutes les unités militaires devraient rejoindre à terme le ministère des armées, alors qu'une partie d'entre elles servent au sein du ministère de l'intérieur avec le statut militaire (gendarmerie, pompiers militaires à Paris et à Marseille, sécurité "civile") pour lui permettre de fonctionner en permanence, notamment à moindre coût.

Les forces armées, notamment terrestres, doivent surtout retrouver leur vocation à protéger le peuple sinon les institutions, quelle que soit la crise. Elles doivent disposer d'une capacité à intervenir sur le territoire national, voire créer des unités spécialisées régionales sous la forme par exemple d'une garde nationale complétant la réserve. Le rôle de celle-ci doit être revu avec des réservistes devenus souvent des supplétifs de toutes les administrations en mal d'effectifs. Cette réappropriation de la défense du pays par un plus grand nombre de citoyens pourra renforcer le lien entre l'armée et la nation, favoriser le recrutement, et envisager pourquoi pas un nouveau rôle social pour les armées.

Enfin, revitaliser l'esprit de défense amoindri avec la suspension du service militaire et valoriser les armées nécessitent le vote de la proposition de loi du 1er juin faisant notamment du 11-Novembre une journée dédiée au souvenir des soldats morts dans toutes les guerres. L'armée de la République a vocation à protéger le peuple et les institutions. A ce titre, sa place dans les institutions représente un facteur d'équilibre des pouvoirs régaliens et un élément clé de la démocratie. L'engagement de chaque soldat-citoyen fait de l'armée la protectrice naturelle et ultime de la nation dans toutes les crises sinon contre tout excès de pouvoir ou totalitarisme.

Or, il est possible que le rôle de l'armée puisse changer et être affaibli. Ce choix important, hasardeux dans un monde de plus en plus dangereux et une violence de moins en moins retenue, devra être assumé par chaque citoyen et par la classe politique. Cette question doit donc être posée : quelle armée la nation souhaite-t-elle au XXIe siècle et pour quel rôle ?

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  • 1 month later...

Nicolas vient de me demander de vous faire passer ce communiqué  :lol:

http://www.elysee.fr/president/les-actualites/communiques-de-presse/2011/livre-blanc-sur-la-defense-actualisation-du.11947.html

Le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale prévoit une actualisation de son contenu avant la fin de l'année 2012.

Afin que celle-ci puisse être menée dans des conditions satisfaisantes au second semestre de l'année prochaine, le président de la République a demandé au Secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale de conduire dès à présent, avec les administrations concernées et en faisant appel à des experts français et étrangers, une réflexion interministérielle sur l'évolution du contexte stratégique depuis 2008.

L'objectif est de produire un document interministériel d'évaluation stratégique qui sera présenté aux commissions compétentes du Parlement puis validé par le Conseil de défense et de sécurité nationale à la fin de l'année 2011.

Ce document sera rendu public.

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il va falloir faire "avaliser" par ce document de prospective les chutes capacitaires qui se profilent à grand pas notamment en matière d'avions de combat par rapport à la mouture initiale ...

Si tout va bien on ne devrait pas subir de conflit majeur dans les 25 prochaines années, ce qui est logique vu qu'on disposera d'environ 25 % à 30 % d'appareils "niveau rafale"* de moins que prévu initialement pour 2020

*il suffit de faire les comptes

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Aussi intéressant que triste.

Voilà les joies d'une gestion du pays avec l'oeil rivé sur le respect d'équations comptables à la con, imposées par des technocrates du même acabit à qui les politiques d'Europe ont volontairement laissé un pouvoir exhorbitant ...

Si on continue comme ça il ne nous restera plus que la sacro-sainte dissusasion nucléaire, avec à côté des moyens classiques dignes de l'armée belge ou portugaise aujourd'hui.

Les Etats-Unis et le Japon ont une dette publique largement supérieure à 100% du PIB et pourtant personne ne les emm.... lorsqu'ils augmentent leurs investissements militaires (ou leurs investissements industriels publics en général) : faut-il le rappeler encore une fois pour souligner le délire suicidaire de cette gestion comptable dénuée d'humanité et de toute vision à long terme ?

On peut sortir tous les discours moralistes que l'on veut sur les finances publiques, la nécessité de ne pas être en déficit etc ... En attendant nos esprits basiques de citoyens constatent que 20 ans après le fameux traité de Maastricht imposant ces critères financiers (le fameux objectif des 3% de déficit annuel et du "pas plus de 60% pour le ratio dette/PIB"), nos économies européennes ne vont toujours pas mieux, malgré tous les renoncements consentis.

Alors les adeptes de ces critères financiers pourront sortir toutes les statistiques, tous les chiffres et "arguments" qu'ils veulent pour essayer de nous convaincre du bien fondé de cette manière purement mathématique de concevoir la gestion des affaires publiques, la seule chose qui ressort de 20 ans de gestion selon des critères comptables c'est que les politiques européens se sont bien foutus de la gueule de tout ceux qui servent la collectivité et qui croient pouvoir y apporter quelque chose ...

Perso je comprends à 100% le malaise et la démotivation croissante des militaires (et des agents publics en général cf les gendarmes, policiers ou profs qui étalent de plus en plus leurs états d'âmes) : ça fait 20 ans qu'on leur demande toujours plus d'économies et d'efforts de rigueur, sans autre récompense à la clé qu'une nouvelle demande du même genre ensuite !! :rolleyes:

Moi je ne mets pas dans le même panier les militaires et les profs. Ces derniers ont un budget de l'Education Nationale tout à fait correct comparé aux pays voisins. Par contre, contrairement aux Armées, ils refusent obstinément les réformes, comme l'autonomie des université, la possibilité pour un proviseur ou principal de recruter des profs, etc. Réformer le mamouth est quasi impossible, et ça fait 30 ans que ça dure.
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C'est peut-être aussi que les militaires sont obligés de fermer leurs gueules contrairement aux enseignants qui ont le droit de l'ouvrir, sinon croit moi ça gueulerait tout autant (pas comme si à l'armée tout allait bien, heureusement ils ont le personnel civile, les familles, ou l'industrie et les syndicats de l'armement pour plaider un peu leur cause), seulement eux ils ont des armes donc ça le ferait moins s'ils avaient un droit de regard sur la politique du pays...  :P

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C'est peut-être aussi que les militaires sont obligés de fermer leurs gueules contrairement aux enseignants qui ont le droit de l'ouvrir, sinon croit moi ça gueulerait tout autant (pas comme si à l'armée tout allait bien, heureusement ils ont le personnel civile, les familles, ou l'industrie et les syndicats de l'armement pour plaider un peu leur cause), seulement eux ils ont des armes donc ça le ferait moins s'ils avaient un droit de regard sur la politique du pays...  :P

C'est vrai. Mais d'autres administrations civiles que l'EN se sont réformées fortement. Dans son cas à elle, le pouvoir syndical est si puissant que c'est quasiment impossible, sauf par petites touches, au fil du temps, en espérant qu'un changement de majorité ne défasse pas ce qui a été fait avant. Pour l'autonomie des Facs je ne me fais pas de souci, personne ne reviendra dessus. Le gros problème actuel ce sont les programmes du Secondaire et les méthodes pédagogiques décalées par rapport à la réalité. Trop de matière à étudier, pas assez de clarté dans la façon de présenter (cf. l'Histoire éclatée en thèmes privés de chronologie), et une pédagogie qui marcherait peut-être avec l'élève idéal, mais se plante complètement devant l'élève réel.
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Suite à un article d'un nouveau blog d'un militaire, centré sur l'intelligence collective, je me demandais si ont a fait appel pour le livre blanc à une grande variété de personnes compétentes dans le domaine militaire et même civil ?, en vue d'obtenir la meilleur réflexion possible pour l'avenir de notre armée.

Le blog en question : http://lavoiedelepee.blogspot.com/2011/09/qui-veut-gagner-des-batailles.html

La conclusion de son article :

"La morale de cette histoire n’est pas qu’il n’est pas besoin d’experts mais qu’il ne faut jamais les laisser seuls. Plus le nombre de militaires qui s’expriment sur les problèmes de leur propre métier est vaste et plus la diversité de leurs opinions annule les sources d’erreur tout en cumulant les informations pertinentes. Le procédé est encore plus efficace s’il s’étend même aux civils disposant d’un minimum de compétences."

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  • 2 weeks later...

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/air-defense/actu/0201663455888-les-credits-du-ministere-de-la-defense-en-legere-augmentation-l-annee-prochaine-225344.php

En 2012, les crédits de la mission défense doivent augmenter de 1,6 %, pour atteindre 30,6 milliards d'euros. Les militaires attendent 1 milliard supplémentaire de recettes exceptionnelles.

La priorité affichée en matière d'équipements se confirme avec 16,5 milliards prévus, soit 500 millions de plus que cette année. Le millésime 2012 sera encore riche en livraison de matériels avec, pour ne citer que les plus emblématiques, 11 Rafale, une frégate multi-mission (la première de la nouvelle génération) ou encore le troisième porte-hélicoptères, commandé dans le cadre du plan de relance.

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  • 6 months later...

http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/04/02/la-france-doit-defendre-une-approche-polycentrique-de-ses-defis-strategiques_1679149_3232.html

La France doit défendre une approche polycentrique de ses défis stratégiques

Paulus Malus : Quels sont les grands défis stratégiques ?

Michel Foucher : La question porte sur les grands défis stratégiques pour la France qui ne sont pas nécessairement ceux d'autres puissances ou même de ses grands alliés. Par exemple, faut-il considérer que le défi iranien mérite d'être classé au premier rang des priorités, comme cela semble être le cas pour justifier un effort particulier en matière de défense anti-missile en Europe ?

Cet exemple indique simplement la nécessité pour un Etat, et donc son prochain gouvernement, d'évaluer ses propres défis stratégiques. Au-delà des éléments classiques (prolifération, sortie des crises), la crise financière et économique qui a commencé en 2008 a manifesté le poids des marchés financiers sur les décisions politiques des Etats, même démocratiques. Il y a incontestablement un défi de souveraineté qui est posé aujourd'hui à un pays comme la France. Nous sommes dans une situation assez nouvelle où les facteurs extérieurs d'ordre économique pèsent sur la conduite des affaires et où les questions stratégiques, au sens propre, semblent aujourd'hui secondaires.

Valmy : Est-ce à la France d'être en première ligne dans l'affaire du nucléaire iranien alors que Téhéran estime que ce sont les Etats-Unis qui sont leurs principaux interlocuteurs ? Qu'est-ce que la France a à gagner à demeurer en pole position des Etats hostiles à l'Iran ?

Michel Foucher : Je crois que la question est parfaitement justifiée. La politique d'Obama de la main tendue est certainement la bonne, même si elle n'a pas porté ses fruits. Entre Washington et Téhéran, il y a deux spécificités. D'une part, l'absence de relations diplomatiques directes depuis plus de trente ans alors qu'une partie éclairée de la société iranienne reste fascinée par les Etats-Unis. La force politique iranienne qui saurait renouer avec Washington l'emporterait durablement.

D'autre part, le programme nucléaire militaire iranien est jugé à Washington moins menaçant qu'à Jérusalem. Les lignes rouges ne sont pas exactement les mêmes. La France se situe actuellement plus près de la ligne israélienne que de la ligne américaine. L'un des défis stratégiques les plus graves est celui des risques de prolifération régionale (Turquie, Arabie Saoudite). Ceci justifie la permanence d'un engagement diplomatique français et européen.

Mr.K : Pouvez-vous détailler la position de la France sur le bouclier anti-missiles en Europe ?

Michel Foucher : Ce projet de DAMB a été discuté au sommet de l'OTAN à Lisbonne et Paris a marqué ses réserves par rapport à notre posture de dissuasion. La France semble intéressée par certains éléments de ce dispositif, notamment l'alerte avancée (radar), mais s'inquiète des coûts considérables des "effecteurs" (missiles anti-missiles) et d'un système de commandement contrôle exclusivement américain. C'est un sujet qui fâche Moscou et qui crée une divergence avec notre partenaire allemand. Il sera abordé de nouveau lors du sommet de l'OTAN, à Chicago (21-22 mai 2012). Il appartiendra au président français élu de prendre position sur ce sujet.

Menard : Est-il dangereux pour la France comme le préconise François Hollande de baisser le budget de la défense alors que la plupart des pays l'ont augmenté ?

Michel Foucher : Je n'ai pas compris que le candidat socialiste avait cette intention.

Il a, au contraire, indiqué lors de son discours sur le sujet que le contexte international n'allait pas dans le sens d'un désarmement et qu'il convenait de préserver l'outil de défense, y compris dans sa dimension industrielle.

Il y a incontestablement un paradoxe européen, déjà souligné dans plusieurs articles du journal "Le Monde", d'une tendance au désarmement structurel alors que les acteurs émergents sont dans une période de fort investissement de défense, à la fois dans une logique de rattrapage (Russie, Chine) et dans une ambition de se doter des attributs de la souveraineté (Brésil, Inde).

Nicolas : Face à la montée du programme militaire chinois, de la progression du sentiment anti-OTAN en Russie ou même de la mise en place des programmes de défense indiens, ou encore brésiliens, la France, à l'image du Royaume-Uni, ne risque t-elle pas de perdre sa place à l'international ?

Michel Foucher : Avant de répondre à la question centrale, il est important de bien apprécier ces différents programmes. La Russie n'a rien fait en matière de modernisation de ses forces armées dans les quinze dernières années et elle entre dans une période de rattrapage. L'OTAN n'est pas exactement perçue comme une menace mais comme une source de tension en raison du programme DANB et de ses ambitions globales (Asie, Pacifique).

La Chine est également en période de rattrapage avec une ambition stratégique plus ciblée qui est celle de la reconquête de sa maîtrise du Pacifique occidental. L'Inde répond à la course aux armements chinoise. Le Brésil n'a pas d'adversaire stratégique mais est dans une logique de montée en puissance (Atlantique Sud).

Certains de ces Etats sont des démocraties et des partenaires industriels possibles pour la France. Il se peut que les Européens cultivent une vision pacifique de l'évolution des rapports internationaux qui les conduisent à un certain angélisme pacifique.

Au départ, pour de bonnes raisons, puisque la construction européenne se nourrit du refus de l'emploi de la force. Il y a donc un risque réel de rétrécissement stratégique. La réponse n'est probablement d'ordre militaire, mais dans notre capacité à mettre en place des dialogues stratégiques qui introduiraient plus de transparence sur les intentions des uns et des autres. Il faut que notre diplomatie s'adapte à ce que j'appelle ce nouveau polycentrisme.

Alfred : Est-ce que finalement, la France ne peut pas aller au-delà d'un certain cercle géographique (espace euro-méditerranéen, de la Libye au Caucase) pour exprimer son influence et relever les défis stratégiques ?

Michel Foucher : C'est une excellente question. Et il serait souhaitable que la réponse ne soit pas dictée par les seules contraintes budgétaires. La France reste un acteur régional puissant et il est vrai que les premiers défis de stabilité de sécurité se localisent dans son voisinage. Disons entre trois et six heures de vol de Paris. Il y a là une concentration unique au monde de problèmes où tout se mêle : développement, démocratie, droits de l'homme, énergie, rapport entre les religions et l'Etat, fracture de niveau de vie, etc.

Donc, nous n'avons pas le choix de notre géographie. Mais certaines évolutions, au-delà de ces cercles de proximité, peuvent nous affecter tout autant. Je pense au Golfe persique, à l'Asie du Sud-est, à la stratégie chinoise, et là, nous sommes absents sauf par la diplomatie. Le prochain Livre Blanc de la défense et de la sécurité nationale devra trancher sur ce point. Il conviendrait également de mobiliser le levier européen pour trouver, en quelque sorte, une allonge dans nos relations avec les grands acteurs plus lointains.

Quai : Ce que vous venez d'expliquer ne revient pas à une approche défensive de la sécurité et de la diplomatie ?

Michel Foucher : Elle pourrait être fondée sur une écoute et un accompagnement plutôt que sur la volonté d'exporter nos modèles. Là aussi, je pense que pour la France, il est indispensable de mobiliser le levier européen.

Orsay: Que pensez-vous du débat à gauche comme à droite entre les néo-conservateurs (UMP et PS) et les gaullo-mitterrandiens (PS-UMP) ?

Michel Foucher : C'est un débat important, réel. La ligne suivie depuis au moins huit ans est une ligne que j'appellerai à la suite de Marchel Gauchet, une ligne de banalisation occidentale. Qui ne se limite pas à l'atlantisme et à la revendication d'appartenance à une famille. Les nouvelles générations, en France, restent très attirées par le modèle américain et les militants du Parti socialiste ne me semblent pas y échapper.

Une posture néo-gaulliste aurait comme ingrédients: le réalisme dans l'analyse des rapports de force et dans la définition de nos atouts et une capacité à produire des idées (dans les cercles internationaux, G8, G20, ONU, Unesco, etc.) qui intéressent les autres. La France est perçue dans toutes les enquêtes internationales comme un des rares pays ayant une influence positive sur les affaires du monde. Et dans cette mondialisation qui ne se limite pas au commerce, qui est l'occasion d'un échange intense de signes et de singularités culturelles, l'image de la France est très attractive.

Les corrélas associés en Chine au mot France et au mot Europe sont: beauté, culture, droit. Ceci fait l'objet d'enquête dans un programme européen sur les perceptions extérieures (Euro Broad Map).

Quentin : Quel rôle la France peut-elle encore espérer jouer dans la construction européenne ?

Michel Foucher : C'est une bonne question. La réponse n'est pas dans la définition d'un rôle, il s'agit d'être acteur. Là aussi, avec des idées, des initiatives pour essayer de sortir de ces crises accumulées où l'élément psychologique est tout à fait fondamental, ce qu'on appelle la confiance.

L'Union européenne reste la première économie du monde en valeur et le premier marché du monde, mais il y a un doute qui s'est de nouveau installé, faute sans doute de porter un nouveau projet politique, comme ce fut le cas après 1989-1991 avec l'élargissement et la réforme des institutions.

Les défis de la mondialisation économique favorisent les réactions en ordre dispersé. Chacun pour soi. Le déficit de discours publics et des politiques sur le sens du projet européen ne favorise pas le sentiment d'appartenance des Européens à une communauté géopolitique qui les dépasse.

Bertrand : Quelle peut être la position future de la France dans l'affaire syrienne ?

Michel Foucher : La France doit poursuivre ses efforts en utilisant tous les leviers possibles (sanctions, pressions, plus tard justice internationale, défections, etc...) tout en sachant que ce régime minoritaire dispose encore d'alliés à l'intérieur, notamment avec d'autres minorités et une partie de la population sunnite. Nous sommes dans une situation très différente de celle de la Libye. Je crois qu'un effort s'impose maintenant pour mieux connaître les rapports de force à l'intérieur de ce pays.

Diplomatie : La France a-t-elle renoncé à sa politique arabe, propre à De Gaulle et reconduite par Mitterrand et Chirac ? Croyez-vous au succès de Nicolas Sarkozy dans sa volonté de régler le conflit israélo-palestinien dans l'année qui suivrait sa réélection en mai ?

Michel Foucher : Nous avons, tant en Europe qu'aux Etats-Unis, peu de prise sur les décisions des gouvernements israéliens successifs. La question israélo-palestinienne a sans doute été, dans le passé, celle qui consommait le plus de temps dans l'agenda des ministres des affaires étrangères.

Seul un gouvernement américain dégagé d'obligations électorales, pourrait exercer les pressions pour un réglement, mais la divergence partielle d'intérêts entre Washington et Jérusalem est un sujet presque tabou aux Etats-Unis. Donc je suis devenu assez pessimiste sur notre capacité d'action, notre capacité à peser véritablement sur des éléments d'un réglement. Après avoir longtemps pensé que c'était accessible.

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Menard : Est-il dangereux pour la France comme le préconise François Hollande de baisser le budget de la défense alors que la plupart des pays l'ont augmenté ?

Michel Foucher : Je n'ai pas compris que le candidat socialiste avait cette intention.

Il a, au contraire, indiqué lors de son discours sur le sujet que le contexte international n'allait pas dans le sens d'un désarmement et qu'il convenait de préserver l'outil de défense, y compris dans sa dimension industrielle.

Il y a incontestablement un paradoxe européen, déjà souligné dans plusieurs articles du journal "Le Monde", d'une tendance au désarmement structurel alors que les acteurs émergents sont dans une période de fort investissement de défense, à la fois dans une logique de rattrapage (Russie, Chine) et dans une ambition de se doter des attributs de la souveraineté (Brésil, Inde).

J'ai entendu dire que les emplois conservé dans l'éducation nationnal le serait au détriement de la défense. Mais ce ne sont que des on-dit.

Est ce qu'il existe des informations claire sur ce fameux nouveau livre blanc demandé par François Hollande ? :rolleyes:

Hollande président = baisse ou pas baisse de l'effort de défense ?

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C'est pas une histoire du genre, les postes amenés à être supprimés dans tous les ministères sous Sarko continueront, mais augmenteront dans l'éducation national et du coup on arrive à un total de de zéro suppression par "transfert" dans l'EN.

Maintenant si quelqu'un a compris ce que je cherchais à dire il lève la main  :lol:

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C'est pas une histoire du genre, les postes amenés à être supprimés dans tous les ministères sous Sarko continueront, mais augmenteront dans l'éducation national et du coup on arrive à un total de de zéro suppression par "transfert" dans l'EN.

Maintenant si quelqu'un a compris ce que je cherchais à dire il lève la main   :lol:

En fait la suppression de poste continue partout sauf l'EN, la police, et la justice ... Donc il peut utiliser la baisse d'effectif des autres ministere pour doper un peu c'est trois là, mais globalement ca continu a baisser.

Exemple le mindef doit perdre 54 000 emploi selon la LPM ... résultat a nombre de fonctionnaire constant on pourrait tres bien compenser ses poste dans l'EN. En pratique l'EN doit perdre un fonctionnaire sur deux partant a la retraite ... ce qui induit une baisse de x milles, plus que 1/2 on passe a seulement 1/3 et hop en quelques année on obtient une embauche en "replacement" de partant a la retraité non remplacé dans l'ancien plan équivalent a 60 000 ETP.

http://www.liberation.fr/politiques/01012386316-postes-de-fonctionnaires-crees-hollande-utilisera-les-departs-a-la-defense

Michel Sapin, chargé du projet du candidat socialiste, explique que François Hollande entend créer des postes dans l'Education nationale grâce à la loi de programmation militaire.

Pour créer des postes dans l'Education nationale et au sein de l'ensemble justice, police, gendarmerie, François Hollande entend notamment s'appuyer, s'il est élu, sur les départs prévus à la Défense, a expliqué vendredi Michel Sapin, chargé du projet présidentiel.

Le candidat socialiste a confirmé jeudi son intention de mettre fin au non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite dans la Fonction publique d'Etat et de créer 12 000 postes par an dans l'Education et 1 000 dans la police, justice gendarmerie. Mais il s'est engagé dans le même temps à ne pas augmenter le nombre d'agents.

Tout en reconnaissant que certains ministères ne verraient «pas nécessairement» tous les départs remplacés, il a dit avoir «là-dessus une certaine souplesse», grâce à la «loi de programmation militaire qui a été votée».

Cette loi, qui définit les grandes orientations de la Défense en hommes, infrastructures et matériels, prévoit la suppression de 54 000 emplois militaires et civils sur 320 000 sur la période 2009-2014.

Selon M. Sapin, cette loi, que «personne n'a l'intention de remettre en cause», se traduit par une «diminution des effectifs de 8 000 emplois» chaque année qui font partie de la Fonction publique d'Etat.

«Clarification des compétences»

Pour le responsable, «le seul fait de ne pas changer le rythme actuel dans la Défense donne la variable qui permet de faire en sorte que les autres administrations ne soient absolument pas sacrifiées». Ainsi, dit-il, «cela veut dire qu'il n'y a plus dans tout le reste des administrations que 5 000 postes de gens partant à la retraite et qui ne sont pas remplacés».

Selon Michel Sapin, ces non-remplacements pourraient concerner les agents de l'Etat qui travaillent notamment dans l'administration territoriale «avec une meilleure décentralisation et une plus grande clarification des compétences».

Il a également évoqué «toute l'évolution des nouvelles technologies et des nouvelles méthodes administratives qui font gagner naturellement un certain nombre de postes, par une amélioration de la qualité du service rendu et une amélioration des conditions de travail des personnels».

De façon plus générale, Michel Sapin a souligné qu'avec le projet de François Hollande, «toutes les administrations sont gagnantes par rapport à la situation d'aujourd'hui, toutes verront le nombre de postes supprimés réduit. Et dans l'Education nationale et la Police-Justice, le nombre de postes augmentera».

«Si on continue avec Nicolas Sarkozy, il y aura 30 000 emplois dans toutes les administrations» qui seront supprimés chaque année si la règle du «un sur deux» se poursuit, a-t-il insisté.

Cette règle, inscrite dans le cadre de la Révision générale des politiques publiques (RGPP) lancée en 2007, a engendré plus de 150 000 suppressions de postes dans la Fonction publique d'Etat.

Jeudi, le ministre de la Fonction publique François Sauvadet avait jugé le programme de M. Hollande «intenable», affirmant qu'il conduirait à ne pas remplacer «70%» des départs dans certains ministères.

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