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USA - Criailleries 2 - Rumeurs, controverses, polémiques


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Requiescat in pacem, Walter Jones, représentant républicain de la troisième circonscription de Caroline du Nord, ce grand ami de la France :

https://frenchmorning.com/mort-de-walter-jones-lelu-derriere-freedom-fries/ (11 février 2019)

En mars 2003, en réponse à l’opposition française à l’intervention militaire américaine en Irak, il avait fait remplacer, avec le représentant républicain de l’Ohio Robert Ney, tous les mots “French” qui apparaissaient au sein des trois cafétarias de la Chambre. Les “French Fries” (qui ne sont pas vraiment françaises d’ailleurs) et les “French toast” sont ainsi devenues “Freedom Fries” et “Freedom Toast”. À l’époque, il avait déclaré avoir été “découragé plus que je ne peux le dire” par la position française d'”agression passive“.

Modifié par Wallaby
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il y a 16 minutes, Wallaby a dit :

Les “French Fries” (qui ne sont pas vraiment françaises d’ailleurs)

Si ! N'allez pas croire le révisionnisme belge, les frites sont bel et bien françaises !

http://www.lefigaro.fr/langue-francaise/actu-des-mots/2018/08/01/37002-20180801ARTFIG00017-non-les-frites-ne-sont-pas-belges.php

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56 minutes ago, Kelkin said:

Si ! N'allez pas croire le révisionnisme belge, les frites sont bel et bien françaises !

http://www.lefigaro.fr/langue-francaise/actu-des-mots/2018/08/01/37002-20180801ARTFIG00017-non-les-frites-ne-sont-pas-belges.php

Non Môôôssieur: les frites ne sont pas belges, ou françaises. Elles sont PARISIENNES! Là! 

Comme tous les provinciaux ou Parisiens à mauvaise conscience (ou fausse modestie) n'arrêtent pas de nous le rappeler depuis des siècles, Paris n'est pas la France :tongue:. Nyerk. Retour du berger à la bergère. 

Modifié par Tancrède
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il y a une heure, Kelkin a dit :

Si ! N'allez pas croire le révisionnisme belge, les frites sont bel et bien françaises !

http://www.lefigaro.fr/langue-francaise/actu-des-mots/2018/08/01/37002-20180801ARTFIG00017-non-les-frites-ne-sont-pas-belges.php

Ce qui me choque, dans un journal prétendument conservateur comme Le Figaro, c'est qu'on puisse y affirmer que pour être un plat national français, la pomme de terre frite se doive d'être accompagnée de ... beurk... ketchup.

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15 minutes ago, Wallaby said:

Ce qui me choque, dans un journal prétendument conservateur comme Le Figaro, c'est qu'on puisse y affirmer que pour être un plat national français, la pomme de terre frite se doive d'être accompagnée de ... beurk... ketchup.

QUOI??????!!!!! Une fois de temps en temps, je dis pas, mais comme une vérité générale????!!!! Choquant. D'autant plus que promouvoir la chose, c'est promouvoir l'équivalent culinaire de l'adultère: même si elles sont nées à deux siècles d'intervalle, chacun sait que frites et mayonnaise étaient faites les unes pour l'autre. 

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Il y a 2 heures, Wallaby a dit :

Requiescat in pacem, Walter Jones, représentant républicain de la troisième circonscription de Caroline du Nord, ce grand ami de la France :

https://frenchmorning.com/mort-de-walter-jones-lelu-derriere-freedom-fries/ (11 février 2019)

 

Comme beaucoup d'autres, Walter Jones était tombé à pieds joints dans le piège de la propagande et des mensonges d'État du gouvernement Bush.

Contrairement à la plupart, une fois devenue évidente son erreur, il n'a pas juste glissé en espérant que ça se passe, il a réfléchi à son erreur, a présenté ses excuses, et surtout est devenu une voix anti-guerre claire et forte.

Un homme honorable, à coup sûr.
Goodbye My Friend, Walter Jones

Citation

I was one of six Republicans who voted against going to war in Iraq and the only one left in the House when I retired. Walter told me many times how much he regretted voting for that war. But he more than made up for it by sending thousands of letters of condolence to family members who lost loved ones in Iraq and becoming the leader and most outspoken member of the very small band of anti-war Republicans.

Once again, it was not because he had gone Left. It was simply that he did not believe the U.S. should be the policeman of the world, or that we should keep giving mega billions to defense contractors. He was a conservative.

 

Modifié par Alexis
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il y a 3 minutes, Skw a dit :

Je vote pour la rémoulade ou l'aïoli... Pourquoi on nous refile des sondages sur le brexit et autres trucs anglais ? Alexis, tu dérailles !

On se plaint pas, hein !

Sinon attention, je sors des sondages sur la (haut le coeur) cuisine rosbif et autres méthodes d'interrogatoire interdites par les conventions internationales :tongue:

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il y a 13 minutes, Alexis a dit :

Comme beaucoup d'autres, Walter Jones était tombé à pieds joints dans le piège de la propagande et des mensonges d'État du gouvernement Bush.

Contrairement à la plupart, une fois devenue évidente son erreur, il n'a pas juste glissé en espérant que ça se passe, il a réfléchi à son erreur, a présenté ses excuses, et surtout est devenu une voix anti-guerre claire et forte.

Un homme honorable, à coup sûr. 

Tout à fait. Il y a une grande honnêteté chez cet homme :

https://en.wikipedia.org/wiki/Walter_B._Jones_Jr.#Foreign_wars

Jones a d'abord été un fervent partisan du conflit en Irak, mais il est ensuite devenu l'un des principaux républicains opposés à la poursuite de l'engagement en Irak. Jones est devenu bien connu pour avoir dirigé les efforts, avec le représentant du GOP Bob Ney, pour que les frites (French fries) soient renommées "frites libres" sur les menus des cafétérias de la Maison en signe de protestation contre l'opposition française à l'invasion française en 2003. Jones a modifié considérablement sa position sur la guerre. En 2005, il a déclaré qu'il en était venu à penser qu'il n'y avait guère eu de raisons d'aller en guerre, malgré son soutien antérieur, qui reposait sur des renseignements sélectifs fournis au Congrès. En juillet 2006, les noms [des frites] ont été discrètement rechangés.

Le 17 mars 2005, il a parrainé un projet de loi approuvant la conduite de son électeur de Camp Lejeune, le controversé lieutenant Ilario Pantano du Marine Corps, qui a fait face à des accusations (abandonnées par la suite) pour avoir tiré sur deux Irakiens (des civils présumés non armés) le 15 avril 2004.

Jones a demandé au président George W. Bush de s'excuser d'avoir mal informé le Congrès pour obtenir l'autorisation de faire la guerre. Jones a dit : "Si j'avais su alors ce que je sais aujourd'hui, je n'aurais pas voté pour cette résolution".

Jones affirme que les États-Unis sont entrés en guerre " sans justification ". À ce sujet, il a dit : " J'ai juste l'impression que la raison donnée d'y aller pour y chercher des armes de destruction massive, la capacité des Irakiens à fabriquer une arme nucléaire, tout cela a été prouvé qu'elle n'a jamais existé ". Il a ajouté qu'il avait changé d'avis après avoir assisté aux funérailles d'un sergent tué en Irak, alors qu'on lisait sa dernière lettre à sa famille. Le 16 juin 2005, il s'est joint à trois autres membres du Congrès (Neil Abercrombie, Dennis Kucinich et Ron Paul) pour présenter une résolution demandant le début du retrait des forces américaines d'Irak d'ici octobre 2006. Jones a couvert le corridor devant son bureau de photographies de soldats morts en Irak. Il a déclaré : " Si des membres de ce gouvernement nous ont donné de fausses informations, de manière intentionnelle, pour engager les autorités à envoyer des garçons, et dans certains cas de filles, à aller en Irak, alors c'est une faute. Il faut dire la vérité au Congrès".

En 2007, il a présenté avec le Républicain William Delahunt (D-MA) la Résolution sur les pouvoirs constitutionnels de guerre, qui vise à " interdire au président d'ordonner une action militaire sans l'approbation du Congrès, sauf lorsque les troupes américaines ou américaines sont attaquées ou lorsque des citoyens américains doivent être évacués ".

Le 12 janvier 2007, il a présenté H. J. Res. 14 : Concernant l'usage de la force militaire par les États-Unis contre l'Iran lors du 110e Congrès. Selon Jones sur son site Web, la résolution exige que - en l'absence d'une urgence nationale créée par une attaque, ou une attaque manifestement imminente, de l'Iran contre les États-Unis ou ses forces armées - le Président doit consulter le Congrès et recevoir une autorisation spécifique avant de commencer tout usage de la force militaire contre l'Iran. Cette résolution a été retirée d'un projet de loi de dépenses militaires pour la guerre en Irak par la présidente de la Chambre, Nancy Pelosi (D-CA), le 13 mars 2007.

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Ils sont complètement fous.

Pas tous les Américains, non. Il s'agit d'une partie seulement d'entre eux. Assez petite sans doute. Le problème est qu'elle semble influente...

 

1. La championne de tennis Martina Navratilova, peu suspecte d'être hostile aux homosexuels ne serait-ce que parce qu'elle même est lesbienne déclarée, est dénoncée comme transphobe. Oui, elle déteste les transsexuels.

La preuve ? Eh bien elle a déclaré qu'il serait "fou" et "de la triche" de permettre aux transfemmes - c'est-à-dire aux mecs qui sont devenus "femmes" - de concourir parmi les femmes dans les épreuves sportives, rappelant qu'ils auraient un avantage physique.

C'est suffisant pour qu'un groupe sportif LGBT coupe tous liens et la dénonce en ces termes 

Citation

LGBT group Athlete Ally said Navratilova's comments were "transphobic, based on a false understanding of science and data, and perpetuate dangerous myths that lead to the ongoing targeting of trans people through discriminatory laws, hateful stereotypes and disproportionate violence".

 

2. Un transsexuel l'affirme "Si une femme a un pénis, son pénis est biologiquement féminin"

Et l'affirmation devient virale...

Non, ce n'est pas une blague, ce n'est pas du second degré et il n'est pas en mode auto-caricature... il est vraiment sérieux :laugh: !

Ce serait orwellien, si on imagine Orwell drogué au LSD :happy:

 

3. En même temps, quand il ne s'agit pas de trouver des variations sur le thème "La guerre c'est la paix" et autres "La liberté c'est l'esclavage"...

Révélation

flat,550x550,075,f.jpg

... bref quand il s'agit de gens persécutés pour raison d'orientation sexuelle... il n'y a plus personne !

Cet essayiste dans Out condamne les pressions du gouvernement Trump pour décriminaliser l'homosexualité dans tous les pays comme une "vieille tactique raciste:blink: :wacko:

Citation

The truth is, this is part of an old colonialist handbook. In her essay, “Can the Subaltern Speak?” postcolonial theorist Gayatri Spivak coined the term “White men saving brown women from brown men” to describe the racist, paternalistic process by which colonizing powers would decry the way men in power treated oppressed groups, like women, to justify attacking them. (...) There are several signs that this decision is denoted in a colonial sense of paternalism rather than any true altruism.

 

 

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Et qui est l'incarnation moderne d’Emmanuel Goldstein, l’éternel saboteur, ennemi du peuple qui inlassablement fait obstacle à la grande marche vers la félicité éternelle ?

Mais tranche de rire mis à part, le fait de laisser concourir des monsieurs-madames dans les compétitions féminines  est un vrai problème au vu du différentiel de performances persistant entre hommes et femmes (oui la nature s'acharne à être anti-féministe...) ; et la gêne chez les féministes est d'autant plus grande que ça les forces à faire un choix impossible entre l'intégration des transgenres, au risque de défavoriser systématiquement les femmes biologiques, ou de choisir la défenses des intérêts de ses dernières au prix de passer pour transphobe. Ou la preuve par quatre que la mythique glace-frittes, comme disent les américains, n'existe pas...

 

il y a 55 minutes, Alexis a dit :

....

Cet essayiste dans Out condamne les pressions du gouvernement Trump pour décriminaliser l'homosexualité dans tous les pays comme une "vieille tactique raciste: cligner: : wacko:

 

 

 

Je n'ai pas lu l'article, mais même si je suis pour la dépénalisation généralisé de l'homosexualité - je l’écris en gras pour qu'il n'y est pas d’ambiguïté- à la lecture de l'extrait, j'ai un peu de mal à lui donner tort. J'y vois aussi une sorte de complexe de supériorité plutôt qu'un vrai souci du sort des minorités sexuelles  et que ça vaut pour d'autres sujets. Après tout, l'une des grande motivation de la guerre en Afghanistan était -est ?- je cite : " de sauver les fillettes afghanes".

Modifié par Shorr kan
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1 hour ago, Alexis said:

Ils sont complètement fous.

Pas tous les Américains, non. Il s'agit d'une partie seulement d'entre eux. Assez petite sans doute. Le problème est qu'elle semble influente...

 

1. La championne de tennis Martina Navratilova, peu suspecte d'être hostile aux homosexuels ne serait-ce que parce qu'elle même est lesbienne déclarée, est dénoncée comme transphobe. Oui, elle déteste les transsexuels.

La preuve ? Eh bien elle a déclaré qu'il serait "fou" et "de la triche" de permettre aux transfemmes - c'est-à-dire aux mecs qui sont devenus "femmes" - de concourir parmi les femmes dans les épreuves sportives, rappelant qu'ils auraient un avantage physique.

C'est suffisant pour qu'un groupe sportif LGBT coupe tous liens et la dénonce en ces termes 

 

2. Un transsexuel l'affirme "Si une femme a un pénis, son pénis est biologiquement féminin"

Et l'affirmation devient virale...

Non, ce n'est pas une blague, ce n'est pas du second degré et il n'est pas en mode auto-caricature... il est vraiment sérieux :laugh: !

Ce serait orwellien, si on imagine Orwell drogué au LSD :happy:

 

3. En même temps, quand il ne s'agit pas de trouver des variations sur le thème "La guerre c'est la paix" et autres "La liberté c'est l'esclavage"...

  Reveal hidden contents

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... bref quand il s'agit de gens persécutés pour raison d'orientation sexuelle... il n'y a plus personne !

Cet essayiste dans Out condamne les pressions du gouvernement Trump pour décriminaliser l'homosexualité dans tous les pays comme une "vieille tactique raciste:blink: :wacko:

 

 

Bienvenue dans le monde merveilleux, si tolérant, si ouvert d'esprit, si attaché à la science, et tellement hostile à toute violence (morale, verbale, sociale, physique) de l'intersectionnalité/Social Justice. Des fachos se disant "opprimés", des racistes refoulés à mauvaise conscience signalant leur vertu par un discours idéologique ridicule, des égomaniaques immatures complètement narcissiques extériorisant leur mal-être en en rendant le monde extérieur responsable, des hystériques en tous genres, et les inévitables idéologues professionnels, zélotes et fanatiques d'une nouvelle religion qui ne se revendique pas encore comme telle. 

La semaine dernière, la nouvelle élue au Congrès Ilhan Omar (Minnessota, icône dans la presse de gauche qui lui pardonne tout parce qu'elle est une immigrée somalienne), dont l'antisionisme radical cache mal un fort degré d'antisémitisme, s'était indignée de ce que l'association sportive américaine gérant les compétitions d'haltérophilie avait décidé d'exclure les trans-femmes (cad les hommes se déclarant femmes, parfois avec une transition complète, parfois en n'ayant quasiment rien changé hors de l'Etat-Civil), vu que ces dernières années, une tripotée de records d'un nouveau genre avaient été établis dans l'haltérophilie féminine, avec des niveaux de performances tellement supérieurs à tout ce qui avait précédé qu'on avait bien vu qu'aucune "biofemme" au monde ne pourrait jamais les approcher. Bien évidemment, ces records avaient tous été établis par des athlètes trans. Se fendant d'un grand discours applaudi et acclamé à gauche, Omar avait dit bien fort que toute opinion niant le fait qu'il n'y avait aucune différence biologique entre hommes et femmes était simplement obscurantiste et ignorante du consensus scientifique. Sérieusement. Et en conséquence, elle a entamé des enquêtes dans l'association sportive. 

Torquemada et Goebbels seraient fiers: même s'ils rejetteraient les opinions ainsi avancées (si on peut appeler ces délires ainsi), ils seraient si admiratifs des méthodes. Parce que soyez bien sûrs que quiconque émet même une légère critique sur ce genre de propos sera démoli publiquement, poursuivi et harcelé en ligne, doxxé à son domicile et son lieu de travail, verra son employeur, ses sponsors et/ou clients pressés de l'abandonner, jusqu'au point où il n'aura plus rien. Les gangs organisés ou de circonstances de ces franges sont bien réels et rôdés. Et pour l'instant, tout le monde s'aplatit, à commencer par les grands médias sociaux qui, bien souvent, partagent nombre de ces opinions, soit comme politique éditoriale (officielle ou non), soit par le nombre d'activistes dans leurs rangs (surtout dans les comités éditoriaux s'occupant du filtrage des échanges sur les plates-formes). 

1 hour ago, Shorr kan said:

Et qui est l'incarnation moderne d’Emmanuel Goldstein, l’éternel saboteur, ennemi du peuple qui inlassablement fait obstacle à la grande marche vers la félicité éternelle ?

Mais tranche de rire mis à part, le fait de laisser concourir des monsieurs-madames dans les compétitions féminines  est un vrai problème au vu du différentiel de performances persistant entre hommes et femmes (oui la nature s'acharne à être anti-féministe...) ; et la gêne chez les féministes est d'autant plus grande que ça les forces à faire un choix impossible entre l'intégration des transgenres, au risque de défavoriser systématiquement les femmes biologiques, ou de choisir la défenses des intérêts de ses dernières au prix de passer pour transphobe. Ou la preuve par quatre que la mythique glace-frittes, comme disent les américains, n'existe pas...

 

Oui, la rupture a commencé (le processus sera long, et sans doute incomplet) entre féministes et activistes trans: l'un des problèmes dans ces revendications, c'est que beaucoup de termes sont trompeurs, et ce qu'on évoque abusivement comme des "communautés" a rarement quoique ce soit de communautaire: ce sont des petits groupes qui se sont autoproclamés "représentatifs" et "défenseurs" de certaines personnes, sans suffrage ou mandat, et qui se sont organisés et professionalisés pour vivre de l'outrage permanent et de l'activisme hyper-partisan, voire souvent dogmatique et sectaire. On ne compte plus ainsi les procédures d'apostasie quand des gens appartenant aux dites populations ne chantent pas la doxa définie par ces petits groupes (et les louanges de leurs leaders et activistes) ou n'approuvent pas aveuglément et sans réserve toute action ou prise de parole de ces groupes de "représentation" (après tout, SOS Racisme et le MRAP, par exemple, ont exactement les mêmes problèmes): il n'est pas toléré d'un afro-américain qu'il ait une opinion autre que celle édictée dans les organisations très partisanes représentant cette population (et dont les leaders se sont sucrés sur ce business de l'activisme outragé depuis longtemps), et de même, il n'est pas toléré qu'une femme ait une opinion qui ne soit pas hyper-féministe, ou remette quelque élément du dogme que ce soit en question (comme la théorie du complot appelée "patriarchie"). Et sur le sujet présent, on s'aperçoit que la "communauté" LGBTQ+ n'existe pas vraiment: il y a L, G et B (et déjà entre eux, c'est une myriade de chapelles) d'un côté, et T de l'autre (et personne ne sait vraiment ce qu'est Q, ou toutes les autres lettres qui n'ont pas arrêté d'être ajoutées à l'acronyme). L'hostilité se voit de plus en plus dans les Prides, notamment entre les lesbiennes et les trans. 

Modifié par Tancrède
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Dans la continuité élargie du sujet de la "Social Justice" comme nouvelle religion dominante (du moins dans la sphère médiatique/publique) et absolutiste, on a les "Covington kids", ces gamins qui ont été violemment attaqués publiquement par des hordes d'activistes et d'indignés (professionnels et amateurs) aiguillés par la quasi totalité de la classe journalistique et une tripotée de figures publiques, à coups d'inventions, abus et mensonges en tous genres, le tout en se fondant sur une vidéo qui démentait absolument toutes les accusations. Et bien les gamins, et leurs parents, attaquent en justice plus d'une cinquantaine de médias et de personnalités, dont le Wapo pour, à lui seul, 250 millions de dollars de dommages (évidemment une "première offre"), via un avocat renommé dans les questions de diffamation et fausses accusations, qui a pris en charge le cas gratuitement (cad, il se sucrera sans doute par un pourcentage sur les dommages obtenus). 

Je crois qu'il s'agit d'un moment important, au sens large, face à l'évolution récente des médias, de leur hyper-activisme, de leur gratuité (dans les accusations, mal-représentations, dans la diffamation), de leur impunité totale et de l'impossibilité de leur faire confiance. Parce qu'au même moment, l'un des juges de la Cour Suprême parle de revoir un cas jurisprudentiel, Times versus Sullivan, qui a établi que des personnalités publiques avaient un standard plus élevé pour attaquer un article/média/journaliste en diffamation (le "malice standard", soit prouver la mauvaise intention, généralement la conscience que l'info publiée est fausse/exagérée/déformée). Le principe diffère de la charge de la preuve pour une personne privée, qui n'a à prouver que la négligence de la publication/du journaliste, ce qui est beaucoup plus facile. A notre époque, il va déjà falloir essayer de dépatouiller qui est une "personne privée" et qui est une personnalité publique, vu le bouleversement du paysage induit par les médias sociaux (ça va sans doute se ramener à des trucs comme la taille dun compte twitter, au nombre de souscripteurs, à un truc comme la pastille bleue de twitter....), mais revoir ce cas est aussi nécessaire pour la sphère publique (afin que les journalistes puissent être attaqués sans se cacher derrière le seuil excessif de la malice) que dangereux, ou en tout cas délicat, pour la liberté de la presse (comme la protection des sources, un certain degré d'impunité des journalistes est vital, mais où et comment placer le curseur?). Tant le rythme des publications, désormais, que l'effet viral et/ou de masse qui peut en découler à une cadence démente sur un environnement médiatique aujourd'hui présent en permanence où qu'on aille et changeant à chaque seconde, le tout dans un contexte hyper-tribalisé (y compris pour les sources d'infos), rendent la chose nécessaire, parce qu'on a vu l'irresponsabilité totale de tout ce qui se voit comme un média/une publication, avec des médias classiques soi-disant "adultes" qui ne font pas mieux, mais bénéficient, du moins encore dans une relative mesure, d'une autorité morale héritée de temps antérieurs. 

Donc j'attends de voir ce que va donner le procès des Covington kids: moins son résultat (sans doute un deal pour une somme conséquente: vu la masse de documentation disponible sur ce qui a été dit, écrit, publié, mis en ligne, et le statut de personnes privées des enfants, beaucoup de ces poursuites seront finger in the nose) que son déroulement, et ce qui s'en dira, ainsi que ses conséquences. 

D'autant plus que pour ceux qui n'ont pas suivi, à peine l'affaire de ces enfants se tassait dans la presse, une autre démarrait, qui domine depuis la semaine dernière toute l'attention. Vu le résultat, je suppute qu'elle va vite disparaître des éditoriaux, étant donné que la presse s'est re-foutue dedans de façon aussi lamentable et visible que pour les gamins. Pour ceux qui connaissent, je parle du cas de l'acteur Jussie Smolett (de la série Empire), qui a monté une fausse histoire de crime de haine sur sa personne il y a 2-3 semaines, et qui a été pris la main dans le pot de confiture. Prétendant avoir été attaqué par deux activistes MAGA qui l'auraient tabassé, recouvert d'eau de javel et lui auraient mis un noeud coulant autour du cou, il dit avoir réussi à les repousser et s'est très vite lancé dans une campagne médiatique hurlant au climat de haine induit par Trump et au racisme et à l'homophobie (il est gay) systématiques des USA. Evidemment, tout le show business et la presse se sont jetés sur ce scénario tellement taillé sur mesure (trop bien: ça aurait du alerter quelqu'un), et les politiques bien-pensants d'embrayer. Mais dès le début, sa version de l'histoire ne collait pas, la plausibilité n'était pas là, et les éléments ne s'assemblaient pas entre eux. L'affaire aurait eu lieu à Chicago (ville hautement démocrate), dans un quartier dont ses habitants disent qu'il est 50% noir, 50% gay, 100% de gauche, qui est désert la nuit et couvert à quasiment 100% par des caméras, publiques ou privées, le tout pendant la nuit du "polar vortex" (températures à -20°c ou pire encore). Sa timeline ne collait pas, sa description ne marchait pas, et les vidéos récupérées par la police ont révélé que "l'attaque", avait eu lieu dans un angle mort, avait duré moins de 60 secondes (temps où Smolett n'apparaît pas), et avait vu la "victime" ressortir avec le sandwich qu'il venait d'acheter (avant l'attaque) toujours à la main (si tout est arrivé comme il le dit, il a subi tout ça, a été jeté à terre, s'est relevé et a combattu en un temps très bref, et à une main.... Quel sandwich ce doit être!). Les vidéos montraient 2 personnes allant avec lui dans l'allée, pas vraiment en mode hostile: avant même que l'arnaque n'apparaisse, ces deux personnes n'étaient déjà plus considérées comme suspectes, notamment parce qu'elles ne correspondaient en rien à la description de la "victime". 

Il s'est avéré que les lettres de menace qu'il avait reçues 2 semaines avant cette "attaque" (et qu'il avait publiées en ligne pour alimenter ses propos politiques) étaient liées à l'histoire, montrant donc aussi une préméditation. Seulement les 2 gars identifiés sur la vidéo étaient bien liés à l'histoire. Il s'agissait de 2 immigrants nigérians bossant occasionnellement pour la série, vivant dans l'immeuble où Smolett résidait et le connaissant bien puisqu'ils le coachaient pour sa muscu.... Ridiculisant accessoirement l'idée qu'il ait "combattu", vu que les deux gars (qui sont frères) sont des monstres physiques, et l'acteur est une crevette. Alors que les incohérences et tentatives de blocage côté Smolett s'accumulaient (notamment l'envoi d'une version très éditée de sa messagerie à la police -qui avait récupéré en fait la version intégrale auprès de l'opérateur), les deux frangins ont vraisemblablement tout déballé: l'acteur les avait payé 4000$ pour l'aider à monter cette débilité. 

La meilleure morale de l'histoire que j'ai entendu, c'est qu'il ne faut JAMAIS laisser à un acteur le soin d'écrire le scénario ou lui confier la mise en scène:laugh:. Blague à part, l'affaire domine l'actualité depuis plusieurs jours, surtout depuis l'apparition de l'acteur sur le plus gros talk show du matin à la télé, où ses larmes ont été très convaincantes pour l'audience (merde, c'est presque comme si c'était.... Son métier?), et depuis l'intervention d'une autre actrice gay (Ellen Page) sur le plateau de Colbert (vidéo virale, vue plus de 20 millions de fois): la taille critique est atteinte pour que, sur la scène publique, même si le gars est condamné et voit sa vie brisée (ce qui va vraisemblablement arriver), les gens qui ont suivi vont se répartir selon les lignes de démarcation tribales sans souci de la vérité. J'entends par là que sur ce coup, oui la vérité est dans le camp des conservateurs, des sceptiques, des libertariens, libéraux (au sens classique), modérés et gens raisonnables, mais si la situation était inversée, quelle proportion de gens garderaient la même opinion, campant sur les mêmes positions, et quelle proportion suivrait la vérité, éviterait de monter, surtout prématurément, sur un quelconque cheval, petit ou grand? 

Pour moi, c'est de plus en plus une des grandes questions de notre temps: la place de la vérité (dans la mesure où on peut la connaître, ou la circonscrire un peu) dans la sphère publique, et le souci que chacun de nous en a, dans l'environnement médiatique, politique et culturel tel qu'il est devenu. 

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il y a 31 minutes, Tancrède a dit :

Pour moi, c'est de plus en plus une des grandes questions de notre temps: la place de la vérité (dans la mesure où on peut la connaître, ou la circonscrire un peu) dans la sphère publique, et le souci que chacun de nous en a, dans l'environnement médiatique, politique et culturel tel qu'il est devenu.  

Y'a une grande question qui est l'influence du medium dans tout ça:

Structurellement, peut-on avoir un débat public sain avec Twitter (en 140 caractères donc) ou avec Facebook (qui choisit lui-même quelles publications mettre en avant)?

Est-ce que la fin du monopole de la presse écrite comme producteur et diffuseur d'information et d'analyse entraine entraine la disparition de l'information et de l'analyse, vu que les gens préfèreront toujours aller s'indigner sur Facebook en mettant des like plutôt que d'aller creuser les sujets? Parce que ça, ça prend du temps, de l'énergie et ça ne sert pas à grand chose à part quand il faut voter, et le vote d'une personne ayant une lecture critique de l'information comptant autant que celui d'une qui gobe tous les bobards qu'on lui raconte, pourquoi se fatiguer?

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Il y a 3 heures, Alexis a dit :

Piégé par le calendrier, parce qu'il y avait une décision de la cour suprême américaine sur le sujet ce jour-là, Obama avait dû aborder la question en conférence de presse au Sénégal en 2013 :

https://www.jeuneafrique.com/169948/politique/homosexualit-dakar-obama-tente-le-panier-mais-se-fait-contrer/ (28 juin 2013)

« Je ne crois pas à la discrimination, quelle qu’elle soit, c’est mon point de vue personnel, a répliqué Barack Obama. Je viens d’un pays où les gens n’ont pas été traités de manière égale, et il a fallu le combat pour les droits civiques pour atteindre l’égalité.»

La politique américaine dans ce domaine date donc de bien avant Trump :

[Dans une lettre ouverte, l’ancien ministre sénégalais Amadou Tidiane Wone] se basait pour cela sur un article publié en décembre 2012 par Samantha Power, alors conseillère spéciale du président Obama, dans lequel celle-ci affirmait la place centrale, dans l’agenda américain en matière de droits humains, des droits des LGBT à travers le monde. Elle y indiquait en outre que l’un des critères d’appréciation en vue de l’éligibilité d’un pays au programme du Millenium challenge corporation reposerait sur la réforme de sa législation lorsque celle-ci réprime l’homosexualité.

Je serais curieux de savoir si ce même essayiste condamnait cette même politique lorsqu'elle était signée Obama.

En tout cas il risque d'être assez tortueux d'expliquer que l'intervention de la ministre française Rama Yade en faveur d'homosexuels sénégalais emprisonnés en 2009 était du "racisme" : https://www.courrierinternational.com/article/2009/04/30/l-homosexualite-fait-debat-a-dakar

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Il y a 17 heures, Shorr kan a dit :

Mais tranche de rire mis à part, le fait de laisser concourir des monsieurs-madames dans les compétitions féminines  est un vrai problème au vu du différentiel de performances persistant entre hommes et femmes (oui la nature s'acharne à être anti-féministe...) ; et la gêne chez les féministes est d'autant plus grande que ça les forces à faire un choix impossible entre l'intégration des transgenres, au risque de défavoriser systématiquement les femmes biologiques, ou de choisir la défenses des intérêts de ses dernières au prix de passer pour transphobe. Ou la preuve par quatre que la mythique glace-frittes, comme disent les américains, n'existe pas...

Il est à noter sur ce sujet qu'il est quasi impossible de trouver un critère biologique pertinent pour différencier homme et femme, a priori ça fait des année que le CIO se casse les dents sur le sujet.

On peut trouver des homme XX ou des femme XY (de même qu'il existe des individu XXX, XXY, XXXX, XYXY etc...)

C'est lié à la présence du gène SRY qui est responsable de production de testostérone et qui est normalement porté par le chromosome Y, mais parfois non, ou parfois aussi il se trouve sur le chromosome X, ou parfois la testostérone est créé par d'autre gène.

De même, la présence de testostérone n'est pas un marqueur binaire, les hommes en produisent normalement beaucoup plus que les femme, mais il n'y a pas vraiment de taux particulier qui puisse permettre de trancher.

D'autant que l'effet de cette testostérone sur notre organisme est aussi lié à la présence de récepteurs qui peuvent être plus ou moins sensible, et on peut donc trouver des personnes avec un corps totalement féminin mais un fort taux de testostérone car leur récepteurs n'y sont pas sensible.

Tout ça est très bien expliqué dans cette vidéo : https://youtu.be/ObY9WRXOnZk

 

 

Modifié par Kineto
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il y a 22 minutes, Kineto a dit :

Il est à noter sur ce sujet qu'il est quasi impossible de trouver un critère biologique pertinent pour différencier homme et femme, a priori ça fait des année que le CIO se casse les dents sur le sujet.

On peut trouver des homme XX ou des femme XY (de même qu'il existe des individu XXX, XXY, XXXX, XYXY etc...)

C'est lié à la présence du gène SRY qui est responsable de production de testostérone et qui est normalement porté par le chromosome Y, mais parfois non, ou parfois aussi il se trouve sur le chromosome Y, ou parfois la testostérone est créé par d'autre gène.

De même, la présence de testostérone n'est pas un marqueur binaire, les homme en produise normalement beaucoup plus que les femme, mais il n'y a pas vraiment de taux particulier qui puisse permettre de trancher.

D'autant que l'effet de cette testostérone sur notre organisme est aussi lié à la présence de récepteurs qui peuvent être plus ou moins sensible, et on peut donc trouver des personnes avec un corps totalement féminin mais un fort taux de testostérone car leur récepteur n'y sont pas sensible.

Tout ça est très bien expliqué dans cette vidéo : https://youtu.be/ObY9WRXOnZk

 

 

C'est drôle, j'a regardé un documentaire Arte sur la testostérone pas plus tards qu'hier !

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Quote

De même, la présence de testostérone n'est pas un marqueur binaire, les hommes en produisent normalement beaucoup plus que les femme, mais il n'y a pas vraiment de taux particulier qui puisse permettre de trancher.

Ce qui permet de trancher c'est le rapport isotopique et/ou le passeport ongitudinal.

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Il y a 18 heures, Tancrède a dit :

ces dernières années, une tripotée de records d'un nouveau genre avaient été établis dans l'haltérophilie féminine, avec des niveaux de performances tellement supérieurs à tout ce qui avait précédé qu'on avait bien vu qu'aucune "biofemme" au monde ne pourrait jamais les approcher. Bien évidemment, ces records avaient tous été établis par des athlètes trans.

J'aimerais bien voir un article là-dessus car ça semble contredire ce que j'ai lu précédemment sur les effets des traitements hormonaux sur les athlètes transexuels. Par exemple :

https://www.sciencemag.org/news/2018/07/scientist-racing-discover-how-gender-transitions-alter-athletic-performance-including

https://www.bbc.com/sport/46453958

En cherchant, j'ai trouvé un cas, mais pas toute une tripotée :

https://www.washingtontimes.com/news/2017/mar/21/transgender-weightlifter-breaks-womens-record/

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il y a 18 minutes, prof.566 a dit :

Ce qui permet de trancher c'est le rapport isotopique et/ou le passeport ongitudinal.

C'est pas plutôt destiné à vérifier l'origine endogene/exogene de la testostérone dans une problématique de lutte contre le dopage ?

La dans mon propos, il n'était pas question de déterminer si un taux était "naturel" ou suspect, mais bien de dire qu'il n'y a pas de taux particulier qu'on puisse prendre comme référence pour dire qu'en dessous un individu est une femme, et au dessus c'est un homme (en partant du présupposé que ce taux est naturel).

indépendamment des personnes transgenre, cette problématique se pose pour les personnes intersexuées, par exemple l'athlète sud-africaine Caster Semenya https://fr.wikipedia.org/wiki/Intersexuation

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Citation

Il est à noter sur ce sujet qu'il est quasi impossible de trouver un critère biologique pertinent pour différencier homme et femme, a priori ça fait des année que le CIO se casse les dents sur le sujet.

Si si. Un homme produit des spermatozoides, une femme des ovules.

Tout le reste correspond à une foirage génétique/hormonal quelconque.

Après oui il existe des tas de combinaisons bizarres qui brouillent les lignes mais le base c'est "à quoi ressemblent le truc généré pour se reproduire".

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4 minutes ago, Kelkin said:

J'aimerais bien voir un article là-dessus car ça semble contredire ce que j'ai lu précédemment sur les effets des traitements hormonaux sur les athlètes transexuels. Par exemple :

https://www.sciencemag.org/news/2018/07/scientist-racing-discover-how-gender-transitions-alter-athletic-performance-including

https://www.bbc.com/sport/46453958

En cherchant, j'ai trouvé un cas, mais pas toute une tripotée :

https://www.washingtontimes.com/news/2017/mar/21/transgender-weightlifter-breaks-womens-record/

Faut faire très attention sur le sujet scientifique, parce qu'il y a désormais une foultitude d'activistes dans le champ des études, et surtout dans le contrôle des études: celles qui sont faites, celles qui sont bloquées ou en tout cas pas publiées, les orientations prises.... Et le débat, dans les médias, nombre de publications scientifiques et beaucoup d'universités, est rapidement devenu toxique et censuré. 

Les différences physiologiques et morphologiques sont bien réelles, et leur impact est plus ou moins fort selon le sport pratiqué, mais des éléments comme la forme du pelvis, la forme, l'alignement et la solidité des articulations, la quantité de collagène, la résistance (surtout dans le temps) à l'usure et aux blessures, l'oxygénation du sang, le temps de réaction, la densité osseuse (renforcée par le fait qu'un mec qui prend des oestrogènes RENFORCERA sa densité osseuse: c'est le manque d'oestrogène, surtout passé un certain âge, qui fragilise l'ossature déjà à la base plus fragile des femmes), la taille des mains, la coordination oeil-main (par opposition à la coordination oeil-doigts chez les femmes).... Sont des différences plus que largement attestées. Un fait d'autant plus caricaturalement important quand on parle du sport professionnel, qui tend à concentrer non des gens moyens, mais des monstres génétiques. 

Et c'est sans compter sur les facteurs sociaux/psychologiques qui tendent à voir la compétition intra-sexe, sous une forme culturelle ou une autre, spontanément favorisée, et une confrontation homme-femme (qui sera et restera pour l'essentiel perçue comme telle par la majorité des gens) refusée. Sans même parler de l'inconfort des athlètes (les "bio" ou "cis") eux-mêmes, dont apparemment personne dans ces débats ne veut l'avis. 

A noter surtout que tout le débat tourne autour des athlètes trans-femmes. Tout le monde se fout éperdument des athlètes trans-hommes comme un problème ou une menace.... Mmmmh, on se demanderait presque pourquoi. 

Sans vouloir partir dans des envolées sur le sujet, je reviens au fait qu'il y a une vraie guérilla menée sur les sources depuis quelques années, non sans lien avec l'évolution récente des universités et médias. 

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il y a 35 minutes, cracou a dit :

Si si. Un homme produit des spermatozoides, une femme des ovules.

Un enfant ne produit ni spermatozoide ni ovules par exemple, ce seul critère ne semble donc pas suffisant pour trancher.

il y a 37 minutes, cracou a dit :

Tout le reste correspond à une foirage génétique/hormonal quelconque.

Après oui il existe des tas de combinaisons bizarres qui brouillent les lignes mais le base c'est "à quoi ressemblent le truc généré pour se reproduire".

Yep, mais du coup, pour ces personnes, il reste quoi comme critère rigoureux et objectif ? Le fait est que d'un strict point de vue biologique, c'est très compliqué d'en déterminer un.

(je te conseille de regarder la vidéo que j'ai posté dans mon premier lien, elle est vraiment intéressante et pas trop dans les clichés militants intersectionnels imbuvables)

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