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@Pascal

On n'achetait pas nos Mk82 outre-atlantique, on les fabriquaient chez nous (chez SAMP). Le corps de bombe utilisé avec l'AASM est bien une Mk-82 pour l'Armée de l'Air, et une CBEMS "BANG" 250 pour la Marine.

SAMP a fermé en le 5 avril 2012. http://www.societe.com/societe/soc-ateliers-mecaniques-pont-sur-sambr-445821432.html#etab

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Il n'y a plus de fournisseur en europe? a-t-on garde les moyens de redemarrer une production ou bien l'usine de fabrication chez SAMP a ete demantelee aussi sec?

 

 En principe en 2015, peut-être pour l’été, devrait s’ouvrir, à Aulnoye-Aymeries, le Pôle régional des musiques actuelles. Les travaux ont commencé en début d’année dans d’anciens locaux industriels (14 000 m2), proches de la gare, ayant appartenu à l’entreprise SAMP (Société des ateliers mécaniques de Pont-sur-Sambre). Première opération : trois mois de désamiantage. Début mai,

 

PMRA-mai-2014.jpg

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zut alors je pensais que nous pouvions au moins proposer un armement air sol standard "US free" ...

 

http://www.lavoixeco.com/actualite/Secteurs_activites/Sous_traitance_industrielle/2011/10/13/article_usine-d-armement-de-pont-la-production-a.shtml

 

Ça y est. La fabrication de corps de bombes à la SAMP, c'est terminé. Si le bureau d'études basé à Pont-sur-Sambre poursuit le développement des armes du futur, l'atelier de production d'Aulnoye a définitivement fermé ses portes. Machines et bâtiments seront vendus.

Usine d'armement de Pont-sur-Sambre : la production arrêtée, les derniers ouvriers licenciés Ça y est. La fabrication de corps de bombes à la SAMP, c'est terminé. Si le bureau d'études basé à Pont-sur-Sambre poursuit le développement des armes du futur, l'atelier de production d'Aulnoye a définitivement fermé ses portes. Machines et bâtiments seront vendus.

En dents de scie depuis de nombreuses années, la production de la SAMP a fini par tomber à zéro. Il y a deux ans, quand le ministre de la Défense Hervé Morin était venu remplir son chariot en achetant 1 200 bombes de 250 kg avec la promesse de revenir et même d'envoyer d'autres clients, tous les espoirs étaient permis. Le sort en a décidé autrement. « Nous avons arrêté la production il y a trois semaines - un mois on vient de licencier, la semaine dernière, les quatre derniers salariés qui effectuaient des travaux de tournage et d'usinage » résume le PDG de la SAMP Christian Martin. En 2009, grâce à la commande de l'État, le nombre de salariés de l'entreprise était passé de 22 à 33 aujourd'hui il retombe à 15.

Ceux qui restent ? Surtout des ingénieurs et autres personnels hautement qualifiés qui continueront à travailler au bureau d'études et d'industrialisation de la SAMP pour y développer de nouvelles armes, mais pas seulement. « Pour sauver ce qu'il reste on va se diriger vers le civil en ce qui concerne la production on travaillera avec des partenaires à l'étranger » explique M. Martin qui pense notamment « au nucléaire, à l'éolien, au ferroviaire, à l'automobile ».

Ce sont donc 18 salariés qui ont été licenciés, par petits groupes, au cours des années 2010 et 2011. À la question « Que sont-ils devenus ? » le PDG répond : « On les suit. La plupart de ces personnes - je dirais 90 % - ont déjà retrouvé un travail, dans le secteur ».

Un « petit stock » de 900 pièces

L'activité poursuivie se concentrera dans les locaux de Pont-sur-Sambre quant à l'atelier d'Aulnoye-Aymeries, « on voudrait vendre les machines pour la fin de l'année. L'une ou deux de ces machines sont spécifiques à la fabrication de corps de bombes, mais les autres sont "standard" et peuvent être utilisées pour la réalisation d'autres articles », précise M. Martin. Côté bâtiments, un acquéreur aurait été trouvé.

Si la production a été arrêtée il y a quelques semaines seulement, peut-on en déduire qu'une dernière commande restait à satisfaire ? « Non.

On a juste fait un petit stock. » De combien et pour qui ? « Ces derniers mois nous avons fabriqué environ 900 pièces, des bombes de 250 kg. Peut-être qu'elles partiront pour l'export, on ne sait jamais » lâche Christian Martin. Le PDG tient à rappeler qu'il digère mal l'arrêt de la production, « surtout après les promesses tenues par le ministre en 2009. En 2006, nous avons eu un prêt remboursable pour le développement d'une petite bombe à pénétration. Nous l'avons fait, puis finalement ils nous ont dit qu'ils n'en voulaient pas. » C'est avec le sentiment « d'avoir été trompé » que Christian Martin met la clé sous la porte de l'atelier de production.

Les détail sur la bombe P250, non acquise par l'armée francaise donc "inexportable".

http://www.opex360.com/2011/10/11/les-bombes-de-larmee-de-lair-ne-seront-plus-fabriquees-en-france/

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A priori, je comprends que la société a conservé son BE.

 

Lui faire reprendre sa production, c'est essentiellement :

 - trouver un site (soit cher, soit largement subventionné - donc cher aussi)

 - racheter des machines (c'est cher aussi, et encore plus pour les quelques machines qui peuvent être spécifiques)

 - retrouver des conducteurs qualifiés (ceux qui ont été débauchés n'ont pas forcément envie de revenir pour être à nouveau jetés plus tard, notamment s'ils ont trouvé autre chose)

 - requalifier l'ensemble du processus de fabrication, notamment sur une première petite série "pour voir" avant de valider la mise en production.

 

Et tout ça avec des interlocuteurs qui n'ont pas forcément une grosse confiance, vu qu'on les a déjà laissé tomber une fois. Et là, pour restaurer la confiance, il faut suivre, épauler financièrement. Ca coûte donc cher, aussi.

 

Il y a intérêt à ce que la production à venir soit importante, en volume, pour amortir les coûts d'une possible reprise de production. Pour une petite série, il vaudra mieux importer. :/

 

C'est tout le problème de la désindustrialisation ... on détruit l'outil industriel parce que ça coûte un bras de le maintenir en état lorsque les productions sont trop faibles. Le soucis, c'est que lorsque l'outil est détruit, ça coûte deux bras et la tête pour le reconstituer.

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Quelle honte !!!!

Hier soir j'ai vu l'ancien ministre Hervé Morin sur le sujet de la Dissuasion France3

Il n'y comprend rien, en plus c'est aussi un ancien Conseiller auprès du François Léotard.

 

La on touche le fond !!!

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Quelle honte !!!!

Hier soir j'ai vu l'ancien ministre Hervé Morin sur le sujet de la Dissuasion France3

Il n'y comprend rien, en plus c'est aussi un ancien Conseiller auprès du François Léotard.

 

La on touche le fond !!!

En meme temps la SAMP n'y est pas non plus pour rien, la DGA leur reproche de n'avoir jamais essayé de vendre a d'autre marché que la France, et d'avoir refuser ou de n'avoir pas essayé de s'adosser a un grand groupe d'armement.

MBDA avait proposé il y a quelques année un corps de bombe pénétrante d'une tonne la CMP1000, quelqu'un sait qui a produit les prototypes et la petite série de validation du produit?

On sait que SAGEM s'occupait du kit de guidage et de vol, Junghans des fusée, MBDA de développer le pénétrateur, mais ont il en propre de atelier pour assembler ce genre de corps de bombe?

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Il y a intérêt à ce que la production à venir soit importante, en volume, pour amortir les coûts d'une possible reprise de production. Pour une petite série, il vaudra mieux importer. :/

 

C'est tout le problème de la désindustrialisation ... on détruit l'outil industriel parce que ça coûte un bras de le maintenir en état lorsque les productions sont trop faibles. Le soucis, c'est que lorsque l'outil est détruit, ça coûte deux bras et la tête pour le reconstituer.

Le problème ce n'était pas aussi la surcapacité de la SAMP ? Je crois que la production annuelle minimale était de plus de 1000 bombes.

Même en 2011 avec l'opération Harmattan, on a à peine atteint ce nombre de bombes tirés (et réparties sur plusieurs modèles)

Et surtout, j'ai peur que l'on dispose encore d'une très grosses réserves de bombes. Il y a quelques années/décennies on devait prévoir de tirer bien plus de bombes (c'était des bombes lisses et on avait plus d'avions et de pilotes)

Actuellement quand on commande des bombes, on parle de 1748 AASM à livrer en plus de 5 ans. La question du manque de corps de bombes risque de ne se poser que dans plusieurs années et à ce moment la cadence de production souhaité risque d'être plus de l'ordre de quelques centaines que de quelques milliers. A mon avis soit il faudra disposer d'une entreprise plus "artisanale" permettant de maintenir son activité avec à peine plus que nos propres besoins soit il faudra se contenter d'importation (comme ce qu'on fait déjà pour les munition de petits calibres)

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Le fait est que, plus les armes sont précises et efficaces, moins le nombre utilisé pour le même résultat est élevé. Le besoin en volume décroit avec l'efficacité. Cela ne va pas dans le sens de fournir des débouchés à une production un minimum massive.

 

Après, sera t'il possible de produire ce type de pièce de manière "artisanale" tout en restant dans les limites qu'imposent à la fois la sécurité de la production ET la sécurité de l'usage. Cette dernière reposant sur plusieurs piliers : risques atténués au stockage et en cas d'accident, absence de dysfonctionnement, fonctionnement garanti quand souhaité, effets et comportement identiques d'une pièce à l'autre, etc.

 

Autant, sur une production suffisamment importante pour être industrialisée correctement, la dérive des gammes de production est modélisable/modélisée/prise en coompte ; autant sur une petite production artisanale ou manuelle, j'ai peur qu'il faille passer par beaucoup plus de métrologie et de mesures post-production pour garantir la constance des caractéristiques. C'est un des postes majeurs de surcoût de ce type de production : vérifier, revérifier et contrôler encore, de manière unitaire.

 

Dans ce cas, vu ce que ça coûte, il peut être pertinent de se contenter d'importations - à suivre cependant d'assez prêt pour éviter les déboires rencontrés sur les munitions de petit calibre.

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D'un autre côté, combien de temps mettrait Nexter pour lancer la production de bombes de 250 kg avec les équipes et peut être même les outillages déjà utilisés pour d'autres munitions déjà produites ? Il a-t-il tant de différences entre une bombe lisse de 250kg et un obus de Caesar qu'il soit compliqué de produire le premier même quand on maîtrise la production du second ?

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Il a-t-il tant de différences entre une bombe lisse de 250kg et un obus de Caesar qu'il soit compliqué de produire le premier même quand on maîtrise la production du second ?

Différence de taille, de poids, de quantité de matière active. Les machines et les locaux ne sont pas forcément adaptés.

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Peut-être serait-il plus logique de regarder du coté de TDA ? Ils produisent pour l'instant que des roquettes et obus de mortier, mais fut un temps ils produisaient aussi des bombes pour avion si je ne m'abuse.

ça pourrait permettre des synergies sympa en particulier du coté des mises à feu et programmation des fusées (voir charge militaire) par induction.

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  • 1 month later...

Il me semble que ca a ete stoppé car le corps de bombe 125 presentait des problemes de stabilite au lancement particulierement. Certainement pas insoluble, mais un peu plus complexe a regler qu'envisagé initialement semble t'il.

Le 500 est (me semble t'il) moins interessant a developper. la plus value apportée par le propulseur est moins grande, et ce sont des armes dont l'usage est moins courant (sauf erreur de ma part)

En revanche, cherchant toujours des armes ayant moins d'effet colateraux, une aasm 125 ferai sens. ce d'autant qu'on aurai avec ces engins la des portées encore plus grandes, tout en gardant une puissance suffisante, ca en ferai un bon candidat pour le sead non?

Modifié par Ben
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Et le projet a le corps BANG1000? abandonnée aussi?

 

C'est vrai qu'on n'entend plus jamais parler de l'ASSM-1000 "anti bunker" ; pourtant on en aura forcément besoin dans les 15 ans qui viennent (je parle pas de conflit "haute intensité", mais pour enterrer pour de bon des djihadistes terrés dans un bâtiment bien épais par ex...)

Modifié par Bruno
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