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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 31/07/2014 dans toutes les zones

  1. Rapidement, avant que l'on ne soit trop HS et parce que je n'aime pas l'idée de mettre certaines religions dans une catégorie, et d'autres dans une autres (j'ai horreur de ce qui divise et sépare) ... La nuance entre philosophie et religion ne tient souvent qu'à une chose : la foi. Il se trouve que le bouddhisme (comme toutes les autres religions d'ailleurs, mais probablement un peu plus facilement par nature) peut être considéré comme une philosophie sous certaines approches, mais comme une vraie religion sous d'autres aspects. Je crois qu'un moine bouddhiste, un bonze, ou même le Dalaï Lama se considèrent davantage comme membres du clergé que comme philosophes. Et dans les deux cas, cela reste des guides spirituels ... Ensuite, concernant les livres fondateurs des trois grandes religions monothéistes, il y a de grandes différences dans la nature du contenu - pour ce que j'en sais car je confesse n'avoir pas fait une lecture intégrale. Autant la parole de Dieu fait loi dans l'Ancien Testament et dans le Coran car le "souverain" qui y est évoqué est un Dieu de Colère, qu'il faut craindre et auquel on se soumet ; autant dans le nouveau testament, le "souverain" est un Dieu d'amour (de son prochain), de fraternité, de confiance et de foi (parfois même aveugle) - il n'y est plus question de soumission, mais davantage d'adhésion. Encore une fois, ce sont des tendances générales, et celles-ci peuvent être altérées par des courants, des écoles, des sectes qui vont les mixer à leur convenance. Pour en revenir au sujet ... dans ce conflit, il me répugne d'envisager prendre parti tant les méthodes des uns comme des autres sont inacceptables à mes yeux. Si j'avais à le régler de l'extérieur, je pourrais devenir aussi inhumain qu'Arnaud Amaury à Béziers : la tendance à les renvoyer dos à dos ne permettant pas de trouver d'issue, il est tentant d'évacuer brutalement le problème. Reste cependant une différence importante entre les deux camps : les forces armées des deux camps (Hamas et Tsahal) jouent sur le même territoire, et c'est majoritairement celui des Palestiniens. Dans ces conditions, il ne me paraît pas anormal que celui qui "joue à domicile" tente d'utiliser au mieux les infrastructures sur lesquelles il s'appuie. C'est ainsi que, sur un territoire surpeuplé, d'une densité énorme et où il est difficile, voire impossible, d'évacuer une population civile pourtant largement constituée de réfugiés déjà déplacés, il devient impossible de séparer combattants des civils, infrastructures militaires des infrastructures civiles, etc. Nul doute que si le Hamas avait les moyens de porter le fer et le feu en Israël avec la même brutalité et dans les mêmes conditions (surpopulation, blocus, pas d'issue), la résistance Israélienne serait tout aussi acharnée, désespérée et totalement mixée avec les populations au point que le distinguo ne serait plus possible non plus. Chaque bâtiment, qu'il s'agisse d'habitations, d'école ou d'hôpital servirait à tenter d'infléchir la situation. Chaque personne, civile ou militaire, prendrait parti soit par action (combat), soit par inaction (présence espérant limiter les combats de l'adversaire). Pour moi, lorsque le territoire est touché et qu'il n'est plus possible d'en évacuer les civils, la résistance des groupes armés (réguliers ou francs tireurs, peu importe) se retrouve conjuguée à la résistance passive des populations qui sont doublement prises en otage - par les assaillants ET par les défenseurs. On forme ainsi une "résistance populaire", que celle-ci obtienne l'adhésion des populations ou non. Et ce qu'il semble difficile d'entendre dans ce conflit, c'est qu'une "résistance populaire" ne peut pas être vaincue (à part par l'annihilation ou le génocide") sans passer par le "win heart and soul" - cette démarche permettant de séparer les combattants de leur soutien populaire. Malheureusement, ce "win heart and soul" ne peut pas être "décrété". On ne peut pas dire "vous êtes avec nous ou bien vous êtes contre nous" à des gens qui n'ont pas d'échappatoire. Il faut séduire, attirer ce qui peut l'être chez les non-combattants, de manière à ne laisser combattre que les irréductibles que l'on pourra progressivement isoler et dominer. Cela passe nécessairement par un relâchement de la pression (blocus, infrastructures essentielles, restaurations de la dignité humaine et politique, etc.). Or, dans ce conflit, je ne vois plus personne parmi ceux qui y sont impliqués, qui semble envisager les options de ce type. On reste arc-bouté sur les positions extrêmes qui ne permettront aucune sortie de crise à court, moyen ou long terme. Accessoirement, ces aspects de "résistance populaire" confrontés à la brutalité (réelle ou supposée) d'une troupe perçue comme "envahisseur" se retrouvent aussi dans les conflits actuels ou passés présentant des régions sécessionnistes "mises au pas" par un pouvoir central qu'elles ne reconnaissent plus. On y trouve les mêmes actions, les mêmes exactions, et la même hystérie autour des débats collatéraux imposés par les "barbares" qui viennent les envahir. Et cela pousse à la même radicalisation. Voila ... j'ai peur d'avoir été un peu confus, ma pensée évoluant aux marge au fur et à mesure de la rédaction ... c'est un point de vue supplémentaire ... la discussion s'enrichissant de la multiplicité de ceux-ci.
    8 points
  2. Je vais sans doute regretter de poster sur ces topics polémiques, mais bon.... Quelques questions: - quid, dans le soutien à cette opération, de la montée assez récente en Israël (constatée dans de mutiples articles), d'un niveau de "racisme ordinaire" (inconscient pourrait-on aussi dire) sans précédent dans le pays (dont les actions de groupes de djeunz témoignent, en étant la partie émergée de l'iceberg), et en conséquence plus générale, d'un niveau de radicalisme plus important de l'opinion (en lien avec la prise d'importance démographique et institutionnelle croissante des religieux et des migrants récents issus de l'est européen)? - quelle place dans le débat israélien au fait que Gaza est de facto une prison à ciel ouvert depuis près de 2 décennies? Quand j'entends des commentateurs israéliens sur les médias US (ils sont en campagne médiatique, donc c'est assez normal), leur angle est de dire que tout allait tranquillement et que les israéliens s'occupaient de leurs affaires dans un monde en paix, quand soudain le méchant Hamas est venu tout foutre par terre: un petit peu foutage de gueule de présenter la crise actuelle comme sortant de nulle part et ne pas admettre dans les bases de leur raisonnement que la population de Gaza en est à des niveaux de désespoir (et donc pour une proportion importante, de rage -une des réactions logiques à une telle situation) terrifiants. - quelle place dans le débat israélien au fait de lier aussi la situation à la situation de Cisjordanie et à la colonisation rampante d'un des 2 timbres postes qui servent de territoire aux Palestiniens? Nier que les deux sont liés (et le sentiment d'impuissance et de processus de paix inéquitable qui vont avec) est aussi un tantinet dérangeant, et là aussi, dans les médias US, la ligne éditoriale des représentants israéliens est de nier. Plus largement et pour recentrer sur l'action, la question n'est pas pour moi de dire qu'Israël a le droit de "se défendre", mais simplement de se demander, en amont du raisonnement et avant de s'épancher dans les logorrhées d'arguments qui vont en aval des positions initiales qui sont prises, si Israël se défend réellement bien contre cette situation. Y'a quand même une floppée d'anciens (et actuels) hauts cadres et décideurs des services de sécurité israéliens (services de renseignement, police, armée) qui répètent depuis des années que cette politique israélienne n'est efficace ni à moyen, ni à long terme, et même pas terriblement à court terme, et s'apparente en fait plus à un comportement de politiciens se donnant des airs de chefs forts (pour surfer sur les vagues d'indignation et de peur en temps d'agression) pour pas un rond (en capital politique) et renvoyant tout début de solution au futur proche (kicking the can down the road en anglais), et ce à un coût croissant en argent, en risque/insécurité et en vies humaines (surtout palestiniennes). Le tout reposant sur l'idée que ces gesticulations militaires sont des solutions. Israël, il semble, continue de refuser de faire des choix: - soit ils cherchent une solution politique qui impliquera à un moment donné des risques humains sur des israéliens auxquels il ne faudra pas répondre (et l'Iron Dome a quand même sacrément réduit le coût potentiel de ce risque), ce qui implique de faire un demi tour radical en Cisjordanie, d'investir dans une économie et une infrastructure palestiniennes, et d'accepter un coût politique en s'opposant à une partie de la population juive - soit ils cherchent une solution militaire/sécuritaire à Gaza (prélude ou non à un "nation building" préparé avec sérieux) qui implique d'y aller ET D'Y RESTER. Les raids punitifs, aussi violents et techniquement efficients soient-ils, n'offrent aucune solution et aucune efficacité même de court terme (à moins de considérer qu'obtenir un calme relatif pour 1 an ou 2 à ce coût est de l'efficacité), et certainement pas l'élimination des mouvances terroristes/radicales/violentes en général, ou même du Hamas en particulier (plusieurs dizaines de milliers de miliciens, plusieurs centaines -peut-être milliers- de cadres/combattants qualifiés: combien ont été tués depuis 2 semaines? Pour combien de civils? Pour combien de futures recrues motivées?). Si on veut pacifier, faut y aller et y rester longtemps. - soit ils se lancent dans l'extermination totale Ces raids punitifs périodiques ne sont pas, pour moi (et apparemment pour la majorité du renseignement israélien), autre chose que des politiciens renvoyant le problème à demain, et je suis effaré qu'il y ait encore des gens qui croient que c'est une défense efficace, ou qu'il y a le moindre espoir "d'en finir" avec le Hamas ou toute opposition armée. Ce qui est d'autant plus tragique que cette certitude est à la base du raisonnement. Quand on se convainc de ça avant toute chose (que c'est une réponse appropriée et/ou efficace), toute analyse, tout argument qui suit, est pollué. Le seul réel problème est une élite politique israélienne qui refuse de payer le moindre capital politique ou de prendre le moindre risque politique. Mais fondamentalement, sur l'aspect militaire, on retombe dans l'analyse d'une guerre contre insurrectionnelle et des illusions de croire qu'il y a une solution militaire, et surtout une rapide. Je conçois que la peur et la colère du moment incitent à se rallier à ce genre d'illusions (comme celle d'une guerre courte et victorieuse), mais à force, on se dit que quelqu'un sur la scène publique israélienne, puisse commencer à rassembler de l'audience autour du fait que ces opérations militaires sont totalement inefficaces et ne font qu'accroître le problème.
    7 points
  3. Les Européens en général étaient loin d’Être anti-russe et Poutine a bénéficie d'un certains laisse faire de la part des pays européens au début de la crise. De plus je pense qu'il ne faut pas se tromper non plus sur le fait que la politique Russe est identique a la politique US, ou plutôt c'est ce que souhaite mettre en place Poutine. Et si les US n’étaient pas la on aurait sûrement eu le même genre d'initiative mais du cote Russe. On peut aussi noter le regain d’activité militaire assez important voir agressif en Europe, ils mettent la pression cote Japonais et se relancent au Nord pour récupérer des ressources. Je doute par exemple que la Suède soit le symbole de la puissance anti-russe/Otanienne pro-US... Ce qui n'a pas empêché les russes d'aller organiser une attaque simulé avec des bombardiers lourds... C'est je trouve assez significatif pour moi d'un retour de la Russie et pas d'un retour conciliant mais bien impérialiste. Ils avaient de nombreuses options au début de la crise et les Européens auraient sûrement laissé faire pas mal de choses aux Russes avant de réagir. Ils ont choisis l'option la plus destructrice au niveau des relations avec les Européens et ils ont foutu a la poubelle pour longtemps leur relation avec l'Ukraine. Et les Européens n'ont strictement rien obtenu des russes par la voie diplomatique depuis le début de la crise. Et notamment je pense parce qu'ils n'avaient rien pour contre balancer la position Russe. Les sanctions autour de la "famille" Poutine permet de ce cote de mettre un peu de poids pour trouver une issue diplomatique.
    3 points
  4. Je trouve ce sujet très intéressant. Je n'ai pas de conclusion définitive, me contentant de tenter de mettre bout à bout des bribes de connaissances parcellaires. Par exemple on célèbre aujourd'hui la mort de Jean Jaurès, qui était à la fois homme politique et journaliste, créateur du journal L'Humanité. À la même époque, Clémenceau était journaliste à l'Aurore. Nous vivons aujourd'hui dans une époque de couples politico-médiatiques : Ockrent-Kouchner, Strauss-Kahn-Sinclair, Montebourg-Pulvar, Baroin-Drucker, Borloo-Schönberg, voire Hollande-Trierweiler ou Sarkozy-Ferrari. Du côté polono-américain, le ministre des affaires étrangères Radosław Sikorski est marié à la journaliste du Washington Post Anne Applebaum. Ce n'est pas un couple, mais on reste dans un lien familial : Mika Brzezinski présentatrice sur MSNBC est la fille de Zbigniew Brzezinski conseiller à la sécurité du président Jimmy Carter. L'« endogamie » politico-médiatique se manifeste également dans le fait que Sciences Po Paris abrite en son sein une école de journalisme. Il y a donc une sorte de confusion des genres entre science politique et science journalistique que tout le monde a l'air de trouver parfaitement normale. La conférence de Munich de 1938 devrait aussi nous faire méditer. À cette époque la classe politique et la classe médiatique étaient unanimes dans leur approbation de l'accord de Munich, et avec le recul d'aujourd'hui, on peut percevoir que la presse, dans nos démocraties, n'est pas forcément un supplément de lucidité et d'approfondissement des choses qui manquerait à la classe politique et la complèterait utilement en tant que contre-pouvoir.
    3 points
  5. Je suis d'accord avec ton analyse, mais je pense que ce n'est pas (que?) une erreur de communication. Je pense que cela traduit assez bien l'évolution des responsables politiques israéliens ces 10 dernières années. Pour faire bref, ils ont renoncé à croire qu'ils pourraient arriver à une solution négociée avec les Palestiniens satisfaisante pour les deux parties, pour diverses raisons, et ont dès lors tout mis en œuvre pour "gérer le problème" sans aucune perspective politique car ils ne la croient pas possible ou n'en veulent pas. Au niveau des raisons de ce refus d'un processus politique, je note: -L'idée que les Palestiniens ne sont pas fiables, tiennent un double discours et ne se contenteront jamais d'un état dans les frontières de 1967; il serait par conséquent une folie d'accepter de discuter avec eux puisqu'ils sont supposés planter un poignard dans le dos d’Israël à la première occasion; -L'idée que les concessions que devrait faire Israël pour arriver à une accord de paix solide donnant une chance à un état palestinien viable sont trop élevées politiquement et économiquement du point de vue de l'opinion israélienne (en gros, on les connait: fin de la colonisation, démantèlement des colonies les plus problématiques, reconnaissance d'une souveraineté partagée sur Jérusalem et reconnaissance symbolique de la responsabilité d’Israël dans la problématique des réfugiés palestiniens), et qu'il vaut mieux une guerre infinie à ces concessions; -L'idée portée par des partis très extrémistes minoritaires mais influents car nécessaires à toute coalition que les Palestiniens ça n'existe pas, qu'ils ont des tas d'états dans la région (la Jordanie, l'Egypte...) et qu’Israël doit continuer à revendiquer l'Eretz Israël (le "grand Israël biblique); -L'idée que c'est la supériorité militaire et uniquement elle qui doit garantir la position d’Israël au Proche-Orient. Au niveau des conséquences, ça donne: -Le "mur de sécurité", construit au cœur des territoires palestiniens, et qui remplit deux objectifs: transformer Israël en citadelle inaccessible et annexer de fait un maximum de territoires rendant impossible toute discussion sur les colonies; -Iron Dome, dont l'objectif défensif/protecteur est réel, mais qui se transforme de manière perverse en arme offensive: comme la seule nuisance réelle que les Palestiniens peuvent infliger à Israël sont les roquettes et qu'Iron Dom est supposé rendre inopérante les roquettes, cela permet à Israël de négliger totalement ce que pensent les Palestiniens et de faire comme s'ils n'existaient pas, puisque ce couteux système efface symboliquement les Palestiniens du jeu. On est à nouveau dans le fantasme de la citadelle imprenable. -Les conditions posées par Israël comme préalables pour toute négociation sont grotesques et ont vraisemblablement pour objectif de rendre impossibles ces discussions. Les demandes les plus problématiques sont la demande de reconnaissance préalable d'Israël par le Hamas (qui en 2008 avait fait savoir qu'il était prêt à reconnaître Israël, mais comme conséquence des discussions car c'est la concession symbolique ultime, et pas comme préalable car il ne pourrait ensuite plus faire aucune concession importante), la reconnaissance d'Israël comme état juif (qui ets une question purement interne à Israël et n'a aucune raison d'être une condition de discussion avec les voisins), et la reconnaissance de Jerusalem comme capitale d'Israël (à partir du moment où cela devrait faire l'objet des discussions). Bref, pour revenir à ce que dit Berezech, la posture d'Israël n'est pas qu'une erreur de communication. Israël n'a pas d'autre objectif (clair) que ne plus voir les Palestiniens, ne plus vouloir qu'ils les dérangent, en ne changeant strictement rien à leur position. Israël, actuellement, ne veut pas la paix avec les Palestiniens, mais la garantie qu'ils n'occasionneront pas de nuisances. Cette absence de nuisance, Israël préfère qu'elle soit si possible auto-imposée par les Palestiniens eux-mêmes (ce qu'on nomme "trève) car c'est moins cher pour eux, mais a construit un outil militaro-sécuritaire relativement délirant pour construire ce "confort" (relatif) sans avoir à discuter avec personne.
    3 points
  6. Ces tunnels auraient servi tot ou tard. C'est une bonne chose qu'on s'en occupe aujourd'hui et il aurait sans doute fallu le faire plus tot. De la même manière, quand ça sera fini, il faudra aussi s'occuper des tunnels qui traversent la frontière libanaise. Aujourd'hui, parce que l'armée est mobilisée dans le sud, ce sont des militaires qui combattent et tombent face aux infiltrés. Dans un autre contexte, ça aurait été les habitants des kibboutz du sud, là ou les tunnels débouchent en territoire israélien. Qui sait combien est-ce que le Hamas reçoit du Qatar et de Turquie? Combien est-ce que le Djihad reçoit d'Iran? Mais une chose est certaine, les groupes armés palestiniens ont consacré des milliers de tonnes de ciment (ça relativise tout de suite le pseudo blocus) à la construction de tunnels, pas un sac n'a servi pour la construction d'abris pour les civils.
    3 points
  7. Les Chrétiens de Mosul ont fui vers les zones kurdes ( plus proches que le sud) et un nombre important est accueilli dans les villes saintes chiites. La France ne peut certainement pas accueillir tous les chrétiens persécutés mais dans ce cas j'aimerai qu'on arrête de pleurnicher le sort des Chrétiens d'Orient quand on continue à être "ultra conciliant" avec les monarchies du Golfe qui ont fermé leurs yeux coupables sur le financement et le recrutement des djihadistes qui sont partis en Syrie avant de débouler sur l'Irak. Pour rappelle, l'idéologie de l'Etat Islamique n'est absolument rien de nouveau, l'Arabie Saoudite pratique la destruction des monuments historiques ( ( avec le même raisonnement que l'Etat Islamique), a pourchassé activement les Chrétiens jusqu'à extinction au début du siècle passé et n'a plus d'Eglise sur son territoire. Mais bon, on continue à rêver, le tapis rouge sera encore une fois déployé devant les officiels de ces pays pour quelque maigres contrats qui nous coûtent globalement très cher au Moyen Orient.
    3 points
  8. C'est tellement plus libre, que sur pas mal de sujets, à part un changement de ton, c'est quasi du copié coller.
    2 points
  9. Je connais Alain Finkielkraut principalement par ses émissions de France Culture. Je ne sais plus dans quelle émission il a parlé de Vassili Grossman avec beaucoup d'émotion et d'admiration et m'a rendu curieux de connaître Vassili Grossman. J'ai donc acheté Vassili Grossman, j'ai donc lu Vassili Grossman et j'ai aimé Vassili Grossman. N'est-ce pas la principale qualité à exiger d'un éducateur : qu'il donne envie à ses élèves - ou à ses auditeurs - de lire les bons livres ? Et de compléter leurs connaissances - par exemple en histoire ?
    2 points
  10. Disons que je m'attendais à l'argument du débarquement car c'est le seul qui soit avancé pour expliquer ce que nous sommes les seuls à faire. Il y a très longtemps, j'avais croisé un major de l'infanterie qui avait testé le CV-90. Il m'avait sortie la même chose. En revanche, quand il a parlé du CV-90, il m'a hurlé "La tourelle ?? Elle est terrible." Le programme VBCI est un vaste bidonnage organisé par des doctrinaires qui voulaient faire manger RVI et GIAT Industries. La seul chance est que l'on s'en tire bien car il est pas trop mal fait. Pour la petite histoire sur la rampe, quand certains faisaient remarquer à Nexter que la rampe ne s'abaisse pas assez, on entendait la réponse suivante : "C'est normal, c'est prévu. Au combat, le véhicule a les roues dans la boue donc la rampe est plus basse." Et là, il faut répondre : "quand les roues sont dans la boue, les jambes sont dans la boue". Malheureusement, il y a un truc que l'on a pas le droit de répondre. C'est "prends moi pour un con aussi".
    2 points
  11. Pour le reste, je n'ai pas pu tout lire mais quand vous dites que la destruction des tunnels n'est pas une finalité, je suis d'accord. Ce n'est pas ça qui réglera le conflit. Il y a tout un processus politique qu'il faudrait entamer en direction de Abbas et qu'Israël ne fait pas, je suis d'accord là-dessus et j'ai été le premier à le dire ici dès le premier jour opération. Il n’empêche qu'aujourd'hui, on découvre une menace sérieuse et imminente sur la vie de civils israéliens, menace que tout le monde avait sous estimé, et n'importe quel gouvernement, quel que soit sa politique vis-à-vis du processus de paix aurait dû réagir de la même manière, c'est à dire neutraliser cette menace y compris par la force si nécessaire. Je préférerais par exemple, que le Hamas détruise lui même ces tunnels en échange d'un plus grand transfert de marchandise via Israël ou en échange d'un plus grand nombre de permis de travail en Israël accordé au gazaouis comme ils le réclament en grande majorité(je rappelle que le travail en Israël était la principale source de revenu pour la population de Gaza, et à ce titre avoir voté pour une organisation qui ne reconnaît pas Israël est juste suicidaire), je serais pour la construction d'un port et d'un aéroport à Gaza en échange d'un désarmement de la bande côtière, mais tant qu'il ne sera pas possible d'obtenir ce genre de concessions par la diplomatie, j'approuve comme une large majorité d'israéliens le fait de réduire cette menace sur nos vies par la force. Et n'importe quel gouvernement devrait réagir de la même manière, même s'il était de gauche, même si par ailleurs ils évacuait des colonies et négociait avec Abbas comme je l'aurais souhaité. Comme disait Rabbin paraphrasant Ben Gourion: "il faut continuer les négociations comme s'il n'y avait pas de terrorisme, et combattre le terrorisme comme s'il n'y avait pas de négociations". Ce que je regrette, c'est que le gouvernement actuel n'applique que la première partie, mais je ne peux pas lui reprocher d'appliquer la seconde ie réduire par la force une menace qu'on ne peut pas réduire par la diplomatie. Ne pas reconnaître Israël, soutenir des organisation qui s'opposent au pouvoir en Egypte, ça implique une activité minimale au postes-frontière, un nombre minimal de visas ou de permis de travail pour les gazaouis.
    2 points
  12. En fait il y a confusion dans la discussion. Il y a même je dirai une erreur méthodologique fondamentale dans les représentations que le gouvernement israélien essaye de donner de son opération militaire. Détruire les tunnels ne peut pas être un but en soi, c'est une modalité. Idem sur "faire cesser les tirs de roquettes". Et c'est là que réside la contradiction que souligne Tancrède. Les solutions à ces problèmes sont "tapons très fort" alors même que l'objectif reste flou : "sécurité d'Israël". La classe politique israélienne est prisonnière de son système et de ses institutions qui obligent des partis faibles à former des coalitions où le compromis est de plus en plus difficile et couteux à trouver. Ajoutons à ça que Netanyaouh n'a pas l'envergure d'un Ben Gourion, d'une Golda Meir ou d'un Rabbin et qu'il n'a jamais vraiment réussi à faire avancer quoi que ce soit alors qu'il a été le principal responsable politique en Israël depuis 20 ans (deux fois 1er ministre). Du coup plus personne n'a de capital politique pour offrir une solution réaliste au conflit coté israélien ! C'est l'impasse et donc la solution militaire s'impose "en attendant" par défaut et simultanément en menant une politique de colonisation et d’étouffement économique/sociale/politique des palestiniens. Il sera donc essentiel de suivre l'évolution des rapports de force à l'intérieur de la sphère politique israélienne. En ce qui concerne le Casus Belli de l'opération, on sait maintenant que ce n'est pas directement le Hamas qui a enlevé les trois jeunes assassinés, et que le gouvernement israélien le savait bien et a menti pendant les opérations de recherches des jeunes, afin de pouvoir justifier des opérations de démembrement du Hamas en Cisjordanie, ce qui était bien sur pas acceptable pour le Hamas. Ensuite l'engrenage roquette contre supertechnomilitaire. C'est très intéressant d'analyser à ce point le changement radical de communication des spin doctors et conseillers israéliens. Exit le Casus Belli au profit du "cassons les tunnels et arrêtons les tirs de roquette : objectif sécurité". Les opinions occidentales sont divisés et on a ainsi l'impression d'avoir un conflit où il suffit de renvoyer dos à dos Hamas et Israël. Une grille de lecture où l'un vaut l'autre et où les communiquants israéliens n'ont qu'à filmer des hopitaux et des écoles dont partent quelques coups de feus, d'induire le doute sur les techniques de guerre du Hamas. Créer une situation médiatique du 1 Vs 1, tout est simple les terroristes contre la démocratie spartiate. ça ne justifie pas leurs exactions mais ça permet de faire passer la pilule. Là où ça intéresse Israël, c'est à dire aux US et en direction de quelques dirigeants européens qui doivent simultanément gérer beaucoup de dossiers très compliqués et liés les uns aux autres dans une période chargée au niveau international. Pourtant Israël a eu plusieurs opportunités de mettre fin à la montée du conflit, elle a toujours utilisé les événements pour se justifier et continuer dans l'impasse qu'est cette opération. A aucun moment la crise ne semble avoir été géré, on dirait une névrose collective, une société entière frustrée de son échec à trouver une solution, où d'un énième dialogue impossible, qui se défoule dans un conflit vain.
    2 points
  13. J'espère en tout cas que certains "analystes" ne sauterons pas sur l'occasion pour faire de l'antiGripen et ProQuelquechose. C'est la chaine de détection et/ou de décision qui est en cause ici. Ils auraient été bien plus efficaces avec des DR-400 (au moins pour le côté Scramble, pour l'interception... selon les bons analystes du moment, faut au moins un Su-25!)
    2 points
  14. 2 points
  15. Je reconnais le droit à Israel à être en sécurité. Ce n'est pas la question. La question des abris inexistants à Gaza est insensée. Ces abris existent par centaines, ce sont tous les sites sous administration de l'Onu et en général tous les immeuble d'habitation. Et on voit ce qu'il en advient. Israël juge qu'ils servent à la lutte et les bombardent parfois. Donc un abri civil en béton en gaza aurait eu le même traitement, juste avec une bombe bunker buster. Mauvais argument. Il faudrait plutôt débattre sur la part de responsabilité d’Israël dans la création de la rancœur ou des déclencheurs des révoltes ou des tirs. Y avait plus eu de tirs de roquettes depuis 18 mois non? C'est le gros problème de ce conflit, y a tellement d'atrocités et de coups bas des deux parties que le ressort "action-représailles" est très puissant. Avec la même mentalité, la France et l’Allemagne en serait encore à régler 1870-1875-1914-1940. (en même temps, les Israéliens et les Palestiniens sont encore loin du compte au niveau morts). Les décennies passant et les faits s'accumulant, on pourrait penser que la politique active d’Israël est d'entretenir le conflit, ayant la supériorité des armes et une certaine immunité ( y a plus de morts par indigestion que par actes de terrorisme) ainsi que des avantages économiques à le faire (expansion et contrôle de l'eau.. et du gaz un jour au large de Gaza). D'ailleurs sur ce gaz, si les filons s'avèrent aussi juteux, peut-être sera-ce l'arrêt de mort de Gaza? Est-ce qu 'Israël pourrait accepter d'avoir une part minoritaire ou même de partager?
    2 points
  16. Elle le fait sur le public qui l'intéresse. Elle n'a pas d'espoir de convaincre des masses de musulmans ou de pro-palestiniens. Et avoir un fil twitter et une page facebook, c'est juste le minimum pour avoir l'air ouvert au dialogue et transparent. Il reste qu’Israël a toujours des soutiens un peu partout (énormément aux niveaux étatiques), principalement par le rapprochement fait entre Hamas et terrorisme musulman planétaire Liban-Iran-Boko-EEIL. Clairement, Israël a jugé plus sûr de continuer à maintenir les Palestiniens la tête enfoncée le plus bas possible pour assurer sa sécurité et de l'expansion territoriale. On ne peut pas dire que cela ne fonctionne pas jusqu'à présent. Israël n'a jamais été aussi tranquille que maintenant et l’industrie de défense et d'électronique duale est un domaine économiquement dynamique (grâce aux $ USA et aux fuites/transferts de technologie) ainsi que l’exportation de produits agricoles qui a besoin de terre arable et d'eau. Et si elle devient exportateur de gaz avec les 2-3 gisements au large, elle aura de nouveaux alliés: ses nouveaux clients et des revenus énormes pour stabiliser son économie intérieur et être moins dépendant des 3mds de $ US annuels.
    2 points
  17. hum http://forcesoperations.com/2014/06/09/la-transformation-de-larmee-russe/ O0 Signé en novembre 2011... La lettre d'intention d'achat des 4 BPC elle date de janvier 2011. Enfin moi je dis ça, je dis rien Herr Ministre.
    2 points
  18. Carl Bildt le ministre suédois des affaires étrangères doit être l'homme politique le plus retweeté par natosource twitter. Plus atlantiste cela doit être difficile. Membre de la Commission Trilatérale depuis 1998. Actuellement président de Kreab Group (en), Nordic Venture Network et de Teleoptimering AB. En Suède, il est directeur non-exécutif de Vostok Nafta, Lundin Petroleum, HiQ et de Öhmans. Aux États-Unis, il est administrateur de la RAND Corporation, directeur non-exécutif de Legg Mason et membre de l'International Advisory Board du CFR depuis 2003 http://fr.wikipedia.org/wiki/Carl_Bildt En Suède il y a pas que des Peace and Love.
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  19. D'anciens responsable de l'armée ou des services de renseignement ont dit que Gaza risquait d'etre encore plus dangereuse sans le Hamas qu'avec le Hamas. On risquerait de se retrouver avec une sorte de Somalie. Ca doit etre l'état d'esprit des hauts gradés qui sont toujours aux affaires mais qui eux, peuvent difficilement parler ouvertement de politique à cause du devoir de réserve. Par ailleurs, Netanyahou n'a jamais prétendu que le but de l'opération était de renverser le Hamas. Sinon, l'opération serait radicalement différente. Et il y a eu hiet un affrontement à ce sujet entre Netanyahou soutenu par une majorité de ministres pour qui les buts de l'opération est de détruire les tunnels et de réduire les stocks de roquettes (en les détruisant et en obligeant le Hamas à puiser au maximum dans ses réserves, sachant que son approvisionnement est devenu plus difficile en Egypte) et le ministre de l'intérieur qui réclame un but encore plus "ambitieux", celui de renverser le Hamas à Gaza. De mon point de vue, la meilleure solution est de préparer progressivement le retour du Fatah à Gaza. Par exemple, en levant le blocus à condition que soient les services de sécurité de Ramallah qui gèrent les points de passage.
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  20. Le drift en BMP annonce la couleur :lol:
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  21. En faite, ceux avec qui j'ai discuté de cette crise me sortez les arguments comptoir de la presse donc j'ai plus a pensez que c'est bien la presse qui éduque les masses.
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  22. c'est 8x plus que le système de combat d'une frégate Horizon et 4x plus que celui d'une FREMM le tout supervisé par un homme ...
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  23. Je propose un autre moyen aux Israéliens pour riposter: - Fin des frappes et incursions à Gaza + fin du blocus - Mettre en batterie des M109 tout le long de Gaza. - Si une roquette du Hamas venait à passer à travers l'Iron Dome, tirer un obus au hasard pour chaque Israélien tuer par un seul M 109. C'est revenir à une sorte de loi du Talion mais cela mettrai le Hamas en porte à faux vis à vis de sa population. Plus il tire et fait de morts, plus la riposte est forte. Bien entendu cela ne régle pas le problème des tunnels mais cela donne un semblant de riposte gradué et surtout fait porter toute la responsabilité sur le Hamas.
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  24. Bonjour, Les condamnations sont de la poudre aux yeux, car au final rien n'est fait de notre côté de l'océan et des mers pour empêcher le gouvernement israélien de mener ses opérations : * pas de comptes gelés * pas d'interdiction de faire du commerce avec vos banques et entreprises * pas de fin de non séjour pour certains de vos politiciens, généraux et penseurs géniaux * pas (?) de plainte en cours au TPI ou autres (mais il me semble qu'Israel ne reconnait pas le TPI) * pas de boycott de vos produits alors que le droit international interdit le commerce de ce qui vient d'un territoire occupé (en substance) * pas d'embargo sur les armes ou autres alors que ces armes sont utilisées en partie sur des populations civiles (dégat collatéraux ou cibles, c'est un débat dans lequel je ne m'avancerait pas) * pas d'interventions armées avec un ordre de mission relativement flou *.... Sur ces 3 dernières, des pays ont eu plusieurs produits de ce cocktail pour moins que cela ;) Donc voilà, on s'indigne mais on continue de dire amen
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  25. Bien sur, une autonomie relative en somme, avec un droit de regard des deux autres belligérants sur ce qui rentre ou sort de gaza, ta chronologie est exact, mais je ne parlais pas d'un semblant d'autonomie, mais d'une autonomie pleine et entière, chose que gaza n'a pas encore connu. Pour les permis de travail, quand j'y étais en cisjordanie, il n'y avait pas plus crève coeur que de voir des palestiniens construire eux meme le propre mur dans lequel on allait les enfermer, maintenant je ne suis pas sur qu'il y aurait foule pour aller travailler pour Israel, et de l'autre coté, je ne suis pas sur qu'on en voudrait de cette main d'oeuvre bon marché.
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  26. Vous savez, depuis un moment on cherche à savoir ce qui fait la différence entre l'homme et l'animal. On a par exemple longtemps pensé que c'était la culture, puis on a découvert que des singes avaient une sorte de proto culture. Au vue de la vidéo, en fait, le propre de l'homme c'est d’être con... C'est rigolo quand même. Si ça pouvait en rester là...
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  27. Je ne pense pas que Berezech est voulu signifier que les décideurs israéliens se trompent de com, mais plutôt qu'ils ont acté qu'ils ne convainquaient plus grand monde du bien fondé de leurs actes et ont décidé en conséquence de mener une stratégie médiatique à même créer la confusion dans les différentes opinions en présentant la chose sous le jour d'une fausse égalité morale. à défaut de victoire c'est un Pat qu'ils recherchent médiatiquement. Fatalement, cette approche génèrent des incohérences de moins en moins tenable. Du reste, je partage ta vision de la dynamique politique israélienne.
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  28. Et en plus tu récidives!
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  29. Bah non Eikkn. Tu cites un conseiller de Poutine qui a juste décrit à l'avance la situation actuelle : "When this happened, he said, Russia could no longer guarantee Ukraine's status as a state and could possibly intervene if pro-Russian regions of the country appealed directly to Moscow. "Signing this treaty will lead to political and social unrest," said the Kremlin aide. "The living standard will decline dramatically … there will be chaos."" Et intervenir ne veut pas forcément dire frappes militaires, même si ça peut l'inclure. Donc non tu as tord de dire : "La Russie a systématiquement menacée l'Ukraine de frappes s'ils signaient un quelconque accord avec l'occident."
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  30. Montre tes sources parce que t 'as pas l'air de comprendre l'anglais.
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  31. Meme toi je suis sur que tu connais l'histoire de Goliath se faisant humilier par David ... pour te dire que la haine remonte loin très très loin probablement au moins 700 ans avant JC ... il on toujours aimé des communication très graphique dans cette région du monde :lol:
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  32. Effectivement, et c'est souvent que sur ce forum on relève la contradiction entre le "faut faire quelque chose pour [insérer un pays, un peuple, une communauté etc.]" et le manque de volonté d'aller jusqu'au bout en permettant à notre outil militaire d'avoir les moyens suffisants et une mission claire pour effectivement pouvoir faire quelque chose pour ces pauvres gens. Alors de temps à autres, il y a des exceptions encourageantes. Un coup le PdlR dit "il faut détruire les terroristes" et pour une fois le pays est grosso modo d'accord avec ce but de guerre. Quelques années auparavant, après une certaine embuscade, des moyens à peu près corrects avaient enfin été envoyés pour que notre contingent sur place puisse espérer faire le boulot. Ou encore une dizaine d'années plus tôt, on a repris un pont parce que que le Président de l'époque a réalisé que servir de punching ball n'avait jamais sauvé personne. Mais faut reconnaître que le plus souvent l'incohérence persiste. Quand on donne enfin les moyens, on est plus prêt à supporter le coût politique d'éventuelles pertes humaines, alors on impose des restrictions sur les opérations qui deviennent inefficaces. Quand on se décide à intervenir pour empêcher 50% d'une population de massacrer les autres 50%, personne est d'accord s'il faut prendre parti ou juste servir de punching ball pour les 100% de la population que l'on va décevoir. Et puis comme préserver nos petits avantages sociaux prend bien entendu le pas sur la survie des 50% de cette population qui est bien loin de chez nous, on enverra juste de quoi sauver suffisamment de monde pour que ça ait l'air bien au JT de 20h. In fine, Mr Bidule Truc de l'ONG Indignation Internationale nous accusera de toute façon de faire n'importe quoi et d'être responsable des morts dans ce malheureux pays. Il y a certes un manque de volonté politique et on peut regretter de plus avoir le Général parmi nous, mais surtout en amont il y a un manque de volonté populaire à intervenir militairement pour des motifs altruistes, au delà de l'occasionnel #jesuisindignéàjustetitre ps: je me fais pas non plus (trop) d'illusions sur la possibilité de régler militairement de tels situations, mais ça peut aider parfois, à condition qu'il y ait une mission claire, des moyens corrects et une volonté populaire d'intervenir de façon décisive.
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  33. J'espère que les USA n'envahiront pas l'Europe si on ne signe pas le TTIP (ou qu'ils armeront les Corses, les Basques et les Savoyards).
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  34. Quel intérêt de déstabiliser encore la Russie!!! Alors que c'est justement un des rare facteur de stabilité dans le coin!!!
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  35. Peut-etre pas, mais j'ai vraiment l'impression que si des dizaines de civils israéliens se faisaient tuer. Il y aurait beaucoup moins d'opposition à cette guerre. Et pour que des dizaines voir des centaines de civils meurent, c'est très simple, il suffit de démenteler les abris, le système d'alerte et Iron Dome.
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  36. On peut leur proposer des Rafales, pour un grand pays comme la Suéde l'autonomie ça compte.
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  37. Je n'ai pas dit le contraire. Quoique le ciment entre aussi par Israël dans ces cas. Ca n'enlève rien au fait que les tunnels offensifs ont la priorité sur les abris pour civils et ça n'enlève rien au fait que le Hamas n'a jamais eu l'intention de protéger la population civile de Gaza ou de Cisjordanie. Dans sa logique, ces pertes sont acceptables parce qu'elles servent un intérêt supérieur. Je peux parfaitement comprendre qu'on puisse accepter des pertes civiles de son camps pour un objectif supérieur. En Israël, on a accepté que 1% de la population meure en 48-49 pour l'indépendance (et si on avait perdu, ça aurait largement plus que 1%) mais pas qu'on favorise la mort de civils par des tactiques militaires (tirer des roquettes depuis la cours d'une cité ou établir son QG dans un hopital). Sans parler que "l'intêret supérieur" pour le Hamas est la "libération de la Palestine" qui, pour eux, ne signifie pas autre chose qu'un état islamique en Israël et en territoires palestiniens. Parce qu'on a peut etre la chance de traiter le problème à temps. Et tant mieux. Et vu notre expérience passée avec le Hamas, personne ne peut sérieusement nous reprocher de ne pas le faire. Que ces tunnels puissent servir à des offensives massives contre les civils israéliens? Oui parfaitement. Et on ne s'attend pas spécialement à ce qu'ils préviennent les kibboutz une demi heure avant de les attaquer. Honnêtement, je ne sais pas s'il existe une meilleure solution pour détruire les tunnels plutot que d'investir les quartiers depuis lesquels ils partent. Et c'est l'appui feu aux raids terrestres sur ces quartiers qui est en train de provoquer tant de morts civils.
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  38. C'est vrai, mais au prix de centaines de morts civils, femmes et enfants compris? La méthode est elle la bonne? Celle là c'est la meilleure. Des abris contre quoi? C'est juste une question, hein...
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  39. Au Japon, comme dans beaucoup d'autres pays avant la seconde guerre mondiale, les femmes n'avaient pas accès en entreprises, aux hautes fonctions techniques et encore moins à l'encadrement d'une équipe d'hommes. L’une des rares exceptions, aux Etats-Unis, la première "programmeuse" informatique qui travailla sur l'un des premiers gros ordinateurs durant le seconde guerre mondiale et qui finira sa carrière comme Amiral(e), à savoir Grace Murray Hopper (1906 – 1992). Elle travailla avec une équipe de....femmes appelées les « programmeuses » ! Elle dirigea après guerre (en 1959) le CODASYL (COnférence on DAta SYstem Languages) qui créa les bases du langage de gestion COBOL (COmmon Business Oriented Language). On lui doit l’appellation « Bug » quand un événement perturbe le fonctionnement d’un ordinateur comme suite à un insecte qui s’était pris dans un relais (technologie de l’époque) ! Ses participations à l'informatique sont reconnues comme majeur et ses conférences furent importants en nombres et en qualités.
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  40. On ne fait pas la guerre pour alimenter les fan boys d'images ou de vidéo militaires. C'est peut-etre parce que notre pays a investi des millions en système anti missiles et dans le réseau de défense civile. Alors que de l'autre coté, on préfère utiliser des tonnes de ciment pour des tunnels offensifs au lieux d'abris pour les civils, que le peu de tunnels défensifs ne servent qu'aux membres des groupes armés et qu'on n'a fait plus d'efforts pour essayer de tuer des israéliens plutot que pour sauvegarder la vie de palestiniens (question de priorité). C'est peut-etre aussi parce qu'en Israël, l'armée protège les civils alors qu'en face, les civils servent de protection aux groupes armés. Le QG opérationnel du Hamas à Gaza, c'est l'hôpital Shifa, tout le monde le sait depuis des années et le Hamas n'essaye même pas de le cacher. Tout le monde sait aussi désormais que le Hamas cache des roquettes dans les écoles. Et je comprend pas, vous voulez voir des morts civils israéliens? Ce qui rendrait la guerre plus acceptable, c'est que plus de civils israéliens meurent? Je préfère que les tunnels soient détruits maintenant, avant que des commandos infiltrés ne commencent à s'attaquer aux kibboutz frontaliers qu'attendre des morts israéliens pour lancer une attaque. Comme disait Golda Meir, je préfère recevoir des lettres de reproches que des lettres de condoléances. Ironiquement, une des manifestations contre la guerre à Tel Aviv a été diespérsée à cause... d'une alerte à la roquette. Les juifs israéliens savent très bien à quoi s'attendre si on permet encore une fois à des groupes armés palestiniens d'infiltrer des terroristes en Israël. Personne ne conteste l'objectif de l'opération qui est de détruire les tunnels. C'est une urgence sécuritaire qu'il est dangereux d'ignorer.
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  41. Je pense que tu te trompes Israël fait de gros effort dans le domaine, surtout aux USA.
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  42. Je répond ici au message de jeansaisrien sur le fil Russie vu que ça touche d'abord l'Ukraine, autant éviter de multiplier les lieux de conversations du même sujet: Si on peut discuter sur le montant du dédommagement, ça me semble quand même un bon deal pour sortir de la crise. L'Ukraine ne reprendra pas la Crimée, le mieux qu'elle puisse avoir c'est un dédommagement pour la perte. Les séparatistes ne rendront pas les armes sans avoir eu une concession, mais au moins la région reste ukrainienne. Pour ce qui est de la promesse de ne pas rentrer dans l'OTAN, c'est vrai qu'elle ne fut pas respecté pour les autres pays du pacte, mais elle est toujours en vigueur en Finlande, et de toute façon à part envahir l'Ukraine, je ne vois pas comment Poutine pourrait s'assurer de son respect autrement qu'en signant un accord.
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  43. http://www.nextinpact.com/news/88957-des-chercheurs-ont-atteint-saint-graal-batteries-au-lithium.htm La voiture électrique vraiment utilisable avance.. Autonomie X2 à X4
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  44. http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/07/30/emprunts-toxiques-un-ete-douloureux-pour-les-communes-touchees_4464568_4355770.html Comment est ce possible de vendre a des grande collectivité locale telle que Nice des emprunts "toxiques" ... http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/03/14/emprunts-toxiques-les-elus-etaient-tellement-confiants_4382124_4355770.html Il y a une vraie absence de compétence meme dans des structures importantes type très grosse commune ou meme conseil général, et donc personne capable de dire non aux maires... sur des arguments techniques épais - en gros être capable de dire : si vous faites ça vous avez 50% de chances d'aller en prison, et d’être pris vraiment au sérieux -. Meme les organismes type syndicat de communes ne fournissent pas d'expertise suffisante pour contrebalancer le, on fait comme a machin la bas ca marche bien et il ont été réélu aux municipales.
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  45. Tu penses vraiment que ce genre de communication est a destination de l'EIIL? :lol:
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  46. Si ça peut faire une synthèse, l'histoire est bien jusqu'au milieux où le game-play vient tout gâcher par des combats ennuyeux et répétitifs (même en utilisant les pouvoir du héros).
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  47. Effectivement. Quand la France et l'Allemagne "font un geste" dans l'accueil de réfugiés syriens, l'Allemagne en accueille plusieurs milliers (10.000) là où la France n'en accueille que quelques centaines (500) au compte-gouttes et après les avoir sélectionnés dans les camps au Liban, et en ayant promis à tous les préfets et maires qu'ils n'en auraient que 2 ou 3 sur leur territoire, pas plus. Quand la France dit qu'elle va accueillir les chrétiens d'Orient, c'est de la communication à destination purement interne (auprès d'un électorat âgé, qui trouve qu'on s'indigne trop de ce qui est subi par les Palestiniens mais pas assez des Chrétiens martyrisés par les méchants musulmans), mais qui iront voter FN s'ils voient plus de deux "bronzés" dans leur village. Bref, je crains que derrière l'effet d'annonce, on aura la sélection de 50 ou 100 heureux gagnants dans les camps de réfugiés sur place, "effort" monumental que la France mettra en avant pour ne surtout pas en avoir un de plus quand ses voisins (comme l'Italie) appelleront à un traitement européen de la problématique après un naufrage en Méditerranée de boat people un peu trop voyant et un peu trop médiatisé...
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  48. Une américaine m'a un jour demandé texto: - elle: C'est quoi le truc entre la France et Londres ? - Moi: euh c'est à dire le truc ? - elle: bah, c'est quoi, c'est le même pays ? - moi : Par où commencer... La personne qui m'a posé la question était une étudiante en médecine... et sa sœur n'avait pas l'air d'en savoir beaucoup plus. Soit dis en passant, elles étaient absolument adorables et remplis de bons sentiments. Plus tard (c'était un long voyage en minibus pour aller à New York), j'ai mentionné que j'allais en profiter pour visiter le siège des Nations Unies. Les deux n'avaient pas la moindre idée ce que ça pouvait bien être. J'étais avec un groupe d'étudiants européens, et on a essayé tant bien que mal de répondre à ces 2 questions, mais je penses que pour ces deux la, NY était à peu de chose près le bout du monde, donc l'Europe et l'ONU... Depuis il y en a une des 2 qui a participé à des voyages organisés par sa paroisse pour apporter la bonne nouvelle et faire de l'humanitaire en Amérique Centrale et en Afrique. Bref, la prochaine fois que vous entendez parler d'évangélistes US à l'étranger, ne sous-estimez pas l'étendu de leur naïveté. Et quand ils sont capables de placer les continents à peu près correctement, c'est déjà très bien.
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