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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 03/01/2020 dans Messages

  1. Ouaip et je suis sur que ce sera pareil pour les iraniens après leur vengeance.
    12 points
  2. Il pourrait très bien y avoir un arrangement Rafale + ASMP ... ... le souci c'est que les Allemand aurait alors une arme utilisable ... ça doit les faire flipper d'avoir un truc qui marche.
    8 points
  3. Oui le risque d'escalade existe et la situation est dangereuse. Néanmoins, à y réfléchir, je pense que le plus probable est que l'escalade n'aille pas plus loin et qu'une guerre directe entre Etats-Unis et Iran soit évitée. L'Iran est pris entre deux exigences apparemment contradictoires - Il est pratiquement obligé de riposter, sinon il apparaîtra comme faible, ce qui risquera non seulement de beaucoup faire baisser son influence régionale, mais encore d'inviter des coups supplémentaires de la part de ses ennemis - Il doit éviter de créer une situation où le président américain continuerait d'escalader. Le fait que Trump en ordonnant l'assassinat de Suleimani a choisi de sauter deux ou trois barreaux de l'échelle d'escalade à la fois ouvre la possibilité qu'il soit prêt à recommencer... et alors jusqu'à quelle extrémité ? En cas de conflagration générale Etats-Unis contre Iran, les Etats-Unis perdront, et le monde avec eux rapport à la production de pétrole du Golfe, mais l'Iran aussi perdra et dans les grandes largeurs Il me semble qu'il existe une solution permettant à Téhéran de satisfaire ces deux exigences. C'est qu'il y a une logique à la décision de Trump, quelle que soit l'imprudence de la décision d'assassiner Suleimani - Trump est resté de marbre devant la série d' "incidents" visant des pétroliers saoudiens ou émiratis l'année dernière. Il a finalement refusé de riposter lorsque un drone américain a été abattu à proximité de l'Iran. Et il n'a rien fait du tout lorsque l'attaque du 14 septembre sur Alqaiq au drone et au missile de croisière a mis hors service pour une durée indéterminée 5% de la production mondiale de pétrole - En revanche, lorsque un Américain a été tué et plusieurs blessés par une milice chiite en Irak, il a ordonné un bombardement intense de ses positions en Syrie et en Irak, ce qui revenait non à répliquer coup pour coup, mais bien à escalader. Et lorsque l'ambassade américaine à Bagdad a subi une intrusion, il a ordonné l'assassinat du N°1 de la défense iranienne, c'est-à-dire qu'il n'a pas seulement escaladé, il a franchi plusieurs barreaux de l'échelle à la fois ===> En somme, lorsque des alliés de l'Amérique sont touchés, même très gravement, Donald Trump reste placide. Et lorsque c'est seulement du matériel américain qui est perdu, il hésite mais choisit finalement de ne rien faire. En revanche, lorsque le sang américain coule, ou lorsque le territoire souverain américain est violé, Trump riposte très fort et très haut. Il cherche à obtenir un effet de dissuasion protégeant ce qui compte vraiment pour lui. Le mot "dissuasion" est d'ailleurs cité dans le communiqué du Pentagone. Et ce qui compte vraiment pour Donald Trump c'est le sang et le territoire sacré de l'Amérique. C'est là que sa position est logique du point de vue d'un nationaliste à tendance isolationniste - même si certes la vue est courte. La solution pour l'Iran c'est de riposter extrêmement durement, mais sans toucher un cheveu d'aucun citoyen américain. C'est-à-dire d'accepter les paramètres que lui impose Donald Trump, mais d'utiliser le fait que la vue du président américain est décidément courte... pour rétablir sa dissuasion quand même, et avec quelques avantages politiques substantiels encore. Attaquer un allié vulnérable de l'Amérique dans la région, et l'Arabie saoudite serait un candidat idéal, cela signifie - Minimiser le risque de riposte américaine, surtout avec Trump aux commandes, donc se garder d'une continuation de l'escalade - Attaquer le groupe des ennemis à leur point faible, c'est-à-dire la fragilité du système d'extraction traitement et exportation du pétrole du Golfe, et la pire fragilité est celle du régime saoudien - Si la riposte iranienne est suffisamment frappante - si la réaction est "quelle imprudence d'oser une chose pareille", comme pour l'action américaine contre Suleimani - alors Téhéran aussi aura créé un effet de dissuasion - Enfin, dans une perspective de long terme c'est-à-dire l'objectif évident de l'Iran de réduire voire faire disparaître l'influence américaine au Moyen-Orient, il est intéressant d'appuyer une fois encore et de rendre encore plus évident le fait que l'Amérique ne joue maintenant plus que pour elle-même et plus du tout pour ses alliés, et qu'il est d'ailleurs dangereux d'être de ses alliés proches puisqu'elle attire sur eux des ripostes à ses actions contre lesquelles elle ne se soucie absolument pas de les protéger Si l'Iran suit une logique telle que celle que j'expose, il est possible que la situation soit relativement calme pendant assez longtemps maintenant. Peut-être calme au point de surprendre. Peut-être trop calme... Jusqu'au moment où la riposte aura pu être organisée. Des semaines ? Des mois ? Un acte de représailles à la fois suffisamment fort et suffisamment haut - et nécessairement bien ciblé - ça ne s'organise pas en cinq minutes. Que pourrait être cette riposte ? Ça dépend de pas mal de choses. Y compris bien sûr les capacités opérationnelles iraniennes, qui sont grandes - que l'on se souvienne de l'attaque sur Alqaiq ! - mais ne sont pas illimitées. Quelques scénarios en vrac - Une riposte suffisante à la mort du N°2 du régime iranien pourrait être l'assassinat du N°1 du régime saoudien. Après tout, une attaque complexe au drone et au missile de croisière a déjà été lancée avec succès par "les Houthis" (même si personne n'y croit bien sûr)... ils pourraient recommencer, cette fois-ci contre le principal responsable des souffrances des civils yéménites le prince et autocrate Ben Salman. A condition de trouver une faille dans sa protection, bien sûr - Ou pourquoi pas une redite de l'attaque contre Alqaiq du 14 septembre 2019... sur la même cible exactement ? Du genre : "Ah les réparations étaient presque terminées ? Eh bien vous n'avez qu'à recommencer alors. Quoi, le marché pétrolier tire la tronche ? Ah ça c'est fâcheux hein..." Bien sûr, ce seraient "les Houthis", une fois de plus. Cette attaque-là est à coup sûr opérationnellement possible - Des attaques sur d'autres éléments du système extraction-traitement-exportation du pétrole seraient aussi envisageables. En Arabie saoudite, ou bien dans d'autres pays peut-être Bien sûr, ce ne sont que des spéculations. Rien que des exemples. Les Iraniens pourraient choisir autre chose, du moment que ce serait suffisamment cinglant et cuisant pour un allié vulnérable de l'Amérique dans la région, tout en ne touchant strictement aucune personne américaine.
    7 points
  4. D'abord mes meilleurs vœux pour 2020, surtout la santé et tout se qui va bien pour toi et tes proches . Pour l'UE, quand on observe le manque de réaction face à des comportements de binationaux turcs, en Allemagne ou en France comme on a put le voit avec ces types qui avaient forcé un kiosquier à enlever une affiche fourni par la presse et qui critiqué Erdogan, plus tout le cirque qui va à côté... Si déjà on arrive pas à gérer au niveau national un pb de se type, quid au niveau européen qui ne fait que réagir par la parole... En sachant qu'elle n'a pas fait la une dans les médias... Moi je n'ai pas vu passer d'infos sur le sujet. Donc il y a déjà un pb de communication au niveau européen... Comme si il fallait éviter des tensions interne au niveau des pays ou la diaspora turque à double nationalité est importante dans plusieurs pays du côté Ouest de l'UE... Rien qu'avec ça, on se retrouve comme des cons je dirais, on connait aussi la même chose avec les frères musulmans qui comme par hasard sont très lié au Qatar et à la Turquie... Achat de la paix sociale dans nos quartiers, voilà la politique menée depuis très longtemps par tout les gvt qui ont eu les commandes du pays rien qu'en France... Et voilà comment on c'est retrouvé à mener des politiques étrangère complètement ubuesque en Syrie ( il y avait autant de groupes FM que de groupes wahhabite...) et ailleurs en sachant que derrière le Qatar il y avait les frères musulmans qui eux font du prosélytisme tout en se présentant comme une solution de l'achat de la paix sociale dans les banlieues auprès de nos dirigeants, toute étiquette, du maire au gvt... Comme si la solution était posée, nous ou le désordre... On se retrouve dans la même ambiance de l'entre 2 guerre ou les bolcheviques faisaient du prosélytisme vers l'Europe de l'Ouest, et qui verra des partis communistes nationaux être aux ordres de Moscou... Résultant une paralysie dans la politique étrangère sous peine de tension en politique intérieure...aujourd'hui le monde prolétaire à était remplacé par certaines diasporas qui ont comme point commun l'islam... Et un nationalisme avec les turcs comme complément pour peser et influencer... Erdogan l'a bien dit lors d'une visite en Allemagne et en France lorsqu'il s'est adressait à la diaspora turque... En étant installé à tout les niveaux des institutions et de la société ils seront l'outil qui aidera au retour de la Turquie comme puissance... Voilà où on en est... Résultat des courses on a aucune politique concrète au niveau des états et au niveau UE, alors qu'on a vu nos systèmes et notre société être testée en permanence depuis un paquet d'années... Même les élites sont perçue comme soumise, que ce soit en politique intérieure ou en politique étrangère... Alors je ne dis pas que c'est récent, mais que l'on reste dans une continuité faute de courage d'appeler un chat un chat, et qu'on a jamais envoyé de signal fort... Que ce soit en politique intérieure ou étrangère... Il faut lire ou écouter les interventions de mr Delvalle qui explique très bien le jeu de la Turquie, des frères musulmans, du Qatar, mais aussi du wahhabisme et des saoudiens. Tout est limpide... Mais nos élites depuis toujours ne font rien... Et cela se paie en politique étrangère comme en politique intérieure. Erdogan il peut continuer son cirque, il connaît nos faiblesses... Mais si il n'y avait que lui... Non en plus on a le Qatar et les frères musulmans dans nos rues... Donc va falloir vite se bouger...
    6 points
  5. A mon avis la France doit clairement appuyer la Grèce. Ca permettra à Macron d'appuyer où ça fait mal à savoir inefficacité de l'OTAN. Macron gagnera un allié pour la défense européenne.
    6 points
  6. Je suppose que ça doit évoquer un flocon, mais ça fait un peu ambulance :
    5 points
  7. Ça fait du monde en effet : tout pays pouvant s'imaginer être en position de force face à l'Europe est un ennemi potentiel. La faiblesse de l'Europe en tant qu'entité politique la rend vulnérable à des attaques venant de pays considérés comme étant amis, comme on le voit avec la Turquie ou avec les États-Unis. La géopolitique n'est pas pour les tendres. Le remède, c'est la force. Pas nécessairement pour être employée, mais simplement comme garantie. Et tout comme les attaques ne sont pas forcément militaires mais aussi économiques et diplomatiques, la force doit aussi être sur ces points-là. C'est bien gentil d'être l'un des plus grands marchés du monde, mais ça ne se traduit pas en force économique quand on constate que l'on n'a aucun moyen de résister face aux sanctions économiques américaines, aucune volonté, par exemple, de contre-attaquer en sanctionnant les entreprises américaines pour chaque amende infligée illégitimmement à une entreprise européenne.
    5 points
  8. Pour compléter la réponse de ZX, j'ai trouvé un article (en anglais malheureusement, le sujet nécessite une vraie presse d'investigation pour être traité sérieusement) qui te donne un aperçu de ce que peuvent être les relations dans un Keiretsu, et comment l’irrationalité ou la complaisance de certaines décisions (le cas ou par exemple, Nissan achètent des composants pour ses véhicules à des prix pas forcément les plus compétitifs) ne peuvent s'expliquer que par la nationalité Japonaise des sous-traitants. Ca avait été notamment le "remède" de Ghosn à l'époque ou Nissan était au bord de la faillite, que de mettre un gros coup de pied dans la fourmilière de ces relations qui avaient conduit Nissan à sa perte. Beaucoup veulent sa peau pour çà, toutefois, le système des Keiretsu sous le patronnage de Nissan n'a jamais vraiment disparu. Les Japonais ont une vision du temps beaucoup plus long qu'à l'occidental. Dans ce système, un fabricant de voiture achète l'acier pas forcément au prix du marché (ou il est au plus bas) mais à un prix convenu avec son fournisseur (peut être un peu plus cher que le marché). A charge de revanche lorsque les prix augmenteront, le fournisseur continuera de fournir de l'acier à un prix contractuel, peut être un peu plus bas que le marché cette fois-ci, sans chercher à jouer le marché contre son client (approche beaucoup plus court-termiste). Cet exemple me vient d'un souvenir de mes cours d'économie industrielle. Au demeurant, l'article ci-après illustre à peu près cette nature dans les relations entre systémiers et fournisseurs de rang secondaire. https://asia.nikkei.com/Business/Companies/After-Ghosn-Nissan-s-keiretsu-suppliers-back-in-the-hot-seat Avantage: celà incite à un comportement de long terme avec ses partenaires, ce qui est cohérent avec le temps économique d'une industrie intensive en capital Inconvénient: ça a failli coûté la peau de Nissan en 99 (contraint moralement de "surpayer" ses composants ou les services rendus par ses gros fournisseurs), et c'est un entre-soi peu transparent qui peut favoriser des pratiques corruptives et léser l'actionnaire. Ghosn avait compris la nature de ce système et en a fortement réduit l'influence par son plan de sauvetage. Mais je ne suis pas sûr qu'il avait réellement saisi la nature quasi "sanguine" de ces relations de réseaux d'entreprises Japonaises, qui appelle à des réflexes qui sortent de la rationalité purement économique et qui font appellent aux émotions (aaaah la Patrie, l'Honneur, l'Empereur, le sang Japonais, les traditions, le wasabi, le Sepuku, toussa toussa). Et comme je le disais un peu au dessus, les Japonais ont le temps long: lui faire la peau pouvait attendre, surtout que jusqu'à peu Nissan, avait profondément besoin de Renault pour son redressement.
    5 points
  9. Et si on annexe l'Allemagne ou lui donnons le statut de colonie, ça passe ? Le TNP n'a pas de souci pour baser des armes nucléaires sur les territoires coloniaux, si ?
    4 points
  10. Pas du tout Je fais du transport de fret vers l’Antarctique sur un gros bateau rouge. Enfin, normalement... https://www.meretmarine.com/fr/content/lastrolabe-va-entrer-en-chantier-en-australie Mais est-ce bien le sujet?
    4 points
  11. Hum, hum... La réaction européenne a été unanime, immédiate, au plus haut niveau et... inaudible ? Tout le monde - de Junker aux chefs d'état européens - a condamné sans ambiguïté la Turquie à la fois sur ses différents avec Chypre, pour son fantasme de ZEE et pour l'exportation des djihadistes syriens et d'éventuelles troupes régulières vers la Libye. Aurait-il fallu le faire sous la forme d'un sommet extraordinaire pour souligner la solemnité de la chose ? Peut être, au risque de s'épuiser à la prochaine escalade verbale du Sultan. Mais on ne peut pas dire que l'Europe soit amorphe, tout au plus qu'elle ne réagit pas ouvertement par une gesticulation militaire corrdonnée. Ce qui va importer, c'est la suite et les actes. Erdogan va constamment chercher à rester en dessous du seuil qui déclencherait une véritable intervention tout en relevant progressivement ce seuils à petits pas, comme ces derniers mois du reste.
    4 points
  12. Radotage: Le truc c'est qu'en achetant des F-35 ils perdent tout également parce que LM ne leur lâchera pas grand chose dessus. Certainement pas de quoi conserver des chaînes d'assemblages. Certainement pas de quoi avoir une vision d'ensemble d'un programme déjà bouclé et ficelé leur ouvrant la porte d'un développement en propre ou leur donnant les clés de l'indépendance. ...Certes, LM, sur fond de rapprochement sur les ravitailleurs, pourrait refiler aux allemands une partie du workshare pris aux turcs sur le F-35. Mais il doit déjà en redistribuer comme il a promis de le faire. Aux belges notamment, qui se sentent roulés, et à raison. Mais même si cette hypothèse se réalise, ça ne sera certainement pas déterminant pour conserver une capacité pour Airbus Allemagne à faire des avions de combat. En aucune manière. Une fois encore la France essaie de jouer l'Europe contre l'Europe elle-même. Et se fait poignarder dans le ventre en guise de remerciements. Arrêtons. Je parie de toutes façons sur un adossement du futur projet Tempest des anglo-italiens-suédois(?) sur le NGAD des américains à terme. Et comme pour le F-35 je parie sur le fait qu'ils ne pourront pas se les payer à terme non plus, raison pour laquelle au passage ils parlent déjà de virer les Eurofighters, avec les T1 qui sont déjà partiellement retirés ou en phase de l'être après 10-15 ans de service pour les plus rincés, et en toute logique 20 ans d'ici à ce que la tranche 3B voie le jour. Si les allemands prennent du F-35 comme on peut supposer qu'ils le prévoient encore après les mots d'AKK qui disait "on ne peut pas acheter des F-35 parce qu'il y a le FCAS" (comme si le FCAS était une gêne alors que ce sont les allemands qui ont convaincu les français de le faire avec eux! on nage en plein délire!) alors c'est la porte ouverte à un "monkey model" du NGAD de LM pour l'Europe en guise de chasseur lourd, dans la lignée du F-4 Phantom. Il sera moins bien en tout que son homologue US, mais réalisé en "coopération", (appelons-le "EURO-NGAD" comme il y a eu les "EURO-HAWKS" (et on sait comment ça s'est terminé)) et les européens en seront très contents et feront les kékés avec quand ils auront les pièces et le budget pour les faire voler aux côtés de leurs F-35. Seul problème les suédois bossent déjà avec Boeing sur le T-X. Donc je ne sais pas comment ils goupilleraient avec BAE la fameuse alliance autour du Tempest avec laquelle ils nous ont dernièrement bassiné, sur fond de bisbilles entre LM et Boeing, particulièrement sur la question des ravitailleurs chasse gardée de la firme de Seattle. Du genre "les mecs vous êtes cools mais si vous êtes partenaires de LM là-dessus au travers d'un "EURO-NGAD" aux côtés d'Airbus qui associé à LM nous tire dans les pattes sur les ravitailleurs, en quoi on devrait continuer à bosser avec vous? Vous préférez pas nous rejoindre sur un autre projet concurrent de chasseur navalisé? En plus vous savez de quoi vous parlez avec le Sea Gripen!" ...Mais l'alliance LM-Airbus autour du "EURO-NGAD" ne serait pas obligée de faire entrer tout le monde dans le rang non plus, elle pourrait jouer sur "l'exclusivité" de l'offre pour attirer le chaland. Et il faudra SURTOUT en France y résister coûte que coûte. Parce que les appels du pieds ponctués de moqueries ne manqueront pas. Soyez-en certains. Dans tous les cas, pour nous, coopérer en Europe, c'est perdre, SAUF quand nous avons, à l'instar des américains, une maîtrise d'oeuvre totale sur le projet. Sinon c'est perdre Du temps. De l'argent. Des savoirs-faires exclusifs. Et tout cela au nom d'une idéologie européiste qui commence à sentir autant le moisi que l'europhobie primaire... De fait, nous serions bien plus gagnants à laisser les européens aux USA en laissant, comme avec le FCAS-DP, nos "partenaires" mettre naturellement un terme à l'entente pour des raisons inavouables à leur opinion publique. On ne serait donc pas blâmés par qui que ce soit. Sauf peut-être les européistes en guoguette qui seraient mis devant leurs propres contradictions. L'inénarrable jacques attali s'est bien fait rabattre le caquet quand on a fait le Rafale, et encore plus aujourd'hui par les succès de cet avion incroyable, et pourtant il a chialé sur les plateaux télé en boucle pendant des années. "ouin ouin c'est pas européen ouin ouin". Mais les réseaux d'influences sont une arme à double tranchant et ceux des Dassault étaient très développés. La période creuse des dividendes de la paix est quant à elle révolue. Ce qui me donne donc foi en l'avenir malgré tout. Reste donc la question: quelle est la meilleure solution pour faire renoncer les allemands en douceur au FCAS et les faire passer pour des girouettes au passage? Et bien je pense que c'est de décréter que face aux attermoiements et retards dans le lancement des études pour des motifs politiques, il y aura des démonstrateurs de technologie nationaux d'un côté comme de l'autre au niveau industriel pour pallier à l'indécision prévalant du côté politique allemand, et que cela préserve l'indépendance de chacun avant de mettre éventuellement au pot commun, une fois les garanties acquises que les programmes seront menés à leur terme, les éléments démontrés par ces fameux démonstrateurs. BOUM. Juste comme ça on fait admettre à Airbus qu'ils n'ont rien, à part un LOUT en papier mâché dans un hangar qui ne volera jamais. "Étude sur la furtivité?" Bravo c'est bien, en attendant le Neuron lui il VOLE depuis 8 ans. Peut-être qu'à force de voir l'Eurofighter au parking comme son ancêtre l'EAP les allemands d'Airbus ont oublié que c'était ce qu'on demandait à un avion? Alors évidemment on me dira "oui mais on perdrait le financement allemand en cas de retrait!" Et bien j'aimerais savoir à quel moment les USA ont vendu des F-35 en échange de transferts de technologie? Jamais. Et les allemands n'en auront pas plus même s'ils en prenaient une centaine. Ce qu'ils ne feront pas non plus, parce que là c'est humainement que ça ne serait plus gérable. Bref... Je radote pire que si j'avais deux fois mon âge. Ce n'est pas une très bonne manière de commencer 2020, mais il est bon de rappeler quelques constantes qui, comme leur nom l'indique, ne sont pas des variables: - les allemands sous-investissent dans leur défense et ça ne leur pose pas de soucis car ils ne font pas la guerre. - les allemands ne veulent que faire tourner leur industrie. - ils n'ont quasiment rien à offrir que nous n'ayons pas déjà. - nous n'avons pas besoin d'eux pour réaliser quelque chose de performant. - acheter des F-35 serait déjà un renoncement industriel pour eux, c'est donc un chantage au suicide que de nous faire miroiter cette possibilité. Voilà. Et bonne santé.
    4 points
  13. Ou plutôt "Merdenda est Lightning II" puisque le Gérondif rend compte d'une action en train de se dérouler et persistante ?
    3 points
  14. Si ça les inquiète tant que ça, je leur propose l'option Deutsche Qualitat : pour à peine 20 % de plus, on leur file juste des maquettes. Le coût à l'achat est plus élevé, mais les frais de maintenance s'effondrent, ce qui est très rentable pour le contribuable à la fin. La même option est disponible pour le SCAF, je tiens à signaler.
    3 points
  15. The 1997 merger that paved the way for the Boeing 737 Max crisis https://qz.com/1776080/how-the-mcdonnell-douglas-boeing-merger-led-to-the-737-max-crisis/ Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) La fusion de 1997 qui a ouvert la voie à la crise du Boeing 737 Max À la fin de l'été 1997, deux des acteurs les plus importants de l'aviation mondiale sont devenus un seul et même titan. Boeing, l'une des plus grandes et des plus importantes sociétés américaines, a acquis son rival de longue date, McDonnell Douglas, dans ce qui était alors la dixième plus grande fusion du pays. Le géant qui en est résulté a pris le nom de Boeing. De façon plus inattendue, il a pris sa culture et sa stratégie à McDonnell Douglas - même son département d'aviation commerciale avait du mal à conserver ses clients. En rapportant l'affaire, le New York Times a fait une observation qui semble maintenant prémonitoire : "Le plein effet de la fusion proposée sur les employés, les communautés, les concurrents, les clients et les investisseurs ne sera pas connu avant des mois, peut-être même des années." Près de 20 ans plus tard, l'un de ces effets est devenu l'histoire de l'aviation de l'année, ou peut-être de la décennie : les écrasements de deux jets 737 Max et la perte de 346 vies, sans parler des coûts associés toujours croissants d'environ 10 milliards de dollars. Dans un choc des cultures d'entreprise, où les ingénieurs de Boeing et les compteurs de haricots de McDonnell Douglas se sont affrontés, la petite entreprise a gagné. Il en est résulté un abandon des techniques novatrices et coûteuses au profit de ce que certains appellent une culture plus radicale, qui s'attache à maintenir les coûts à un bas niveau et à favoriser la modernisation des anciens modèles au détriment de l'innovation en gros. Ce n'est que maintenant, alors que le 737 est immobilisé pour une durée indéterminée, que nous commençons à voir l'ampleur de ses effets. "La ligne de faille fatale a été la prise de contrôle de McDonnell Douglas ", dit Clive Irving, auteur de Jumbo : The Making of the Boeing 747. "Bien que Boeing était supposé prendre le contrôle de McDonnell Douglas, il a fini par le faire dans l'autre sens." Un chemin turbulent vers une union difficile Depuis le début de l'ère des jets, Boeing était moins une entreprise et plus, comme l'écrivain Jerry Useem l'a dit dans Fortune en 2000, "une association d'ingénieurs dévoués à la construction d'étonnantes machines volantes". Pendant un temps, cela a bien servi : Une compagnie d'ingénieurs fabriquait des avions pour rendre ses ingénieurs fiers, coûte que coûte. Les employés bénéficiaient de contrats étanches, grâce à un syndicat affirmé et familial, et à une attitude envers l'aviation qui plaçait la conception et la qualité au-dessus de tout. Ce faisant, elle a produit certains des plus grands avions du monde. Le 707, par exemple, a été le premier avion à réaction commercialement réussi ; le 727, lancé en 1963, a permis aux compagnies aériennes d'atteindre des aéroports dans les pays en développement ou avec des pistes plus courtes. La philosophie de la compagnie, comme l'a décrit un observateur attentif au chercheur Edward Greenberg, était de " faire des dépenses, mais pas de se préoccuper de la qualité ". Tout au long des années 1960 et 1970, la société, et plus généralement l'industrie aéronautique américaine, s'est trouvée dans une situation particulièrement favorable, a déclaré M. Greenberg à Quartz. C'était " l'âge d'or ", a-t-il dit, " parce que les compagnies aériennes - depuis que le gouvernement contrôlait en fait où les avions pouvaient aller, (en assignant) des droits d'atterrissage dans divers endroits - n'avaient pas de concurrence sur ces routes. Tous les coûts que les ingénieurs de Boeing voulaient ajouter à l'avion - parce que c'était une ingénierie vraiment cool, ou parce que cela rendait l'avion plus rapide ou plus sûr - n'avaient pas d'importance pour les compagnies aériennes et elles pouvaient simplement répercuter les coûts de tout cela sur le prix des billets ". En tant qu'ingénieurs d'abord, gestionnaires ensuite, les patrons de Boeing répondaient aux compagnies aériennes : L'avion qui allait devenir le 737, par exemple, a été commandé pour la première fois en 1964, après que le patron de la Lufthansa, Gerhard Holtje, eut constaté le besoin d'un appareil capable de transporter une centaine de passagers sur des lignes européennes courtes et interurbaines. Dès la troisième version de l'avion, en 1981, Boeing était sur la bonne voie. McDonnell Douglas était en chute libre. Cependant, à l'aube des années 1980, la façon traditionnelle de faire de Boeing semblait de plus en plus déconnectée de la réalité. La déréglementation sous le président américain Ronald Reagan avait changé l'économie de l'industrie, a déclaré M. Greenberg. " L'idée était que si vous aviez plus de concurrence, cela ferait baisser les prix pour les consommateurs. Soudain, les compagnies aériennes regardent cela et disent : "Oh mon Dieu, nous ne pouvons pas répercuter les coûts en augmentant continuellement le prix des billets". Cela a fait pression sur Boeing, et sur Airbus éventuellement, pour qu'ils prennent conscience des coûts." Avec la hausse des coûts, le cours de l'action de la société a chuté. Tout semblait pointer vers une solution : une exploitation plus légère avec plus de numérisation et une nouvelle ouverture à l'externalisation et au partenariat. En même temps, la direction cherchait désespérément des moyens plus diversifiés pour rester en bonne santé financière. Si, au sens figuré, Boeing souffrait de problèmes de moteur, McDonnell Douglas était en chute libre. La société aérospatiale basée au Missouri a été créée en 1967 après la fusion de McDonnell Aircraft Corporation et de Douglas Aircraft Company. Dans les années 1990, alors que son aile militaire demeurait robuste, ses opérations commerciales étaient en déclin. En 1996, Boeing a pris environ 60 % des nouvelles commandes d'avions commerciaux de l'industrie. Airbus, le consortium européen, est resté loin derrière, à 35 %. McDonnell Douglas a pris les 5 % restants. Même ses opérations militaires avaient connu des jours meilleurs : L'année précédant la fusion, le Pentagone a rejeté son offre pour de nouveaux avions de combat, se tournant plutôt vers Boeing et la Lockheed Martin Corporation. Boeing était peut-être en difficulté, mais McDonnell Douglas semblait voué à l'échec. En 1996, Boeing a acquis Rockwell, un petit fabricant d'aérospatiale et de défense, pour environ 3 milliards de dollars. Maintenant, elle avait les yeux rivés sur McDonnell Douglas. Ces décisions, prises par le PDG de Boeing, Phil Condit, ont été prises en tenant compte des résultats de la compagnie avant le boom très attendu des avions commerciaux. Un ambitieux programme de réduction des coûts, d'externalisation et de numérisation avait déjà commencé. Pour Boeing, l'acquisition de McDonnell Douglas présentait de nombreux attraits. D'une part, ce serait une sorte de tour de victoire, pour enfin s'emparer des restes de son plus vieux rival. D'autre part, c'était une excellente occasion d'acquérir la précieuse expertise militaire de McDonnell Douglas et de diversifier ses propres offres en s'éloignant du marché turbulent des avions commerciaux, avec son cycle de hauts et de bas. Et puis il y a eu Airbus. En moins d'une décennie, la compagnie européenne avait plus que doublé ses livraisons annuelles - une trajectoire ascendante que les dirigeants de Boeing craignaient et qui signifiait la perte de sa position de premier constructeur d'avions commerciaux dans un monde de plus en plus cher. Après l'annonce de la fusion prévue, les autorités de réglementation antitrust des deux côtés de l'Atlantique ont examiné leurs options. Airbus et Boeing étaient déjà le seul concurrent important l'un de l'autre. L'existence même de McDonnell Douglas a servi un certain objectif - elle semble avoir rendu le marché plus compétitif, en contribuant à faire baisser les prix - mais elle est restée dans le marasme. Les organismes de réglementation ont noté que McDonnell Douglas " ne constituait plus une force concurrentielle significative sur le marché des aéronefs commerciaux " et que, sans une gamme complète de gros et de petits jets, elle n'avait pas de plan réel pour éviter la " sinistre perspective " d'effondrement. Sans une prise de contrôle, tout indique que la compagnie aurait pu échouer toute seule. La période de lune de miel ? Finalement, après des mois de délibérations, les régulateurs ont approuvé le match en août 1997, avec quatre des cinq membres de la Commission fédérale du commerce qui ont décidé que cela ne "réduirait pas substantiellement la concurrence ou ne tendrait pas à créer un monopole sur les marchés de la défense ou des avions commerciaux". Boeing a acheté le McDonnell Douglas pour 14 milliards de dollars. Les actions de ces deux sociétés ont connu une légère hausse. La nouvelle acquisition de Boeing a permis à Condit d'avancer sur son autre projet clé : diversifier les sources de revenus de Boeing. Avec les contrats gouvernementaux lucratifs qu'il a décrochés avec McDonnell Douglas et Rockwell, les activités spatiales et de défense relativement jeunes de Boeing pouvaient prospérer. Aux yeux de nombreux employés de Boeing, les dirigeants de McDonnell Douglas semblaient tirer un avantage disproportionné de la fusion : Beaucoup ont été nommés à des postes de direction après l'acquisition, le chef de la compagnie, Harry Stonecipher, ayant été nommé au départ directeur de l'exploitation et détenant plus de deux fois le nombre d'actions de la compagnie que Condit, qui est resté PDG. Stonecipher et John McDonnell, ancien président du conseil d'administration de McDonnell Douglas, étaient désormais les deux principaux actionnaires individuels des sociétés fusionnées. Stonecipher est finalement devenu PDG de Boeing en 2003, mais a été écarté en 2005, après qu'une enquête interne ait révélé qu'il avait une relation consensuelle mais extraconjugale avec un autre cadre de Boeing. Dans une entrevue accordée en 2007, Ron Woodard, l'ancien président du groupe des avions commerciaux de Boeing, a déploré les changements que la fusion a entraînés. "Nous pensions que nous allions tuer McDonnell Douglas et nous étions dans les cordes ", a-t-il dit. "Je crois toujours qu'Harry a été plus malin que Phil et sa bande a acheté Boeing avec l'argent de Boeing. On était tous dégoûtés." Plus que cela, a-t-il ajouté, la compagnie avait " payé beaucoup, beaucoup trop d'argent [pour McDonnell Douglas] et nous continuons à le payer ". On a amorti des dizaines de milliards de dollars pour tout ce gâchis." "Si tu ne fais pas de performance, tu ne restes pas dans l'équipe." Au sein de l'entreprise, il y avait des grondements d'insatisfaction. Une atmosphère autrefois confortable, dans laquelle les ingénieurs dirigeaient le spectacle et les cadres vieillissaient gracieusement hors de l'entreprise, s'est soudainement dégradée. En 1998, l'année suivant la fusion, Stonecipher a averti les employés qu'ils devaient " cesser de se comporter comme une famille et devenir davantage une équipe ". Si vous n'êtes pas performant, vous ne restez pas dans l'équipe." Tout semblait changer - le leadership, la culture, même le siège social, avec un déménagement de Seattle à Chicago en 2001. Le nouvel emplacement semble avoir été particulièrement déstabilisant pour les employés de Boeing. "Il y avait quelque chose d'unique dans le lieu de la compagnie, que toute son histoire s'était presque écrite sur la même piste depuis le début, à Boeing Field" à Seattle, dit Irving. Même l'éthique de l'entreprise semblait avoir changé, dit-il : " Il y avait une sorte d'éthique inhérente à la façon dont vous conceviez et fabriquiez et pilotiez des avions qui transportaient des passagers, par opposition au pilotage d'avions militaires ". Pour les premiers, vous étiez au service des particuliers et des compagnies aériennes, intéressés principalement par la meilleure façon de voler ; pour les seconds, vous jouiez un petit rôle dans les opérations militaires mondiales des États-Unis. Pendant ce temps, l'augmentation de la valeur pour les actionnaires, qui n'était guère prise en compte auparavant, devenait de plus en plus une priorité. Beaucoup d'employés ont eu du mal à s'adapter ou n'ont pas apprécié ce qu'ils considéraient comme un changement de garde, où les investisseurs avaient la priorité sur les passagers. "Beaucoup d'ingénieurs ont été les pionniers du 707 et ont fait entrer la compagnie dans l'ère de l'avion à réaction, et il y avait une sorte d'esprit de corps parmi eux et une intégrité de but ", dit Irving. "Et ils avaient un sens collectif de ce que la compagnie était censée faire et de ses responsabilités." Maintenant, la passion pour les grands avions a été remplacée par "la passion pour l'accessibilité". Stonecipher semble être d'accord avec cette évaluation. "Quand les gens disent que j'ai changé la culture de Boeing, c'était l'intention, donc c'est géré comme une entreprise plutôt que comme une grande société d'ingénierie ", a-t-il déclaré au Chicago Tribune en 2004. "C'est une grande firme d'ingénierie, mais les gens investissent dans une entreprise parce qu'ils veulent faire de l'argent." Comment un changement d'approche a conduit au 737 Max Deux décennies plus tard, la conséquence la plus durable de ce changement de culture a peut-être été l'approche de Boeing en matière de construction aéronautique. La réduction des coûts et la diversification des revenus auraient dû servir de moyen idéal pour subventionner le processus coûteux de développement des avions. Au lieu de cela, avec des ingénieurs maintenant démunis et une gestion lointaine à Chicago, la construction réelle de nouveaux avions à Seattle a pratiquement cessé. Boeing n'annoncerait même pas les plans d'un nouvel avion avant 2003, avec le 787 Dreamliner. Pendant tout ce temps, Boeing a été dirigé par son premier président sans expérience traditionnelle de l'aviation : James McNerney avait plutôt passé près de deux décennies à la direction de General Electric - maintenant, il suivait une voie éprouvée de réduction des effectifs, de compression et de changement. Cette approche a été appliquée à la modernisation du 737, qui était devenu la victime de son propre succès. Au cours de ses cinq décennies d'existence, les compagnies aériennes ont commandé plus de 10 000 avions, ce qui en fait une véritable vedette de l'aviation. Mais plutôt que de mettre l'avion à la retraite et de le remplacer par un autre gros avion, Boeing a plutôt choisi de réduire les coûts en bricolant et en ajustant le modèle pour qu'il puisse accueillir encore plus de passagers. La version qu'il a appelée le Max, écrit Irving dans le Daily Beast, était la solution de rechange, moins coûteuse. "Les compagnies aériennes l'ont choisi parce que les nouveaux moteurs promettaient un meilleur rendement et - il semble que - les pilotes trouveraient très simple de passer du [1997 737 Next Gen] au Max." "Aucune de ces personnes n'aurait dû passer le crayon "OK"." Les pilotes sont depuis longtemps conscients des défauts de l'avion. Dans la publication de l'industrie de l'ingénierie IEEE Spectrum, le pilote et développeur de logiciels Gregory Travis explique comment ces modifications répétées ont conduit à des tragédies récentes. L'avion a été conçu pour une période précédant le chargement de fret assisté par machine et se trouve donc bas au sol pour aider les équipes au sol à transporter les bagages. Mais au fur et à mesure que les avions ont grandi, leurs moteurs aussi. Au lieu d'être accrochés sous l'aile, comme dans les modèles précédents, les moteurs ont été déplacés vers l'avant et vers le haut, ce qui peut entraîner un décrochage aérodynamique dans certaines circonstances. Au lieu de retourner à la planche à dessin et de mettre au point le matériel de la cellule, Boeing s'est appuyé sur un système appelé " Maneuvering Characteristics Augmentation System " ou MCAS ", écrit-il. En gros, c'était un correctif logiciel pour un problème matériel - et c'était loin d'être parfait. Selon Travis, le logiciel s'appuyait sur les mauvais systèmes et capteurs, sans les recouper avec d'autres informations facilement accessibles provenant des capteurs de l'avion. "Aucune de ces informations n'aurait dû être disponible", écrit-il. "Aucune de ces informations n'aurait dû passer le crayon "OK" de l'équipe d'ingénieurs la plus jeune." De la lumière à travers les nuages ? Pour Boeing, voici la bonne nouvelle : Les compagnies aériennes sont pour la plupart assez rentables - et les compagnies rentables achètent des avions. La population mondiale qui a les moyens de prendre l'avion augmente à un rythme effréné, ce qui devrait aussi signifier encore plus d'achats de compagnies aériennes. Boeing n'est peut-être plus le numéro un mondial absolu, mais il jouit d'un duopole avec Airbus et reste un fournisseur privilégié pour un grand nombre de compagnies aériennes. Mais il est indéniable que le Max a porté préjudice à la compagnie. Boeing a maintenant complètement arrêté la production de l'avion ; plus tôt ce mois-ci, le PDG Dennis Muilenberg a été très publiquement congédié par le conseil d'administration. Quelque 400 commandes d'avions sont actuellement en attente, tandis que 387 avions MAX déjà livrés sont immobilisés au sol depuis des mois. Les premières assurances que la recertification par la FAA serait facile à obtenir semblent maintenant bien vaines. Dans les mois qui ont suivi les crashs, des clients de longue date de Boeing, comme United Airlines, se sont tournés vers Airbus, notamment par crainte que les passagers refusent de prendre le 737 lorsqu'il reprendra du service. Après avoir chuté d'environ 25% après les premiers crashs, le cours de l'action Boeing n'a pratiquement pas bougé depuis. Pendant ce temps, les progrès sur les nouveaux avions, y compris le 797 proposé, ont ralenti alors qu'il poursuit ses efforts pour travailler avec la FAA sur le Max. Il n'y a pas de solution facile pour Boeing. Une société qui a établi la norme pour la fabrication d'avions de l'ère du jet fait maintenant face à une crise qui touche le cœur de son identité : sa capacité à construire des avions. La mise au rebut du 737 signifierait la perte d'un nombre incalculable de milliards - ne pas le mettre au rebut pourrait coûter encore plus cher. Mais si, comme cela semble évident, ce sont les économistes de l'entreprise qui l'ont conduite sur la voie de ce gâchis, ce sont peut-être ses ingénieurs qui seront obligés de la ramener au grand jour.
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  16. Ca fait des années qu'ils passent leurs temps à compter leurs morts. Maintenant ils parlent de "guerres sans fin". Et si les images montrent des soldats ou civils US se faire dégommer dans ce qui ressemble à une guerre ouverte apparemment déclenchée de manière disproportionnée (par rapport à l'élimination ciblée de Soleimani et ses covoituristes), ca risque plus de les énerver et faire réclamer vengeance que de les déprimer... A chaque fois qu'on me parle des Américains qui fuient à cause des pertes, je pense à Tojo, Saddam et Oussama qui ont fait le même pari et se sont magistralement plantés.
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  17. Un CRAB 12 tonnes en Stanag 4 avec un 40 CTA (avec ou sans MMP ?) et la même suite optronique mais quatre fois moins cher que le Jaguar, tu ne te tromperais pas dans les devises franc suisse et euro ?
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  18. Si Khamenei choisit l'option d'une riposte directe en miroir - type "œil pour œil" - c'est-à-dire un assassinat ciblé contre un responsable américain au même niveau, il faut noter que Soleimani était pratiquement le N°2 du régime iranien, juste derrière le guide suprême Khamenei, probablement plus haut en pratique que le président Rouhani dont le système politique iranien fait un simple chargé aux affaires intérieures auprès du guide, tandis que Soleimani était chargé plus important des actions extérieures. Une riposte proportionnée en miroir, ce serait l'assassinat du N°2 du régime américain c'est-à-dire le vice-président Pence. Dans ce cas, ou même si c'était seulement quelque général américain haut placé qui était envoyé ad patres par un drone iranien de passage, j’imagine mal Trump ne pas grimper encore plusieurs barreaux de l’échelle d’escalade … J'espère vivement que l'Iran choisira une riposte indirecte et contre un adversaire régional, même une riposte cinglante, comme je le suppose avec optimisme (trop ?). Ce serait beaucoup moins dangereux. Soleimani était davantage encore qu'un Mattis. J'ai trouvé ce texte d'un chercheur en politique étrangère intéressant Peu se souviennent que la première grande mission [de Soleimani] en tant que commandant de la force Qods - la branche extraterritoriale des Gardiens de la Révolution iraniens - était en coordination implicite avec les États-Unis lors de l'invasion de l'Afghanistan en 2001. Les talibans étaient et, dans une certaine mesure, demeurent un ennemi mutuel. Cette alliance de convenance a pris fin en 2002 lorsque le président américain George W. Bush a notoirement qualifié l'Iran de membre de " l'Axe du mal ". Dans les années qui ont suivi, Soleimani s'est efforcé de saigner l'armée américaine dans des endroits comme l'Irak. Il a réussi. Après avoir dépensé des trillions de dollars et perdu des milliers de soldats, Washington s'est retiré d'Irak - en partie à cause de la pression iranienne sur le gouvernement irakien - en 2011. Mais Soleimani n'a pas eu beaucoup de temps pour faire la fête. Son attention s'est tournée vers la maîtrise des retombées du printemps arabe, concentrant son énergie sur le soutien au président syrien Bachar al-Assad. Ce développement a vu la création d'un réseau régional de milices soutenues par l'Iran comptant plus de 100 000 hommes, une collaboration militaire iranienne sans précédent avec la Russie et la transformation du Hezbollah en une force capable d'opérer à grande échelle en dehors des frontières du Liban. En 2014, lorsqu'il a réussi à stopper la tentative de l'État islamique de renverser l'Irak, Soleimani a été fêté comme un héros parmi les Irakiens, aux côtés des commandants locaux, dont al-Muhandis. La même réaction s'est manifestée en Iran, où il est rapidement devenu un nom familier et a été considéré comme un potentiel futur président - une tendance qui a été renforcée par le retrait unilatéral de l'administration Trump de l'accord nucléaire iranien en 2018. Ainsi, les Etats-Unis n'ont pas seulement tué un commandant militaire iranien, mais aussi une figure très populaire, considérée comme un gardien de l'Iran même parmi les Iraniens laïques. Et avec l'assassinat d'al-Muhandis, l'administration Trump s'est mise dans la position d'avoir tué le commandant opérationnel d'une grande branche des forces armées irakiennes. Certains diront que ces assassinats ont porté un coup énorme aux capacités de l'Iran et à sa politique plus large dans la région. Mais une telle approche ignore la façon dont le système iranien est structuré. Le successeur de Soleimani à la tête des forces Qods - son adjoint de longue date Esmail Qaani - a été annoncé dans les 12 heures qui ont suivi sa mort. Et bien que M. Soleimani ait été charismatique et ait joué un rôle personnel dans le développement de nombreuses relations de l'Iran dans la région, ces liens ne reposent pas uniquement sur lui. Ils sont plutôt le produit de liens étendus et profonds qui remontent souvent à des décennies et, dans bien des cas, impliquent des liens familiaux. Soleimani était bien conscient des dangers du poste : tout comme son singulier patron, l'ayatollah Ali Khamenei, qui l'a considéré dans le passé comme un " martyr vivant ". La planification de la relève n'était donc jamais loin de son esprit. (...) Avec sa mort, Soleimani a peut-être déjà réalisé la plus grande vengeance possible, et sans tirer une seule balle : à savoir, son objectif ultime de mettre fin à la présence militaire américaine en Irak. S'il était effectivement derrière l'attaque de la base militaire américaine qui a finalement précipité son propre assassinat, alors il a probablement réussi à piéger les États-Unis pour qu'ils déclenchent leur propre éjection d'Irak. Jusqu'à présent, la plupart des décideurs irakiens - du premier ministre intérimaire à la plus haute autorité spirituelle du pays - ont condamné en termes très clairs la violation de la souveraineté que l'assassinat a entraînée. (...) Au moment où les sanctions sans précédent [de Trump] avaient provoqué des troubles à l'intérieur de l'Iran, l'élite politique vient de recevoir un cri de ralliement. L'attaque contre Soleimani, dont le statut se rapproche de celui d'icône nationale, va durcir le sentiment populaire contre les Etats-Unis tout en soutenant le régime. Malgré toutes ses fanfaronnades sur le coup décisif porté à un ennemi insolent, Trump est peut-être sur le point de découvrir que le problème avec les martyrs est qu'ils sont immortels.
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  19. En tout cas cette années commence bien : Iran Irak Lybie ca va chier
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  20. Dans le domaine des armes miracles ou de la dernière chance, il y en a eu aussi dans le domaine naval. Sans revenir sur les grands sous-marins de dernière génération, il y a aussi eu le développement de toute une guérilla navale, basée sur des sous-marins de poche, des canots d'assaut explosifs et des nageurs de combat. Ces unités appelées Kleinkampfe-Verbande (ou K-Verbande) voient le jour début 1943 et entrent en action à la fin de l'année. Les sous-marins s'inspirent de ce que font déjà les Japonais (les Allemands n'ont aucune expérience en la matière) et les canots des productions italiennes. Les nageurs de combat sont regroupés dans des unités à part, appelées MEK pour Marineeinsatzkommandos et destinés aux opérations de sabotages et de reconnaissance. Les différents submersibles comme les Biber, Neger et Marder, Molch et autres (je ne sais pas si on peut parler de sous-marins dans leur cas, certains étant davantage des torpilles pilotées) étaient ultra rustiques et extrêmement dangereux et éprouvants physiquement à piloter. Par exemple, le Biber n'a aucun moyen d'évacuer les gaz d'échappement de son moteur diesel. L'air à bord de l'habitacle est ainsi consommé en 45 minutes à peine, et si les pilotes portent des masques à oxygène, beaucoup mourront asphyxiés. Son seul avantage sont son coût et sa facilité de fabrication. Comme le disait Karl Doenitz : "Il faut quatre ans pour construire un cuirassé, mais quatre jours pour préparer dix torpilles humaines." Le Seehund, plus grand, est un sous-marin de poche mieux conçu. Il embarque des instruments de navigation, offre un meilleur confort et navigue mieux. Mais leurs résultats au combat ne seront guère meilleurs. Les Allemands copient aussi les vedettes explosives italiennes qu'ils appellent Linse. Certaines seront radiocommandées, alors que d'autres sont guidées par un pilote qui doit sauter de l'embarcation au dernier moment avant d'être récupéré par une autre vedette. Mais les résultats seront quasiment inexistants, ces embarcations sont facilement repérables et taillées en pièces par la défense des navires pris pour cible. Du fait des difficultés à piloter ces engins (exiguïté, inconfort, durée des missions, températures glaciales…), les hommes tiennent difficilement le coup et tout une pharmacopée est développée par les médecins militaires allemands. En mars 1944, le comprimé D-IX qui combine les propriétés de l'oxycodone, de la cocaïne et de la métemphétamine est distribué aux équipages. Mais les effets secondaires sont conséquents et la pilule est abandonnée et remplacée par de la pervitine. Les unités de sous-marins de poche connaissent le baptême du feu en Italie, puis en Normandie où elles sont censées gêner le débarquement allié, sans grands succès. Certains de ces mini sous-marins serviront aussi à acheminer du courrier pour les soldats assiégés et apporter de la nourriture. Jusqu'à la fin de la guerre, ces unités arrivent à couler quelques pétroliers et de petits navires de combat, mais toujours au prix de pertes épouvantables. Il n'était pas rare que sur une dizaine de sous-marins lancés, seuls un ou deux reviennent à la base. Les opérations étaient quasiment des missions-suicides. Les nageurs de combat du MEK sont eux actifs dans les fleuves et rivières où on leur confie le sabotage de ponts et ouvrages ferroviaires. Apparemment, peu de détails sont disponibles sur leurs actions et sur leurs résultats. Mais il y a une anecdote intéressante : dans les derniers jours de la guerre, Adolf Hitler qui n'avait plus confiance dans sa garde rapprochée a demandé à K. Donitz de lui fournir de nouveaux gardes du corps. Trente nageurs de combat sont sélectionnés pour former la nouvelle garde rapproché du Führer, mais ne rejoindront jamais le bunker, Berlin étant devenu trop isolé. Des groupes de nageurs de combat sont aussi employés dans les dernières semaines de la guerre contre les ports yougoslaves et albanais aux mains des maquisards locaux. Pour les détails, je conseille la lecture des numéros 82 et 83 du magazine Ligne de Front.
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  21. Les ambassades ne sont pas territoire souverain, même si beaucoup de gens interprète l'extraterritorialité ainsi. L'ambassade des USA en Irak reste le territoire souverain de l'Irak. C'est ce qui permet auxdites ambassades de déménager sans avoir besoin de faire des traités redéfinissant les frontières, et c'est aussi ce qui permet d'avoir, par exemple, plusieurs ambassades dans un même immeuble à différents étages.
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  22. On peut voir ça aussi comme une opportunité de plus grande cohésion
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  23. Vu l'ampleur des désordres, il va falloir avancer très fort et très vite
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  24. Bon une partie de l'Europe va réagir comme la France l'Itale l'Espagne ... c'est les autres ? Mais mon cher ami @herciv l’Europe n'avance grâce aux crises, depuis le début.
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  25. Le parlement turc autorise le déploiement de troupes en Libye. C'est marrant, mais ça fait un bail que j'en parlé de se grand retour vers les zones ou l'ancien empire ottoman à vécu... Déjà en Bosnie on a vu le retour des ottomans via divers moyens comme le culturel, cultuel etc... Enfin présenté comme tel... Et ça ne date pas d'aujourd'hui... Enfin bref, entre ça et leur alliance avec les frères musulmans... Qui font beaucoup de pb via la diaspora à double nationalité, installé en Europe en mode 5ème colonne quand on voit le nombre de personnes qui ont voté pour Erdogan ... Ça plus les discours de Erdogan chez nous... Va falloir serrer la vis et vite... Déjà en déclarant les frères musulmans comme entité terroriste, puis en sanctionnant la Turquie au porte feuilles... Mais de manière concrète... Et si ils envoient des Troupes en Libye, ben ça arrivent les bombes qui tombent la ou il ne faut pas... Ou simplement en la jouant pourrissement via des méthodes bien sournoise qui vont leur pourrir la vie...
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  26. Voici une parade militaire en Iran le jour de Al Qods Suleimani est le troisième à partir de la gauche, juste à côté de Khomeini et Khamenei. C'était un très haut personnage en Iran, le plus puissant responsable militaire, et très populaire. L'image de Soleimani en Iran est celle d'un irréprochable héros de guerre, un vétéran décoré de la guerre Iran-Irak, dans laquelle il est devenu commandant de la division à moins de trente ans. En public, il est modeste. Lors d'une récente apparition, il se décrit comme « le plus petit soldat » Son assassinat est une provocation majeure et une escalade du conflit. Une ou des ripostes sont pratiquement garanties, et pas à petite échelle. Depuis des années, un groupe d'influence aux Etats-Unis fait de l'agitation pour une guerre contre l'Iran. Trump vient de leur rendre un très grand service. Je pense que cet auteur pourrait bien avoir raison Les partisans de Trump ont souvent essayé de défendre le piètre bilan du président en matière de politique étrangère en disant qu'il n'avait pas déclenché de nouvelles guerres. Eh bien, maintenant il l'a fait, et il sera responsable des conséquences.
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  27. Bon... Donc, la Grèce, Israël, l'Egypte, L'Algérie, l'Italie, les USA... sont contre le déploiement turc en Lybie. Avec trump qui fait les gros yeux et semble déterminé... Tiens donc ce n'est plus son grand ami? La ligue arabe lâche le GNA et soutient désormais Haftar et le LNA. Et tout récemment le LNA qui a bien progressé à Tripoli, déclare un "état d'invasion" et la mobilisation générale à la suite de la décision turque. Bref c'est une TRÈS mauvaise opération pour erdogan. https://libya.liveuamap.com/en/2020/2-january-the-libyan-armylna-declares-a-state-of-invasion Nous essayons vainement de maintenir un status-quo entre les deux camps mais nous devrons très bientôt choisir entre l'est et l'ouest lybien... Et pendant ce temps-là au moins un avion de transport russe se pose à Benghazi, en provenance directe de Syrie! https://libya.liveuamap.com/en/2020/2-january-ruaf-il76-rf76733-from-latakia-khmeimim-syria-to Donc même la Russie joue sa propre partition et ne soutient pas erdogan. Bon, ben... Ça sent la fin. La question étant: erdo sera-t-il assez con pour s'entêter et envoyer quand même armes, matériel, et djihadistes "syriens" là-bas? Parce que dans pareil cas c'est l'Algérie qui jusqu'ici malgré le marasme était plutôt anti-interventionnisme des occidentaux dans ce qu'elle considère à juste titre comme une zone d'influence et de sécurité stratégique, qui risque de se joindre à la fête... Ça nous promet un beau spectacle dans les prochains jours ou semaines!
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  28. En même temps avec l’ami Donald le TNP n’a plus beaucoup de temps devant lui...
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  29. Une sombre histoire de pognon ... en gros on aimerait qu'il financent nos ambitions.
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  30. Bon visiblement les Teutons vont choisir le F-18 pour remplacer les Tornados ... https://esut.de/2020/01/fachbeitraege/ruestung/17548/die-finalisten-am-vorabend-einer-entscheidung-ueber-den-nachfolger-fuer-das-waffensystem-tornado/ Franchement je vois pas pourquoi on s'emmerde avec eux. On ferait mieux de les lâcher en rase campagne, ils rejoindront les anglais et foutront la merde là bas, ça nous facilitera ensuite la tache.
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  31. En matière cervicale, le principal c'est avant tout la stabilité
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  32. Autant je suis d'accord avec le reste, autant cela m'interpelle, tant dans sa réalité (la Serbie ou les régimes baassistes par exemple) que dans les conclusions qu'il faudrait en tirer (islamophobie généralisée du monde entier?)...
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  33. BPC, Herciv, Boule, Kelkin : quelles sont ces humeurs, vous êtes dans l’état de Patrick qui aurait croisé un allemand ?! Je suis tout seul à penser ici que pour ce qu’on en fait, on a suffisamment d’armes, d’alliés et d’opex, et qu’il est urgent de n’en pas faire plus tant qu’on ne saura pas QUOI faire, et POURQUOI ? Depuis ce matin, ce qui me frappe est l’empilement des conflits latents, que les seuls qui suivent un fil stratégique logique sont les popofs et les iraniens (peut-être les Turcs également), et que tous les autres sont un peu comme des chien de chasse qui commenceraient à suivre une piste mais s’en laisserait distraire chaque fois que passe un papillon. J’oubliais : @Kineto rappelait il y a peu que pendant ce temps, le complexe militaro-industriel se frotte les mains. Alors que les actions de vive force ont été dans cette région justes catastrophiques le plus souvent, et qu’il y a de vraies questions à se poser si l’on persiste à n’employer cette force que contre des musulmans. C’est dit !
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  34. Pour le rouvrir, il suffit d’accepter l’application du traité d’union avec la Russie, pourquoi refuser cette chaleureuse main tendue du grand frère russe ? qui accessoirement permettrait à Vladimir putin de rester au pouvoir en tant que président du nouvel ensemble
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  35. Ça c'est de la manif ! Il y a quoi, quelques centaines de pleupleus ? Moins ? Je ne dis pas que personne ne se réjouit en Irak de la mort de Soleimani, après tout l'Irak a bien une minorité sunnite, et l'E.I. a probablement des sympathisants même s'ils se tiennent à carreau. Mais il s'agit d'une minorité, et cette vidéo au cadrage, comment dire, bien travaillé le suggère clairement. En train d'écluser sa deuxième bouteille de chouchen, pourquoi ? Sa famille a caché les autres, en attendant qu'il se remette... C'est un peu comme dire "Flinguer Mattis ou Pence, pourquoi pas, mais alors ne pas revendiquer au nom de l'Iran". Il est vrai que si l'assassinat n'avait pas été revendiqué, ça aurait été moins provocateur. Mais... de là à être une action prudente Mais non, @Rufus Shinra n'est pas langue de pute. C'est notre Caton l'ancien à nous ce Romain qui concluait chaque discours par les mots Delenda est Carthago : il faut détruire Carthage. Simplement, lui son message, c'est plutôt Merda est Lightning II Je sais de source sûre que quelque part dans le 8ème arrondissement de Paris, il y a un gars qui se demande comment il va pouvoir dire les choses. "Mort cérébrale, c'est déjà fait, m..de je dis quoi maintenant ?" Emmanuel, qu'il s'appelle, le gars. Je n'ai trouvé aucune source qui dise ça, ni en français ni en anglais. Du coup je me demande si ça pourrait être un malentendu ? Oui, mais d'un autre côté quand c'est le chat qui garde le gué... les cerfs folâtrent dans la rivière.
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  36. T55 armée rhodésienne ? ( ils ont des bonnes têtes de British)
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  37. Correction, on ne peut pas laisser les Saoudiens avec la bombe. Les Iraniens, ça fait vingt ans qu'on fait tout ce qu'on peut pour la justifier, leur bombinette, parce que c'est bien le seul truc qui permet de s'assurer que les US tiennent un tout petit peu leur parole sur quoi que ce soit. Si guerre il y a pour 'désarmer' l'Iran, j'espère que ça se fera sans le moindre pays Européen et qu'elle soit pénible pour nos 'amis' outre-Atlantique, parce qu'ils l'auront cherchée, leur merde.
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  38. Moi j’ai plus d’femme*, partie : juste une chèvre. Elle fait: « mhéééé » Et moi: « il n’y a pas de ‘mais’ qui tienne, Blanquette! » edit Sachez chers amis des Hirundiniae, que leurs femelles gazouillent, ramagent, tridulent, trissent ou truisottent.
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  39. Refaire le coup de l'ambassade, c'est quasiment impossible, les US s'y préparent depuis presque quarante ans maintenant. En outre, cela ne serait pas symétrique et une autre escalade. Une frappe ciblée sur un seul individu d'importance serait beaucoup plus tolérable par le reste de la planète, attendue même. Et ne l'oublions pas, l'Iran sait avoir besoin de la neutralité amicale des autres pays dans cette situation. Pousser à la guerre, c'est le suicide s'ils n'ont pas la Russie et la Chine prêts à regarder ailleurs pendant que des convois passent, comme Obama l'a bien compris en ramenant tout le monde dans le JCPOA. Donc une réponse équivalente mais pas supérieure pour rappeler qu'on ne tue pas l'équivalent du général Mattis sans conséquence, sans pour autant faire sauter la poudrière. Il faudrait quelqu'un de compétent, comprenant les finesses de la région et capable de convaincre tout le monde pour éviter le pire. Je pense au général Sole... oh, oh zut alors.
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  40. https://www.morgenpost.de/politik/article228028509/Merkels-Neujahrsansprache-Klimawandel-real-und-bedrohlich-Sendetermin-und-Rede-im-Wortlaut.html Message du nouvel an de la chancelière Plus que jamais, il nous faut le courage de penser différemment, la force de quitter les chemins familiers, la volonté d'oser quelque chose de nouveau et la détermination d'agir plus vite, dans la conviction que l'inhabituel peut réussir - et doit réussir si l'on veut que la génération des jeunes d'aujourd'hui et leurs descendants puissent encore bien vivre sur cette terre. Le réchauffement de notre terre est réel. Il est menaçant. Elle et les crises découlant du réchauffement climatique sont causées par l'homme. Nous devons donc aussi faire tout ce qui est humainement possible pour relever ce défi humain. C'est encore possible. Cette conviction est également soutenue par le programme de protection du climat que le gouvernement fédéral et les Länder ont adopté il y a quelques jours. Je suis bien consciente que les mesures adoptées dans ce programme font craindre à certaines personnes qu'elles ne soient trop sollicitées et à d'autres qu'elles sont loin d'être suffisantes. Et c'est également vrai : j'ai 65 ans et je suis à un âge où je ne connaîtrai plus personnellement toutes les conséquences du changement climatique qui se produiraient si les politiciens n'agissaient pas. Après tout, ce sont nos enfants et nos petits-enfants qui devront vivre avec les conséquences de ce que nous faisons ou ne faisons pas aujourd'hui. C'est pourquoi je fais tout mon possible pour que l'Allemagne apporte sa contribution - sur les plans écologique, économique et social - à la lutte contre le changement climatique. La loi qui vient d'être adoptée fournit le cadre - au sens littéral du terme - nécessaire à cet effet. Chers concitoyennes et concitoyens, Ces dernières années, j'ai souvent dit qu'à long terme, l'Allemagne n'ira bien que si l'Europe aussi va bien. Car ce n'est que dans la communauté de l'Union européenne que nous pouvons affirmer nos valeurs et nos intérêts et garantir la paix, la liberté et la prospérité. L'Europe doit faire entendre sa voix plus fortement dans le monde. Nous y travaillerons également pendant la présidence allemande de l'UE l'année prochaine, par exemple en organisant un sommet de tous les États membres avec la Chine et une rencontre avec les États d'Afrique. La coopération avec l'Afrique est également dans notre propre intérêt. Car ce n'est que si les gens ont la chance de vivre en paix et en sécurité que les demandes d'asile et les migrations diminueront. Ce n'est que si nous mettons fin aux guerres par des solutions politiques qu'il y aura une sécurité durable. Notre sécurité et notre prospérité dépendent dans une large mesure de la sécurisation de notre voisinage et de la croissance économique. C'est pourquoi, ce soir, je voudrais remercier nos soldats, la police et les aides civils qui sont en service loin de chez eux. Chers concitoyennes et concitoyens, Une nouvelle décennie s'annonce. Les années 20 pourraient être de bonnes années. Surprenons nous une fois de plus avec ce que nous pouvons faire. Les changements pour le mieux sont possibles si nous nous engageons ouvertement et résolument dans quelque chose de nouveau. Dans cet esprit, je vous souhaite à vous et à vos familles une nouvelle année 2020 en bonne santé, heureuse et bénie.
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  41. Je vais troller : le remède c’est l’amour, l’amitié, les intérêts croisés biens compris, le remède c’est faire la fête ! Et juste une poignée de brutes armées pour « dissuader » ceux qui auront trop bu et chahuteront a l’after La pax romana, quoi !
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  42. Dommage pour les victimes de la riposte iranienne à venir. Ce con n'a, comme trop de personnes dans son pays, jamais appris à perdre.
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  43. Ca serait bien aussi parfois de faire un retour en arrière avant de qualifier l'intervention française en Lybie et de se souvenir de qui était au pouvoir, de ce qui s'y passait etc.remettre les choses dans leur contexte quoi plutôt que faire du "y'avait qu'à pas".
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  44. Et puis c'est pas comme si la situation s'emballait. On a le temps. C'est bien connu pour mettre en place une force armée qui envoie un vrai message une semaine suffit. A pardon il y a l'OTAN. Ou avais-je la tête. Deux de ses membres vont se rentrer dedans mais l'OTAN est la solution. Et pour l'Iran pareil l'OTAN est la solution. Non ? Ah pardon si l'Europe peut ne pas se méler des problèmes US se serait mieux. En plus là c'est pour une vrai guerre. L'Europe participer à une vrai guerre. Nos alliés ne sont même pas capable d'envoyer quelques unités participer à un maintien de l'ordre au Mali.
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  45. Je ne veux pas jouer les ayatollahs de l'orthographe, mais fais attention tu as commis une faute dans cette phrase. Le pluriel est en trop Et la bande en question ne compte à mon sens qu'un seul décideur. De couleur orange. Moi ce que je n'aimerais pas, c'est être proche des dirigeants saoudiens. Qui présentent tous les caractères de la cible idéale pour une riposte iranienne à la fois cinglante, et minimisant le risque que Donald Trump continue l'escalade. Et si j'étais un dirigeant saoudien, je songerais sérieusement à recommander mon âme à Dieu ...
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  46. Donc je résume c'est le bordel aux portes de l'europe. La Turquie qui semble vouloir s'imposer à Chypre, multiplie les mock doghfight avec les grecs et maintenant s'apprète à envoyer des troupes en Lybie. L'Iran qui voit sa politique de concession à l'occident mise par terre est parti dans l'autre sens en musclant son discours et ses actes militaires. les USA quitte l'Europe et la Méditérannée et on découvre qu'on est à poil : - il n'y a aucune politique de cohésion. - l'europe est incapable de réagir pour aider un de ses membres (les grecques) - l'europe est incapable de réagir pour éviter le départ d'un conflit de l'autre côté de la méditérannée - l'europe est incapable de réagir pour préserver ses intérêt économiques dans le golfe d'oman.
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  47. Quelque développements sur les conditions de test finlandais assez proche finalement des conditions suisses : https://www.aamulehti.fi/a/0bff9944-ed6a-4cdd-bf5a-ddbb67f5d031 The Finnish fighter aquisition project is starting to make its mark at the end of next week when the Eurofighter test run begins at Satakunta Airport in Pirkkala on Thursday 9. ' - Each of the five fighter candidates will be tested for seven workdays, so the tests will last until the end of February. Rafale from France is second, Gripen from Sweden is third, F-35 and Super Hornet are fifth and fifth from the United States. Hornets in the air The Air Force confirms in its announcement on Thursday that current Air Force Hornet Fighters and Hawk Training Fighters will be flying in the fighter jet. - Hornets and Hawks will be used to test how well radar and passive sensors work, says Colonel Juha-Pekka Keränen , Chief of Operations for the Air Force, to Lännen Media. There are about four to six Finnish fighter jets in various test events. However, Hornets or Hawks are will take part in all test flights, but only in counter-air tests. Each fighter manufacturer brings two to four aircraft to Finland, as the air force sometimes requires a joint flight of two fighter aircraft in the air. This is the way to test at least the communication of fighter aircraft iduring flight. Two-seaters with one Finnish test pilot The test pilots in Finland do not fly the test fighters themselves, but the manufacturers bring the pilots with them. In two-seat fighters, a Finnish pilot will also be able to reach the sticks as a second pilot. According to Colonel Juha-Pekka Keränen, at least Rafale and Super Hornet are about to become a two-seater version in Finland. In addition, Eurofighter is likely to bring a two-seater model to the test event. The Swedish Gripen E fighter will not participate with a two-seater F version, but Saab is introducing a custom two-seater Gripen D fighter with monitors for the new E-fighter. However, for single-seat F-35s and Gripen E, Finnish test pilots will not fly in January-February. The Growler version of the American Super Hornet electronic warfare is likely to be coming to the test event as well. - We are told that Growler is coming. There is no definitive certainty when we do not know what the world is like at the time, says Keränen. Flights also in darkness The test team, which has been working for nearly two months, is designed to ensure that fighter manufacturers' information about machine features is accurate. The test will be held in January and February to see how well the fighters operate in the difficult winter conditions in Finland. - Winter conditions particularly affect the performance of electro-optical sensors and possibly other active and passive systems. The most challenging thing about operating a multi-tasker is not so much the frost, but the temperature fluctuating on both sides, whereby water, freezing drizzle, sleet and snow can come from the sky, says Keränen in the release. There will also be test flights during the evenings, but not on weekends. Data recovered for war game The actual characteristics of the fighter jets measured in the test event will be used in the second stage of the performance evaluation in the battle scenarios of the four fighter groups. The third and final stage of the performance assessment is a long-running war game, simulating the activities of each fighter as part of the entire Finnish defense system. That's why HX Challenge also has people from all defense branches and the HQ to ensure interoperability capabilities. Satakunta Air Force Air Force Center plays an important role. It is responsible for test flying and the development and research of fighter combat in Finland. Also visible to civilians Some of the fighter's performance is not tested at all in the air for safety reasons, but only in simulation or laboratory. Some tests are conducted in the air but in a geographically limited area. This is not an air show or an exercise, but rather a schematic test event. Take-offs and landings can be seen in the Tampere region. There are temporary movement restrictions around the Pirkkala base. Pirkkala Civil Airport has a viewing area on the lawn between terminals 1 and 2 where departures and landings can be monitored.'
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  48. Mais on ne veut pas payer chez les autres des savoirs faire qu'on a déjà. Si il y a un savoir faire nouveau à acquérir, que l'on partage les savoirs faire et les investissements est logique, mais pas pour ce qui est déjà développé.
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  49. Prenant l'Académie navale de Dalian comme exemple, qui est l'une des institutions de la marine chinoise pour former des sous-officiers et des officiers (sachant que la marine chinoise a 8 universités et académies dédiées à elle seule), en 2018 elle a recruté 388 nouveaux étudiants (en dehors des militaires en service qui viennent étudier). Ce chiffre est en hausse chaque année depuis 2010. Deux autres indications : L'équipage d'un nouveau navire chinois est formé 18 à 24 mois avant la livraison du bâtiment, systématiquement. En 2019, la marine chinois a recruté +20% d'élèves pilotes par rapport à 2018, dont +41% pour les pilotes de l'aéronautique navale. Cette tendance devrait s'accentuer en 2020. Henri K.
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