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[Rafale]


g4lly
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Le 9/5/2016 à 13:41, Picdelamirand-oil a dit :

C' est compatible avec mon hypothèse: en 2020 nous auront 152 Rafale (fin de la LPM) + 6 Rafale (1 an de production) = 158 Rafale. Pour les Mirage 2000 cela nous fait 215 - 158 = 57 Mirage 2000 ce qui correspond à peu près à trois escadrons. Ensuite tous les 3 ans on retire un escadron de mirage 2000 et on crée un escadron de Rafale, et ça nous mène dans les années 30.

Ces nombres correspondent donc aux appareils en parc. Considère-t-on, sur cette période, que l'attrition est quasiment nulle ?

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non bien sûr, mais l'attrition sur la durée de vie de l'avion est déjà prévue lors des commandes; or là dans le cas du rafale on a une attrition basse

2020 158 rafale équiperont

-6 escadrons opérationnels de l'Adla 1/7 aux EAU (6), 1/91, 2/92 (10) et 2/4 à Saint-Dizier, 2/30, 3/30 à Marsan soit environ 100 avions en ligne

-le CEAM environ 8 avions

-3 flottilles de la Marine 36 avions

le volant joue sur une douzaine d'avions Rafale avec des taux d'attrition historiquement bas du jamais vu dans les forces, 5 avions perdus en presque 15 ans, ramené aux 100 000 heures de vol on doit crever les minima.

Pour les 2000 D le retrofit portera sur 50 bécanes soit 2 escadrons de combat plus le 2/7 a priori avec des dotations pour les 2 escadrons de combat qui ne seront peut-être pas à 20

 

Les -5 un escadron ...

 

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L'objectif de la lpm est tellement flou dans les moyens de la réaliser qu'en fait rien n'est décidé. En fonction de la clientèle internationale du rafale qui aura un impact sur le nombre de rafale commandé, en fonction du comment et combien de 2000 seront modernisés, de l'état des finances, de la position de la lune du vent et des marées, le but est d'avoir 225 avions de combat. Ce manque de détail dans les moyens d'atteindre cette objectif peut être vu au choix comme un manque de rigueur et une absence flagrante de vision a moyen terme, ou comme de la souplesse laissée aux décideurs. Ou les deux...

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Il y a 8 heures, pascal a dit :

le volant joue sur une douzaine d'avions Rafale avec des taux d'attrition historiquement bas du jamais vu dans les forces, 5 avions perdus en presque 15 ans, ramené aux 100 000 heures de vol on doit crever les minima.

9 ans sans perte pour l'Armée de l'Air, c'est du jamais vu. Mais les statistiques sont têtues et prédisent une hausse du taux d'attrition.

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Le problème est que les décideurs ne prennent pas les statistiques pour ce qu'elles prédisent, mais pour ce qu'elles racontent.

Ils se servent d'un passé particulier pour construire leur vision d'un avenir correspondant sans nécessairement considérer l'entêtement de la réalité à prouver qu'elle existe toujours.

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Il y a 2 heures, FATac a dit :

Le problème est que les décideurs ne prennent pas les statistiques pour ce qu'elles prédisent, mais pour ce qu'elles racontent.

Ils se servent d'un passé particulier pour construire leur vision d'un avenir correspondant sans nécessairement considérer l'entêtement de la réalité à prouver qu'elle existe toujours.

Tellement vrai. Ceci dit, intégrer dans l'échantillon statistique les périodes où les matériels étaient particulièrement sensibles, c'est aussi une façon de biaiser les résultats. Il faut tenir compte des progrès réalisés tout en restant attentif et ne pas être en excès de confiance.

Modifié par Gallium nitride
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Il y a 11 heures, pascal a dit :

le volant joue sur une douzaine d'avions Rafale avec des taux d'attrition historiquement bas du jamais vu dans les forces, 5 avions perdus en presque 15 ans, ramené aux 100 000 heures de vol on doit crever les minima.

 

Le taux d'attrition du Typhoon est encore plus bas. 3 appareils détruits (dont un proto) et 3 endommagés pour plus de 450 avions livrés.

Le Gripen a un taux d'attrition assez bas lui aussi, 6 avions de perdu en plus de 20 ans.

La sécurité et le travail sur le facteur humain ont fait d'énormes progrès au cour des dernières décennies.

On est loin des années F-104.

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il y a une heure, ROXEL 17 a dit :

Le taux d'attrition du Typhoon est encore plus bas. 3 appareils détruits (dont un proto) et 3 endommagés pour plus de 450 avions livrés.

Le Gripen a un taux d'attrition assez bas lui aussi, 6 avions de perdu en plus de 20 ans.

La sécurité et le travail sur le facteur humain ont fait d'énormes progrès au cour des dernières décennies.

On est loin des années F-104.

il faudrai comparer /100000 heures de vol pour avoir une idée

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Il y a 13 heures, Ben a dit :

il faudrai comparer /100000 heures de vol pour avoir une idée

Le Typhoon a passé les 300000 heures de vol en 2015.

 

Il y a 13 heures, g4lly a dit :

et les conditions d'emploi, mais chut ... le sort pas de son rêve.

Je ne rêve pas, je fais juste remarquer. On peut au moins reconnaître ça au Typhoon.

Et je reconnais également que le taux d'attrition du Rafale est très bas lui aussi, j'aurais du le préciser.

Modifié par ROXEL 17
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Les 100 000 c'était pour le rafale air uniquement il me semble ? 

Même si la marine possède une flotte moindre, elle les opère avec 5 ans d'avance. Ça serait sympa d'avoir un chiffre en effet. Juste pour avoir un ordre d'idée.

 

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Par rapport à ces différentes durées de vol cumulées, doit-on distinguer ou pondérer différemment les vols en basse altitude, par temps chaud, les missions de soutien au sol, les missions de patrouille à grande altitude, celles en milieu désertique ou sablonneux ?

Quelles sont celles qui génèrent le plus de stress susceptible de provoquer la perte d'un réacteur ou d'un appareil, et a-t-on des données qui permettraient d'apprécier l'emploi des Tryfon ou Rafale par rapport à cet axe ? Au doigt mouillé, je soupçonne que les Rafale ont - en moyenne - travaillé dans des conditions beaucoup plus dures que les Eurofighters (altitude, variations climatiques fortes et poussière en Afghanistan, sable et chaleur au Sahel, corrosion en mer, beaucoup d'entraînements en basse altitude voire de pénétration en très basse altitude...). Est-ce que c'est cohérent ? Des chiffres ou des abaques existent-ils ?

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Est il pertinent de rentrer dans ce détail d'analyse des conditions d'emploi différentes, alors même que les appareils sont conçus chacun en fonction d'un écosystème particulier ?

Les conditions supposées plus dures pour le travail du Rafale doivent elles être analysées différemment, partant du principe que l'appareil a été conçu pour affronter ce milieu plus rugueux ? Il est dimensionné pour y résister, il est normal qu'il y résiste.

A contrario, y plonger le Typhoon serait l'y employer à contre-emploi et susceptible d'introduire un biais.

 

Finalement, le critère de la durée de vol, sans raffinement supplémentaire, est suffisant si l'on estime que chaque appareil est employé dans le domaine pour lequel il a été conçu.

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il y a 35 minutes, FATac a dit :

Est il pertinent de rentrer dans ce détail d'analyse des conditions d'emploi différentes, alors même que les appareils sont conçus chacun en fonction d'un écosystème particulier ?

Les conditions supposées plus dures pour le travail du Rafale doivent elles être analysées différemment, partant du principe que l'appareil a été conçu pour affronter ce milieu plus rugueux ? Il est dimensionné pour y résister, il est normal qu'il y résiste.

A contrario, y plonger le Typhoon serait l'y employer à contre-emploi et susceptible d'introduire un biais.

 

Finalement, le critère de la durée de vol, sans raffinement supplémentaire, est suffisant si l'on estime que chaque appareil est employé dans le domaine pour lequel il a été conçu.

Pourquoi pas, mais alors si des clients potentiels veulent comparer les deux appareils pour le spectre de missions (éventuellement) moins "corrosives" du Typhoon, est-il envisageable de supposer que le Rafale aurait un vague avantage ? A contrario, s'ils veulent faire faire au Typhoon ce qu'endure un Rafale (et c'est bien un peu ce que le consortium Eurofighter affiche comme ambitions, côté air-sol, pénétration TBA, etc...), ne prennent-ils pas le risque de devoir envisager des frais de maintenance supérieurs ?

(je me sens une âme de coupeur de cheveux en 4 ce matin...)

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Le 9/5/2016 à 18:34, Nenel a dit :

Je change de sujet mais le week-end prochain à la Ferté Alais, il va y avoir une surprise.  Le solo Rafale avec " Marty " arborera une livrée spéciale 100 ans de Dassault,  dérive tricolore et un intrados avec le charognard de l'armée de l'air.  

http://lemamouth.blogspot.fr/2016/05/le-solo-display-change-de-livree.html?m=1

Du monde pour nous rapporter des images ?

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Il y a 7 heures, Boule75 a dit :

Par rapport à ces différentes durées de vol cumulées, doit-on distinguer ou pondérer différemment les vols en basse altitude, par temps chaud, les missions de soutien au sol, les missions de patrouille à grande altitude, celles en milieu désertique ou sablonneux ?

Le biais n'est pas vraiment là. Il est dans la façon d'utiliser les appareils, la nature des missions y compris et surtout en entraînement puisque ce sont les plus nombreuses, et d'une façon plus générale l'environnement dans lequel ils évoluent au quotidien. Le Gripen qui ne ravitaillait pas en vol jusqu'à récemment ne risquait pas d'en connaître toutes les péripéties, par exemple. L'environnement aviaire est un autre élément variable susceptible de modifier les statistiques de manière significative.

Donc si on veut constater un progrès, il faut le faire dans des conditions comparables ce qui veut dire qu'il faut comparer le taux d'attrition du Rafale avec celui des Mirage 2000 en France, abstraction faite des accidents liés à la spécificité mono-moteur. Ca laisse la place aux pannes diverses (facteur humain inclu), aux collisions en vol ou au percussions avec le sol, pour ne citer que ceux-là, et ce sont d'ailleurs les trois scénario à l'origine des pertes de Rafale. C'est là aussi qu'on est largement en dessous du trait.

 

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Il y a 2 heures, Nenel a dit :

Du monde pour nous rapporter des images ?

Si ma femme n'a pas prévu de piscine, je pense que j'irai avec mon gamin. Suivant l'heure de la présentation et ce qu'il y aura sur le statique, il y aura des photos ;)

ps> meci pour l'info, je ne l'avais pas vue...

 

Modifié par rendbo
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