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SCAF "hors NGF" au sens technique / technologique du terme ...


g4lly
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Messages recommandés

il y a 46 minutes, clem200 a dit :

Ils n'en ont pas perdu quelques-uns, ils n'en n'ont plus aucun depuis longtemps ^^

Rolls-Royce automobile est toujours britannique ;) 

Biensur, ce n'est pas une marque grand public mais ça reste encore un joyeau anglais :rolleyes:

Modifié par Claudio Lopez
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Tout étant dans tout et réciproquement, évidement on est dans le SCAF ... 

Cependant pour cette affaire de Rolls-Royce Moteurs Aéro , MOTEURS CIVILS SURTOUT  et essentiellement pour RRje vous propose de poursuivre en 

http://www.air-defense.net/forum/topic/20718-moteurs-europe-et-france-pr-avions-civils-acteurs-motoristes-gammes-technos-métiers/?do=findComment&comment=1687031

 

 

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  • 3 weeks later...

Je poste ici faute de fil plus adapté:  Chassé croisé de managers en Allemagne entre Hensoldt et Thales. Thales recrute un ex Airbus et Hensoldt pour diriger sa filiale Allemande, et remplacer son Directeur Pays parti chez ... Hensoldt

https://esut.de/2024/01/meldungen/46776/christoph-ruffner-ist-ceo-und-country-director-fuer-thales-deutschland/

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il y a 30 minutes, Pakal a dit :

Je poste ici faute de fil plus adapté:  Chassé croisé de managers en Allemagne entre Hensoldt et Thales. Thales recrute un ex Airbus et Hensoldt pour diriger sa filiale Allemande, et remplacer son Directeur Pays parti chez ... Hensoldt

https://esut.de/2024/01/meldungen/46776/christoph-ruffner-ist-ceo-und-country-director-fuer-thales-deutschland/

Whaou ! belle mentalité ,exemplaire ,chez les grands pontes

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Il y a 3 heures, Picdelamirand-oil a dit :

ÉQUIPEMENT DES FORCES (P146) : ACCÉLÉRER LE PASSAGE À L’ÉCONOMIE DE GUERRE

 


 

Tout le document mérite d'être lu, les extraits sont relatif au SCAF mais le MGCS en particulier est aussi traité

on se glisse doucement sans le dire franchement vers un plan B:dry:

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Il y a 2 heures, MatOpex38 a dit :

https://www.freitag.de/autoren/pep/future-combat-air-system-fcas-kosten-fuer-eu-kampfflugzeug-drohen-zu-explodieren

Citation

Les coûts sont estimés à 100 milliards d'euros. Mais une étude de Greenpeace le montre : ils pourraient atteindre jusqu'à 2 000 milliards d'euros.

:biggrin:

Pour qui ils bossent cette fois? Les russes ou les américains?

Faites vos jeux.

Modifié par Patrick
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Le 13/01/2024 à 20:19, Patrick a dit :

Pour qui ils bossent cette fois? Les russes ou les américains?

Faites vos jeux.

Peu importe pour qui, c'est toujours contre la France ! :rolleyes:

  • Nucléaire Civil,
  • Aéronautique Militaire
  • Etc...
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Le 13/01/2024 à 20:19, Patrick a dit :

Pour qui ils bossent cette fois? Les russes ou les américains?

Faites vos jeux.

Peut-être aussi qu'il y a des urgences (environnementales) planétaires qui pourraient être en grande partie résolue si les gouvernements acceptaient de mettre dedans un dixième des budgets de la défense de chaque pays. Si le programme  se passe aussi mal que le programme EF, pire, que le programme F35...

Citation

Dans leur dernier rapport sur la mise en valeur des ressources en eau1, les Nations-Unies soulignent que « si la dégradation de l’environnement naturel et les pressions insoutenables sur les ressources mondiales en eau se poursuivent, 45 % du PIB mondial et 40% de la production céréalière mondiale seront en danger d’ici 2050 ». Ceci entraînera également une hausse sensible des conflits liés à l’eau – l’ONU en estime le nombre à 263 depuis 2010- , avec pour conséquence une augmentation massive des flux migratoires, dont les guerres et persécutions sont une cause majeure.
Dans ce contexte, le coût de l’inaction serait donc immense. Ne rien faire ou ne pas assez faire aurait pour effets d’accroître considérablement les risques humains, géopolitiques, économiques et environnementaux.
Face à ce défi colossal, la communauté internationale a lancé plusieurs grandes initiatives, dont la Décennie de l’Eau (2018-2028)2, qui vise à mobiliser les états, les entreprises et les ONG pour mettre en place des programmes locaux visant à généraliser l’accès à des services d’alimentation en eau et d’assainissement gérés de façon durable.
Selon une étude menée par l’UNICEF, l’OMS et la Banque mondiale sur 140 pays, fournir des services d’eau et d’assainissement à l’ensemble des populations non desservies coûterait 28,4 milliards de dollars par an, entre 2015 et 2030. Cela représente 0,10% du PIB des 140 pays inclus dans l’étude. De plus, soulignent les experts de l’ONU, « investir dans les infrastructures sanitaires et liées à l’eau est rentable. Le retour sur investissement est élevé, en particulier pour les plus vulnérables. L’effet multiplicateur pour chaque dollar investi est estimé à 2 pour l’eau potable et 5,5 pour l’assainissement ».

https://ecobulles.com/leau-dans-le-monde-les-defis-de-lacces-a-une-ressource-de-qualite/#:~:text=Selon une étude menée par,pays inclus dans l'étude.

 

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  • 1 month later...
1 hour ago, Bechar06 said:

Mon impression est que Airbus a trouvé son job suffisamment ample pour laisser la paix à DA sur le NGF

Comme dit Trappier ; "le contrat est signé, le temps est aux études et au projet. Le temps des négociations et des tensions reviendra, mais pas avant l'arrivée d'un éventuel futur contrat d'étude."

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  • 1 month later...

Fil endormi ?   Occasion de refaire un point ?  Remote-Carriers  RC 

https://www.frstrategie.org/publications/recherches-et-documents/plus-value-concepts-emploi-envisageables-systemes-drone-aerien-combat-collaboratif-dans-cadre-scaf-2024       58 pages ! 

La @FRS_org  a publié un intitulé "Plus-value et concepts d’emploi envisageables des systèmes de drone aérien de combat collaboratif dans le cadre du SCAF (...)" https://frstrategie.org/publications/recherches-et-documents/plus-value-concepts-emploi-envisageables-systemes-drone-aerien-combat-collaboratif-dans-cadre-scaf-2024… Oui c'est long. Mais aussi l'occasion pour un point sur nos fameux Remote Carriers -

Conclusion partielle

"les pistes d’emplois potentiels des RC dans le combat aérien futur pour recréer cette « masse abordable » dont parlent les Américains et dont les Européens ont cruellement besoin ne manquent pas. Néanmoins, de multiples défis se posent pour tirer pleinement parti du potentiel de ces systèmes. 

Il nous semble que c’est bien la question de l’efficience de ces systèmes par rapport aux chasseurs habités qui se pose... ."

"Ces différentes conditions plaident bien sûr pour un développement incrémental, débutant le plus tôt possible, en ce qui concerne tant les RC que le cloud de combat, afin de défricher les solutions concrètes à ces multiples défis, ce que les démonstrations déjà entreprises ou prévues tendent heureusement à indiquer."

Ou en 15 petits § ci-dessous ... 

Dont : 

- "Le rapport du MI n'imagine pas moins que doter l'US Air Force -et la Navy- de 8 "CCA" (pour combat collaborative aircrafts) très spécialisés, certains consommables, d'autres non"    "Rappel: toutes missions confondues, l'USAF imagine se doter de 1 000 CCA [ Combat Collabirative Aircrafts ] à partir de 2028"

- "Ceci dit, il y a beaucoup d'affichage, et tout le monde est loin de maitriser les briques essentielles du combat collaboratif."

- "sacrifiable ou consommable sont des termes fourre tout et il est assuré que ces engins resteront chers (de 3 à +20M$). + qu'une munition. La partie simulation sera de facto FON-DA-MEN-TALE ! Monter & enrichir un cloud de combat est très loin d'être un sport de masse (sic)"

"La masse donc, c'est précisément ce qui doit diriger les volontés sur SCAF. Selon les prévisions nous aurons moins de 200 avions de combat en 2050. L'attrition devient dans ce cas insoutenable. Or, le niveau de la compétition s'est lui élevé, avec des engagements longs."

"Dans l'architecture SCAF telle que connue, Airbus gère ainsi le pilier du RC récupérable, MBDA le "consommable". Ces démonstrateurs SCAF voleront avant 2030. Airbus mène déjà certain essais"

"[Aparté] Si un NEURON "2" est bel et bien prévu, en binôme opérationnel (loyal wingman) avec Rafale F5 vers 2035 (comptez 10 ans de plus pour un SCAF mature), c'est déjà pour répondre à la montée en gamme des conflictualités. Sa furtivité complétera la force de frappe du Rafale."

- "la Navy semble vouloir éviter l'expérience du drone-ravitailleur MQ-25 Stingray, qui de surspécifications en surspécifications atteint les 150M$ !"

-"[Remarque] Il faut l'évoquer car le drone ravitailleur sur porte-avions apparait dans des projections de la marine . L'aéronavale du PANG (Rafale F5 & NGF), loin des bases aériennes, sera t-elle à même d'évoluer dans le même environnement que l'armée de l'Air avec ses CCA ?"

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  • 2 weeks later...

Si pas déjà posté

Un article sur le PEA MMT (Man Machine Teaming) de la DGA pour le développement des nouveaux systèmes IHS (Interface Hommes Système) notamment pour le NGF.

  DA00038412_S.jpg

Révélation

MAN MACHINE TEAMING

INITIATIVE POUR L’AVIATION DE COMBAT

Publié par Vincent SOL (1980) | N° 131 - FACTEUR HUMAIN

Un avion de combat n’emporte qu’un ou deux membres d’équipage, avec ses capacités cognitives qui ne devraient pas changer dans le futur. Les facteurs humains restent la plus grande source d’accident en aéronautique. Face à l’augmentation des informations à assimiler par l’équipage en cours de mission, et en dépit de l’aide apportée par intelligence artificielle, des évolutions du cockpit sont indispensables. Retour sur l’initiative Man Machine Teaming lancée par la DGA en 2018.

 

Petite histoire du cockpit des avions de combat

Les tous premiers avions n’avaient pas de cockpit. Tout se faisait en regardant dehors, et ce fut encore la priorité lorsque les premiers instruments de mesure sont arrivés pour afficher des informations liées à la conduite de la machine : vitesse par rapport à l’air, état du moteur... Puis sont arrivés les premiers instruments pour naviguer et s’orienter, y compris par mauvaises conditions météorologiques (compas, conservateur de cap, horizon artificiel...) et les radios pour communiquer. Ensuite la tendance s’est poursuivie en rajoutant un boitier dans le cockpit à l’arrivée de chaque nouvelle fonction, chaque boitier venant avec son lot de lampes ou cadrans gradués avec des aiguilles, et boutons de commande associés.

Dans le cockpit étriqué d’un avion de combat qui comporte de nombreux systèmes (radar, armement, guerre électronique, optronique...), la planche de bord s’est rapidement apparentée à un puzzle très complexe. Difficile alors pour les équipages d’arriver à garder du recul pour gérer la mission tout en maîtrisant leur machine, et que dire en cas de situation dégradée (panne, météo capricieuse...) ! Le début de l’histoire des cockpits, c’est donc un empilement des couches de « progrès ».

Les progrès technologiques ont continué mais heureusement la tendance s’est inversée, en commençant sur le Mirage 2000 et plus encore dans le cockpit du Rafale. En centralisant sur un seul calculateur l’ensemble des données, et en développant des écrans multifonctions, on peut maintenant afficher aux équipages l’information pertinente au bon moment et au bon endroit. Avec l’ensemble des automatisations présentes, la quasi-totalité de la charge cognitive d’un équipage peut désormais se concentrer sur la mission.

LA QUANTITÉ DE FERRAILLE NE VA PAS BAISSER, L’INFORMATION NON PLUS


Quelles informations pour demain ?

On n’arrête pas le progrès, et l’enjeu à venir est de traiter l’augmentation exponentielle du nombre d’informations. Les capteurs fournissent de plus en plus de données, les acteurs sont reliés par des tuyaux de communication plus nombreux et plus gros... La fusion des informations est vitale, mais les situations tactiques pourraient aussi se complexifier. Par exemple avec l’arrivée en plus grand nombre de nouveaux acteurs, dont les porteurs DEWOITINE 520 cr‚dit www.aerovfr.com
non habités, incluant des armements (liaisons avions missiles), et demain en essaim des drones ou des « remote carriers ». La quantité de « ferraille » en l’air ou au sol ne devrait pas baisser, la somme d’informations tactiques échangées non plus, et il faut aussi penser que le même équipage devra commander les porteurs autonomes de son dispositif depuis son cockpit.

Comment adapter les cockpits à l’arrivée de l’IA : l’initiative MMT

C’est face à ce constat qu’a été lancée l’initiative MMT, Man Machine Teaming, pour dépasser le concept d’interface homme machine (IHM) et s’orienter vers un concept de travail en équipe. Cette étude a été imaginée en observant l’ensemble des progrès de l’intelligence artificielle, et en se posant la question de ce qu’elle pourrait apporter à l’aviation de combat. Elle a aussi été mise au point au moment où le projet FCAS de drone de combat franco-britannique avançait à pleine vitesse pour proposer une première capacité dès la décennie actuelle.

FACTEUR HUMAIN DANS LES SYSTÈMESAinsi l’idée a été d’identifier les technologies d’IA susceptibles d’apporter une plus-value opérationnelle. Cela concerne l’avion piloté, mais également ses capteurs et les drones. Une partie des travaux a consisté à associer des start-up, PME et laboratoires, aux grands industriels de défense, Dassault Aviation et Thales, pour identifier les technologies les plus prometteuses. Les thèmes explorés étaient les suivants : - Assistant virtuel & cockpit
intelligent ;

- Interactions homme-machine ;
- Gestion de mission ;
- Capteurs intelligents ;
- Services capteurs ;
- Soutien & maintenance robotisés.

Je ne m’attarderai pas sur les chiffres ou les sociétés impliquées dans cette étude dans le cadre de ce magazine, tout cela est disponible sur internet. Je préfère n’en retenir qu’une synthèse : l’IA doit permettre dans le futur d’améliorer les performances des capteurs et de la maintenance, d’identifier l’état physique et cognitif de l’équipage (niveau de fatigue et de concentration par exemple). Elle devrait aussi faire une synthèse et une interprétation de la situation tactique et proposer une optimisation de la suite de la mission, en incluant l’ensemble du dispositif (avions pilotés ou non). Au niveau des interfaces à proprement parler avec les équipages, on s’oriente toujours vers des écrans et un viseur de casque (avec plus ou moins de réalité augmentée voire virtuelle), mais également de la commande vocale ou des moyens haptiques. Le principal enjeu ne sera pas de développer le « hardware » d’interaction, mais de présenter une information explicable et compréhensive à l’équipage.

Un défi : le passage à l’échelle

Le projet FCAS franco-britannique n’aura finalement pas vu le jour, et le calendrier du SCAF
MMT cockpit Dassault – QR code vers table ronde FID
hispano-germano-français laisse un peu plus le temps avant de voir un nouveau porteur opérationnel avec un cockpit fait à partir d’une feuille blanche. Tous les résultats seront néanmoins utiles pour définir le cockpit de demain, dont celui du futur avion de combat, et les technologies déjà à l’étude aujourd’hui comme celles qui le seront dans le futur pour gagner en maturité.

ASSOCIER START-UP PME ET LABORATOIRES AUX GRANDS INDUSTRIELS POUR IDENTIFIER DES TECHNOLOGIES

Cependant, il ne faut pas oublier que le Rafale continue d’évoluer pour s’adapter aux besoins des forces. Pour rajouter des nouvelles fonctions, il faut aussi rajouter des capacités de traitement de données et donc du hardware, ce qui n’est pas un « sport de masse » dans un avion de combat. Si un changement complet du cockpit n’est pas à l’ordre du jour, le standard F4 permettra le changement des écrans latéraux, le rajout d’un viseur de casque, mais aussi une extension du calculateur suffisamment autonome pour ne pas perturber le cœur de l’avionique, et avec des capacités de calcul augmentées pour accueillir de façon très réactive des fonctionnalités nouvelles. Le standard F4 devrait aussi apporter les capacités de maintenance prédictive.

En conclusion, nombreux sont les progrès technologiques à avoir trouvé leur place dans les cockpits d’avions de combat. Mais bien appréhender leur utilité, leurs contraintes, et surtout les risques associés demande une approche raisonnée, sans toutefois tuer l’innovation. C’est aussi le cas pour l’intelligence artificielle qui sera certainement le moteur d’évolution principal des cockpits de nos futurs avions de combat.

Vincent Sol a commencé sa carrière dans l’aéronautique qu’il a connue depuis tous les points de vue possibles : essais en vol, direction technique, direction des opérations, innovation et industriel. Il est maintenant en charge du suivi de la BITD des domaines numérique, électronique, terrestre et naval à la future Direction de l’Industrie de Défense de la DGA.

 

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Le 19/04/2024 à 22:18, Bechar06 a dit :

Fil endormi ?   Occasion de refaire un point ?  Remote-Carriers  RC 

https://www.frstrategie.org/publications/recherches-et-documents/plus-value-concepts-emploi-envisageables-systemes-drone-aerien-combat-collaboratif-dans-cadre-scaf-2024       58 pages ! 

La @FRS_org  a publié un intitulé "Plus-value et concepts d’emploi envisageables des systèmes de drone aérien de combat collaboratif dans le cadre du SCAF (...)" https://frstrategie.org/publications/recherches-et-documents/plus-value-concepts-emploi-envisageables-systemes-drone-aerien-combat-collaboratif-dans-cadre-scaf-2024… Oui c'est long. Mais aussi l'occasion pour un point sur nos fameux Remote Carriers -

Conclusion partielle

"les pistes d’emplois potentiels des RC dans le combat aérien futur pour recréer cette « masse abordable » dont parlent les Américains et dont les Européens ont cruellement besoin ne manquent pas. Néanmoins, de multiples défis se posent pour tirer pleinement parti du potentiel de ces systèmes. 

Il nous semble que c’est bien la question de l’efficience de ces systèmes par rapport aux chasseurs habités qui se pose... ."

"Ces différentes conditions plaident bien sûr pour un développement incrémental, débutant le plus tôt possible, en ce qui concerne tant les RC que le cloud de combat, afin de défricher les solutions concrètes à ces multiples défis, ce que les démonstrations déjà entreprises ou prévues tendent heureusement à indiquer."

Ou en 15 petits § ci-dessous ... 

Dont : 

- "Le rapport du MI n'imagine pas moins que doter l'US Air Force -et la Navy- de 8 "CCA" (pour combat collaborative aircrafts) très spécialisés, certains consommables, d'autres non"    "Rappel: toutes missions confondues, l'USAF imagine se doter de 1 000 CCA [ Combat Collabirative Aircrafts ] à partir de 2028"

- "Ceci dit, il y a beaucoup d'affichage, et tout le monde est loin de maitriser les briques essentielles du combat collaboratif."

- "sacrifiable ou consommable sont des termes fourre tout et il est assuré que ces engins resteront chers (de 3 à +20M$). + qu'une munition. La partie simulation sera de facto FON-DA-MEN-TALE ! Monter & enrichir un cloud de combat est très loin d'être un sport de masse (sic)"

"La masse donc, c'est précisément ce qui doit diriger les volontés sur SCAF. Selon les prévisions nous aurons moins de 200 avions de combat en 2050. L'attrition devient dans ce cas insoutenable. Or, le niveau de la compétition s'est lui élevé, avec des engagements longs."

"Dans l'architecture SCAF telle que connue, Airbus gère ainsi le pilier du RC récupérable, MBDA le "consommable". Ces démonstrateurs SCAF voleront avant 2030. Airbus mène déjà certain essais"

"[Aparté] Si un NEURON "2" est bel et bien prévu, en binôme opérationnel (loyal wingman) avec Rafale F5 vers 2035 (comptez 10 ans de plus pour un SCAF mature), c'est déjà pour répondre à la montée en gamme des conflictualités. Sa furtivité complétera la force de frappe du Rafale."

- "la Navy semble vouloir éviter l'expérience du drone-ravitailleur MQ-25 Stingray, qui de surspécifications en surspécifications atteint les 150M$ !"

-"[Remarque] Il faut l'évoquer car le drone ravitailleur sur porte-avions apparait dans des projections de la marine . L'aéronavale du PANG (Rafale F5 & NGF), loin des bases aériennes, sera t-elle à même d'évoluer dans le même environnement que l'armée de l'Air avec ses CCA ?"

Pofff’

je suis tapé une grosse partie de ce truc et c’est bien mais remplis de conditionnels. 
securisation des communications, capacité a produire massivement, acceptabilité de produire des drones moins fiables ou moins capables pour les rendre sacrifiable mais tres rapidement la mission ou meme la survie perçue du pilote dependra de ses capacites. La posture du stand in coutant moins cher que le stand out, c’est pas du tout verifie et c’est deja un sujet, rafale vs f35. 
Rien ne dit que le nombre d’heures de vols généré par tous les vecteurs soient finalement moindre que 4 rafale/ngf en meme temps. Le systeme atteint une complexité telle que la probabilité que tout fonctionne le jour j est a mon sens faible puisque difficilement reproductible en entraînement, encore moins que l’adverse mettra tous les grains de sables a sa dispo dans la machine. Armer toute cette masse aura aussi un cout, vu notre limite a produire en masse, je suis pas sur qu’on ne joue pas un jeu qui nous soit défavorable, beaucoup a l’avantage de la chine ou de la turquie. 
 

A la fin ce qu’on cherche a faire, c’est de l’armement de destruction massif conventionnel via un production de masse mais une rh limité. Ca demande une capacité de production importante et une ia qui permettent de pas se saturer soi meme. On peut le faire techniquement mais pas sur qu’on finisse dans le peloton de tete operationnellement parlant la fin.  

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Le 02/05/2024 à 20:28, Ronfly a dit :

DA00038412_S.jpg

Avec l'image OSF vignettée d'un F-35 en haut à droite... :laugh: Bon à 25 nautiques (46km) on est déjà morts depuis un moment.

Et à gauche, ça s'écrit CLEARANCE, avec un "A", et non pas "CLERANCE".

Le 02/05/2024 à 20:28, Ronfly a dit :

Au niveau des interfaces à proprement parler avec les équipages, on s’oriente toujours vers des écrans et un viseur de casque (avec plus ou moins de réalité augmentée voire virtuelle),

Oui. Donc c'était bien la peine de perdre 20 ans depuis le Topsight de Sextant Avionique (devenu Safran), avant de se gausser de celui du F-35 et de ses soucis...

sextant-topsight-244x300.jpg&f=1&nofb=1&

Parce que là on est partis pour en chier même en partant d'une base TopOwl.

Le poids, le poids, le poids, encore le poids.

Révélation

Mais donc justement, s'il y a un casque qui projette de la VR ou de l'AR, pourquoi ces options?

Le 02/05/2024 à 20:28, Ronfly a dit :

mais également de la commande vocale

inutilisables sous facteur de charge. I.A ou pas. Il faut viser autre chose, notamment le contrôle d'un curseur par suivi de la rétine, ce qui existe déjà, ça s'appelle l'oculométrie et on sait faire.

https://cerco.cnrs.fr/plateaux/oculometrie/

Et le contrôle par la pensée qui là aussi réclame un calibrage. Et là aussi on sait déjà faire.

https://www.leparisien.fr/high-tech/nous-avons-teste-le-jeu-video-controle-par-la-pensee-28-11-2017-7419246.php

Le 02/05/2024 à 20:28, Ronfly a dit :

ou des moyens haptiques.

inutilisables en situation de stress où la préhension est plus importante que le toucher vu que le cerveau se concentre sur l'essentiel.

Le 02/05/2024 à 20:28, Ronfly a dit :

Le principal enjeu ne sera pas de développer le « hardware » d’interaction, mais de présenter une information explicable et compréhensive à l’équipage.

 

Oui donc du hardware sur étagère. Donc on va subir les limitations de ce que les autres savent faire et voudront bien nous vendre.

Quant à la synthèse compréhenSIBLE et non pas "-sive") elle ne peut pas uniquement passer par un écran unique de forme baroque, une solution déjà envisagée pour le cockpit du Rafale à l'époque où l'entreprise Japonaise SHARP présentait ses dalles IGZO permettant ces formes alambiquées qui sont aujourd'hui pourtant ultra-minoritaires dans le monde des dalles d'écran, ni par une extension sous forme de casquette semi-translucide.

Il faut un affichage central tête moyenne dédié, potentiellement holographique ou avec un rendu 3D permettant de matérialiser notamment les questions de hauteur des "bulles" diverses, et des affichages latéraux dédiés également, avec possiblement l'opportunité de basculer de l'un à l'autre.

Que ces écrans soient liés en un seul est une option intéressante pour animer des logiques du type "telle décision aura tel effet sur tel secteur ou système présenté par la SITAC", par exemple une petite flèche qui se promènerait entre deux écrans reliés. Mais il ne faut pas distraire pour autant. Donc ce n'est pas non plus une bonne solution à rechercher.

Le sujet c'est que la surface d'affichage soit assez cohérente et la résolution assez fine pour présenter une SITAC zoomable, mais aussi assez différentiante pour ne pas tout mélanger sur le même mono-écran et se retrouver à devoir basculer d'un affichage préféré à l'autre, au risque de perdre le fil de ce qu'on fait.

Quant au clavier avec des rabats, ça peut être utile j'imagine mais je n'ai pas trop compris. Et comme ça parle de "retour haptique" par ailleurs je fais remarquer que les chiclets n'offrent justement que peu de retour car leur course est faible.

Tout ce que je vois ici c'est une machine à générer des erreurs de lecture et de frappe aussi bien au niveau des écrans que de la boutonnique.

 

Enfin, le point qui me semble le plus évident: on attend quoi pour enfin avoir des écrans recouvrant les jambes des pilotes?

La gestion du risque en cas d'éjection ne pourrait-elle pas simplement s'accommoder d'une éjection de la dalle en même temps que de celle du siège? Quitte à éjecter cette dalle ensuite vers l'avant exactement comme l'est le siège du pilote initialement attaché à son parachute?

Cela permettrait instantanément de disposer d'une bien plus grande surface de travail où afficher alertes, messages, etc.

Modifié par Patrick
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il y a 46 minutes, Patrick a dit :

Avec l'image OSF vignettée d'un F-35 en haut à droite... :laugh: Bon à 25 nautiques (46km) on est déjà morts depuis un moment.

Et à gauche, ça s'écrit CLEARANCE, avec un "A", et non pas "CLERANCE".

Oui. Donc c'était bien la peine de perdre 20 ans depuis le Topsight de Sextant Avionique (devenu Safran), avant de se gausser de celui du F-35 et de ses soucis...

sextant-topsight-244x300.jpg&f=1&nofb=1&

Parce que là on est partis pour en chier même en partant d'une base TopOwl.

Le poids, le poids, le poids, encore le poids.

  Révéler le contenu masqué

Mais donc justement, s'il y a un casque qui projette de la VR ou de l'AR, pourquoi ces options?

inutilisables sous facteur de charge. I.A ou pas. Il faut viser autre chose, notamment le contrôle d'un curseur par suivi de la rétine, ce qui existe déjà, ça s'appelle l'oculométrie et on sait faire.

https://cerco.cnrs.fr/plateaux/oculometrie/

Et le contrôle par la pensée qui là aussi réclame un calibrage. Et là aussi on sait déjà faire.

https://www.leparisien.fr/high-tech/nous-avons-teste-le-jeu-video-controle-par-la-pensee-28-11-2017-7419246.php

inutilisables en situation de stress où la préhension est plus importante que le toucher vu que le cerveau se concentre sur l'essentiel.

 

Oui donc du hardware sur étagère. Donc on va subir les limitations de ce que les autres savent faire et voudront bien nous vendre.

Quant à la synthèse compréhenSIBLE et non pas "-sive") elle ne peut pas uniquement passer par un écran unique de forme baroque, une solution déjà envisagée pour le cockpit du Rafale à l'époque où l'entreprise Japonaise SHARP présentait ses dalles IZGO permettant ces formes alambiquées qui sont aujourd'hui pourtant ultra-minoritaires dans le monde des dalles d'écran, ni par une extension sous forme de casquette semi-translucide.

Il faut un affichage central tête moyenne dédié, potentiellement holographique ou avec un rendu 3D permettant de matérialiser notamment les questions de hauteur des "bulles" diverses, et des affichages latéraux dédiés également, avec possiblement l'opportunité de basculer de l'un à l'autre.

Que ces écrans soient liés en un seul est une option intéressante pour animer des logiques du type "telle décision aura tel effet sur tel secteur ou système présenté par la SITAC", par exemple une petite flèche qui se promènerait entre deux écrans reliés. Mais il ne faut pas distraire pour autant. Donc ce n'est pas non plus une bonne solution à rechercher.

Le sujet c'est que la surface d'affichage soit assez cohérente et la résolution assez fine pour présenter une SITAC zoomable, mais aussi assez différentiante pour ne pas tout mélanger sur le même mono-écran et se retrouver à devoir basculer d'un affichage préféré à l'autre, au risque de perdre le fil de ce qu'on fait.

Quant au clavier avec des rabats, ça peut être utile j'imagine mais je n'ai pas trop compris. Et comme ça parle de "retour haptique" par ailleurs je fais remarquer que les chiclets n'offrent justement que peu de retour car leur course est faible.

Tout ce que je vois ici c'est une machine à générer des erreurs de lecture et de frappe aussi bien au niveau des écrans que de la boutonnique.

 

Enfin, le point qui me semble le plus évident: on attend quoi pour enfin avoir des écrans recouvrant les jambes des pilotes?

La gestion du risque en cas d'éjection ne pourrait-elle pas simplement s'accommoder d'une éjection de la dalle en même temps que de celle du siège? Quitte à éjecter cette dalle ensuite vers l'avant exactement comme l'est le siège du pilote initialement attaché à son parachute?

Cela permettrait instantanément de disposer d'une bien plus grande surface de travail où afficher alertes, messages, etc.

@Patrick j'ai envoyé les correctifs à la DGA pour qu'ils rectifient le tir... ;)

Sinon la visu du F35 n'oblige pas forcément à le dégommer... D'ailleurs il me semble qu'il y a peu de chance d'avoir ce cas là avec un F35 à descendre.

Pour l'agencement cockpit et les interfaces choisis, le projet PEA MMT est lancé depuis 2018 je crois, donc à mon avis les solutions sont certainement bien avancées déjà et peu être qu'en juin par exemple on en saura un peu plus avec la limitation à 2 architectures du NGF. A voir.

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Le 25/09/2023 à 23:09, Patrick a dit :

C'est pas le SCAF, ce n'est pas européen, mais la technologie du drone démonstrateur X65 est à mon avis ce vers quoi va tendre Dassault également vu qu'ils travaillent dessus depuis des années:

Très intéressant même pédagogique. 

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