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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


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Voici la manière dont les médias russes, en l'occurrence RIA, présentent la victoire d'Avdiivka

Comment nous avons gagné

L'aviation a joué l'un des rôles principaux dans la libération d'Avdiivka. Dès le début de l'opération, le 10 octobre de l'année dernière, les bombardiers Su-34 de première ligne « traitaient » quotidiennement la zone fortifiée avec des bombes hautement explosives équipées de modules universels de planification et de correction. L'UMPK permettait aux avions d'effectuer des frappes sans risquer d'être sous le feu de la défense aérienne ennemie. La puissance des bombes de 500 kilogrammes était largement suffisante pour raser les fortifications en béton des forces armées ukrainiennes, qui autrement auraient dû être attaquées de front.

Les artilleurs ont également fait un excellent travail, nettement devant les Ukrainiens en termes de poids de salve d'obusier. Près d'Avdeevka, il a été possible de mettre en œuvre un contour de reconnaissance et de tir à part entière, dans lequel quelques minutes s'écoulaient entre la détection d'une cible et sa destruction. Cela compliquait sérieusement les mouvements des FAU et rendait difficile le transport de munitions.

Les artilleurs ont reçu beaucoup d'aide de la part des opérateurs de drones FPV. Du côté russe, il y avait beaucoup plus de drones en direction d'Avdeevsky.

Mais l’infanterie d’assaut a sans doute joué le premier rôle. Les soldats russes, sans hâte inutile, prirent méthodiquement zone fortifiée après zone fortifiée, contournant la ville par le nord et le sud afin de fermer l'encerclement à l'ouest. Les tentatives des forces armées ukrainiennes pour les arrêter n’ont abouti à rien. Et lorsque les fantassins ont planté le drapeau russe sur la stèle à l'entrée d'Avdiivka, où le président ukrainien Vladimir Zelensky avait récemment été photographié , il est devenu clair que la ville allait bientôt tomber.

La libération d'Avdiivka mettra un terme en partie à la menace de bombardement de Donetsk , puisque des obus sont tirés d'ici depuis 2014.

Mais il est fort probable que cela n’entraînera pas l’effondrement du front et ne conduira pas à l’effondrement de Kiev. Cependant, l’Ukraine ne dispose pas d’une deuxième zone fortifiée aussi puissante que celle située près de Donetsk . Il est fort possible qu’il soit plus facile pour l’armée russe d’avancer davantage.

Le plus important, c'est probablement l'espoir exprimé dans la dernière phrase. Est-il justifié ?

Autrement dit, quelle sera la solidité des positions suivantes des FAU après leur repli ?

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il y a 3 minutes, Fred974 a dit :

Les Caesar sont censés arriver sur site, tirer leurs 6 obus, puis se barrer fissa. Vu les roues et la boue ça donne plus l'impression d'une unité fixe, je me trompe ?

C'est une possibilité ... pas une nécessité.

L'idée c'est que selon l'OTAN la capacité de contre batterie ennemi ne permet pas un tir dangereux contre toi si tu procedes de la sorte. C'était vrai à l'époque des pas drone à plein temps au dessus du champ de bataille, et ou tout passé par de la trajectographie radar.

Aujourd'hui ce n'est plus tout fait vrai ... et la doctrine s'adapte au moyen d'en face.

Ça se trouve sur certains secteur l'adversaire n'a pas de moyen de contrebatterie efficace, et il est plus simple ou sur de se placer en base feu.

Apres sur l'image il y a des truc étonnant. Le bras droit est sous bache donc non utilisé. Les berceaux semblent vide alors que la culasse est ouverte ...

... ca se trouve c'est une prise de vu d'un entrainement.

L'engin semble sortir d'une position dissimulé dans le bois à gauche ... s'avancer dans le champ pour tirer, et probablement revenir quelques mètre en arrière dans le bois après.

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La situation à Avdiivka après le retrait ukrainien de la partie urbanisée. Selon les russes les ukrainiens se replieraient plutot sur Orlivka que sur Lastochkyne qui ne serait qu'un passage vers les positions plus tenable.

Pas de mouvement notable sur Sjeverne et Tonen'ke ... pour le moment. Rien de neuf non plus au nord d'Avdiivka, vers Keramik par exemple.

20240217235136-2a4f5bd8.jpg

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Il y a 6 heures, Pasha a dit :

Ce que je trouve dommage dans tes commentaires réguliers, au risque de me faire taper ici, c'est la logique des pro-défense à injecter des milliards "qui rapportent" au nom de la défense au mépris du déficit/PIB, mais en même temps on sacrifie les hôpitaux, les retraites, l'éducation, les collectivités, ect pour la même raison. Pourtant, pour ces différents secteurs il suffit aussi de quelque milliards pour juste arrêter l'hémorragie, de 0.1 à 0.3% de déficit en plus ce n'est "rien".  Pourtant on nous bassine à longueur de journée que ça plombe notre compétitivité, notre dette, notre économie. Et on préfère détruire notre économie intérieur et le futur du pays.

Donc soit les budgets sont extensibles à l'infini, et la dette on s'en fout. Dans ce cas, en effet on peut gueuler sur le manque d'effort. Ou bien y'a des plafonds et malheureusement une réalité économique nous rappelle qu'on ne peut pas commander et investir à tout va dans la défense. A moins que tu tiennes une position extrémiste et très égocentré sur l'économie, auxquels cas tu souhaites raboter à tout va pour juste donner le maximum à la défense. Ce que je peux entendre comme point de vue. Mais je ne suis pas sur que la majorité de la population soit en accord. Sinon faut juste accepter que l'argent magique n'existe pas, et se contenter de l'existant.

:laugh:

2 milliards pour des "uniformes scolaires"?

Citation

*ronflements*

 

3 milliards pour l'Ukraine?

Citation

Ce que je trouve dommage dans tes commentaires réguliers, au risque de me faire taper ici, c'est la logique des pro-défense à injecter des milliards "qui rapportent" au nom de la défense au mépris du déficit/PIB, mais en même temps on sacrifie les hôpitaux, les retraites, l'éducation, les collectivités, ect pour la même raison. Pourtant, pour ces différents secteurs il suffit aussi de quelque milliards pour juste arrêter l'hémorragie, de 0.1 à 0.3% de déficit en plus ce n'est "rien".  Pourtant on nous bassine à longueur de journée que ça plombe notre compétitivité, notre dette, notre économie. Et on préfère détruire notre économie intérieur et le futur du pays. Donc soit les budgets sont extensibles à l'infini, et la dette on s'en fout. Dans ce cas, en effet on peut gueuler sur le manque d'effort. Ou bien y'a des plafonds et malheureusement une réalité économique nous rappelle qu'on ne peut pas commander et investir à tout va dans la défense. A moins que tu tiennes une position extrémiste et très égocentré sur l'économie, auxquels cas tu souhaites raboter à tout va pour juste donner le maximum à la défense. Ce que je peux entendre comme point de vue. Mais je ne suis pas sur que la majorité de la population soit en accord. Sinon faut juste accepter que l'argent magique n'existe pas, et se contenter de l'existant.

:laugh::laugh::laugh:

Maintenant, parle-nous des hôpitaux, retraites, de l'éducation, des collectivités etc EN RUSSIE.

Bisous.

Modifié par Patrick
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il y a 8 minutes, Coriace a dit :

De plus la dépense publique ce n'est pas la somme des dépenses des ministères régaliens (argument malhonnête de la gauche depuis 40 ans ) c'est la somme des dépenses des ministères régaliens + le traitement des fonctionnaires territoriaux et nationaux (et il y aurait a dire) + leurs retraités + les dépenses publiques locales. On peut tout à fait diminuer les impôts et augmenter le budget de chaque ministère régalien. 

Par contre il faudra couper les dépenses publiques ailleurs. Et au final j'ai posté ici car c'est très opérationnel. C'est précisément ce ratio (ou ce mauvais ratio) pris sur les dernieres années qui nous a emmené a une situation dans laquelle on ne peut pas énormément aider les Ukrainiens alors que visiblement dans la pensée stratégique Française (ou plutôt, au pouvoir en France), la potentielle victoire Russe représente un risque pour la France (on en vient a parler de partage de la puissance nucléaire)

 

HS :

Quelques remarques :

-le budget des collectivités doit être équilibré (pas celui de l'état)

-un fonctionnaire d'état a un traitement supérieur à un fonctionnaire territorial

-l'état refourgue progressivement des compétences (et les responsabilités qui vont avec) aux collectivités locales sans forcément les budgets qui vont bien.

 

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Il y a 1 heure, Coriace a dit :

Il n'est pas utile d'être agressif.

La réalité est bien qu'on a un état obèse en terme de dépense publique, ce qui se traduit par des prélèvements records, et que malgré ça on a des services publics désastreux (alors qu'ils sont parfois bien mieux financés en terme d'euro/citoyen que leurs concurrents dans le reste de l'UE). Et a part l'armée aucun de ces ministères régaliens n'a subit une cure d'efficience sur les tentes dernières années. 

De plus la dépense publique ce n'est pas la somme des dépenses des ministères régaliens (argument malhonnête de la gauche depuis 40 ans ) c'est la somme des dépenses des ministères régaliens + le traitement des fonctionnaires territoriaux et nationaux (et il y aurait a dire) + leurs retraités + les dépenses publiques locales. On peut tout à fait diminuer les impôts et augmenter le budget de chaque ministère régalien. 

Par contre il faudra couper les dépenses publiques ailleurs. Et au final j'ai posté ici car c'est très opérationnel. C'est précisément ce ratio (ou ce mauvais ratio) pris sur les dernieres années qui nous a emmené a une situation dans laquelle on ne peut pas énormément aider les Ukrainiens alors que visiblement dans la pensée stratégique Française (ou plutôt, au pouvoir en France), la potentielle victoire Russe représente un risque pour la France (on en vient a parler de partage de la puissance nucléaire)

Je ne sais pas trop où on va couper puisque le secteur de la santé est en train de mourir (littéralement), que l'EN se vide, que les forces de l'ordre n'arrivent plus à fonctionner et qu'on manque de tout dans toutes les administrations.

L'argent magique ? Je sais bien mais je peux te garantir que, à mon modeste échelon, on ne le voit pas. Le foncier scolaire se dégrade, il n'y a plus de personnel de santé, on sucre les heures supplémentaires faute de moyens. Par contre, si tu veux bien participer à la dernière lubie du dernier ministre en date, tu seras enseveli sous les fonds, suffira juste de le citer dans le discours de fin d'animation.

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il y a 5 minutes, Paschi a dit :

Tu as raison mais dans ce cas là il faudrait que votre président ne déclare pas vouloir mettre l'économique de la France en "mode de guerre" pour soutenir l'Ukraine. Il faut claire dire "on n'a plus de pognon alors on va aider l'Ukraine comme on peut". Parce qu'à force de jouer les matamores et qu'ensuite rien ne vient, vous perdez toute crédibilité.

Crédibilité qui manque d'ailleurs cruellement dans les discussions avec l'Allemagne, que celle-ci ait raison ou pas dans son analyse de la situation financière de la France ou de sa trajectoire budgétaire. Et derrière vient le politique, qui n'inspire pas plus de confiance.

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Il y a 2 heures, Coriace a dit :

Il n'est pas utile d'être agressif.

La réalité est bien qu'on a un état obèse en terme de dépense publique, ce qui se traduit par des prélèvements records, et que malgré ça on a des services publics désastreux (alors qu'ils sont parfois bien mieux financés en terme d'euro/citoyen que leurs concurrents dans le reste de l'UE). Et a part l'armée aucun de ces ministères régaliens n'a subit une cure d'efficience sur les tentes dernières années. 

De plus la dépense publique ce n'est pas la somme des dépenses des ministères régaliens (argument malhonnête de la gauche depuis 40 ans ) c'est la somme des dépenses des ministères régaliens + le traitement des fonctionnaires territoriaux et nationaux (et il y aurait a dire) + leurs retraités + les dépenses publiques locales. On peut tout à fait diminuer les impôts et augmenter le budget de chaque ministère régalien. 

Par contre il faudra couper les dépenses publiques ailleurs. Et au final j'ai posté ici car c'est très opérationnel. C'est précisément ce ratio (ou ce mauvais ratio) pris sur les dernieres années qui nous a emmené a une situation dans laquelle on ne peut pas énormément aider les Ukrainiens alors que visiblement dans la pensée stratégique Française (ou plutôt, au pouvoir en France), la potentielle victoire Russe représente un risque pour la France (on en vient a parler de partage de la puissance nucléaire)

J'ai jamais dis le contraire, mais en quoi c'est la faute de l'Ukraine?

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Il y a 3 heures, Paschi a dit :

Tu as raison mais dans ce cas là il faudrait que votre président ne déclare pas vouloir mettre l'économique de la France en "mode de guerre" pour soutenir l'Ukraine. Il faut claire dire "on n'a plus de pognon alors on va aider l'Ukraine comme on peut". Parce qu'à force de jouer les matamores et qu'ensuite rien ne vient, vous perdez toute crédibilité.

Mieux vaut parler peu et faire peu que parler beaucoup et faire peu. Nous sommes d'accord

Sans volonté d'aller sur un terrain politique glissant et hors charte, je pense prudent pour les voisins de la France de s'attendre à ce que ce problème demeure jusqu'en 2027. Au moins. Si le principal intéressé avait été en mesure de réformer son comportement sur cet aspect, je pense qu'il l'aurait déjà fait 

 

Il y a 1 heure, Colstudent a dit :

16 k hommes depuis octobre ?

Cela n'aurait rien d'étonnant. 4 000 pertes définitives par mois sur les quatre derniers mois, si c'était la moyenne depuis le début de la guerre, cela voudrait dire 96 000 pertes définitives pour l'armée russe à ce jour.

Les derniers chiffres de Meduza - les seuls qui soient justifiés et sourcés - correspondent à une fourchette de 65-85 000 morts russes depuis le début de la guerre. Probablement nettement plus de 96 000 pertes définitives donc

Si la Russie n'a eu que 16 000 pertes définitives depuis octobre, c'est que la guerre est moins sanglante pour eux récemment. Pas impossible vu qu'ils sont en train de prendre l'avantage, et bénéficient d'une supériorité matérielle assez écrasante

Autre hypothèse, ce chiffre de 16 000 est sous estimé

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