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Afghanistan, du lieu symbolique à la symbolique des lieux

La base militaire : lieux et micro-lieux

Si l'on avait déjà abordé sur ce blog l'ambassade comme haut-lieu de la présence étrangère et lieu-cible de l'attentat, il faut également considérer un autre lieu du politique : la base militaire. Elle n'est pas seulement un lieu du militaire, elle porte aussi en elle la symbolique de la présence armée d'un Etat ou d'une coalition d'Etats extérieurs. C'est dans cette perspective que la géographie des conflits ne peut se résumer à la géographie des combats : la géographie culturelle, en abordant la symbolique des lieux et en confrontant les représentations des différents opérateurs spatiaux, est un moyen de comprendre la construction de lieux-cibles et d'espaces-cibles dans les violences (voir notamment Guy Mercier et Olivier Lazzarotti (dir.), 2009, "Géographies de la violence", Cahiers de géographie du Québec, vol. 53, n°150, décembre 2009 ; et Jérôme Tadié, 2006, Les territoires de la violence à Jakarta, Belin, collection Mappemonde, Paris, 303 p.). Croiser les approches et les échelles permet donc de "dépasser" l'approche par les processus à la seule échelle de l'Etat en conflit, et de comprendre les intentionnalités des acteurs en armes et la destruction comme violence symbolique (voir notamment les billets sur l'urbicide).

Le lieu où s'est produite l'incinération d'exemplaires du Coran dans la nuit du 21 au 22 février 2012 (dont il ne s'agit pas ici de discuter si elle était ou non intentionnelle) renforce la violence symbolique perçue dans cet acte. On peut également considérer ces exemplaires du Coran comme des micro-lieux chargés de symbolique : ainsi, le géographe Michel Lussault explique que l'on peut "décomposer le lieu en micro-lieux, ceux-ci toujours sensiblement intégrés dans l'espace limité qui les contient et qui demeure un cadre explicite de la coprésence possible des individus et des choses" (Michel Lussault, 2003, "Lieu", dans Jacques Lévy et Michel Lussault (dir.), 2003, Dictionnaire de la géographie et de l'espace des sociétés, Belin, Paris, p. 562). Dès lors, plusieurs échelles s'entremêlent : la base militaire est perçue par les acteurs locaux comme le haut-lieu de la présence étrangère (rejetée pour certains). A l'intérieur de la base militaire, la présence d'exemplaires du Coran a été perçue comme utilisée (il ne s'agit pas ici de "trancher" pour savoir si l'acte était intentionnel ou non) comme le micro-lieu symbolique de la religion musulmane, considérée par ces militaires comme "néfaste". Brûler des exemplaires du Coran dans une base militaire étatsunienne en Afghanistan répond donc d'une double symbolique : la violence symbolique perçue dans l'acte et la symbolique du lieu de cette incinération.

Cette symbolique de la base militaire n'est pas spécifique au cas de l'Afghanistan, ni mêmes des territoires en guerre. Par exemple, le géographe Philippe Pelletier, dans son intervention "Îles interdites et montagnes profondes : de l'espace sacré au Japon" (Cafés géographiques, 14 janvier 2004, compte-rendu par Yann Calbérac), note qu' "une base militaire américaine devait être construite sur une petite île au sud de Tokyo. Les populations locales refusent (et la base n'a finalement pas été construite) au motif qu'y résident des dieux" : c'est ici la sacralité de l'espace mais aussi l'identité nippone qui sont perçues comme des motifs de refus d'un aménagement qui ancrerait un haut-lieu de la présence étrangère, qui plus est un lieu militaire, dans un espace géosymbolique : Philippe Pelletier explique en effet le culte des montagnes et des îles sacrées au Japon qui "a des conséquences sur l'urbanisme japonais, ce labyrinthe urbain où le sacré est caché" (à lire, sur cette question, les travaux d'Augustin Berque et de Philippe Pelletier, et notamment : Augustin Berque, 1982, Vivre l'espace au Japon, Presses Universitaires de France, Paris, 226 p. ; Augustin Berque, 1986, Le sauvage et l'artifice. Les Japonais devant la nature, Gallimard, Paris, 322 p. ; Philippe Pelletier, 1997, La Japonésie : géopolitique et géographie historique de la surinsularité au Japon, CNRS Editions, Paris, 400 p. ; Philippe Pelletier, 2003, Japon. Crise d'une autre modernité, Belin/La documentation française, Paris, collection Asie plurielle, 207 p.).

Par conséquent, la base militaire ne peut être pensée seulement comme un "point" dans le dispositif sécuritaire militaire déployé sur un théâtre d'opération : elle est un espace médiatique, non par la présence de journalistes, mais parce que comme tout espace, la base se trouve être une médiation entre la société et l'individu : "l'influence de l'espace physique sur l'individu se trouve médiatisée par le système socioculturel alors que ce dernier est à son tour médiatisé, inscrit et pérennisé par/dans et à travers l'espace" (Amor Belhedi, site Epistémologie de la géographie, "L'espace géographique : de l'absolu au relatif"). Le choix d'un lieu pour un moment médiatique, pour une manifestation, pour une démonstration du pouvoir, pour un attentat... n'est jamais neutre : "un lieu peut être considéré comme « symbolique » dans la mesure où il signifie quelque chose pour un ensemble d´individus ; ce faisant, il contribue à donner son identité à ce groupe" (Jérôme Monnet, 1998, "La symbolique des lieux : pour une géographie des relations entre espace, pouvoir et identité", Cybergéo, rubrique Politique, Culture, Représentations, article 56). Une base militaire étrangère matérialise cette présence, et produit des représentations pour les acteurs politiques, les acteurs en armes, mais aussi pour les habitants "ordinaires". La problématique de la symbolique des lieux se trouve au coeur de la question de l'acceptation de cette présence.

L'exemple de la base aérienne de Manas au Kirghizistan a été analysée en détail par le géographe Mickaël Aubout dans son article : "Géographie militaire d'une base aérienne : l'exemple de la base de Manas (2002-2004)", Penser les Ailes Françaises, n°19, 2009, pp. 28-38. "Connaître les caractéristiques du milieu au sein duquel doit opérer une armée reste un gage de son succès" (p. 29), mais on ne peut résumer la question du "milieu" au seul environnement matériel qui permet de prendre en compte les caractéristiques physiques de l'ancrage de la présence militaire sur un théâtre d'opérations. "La prise en compte de la dimension culturelle de l’environnement d’accueil, ainsi que celle des contingents s’implantant – d’autant plus dans le cadre d’une coalition – doit être une règle" (op. cit., p. 33). Comme le souligne le colonel Jean-Marc Laurent : "sur un théâtre d'opérations comme en métropole, une base aérienne voit sa justification dans son rôle d'outil de combat. Outre son potentiel opérationnel, sa pérennité est toujours liée à sa capacité de s'intégrer politiquement et économiquement dans l'environnement local. (...) Pour être pérenne, la base aérienne doit donc se fondre dans le paysage local et se faire accepter par la population" (Colonel Jean-Marc Laurent, 2003, "Déploiement allié au Kirghizistan : la dimension internationale d'une base aérienne", Les Cahiers de Mars, n°177, n°2003/2, p. 108).

A noter que le lieu ne peut permettre de sous-estimer l'acte et la représentation de l'acte : une autre "affaire" avait ainsi provoqué des manifestations de colère similaires fin mars 2011. Une manifestation à Kandahar avait ainsi dégénéré en violences début avril 2011, faisant une dizaine de morts. Cette manifestation faisait suite à la contestation d'un autodafé d'un exemplaire du Coran par un pasteur étatsunien : cette incinération a eu lieu sur le sol des Etats-Unis. Ce n'est donc pas le lieu en tant que localisation qui prime, mais bien la symbolique des lieux de l' "événement". Dans le cas de l'autodafé de fin mars 2011, les répercussions sur le sol afghan d'une incinération à quelques milliers de kilomètres des espaces de vie des contestataires montrent l'emboîtement des échelles dans la question sécuritaire. Dans le cas, plus récent, de "l'affaire des Corans brûlés", c'est un autre aspect de l'interspatialité qui est éprouvé : la cospatialité.

Cette approche renvoie aux travaux du géographe Jacques Lévy qui distingue trois types d'interspatialités. "L'interaction spatiale peut porter sur des objets dans l'espace. Elle peut aussi s'appliquer à des espaces constitués de plusieurs objets (lieux, aires). On parle alors d'interspatialité. Les interspatialités peuvent se classer en trois familles : l'interface, l'emboîtement et la cospatialité. A la différence des opérateurs géographiques élémentaires (acteurs, objets), les espaces sont des situations impliquant et agençant plusieurs logiques d'action, plusieurs acteurs. On ne peut donc traiter de leurs interactions comme s'il s'agissait de gérer la contradiction géographique fondamentale entre contact et écart" (Jacques Lévy, 2003, "Interspatialité", dans Jacques Lévy et Michel Lussault (dir.), 2003, Dictionnaire de la géographie et de l'espace des sociétés, Belin, p. 523). L'interface est "l'une des interspatialités, caractérisée par la mise en contact de deux espaces" (Jacques Lévy, 2003, "Interface", op. cit., p. 522). "L'emboîtement relie les espaces par une transformation scalaire (petit/grand) et par une inclusion de l'un dans l'autre" (Jacques Lévy, 2003, "Emboîtement", op. cit., p. 306). La cospatialité est "l'une des interspatialités caractérisée par la mise en relation de deux espaces occupant la même étendue" (Jacques Lévy, 2003, "Cospatialité", op. cit., p. 213).

Les relations entre espaces doivent être mises en exergue pour ne pas penser seulement le niveau géostratégique (à l'échelle mondiale), mais également le niveau "géo-opérationnel" (à l'échelle régionale ou à l'échelle du théâtre d'opérations) et le niveau "géo-tactique" (à l'échelle locale), qui ne se déclinent pas seulement en termes d'opérabilités et de niveaux hiérarchiques, mais également pour les acteurs en armes, pour les acteurs politiques et pour les habitants "ordinaires" en termes de symbolique, d'appropriation, d'appartenance, de territorialisation de la violence... Ce détour par l'approche des interspatialités selon le géographe Jacques Lévy permet de comprendre que la base militaire ne peut seulement être pensée comme un "point" du dispositif sécuritaire sur un théâtre d'opérations, puisqu'elle est à la fois un espace médiatique (en tant qu'espace-signe), un espace de vie (pour les militaires) et un dispositif spatial intégré dans un dispositif sécuritaire plus englobant (le théâtre d'opérations). Dans cette perspective, elle est un espace géosymbolique, qui interagit avec son environnement proche.

=> La symbolique des lieux produit donc des espaces géosymboliques qui sont des enjeux dans la géographie de la sécurité et la géographie de l'insécurité sur un théâtre d'opérations. Les lieux du politique doivent être analysés selon les représentations qu'en ont les acteurs de la guerre et les acteurs de la paix, mais aussi les habitants "ordinaires". On rejoint là l'idée de "gagner les coeurs et les esprits". S'il ne s'agit pas ici de revenir sur la pertinence de cette approche dans la stratégie, force est de constater, par la parution récente de l'ouvrage collectif Afghanistan : gagner les coeurs et les esprits (dirigé par Pierre Micheletti, 2011, RFI/Presses universitaires de Grenoble) qui reprend le principe stratégique tant défendu par le général McChrystal pour l'Afghanistan au compte de l'action humanitaire, que l'acceptation sociale des acteurs de la pacification (armées, humanitaires...) passe par cette interaction entre ces acteurs et la population locale. On postule ici que la compréhension de la symbolique des lieux est un "outil" pour comprendre ces interactions et un enjeu de la pacification des territoires.

Source:

http://geographie-ville-en-guerre.blogspot.fr/2012/03/afghanistan-du-lieu-symbolique-la_13.html

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9t d'explosif saisi a la frontiere Pakistanaise ... il aurait du exploser lors du nouvel an "afghan".

http://www.lorientlejour.com/category/Derni%C3%A8res+Infos/article/750464/Neuf_tonnes_dexplosifs_dans_un_camion_devant_exploser_pour_le_Nouvel_an_afghan.html

Neuf tonnes d'explosifs qui devaient servir pour un commettre attentat au Nouvel an afghan, mardi, ont été retrouvées à l'intérieur d'un camion pakistanais dans le Nangarhar, une région frontalière de l'est de l'Afghanistan, a-t-on appris dimanche de source sécuritaire.

Les "neuf tonnes d'explosifs", saisies début mars, étaient cachées "sous une cargaison de bananes dans un semi-remorque", a expliqué Lutfullah Mashal, un porte-parole des services de renseignement afghans (NDS) au cours d'une conférence de presse.

"Le propriétaire du camion s'est enfui au Pakistan, mais son chauffeur afghan a été arrêté par les forces de l'ordre", a-t-il poursuivi, ajoutant que l'attentat était censé se dérouler, soit dans le Nangarhar, soit dans la capitale Kaboul.

"Des efforts sont entrepris pour arrêter les auteurs de ce crime", a expliqué le porte-parole du NDS.

Six insurgés ont en outre été arrêtés par les services secrets afghans après avoir avoué qu'ils préparaient une attaque contre Atta Mohammad Noor, le gouverneur de la province de Balkh (Nord), très opposé aux talibans, a-t-on dit de même source.

Nawruz marque le début de la nouvelle année en Afghanistan. La fête a lieu généralement le jour du printemps, soit le 21 mars. Mais 2012 étant une année bissextile, Nawruz se déroulera cette année un jour plus tôt, soit mardi 20 mars. L'Afghanistan passera alors de l'année 1390 à l'année 1391.

L'Afghanistan, en guerre depuis trente ans, est le théâtre cette dernière décennie d'une lutte entre les forces gouvernementales, soutenues par les troupes de la coalition de l'Otan, et les insurgés contre les autorités de Kaboul, emmenés par les talibans.

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Crash d'un apache AH-64 en Afghanistan :

http-~~-//www.youtube.com/watch?v=oTmwG5ob0Ks

Apparemment le système de vol stationnaire à été en endommagé ou a eu un dysfonctionnement, des infos ce sont des tires ou une panne qui a provoqué cette état de fait ?  Honnêtement ça dois être une situation stressante quand on sait que la seul option et l’atterrissage forcé et sur les Apaches pas de système d'éjection à la KA52 ou comme le tigre, le pilote et sont tireur on du le sentir passé sans parler du personnels au sol que l'on voit j’espère qu'il n'y a pas eu trop de dégâts ce sont malheureusement des choses qui arrivent sur des machines aussi complexes

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Apparemment le système de vol stationnaire à été en endommagé ou a eu un dysfonctionnement, des infos ce sont des tires ou une panne qui a provoqué cette état de fait ?  Honnêtement ça dois être une situation stressante quand on sait que la seul option et l’atterrissage forcé et sur les Apaches pas de système d'éjection à la KA52 ou comme le tigre, le pilote et sont tireur on du le sentir passé sans parler du personnels au sol que l'on voit j’espère qu'il n'y a pas eu trop de dégâts ce sont malheureusement des choses qui arrivent sur des machines aussi complexes

Apparemment, il effectue un "retourn to target" qui aurait mal tourné. Ils y auraient aucun blessé et les pilotes sont indemne.

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Je cite Perry ici car en effet c'est très intéressant !

Un seul Afghan dans le groupe des "futurs kamikazes", c'est là où on prend conscience de nos faiblesses "intérieures".

Interdiction complète de voir des femmes ... ils canalisent toute la testostérone et l'agressivité dans le Jihad en gros ?

A par les Pakis, qui d'autre vient organiser ces filières ? Saoudiens ? Serait grand temps de faire le ménage sur ces sales cons !

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Les muds de KAF à la fête.

Est-ce parce que le nombre de vecteurs s'est réduit, l'aviation française en Afghanistan s'invite désormais régulièrement aux points opérations de l'EMA, le jeudi. On a appris ce matin qu'une patrouille de Mirage 2000D partie de Kandahar le 16 mars a neutralisé une demi-douzaine d'insurgés qui s'en prenait à un convoi de l'ANA, avec des OMLT italiens, en RC-West. A la demande d'un JTAC lui aussi italien, la patrouille de muds est restée cinq heures en vol, avec autant de ravitaillements afin d'offrir la meilleure protection possible au convoi, qui comportait 150 véhicules et un millier d'hommes pris sous le feu.

L'EMA a également montré des films issus du pod de désignation d'objectifs dont disposent les équipages de 2000D, ce qui permet de mesurer les difficultés à discerner des menaces avec un tel moyen.

Des concours ont aussi été apportés à un autre JTAC italien, et à un JTAC américain, pendant dans les jours environnants.

http://lemamouth.blogspot.fr/2012/03/les-muds-de-kaf-la-fete.html

ça augure mal pour la suite !

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Les muds de KAF à la fête.

Est-ce parce que le nombre de vecteurs s'est réduit, l'aviation française en Afghanistan s'invite désormais régulièrement aux points opérations de l'EMA, le jeudi. On a appris ce matin qu'une patrouille de Mirage 2000D partie de Kandahar le 16 mars a neutralisé une demi-douzaine d'insurgés qui s'en prenait à un convoi de l'ANA, avec des OMLT italiens, en RC-West. A la demande d'un JTAC lui aussi italien, la patrouille de muds est restée cinq heures en vol, avec autant de ravitaillements afin d'offrir la meilleure protection possible au convoi, qui comportait 150 véhicules et un millier d'hommes pris sous le feu.

L'EMA a également montré des films issus du pod de désignation d'objectifs dont disposent les équipages de 2000D, ce qui permet de mesurer les difficultés à discerner des menaces avec un tel moyen.

Des concours ont aussi été apportés à un autre JTAC italien, et à un JTAC américain, pendant dans les jours environnants.

http://lemamouth.blogspot.fr/2012/03/les-muds-de-kaf-la-fete.html

ça augure mal pour la suite !

Un groupe de 150 véhicules et 1 000 hommes? J'ai d mal à réaliser, c'est absolument énorme non?

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Pour 6 talisurgés neutralisés combien ne l'ont pas été environs ? J'aimerais avoir une idée de l'ordre de bataille nécessaire pour contraindre l'effectif équivalent à un bataillon entier à faire appel à une couverture aérienne permanente.

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Pareil que Berzerker : c'est l'équivalent d'un régiment et ils ont besoin d'un appui aérien pendant 5 heures ?  :P

éviter le contact  pour éviter les pertes, donc soutien aérien non?

Tu m'étonnes que les Talebs prennent nos soldats pour des lâches..

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Pareil que Berzerker : c'est l'équivalent d'un régiment et ils ont besoin d'un appui aérien pendant 5 heures ?  :P

C'est le grand mystère de l'Afghanistan ... la on a l'équivalent de 2 bataillons ... qui arrive a se laisser emmerder par quelques dizaine de talisurgé en babouche! Il y a pas une firebase capable de réduire la resistance en quelques minutes?! au au moins de la noyer dans du fumi pour l'empecher de tirer sauf a changer de position hors de ses abris.

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Pour 6 talisurgés neutralisés combien ne l'ont pas été environs ? J'aimerais avoir une idée de l'ordre de bataille nécessaire pour contraindre l'effectif équivalent à un bataillon entier à faire appel à une couverture aérienne permanente.

C'est les Mirages qui ont dégommés six de nos amis d'après l'article. J'imagine donc que les hommes au sol en ont envoyés d'autres rejoindre leurs vierges  :rolleyes:. M'enfin je vois assez mal le toutim. 150 camions, ça doit répandre des personnes sur environ 3km (à raison de 10m entre chaque camion, et de 10m par camion), j'imagine qu'on ne peut pas laisser sans protection les appareils de l'arrière pour assister ceux qui sont accrochés à l'avant, qu'on a pas le droit de s'écarter des véhicules pour tenter une manoeuvre..

Ca fait très légion Romaine chez les Goth ça.  :rolleyes:

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C'est les Mirages qui ont dégommés six de nos amis d'après l'article. J'imagine donc que les hommes au sol en ont envoyés d'autres rejoindre leurs vierges  :rolleyes:. M'enfin je vois assez mal le toutim. 150 camions, ça doit répandre des personnes sur environ 3km (à raison de 10m entre chaque camion, et de 10m par camion), j'imagine qu'on ne peut pas laisser sans protection les appareils de l'arrière pour assister ceux qui sont accrochés à l'avant, qu'on a pas le droit de s'écarter des véhicules pour tenter une manoeuvre..

Ca fait très légion Romaine chez les Goth ça.  :rolleyes:

Parmi les camions t'as forcément des troupes avec des 14,5mm ou autres. C'est l'ANA donc pas du surblindé et surarmé occidental apparemment.

Le truc c'est que les mirages ont dégommés six talisurgés, nous sommes d'accord. Concrètement s'ils ont du faire de la permanence pendant 5 heures cela signifie que le convoi n'avait pas la capacité de réagir tout seul, donc qu'il n'a pu faire que du containment et que c'était pas assez (car appui aérien et permanence). Si on met ça en rapport avec les suppositions statistiques des engagements précédents, on arrive à une très faible efficacité du convoi. Je crois qu'on peut douter que les six gus tués depuis les airs en aient accompagnés beaucoup.

Enfin ce billet nous éclaire également sur le coût faramineux de l'appui aérien. Outre les mirages il faut compter la consommation des tankers pour l'élimination de six talisurgés remplacés presque immédiatement. Le rapport coût-bénéfice est inquiétant...

Ca fait très légion Romaine chez les Goth ça.

le paradigme est intéressant si tu fais référence aux campagnes de Germanie centrale. l'armée romaine était en effet, si mes souvenirs sont bons, cantonnée à certains axes longeant les fleuves.

Ceci dit, toute cette histoire m'en rappelle une autre, en version plus larvée cependant, celle de la RC 4 pour retourner dans l'histoire française. Je note quand même que les talisurgés ne se sont encore jamais réellement attaqués au ravitaillement venant du Pakistan. Si l'on se réfère au docu BBC que j'ai relayé plus haut, ils en ont la capacité.

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Par réellement j'entends de manière plus systématique. Là par rapport au volume ils nous laissent relativement tranquille de ce côté là. Enfin, c'est une impression.

Soit parce qu'il y on un interet. En gros il pioche d'une maniere ou d'une autre dans le ravito.

Soit parce qu'il en on pas les moyens, certaine route principal leur étant quasi interdite, sauf au prix de nombreux combattants.

Soit parce que politiquement ca serait défavorable, en gros que les ravitos profitent au peuple afghans qu'ils faut pas trop léser.

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Plusieurs articles relatifs au ravito étaient parus entre 2008 et 2009. Apparemment le système de sous traitance en matière de transport et de protection aboutit à l'emploi par des chefs de clans rémunérés par nous de... talibans ou en tout cas de l'acquittement d'une taxe à leur profit pour laisser passer les denrées nécessaires à l'ISAF.

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