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Contenu populaire

Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 08/12/2015 dans toutes les zones

  1. Le capitaine commandant de ma future unité attend avec impatience mon arrivée afin de redynamiser le PCL. Je lui ai dit qu'il était hors de question que je sois le chef du peloton camping loisirs mais bien commandement et logistique. Je ne viens pas pour faire des sandwichs et m'occuper du barbecue. J'ai déjà vu rece week-end de vieux adjudant-chef issus du service national et ce que j'ai vu m'a fait halluciner. Comme en tant qu'adjudant je serai quand même leur chef de peloton je vais leur apprendre à travailler correctement au secrétariat, domaine que je connais puisque c'était mon ancienne fonction dans la réserve au 501.
    5 points
  2. Les techniques d'autodéfense à la bombe atomique sont encore trop confidentiels ... mauvaise image ? manque d'infrastructures adaptées ? lourdeur des procédures bureaucratiques ?
    4 points
  3. Détruire Daesh ne regle aucun des probleme de la Syrie ni de l'Irak c'est tout le probleme. Si "Assad" est toujours là c'est qu'il y a en Syrie une population non négligeable qui a besoin du régime ... ne pas accepter cela c'est aller droit à de grandes désillusions. Le probleme est avant tout politique, et aujourd'hui il n'y a pas de solutions politiques viable ... même une partition du pays semble bancale tant les imbrications et la viabilité des zone sont improbables.
    3 points
  4. Bonjour, Encore du grand délire ! Le magazine de l'État islamique Dar al Islam ordonne aux parents musulmans de retirer leurs enfants des écoles françaises et demande de tuer les professeurs qui y enseignent la laïcité. http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/12/02/01016-20151202ARTFIG00158-la-propagande-de-daech-s-en-prend-a-l-ecole-francaise.php
    3 points
  5. Ce sont des bombes normales à fragmentation russes, pas aérodynamique mais plus courte. Il semblerait qu'une partie des Tu-22 aient utilisé 9 bombes par soute au lieu de 6 dans la dernière vidéo (donc 18 bombes par run) La vidéo ne démontre quand même pas une très grande précision. Leurs bombardiers lourd auraient bien besoin d'armes GPS ... C'est d'ailleurs peut être pour cela qu'ils utilisent des missiles de croisières sur certaines cibles, par delà l'effet pour la communication.
    2 points
  6. Mon cher Fusilier, cela fait 12 ans que je le répète ici, inlassablement https://twitter.com/NavyRecognition/status/674142708949237760?lang=fr
    2 points
  7. +1000 A mon sens, s'il y a bien un investissement dans la defense qui vaut le coup, c'est la capacite permanente d'action a la mer, qui plus ait, une capacite qui englobe le spectre complet des missions aeriennes: controle de l'espace aerien, defense aerienne, frappe dans la profondeur, interdiction terrestre et navale, renseignement. Sans compter la FANu, la capacite de dissuasion conventionnelle que represente un PA et son GAe est inestimable (c'est bien pour ca que les politiques qui reflechissent uniquement avec le porte-feuille ne concoivent pas sa vraie valeur). Les US font tout pour les garder, les chinois font tout pour en avoir, ce n'est pas pour rien, et avec notre ZEE, si on veut pouvoir la defendre (encore une histoire de volonte), un PA est un atout decisif, d'autant qu'on a deja des SNA pour le proteger (perso j'aimerais autant qu'en plus, on ait des appareils de lutte ASM sur le PA, genre S-3 Viking, mais la, ca releve du reve humide).
    2 points
  8. C'est fatigant d'avoir à répéter toujours les mêmes choses... Le PA fait partie de la dissuasion, ses avions peuvent délivrer l'ASMP. Quand à savoir quels sont les enjeux vitaux de la Nation, vaste débat.... 160 millions / an, c'est 1/10e du coût des OPEX; Ce milliard et demi annuel, ça fait partie des enjeux vitaux...? C'est justement, pour ne pas avoir à se démerder / bricoler, qu'il faut un 2e PA, ce qui permet d'assurer la permanence. Pour assurer l'appui au sol, les avions doivent être à proximité. Les raids depuis la métropole, ne peuvent être que planifiés (et ils coûtent les yeux de la tête en devis temps pilote / avion et et ravitailleurs / carburant.) Les bases à terre : faut les avoir au bon endroit (et ce n'est pas si simple) que les pays concernent les autorisent; qu'elles soient adaptées (si non génie de l'air et toussa) puis organiser un flux logistique (et il faut des avions de transport, voir des bateaux ...) organiser la maintenance entre les bases en France et les bases avancées , puis le flux des relèves et toussa... 70 / 80 % de la population mondiale, et presque la totalité des grandes métropoles mondiales, se trouvent en frange littorale, dans une profondeur des 100 km.. Avoir un GAN, c'est pouvoir intervenir de manière indépendante, à partir de la haute mer, sur la totalité des zones importantes de la planète... En volume, 90 % des échanges commerciaux passent par la mer... Maîtriser la mer et ses passages obligés, est une condition stratégique et d’indépendance nationale, pour ça il faut une vraie marine : SNA, PA, frégates, forces amphibies. Et c'est tout un autre problème que botter le cul à quelques pirates sur les Eparses, ce que l'on doit pouvoir faire avec 60 Fusiliers, un bon canon de 100.et deux hélicoptères.... Etc, etc, etc...
    2 points
  9. On en à parlé déjà ici, mais je trouve que faire de la pub pour leur agip prop n'est pas une bonne idée, on sait déjà qu'ils ne nous aiment pas.
    2 points
  10. Les satellites de telco fonctionne exactement sur le meme principe, ca permet de réutiliser les meme fréquence avec des contenus différent par zone, et donc de pas monopoliser la moitié du globe avec le meme trafic internet sur les memes fréquences. En gros tas "conversation" internet n'est rediriger que vers ta zone sur une bande de fréquence donnée. Au meme instant la "conversation" internet de quelqu'un d'autre peut utiliser exactement la meme fréquence dans une autre zone couverte par le meme satellite. Ca permet de réduire la conso de bande radio ... bande radio qui devient une denrée tres rare, d'autant plus qu'on cherche a deployer des solutions de trafic qui drainent 200Gbyte/s ... En gros si KA-SAT veut eteindre sont spot "centré" sur Raqqa il peut ... et les conversation iinternet relayé par KA-SAT seront coupé dans toute cette zone de réception. Le petit souci c'est que la zone va bien au dela de Raqqa ... j'ai pas le détail des beamspot en tete mais de mémoire ca couvre grosso modo un espace comme la France, avec pas mal d'overlapping quand meme. Sauf ... il n'y a pas une seul solution d'internet par satellite, mais une ribambelle. Il y a la soluton classique tres haut débit via les geostationnaire dont je parle au dessus, c'est simple pour le pointage de l'antenne parabolique classique. il y aussi les solution orbite basse ou moyenne avec une atenne omnidirecttionnelle genre inmarsat, iridium etc. Ici les satellites défile, les zone sont multicouverte, et selon la puissance de ton antenne tu peux chopper des satellite assez loin de ta verticale. Accessoirement il y a pas mal de capitaux du golfes dans la plupart des solutions de telco dont on parle ... De plus le trafic peut tres bien suivre un chemin terrestre et etre ensuite relayé via la Turqie, l'Iral, la Jordanie etc. par des opérateurs peux scrupuleux comme l'est le pétrole...
    2 points
  11. Voici un article sur les Djihadiste de l'es-URSS qui partent en Syrie. On y apprend que les jeunes djihadistes voient dans le conflit Syriens une étape de formations avant de ré-importer le djihade en Asie Centrale et dans le Caucase. L'auteur explique également que les frappes Russes qui ne visaient pas l'EI ce concentrer en partis sur des groupuscules venant de l'es-URSS, Vlad l'empaleur voulant s'assurer de tuer un max des djihadiste de l'es-Urss avant qu'ils ne reviennent et déstabilise la région. http://theatrum-belli.org/rdn-des-djihadistes-russes-en-syrie/ En prime, l'auteur décrit le parcours d' "Abou Omar Al Chichani", née d'un père Orthodoxe Géorgiens et ex Spetsnaz Géorgiens radicalisé en prison. Pour les curieux, voici deux article des débuts d'internet en URSS et des enjeux actuels avec la tentative de créer un internet Russe. http://www.diploweb.com/Internet-en-URSS-a-la-barbe-du.html Cet article retrace l'apparition d'Internet en URSS, avec la création de réseaux ou les citoyens soviétiques pouvaient librement (s'ils avaient un modem et des compétences pour se connecter... ) parler entre eux et avec des citoyens de l'Ouest au nez et à la barbe du régime. Ainsi, le 1er connecté Soviétique était un chercheur qui travaillait sur un ordinateur caché plusieurs portes blindées et à deux pas du Kremlin ! L'auteur retrace également la transformation de ces réseaux en canaux d'informations, dès la tentative de coup d'État à Moscou d'août 1991. http://www.diploweb.com/Internet-en-URSS-a-la-barbe-du.html
    2 points
  12. cela s'apprécie dans le bureau du juge d'instruction. Tyson est devant toi et se rebelle ; il a déjà tué une personne d'un coup de poing... Cela peut s'apprécier (s'il te touche, il peut te tuer).. c'est quoi, agression à arme blanche ? il faut apprécier la proportionnalité du risque ... si le mec a un rasoir et qu'il est souple sur ses jambes... t'es cuit ! avec un couteau, un mec qui te charge devient potentiellement mortel à partir de 7 m de distance. Moins de 7 metres, tu n'as pas le temps de sortir l'arme.. à 7 metres, si tu es rapide, que tu dégaines vite, que tu es chambré, et que tu fais des pas chassés en lateral pour allonger sa course, peut etre qu'il ne te tombera pas dessus, avec son élan... peut etre. Alors, legitime défense ou pas : oui ! est ce que ça vaut la vie humaine... ça dépend : chaque fois que l'on peut éviter de tuer.. Reprend le fada dans le métro de Londres ; mets toi en face et ne compte pas sur le tazer... tu fais quoi ? Il y en a déjà un au sol, poignardé ; personne ne peut s'en approcher pour le soigner, pour le bilan, pour l'évacuer, tu fais quoi ? question à 2-3 secondes ; après, le fada te prendra en compte, avec son poignard.
    2 points
  13. J'ouvre ce file car quoi que l'on en pense l'Afghanistan pour l'armée française vient de rentré dans l'histoire . J'ai trouvé ce lien et j'ai lu certains de ces livres écrits par des anciens d'Afghanistan ( français ou étranger ) auquel ce réfère ce lien . http://laplumeetlepee.hautetfort.com/archive/2014/12/28/ceux-d-afghanistan-2001-2014-5521616.html Voici des textes de soldats qui relatent ce que fut cette guerre d'Afghanistan . Ceux d'Afghanistan, 2001-2014 2nde édition - Photos et extraits © leurs auteurs. Droits réservés. Les hommes de guerre sont de l’espèce qui se rase pour mourir. Ils croient à la rédemption de l’homme par la vertu de l’exercice et du pas cadencé. Ils cultivent la force physique et la belle gueule, s’offrant le luxe des réveils précoces dans les matins glacés et des marches harassantes pour la joie de s’éprouver. Ce sont les derniers poètes de la gratuité absolue. Jean Lartéguy « Afghanistan », un mot qui restera à jamais gravé dans notre histoire. Mais « Afghanistan » n’est pas qu’un mot. « Afghanistan » n’est pas non plus qu’un morceau poussiéreux d’Asie ou règne depuis des siècles le fracas des armes. « Afghanistan » n’est pas qu’une mosaïque de peuples à l’esprit fier et combattant. « Afghanistan » n’est pas qu’une somme de traditions que nous, Occidentaux, pouvons juger archaïques. « Afghanistan » n’est pas que la mauvaise nouvelle du soir, annoncée d’un air apitoyé par le journaliste-star qui enchaîne, sans transition et retrouvant le sourire, avec la météo des plages. « Afghanistan », c’est aussi une femme qui verse des larmes de joie, retrouvant son mari après six mois de stress et d’insomnies. C’est un homme sportif qui se demande comment vivre désormais, cloué dans un fauteuil roulant. C’est une femme qui pleure sa tristesse infinie, contemplant le lit de son fils, qui demeurera vide à jamais. C’est une femme fière d’avoir sauvé la vie de cette petite afghane, là-bas. C’est un homme qui s'est élancé sous le feu, pour secourir son frère d’armes blessé. Et cela le fait sourire, quand on le traite de héros. « Afghanistan », c’est aussi ce soldat, et celui-ci, et celui-là… Alors que sonne le désengagement, glas pour certains, joyeux carillon pour d'autres, que cette guerre est déjà, dans l'esprit de beaucoup, une "vieille histoire", nous avons voulu rendre à ces soldats l’hommage qu’ils méritaient. Cependant, nous n’avons pas souhaité écrire sur eux, au-delà de ces quelques phrases d’introduction. Nous avons préféré nous comporter en porte-voix, leur laisser la parole, dans sa diversité : un kaléidoscope d'impressions, finalement plus complémentaires que contradictoires. Écoutons-les et lisons-les. Ils méritent toute notre attention. Car « Afghanistan », par-dessus tout, c’est eux. Photo Sébastien Joly, réalisateur d'Aito– Guerriers du Pacifique. Le photographe à gauche est le regretté Yves Debay. Combien d’hommes peuvent se targuer d’écrire l’Histoire , sinon d’en être acteur ? Qui aujourd’hui vit intensément, non pas au travers d’un écran, mais ressentant les choses réellement ? Qui est prêt à accepter la peur, le contact de la mort, le sacrifice de sa famille, pour la maigre gloire personnelle qu’est la fierté de servir son pays ? CNE Brice Erbland, 1er RHC, « Dans les griffes du Tigre ». Ed. Les Belles Lettres Photo Sébastien Joly. Je ne suis pas venu ici pour une médaille. Je suis venu parce que j'en ai reçu l'ordre. Parce que c'est mon travail. Parce que la solde, presque trois fois supérieure à celle que je perçois en France, va nous permettre de réaliser des projets. Parce que je savais qu'avec cette mission j'allais être, pendant six mois, au cœur de mon métier de militaire. Parce que je savais que j'allais me confronter au combat, connaître les giclées d'adrénaline, la peur aussi. SGT Christophe Tran Van Can, 21e RIMa, “Journal d’un soldat français en Afghanistan”. Ed. Plon Photo Nicolas Mingasson, « Afghanistan – La guerre inconnue des soldats français » Ed. Acropole. La guerre peut parfois sembler monotone, jusqu’au jour où elle rappelle à chacun de nous que nous sommes payés pour tuer. Et mourir. CCH Emmanuel Gargoullaud, RICM, « L’Afghanistan en feu ». Ed. Economica Photo EC 2/3 « Champagne » En Afghanistan, nous ne savions jamais à quoi nous attendre en l’air. Le stress se vivait pendant la mission, directement au contact des hommes pris sous le feu ennemi. Le stress ne venait pas de la peur de mourir, mais de la rapidité des actions à mener, de décisions prises en l’espace de quelques secondes. Dans nos cockpits, nous étions immergés au cœur des combats. Là-haut, les équipages étaient le dernier maillon de la chaîne. Ils endossaient la responsabilité technique du tir et, en cas d’échec, ils devaient répondre de leurs actes. CDT Marc « Claudia » Scheffler, EC 2/3 « Champagne », désormais Lieutenant-Colonel à l’EPAA, « La guerre vue du ciel ». Ed. Nimrod. Photo Sébastien Joly. J’éprouve une admiration infinie pour tous les soldats français présents en Afghanistan. Ces quatre mille hommes (…) effectuent un travail grandiose. Quelles que soient les considérations politiques qui, forcément, les dépassent, quelle que soit la stratégie qui n’est pas toujours celle que la France aurait souhaitée, quel que soit le contexte qui revêt parfois des couleurs de guêpier, ces hommes vivent ici une mission noble. Padre Richard Kalka, aumônier militaire, « Dieu désarmé ». Ed. LBM Dessin de Bertrand de Miollis – œuvre originale offerte par l’artiste au Chasseur. « Haute Tension – Le 27e BCA en Afghanistan ». Ed. Gallimard. Dans ce pays, comme dans d'autres théâtres de crise, il n'y a pas de coupure franche entre les amis et les ennemis, entre les insurgés les plus fanatiques et les partisans les plus convaincus du gouvernement légitime (...) Si ligne de partage il y a, c'est dans le cœur de chaque Afghan. COL Benoît Durieux, 2e REI, in "Captain Teacher", CNE Raphaël Krafft, 2e REI, animateur de Radio Surobi. Ed. Buchet-Chastel Photo Jean-Christophe Hanché, « Kapisa » [épuisé]. Il est très dur de faire du social aujourd’hui avec des gens qui tireront sur vos camarades demain. ADC Jean-Claude Saulnier, 2e REP, « Une vie de Légionnaire ». Ed. Nimrod Photo Sébastien Joly. Chaque terroriste sait comment utiliser nos règles d'engagement à son profit. La question essentielle est simple: qui est prêt à aller le plus loin dans cette guerre? (...) Si vous ne souhaitez pas vous impliquer dans une guerre qui risque de dégénérer, alors, gardez-vous bien de vous y laisser entraîner. Navy SEAL Marcus Luttrell, USA. « Le survivant ». Ed. Nimrod. Photo Jean-Christophe Hanché. Nous ne sommes que de passage, nous ne pouvons prétendre changer ce monde auquel nous sommes trop étrangers. LCL Geoffroy de Larouzière-Montlosier, 1er RTir, « Journal de Kaboul ». Ed. Bleu-Autour Photo Thomas Goisque, « D’ombre et de Poussière » éd. Albin Michel & « Haute tension » éd. Gallimard. Les soldats ont rempli la mission qui leur était donnée, en pacifiant la zone dans laquelle ils intervenaient. Le dernier mot reviendra néanmoins à la population locale, qui choisira plus librement qu'elle pouvait le faire avant le début du conflit le parti du pacificateur ou celui de ceux qui s'y opposaient. A terme, la solution en Afghanistan demeurera afghane. LCL Bernard Gaillot, 13e BCA, "De l'Algérie à l'Afghanistan", ed. Nuvis. Photo Thomas Goisque. [On] me demandait mon ressenti par rapport à notre présence ici. J’étais convaincu de notre nécessité, mais j’étais inquiet de l’opinion publique. La population française semblait peu préoccupée par ses soldats qui donnaient leur vie pour la sécurité nationale, voire internationale (…) Cela nous blessait. Nous avions le sentiment d’avoir combattu pour rien, sachant qu’au fond de nous, ce n’était pas le cas. ADJ Sylvain Favière, infirmier-para (désormais réserviste), « Ma blessure de guerre invisible ». Ed. Esprit Com’ Photo Olivier "Wali" Lavigne-Ortiz, "L'autre côté de la lentille", éd. OLOrtiz.com Au fil des mois, le corps et l’âme du soldat finissent par être marqués. Je m’en suis sorti avec quelques rares égratignures. La guerre ne m’avait pas tant changé. Elle avait simplement confirmé ce que j’avais toujours été au fond de moi : un soldat. Quand les personnes me demandent comment a été mon expérience en Afghanistan, je vois dans leur expression qu’ils s’attendent à une réponse triste et négative. Ils sont surpris et sourient quand je leur réponds que l’Afghanistan a été la plus belle expérience de ma vie. CPL Olivier « Wali » Lavigne-Ortiz, R22eR, Armée canadienne. Photo Sébastien Joly. Je repensais à Tagab. Je ne réalise pas que je n’y retournerai plus jamais. J’ai l’impression que je vais me réveiller, tôt ou tard, dans mon petit box, avec Fab dans le lit au-dessus de moi… J’ai vraiment l’impression d’avoir oublié quelque-chose là-bas, d’y avoir laissé je ne sais quoi. CCH Julien Panouillé, 1er RCP, « 197 jours – Un été en Kapisa ». Ed. Mélibée Photo José Nicolas – « Afghanistan – Task Force Lafayette » Ed. L’esprit de tous les combats. Et je me pris à rêver que j’étais sur le terrain avec les gars, les accompagnant une dernière fois pour écraser l’ennemi. SGT Paul ‘Bommer’ Grahame, The Light Dragoons, rattaché au Mercian Regiment, Royaume Uni, « Appui feu en Afghanistan ». Ed. Nimrod Photo Thomas Goisque. L’expérience afghane a laissé en moi des blessures indélébiles, mais elle a aussi renforcé les fondements de mon engagement. Le sens profond du pacte qui nous unit s’est dévoilé dans les vallées touraniennes : une confiance absolue entre les hommes, l’esprit collectif poussé jusqu’à sa dernière extrémité. Avec l’amour, il s’agit à mon sens du lien humain le plus fort qui soit. LTN Nicolas Barthe, 21e RIMa, désormais Capitaine au RICM après un passage au RSMA Guadeloupe, « Engagé ». Ed. Grasset Photo José Nicolas. J’ai vu le mal. J’ai vu des enfants déchiquetés par des bombes. J’ai vu des blessés aux membres dilacérés par les explosions. J’ai vu des corps que le feu avaient rendus méconnaissables. Derrière chacun de ces blessés, il y a un autre homme qui a armé une bombe, qui a visé et tiré avec son arme, qui a fait exploser sa ceinture piégée (…). Je n’avais jamais capté auparavant autant d’intentions homicides qu’ici. Je te tue, tu me tues, il se tue, nous vous tuons, vous nous tuez, ils se tuent. Et j’ai vu le bien. Je n’ai jamais vu autant de dévouement la patience de soustraire un homme à la mort. Sur le terrain, de jour comme de nuit, des brancardiers secouristes, des infirmiers et des médecins risquent leur vie pour sauver celle des autres. Cinq d’entre eux l’ont déjà donnée. Malraux écrivait : « Je cherche cette région cruciale de l’âme où le mal absolu s’oppose à la fraternité ». J’ai vu et éprouvé cette fraternité. Professeur (Général) Patrick Clervoy, Service de Santé des Armées, « Dix semaines à Kaboul ». Ed. Steinkis. Photo Alphonse-Bernard Seny – « Le temps de l’action » Enfin!Editions. Je repense à l’opération « Dinner out » [conquête de la vallée d’Alasay], au Caporal-Chef Belda qui doit être fier de nous, à toutes nos familles qui nous ont attendus avec calme, patience et dignité. Je regarde ces chefs de section, les Lieutenants Lazerges, Chantrel et Brunet, l’Adjudant Bouaouiche et leurs commandants d’unité, les Capitaines Minguet et Gruet et je pense à tous leurs camarades officiers, sous-officiers, chasseurs, légionnaires, artilleurs, cavaliers, transmetteurs, à tous mes Tigres de la Kapisa. Je mesure toute la chance que j’ai eue de commander des soldats de leur valeur. Ce sont eux les artisans de nos succès et les vrais vainqueurs de la Kapisa. Tout le reste n’a que peu d’importance. COL Nicolas Le Nen, 27e BCA, commandant le GTIA « Tiger », « Task Force Tiger ». Ed. Economica Photo Marlene Kuhn-Osius, « Objectif Afghanistan » [épuisé]. La guerre, je l'ai fréquentée en d'autres lieux en tant que reporter. J'ai attendu de nombreuses fois qu'elle survienne pour rassasier ma soif d'adrénaline, me rappeler ou rappeler aux autres que j'existe, m'exalter de vivre un moment extraordinaire, historique parfois, ou simplement pour avoir de quoi écrire un article. (...) [Mais] être acteur à la guerre, c'est autre chose. Je m'en rends compte aujourd'hui. Je me rends compte que les militaires, finalement, quand ils sont sains d’esprit et "bien tassés dans leurs bottes", n’aiment pas la guerre, ou du moins, l’aiment parfois moins que nous [les journalistes]. Et c'est heureux. CNE (r) Raphaël Krafft, COS, journaliste rattaché au 2e REI, animateur de Radio Surobi, « Captain Teacher », Ed. Buchet-Chastel Photo José Nicolas. Aujourd’hui la mission est terminée, le fanion [du GTIA] Raptor a rejoint définitivement les murs de la salle d’honneur du 1er Régiment de Chasseurs-Parachutistes. Mais l’on dit qu’à chaque visite, à chaque souvenir évoqué en sa présence, il retrouve ses couleurs vives et l’aigle sur le tissu reprend son vol suspendu pour « fondre du ciel » à jamais. On dit même qu’il se met alors à parler de ces hommes et de ces femmes qui sont allés jusqu’au bout de leurs rêves et de leurs convictions, de ces hommes et de ces femmes qui ont gagné là-bas, loin de leur pays, le seul combat qui vaille la peine d’être vécu, celui que l’on livre contre soi-même, pour les autres, jusqu’au sacrifice de sa vie. COL Renaud Sénétaire, 1er RCP, commandant le GTIA Raptor, auteur de « Les aigles dans la vallée », Ed. Mélibée. Préface à « 197 jours – Un été en Kapisa », CCH Julien Panouillé, 1er RCP. Ed. Mélibée. Photo Alphonse-Bernard Seny. J'étais fier de commander mes hommes, me souciant de leurs tâches et surtout de leurs préoccupations. J'étais heureux d'être avec eux au bar, le soir, en rentrant de mission, une fois que tout était terminé, que la pression était tombée, avant de recommencer tôt le lendemain. Heureux de ne faire qu'un avec eux. Heureux car ils me le rendaient bien et l'on pouvait sentir entre nous, sans que cela ait été décidé, une complicité de ce lien particulier et fort qui unit les hommes après qu'ils ont traversé ensemble des épreuves qui ne peuvent être fidèlement narrées. CNE Philippe "Stang" Stanguennec, CoTAM, "Au service de l'espoir", Ed. L'Esprit du Livre. Photo Alphonse-Bernard Seny. J’ai commandé des soldats exceptionnels. J’ai commandé des hommes qui savent aujourd’hui ce qui est essentiel et ce qui n’est qu’accessoire. J’ai commandé des hommes qui ont grandi. J’ai eu l’honneur d’être parmi eux. Et l’Afghanistan ? Qu’adviendra-t-il demain de ce pays terrible où quatre-vingt-huit de nos frères d’armes ont laissé leur vie ? Nul de ne peut le prédire. Mais une chose est sûre : aujourd’hui, les cerfs-volants flottent de nouveau dans le ciel afghan. COL Gilles Haberey, chef de corps du 92e RI, commandant le GTIA « Wild Geese ». Préface à « Le temps de l’action », Alphonse-Bernard Seny. Enfin!Editions. Photo Nicolas Mingasson. Chacun, un jour prochain, regagnera, qui sa famille, qui ses parents ou ses amis. De nouveau, la vie « quotidienne » reprendra le dessus, mais n’y aura-t-il rien de changé en nous ? Ce séjour de cinq mois ou plus, parfois beau, parfois laid, parfois joyeux, parfois triste, n’aura-t-il laissé aucune trace dans nos vies ? N’aura-t-il pas façonné, d’une impression qui nous était insoupçonnée au départ, notre façon d’appréhender le monde, et celle dont on veut vivre et aimer en ce monde ? Peut-être même que notre cœur a été mis à nu et que notre vie émotionnelle, sentimentale, affective et amoureuse s’en est trouvée transformée et pourquoi pas transfigurée ? La fragilité de l’existence que nous avons pu « apprécier » ici ne va-t-elle pas nous apprendre à aimer « différemment » ceux qui nous sont chers et même ceux que nous n’aimions pas assez, jusqu’ici ? Padre Jean-Yves Ducourneau, aumônier militaire, « Les cloches sonnent aussi à Kaboul ». Ed. EdB. Photo Nicolas Mingasson. Comment parler en deux mots de nos morts et de nos blessés, sans tenir de propos sacrilèges ? Simplement redire que, loin des images hollywoodiennes, la détresse de nos blessés n’est jamais belle. L’héroïsme de nos morts n’est pas de réussir à susurrer quelques mots glorieux à l’oreille d’un camarade à l’instant du trépas. Il est de s’être investi jusqu’au bout, avec forces et faiblesses, pour simplement tenir son rôle parmi ses frères d’armes. CNE Jean-Gaël Le Flem, 27e BCA in « D’ombre de de poussière », Thomas Goisque & Sylvain Tesson. Ed. Albin Michel SCH Jocelyn Truchet, 13e BCA. Photo Philippe de Poulpiquet, « Pour la France », Ed. Grrr…art. La guerre d’Afghanistan s’achève et ses protagonistes entrent peu à peu dans l’oubli. D’autres conflits font leur apparition, au Mali ou ailleurs. Mais les blessés de guerre porteront toute leur vie le vivant témoignage de leurs batailles. Quatre ans plus tard, ma blessure est toujours là et ma souffrance physique quotidienne. Je ne pense pas m’en débarrasser un jour. Lorsque mon nerf me lance, j’ai le sentiment que ma jambe coupée est toujours là et que c’est elle qui me fait souffrir. Les médecins appellent cela « le membre fantôme ». Je serre les dents, je me plie en deux sous la douleur et j’attends que la souffrance passe. Ce fantôme va et vient plusieurs fois par jour et apparaît sans prévenir. Avec le temps, j’apprends à vivre avec lui. Cela fait partie de mon sacrifice. Je ne m’en plains pas et je ne regrette rien. SCH Jocelyn Truchet, 13e BCA, « Blessé de guerre », autoédité. Photo Philippe de Poulpiquet, « Pour la France », Ed. Grrr…art. Perdu, déstabilisé, isolé dans sa souffrance, il est ainsi depuis son retour d’Afghanistan, voici plus de deux ans… Seul le désespoir empêche de croire à des jours meilleurs. Or toute la richesse du cœur de l’homme se résume à l’espérance que nous ne devons jamais perdre. Il nous faut espérer pour lui et avec lui, car l’espérance est souvent ce qui reste quand tout est parti à vau-l’eau. Le travail d’accompagnement sera long, mais il n’est pas permis de croire à son échec. Padre Jean-Yves Ducourneau, aumônier militaire, « L’autre combat ». Ed. EdB. Photo Philippe de Poulpiquet. Je pense d’abord aux familles, à celles et à ceux qui ont perdu un proche, aux blessés graves, à toutes les personnes dont la vie sera irrémédiablement différente. Elles nous donnent des leçons quotidiennes de courage et de modestie. L’institution, je pense, en tire des leçons de vérité. Lorsque les cercueils sont alignés devant vous, vous prenez la réalité en pleine figure (…) A titre personnel, ces cérémonies d’hommage m’ont appris une plus grande humilité. J’ai un garçon qui part dans quelques jours en Afghanistan. Et je me dis : « Et si cela m’arrivait, à moi ? Si notre garçon devait être tué là-bas ? ». Frappé en plein cœur, comme toutes ces familles que nous avons tenté de réconforter, saurions-nous alors nous comporter plus dignement que beaucoup d’entre elles ? Général de corps d’armée Bruno Dary, ancien Gouverneur Militaire de Paris. Postface à « Afghanistan – Task Force La Fayette », José Nicolas. Ed. L’esprit de tous les combats. Photo José Nicolas. On ne se débarrasse pas des morts. Ils sont là. Ils forment un cortège amical et funèbre qui nous attend désormais de l’autre côté du miroir. Padre Christian Venard, « Un prêtre à la guerre ». Ed. Tallandier *** Bibliothèque francophone « Ceux d’Afghanistan »
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  14. Mais qu'est ce qui te fait dire que les iraniens ont un niveau d'éducation inférieur à celui des syriens ?
    1 point
  15. http://www.letemps.ch/monde/2015/12/07/lech-walesa-devons-aider-russie-realiser-transition-avons-faite (7 décembre 2015) Interview de Lech Wałęsa.
    1 point
  16. https://www.funker530.com/sergeant-major-speaks-out-on-women-in-combat/ http://www.tecom.marines.mil/Leaders/LeadersView/tabid/22264/Article/528628/sergeant-major-justin-d-lehew.aspx
    1 point
  17. Nous avons hâte que le niveau de difficulté monte d’un cran oui ! nous aussi !! minou minou minouuuu......... !!
    1 point
  18. Il se demande s'il ne faudrait pas fermer Internet aussi .
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  19. Ca doit être ça Plus prosaiquement, quand tu vois certaines armées africaines alliées dont les personnels souffrent de n'être presque pas payés ou très en retard, avec corruption endémique, matériel absurde de médiocrité, et les écoles, pareil, je me demande si une part de budgets de défense ne serait pas mieux investie à résoudre ces problèmes là. Je ne sous-estime pas la difficulté de dépenser dans ces domaines sans déresponsabiliser les états en cause, sans déstabiliser les économies locales ou sans qu'une part conséquente du budget ne s'évapore en chemin, dans les poches de "consultants" occidentaux ou de potentats locaux. Mais quand même... La course à l'échalotte menée par la Chine, notamment, est tout de même profondément préoccupante. L'incapacité des Etats-Unis à tenir un discours permettant au moins d'en désamorcer les fondements (et quels fondements, d'ailleurs ? Quelqu'un a menacé la Chine ou le projette ?) n'est pas bien meilleure. Vivement Noël.
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  20. Heu, pourquoi l'Allemagne? Quitte à changer de pays, je préfererais l'Andalousie Y a plus de soleil, on mange mieux, bon on risque quand même un problème avec la charcuterie...
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  21. A noter que c'est la première fois que l'US Navy nous cède ce commandement, temporairement et pourtant les US ont 11 CVN.
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  22. image rafale typhoon f22 http://www.usinenouvelle.com/photos/aeronautique/en-images-rafale-typhoon-et-f22-raptor-font-le-spectacle.368093/decollage-d-un-f22.4#main
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  23. - Je pense que l'affaire étant avant tout politique, il faut regarder de quelles armes disposent les différents protagonistes. Les mécanismes de marché ne sont pas nécessairement très pertinents quand ce sont les Etats qui sont aux commandes... L'AS, la Russie, l'Iran etc. équilibrent leurs budgets respectifs à plus ou moins 100 dollars le baril. Quant aux producteurs d'huile de schistes, leurs coûts de production sont probablement supérieurs, peut-être largement, au prix actuel. Donc, tout le monde souffre. Maintenant, les armes de la Saoudie, de la Russie, etc. pour continuer à se financer avec un prix du baril bas ce sont des fonds souverains : des réserves à hauteur de plusieurs centaines de milliards de dollars par exemple pour Saoudie comme pour Russie. L'arme des Etats-Unis, pour continuer à investir à perte dans leurs producteurs de schiste et à éviter aux dettes de ces producteurs de passer au statut de junk bond, s'appelle le dollar américain. La capacité à produire la monnaie de réserve principale, la prêter à des banques qui peuvent ensuite apporter le soutien nécessaire aux schisteux. Qui a l'arme la plus puissante ? Je ne sais pas, et à mon avis personne ne le sait. Les réserves monétaires, ça finira par s'épuiser, à force de puiser dedans. Le statut de monnaie de réserve principale du dollar finira par disparaître, vu la manière dont les Etats-Unis en usent et abusent. Mais lequel "finira" le premier... c'est la bouteille à l'encre. - Ce qui me frappe, et dont on ne parle pas suffisamment, c'est cette situation mondiale de demande faible qui est la toile de fond de cette lutte, sans laquelle une telle lutte ne pourrait avoir lieu. Est-on en train de s'intéresser à un phénomène secondaire - la lutte internationale sur fond de pétroliers classiques et de pétroliers schisteux - en négligeant relativement le phénomène principal c'est-à-dire la demande faible de pétrole ? Le prix du pétrole au sous-sol, tout comme les taux d'intérêt descendant au trente-sixième dessous, sans parler des rotatives de la planche à billets qu'on continue de pousser en Europe, aux Etats-Unis, au Japon, en Chine... ça "devrait" mener à une croissance économique mondiale du genre explosif-bouchon de champagne. C'est-à-dire que jusqu'ici ça a toujours eu cet effet. Mais ce n'est plus le cas. Pas seulement en Europe au régime d'austérité, mais au Japon, mais aux Etats-Unis, mais en Chine même... Certes l'Europe est relativement dans une pire situation, l' "austérité" y contribue, mais c'est l'ensemble du monde qui connait ce blocage de la croissance économique, à des degrés divers mais de manière persistante depuis... autant dire sept ans. Je soupçonne que c'est ça le phénomène principal.
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  24. Important combat au sud d'Alep aujourd'hui
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  25. Certains n'ont peut être pas intérêt à "brouiller" internet. Je me rappelle qu'assad avait fait couper le net dans une partie de la Syrie, il y a 2 ou 3 ans. ça avait été un levier de bouclier à l’internationale. Après, ça devait être de l'internet filaire, via des backbonne, pas du satellite. Mais "écouter" tout ce qui se raconte doit amener pas mal de renseignements, les troupes de daech, notamment les "occidentaux" et même les autres, sont de la génération 2.0, ils sont friands de twitter, messagerie, réseaux sociaux...il suffit de jeter un oeil, ils sont extrêmement bavards. D'un autre côté, c'est leur organe de propagande, les priver de leur jouet, les rendrait très malheureux. Après tout, s'ils veulent vivre comme à l'époque du prophète...il va falloir qu'il lache le net et les kalash... J'avais lu aussi que twitter avait demandé un numéro de téléphone valide pour les inscriptions à son réseau et bloquer les numéros venant de syrie. Pour contourner les mecs souscrivait des abonnement à des opérateurs turcs ( mais j'imagine qu'on peut créer avec des logiciels des numéros d'abonné bidon à la volée). Mais la question est intéressante, je l'avais soulevé ici il y a dejà pas mal de temps.
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  26. Les turcs préfèrent les kurdes de Barazani, une sorte de leader féodal local conservateur bien implenté en Irak mais qui n'a pas de clintèle en Turquie à ceux du PKK qui sont marxistes et implentés en Turquie. C'est aussi simple que ça.
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  27. Faut voir la date des sources... si c'est d'avant 1991, il y a une bonne chance que ce soit des infos vagues ou des suppositions qui sont restées faute d'accès à l'information. En regardant l'Aerofax sur le Flogger, qui a l'air bien documenté niveau technique, on a : - MiG-23 / MiG-23S : Khachatourov R27 - MiG-23M : Khachatourov R29 - MiG-23ML et dérivés : Khachatourov R35 - MiG-23B / BM : Lyoulka AL-21F (le même que sur les Su-17 et Su-24) - MiG-23BN, et tous les MiG-27 : R29
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  28. Je connaissais "l'aveuglement" de l’antenne comme on pointe une lampe sur les yeux ou un laser sur un capteur pour le saturer, c'est la base du brouillage et un acte de guerre assez grave. Et je pensais justement à l'Iran qui pratiquerait le brouillage de certaines TV satellites privées. Je trouvais la chose vraisemblable, mais sans que j'en soit sur. Donc OK, techniquement rien n’empêche à priori d'avoir des stations dédiées à cette tache aux abords du territoires de l'EI ou sur un avion qui le survolerait. Je soupçonne que la difficulté est moins technique qu'en terme de renseignement électromagnétique, les Services doivent trouver plus commode de laisser faire et d'écouter les émissions de la zone, surtout au vu de la difficulté à infiltrer des gars pour faire de l'HUMINT.
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  29. Et voila, la réserve qui dépouille l'active; Je veux une photo du Gibbs en T3 De chez toi, pour aller au Mans, tu passes par Rouen ou tu fais le tour de Paris?
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  30. Les restrictions sur la vente d'arme sont la grande responsable. ça me rappelle un passage du film de Mikaël Moore "Bowling for Colombine" ou il demande au frère de Timothy McVeight s'il voudrait avoir une bombe atomique dans son jardin .
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  31. Reports: Russia Loses Advanced Military Satellite After Launch http://www.defensenews.com/story/defense/air-space/space/2015/12/07/reports-russia-loses-advanced-military-satellite-launch/76948692/
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  32. mais le prix d'une étoile noire !
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  33. Plusieurs unités ont mis en œuvre des MiG-23 au-dessus de l'Afghanistan : 85è IAP, 120è IAP, 168è IAP, 190è IAP, 655è IAP, 905è IAP et 982è IAP. Va savoir maintenant de quelle unité il s'agit.
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  34. Non, c'est un MiG-23MLD. Peut-être du 655 IAP. De plus la VVS-PVO n'a jamais reçu de MF, ces derniers étant pour l'export intra-Pacte de Varsovie. Dans la VVS-PVO c'était des MiG-23M : MiG-23M du 22 GvIAP : MiG-23M du 14 GvIAP : Ensuite ce sont les MiG-23P qui ont succédé aux M au sein de la PVO, extérieurement similaires aux MiG-23ML :
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  35. Une reflexion interessante lue sur "Liberation" (et venant du "Spiegel" allemand) : qui fournit internet a Daesh ? http://www.liberation.fr/direct/element/qui-fournit-internet-a-letat-islamique_25829/ Selon le "Spiegel", leur acces internet se fait par des paraboles permettant la liaison avec des satelites. Et qui possede ces satelites ? Eutelsat par exemple nous dit le "Spiegel", Eutelsal dont l'etat francais est actionaire via la Caisse des Depots, et Eutelsat qui, contacte par le "Speigel", repond qu'ils sont conscients du probleme mais qu'ils ne peuvent rien faire car ils disent ne pas pouvoir controller a quelles fins sont utilises leurs (propres) terminaux... Vous le croyez, vous ? Et moi qui croyait qu'etre en guerre, c'etait comme etre enceinte : on l'est ou on ne l'est pas, mais on ne peut pas l'etre a 25%. Et bien, il semble que si...
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  36. Ca me semble clairement expliqué par http://www.maitre-eolas.fr/post/2012/04/26/Légitime-défense-du-droit
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  37. A titre personnel, je ne suis pas choqué que les policiers/gendarmes soient autorisés a porter leur arme en dehors du service. Pas obligé, cela doit etre laissé a l'appreciation du policier, a la fois quand au risque (car bien sur porter une arme de poing ne rend pas invulnerable et face a plusieurs terroristes armés de fusil d'assault j'imagine qu'intervenir peut etre extremement risqué, voir quasi suicidaire) et quand à la securisation de l'arme (genre a la piscine ou au judo comme abordé ici plus haut). Je pense que ce n'est pas la formation au tir qui sera essentielle ici, en effet, en revanche former les policier/gendarme sur quand intervenir et quand se planquer comme tout le monde, comment etre le plus utile dans une situation donnée, parce que si il s'agit de mettre la vie du fonctionnaire en jeu sans vrai espoir de securiser les gens autour ou de ralentir les mecs en face ya pas vraiment d'interet...en revanche face a un terro seul, ou si il y a moyen de les bloquer un moment, de permettre aux civils de s'enfuir ou de s'abriter, le risque peut en valoir la chandelle. Pour moi il y a une difference importante entre des pro armés en dehors de leur service et des citoyens ordinaires, et cette difference est dans la responsabilisation, dans la formation, non pas technique au tir, mais plutot la gestion du stress, le fait de savoir quand sortir son arme et quand l'utiliser ou quand la laisser planquée pour attendre le bon moment ou juste ne pas s'en servir du tout. (non pas pour dire que tout est parfait dans la formation des forces de l'ordre, mais c'est ces points la qui sont la vrai plus value des professionnels a mon sens, plus que la precision a 50m, et c'est la dessus qu'il faut insister, en abordant les situations en question ou on est seul ou avec sa famille et les contraintes/stress qui en decoulent, et façon d'agir au mieux.
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  38. <Oh et puis merde.........je clos, le temps que certains d'entre vous relisent NOS règles d'engagement militaires....les appels à l'élimination préemptive d'enfants, à l’exécution de prisonniers ou à l'arrosage indiscriminé de lieux de culte c'est très 19e siècle. Je pensais qu'on avait évolué depuis....tas d'amibes !!! >
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  39. pour ceux qui ne savent pas, barazani est le laquais d'erdogan, il lui est totalement infeodé, sans oublier qu'il a de gros problemes interne, son mandant s'est terminer en aout dernier, et ne veut pas lacher le pouvoir, pire il veut le donner a son fiston, il est en opposition directe avec son parlement, du coup pour se proteger il demande l'aide d'ankara, qui au passage y trouve aussi une sorte de contre poids a la presence russe en syrie
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  40. le "Shtil-1" de moyenne gamme multichaînes embarqués http://5-tv.ru/news/102536/
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  41. C'est tres amusant ce genre de plan ... alors qu'on sait pertinament que ce sont des plans a la con ... Accéder a un wifi résidentiel c'est simple pour pas dire tres simple, meme sans avoir la clef. Interdire l'onion!!! Les chinois ont essayé ... il ont juste essayé. "Identifier" les appli de VoIP ... un simple VPN a l'étranger regle le probleme. On prend vraiment les terros en devenir pour des débilos de premiere! Meme s'il ne sont pas forcément tres malins, ils ont au moins un minimum d'intelligence pratique pour arriver a reproduire un how to du parfait utilisateur de réseau numérique pour djihadiste. C'est d'ailleurs tres amusant cette dérive autoritaire, parce qu'elle ne regle rien ni a court ni a moyen terme. Les USA sont passé strictement par les meme travers sans résultat a par perdre 15 ans. D'un autres coté je me doute bien que tout un tas de lobbyiste doivent se pointer dans les ministere avec des annuaires de lois a faire passer a la sauvette pendant qu'on peut faire passer absolument n'importe quoi Ce qu'il faut retenir de ce panel c'est que les services francais sont probablement incapable de décrypter des communications voip pas ultra crypté, qu'ils n'arrivent pas a mettre un identifiant unique sur les interlocateurs, que l'onion routing et le "sous internet" leur résiste ... Ce qui est intéressant c'est qu'au meme moment le FBI est compromis dans une affaire visant a "détruire" TOR ... et que tout un tas de juriste estiment que c'est trivialement anti constitutionnel la bas. On sait que les chinois et les russes s'y sont cassé les dents, que les usa n'ont jamais réussi grand chose de sérieux, alors les francais ... Le plus amusant ici c'est que c'est l'Hadopi qui a contribué a tres largement banaliser l'usage de ces solutions de discretion des communcations, si bien que n'importe quel gamin de 6 ans explique a sa mere comment acheter son shit sur internet
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  42. On assiste ici au phénomène inverse de la "plausible deniability" (démenti plausible), avec la "revendication plausible".
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  43. Oki j'ai cru que vous parliez de l'attaque de la base par un missile sol sol. Pour cette attaque du QG revendiquée par l'EI, je ne connais pas bien la situation, mais je ne comprends pas pourquoi vous l'utiliser pour prouver une collusion avec les pays du golfe. A la base cela montre bien que l'EI vise bien aussi ces pays ? Pour ma part je pense que l'EI n'est pas une création volontaire des monarchies du golfe, mais il est le fils spirituel inavoué qui leur a échappé des mains et si aujourd'hui menace leur pouvoir. Le dénis des monarchies devant le problème vient du fait qu'ils leur ait difficile de condamner ce qu'ils ont eux même produit, et comme les américains préféraient ne penser qu'au russes et chinois, les pays du golfe préféraient s'occuper de leur ennemi séculaire les chiites. Mais l'EI, comme un sale gosse revient régulièrement leur rappeler sa
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  44. Hoax et détournement d'un autre système d'armes très probablement, aucune nation n'a d'intérêt a développer des armes nucléaires sales pour s'en servir comme stratégie de terres brulées irrécupérables et "seulement cela" : Cela ne provoquerait que de la haine en continu et durable sans paix possible et durable, avec volonté de vengeance a tout prix des peuplades ennemies concernées par une telle pollution sans retour en arrière avant des centaines voir milliers d'années ! Si armes nucléaires éventuellement nécessaires il existe comme projet, ça serait plutot des mini-nukes neutronisantes a faibles retombées dans le temps en termes de radioactivité ... Qui pourraient se révéler très utiles dans un cadre d'usage justement contre des ennemis comme Daech ou Aqmi Aqmi aurait par exemple put être une cible de choix au Nord Mali pour ce type d'armes si on en disposait
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  45. Et voilà. 4 GBU sur un 2000D (les 2000N avaient déjà adopté cette conf' ) : http://www.defens-aero.com/2015/11/photo-un-mirage-2000d-vole-equipe-de-quatre-gbu-12.html?utm_source=_ob_share&utm_medium=_ob_twitter&utm_campaign=_ob_share_auto
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  46. Le Saphir-23 installé sur le MiG-23ML et MLD était pas mal. Il disposait d'une meilleure résistance aux CME et avait une meilleure visibilité en BVR et une capacité d’accroché sa cible vers le bas encore meilleure.
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  47. Des programmes de modernisation depuis la chute de l'Union Soviétique ? Quelques-uns, mais qui n'ont pas vraiment eu de succès. Les MiG-23 ont souvent été parmi les premiers appareils à être bazardés par leurs propriétaires. On a surtout conservé les versions d'attaque au sol, du type MiG-23BN. Les appareils encore opérationnels ont été modifiés à la marge. Une partie des exemplaires angolais (dont des biplaces MiG-23UB) ont été remis à niveau en Ukraine, chez Odesaviaremservice. Ces remises à niveau ont notamment permis de passer une partie des MiG-23ML angolais au standard MiG-23MLD (source African MiGs, paru chez Harpia en 2010). Les MiG-23BN éthiopiens sont quant à eux passés entre les mains des techniciens de la DAVEC, le centre d'entretien de la force aérienne éthiopienne. Ce sont désormais les Ethiopiens qui assurent toute la maintenance de leurs Flogger. Ils y ont notamment reçu des lance-leurres (chaff et flares) occidentaux, et plusieurs petites améliorations apportées aux moteurs (notamment sur le système d'admission d'essence). La source est identique. Concernant les appareils syriens, il est possible que les Biélorusses soient intervenus, notamment pour remettre en état la trentaine de MiG-23 issus de leurs stocks, et transférés de Baranovichi vers la Syrie il y a quelques années.
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