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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 01/03/2024 dans toutes les zones

  1. Surtout que quand on prend la peine de BIEN relire les propos du Président on s'aperçoit que l'envoi de personnels en Ukraine ne signifie pas que ce sont des combattants au sens où on voudrait bien l'entendre ... Et que de ce fait cela ne fait pas de nous des belligérants la notion de belligérance étant bien définie en droit international. De plus le pays européen qui a poussé le moins de cris d'orfraie dans cette affaire (au contraire) est la Grande-Bretagne qui comme par hasard reconnaît avoir des militaires en Ukraine ... Il serait bon que le soufflet redescende
    13 points
  2. … Je suis abasourdi par le nombre de va-t-en guerre sur ce fil depuis la triste saillie de notre président. Ah, des « yafaukon » y’en a ici ! Grâce à nos experts ici là les plans sont déjà près ! Et vas-y que je te transporte des dizaines de milliers de soldats, des centaines de systèmes AA, des palanquées de chars et d’avions en tout genre … va voir sa gueule le russkof ! Soudain, les milliards que l’on a donné à l’Ukraine ne suffisent plus idem que la fourniture des centaines de milliers d’équipements militaires. Puisqu’il faut sauver la « liberté » on va montrer au monde entier que les Européens savent faire la guerre ensemble et que l’on va se passer gentiment des Américains… facile. Je suis sidéré que d’aucuns ne distingue très bientôt - ou ne veulent pas voir - dans le brouillard de cette maudite guerre, les queues disloquées de nos Atlas plantées dans un champs labouré par les obus entourées des cadavres de nos enfants tout autour. Combien va-t-on perdre de chars ? De Caesar ? De Tigres et de Caracal ? Combien de Rafale et combien de nos fils ? Honnêtement vous ne vous rendez pas compte - vous avez oublié ou quoi - ce qu’est une guerre ? Pour qui ? Pour quoi ? Sommes nous attaqués ? Notre pays, ses valeurs, sa culture est-elle en danger ? L’Europe est gravement menacé avec des dizaines de brigades « rouges » à ses portes ? Apercevons-nous une horde de T-14 dans la tranchée de Fulda ? Soufflé qu’ici, sur un forum qui a l’intelligence et la culture militaire on évoque encore aussi facilement le célèbre « On y va la fleur au fusil » ! Je me battrai toujours pour mon pays, pour protéger ma culture, mes amis et ma famille et … je me battrai pour que mon fils ne meurent pas dans une tranché remplie de boue aux abords du Dniepr.
    13 points
  3. Sans doute, mais je ne crois pas Macron né de la dernière pluie. En évoquant publiquement l'option d'envoyer des soldats occidentaux en Ukraine - même dans un rôle strictement limité loin du front - il envoyait le message "La ligne que tous à l'Ouest croyaient infranchissable, eh bien nous n'excluons pas d'en faire dépasser un orteil ou deux", et il ne pouvait pas l'ignorer. Et il a confirmé clairement ensuite que toutes ses paroles avaient été soigneusement mesurées, donc qu'il ne s'agissait pas d'une réponse un peu hâtive en conférence de presse, c'était un message consciemment envoyé Or chacun sait que "quand les bornes sont franchies, il n'y a plus de limite". Chacun peut comprendre que si on passe cette ligne, alors de fil en aiguille - puisqu'il n'y a même plus de ligne devant soi... et d'ailleurs celle qui existait on l'a franchie ! - on sera conduit à faire dépasser le pied entier, puis les deux, après on marchera, puis on se mettra à courir... Du moins si la situation de l'Ukraine continue à se dégrader, mais non seulement c'est ce qui ressort clairement des sources ouvertes, il est même tout à fait possible que les informations à ce jour confidentielles en possession des dirigeants occidentaux soient encore plus inquiétantes Cela pose deux problèmes : - Évoquer publiquement cette possibilité pourrait avoir un sens comme manœuvre dissuasive oui. Mais il faut pour cela deux types de crédibilité : technique et politique. Or la France si elle est seule n'a pas les moyens militaires d'intervenir de manière décisive en Ukraine (et pour commencer, par où passeraient les troupes françaises pour aller en Ukraine ?) Donc la crédibilité technique ne peut être qu'au niveau de l'alliance atlantique. Et la crédibilité politique que la France à elle seule se lance dans une guerre contre la Russie (je ne parle pas du stade "orteil qui dépasse de la ligne", je parle des stades suivants, qui sont contenus et impliqués dans le dépassement initial) est très faible ==>Donc la crédibilité politique elle aussi ne pourrait éventuellement exister qu'au niveau de l'alliance atlantique - Macron a suscité une levée de boucliers immédiate et générale. A l'exception de la Lituanie, certes... mais les 29 pays de l'alliance dont la capitale ne s'appelle ni Paris ni Vilnius étaient tous au rendez-vous avec diverses variations depuis "Nous n'envisageons pas de le faire" jusqu'à "Nous ne ferons jamais !". Vingt-neuf pays, incluant celui dont le budget de défense dépasse le double de la somme de tous les autres ==>Donc l'effet de sa sortie, sa sortie consciente forcément, est de faire apparaître en pleine lumière que la crédibilité de l'alliance atlantique pour envisager de passer cette ligne est strictement nulle J'en reviens à l'alternative que je pointais hier. 1. Soit Macron n'avait pas prévu cette levée de boucliers et son résultat final c'est-à-dire de faire apparaître que l'alliance atlantique n'enverra pas de troupes en Ukraine officiellement. Alors il est incroyablement décalé, incapable de "sentir" la salle autour de lui quand il est dans une réunion de dirigeants de l'OTAN 2. Soit Macron avait prévu la levée de boucliers et le résultat final. Alors c'est un manipulateur qui a atteint son objectif, jeter une lumière brutale sur le fait que non, personne dans l'alliance atlantique n'est prêt à envoyer des troupes en Ukraine officiellement... sans être celui qui a dit "Non". Dans ce cas, son objectif pourrait être de dégager la France de toute critique "Vous n'en avez pas suffisamment, vous êtes responsable du résultat !" Ce qui serait utile à la France dans le cadre de la préparation de la "fin de partie", si cette fin de partie est bien la défaite de l'Ukraine Je ne sais pas quel terme de l'alternative est le bon. Mais je soupçonne très fortement que c'est le second.
    11 points
  4. Dans l'immédiat et à court terme, la Russie est-elle rincée ? Oui on a des éléments pour le penser, encore que... Beaucoup ici soulignent à juste titre le fameux avantage démographique russe, le fait que la guerre est actuellement gérable sans mobilisation supplémentaire. Ca donne une idée de la réserve humaine qu'il leur reste, et qui est "exploitable" si je puis dire, dans les années à venir et dans les mêmes conditions qu'actuellement, tant que la nature du pouvoir ne change pas radicalement. Or plus que le matériel, ce sont les hommes et la volonté politique qui sont les variables les plus importantes pour enclencher et maintenir l'effort de guerre. Ensuite le matériel : très bien on rigole, ils sont en T-55. Et globalement, les réserves mécanisées de l'URSS sont cramées (encore que, je vais peut être un peu vite en besogne...). Mais les Russes jouissent d'avantages autrement plus importants pour un conflit moderne, en matière de DA, de GE, de production de drones et de MTO, et de production d'obus. Sera-t-on demain suffisamment prêt d'un point de vue quantitatif, alors que la Russie se sera préparée en économie de guerre (la vraie cette fois ci) depuis des années ? On peut avoir un doute légitime. Comment réagiront les centaines de K2 Polonais face à une nuée de drones pilotés par des opérateurs expérimentés en destruction de Léo2, M1, Challenger... Enfin et j'en viens à l'autre élément le plus important avec les réserves démographiques: la volonté politique. L'inquiétude vient réellement de là, pas de la somme papier des moyens militaires européens qu'on verrait affronter des moyens militaires russes dans le cadre d'un scenario de guerre froide des plus classiques. L'inquiétude qui découle des méthodes russes de contournement de lutte armée, c'est la neutralisation de ces moyens militaires pour des raisons politiques, chacun dans leur contexte: isolationnisme Américain, affairisme Allemand, pacifisme Français etc... Tout le monde aura une bonne raison de ne pas vouloir répondre militairement à une confrontation légèrement au dessus du seuil, et puis tant pis pour Riga. Et si les quelques gros sont neutralisés, vous pouvez oublier tout effet d'entrainement des suivants. La Pologne ira seule contre la Russie défendre les pays Baltes ? Rien n'est moins sûr. La plus grande force de Poutine, la somme de nos désunions politiques. Et la plus grande crainte des européens, les plus exposés et les plus faibles en particulier, c'est au sujet de nos renoncements.
    9 points
  5. Je ne suis pas certain. J'ai l'impression que certains dirigeants ont la foutu habitude d'utiliser des termes guerriers n'importe comment. En guerre contre un virus, créer des Task Force pour tout et n'importe quoi, une bombe nucléaire économique, passer en économie de guerre... Et maintenant envoyer des troupes sur places, mais pour faire de la formation (d'après notre Premier ministre) ou comment rétropédaler sans contredire le patron... J'appelle ça du foutage de gueule Notre communication (FR) est désastreuse depuis le début. Mon opinion est que nos dirigeants cherchent juste des "moments médiatiques" pour se mettre en valeur sans réfléchir aux conséquences de leurs annonces.
    9 points
  6. C'est vrai, lui est mort en prison, après y être retourné volontairement. Au delà de sa mort, c'est surtout la réaction du peuple russe qui vit dans un régime totalitaire, qui est scrutée.
    9 points
  7. Est-ce que tous ceux qui ne sont pas d'accord sont "pro russes" ou est-ce que ce sont des personnes en particulier ? Beaucoup de gens sont simplement sceptiques, blasés, cyniques, pacifistes (les pires !) ou peut-être des gens qui comprennent les limites tactiques, peut-être même beaucoup de lâches qui ne veulent pas voir des villes vaporisées, ou de bons soldats inutilement sacrifiés, au détriment des capacités futures. J'ai vécu cela en 2003 et cela a duré des années. J'ai été traité de toutes sortes de noms. Il semblerait que la France ait été plus sceptique quant aux intentions des États-Unis en 2003 et non qu'elle ait été "pro-irak" ou "fanboys de Saddam" J'étais donc simplement curieux. Je ne pense pas que les gens réalisent à quel point tout cela peut devenir désordonné. Il ne s'agit pas simplement de déclarer une armée "pacifique" et d'entrer ensuite au milieu d'une guerre géante. Nous - c'est-à-dire les États-Unis et la France - venons de célébrer le 40e anniversaire de l'attentat de Beyrouth. Et comme l'a dit le président de l'époque, "ils sont venus en paix" Le scénario cauchemardesque pour moi, c'est qu'une force symbolique envoyée en Ukraine soit touchée par des missiles hypersoniques qui tuent 200 soldats. À ce moment-là, il y a essentiellement trois options. Répliquer, ignorer ou se retirer. Et si j'étais Vladimir Poutine, je testerais constamment ce genre de choses. Il existe également d'autres zones grises. (et oui, cela s'est déjà produit) lorsque l'un des belligérants lance une attaque sous le parapluie des gardiens de la paix. Ce qui met le gardien de la paix dans une position délicate à tous points de vue. Il est trop facile pour les Russes de cibler délibérément les Ukrainiens afin de susciter une réponse de l'Ukraine, lancée à partir de la "couverture" des positions françaises. Même un "duel d'artillerie" relativement banal pourrait placer les troupes françaises littéralement au milieu des tirs croisés. Une autre "préoccupation" est que la Russie teste les troupes françaises au point que le seul moyen de riposter de manière crédible serait une sorte d'attaque nucléaire ou, au minimum, une menace nucléaire. Il y a tellement de façons pour que cela tourne mal. et ce n'est pas seulement parce que je me réveille et que je prends une grande tasse géante de nouvelles du Kremlin avec mon café, c'est parce que ces problèmes se sont déroulés dans la vraie vie tout au long des diverses missions de maintien de la paix des années 1980 et 1990. De Beyrouth au Kosovo, mais heureusement, dans la plupart de ces cas, les belligérants n'étaient pas aussi puissants que nous le voyons. L'USMC a participé à presque toutes ces missions et les leçons sont diffusées autant que possible, parfois directement par les personnes qui étaient présentes. Tenter une mission difficile à une échelle dix fois supérieure avec une poignée de soldats ne fonctionnera jamais. si la mission est une mission de maintien de la paix et qu'une des parties ne s'arrête pas, la mission est un échec. Comment cela pourrait-il fonctionner ? si les deux parties acceptaient une sorte de cessez-le-feu et que l'Occident envoyait des troupes en urgence sous le nom de "superviseur" ou sous un prétexte similaire. même dans ce cas, cela pourrait ne pas fonctionner parce qu'il suffit qu'une des parties s'effondre et commence à tirer. C'est jouer avec le feu et, pire encore, les gens ne se rendent pas compte que c'est du feu. C'est une chose de faire de telles choses en toute connaissance de cause, c'en est une autre de les faire par ignorance.
    8 points
  8. La Pologne était menacée, entre autres, par l'Allemagne, un voisin immédiat de la France, auprès duquel elle avait un léger contentieux. Je suis bien évidemment effaré de constater le nombre effrayant de morts qu'a provoqué cette guerre, qui a mon sens était évitable, je suis désolé pour l'Ukraine qu'elle ait à payer un aussi lourd tribu pour garder son indépendance, mais je ne considère pas ce pays comme un allié, pas plus que relevant d'un intérêt vital pour mon pays. J'ai beau me creuser la tête, je ne vois pas un argument tenable qui me convaincrait que Poutine a pour objectif de conquérir tous les pays européens, à moins bien entendu que nous lui déclarions la guerre (et encore, dans ce cas de figure, je ne vois pas très bien comment il réussirait à avancer de plusieurs milliers de km quand on voit comment il est dur pour lui d'avancer de quelques dizaines de km en Ukraine). Il y a un danger réel, ce sont les pays baltes qui ont rejoint l'UE et pour lesquels qu'on le veuille ou non, nous sommes liés. La Pologne me semble un autre morceau à digérer pour l'ours russe. C'est là qu'il faut placer la ligne rouge et travailler pour qu'elle soit prise au sérieux. Ce que nous devons faire, c'est redevenir crédible, cesser les zig-zag ridicules, réindustrialiser la France et la réarmer, donc rompre avec les décennies d'orthodoxie économique à forte consonnance européenne qui nous ont conduit à notre déclassement actuel. Alors nous pourrons être de nouveau des interlocuteurs pris au sérieux, aussi bien par la Russie que par nos alliés.
    8 points
  9. Bien sûr que non. Ici c'est le peuple qui descend dans la rue contre le régime de VP qui importe. Après tout de même, Navalny impose le respect pour le combat qu'il a mené au prix de sa vie, et en connaissance de cause.
    8 points
  10. https://www.nytimes.com/2024/02/25/world/europe/cia-ukraine-intelligence-russia-war.html Depuis plus d'une décennie, les États-Unis entretiennent avec l'Ukraine un partenariat secret en matière de renseignement, qui est aujourd'hui essentiel pour les deux pays dans leur lutte contre la Russie. Non loin de là, un passage discret descend vers un bunker souterrain où des équipes de soldats ukrainiens traquent les satellites espions russes et écoutent les conversations entre commandants russes. Sur un écran, une ligne rouge suit l'itinéraire d'un drone explosif se faufilant à travers les défenses aériennes russes, d'un point situé dans le centre de l'Ukraine jusqu'à une cible située dans la ville russe de Rostov. Le bunker souterrain, construit pour remplacer le centre de commandement détruit dans les mois qui ont suivi l'invasion russe, est un centre nerveux secret de l'armée ukrainienne. Il y a aussi un autre secret : la base est presque entièrement financée, et en partie équipée, par la CIA. "Cent dix pour cent", a déclaré le général Serhii Dvoretskiy, l'un des principaux responsables des services de renseignement, lors d'un entretien accordé à la base. Mais ce partenariat n'est pas une création de guerre, et l'Ukraine n'en est pas le seul bénéficiaire. Il a pris racine il y a dix ans, se mettant en place par à-coups sous trois présidents américains très différents, poussé par des personnes clés qui ont souvent pris des risques audacieux. Il a transformé l'Ukraine, dont les services de renseignement ont longtemps été considérés comme totalement compromis par la Russie, en l'un des principaux partenaires de Washington en matière de renseignement contre le Kremlin aujourd'hui. La C.I.A. a également contribué à la formation d'une nouvelle génération d'espions ukrainiens qui ont opéré à l'intérieur de la Russie, à travers l'Europe, à Cuba et dans d'autres endroits où les Russes sont très présents. Les détails de ce partenariat en matière de renseignement, dont beaucoup sont révélés par le New York Times pour la première fois, ont été étroitement gardés secrets pendant une décennie. M. Poutine accuse depuis longtemps les agences de renseignement occidentales de manipuler Kiev et de semer un sentiment anti-russe en Ukraine. Vers la fin de l'année 2021, selon un haut fonctionnaire européen, M. Poutine réfléchissait à l'opportunité de lancer son invasion à grande échelle lorsqu'il a rencontré le chef de l'un des principaux services d'espionnage russes, qui lui a dit que la CIA et le MI6 britannique contrôlaient l'Ukraine et la transformaient en tête de pont pour des opérations contre Moscou. En 2015, le général Valeriy Kondratiuk, alors chef du renseignement militaire ukrainien, est arrivé à une réunion avec le chef de station adjoint de la C.I.A. et a remis sans avertissement une pile de dossiers top secrets. Cette première tranche contenait des secrets sur la flotte du Nord de la marine russe, notamment des informations détaillées sur les derniers modèles de sous-marins nucléaires russes. Très vite, des équipes d'agents de la C.I.A. quittent régulièrement son bureau avec des sacs à dos remplis de documents. "Les relations sont devenues de plus en plus fortes parce que les deux parties y voyaient une valeur, et l'ambassade américaine à Kiev - notre poste là-bas, l'opération en Ukraine - est devenue la meilleure source d'informations, de signaux et de tout le reste, sur la Russie", a déclaré un ancien haut fonctionnaire américain. "Nous ne pouvions pas nous en passer". Le partenariat de la C.I.A. avec l'Ukraine remonte à deux appels téléphoniques passés dans la nuit du 24 février 2014, huit ans jour pour jour avant l'invasion totale de la Russie. Le nouveau chef des services d'espionnage du gouvernement, Valentyn Nalyvaichenko, est arrivé au siège de l'agence de renseignement intérieur et a trouvé une pile de documents fumants dans la cour. À l'intérieur, de nombreux ordinateurs avaient été effacés ou étaient infectés par des logiciels malveillants russes. "C'était vide. Pas de lumière. Pas de direction. Il n'y avait personne", a déclaré M. Nalyvaichenko lors d'une interview. Il s'est rendu dans un bureau et a appelé le chef de station de la C.I.A. et le chef local du MI6. Il était près de minuit, mais il les a convoqués dans le bâtiment, leur a demandé de l'aide pour reconstruire l'agence à partir de zéro et leur a proposé un partenariat à trois. "C'est ainsi que tout a commencé", a déclaré M. Nalyvaichenko. M. Brennan est retourné à Washington, où les conseillers du président Barack Obama craignaient fortement de provoquer Moscou. La Maison Blanche a élaboré des règles secrètes qui ont exaspéré les Ukrainiens et que certains au sein de la C.I.A. considéraient comme des menottes. Ces règles interdisaient aux agences de renseignement de fournir à l'Ukraine un soutien dont on pouvait "raisonnablement s'attendre" à ce qu'il ait des conséquences létales. Le résultat a été un délicat exercice d'équilibre. La C.I.A. était censée renforcer les services de renseignement ukrainiens sans provoquer les Russes. À Kiev, M. Nalyvaichenko a choisi un collaborateur de longue date, le général Kondratiuk, pour diriger le contre-espionnage, et ils ont créé une nouvelle unité paramilitaire qui a été déployée derrière les lignes ennemies pour mener des opérations et recueillir des renseignements que la C.I.A. ou le MI6 ne leur fourniraient pas. Connue sous le nom de Cinquième Direction, cette unité est composée d'officiers nés après l'indépendance de l'Ukraine. Cet été-là, le vol 17 de la Malaysia Airlines, qui reliait Amsterdam à Kuala Lumpur, a explosé en plein vol et s'est écrasé dans l'est de l'Ukraine, tuant près de 300 passagers et membres d'équipage. Dans les heures qui ont suivi l'accident, la cinquième direction a produit des interceptions téléphoniques et d'autres renseignements qui ont rapidement permis d'attribuer la responsabilité de l'accident aux séparatistes soutenus par la Russie. La C.I.A. a été impressionnée et a pris son premier engagement significatif en fournissant du matériel de communication sécurisé et une formation spécialisée aux membres de la Cinquième Direction et de deux autres unités d'élite. Au cours de l'été 2015, le président ukrainien, Petro Porochenko, a bouleversé le service intérieur et installé un allié pour remplacer M. Nalyvaichenko, le partenaire de confiance de la CIA. Mais le changement a créé une opportunité ailleurs. Lors du remaniement, le général Kondratiuk a été nommé à la tête de l'agence de renseignement militaire du pays, connue sous le nom de HUR. Contrairement à l'agence nationale, le HUR était habilité à collecter des renseignements à l'extérieur du pays, y compris en Russie. En janvier 2016, le général Kondratiuk s'est rendu à Washington pour des réunions à Scattergood, un domaine situé sur le campus de la C.I.A. en Virginie, où l'agence reçoit souvent des dignitaires en visite. L'agence a accepté d'aider le HUR à se moderniser et à améliorer sa capacité à intercepter les communications militaires russes. En échange, le général Kondratiuk a accepté de partager tous les renseignements bruts avec les Américains. Les officiers de l'opération Goldfish ont rapidement été déployés dans 12 bases d'opérations avancées nouvellement construites le long de la frontière russe. Selon le général Kondratiuk, les officiers ukrainiens géraient à partir de chaque base des réseaux d'agents qui recueillaient des renseignements en Russie. Déguisé en uniforme russe, le lieutenant-colonel Budanov a conduit des commandos à travers un golfe étroit à bord de canots pneumatiques, débarquant de nuit en Crimée. Mais un commando d'élite russe les attendait. Les Ukrainiens ont riposté, tuant plusieurs combattants russes, dont le fils d'un général, avant de battre en retraite jusqu'au rivage, de plonger dans la mer et de nager pendant des heures jusqu'au territoire contrôlé par les Ukrainiens. Ce fut un désastre. Dans un discours public, le président Poutine a accusé les Ukrainiens de préparer une attaque terroriste et a promis de venger la mort des combattants russes. "Il ne fait aucun doute que nous ne laisserons pas passer ces choses", a-t-il déclaré. À Washington, la Maison Blanche d'Obama était livide. Joseph R. Biden Jr, alors vice-président et défenseur de l'aide à l'Ukraine, a appelé le président ukrainien pour se plaindre avec colère. Certains conseillers de M. Obama voulurent mettre fin au programme de la C.I.A., mais M. Brennan les a persuadés que cela irait à l'encontre du but recherché, étant donné que la relation commençait à produire des renseignements sur les Russes alors que la C.I.A. enquêtait sur l'ingérence dans les élections russes. La réaction de Washington a coûté son poste au général Kondratiuk. Mais l'Ukraine n'a pas reculé. Un jour après la destitution du général Kondratiuk, une mystérieuse explosion dans la ville de Donetsk, occupée par les Russes, dans l'est de l'Ukraine, a éventré un ascenseur dans lequel se trouvait un haut commandant séparatiste russe nommé Arsen Pavlov, connu sous son nom de guerre, Motorola. La C.I.A. a rapidement appris que les assassins étaient des membres de la Cinquième Direction, le groupe d'espionnage qui a reçu la formation de la C.I.A. Là encore, certains conseillers de M. Obama étaient furieux, mais ils étaient des canards boiteux - l'élection présidentielle opposant Donald J. Trump à Hillary Rodham Clinton était dans trois semaines - et les assassinats se sont poursuivis. Une équipe d'agents ukrainiens a installé un lance-roquettes sans pilote, tiré à l'épaule, dans un bâtiment des territoires occupés. Il se trouvait juste en face du bureau d'un commandant rebelle nommé Mikhail Tolstykh, plus connu sous le nom de Givi. À l'aide d'un déclencheur à distance, ils ont tiré le lance-roquettes dès que Givi est entré dans son bureau, le tuant, selon des responsables américains et ukrainiens. Une guerre de l'ombre s'est alors déclenchée. Les Russes ont utilisé une voiture piégée pour assassiner le chef de l'unité 2245, le commando d'élite ukrainien. Le commandant, le colonel Maksim Shapoval, s'apprêtait à rencontrer des officiers de la CIA à Kiev lorsque sa voiture a explosé. M. Trump avait placé des faucons de la Russie à des postes clés, notamment Mike Pompeo au poste de directeur de la C.I.A. et John Bolton au poste de conseiller à la sécurité nationale. Ils se sont rendus à Kiev pour souligner leur soutien total au partenariat secret, qui s'est élargi pour inclure des programmes de formation plus spécialisés et la construction de bases secrètes supplémentaires. La base dans la forêt s'est agrandie pour inclure un nouveau centre de commandement et des casernes, et est passée de 80 à 800 officiers de renseignement ukrainiens.
    8 points
  11. bonjour, Han, les pleureuses hé Au contraire C’est d’ailleurs la raison du courroux à Bakou, et de la campagne de guerre informationnelle orchestrée par l’Az (cf. le post de @collectionneur p.7 de ce topic (Marianne)), ou encore Europe1 Indopacifique : l’Azerbaïdjan a mené une opération de déstabilisation lors de la visite de Sébastien Lecornu en Nouvelle-Calédonie) Sur le plan diplo, la France accuse l’Azerbaïdjan de "nettoyage ethnique" en Arménie. C’est pas neutre ! Sur le plan bilatéral: partenariat militaire et présence d’un attaché de défense à Yérévan depuis janvier 2023 Sur le plan formation, la 27e BIM a délivré des formations combat montagne aux troupes Arméniennes Et sur le plan matériels, nous assurons la livraison de: 3 radars Groundmaster 200 des missiles courte portée Mistral. (D’autres systèmes avec plus d’allonge seraient envisagés) 50 Arquus Bastion (et j’ai aussi vu passer l’hypothèse de 50 VAB MK3 sur bne-intellinews, à confirmer) des PGM Hécate, des JVN, … C’est du poulet? Et ceci (La Croix, 24/02.24; paywall): Partenariat militaire avec l’Arménie : le pari d’Emmanuel Macron dans le Caucase Après de premiers contrats signés à l’automne, Paris confirme son partenariat militaire avec Erevan avec la visite du ministre des Armées en Arménie ce vendredi 23 février. Un rapprochement voulu par l’Élysée, en rupture avec la posture de médiateur maintenue par la France dans le Caucase depuis la chute de l’Union soviétique. Il y a plus confortable qu’un Atlas pour se rendre en Arménie. Mais le symbole est là, un de plus après l’entrée la veille du résistant arménien Missak Manouchian au Panthéon @Phacochère. Jeudi soir, c’est donc à bord d’un avion de transport militaire A400M emportant dans sa soute des lunettes de vision nocturne et un cortège d’industriels de la défense que le ministre français des Armées Sébastien Lecornu a atterri à Erevan pour une visite officielle, la première de l’Histoire pour un résident de l’hôtel de Brienne. Façon d’incarner le rapprochement non moins inédit entamé ces derniers mois par la France et l’Arménie sur le terrain militaire, et qui s’est traduit vendredi 23 février par la conclusion de nouveaux contrats d’armement et accords de coopération… Pour ce dernier paragraphe concernant les CAESAR, je crois que c’est compliqué pour nous, et cher pour la petite Arménie… ———————- … C’est là qu’entrent en scène nos amis Indiens. Avec des livraisons de: MArG 155-BR cad des canons de 155mm montés sur des camions 4x4 tous terrains: on parle de quoi équiper 4 ou 5 régiments de 18-20 pièces chacun. C’est celui-là: 15 systèmes sol-air Akash 4 radars de contre-batterie Swathi 90 MLRS Pinaka (aka l’Arc de Shiva, en sanskrit): de quoi équiper 15 batteries de 6 lanceurs… Et d’ailleurs, devinez qui vient tout juste d’assister à une démo du machin au polygone de Pokhran… (À votre avis c’est pour nous, ou pour les Ukrainiens? @ la Modérature: vite organisons un sondage! Question subsidiaire: c’est qui qui paie pour tout ces matos? L’Arménie? Vraiment?) Attends, c’est pas fini: on me parle aussi de missiles AT Konkurs de mortiers de 80mm de munitions rôdeuses (Indiennes.J’ai pas plus de précisions) … et d’un attaché de défense Indien à Yérévan. ———————- Afin de comprendre le soutien Indien à l’Arménie, un papier (01.11.22) du respecté think tank Indien ORF. Ce coup-ci l’article est assez « rentre-dedans », j’admets. Comme ils disent: il ne reflète que l’opinion de son auteur : L’exportation indienne de PINAKA vers l’Arménie la positionne contre le Panturquisme Beaucoup de bruit a été généré dans les cercles de politique étrangère de New Delhi à propos de l'accord de gouvernement à gouvernement récemment conclu avec Erevan pour fournir aux forces armées arméniennes des lance-roquettes multi-canons PINAKA (MBRL), des munitions antichar et une large gamme de munitions. et des magasins de guerre d'une valeur de 250 millions de dollars. Cependant, l’Inde doit bien comprendre les ramifications stratégiques de la décision d’exporter, afin de façonner une politique eurasienne efficace à l’avenir. Le signal vert de New Delhi visant à exporter de l’artillerie à longue portée vers l’Arménie sous la forme de PINAKA MBRL est particulièrement important, alors que le pays est impliqué dans le conflit du Haut-Karabakh contre l’Azerbaïdjan, récemment aggravé mais vieux de plusieurs décennies. Fabriquée par des entreprises du secteur privé indien et en service dans l'armée indienne, une batterie PINAKA se compose de six lanceurs, de systèmes de chargement, d'un radar, de liens vers des systèmes en réseau et d'un poste de commandement. [1 lanceur] Capable de tirer une salve de 12 roquettes en 44 secondes, une seule batterie [6 lanceurs] peut neutraliser une région d'un kilomètre carré… Ou sinon, un autre article (31.08.23) du Financial express. Plus mesuré (quoique, à la relecture…), mais même « substance » que le précédent. De l’Arménie à la Grèce : la géopolitique de l’Inde perturbe la triade Turquie, Azerbaïdjan et Pakistan La décision de l’Inde de vendre des armes à l’Arménie et de renforcer son partenariat stratégique avec la Grèce est considérée comme un défi direct pour ces pays. ——————— Ce serait pas plutôt quand les Azériens, non soumis aux sanctions de l’UE, ont commencé à acheter aux Russes du gaz ? (eurasianet, 22.11.22) L'accord sur le gaz russe conclu par l'Azerbaïdjan soulève des questions embarrassantes pour l'Europe [avec deepl] L’accord entre Bakou et Bruxelles, qui a fait couler beaucoup d'encre, devait permettre à l'Europe de se passer du gaz russe. Mais l'Azerbaïdjan est-il en train d'importer lui-même du gaz russe pour remplir ses obligations vis-à-vis de l'Europe ? L'Azerbaïdjan a commencé à importer du gaz russe dans le cadre d'un accord qui devrait permettre à Bakou de répondre à sa propre demande intérieure, mais qui soulève de sérieuses questions quant à son récent accord visant à accroître ses exportations vers l'Europe… Dites, vous croyez pas qu’en 2027 (voire même avant) les Azériens vont essayer de refourguer à l’UE du gaz Russe? En loucedé, c’est possible? Parce que perso, le tuyau sous la Caspienne pour acheminer le gaz Turkmène, s’il est réalisé (y’en a qu’osent tout), comment dire… je sens qu’il va lui arriver « une Nordstream » comme dit notre bon @Patrick. Bon, pour ceux qui ont lu jusqu’au bout : merci de votre patience
    7 points
  12. La considération officiellement exprimée de la volonté de la Transnistrie à être rattachée à Moscou est un autre indice. Idem pour la Gagaouzie en Moldavie. Les techniques n'ont pas changé depuis les Sudètes... Voir bien plus avant encore.
    7 points
  13. Séquence de tir Mica de l'IAF
    7 points
  14. @Ardachès Mon père a commandé un SNLE. Un jour on a eu une conversation sur le pourquoi lui acceptait sur le plan personnel de mettre en oeuvre des armes qui pouvaient tuer des dizaines de millions de personnes. La réponse a été que sur le plan personnel si il avait à faire ce geste c'est que de toute façon a la fin il n'aurait plus de famille. Tous ceux qui sont sur SNLE se sont posé la question forcément. Cette question on doit tous se la poser. Mais si collectivement on n'est pas prêt alors Poutine viendra c'est certain. Moi j'ai déjà fais le choix de prévenir mes enfants qu'ils n'étaient pas dans la bonne génération.
    7 points
  15. @olivier lsb Ca fait plusieurs fois en quelques jours que toi et d'autres qualifient de pro-russe ou pro-Poutine les gens qui ont l'outrecuidance de ne pas adhérer à une sur-implication de la France dans ce conflit. Tu seras gentil de garder ca pour toi. En ce qui me concerne tes positions et le ton que tu utilises est imbuvable pour autant je ne me permet pas de tailler à ce propos. Toi tu largues des centaines/milliers de Twit's depuis des mois. Très bien, tu as ton point de vue. Permet aux autres d'avoir le leur.
    6 points
  16. Ou alors, et c'est l'hypothèse la plus probable, il s'agit d'un faux pas a tous les niveaux, comme lorsqu'il invite les "Soulèvement de la Terre" (mystérieusement toujours pas dissout d'ailleurs, comme quoi l'état de droit...). En voulant s'agreger les voix des mous de droite et de gauche qui sont clivés avec les durs sur le sujet Russe/ukraine, il préfère donner un ton offensif pour éviter a son parti une déconvenue aux européennes, mais de 1 envoyer la troupe ça a des conséquences désormais, quand on est abreuve des images d'Israël et de l'Ukraine c'est plus la même ambiance que les opex africaines de 2 si les mous (par opposition aux durs) sont globalement atlantiste et attentistes ils ont bien vu que l'OTAN et les USA disaient niet de 3 la population des retraités aisées diminue chaque année et c'est avec elle que marche le mieux ce type de discours en politique extérieure il sert des plats de caviar (de mer noire) a la propagande Russe, il montre un peu plus une désunion (de façade, parce que personne n'enverra le contingent, surtout pas lui) du bloc occidental le seul effet bénéfique que je vois c'est que les pays se sentant un peu honteux de ne pas envoyer d'hommes se décide a envoyer un peu de matériel (sur le modèle de Churchill "give us thé tools")mais les stocks sont déjà a l'os Il avait tout a fait raison quand il parlait du " pognon de dingues" ou de " traverser la rue", au sens où nul autre pays que la France ne verse autant d'argent dans le social et accepte autant le chômage de personnes en âge et en capacité de travailler. Néanmoins ces déclarations ont elles été suivies d'effet ? Ses déclarations sur es employées analphabètes étaient elles lesurées ? c'est simplement un homme qui fait des constats - souvent juste d'ailleurs - mais qui n'a pas de vision. Rappelons qu'Attali (!!!) Expliquait que Macron alors ministre était venu le trouver en lui parlant de la source d'économie que représenterait la fin des armes nucléaires en France et que c'est justement Attali lui même qui lui avait expliqué l'importance stratégique et diplomatique de ces armes. Encore une fois ce n'est pas un extrémiste qui en parle. CEst dans le livre de Marc Endeweld mais je n'ai pas la citation sous la main
    6 points
  17. C'est tout le principe de la menace: trop vague pour permettre d'agir avec un consensus large, je te rejoins la dessus. A l'échelle du continent européen, j'ai une conception très large de nos intérêts français. C'est notre hinterland, notre seule zone commerciale libre de droit de douanes et autres frictions fiscalo-protectionnistes, c'est notre union et nos valeurs politiques enfin harmonisées en Europe. Un chantier de quelques siècles, aux millions de morts. Si Poutine faisait un peu plus semblant de vouloir limiter ses ambitions seulement à l'Ukraine, j'aurais presque un dilemme sur la rationalité à inclure ou non l'Ukraine dans la définition de nos intérêts vitaux. Mais comme il ne fait même plus semblant (on le voit entre les lignes depuis des années) et qu'on est dans l'incapacité d'expliquer pourquoi la russie cherche autant à nous affronter sur tout le spectre des méthodes sous la seuil de la guerre (corruption, ingérence politique, cyber, agit-prop, patrouilles aériennes et maritimes agressives, menaces par propagande, assassinats, migrants instrumentalisés, paralysie de l'ONU....) j'ai le sentiment que les enjeux dépassent le seul sujet du conflit en cours en Ukraine et préparent une suite pas encore décidée, mais en tout cas envisagée. Partant de là, je fonds l'Ukraine dans le reste de nos intérêts européens. Et ils sont énormes.
    5 points
  18. Non, car le problème de la prédiction de l'avenir est que nous ne savons pas. La raison pour laquelle vous ne voyez pas l'Occident précipiter ses armées en Ukraine actuellement est qu'il sait que la paix pourrait très bien régner après la chute de l'Ukraine. L'année dernière, on m'a dit que nous avions sérieusement dégradé la Russie et que les fonds américains ramenaient la Russie des décennies en arrière (peut-être de façon permanente) à des prix défiant toute concurrence On nous dit maintenant que l'argent ne nous a rien acheté et que la Russie est plus forte que jamais. Loin de moi l'idée de reprendre le récit paradoxal actuel avant qu'il ne bascule à nouveau inévitablement, mais nous ne pouvons même pas prédire ce qui se passe sur le champ de bataille actuel.
    5 points
  19. Donc on laisse les russes prendre l'Ukraine c'est loin de chez nous. Comme la Pologne était bien loin de la France en 39, c'est ça ?
    5 points
  20. A mon avis, en retournant en Russie, en Janvier 2021, cinq mois après son empoisonnement (précédé de plusieurs autres tentatives), il ne devait pas avoir beaucoup d'illusions. Il savait qu'il finirait ainsi et il s'est sacrifié. "Je l'ai fait, je ne le regrette pas une seconde", a-t-il écrit sur les réseaux sociaux, au sujet de sa lutte contre le Kremlin et de son retour au pays malgré la probabilité de son arrestation après un empoisonnement en Sibérie. "Après un an de prison, je vous dis ce que j'ai crié à ceux (qui me soutenaient alors) devant le tribunal: n'ayez pas peur", a encore dit l'opposant. "C'est notre pays et nous n'en avons pas d'autre".
    5 points
  21. Difficile de dire si cette déclaration est rassurante ou bien s'il faut rappeler que Marseille évolue aussi en ligue 1
    5 points
  22. Oui, des russes courageux ... https://t.me/sotavisionmedia/26798 https://t.me/agentstvonews/5245 https://t.me/meduzalive/101338 "Des personnes scandent « Poutine assassin » et « la Russie sans Poutine » autour de l’église Malgré la forte présence policière et les risques encourus, des personnes présentes aux funérailles d’Alexeï Navalny n’hésitent pas à lancer des slogans hostiles au président russe. « Poutine assassin », a notamment été scandé selon une vidéo diffusée par le média en ligne Sota. Dans une autre vidéo, « la Russie sans Poutine » a également été lancée par une partie de la foule. Selon une vidéo diffusée par le média 7×7 - Russie horizontale sur son compte Telegram, certaines des milliers de personnes rassemblées autour de l’église crient également « merci, Alexeï ! » et lancent des fleurs au passage du cercueil. Sur une vidéo publiée par le média dissident russe en exil Meduza, on peut aussi entendre « la Russie sera libre ! », comme une provocation lancée à l’encontre de Vladimir Poutine." https://www.lemonde.fr/international/live/2024/03/01/en-direct-funerailles-d-alexei-navalny-des-heures-avant-la-ceremonie-a-moscou-une-longue-file-d-attente-silencieuse-et-une-tres-forte-presence-policiere_6218457_3210.html
    5 points
  23. Quel objet stratégique Aukus est-il en train de devenir ? Dix-huit mois après l’annonce de son lancement en septembre 2021, le partenariat trilatéral Aukus est entré au mois de mars 2023 dans une nouvelle phase ouverte par la déclaration commune des dirigeants américain, britannique et australien faite à la base navale de Point Loma à San Diego, en Californie. Il s’agit d’une phase où se mêlent des enjeux de communication politique globale et régionale, des enjeux de non-prolifération, des enjeux industriels et stratégiques…… Un sondage de l'Institut Lowy indiquait au début de l’année 2023 que le nombre de sondés « tout à fait favorables » à l’acquisition de sous-marins à propulsion nucléaire avait chuté de 33 à 26 % par rapport à l’année précédente. Dans le même temps, le nombre de personnes interrogées se disant « plutôt opposées » à cette acquisition passait de 17 à 21 %……. La Chine orchestre à son tour une vaste campagne visant à faire du volet nucléaire d’Aukus un fait de prolifération. Dans la foulée de la déclaration de San Diego, la mission chinoise auprès des Nations unies a ainsi accusé les États-Unis et le Royaume-Uni de « violer clairement l’objet et le but du TNP …..o En termes de non-prolifération, la question qui se pose est celle de savoir si la perspective d’une coopération nucléaire pour la propulsion des futurs sous-marins ouvre une brèche dans le régime de non-prolifération ou au contraire permet de le renforcer. …… Au titre du traité de Rarotonga auquel l’Australie est partie, l'utilisation de la propulsion nucléaire n’est pas interdite tant que le système de propulsion n’est pas considéré comme une arme nucléaire ou comme un autre dispositif explosif capable de libérer de l’énergie nucléaire. Pourtant, l’argument de l’effet produit par le cas de coopération trilatérale sur la norme de non-prolifération continue de tenir une place importante dans le débat…… La suite des négociations entre l’AIEA et Canberra permettra d’évaluer avec précision dans quelle mesure il peut être affirmé que le cas australien renforce le dispositif de non-prolifération mondial. Le cas échéant, il s’agirait d’un cas original de renforcement de la norme de non-prolifération par le renforcement d’un dispositif stratégique à vocation dissuasive…. https://www.frstrategie.org/programmes/observatoire-de-la-dissuasion/quel-objet-strategique-aukus-est-il-train-devenir-1-2-2024
    5 points
  24. Qu'on remplace ces "25000 hommes" par 25000 drones pour commencer, ce sera déjà bien. - Construisez plus de zones de fabrication en France (atelier de montage de 30 personnes max repartis sur le territoire) pour permettre à chaque volontaire de bosser sans quitter sa région. - Ajouter un décret permettant de quitter temporairement son boulot sans perte d'emploi. - Permettez le cumul aides sociales + salaire pour les uns, salaire décent pour les autres (il est question d'utiliser les avoirs gelés de la Russie et de créer un livret d'épargne spécial). Et vous avez la main d'œuvre (perso je suis prêt à le faire, même pour un salaire inférieur au mien actuellement). On peut même imaginer autre chose que des drones nécessitant des compétences plus communes (menuiserie) : leurres en bois imitant CaESAr et Himars par exemple. (D'ailleurs avant de se monter le bourrichon sur ces "25000 hommes" il est bon de rappeler que Macron dit juste qu'il n'y avait pas de consensus mais une discussion, rien de plus)
    5 points
  25. On a souvent l'impression que ces choses sont plus souvent faites pour la consommation du public que pour l'opposition. Si nous voulons que Poutine sache quelque chose, nous l'appelons ou nous passons par des voies détournées Si je suis Poutine, je poursuis mon objectif. Cela fait deux ans. S'ils interviennent, on s'en occupera le moment venu. Je ne pense pas que Poutine reste éveillé toute la nuit à se demander ce que tout cela signifie. Il se contente d'observer les pièces de l'échiquier et si elles ne bougent pas, il s'en moque. Le gros problème pour Macron, à mon avis, c'est qu'il a provoqué des tensions et des divisions au sein de son groupe, ce qui, je pense, n'était pas l'objectif de la réunion. Il s'agit donc plus d'une "erreur du patron" ou d'une erreur de leadership que d'un "feu vert" à la Russie. Il existe, que l'on veuille ou non les reconnaître, des "règles non écrites" entre les deux parties de ce conflit opposant l'Occident à la Russie.
    5 points
  26. Oui : les éléments de langage de l'opposition étaient d'ailleurs prêts avant la conférence de presse manifestement. Ce n'est pas Macron qui a évoqué ça : c'est d'abord Fico de Slovaquie, avant même la réunion de Paris, qui se répandait chez lui en prétendant que l'Union Européenne allait forcer des soldats slovaques à monter au front en Ukraine et qu'il allait s'y opposer à Paris, puis une journaliste de Bloomberg après les déclarations du PR, puis un autre journaliste français deux fois ensuite lors de la session de questions-réponses. Et la réponse a été prudente (en paraphrasant) : "pas de consensus sur ce point qui a été abordé" et encore "pas de décision française sur ce sujet à ce stade". Le rappel de l'épisode des duvets était à la fois malheureux (pas glorieux pour l'Allemagne, non...) et malin (on rappelle à Poutine que les positions peuvent évoluer). Le désaccord sur la communication sur ce point a probablement été la raison du désistement de Scholtz pour la conférence de presse. Vraiment pas malin. Ces imbéciles utiles n'ont aucune valeur en Russie. Prends-le au premier degré : il n'exclue rien. En outre il faut signaler que la Lituanie soutient la position française. C'est tout petit, on est d'accord, mais ils sont intéressés au premier chef.
    5 points
  27. Et bien moi je trouve que les gens manquent cruellement d'imagination, et qu'ils projettent bien facilement leurs critiques. Si l'on reprend les propos du PR, il dit en substance que "rien n'est exclu" car "la Russie ne doit pas gagner". Est-ce que ça veut dire des troupes françaises dans les tranchées ukrainiennes dans 2 mois ? Non, mais c'est bien pratique pour critiquer une position politique ou juste parce qu'on aime pas ce qu'il a dit sur un autre sujet. Les russes ont été nuls, au début. C'était en fait assez typique d'une armée censée rouler sur tout le monde et qui n'a pas à faire d'effort (tactiques ou stratégiques) pour vaincre. Ils ont perdus en 2 ans une quantité colossale de matériel. MAIS ils ont beaucoup progressé, ils montent en compétences, et même s'ils y a encore des "erreurs grossières" elles vont à mon sens devenir de plus en plus rares. Ça donne comme résultat une armée plus petite qu'avant (mais toujours très grosse), mais considérablement plus aguerrie. Que pourra faire cette armée dans les années à venir ? Difficile à dire puisque tout dépend de l'Ukraine et de sa capacité à réduire encore son matériel et son potentiel humain. Imaginons alors un scénario désagréable. Que ce soit après un effondrement ukrainien dans quelques mois (scénario du pire), ou après une guerre d'attrition de plusieurs années (scénario juste mauvais), il est possible que les Russes progressent inexorablement au travers de l'Ukraine. On verra aux infos les villes ravagées par l'artillerie, Kharkiv, Kherson, puis Mykolaïv et Odessa... À chaque fois des scènes de cauchemars, des ruines à perte de vue, des civils en paniquent qui fuitent par dizaines ou centaines de milliers sur les routes. Et de l'autre côté de la ligne de front le même silence de mort qui s'est abattu sur Marioupol. Que croyez-vous qu'il va se passer dans les pays d'Europe ? Tout le monde s'est ému en 2022 des chars russes entrant en Ukraine, mais là on sera lassé ? À mon avis ce sera tout le contraire, ça va remobiliser les opinions publiques occidentales. On avait surpris par notre cohésion et notre capacité à accepter des coûts économiques alors qu'il n'y avait presque aucun mort, on surprendra encore lorsque la menace russe deviendra plus pesante, tangible et concrète. La liste des prochaines invasion commence déjà à prendre corps, et la Russie ne boudera pas son plaisir de menacer toujours plus les occidentaux de son invulnérable armée. Et alors que fera-t-on ? On restera à livrer nos obus de loin ? Ou on paiera le prix du sang pour tenter d'arrêter Poutine par nos atouts différenciant que sont l'aviation, les missiles et le renseignement (et un peu les blindés) ? Moi je n'en sais rien, mais ça m'ennuie profondément qu'on ferme d'office cette porte. Je suis 100% sur la ligne de l'ambigüité stratégique clairement annoncée : rien-ne-doit-être-exclu.
    4 points
  28. Y'en a qui ne s'ennuient pas ... Après l'IL-20 ... + 1 An-72, + 2 Su-30 raccompagnés. En attendant les suivants qui ne sauraient manquer ... ... escorté de près ! Belle photo. Dommage que ce soit dans ces circonstances ... (je vois 1 MICA IR + 1 MICA ER par M2000, il me semble)
    4 points
  29. Si çà c'est pas du poker !! La France montre qu'elle est prète à accueillir avec des "fleurs" les russes si il le faut. https://www.opex360.com/2024/03/01/lan-prochain-larmee-de-terre-envisage-de-deployer-jusqua-50-chars-leclerc-en-roumanie/ Je rappel que pour tenir une telle posture, il faut être capable de soutenir ces tanks et en avoir au moins autant capable d'être envoyé en très peu de temps.
    4 points
  30. Je relativise ... Faut être "couillus" tout de même pour descendre dans la rue rendre hommage au plus engagés des opposants au régime du tiran de la place, tout en scandant "VP criminel", "Russie libre" ou encore "Russie sans Poutine" ... Tout ça face caméras visages découverts ... T'es le Tiran, t'en pense quoi, juste après ton spitch d'auto célébration sur les douces moquettes et dans les dorures du Kremlin (?), devant un parterre de gens aux ordres et tout acquis ... Là ce n'est pas le peuple ... Et le ferais-tu, toi, au risque de mettre en danger ta famille au delà de toi-même ? Perso, moi-même et en toute humilité je n'en suis pas si sûr ...
    4 points
  31. Je proteste, l'Allemagne a envahit la Pologne le 1er septembre 1939 et nous avons déclaré la guerre à l'Allemagne le 03 septembre. Nous avions des accords avec la Pologne, nous les avons respectés. Et le 04 septembre on est reparti aux champignons
    4 points
  32. Solovyov est vraiment fâché des paroles du PR. Dommage que BFM ait décidé de faire un doublage plutôt qu'un sous-titrage, j'aurais aimé entendre comment on dit en russe "tu n'es qu'une vraie merde qui pue". Kaja, on te protègera Je monte dans le scénic et le temps de franchir le corridor de Suwalki et me voil....
    4 points
  33. Amie héréditaire depuis le début du XXè siècle, moins la période 1945-1991. Ça fait léger comme hérédité... Et l'Allemagne alliée de la Russie des accords de Rapallo jusqu'à juin 1941, ne l'oublions pas.
    4 points
  34. SI vis pacem, para bellum. Il y a un volet personnel dans cet phrase à la base de toute culture militaire. A ce stade la seule manière que Poutine envisage de ne pas aller plus loin est que nous soyons prèt sur les trois grands éléments que je rappel régulièrement. Homme x matériel x munition. Le segment homme implique que sur le plan moral on accepte de payer le prix. SI on affiche autre chose que cette acceptation çà veut dire que nos 450 millions d'habitants sont inutiles. Regardes les conversations avec @Stark_Contrast il rappel régulièrement ce point particulier. Pour jouer avec un joueur comme Poutine il faut être prêt à sortir les bonnes cartes. Pour l'instant l'Europe vient d'afficher qu'en fait on ne voulait pas jouer avec Poutine, à part Macron. Pour POUTINE c'est donc openbar. Lui accepte de jouer toutes ses cartes y compris la plus grosse, l'arme nucléaire. Macron a rappelé il y a deux ans qu'il était prêt aussi à jouer sa grosse carte. La séquence qui vient de se jouer à Paris a juste montrer à quel point on avait affaire à des rigolos aux niveau européens. Presque aucun n'a compris que l'invitation à la partie de Poker destructeur était lancé par Poutine et qu'il n'y avait pas d'autre choix que de la jouer. Je le rappel encore un fois : Sur la carte Matériel on est en retard sur Poutine mais au moins en France il y a un rattrapage en cours. Inutile de compter sur les USA ils ont une autre partie de Poker destructeur à jouer qui pourrait bientôt commencer. Sur la carte munition on est en retard sur Poutine mais au moins en France il y a un rattrapage en cours. Je rappel que le point important de cette carte n'est pas l'état des stocks mais la capacité de production. Sur la carte ressource humaine on est trois à quatre fois plus nombreux que la Russie mais si on affiche que cette carte n'est pas jouable et bien tant pis pour nous. A tous les étages de la société on doit afficher qu'on est prêt à jouer sinon de toute façon la guerre viendra chez nous. C'est très con parce que cette carte précisément est notre meilleur carte. Vu le manque d'unité affiché à plusieurs occasion et le manque de leadership il est clair que Poutine a affaire à 27 joueurs + 1 (les USA). Il peut donc pour l'instant s'amuser avec chacun d'entre eux. Je rappel aussi que le seul joueur qui a la carte JOKER est les USA. Aucun autre ne peut passer son tour. La France et les UK ont aussi la grosse carte. Mais seule la France est en mesure de la jouer tout de suite. Les UK n'on pas démontré qu'il en étaient capable pour l'instant.
    4 points
  35. Outre l'excès à partir d'une phrase du PR qui ne dit absolument pas ce que beaucoup lui font dire ici. Voici une vrai question : comment décider du moment où nos valeurs sont en danger ? Regarde l'histoire. Je me dévoue pour le point Godwin, mais dans les années 30, quand était-elle vraiment en danger ? Aurait-on dû déclarer la guerre plus tôt ? ou même plus tard (après tout on n'était pas attaqué personnellement) ? La décision de partir en guerre n'est pas facile, pas pour le décideur et surtout pas pour ceux qui vont au front. Si sur un forum militaire on n'est pas capable d'avoir une analyse froide des intérêts nationaux et qu'on se laisse submerger par nos intérêts personnels où va-t-on ? Les raisons d'une implication ou d'une intervention sont discutées depuis 800 pages maintenant. On ne peut pas dire que les arguments manquent, même s'il faut toujours se garder de sous-estimer l'ennemi.
    4 points
  36. A noter que personne ne s'inclut soit même dans les hommes a envoyer sur place
    4 points
  37. Il a fait une déclaration ou il evoque au contraire qu’il ne faut pas attendre l’election de Trump pour que le sort de l’Europe soit décidé. De Trump ou de qui que ce soit d’autre. C’est possiblement fait contre les USA ou plutot pour prendre le leadership europeen des mains americaines.
    4 points
  38. La fiabilité de Fico n'est même pas nulle mais négative. Que "la question" ait été abordée est clair mais quelle question ? Celle de l'envoi immédiat de troupes ou l'hypothèse qu'il faille le faire un jour s'il fallait sauver Kiev, ou Odessa ?
    4 points
  39. Pas d'après MarK Rutte : "pas à l'ordre du jour". D'ailleurs personne n'a affirmé qu'il s'agissait de décider de l'envoi immédiat de soldats sauf Fico, avant la réunion, en sortant un gros bobard en prime puisque l'UE n'a aucun mandat pour décider de l'envoi de troupes : c'est une prérogative pleine de chaque pays de l'Union. Pur mensonge de ta part, sans source...
    4 points
  40. «Des diplomates au lieu de grenades en direction de Moscou» ????? il doit y avoir une erreur de traduction : il veut dire "des TOMATES au lieu des grenades non" et pas "des diplOMATES au lieu des grenades" ? un diplomate ça ne se lance pas mais une tomate oui - donc sans doute que l'Allemagne souhaite voir lancer des tomates au lieu des Taurus. Qui plus est la Grenade est aussi un fruit ....
    4 points
  41. Ça montre surtout qu'une partie de la sphère intellectuelle et politique qui se sert de De Gaulle pour argumenter dans son sens une forme de "neutralité" à avoir sont bien loin de leur idole... Je ne vais pas redire ce qui a déjà été dit ici, mais la plupart de ceux qui parlent de Gaullisme en sont souvent assez loin
    4 points
  42. Merci. Cela donne un avant goût de ce qui se passera dans les pays Baltes ou ailleurs, si la Russie réussit à avaler l'Ukraine. Ils sont quand même très fort en actions de déstabilisation et de propagande. Ils arrivent à faire croire à leur population comme aux autres opinions publiques : que Poutine est un surhomme dirigeant un pays totalement dévoué et obéissant (à part quelques traitres bien sûr), que la prise d'Avdiivka et des villages alentours, au bout de plusieurs mois, est la preuve que l'armée Russe est un rouleau compresseur, que toute intervention occidentale conduirait forcément à l'apocalypse, comme si il n'y avait pas de gradation possible avant le seuil nucléaire. Il y a besoin d'une contre propagande, également à but interne et surtout vis à vis du peuple Russe. Le changement de ton de Macron depuis quelques semaines et sa dernière sortie, ont semble-t-il été très commentés dans les médias Russe. Avec moquerie ou sans moquerie, l'essentiel est qu'ils en parlent, et si cela peut instiller le moindre doute dans la population Russe c'est toujours cela de pris. Il faut continuer. Je ne crois pas qu'il y a des va-t-en guerre ici, mais plutôt des gens qui pensent qu'on ne peut pas laisser le monopole de la menace à la Russie, car elle vise à effrayer les populations d'Europe et les désunir. Donc à la menace il faut répondre par la menace en visant la population Russe. Avec en parallèle bien sûr, l'économie de guerre et la préparation des armées, ainsi que l'accélération de l'aide militaire aux Ukrainiens. Le scénario du pire a été évoqué ici, avec je ne rappelle plus exactement, 25k soldats Français voire Franço-Britannique en Ukraine. On peut penser que c'est peu, mais moralement pour l'Ukraine ce serait énorme et pourrait inciter les jeunes Ukrainiens à s'engager par dizaines ou centaines de milliers. PS : En ce moment les rues sont noires de monde autour du lieu des obsèques de Navalny. Ne désespérons pas non plus du peuple Russe.
    3 points
  43. Je crois que la question n'est pas là. Il ne s'agit pas d'écouter les cassandres. Le truc c'est qu'il ne faut pas baisser les yeux face à Poutine. Si on adopte la mauvaise attitude, il adoptera aussi une attitude correspondante. A l'issue de la guerre en Ukraine ou 5 ans plus tard, çà n'a pas d'importance. Ce qu'il faut c'est montrer que si il vient il sera reçu comme il faut. Quand tu rentre dans un magasin tu aimes bien voir ce qu'il propose. C'est pareil. Alors l'attitude que nous adopterons de façon individuel devra correspondre aux message qu'on veut envoyer. Dire qu'on va résoudre le conflit avec une nième couche de sanction n'a strictement aucun intérêt. Ce sont des cartes mineures qui ne servent plus à rien. Les allemands faisant confiance à leur armée serait une vrai bonne carte à jouer par exemple. Encore une fois on est dans une course de vitesse. Si on montre trop de points faibles on se fera bouffer. Notre vrai gros point fort c'est la population de l'UE. Mais ce point fort a deux faiblesses : sa force morale et son manque d'unité. Le travail de nos élites doit donc être sur ces deux points. Rappeler que la guerre pourrait venir chez nous ou que nous pourrions être envoyé là-bas est dans la logique de cette carte.
    3 points
  44. … Je te lis @herciv et je comprends parfaitement le propos. Pour autant, là ou nous divergeons c'est sur l'appréciation de la menace et de son imminence. Personne - a ma connaissance - n'est devin et personnellement je ne vois pas la Russie poursuivre une hypothétique offensive pour conquérir qui les pays Baltes qui la Pologne. Avec quoi, avec qui ? Après 3 années "d'opération spéciale" comment peut-on encore voir les Russes comme une menace même a moyen terme ! Tous ici avons vu la terrible attrition qu'ils ont subi (ils l'ont bien chercher en même temps) … Pour parvenir a reconstituer une masse blindé qui ferait peser un risque majeur, ils va leur falloir - bas mot - une dizaine d'année. Idem en ce qui concerne leur armée de l'air … qui a parfaitement "compris" que si une flotte de Su-24, 30, 34, 35 ça impose de la crainte encore faut-il avoir des vecteurs et une doctrine d'emploi ad hoc ! Là, il a fallut presque 2 ans avant qu'ils "bricolent" des AASM du pauvre ! Alors certes ça "casse" de l'Ukrainien, ça fait mal, très mal … mais on est d'accord pour dire que c'est tout ce qu'ils ont ! Pour finir, après plusieurs vagues de mobilisation, en enlevant les 60 K, 70 voir 150 000 hommes mis hors de combat, comment ils vont faire pour masser - a court et moyen terme - 350 a 500 000 soldats (formés, équipés, aguerris) face à la Pologne ? A nous ? Encore une fois - et je ne parle pas de toi - a trop écouter les Cassandre ont en oubli que l'ours est presque a poil et qu'il va falloir de longue années avant qu'il montre les crocs … D'ici là, avec notre aide matériel, nous ne pouvons qu'espérer que l'Ukraine stoppe l'agresseur en se servant du Dniepr et que les chancelleries fassent preuve d'audace pour amener les Ukrainiens et les Russes a un cessez le feu et établir une paix sans doute fragile mais ou le sang ne coulera plus.
    3 points
  45. J'assume 100% de mes propos, et 0% de ce que je n'ai pas dit. Ma dernière réponse sur le sujet, c'était au camarade Ardachès ("les va-t-en guerre de ce fil et les dizaines de milliers de soldats") qui faisait lui-même écho aux propos du camarade Wagdoox ("les 25k soldats FR projetables"). Je suis désigné par référence, donc permet moi de réagir. Et mon seul message c'était de dire que vous vous montez le bourrichon tout seul, que l'on caricature au ridicule les positions des pro ukrainiens de ce fil, sur la base de propos jamais tenus, pour ensuite dire "vous êtes va-t-en guerre, vous êtes extrêmes". On est chez les fous ! Y a t-il un seul de mes posts ou j'ai plaidé pour l'envoi de soldats français en Ukraine ? Aucun. C'est même tout le sens de ce que je dis depuis des mois au sujet de l'importance du soutien industriel de la France: la sueur épargne le sang. J'ai les mêmes angoisses que vous, mais peut être pas les mêmes réponses.
    3 points
  46. ... Et ensuite on en a laissé combien des queues de Potez, MS 406, Curtis H75, D-520 ... Avec leurs pilotes ... Et des chars Renault cramés avec leurs équipages, et combien de soldats, de braves fantassins ? Et quid de la population civile ? Quid des flux migratoires de populations ayant tout perdu ? Pour rien au final. Regardons juste au sein de nos familles ... "Tu" veux la paix, prépare la guerre SÉRIEUSEMENT.
    3 points
  47. Alléluia : https://www.opex360.com/2024/03/01/le-ministere-des-armees-va-commander-2000-munitions-teleoperees-colibri-dont-100-seront-livrees-a-kiev/ Dommage on ne connait pas les dates de livraison et donc les cadences. Jolie carte on est dans la partie
    3 points
  48. Je ne vois pas en quoi l'attitude de Macron était désinvolte. Lui au moins il fait face. Lui a compris les enjeux. Seul lui et la Lituanie ont compris qu'on ne pouvait plus se projeter dans une période de paix sans préparer la guerre. Par contre Scholz lui a vraiment eu une attitude désinvolte par rapport à ce qu'il n'aurait jamais du dire.
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  49. A voir, en tout cas il confirme les propos. https://www.lemonde.fr/international/live/2024/02/29/en-direct-guerre-en-ukraine-la-russie-ne-s-arretera-pas-avertit-volodymyr-zelensky_6218457_3210.html Emmanuel Macron a affirmé que chacun de ses mots sur l’Ukraine était « pesé », « pensé » et « mesuré » Après ses propos sur l’envoi potentiel de troupes au sol dans le pays – qui lui ont valu une fin de non-recevoir de ses principaux alliés et une riposte cinglante de Vladimir Poutine –, Emmanuel Macron a affirmé jeudi que « chacun des mots que je prononce sur cette matière est pesé, pensé et mesuré, ce sont des sujets suffisamment graves », lors de l’inauguration du village olympique des Jeux de Paris, à Saint-Denis. Austin met en garde. Lecornu aussi. https://www.lemonde.fr/international/live/2024/02/29/en-direct-guerre-en-ukraine-la-russie-ne-s-arretera-pas-avertit-volodymyr-zelensky_6218457_3210.html
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