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Energies renouvelables : projets et conséquences


alexandreVBCI
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On ne vote pas pour un candidat uniquement pour un point de son programme, surtout si on n'apprécie vraiment pas le candidat en question sur d'autres sujets, mais quand même, c'est assez amusant de voir le syndicat des énergies renouvelables flipper un peu :

https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/la-filiere-renouvelable-met-en-garde-contre-une-election-de-le-pen-e18f49a84ce09bca8e7289198da338c6

L'une vire radioactive, l'autre fait les yeux doux aux écolos pour gratter quelques pourcents, mais n'ose quand même pas (encore?) revenir sur ses déclarations de la fin de l'année sur la relance du nucléaire.

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Oh, tu sais, je suis dans un IEP (un Sciences Po de province, pour être brut). On pourrait s'attendre à ce qu'ils soient un peu éduqués sur les questions de l'énergie... et ben non, c'est full-Greenpisse et foi absolue et inébranlable dans les ENR. C'est dingue, à les écouter il faut toujours écouter les scientifiques, sauf quand ça va pas dans leur sens, et c'est précisément le cas sur l'énergie. 

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Il y a 5 heures, Heorl a dit :

Oh, tu sais, je suis dans un IEP (un Sciences Po de province, pour être brut). On pourrait s'attendre à ce qu'ils soient un peu éduqués sur les questions de l'énergie... et ben non, c'est full-Greenpisse et foi absolue et inébranlable dans les ENR. C'est dingue, à les écouter il faut toujours écouter les scientifiques, sauf quand ça va pas dans leur sens, et c'est précisément le cas sur l'énergie. 

Tu sais il y a pire. Une fois je discutais avec un jeune ingénieur. Je lui explique que j'avais fait les calculs détaillés pour ma baraque, en ramenant le cout de l'isolation extérieur sur l'économie de chauffage, et que j'obtenais un amortissement de plus de 50 ans, soit plus que la durée de vie probable de l'isolation et accessoirement que la mienne. Et sa réponse a été : "Mais il faut bien faire quelque chose !". Donc même pour des scientifiques, cela tourne à la religion et à la conviction en écrasant toute rationalité et analyse ...

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7 minutes ago, Deres said:

Tu sais il y a pire. Une fois je discutais avec un jeune ingénieur. Je lui explique que j'avais fait les calculs détaillés pour ma baraque, en ramenant le cout de l'isolation extérieur sur l'économie de chauffage, et que j'obtenais un amortissement de plus de 50 ans, soit plus que la durée de vie probable de l'isolation et accessoirement que la mienne. Et sa réponse a été : "Mais il faut bien faire quelque chose !". Donc même pour des scientifiques, cela tourne à la religion et à la conviction en écrasant toute rationalité et analyse ...

Toi tu lui parlais économie d'argent lui te parlais d'économie de CO² vous ne risquez pas de vous comprendre.

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Le 19/04/2022 à 17:06, Heorl a dit :

Oh, tu sais, je suis dans un IEP (un Sciences Po de province, pour être brut). On pourrait s'attendre à ce qu'ils soient un peu éduqués sur les questions de l'énergie... et ben non, c'est full-Greenpisse et foi absolue et inébranlable dans les ENR. C'est dingue, à les écouter il faut toujours écouter les scientifiques, sauf quand ça va pas dans leur sens, et c'est précisément le cas sur l'énergie. 

Ce serait bien que Jean-Marc Jancovici puisse y faire une petite conférence. 

 

Le 19/04/2022 à 22:39, Deres a dit :

Tu sais il y a pire. Une fois je discutais avec un jeune ingénieur. Je lui explique que j'avais fait les calculs détaillés pour ma baraque, en ramenant le cout de l'isolation extérieur sur l'économie de chauffage, et que j'obtenais un amortissement de plus de 50 ans, soit plus que la durée de vie probable de l'isolation et accessoirement que la mienne. Et sa réponse a été : "Mais il faut bien faire quelque chose !". Donc même pour des scientifiques, cela tourne à la religion et à la conviction en écrasant toute rationalité et analyse ...

C'est ça, il faut entre 50 ans et un siècle pour rentabiliser son investissement en isolation. Donc à moins que le cout l'énergie ou celui de la tonne de CO2 explose, ça n'a économiquement pas d'intérêt.

Modifié par Shorr kan
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1 hour ago, Shorr kan said:

C'est ça, il faut entre 50 ans et un siècle pour rentabiliser son investissement en isolation. Donc à moins que le cout l'énergie où celui de la tonne de CO2 explose, ça n'a économiquement pas d'intérêt.

C'est d'ailleurs pour cela que c'est devenu normatif.

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Le monde et ses innombrable projet de construction ou d'extension de centrale au charbon.

https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/04/26/climat-malgre-les-risques-pour-l-environnement-des-centrales-a-charbon-sont-toujours-en-construction_6123720_3244.html

Quote

Des centrales à charbon sont toujours en construction, malgré les dommages pour l’environnement

Selon le rapport annuel du Global Energy Monitor, des projets de construction ou d’extension sont en cours dans trente-quatre pays, essentiellement en Chine.

Malgré les dommages qu’elles causent au climat, en raison des gaz à effet de serre qu’elles émettent, les centrales électriques au charbon sont encore promises à un bel avenir. Selon le rapport annuel du Global Energy Monitor publié mardi 26 avril, des projets de construction ou d’extension sont en cours dans trente-quatre pays, essentiellement en Chine.

Au total, le monde, qui compte plus de 2 400 centrales à charbon dans 79 pays – pour une capacité de production totale de près de 2 100 gigawatts (GW) –, a prévu d’augmenter de 456 GW sa capacité de production électrique via de nouveaux projets de centrales à charbon, constate le rapport, qui salue néanmoins la tendance globale au ralentissement des implantations, sauf l’an passé.

« Il ne reste que 170 centrales (89 GW), soit 5 % de la flotte, en opération aujourd’hui, qui ne sont pas concernées par une date d’arrêt progressif ou un objectif de neutralité carbone », annonce le rapport du groupe de réflexion basé à San Francisco, accompagné de dix autres organisations environnementales internationales – Sierra Club aux Etats-Unis, Kiko Network au Japon, Réseau Action Climat (CAN) en Europe, l’Initiative juridique pour la forêt et l’environnement (Legal Initiative for Forest and Environment) en Inde ; BWGED, Bangladesh Poribesh Andolon et Waterkeepers au Bangladesh ; ainsi que le Centre de recherche sur l’énergie et l’air pur (Centre for Research on Energy and Clean Air), le think tank E3G et Solutions pour notre climat (Solutions for Our Climate).

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Climat : le GIEC s’alarme des conséquences vertigineuses d’un monde toujours plus chaud

En 2021, la flotte de centrales au charbon en opération dans le monde a encore augmenté de 18,2 GW, un rebond lié au Covid-19, selon le rapport. La Chine « a continué d’être l’exception criante au déclin actuel des centrales en développement », accusent ses auteurs.

L’an passé, plus de la moitié (56 %) des 45 GW de capacité de production mises en service se trouvait en Chine (25,2 GW), 14 % en Inde, et 11 % en Indonésie, au Vietnam et au Cambodge. Et, à elle seule, la Chine compte quasiment autant de mises en service (pour une capacité de 25,2 GW) que le reste de la planète compte de mises à l’arrêt (25,6 GW).

Le rapport dénonce « la reprise des permis de construire » de centrales au charbon en Chine au début de 2022, dans une « réécriture de la politique énergétique du pays » qui a fait suite aux pénuries et au rationnement de l’électricité dans plus de la moitié des provinces à la fin de 2021.

Lire l’analyse : Article réservé à nos abonnés Pour la paix et pour le climat, il faut faire la « chasse au gaspi » du gaz, du pétrole et du charbon

Dans le reste du monde, l’appel lancé à Glasgow lors de la conférence onusienne sur le climat, COP26, par le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, à abandonner la construction de nouvelles centrales à charbon pour freiner le réchauffement de la planète, a « créé une impression de dynamique » : en tout, soixante-cinq pays se sont engagés à ne plus construire, soit près du double de ceux qui s’y étaient engagés en janvier 2021 – ils étaient alors trente-six.

Au sein de l’OCDE, 86 % des pays n’ont actuellement plus aucun nouveau projet de centrale à charbon en cours. Six pays continuent néanmoins formellement d’envisager de nouveaux projets : les Etats-Unis, l’Australie, la Pologne, le Mexique, le Japon et la Turquie, même si beaucoup d’entre eux « ont peu de chances de voir le jour », selon les auteurs. Par exemple, il est « peu probable » que le projet soutenu aux Etats-Unis par Donald Trump lorsqu’il était président « arrive à son terme ». Le rapport estime aussi que la centrale polonaise de 500 MW prévue à Leczna ne devrait pas être construite « étant donné la politique climatique de l’Union européenne ».

Lire aussi Article réservé à nos abonnés Energie : « L’adieu au charbon sera long, très long »

Les projets en Afrique en question

En Afrique, où doit se tenir la prochaine conférence internationale sur le climat COP27, prévue en Egypte, douze pays ont encore des projets liés au charbon – c’est trois de moins qu’en juillet 2021 (Côte d’Ivoire, Maroc et Djibouti).

Le rapport souligne que l’engagement du président chinois, Xi Jinping, lors de l’assemblée générale des Nations unies en septembre 2021 de ne plus financer de construction de centrales à charbon hors de Chine « rend beaucoup de projets africains caducs », la Chine étant le principal soutien financier des nouvelles centrales sur ce continent.

Les auteurs s’inquiètent toutefois de voir Pékin mener à bien les contrats déjà signés : « A ce jour, il est peu [aisé] de savoir si la Chine coupera le cordon pour les 56 centrales en projet que ses banques publiques et compagnies privées envisagent de financer ».

 

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  • 2 weeks later...

Capacités électriques renouvelables : un nouveau record d'installations attendu en 2022 (mais une douche froide en 2023 ?), 11 mai 2022

"L'année 2022 devrait voir un nouveau record d'installation de capacités électriques renouvelables, en particulier dans le solaire en Chine et en Europe, indique mercredi l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui met cependant en garde contre un ralentissement par la suite.

Photovoltaïque, éolien, barrages... les infrastructures nouvelles ont atteint un niveau inédit en 2021, offrant 295 gigawatts (GW) de capacités supplémentaires. Et la tendance se poursuit, malgré le renchérissement des matières premières, du transport et les difficultés d'approvisionnement le long de la chaîne de production, puisque que 320 GW additionnels sont prévus cette année, estime le rapport actualisé de l'AIE sur le Marché de l'énergie renouvelable."

....

https://www.connaissancedesenergies.org/afp/capacites-electriques-renouvelables-un-nouveau-record-dinstallations-attendu-en-2022-220511

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Eolien offshore : en mer du Nord, l’Allemagne, la Belgique, le Danemark et les Pays-Bas annoncent vouloir « multiplier par quatre » leur capacité totale d’ici à 2030. Les quatre pays veulent faire de cet espace maritime la « centrale électrique verte de l’Europe » pour se passer des hydrocarbures russes.

https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/05/19/eolien-en-mer-l-allemagne-la-belgique-le-danemark-et-les-pays-bas-annoncent-vouloir-multiplier-par-quatre-leur-capacite-totale-en-mer-du-nord-d-ici-a-2030_6126750_3244.html

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1 minute ago, Paschi said:

Eolien offshore : en mer du Nord, l’Allemagne, la Belgique, le Danemark et les Pays-Bas annoncent vouloir « multiplier par quatre » leur capacité totale d’ici à 2030. Les quatre pays veulent faire de cet espace maritime la « centrale électrique verte de l’Europe » pour se passer des hydrocarbures russes.

https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/05/19/eolien-en-mer-l-allemagne-la-belgique-le-danemark-et-les-pays-bas-annoncent-vouloir-multiplier-par-quatre-leur-capacite-totale-en-mer-du-nord-d-ici-a-2030_6126750_3244.html

Avec les prix exorbitant de l'éolien offshore même proche on va se marrer concernant la paupérisation de la population ...

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Et surtout en l'absence de stockage possible, une grande partie de l'énergie produite sera de toute façon gaspillé ...

Investir des milliards pour se retrouver avec un produit ayant une valeur négative par moment montre bien que tout cela n'a aucun sens.

La seule option serait qu'au lieu des tarifs garanties de rachats actuels, les particuliers et les autres consommateurs puissent bénéficier de ces coûts transitoires très faibles pour les "rentabiliser". Les dizaines de millions de voitures électriques qui seront bientôt obligatoires ne devraient en fait se recharger que quand il y a du soleil ou du vent en excès ...  Mais les lobbys empêcheront très certainement cela car cela taperait nécessairement dans la rentabilité légale artificielle des énergies renouvelables.

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il y a 10 minutes, Deres a dit :

Et surtout en l'absence de stockage possible, une grande partie de l'énergie produite sera de toute façon gaspillé ...

Investir des milliards pour se retrouver avec un produit ayant une valeur négative par moment montre bien que tout cela n'a aucun sens.

 

 C'est faux de dire qu'il y a absence de possibilités de stockage. Des solutions existent, elles doivent être perfectionnées. Tout cela aura un coût mais qu'elle serait l'alternative ? Le nucléaire est intéressant mais il montre ses limites par fortes chaleurs et sécheresse.

https://fee.asso.fr/comprendre/desintox/eolien-et-variabilite/

Différentes solutions de stockage existent aujourd’hui et se développent rapidement avec la naissance de nouvelles filières industrielles et de nouvelles applications.

• Les Stations de Transfert d’Energie par Pompage (STEP)
• Le stockage par air comprimé (CAES2)

• Le stockage par l’hydrogène

• Les volants d’inertie
• Les batteries

Différentes solutions de stockage (surtout les STEP) en France permettent d’éviter le recours à des technologies de pointe carbonées (centrales au fioul et au gaz notamment) et coûteuses en restituant cette électricité pendant les épisodes de plus forte demande. Les capacités de stockage permettent donc en France de diminuer le coût moyen de production de l’électricité et d’éviter des émissions de CO2.

Le parc de Stations de Transfert d’Energie par Pompage (STEP) est ainsi le moyen de stockage le plus utilisé en France en pompant de l’eau pendant la nuit et le week-end vers des réservoirs amont, eau qui est ensuite turbinée à la pointe pendant les jours de la semaine. Les six principaux sites gérés par EDF représentent ainsi un total de près de 5 GW disponibles quasi-immédiatement, soit un quart de la puissance totale installée hydraulique française.  Leur fiabilité et leur compétitivité, avec une rentabilité de 70 à 85 % entre l’électricité produite et celle consommée, en font des solutions essentielles au stockage des énergies renouvelables intermittentes comme l’éolien et le solaire et donc une réponse concrète aux objectifs ambitieux fixés par la PPE. Aujourd’hui il est encore possible de développer un peu plus de 3GW de STEP sur le territoire.

Le stockage par air comprimé (CAES) est une technologie d’avenir dont les caractéristiques économiques (taille, puissance, capacité de stockage…) ressemblent à celles des STEP. Son développement reste conditionné par des efforts de R&D, la réalisation de démonstrateurs (allant au-delà des deux seuls ouvrages existants dans le monde en Allemagne et aux Etats-Unis), et la disponibilité de sites de stockage.

Le stockage par Hydrogène est aujourd’hui une solution mature de plus en plus compétitive : La production d’hydrogène par électrolyse, permet de stocker de l’énergie électrique sous une autre forme (l’hydrogène) destinée ensuite à se substituer à des énergies fossiles et fissiles via diverses applications.

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il y a une heure, g4lly a dit :

Avec les prix exorbitant de l'éolien offshore même proche on va se marrer concernant la paupérisation de la population ...

Sont cons ces danois, ça fait 30 ans qu'il font de l'éolien offshore et ils ne se sont pas encore rendus compte que cela les paupérisent ! 

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quand au coût exorbitant de l'eolien offshore, pour le moment au RU il n'y a que le gaz qui soit moins cher, et encore c'est avant les flambées des cour de ces derniers mois. Si je ne me trompe pas, le couts de l'elec en sortie des nouvelles centrales nucléaires en construction sera plus élevées que celles produites par les parcs eoliens offshore.

Et de toutes facons, oui, la periode de l'energie pas chere est finie. C'est une réalité. Mais l'electrification rapide et necessaire de la societé va nous pousser a investir massivement et rapidement dans des instalations qu'on puisse mettre en ligne rapidement, et a part le solaire et l'eolien, on peut faire quoi?   du gaz... ;-)          le nucléaire, ca prend du temps a construire.

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il y a 44 minutes, Paschi a dit :

Les Stations de Transfert d’Energie par Pompage (STEP)

C'est une des meilleures solution de stockage, mais le potentiel est globalement déjà complètement utilisé

il y a 44 minutes, Paschi a dit :

• Le stockage par air comprimé (CAES2)

• Le stockage par l’hydrogène

• Les volants d’inertie

Rendement généralement dégueulasse si on passe d'électricité à une énergie potentielle différente puis à nouveau en électricité. Et je ne parle même pas des pertes dues aux fuites dans le cas de l'H2 et de l'air comprimé.

L'hydrogène peut cependant être intéressant si il est utilisé soit pour une combustion directe, dans des piles à combustible (transport) ou pour l'industrie chimique.

il y a 44 minutes, Paschi a dit :

• Les batteries

Densité énergétique faible et pour la technologie la plus prometteuse (Li-ion) il n'y a même pas assez de lithium sur Terre pour ne serait que pour électriser le parc automobile français alors pour un stockage à l'échelle du réseau électrique européen... Si on part sur des solutions batteries à grande échelle ça sera les bonnes vieilles plomb-acide (disponibles en grandes quantité) avec leur densité énergétique en dessous de tout, les problèmes environnementaux associés et le poids qui va avec.

Il faut arrêter avec l'éolien et le photovoltaïque, ce sont parmi les pires solutions possible à grande échelle. Pour l'électricité ça doit être plus de nucléaire, construire le peu qui n'a pas encore construit pour l'hydraulique et potentiellement de l'hydrolien utilisant les courants de marée (parfaitement régulier et prévisibles des décennies à l'avance). A côté de ça isoler les bâtiments pour réduire les besoins, limiter l'utilisation de la voiture personnelle (partout où c'est possible) et redonner sa place au train dans la logistique. Ça ne sera pas suffisant mais ça sera déjà un bon début.

Les renouvelables intermittents et fatals, c'est du gaspi de temps, d'argent et de ressources (terres rares, acier, béton, silicium, etc) et c'est ça de moins qui pourra aller vers les vraies solutions (nucléaire, hydrolien, solaire thermique, isolation, transports).

Modifié par Alzoc
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je me suis trompé, avec les prix du gaz en ce moment, l'electricité la moins cher au UK vient des dernier champ éolien offshore, je m'excuse

11 minutes ago, Alzoc said:

C'est une des meilleures solution de stockage, mais le potentiel est globalement déjà complètement utilisé

Rendement généralement dégueulasse si on passe d'électricité à une énergie potentielle différente puis à nouveau en électricité. Et je ne parle même pas des pertes dues aux fuites dans le cas de l'H2 et de l'air comprimé.

L'hydrogène peut cependant être intéressant si il est utilisé soit pour une combustion directe, dans des piles à combustible (transport) ou pour l'industrie chimique.

Densité énergétique faible et pour la technologie la plus prometteuse (Li-ion) il n'y a même pas assez de lithium sur Terre pour ne serait que pour électriser le parc automobile français alors pour un stockage à l'échelle du réseau électrique européen... Si on part sur des solutions batteries à grande échelle ça sera les bonnes vieilles plomb-acide (disponibles en grandes quantité) avec leur densité énergétique en dessous de tout, les problèmes environnementaux associés et le poids qui va avec.

Il faut arrêter avec l'éolien et le photovoltaïque, ce sont parmi les pires solutions possible à grande échelle. Pour l'électricité ça doit être plus de nucléaire, construire le peu qui n'a pas encore construit pour l'hydraulique et potentiellement de l'hydrolien utilisant les courants de marée (parfaitement régulier et prévisibles des décennies à l'avance). A côté de ça isoler les bâtiments pour réduire les besoins, limiter l'utilisation de la voiture personnelle (partout où c'est possible) et redonner sa place au train dans la logistique.

Les renouvelables intermittents et fatals, c'est du gaspi de temps, d'argent et de ressources (terres rares, acier, béton, silicium, etc) et c'est ça de moins qui pourra aller vers les vraies solutions (nucléaire, hydrolien, solaire thermique, isolation, transports).

Il ne faut pas non plus prendre tout le monde pour des idiots aussi. Quand Equinor fait sa revolution du gaz/petrol de la Mer du Nord vers l'eolien offshore, c'est pas une religion.   Personne ne nit les difficulté a integrer de plus en plus de renouvelables intermitantes dans les reseaux, mais cela n'empeche pas que les feuilles de routes de la pluspart des pays compte sur l'éolien offshore et le PV en grande partie.

Alors bien sur en France il y a le nucléaire, mais le parc est vieillissant (c'est le moins qu'on puisse dur, 50% de capacité off en ce moment), et juste le remplacer va demander beaucoup de boulot. Et il faut absolument le faire, pas de soute la dessus. Les capacité de prod en plus, a mettre en ligne tres vite, cela sera de l'eolien et du solaire PV

Pour ref, le prix de l'elec offshore prevu eu RU pour le champ en construction et qui arriveront en ligne en 2022/2023: 40 pounds/MWh (source : https://prod-drupal-files.storage.googleapis.com/documents/resource/public/Policy-innovation-offshore-wind-report-2020.pdf). C'est le Carbon Trust UK, c'est assez solide normalement. Le 40 pounds/MWh, c'est le strike price, c.a.d le prix contractuel auquel sera acheté l'elec par l'operateur reseau. Pas une estimation fantaisiste des developpeurs de parcs.

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il y a une heure, Paschi a dit :

Le nucléaire est intéressant mais il montre ses limites par fortes chaleurs et sécheresse.

Partiellement compensé par l'installation en bord de mer.

il y a une heure, Paschi a dit :

• Les Stations de Transfert d’Energie par Pompage (STEP)
• Le stockage par air comprimé (CAES2)

• Le stockage par l’hydrogène

• Les volants d’inertie
• Les batteries

La France utilise déjà au Max ses capacités STEP. Le développement de 3GW est un doux rève tout au plus. Et elle aussi sont très dépendante des conditions climatiques.

Pour l'air comprimé je ne connais pas suffisamment mais j'imagine qu'il faut également un environnement industriel conséquent.

Pour l'hydrogène ca fait quand même des grosses capacités de stockage qui ne peuvent pas être atteint en dehors d'une environnement industriel très lourd

Mais dans le fond le point le plus important c'est bien le mix entre les capacité pilotables vs les capacités intermittentes associées à des capacités de stockage. 

Hors quand on regarde les coûts des uns et des autres il est clair que les capacités pilotables sont plus facile à exploiter / rentabiliser et leur coût moins important pour le client finale.

Bref quand les gouvernement de la mer baltique font croire que le fioul et le gaz vont être remplacé par de l'éolien c'est assez malhonnête.  

Modifié par herciv
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Pour les batteries, le prix du stockage en lui même n'entre pas en ligne de compte si on tient compte du fait que de toute façon il sera obligatoire d'en acheter pour les véhicules électriques avec batteries en immense quantité. Le stockage de l'électricité pour le réseau pourrait donc être une capacité secondaire venant d'une gestion globale de la charge des véhicules électriques. Pas gratuite du tout mais c'est tut de suite beaucoup plus rentable si les batteries des véhicules répondent à deux besoins en même temps.

il y a 25 minutes, zozio32 a dit :

quand au coût exorbitant de l'eolien offshore, pour le moment au RU il n'y a que le gaz qui soit moins cher, et encore c'est avant les flambées des cour de ces derniers mois. Si je ne me trompe pas, le couts de l'elec en sortie des nouvelles centrales nucléaires en construction sera plus élevées que celles produites par les parcs eoliens offshore.

Et de toutes facons, oui, la periode de l'energie pas chere est finie. C'est une réalité. Mais l'electrification rapide et necessaire de la societé va nous pousser a investir massivement et rapidement dans des instalations qu'on puisse mettre en ligne rapidement, et a part le solaire et l'eolien, on peut faire quoi?   du gaz... ;-)          le nucléaire, ca prend du temps a construire.

Faut se méfier avec les calculs de couts des différentes énergies car la législation joue fortement dans ceux-ci. Le coût des énergies renouvelables se fait actuellement en assumant que toute production sera écoulé même en l'absence de demande car ils sont prioritaires sur le réseau. Le prix théorique des autres énergies montent alors aussi en flèche car n'étant pas prioritaire, ils ne produisent pas une partie de l'année, problème qui augmente avec l'ajout de capacité renouvelable tous les ans. Ce genre de montage fait que plus tu installes d'énergie renouvelable, plus le coût des énergies concurrentes augmente.

De la même façon, le cout en capital des installations renouvelables sont aussi fortement diminué par des incitations fiscales (crédit d'impôts, exonérations diverses, ...) et financières (taux d'emprunt plus faible, ...) très variés qui ont pourtant un coût très important pour l'Etat ou les contribuables.

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il y a 43 minutes, Alzoc a dit :

Les renouvelables intermittents et fatals, c'est du gaspi de temps, d'argent et de ressources (terres rares, acier, béton, silicium, etc) et c'est ça de moins qui pourra aller vers les vraies solutions (nucléaire, hydrolien, solaire thermique, isolation, transports).

Tu oubli l'autoproduction/consommation et l'effaçage de capacité.

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