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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


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il y a 11 minutes, herciv a dit :

Ce que je veux dire c'est que le drone en question permet d'utiliser un stinger. Il agit comme une sorte de leurre ou de mouche qui vient chatouiller les soldats jusqu'à qu'ils utilisent leur munition à haute valeur. Je ne trouve pas çà stupide. Et je pense qu c'est pratiqué des deux côtés.

Et si le drone permet de repérer un colonne de chars ukrainiens à plusieurs millions de dollars, n'est il pas rentable d'utiliser un Stinger pour le détruire ? 

Je ne suis pas sûr qu'un Stinger soit considéré comme munition de haute valeur 

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il y a 12 minutes, herciv a dit :

Ce que je veux dire c'est que le drone en question permet d'utiliser un stinger. Il agit comme une sorte de leurre ou de mouche qui vient chatouiller les soldats jusqu'à qu'ils utilisent leur munition à haute valeur. Je ne trouve pas çà stupide. Et je pense qu c'est pratiqué des deux côtés.

Je pourrais acheter l'idée, mais je n'ai pas l'impression que les Russes aient pléthore de stocks de drones, sinon ils iraient pas quémander aux Iraniens. J'ai lu de même des témoignages, de source pro Ru comme quoi par endroit, les drones tactiques commencent à manquer (plus que les munitions en tout cas). 

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à l’instant, olivier lsb a dit :

Je pourrais acheter l'idée, mais je n'ai pas l'impression que les Russes aient pléthore de stocks de drones, sinon ils iraient pas quémander aux Iraniens. J'ai lu de même des témoignages, de source pro Ru comme quoi par endroit, les drones tactiques commencent à manquer (plus que les munitions en tout cas). 

Oui mais c'est vrai aussi pour les stingers. J'ai vu passer un tweet sur ce sujet concernant les stingers et aussi les javelins.

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il y a 4 minutes, herciv a dit :

Je réagi à la partie de son propos qui est fausse, celle sur les stocks. Je n'ai rien dit sur l'autre, celle sur l'effort de guerre.

les deux se lisaient conjointement:

- aux gradés et aux politiques d'ajuster l'effort de guerre, à moyen long terme: soit on a les munitions, et on guerroie, soit on bas en retraite et on prépare l'habillage politique

- au trouffion de risquer sa vie à très court terme en défouraillant ce qu'on met à sa disposition immédiatement, dans un périmètre confié

Seul l'échelle de temps change et induit une rétroaction entre les deux échelons. Y'a rien de "faux" à proprement parler.  

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il y a 6 minutes, olivier lsb a dit :

aux gradés et aux politiques d'ajuster l'effort de guerre

C'est un peu plus spécifique. AU gradés de faire des commandes et des autorisations de règlements, aux politiques de donner des budgets.

il y a 3 minutes, vince24 a dit :

Le prix du Stinger, c’est pas le problème du militaire sur le terrain!

On ne parle pas du prix mais du stock. ET le stock est un vrai problème militaire même au niveau d'une simple section.

Revenons à cette section. Après son tir il lui reste combien de Stinger, et pareil en face ils leur reste combien de drone ?

il y a 12 minutes, Banzinou a dit :

Et si le drone permet de repérer un colonne de chars ukrainiens à plusieurs millions de dollars, n'est il pas rentable d'utiliser un Stinger pour le détruire ? 

Je ne suis pas sûr qu'un Stinger soit considéré comme munition de haute valeur 

Je ne parle pas de la valeur pécuniaire mais de la valeur opérationnelle.

Modifié par herciv
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il y a 8 minutes, vince24 a dit :

Meme le stock n’est pas son problème immédiat.

Quand il doit gérer ses cartouches ? Chercher le ravitaillement pour son groupe ?

 

il y a 9 minutes, Banzinou a dit :

Une colonne de chars n'a pas de valeur opérationnelle ? 

Bien sûr que tu peux voir le problème de cette manière. Mai s d'un autre côté rien ne dit qu'en face ils ne peuvent pas remplacer leur drone joujou par une autre drone joujou. 

Mais ce n'est pas ce que je soulignais. Ce que je soulignais c'est que les stocks US de stinger et de javelin commencent à être bas et que vu l'altitude du drone un simple fusil de chasse aurait pu avoir de bien meilleurs résultats.

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On est tout à fait d’accord sur le problème de fond mais voila il y a une différence entre le calcul rationnel et l’urgence de celui qui a peur, à tort ou à raison, de mourir dans les 5 minutes, lui ou ses potes.

Tu vois le gars commencer à crier “Une Verney-Carron en 7x64, vite!!”

Modifié par vince24
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Il y a 6 heures, olivier lsb a dit :

Encore une fois c'est pas le débat, car précisément parce qu'aucun pays n'est parti ou ne va partir faire "sa petite aventure" comme tu dis. Pourquoi voudrais tu que stoltenberg aille démentir chaque compte de brailleur twitter sur le copyright OTAN ? Il va pas perdre son temps à prendre position sur tous les scénarios fictifs imaginables, faut redescendre sur terre. 

"les mots ont un sens" :Est ce qu'on pollue le fil à longueur de post parce que la Russie n'a toujours pas reconnu être officiellement en guerre ? Non, on s'en branle. 

Oh je te rassure, même si je sais qu'on est le camps du Bien et que notre storytelling est bien rodé, je suis bien sur terre, pas romantique pour un sous. Parce qu'au final on ne s'en branle pas tant que ça : si un pays part à l'aventure solo, est ce qu'une frappe de rétorsion russe sur son territoire est légitime/légale sans qu'il ne puisse en appeler à l'article 5 ou article de l'UE, avec risque d'escalade général ? En Syrie, pour ne citer que le plus récent, tout a été fait pour gérer les risques de déconfliction. Là avec cette guerre, les communications sont super floues, on laisse dire on laisse croire, tout en imaginant que l'autre n'osera pas pousser le bouchon trop loin.

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2 billets de Michael Kofman et Rob Lee, soulignant les incertitudes et le manque d’informations terrain qui rend difficile toute prévision sur l’offensive UKR de Kherson. Cela dit quelques arguments intéressants:

Kofman: Géographie favorable pour les UKR, probable qu’ils cherchent à couper les Russes en 2 poches et à isoler/réduire celle du Nord. Peu probable qu’ils s’attaquent frontalement à la ville de Kherson dans la poche sud... l’objectif sera plus logiquement de forcer les Russes à se retirer (Snake island bis).

Lee: Supériorité UKR tant pour les facteurs intangibles (renseignement, motivation etc), que pour les feux (localement). Par contre manque de véhicules blindés. Problème #1 pour les Russes à terme ne sera pas la logistique mais le renouvellement des moyens humains quand les soldats actuels arriveront à la fin de leur contrat court de 6 mois. Qui a envie de s’engager aujourd’hui pour passer 6 mois dans les tranchées en plein hiver? La nouvelle 3eme armée peut aider à boucher des trous temporairement dans les lignes défensives RU, mais combien resteront au printemps quand il faudra relancer les opérations?

 

Modifié par HK
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Voilà qui apporte une réponse au niveau des stocks russes de munitions !!

 

"...Des renseignements américains déclassifiés indiquent que la Russie se tourne vers la Corée du Nord pour acheter des millions d'obus d'artillerie et de roquettes, ce qui soulève des questions sur la capacité de la Russie à approvisionner son armée..."

https://twitter.com/julianbarnes/status/1566965700308131846

 

Traduction automatique :

https://abcnews.go.com/Politics/wireStory/us-russia-buy-rockets-artillery-shells-north-korea-89382583


WASHINGTON -- Le ministère russe de la Défense est en train d’acheter des millions de roquettes et d’obus d’artillerie à la Corée du Nord pour son combat en cours en Ukraine, selon une récente découverte des services de renseignement américains.

Un responsable américain, qui s’est exprimé sous couvert d’anonymat pour discuter de la détermination des services de renseignement, a déclaré lundi que le fait que la Russie se tourne vers l’État isolé de la Corée du Nord démontre que « l’armée russe continue de souffrir de graves pénuries d’approvisionnement en Ukraine, en partie en raison des contrôles à l’exportation et des sanctions ».

Les responsables du renseignement américain pensent que les Russes pourraient chercher à acheter du matériel militaire nord-coréen supplémentaire à l’avenir. La découverte du renseignement a été rapportée pour la première fois par le New York Times.

Le responsable américain n’a pas détaillé la quantité d’armes que la Russie a l’intention d’acheter à la Corée du Nord.

La découverte intervient après que l’administration Biden a récemment confirmé que l’armée russe avait pris livraison en août de drones de fabrication iranienne pour une utilisation sur le champ de bataille en Ukraine.
La Maison Blanche a déclaré la semaine dernière que la Russie avait été confrontée à des problèmes techniques avec des drones de fabrication iranienne acquis de Téhéran en août pour être utilisés dans sa guerre avec l’Ukraine.

La Russie a récupéré des véhicules aériens sans pilote Mohajer-6 et Shahed pendant plusieurs jours le mois dernier dans le cadre de ce que l’administration Biden dit faire probablement partie d’un plan russe visant à acquérir des centaines de drones iraniens pour une utilisation en Ukraine.

La Corée du Nord a cherché à resserrer ses relations avec la Russie alors qu’une grande partie de l’Europe et de l’Occident s’est retirée, blâmant les États-Unis pour la crise ukrainienne et dénonçant la « politique hégémonique » de l’Occident comme justifiant une action militaire de la Russie en Ukraine pour se protéger.

Les Nord-Coréens ont laissé entendre leur intérêt à envoyer des travailleurs de la construction pour aider à reconstruire les territoires occupés par la Russie dans l’est du pays.

L’ambassadeur de Corée du Nord à Moscou a récemment rencontré des émissaires de deux territoires séparatistes soutenus par la Russie dans la région du Donbass en Ukraine et a exprimé son optimisme quant à la coopération dans le « domaine de la migration de main-d’œuvre », citant l’assouplissement des contrôles aux frontières pandémiques de son pays.
En juillet, la Corée du Nord est devenue la seule nation, à l’exception de la Russie et de la Syrie, à reconnaître l’indépendance des territoires de Donetsk et de Lougansk, s’alignant davantage sur la Russie sur le conflit en Ukraine.

L’exportation d’armes du Nord vers la Russie serait une violation des résolutions de l’ONU qui interdisent au pays d’exporter ou d’importer des armes d’autres pays. Son éventuel envoi de travailleurs dans les territoires contrôlés par la Russie en Ukraine violerait également une résolution de l’ONU qui exigeait que tous les États membres rapatrient tous les travailleurs nord-coréens de leur sol d’ici 2019.

Il y a eu des soupçons que la Chine et la Russie n’ont pas pleinement appliqué les sanctions de l’ONU contre la Corée du Nord, compliquant une tentative dirigée par les États-Unis de priver la Corée du Nord de ses armes nucléaires.

La décision provocatrice de la Corée du Nord intervient alors que l’administration Biden est de plus en plus préoccupée par l’intensification des activités de la Corée du Nord dans la poursuite des armes nucléaires.

La Corée du Nord a testé plus de 30 missiles balistiques cette année, y compris ses premiers vols de missiles balistiques intercontinentaux depuis 2017, alors que le dirigeant Kim Jong Un s’efforce de faire progresser son arsenal nucléaire malgré les pressions et les sanctions dirigées par les États-Unis.
Les États-Unis ont fréquemment déclassé et dévoilé des conclusions de renseignement au cours de la guerre acharnée en Ukraine pour mettre en évidence les plans d’opérations de désinformation russes ou pour attirer l’attention sur les difficultés de Moscou à poursuivre la guerre. La plus petite armée ukrainienne a opposé une résistance acharnée aux forces russes militairement supérieures.

Le président russe Vladimir Poutine et Kim ont récemment échangé des lettres dans lesquelles ils appelaient tous deux à une coopération « globale » et « stratégique et tactique » entre les pays. Moscou, pour sa part, a publié des déclarations condamnant la reprise d’exercices militaires à grande échelle entre les États-Unis et la Corée du Sud cette année, que la Corée du Nord considère comme une répétition d’invasion.

La Russie, avec la Chine, a appelé à l’assouplissement des sanctions de l’ONU imposées à la Corée du Nord pour ses essais nucléaires et de missiles. Les deux pays sont membres du Conseil de sécurité de l’ONU, qui a approuvé un total de 11 séries de sanctions contre le Nord depuis 2006. En mai, la Russie et la Chine ont opposé leur veto à une tentative dirigée par les États-Unis d’imposer de nouvelles sanctions économiques à la Corée du Nord pour ses essais de missiles très médiatisés cette année.

Certains experts disent que Kim pourrait probablement renforcer sa détermination à conserver ses armes nucléaires parce qu’il peut penser que l’attaque russe s’est produite parce que l’Ukraine avait renoncé à son arsenal nucléaire.
Les relations entre Moscou et Pyongyang remontent à la fondation de la Corée du Nord en 1948, lorsque les responsables soviétiques ont installé le jeune et ambitieux nationaliste Kim Il Sung, le défunt grand-père de Kim Jong Un, comme premier dirigeant du pays. Depuis lors, l’acheminement de l’aide soviétique a été crucial pour maintenir l’économie de la Corée du Nord à flot pendant des décennies avant la désintégration de l’Union soviétique au début des années 1990.
Moscou avait depuis établi des relations diplomatiques formelles avec Séoul dans le cadre de ses espoirs d’attirer les investissements sud-coréens et avait laissé expirer son alliance militaire de l’ère soviétique avec la Corée du Nord. Mais après son élection en 2000, Poutine a activement cherché à rétablir les liens de son pays avec la Corée du Nord dans ce qui a été considéré comme un effort pour retrouver ses domaines d’influence traditionnels et obtenir plus d’alliés pour mieux traiter avec les États-Unis.

 

Modifié par Métal_Hurlant
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La Russie utilise un T-72B3 précédemment destiné au tank biathlon

 

Édit : Concernant mon post sur les T-90, il s'agit simplement d'un exemplaire endommagé et non de présérie.

En revanche les deux semblent issus de stockage, ce qui peut semble étonnant.

Le premier a encore les marquages orange de défilé 

Modifié par collectionneur
''précédemment''
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il y a 27 minutes, Métal_Hurlant a dit :

Voilà qui apporte une réponse au niveau des stocks russes de munitions !!

 

"...Des renseignements américains déclassifiés indiquent que la Russie se tourne vers la Corée du Nord pour acheter des millions d'obus d'artillerie et de roquettes, ce qui soulève des questions sur la capacité de la Russie à approvisionner son armée..."

https://twitter.com/julianbarnes/status/1566965700308131846

 

Traduction automatique :

https://abcnews.go.com/Politics/wireStory/us-russia-buy-rockets-artillery-shells-north-korea-89382583


WASHINGTON -- Le ministère russe de la Défense est en train d’acheter des millions de roquettes et d’obus d’artillerie à la Corée du Nord pour son combat en cours en Ukraine, selon une récente découverte des services de renseignement américains.

Un responsable américain, qui s’est exprimé sous couvert d’anonymat pour discuter de la détermination des services de renseignement, a déclaré lundi que le fait que la Russie se tourne vers l’État isolé de la Corée du Nord démontre que « l’armée russe continue de souffrir de graves pénuries d’approvisionnement en Ukraine, en partie en raison des contrôles à l’exportation et des sanctions ».

Les responsables du renseignement américain pensent que les Russes pourraient chercher à acheter du matériel militaire nord-coréen supplémentaire à l’avenir. La découverte du renseignement a été rapportée pour la première fois par le New York Times.

Le responsable américain n’a pas détaillé la quantité d’armes que la Russie a l’intention d’acheter à la Corée du Nord.

La découverte intervient après que l’administration Biden a récemment confirmé que l’armée russe avait pris livraison en août de drones de fabrication iranienne pour une utilisation sur le champ de bataille en Ukraine.
La Maison Blanche a déclaré la semaine dernière que la Russie avait été confrontée à des problèmes techniques avec des drones de fabrication iranienne acquis de Téhéran en août pour être utilisés dans sa guerre avec l’Ukraine.

La Russie a récupéré des véhicules aériens sans pilote Mohajer-6 et Shahed pendant plusieurs jours le mois dernier dans le cadre de ce que l’administration Biden dit faire probablement partie d’un plan russe visant à acquérir des centaines de drones iraniens pour une utilisation en Ukraine.

La Corée du Nord a cherché à resserrer ses relations avec la Russie alors qu’une grande partie de l’Europe et de l’Occident s’est retirée, blâmant les États-Unis pour la crise ukrainienne et dénonçant la « politique hégémonique » de l’Occident comme justifiant une action militaire de la Russie en Ukraine pour se protéger.

Les Nord-Coréens ont laissé entendre leur intérêt à envoyer des travailleurs de la construction pour aider à reconstruire les territoires occupés par la Russie dans l’est du pays.

L’ambassadeur de Corée du Nord à Moscou a récemment rencontré des émissaires de deux territoires séparatistes soutenus par la Russie dans la région du Donbass en Ukraine et a exprimé son optimisme quant à la coopération dans le « domaine de la migration de main-d’œuvre », citant l’assouplissement des contrôles aux frontières pandémiques de son pays.
En juillet, la Corée du Nord est devenue la seule nation, à l’exception de la Russie et de la Syrie, à reconnaître l’indépendance des territoires de Donetsk et de Lougansk, s’alignant davantage sur la Russie sur le conflit en Ukraine.

L’exportation d’armes du Nord vers la Russie serait une violation des résolutions de l’ONU qui interdisent au pays d’exporter ou d’importer des armes d’autres pays. Son éventuel envoi de travailleurs dans les territoires contrôlés par la Russie en Ukraine violerait également une résolution de l’ONU qui exigeait que tous les États membres rapatrient tous les travailleurs nord-coréens de leur sol d’ici 2019.

Il y a eu des soupçons que la Chine et la Russie n’ont pas pleinement appliqué les sanctions de l’ONU contre la Corée du Nord, compliquant une tentative dirigée par les États-Unis de priver la Corée du Nord de ses armes nucléaires.

La décision provocatrice de la Corée du Nord intervient alors que l’administration Biden est de plus en plus préoccupée par l’intensification des activités de la Corée du Nord dans la poursuite des armes nucléaires.

La Corée du Nord a testé plus de 30 missiles balistiques cette année, y compris ses premiers vols de missiles balistiques intercontinentaux depuis 2017, alors que le dirigeant Kim Jong Un s’efforce de faire progresser son arsenal nucléaire malgré les pressions et les sanctions dirigées par les États-Unis.
Les États-Unis ont fréquemment déclassé et dévoilé des conclusions de renseignement au cours de la guerre acharnée en Ukraine pour mettre en évidence les plans d’opérations de désinformation russes ou pour attirer l’attention sur les difficultés de Moscou à poursuivre la guerre. La plus petite armée ukrainienne a opposé une résistance acharnée aux forces russes militairement supérieures.

Le président russe Vladimir Poutine et Kim ont récemment échangé des lettres dans lesquelles ils appelaient tous deux à une coopération « globale » et « stratégique et tactique » entre les pays. Moscou, pour sa part, a publié des déclarations condamnant la reprise d’exercices militaires à grande échelle entre les États-Unis et la Corée du Sud cette année, que la Corée du Nord considère comme une répétition d’invasion.

La Russie, avec la Chine, a appelé à l’assouplissement des sanctions de l’ONU imposées à la Corée du Nord pour ses essais nucléaires et de missiles. Les deux pays sont membres du Conseil de sécurité de l’ONU, qui a approuvé un total de 11 séries de sanctions contre le Nord depuis 2006. En mai, la Russie et la Chine ont opposé leur veto à une tentative dirigée par les États-Unis d’imposer de nouvelles sanctions économiques à la Corée du Nord pour ses essais de missiles très médiatisés cette année.

Certains experts disent que Kim pourrait probablement renforcer sa détermination à conserver ses armes nucléaires parce qu’il peut penser que l’attaque russe s’est produite parce que l’Ukraine avait renoncé à son arsenal nucléaire.
Les relations entre Moscou et Pyongyang remontent à la fondation de la Corée du Nord en 1948, lorsque les responsables soviétiques ont installé le jeune et ambitieux nationaliste Kim Il Sung, le défunt grand-père de Kim Jong Un, comme premier dirigeant du pays. Depuis lors, l’acheminement de l’aide soviétique a été crucial pour maintenir l’économie de la Corée du Nord à flot pendant des décennies avant la désintégration de l’Union soviétique au début des années 1990.
Moscou avait depuis établi des relations diplomatiques formelles avec Séoul dans le cadre de ses espoirs d’attirer les investissements sud-coréens et avait laissé expirer son alliance militaire de l’ère soviétique avec la Corée du Nord. Mais après son élection en 2000, Poutine a activement cherché à rétablir les liens de son pays avec la Corée du Nord dans ce qui a été considéré comme un effort pour retrouver ses domaines d’influence traditionnels et obtenir plus d’alliés pour mieux traiter avec les États-Unis.

 

Vu la quantité de munition consommé par la Russie en Ukraine, la question qui pourrait se poser est quelle quantité la CdN peut-elle fournir sans se déshabiller? 

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il y a 3 minutes, Clemor a dit :

Vu la quantité de munition consommé par la Russie en Ukraine, la question qui pourrait se poser est quelle quantité la CdN peut-elle fournir sans se déshabiller? 

La Corée du Nord possède un arsenal démentiel, particulièrement en artillerie. Le seul problème, c'est que tout le matériel qu'elle possède à quelques exceptions près est antédiluvien. Ce qui ne pose pas de problème pour la Russie vu que le matériel de première ligne nord-coréen est le même que celui qu'ils déstockent depuis plusieurs mois.

La grande question c'est plutôt l'état des réserves d'obus nord-coréennes. On a vu que le stockage à la russe laissait grandement à désirer, or tout laisse à penser que c'est encore pire en Corée du Nord.

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Il y a 6 heures, Heorl a dit :

La Corée du Nord possède un arsenal démentiel, particulièrement en artillerie. Le seul problème, c'est que tout le matériel qu'elle possède à quelques exceptions près est antédiluvien. Ce qui ne pose pas de problème pour la Russie vu que le matériel de première ligne nord-coréen est le même que celui qu'ils déstockent depuis plusieurs mois.

La grande question c'est plutôt l'état des réserves d'obus nord-coréennes. On a vu que le stockage à la russe laissait grandement à désirer, or tout laisse à penser que c'est encore pire en Corée du Nord.

En tous cas, si les russes sont prêts à convoyer des munitions nord coréennes à travers toute la Russie asiatique, ca veut dire que ce n'est pas le transfert logistique des munitions qui leur fait peur, mais que  les stocks russes en Sibérie et sur le Pacifique doivent être difficilement exploitables.

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Il y a 5 heures, Valy a dit :

En tous cas, si les russes sont prêts à convoyer des munitions nord coréennes à travers toute la russie asiatique, ca veut dire que ce n'est pas le transfert logistique des munitions qui leur fait peur, mais que  les stocks russes en Sibérie et sur le Pacifique doivent être difficilement exploitables.

Un train de fret cela peut transporter des dizaines de milliers de tonnes sans aucun problème donc cela correspond a une ou deux semaines de consommation russe d'obus si je ne m'abuse.

Ils préfèrent peut être consommer des vieilles munitions nord coréennes pas cher plutôt que de taper dans leur stocks plus récents.

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''vieilles''
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Il y a 10 heures, olivier lsb a dit :

Je pourrais acheter l'idée, mais je n'ai pas l'impression que les Russes aient pléthore de stocks de drones, sinon ils iraient pas quémander aux Iraniens. J'ai lu de même des témoignages, de source pro Ru comme quoi par endroit, les drones tactiques commencent à manquer (plus que les munitions en tout cas). 

Les drones civils genre DJI et les drones militaires, ce n'est pas la même chose. Les caractéristiques et l'emploi n'est pas le même. Les seconds ont souvent une portée bien plus grande, des liaisons protégés à plus grande distance, des capteurs IR/thermique permettant de voir la nuit et avec des zoom optiques et des stabilisation permettant de voler plus haut et de distinguer les cibles camouflées, une endurance plus grande, ... On voit bien que les vidéos qui viennent de la ligne de front le sont souvent avec des drones civiles alors que les bombardements des arrières, en particulier de l'artillerie, le sont avec des drones militaires.

Il y a 10 heures, Banzinou a dit :

Honnêtement je dois avouer que je ne comprends pas ton raisonnement, pourtant ça me semblait simple.

Tu détruis un drone qui permet de repérer les positions où des véhicules qui représentent une valeur militaire et pécuniaire importante.

En quoi le détruire avec un Stinger pose un quelconque problème ?

On ne parle pas d'un S-300 là (et même là on pourrait appliquer la même justification).

Si les stocks de Stinger sont bas, les stocks de certains véhicules sont sans doute encore plus bas.

 

Et va détruire un drone qui fait 15 cm en mouvement à 200 ou 300 mètres d'altitude.

C'est un peu facile de dire "ils auraient dû utiliser ça, ou faire ça" alors que les mecs sont sur le front depuis plusieurs jours.

 

Le souci c'est qu'ils risquent de ne plus avoir de Stinger une demi-heure après quand un Ka-52 viendra défoncer la colonne d'attaque blindée qu'ils sont censés couvrir.

Les armes doivent être livrés avec leur manuel, de l'entrainement et avec des conditions d'emploi. Sinon, leur potentiel militaire est souvent gaspillé par la troupe.

De toute façon, je suis très loin d'être persuadé qu'un drone électrique de petite taille puisse être ciblé par un missile dont le capteur infrarouge a été conçu pour voir des sorties de turbines ...

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il y a une heure, Clemor a dit :

Vu la quantité de munition consommé par la Russie en Ukraine, la question qui pourrait se poser est quelle quantité la CdN peut-elle fournir sans se déshabiller? 

Faudrait voir ce qu'ils achètent

La ligne de prod de 122 mm est par exemple fermée depuis 2013 donc le stock n'est effectivement ni infini ni renouvelable

La capacité de prod pour le 152 elle doit avoisiner le million d'obus annuel

il y a 17 minutes, Deres a dit :

Les drones civils genre DJI et les drones militaires, ce n'est pas la même chose. Les caractéristiques et l'emploi n'est pas le même. Les seconds ont souvent une portée bien plus grande, des liaisons protégés à plus grande distance, des capteurs IR/thermique permettant de voir la nuit et avec des zoom optiques et des stabilisation permettant de voler plus haut et de distinguer les cibles camouflées, une endurance plus grande, ... On voit bien que les vidéos qui viennent de la ligne de front le sont souvent avec des drones civiles alors que les bombardements des arrières, en particulier de l'artillerie, le sont avec des drones militaires.

Le souci c'est qu'ils risquent de ne plus avoir de Stinger une demi-heure après quand un Ka-52 viendra défoncer la colonne d'attaque blindée qu'ils sont censés couvrir.

Les armes doivent être livrés avec leur manuel, de l'entrainement et avec des conditions d'emploi. Sinon, leur potentiel militaire est souvent gaspillé par la troupe.

De toute façon, je suis très loin d'être persuadé qu'un drone électrique de petite taille puisse être ciblé par un missile dont le capteur infrarouge a été conçu pour voir des sorties de turbines ...

Le biffin ne se pose jamais la question sous cet axe. En général il défouraille avec ce qu'il a (tout ce qu'il a) sous la main

D'ou des Javelins à 200 000 $ sur des Kamaz à 10 000

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Le 06/09/2022 à 08:28, Clemor a dit :

Vu la quantité de munition consommé par la Russie en Ukraine, la question qui pourrait se poser est quelle quantité la CdN peut-elle fournir sans se déshabiller? 

Pour donner un ordre de grandeur ; on sait que la russie consommait au début de la guerre 20 000 à 30 000 coups. On sait que pendant la grande guerre la France consommait 200 000 coups d'artillerie dont les 3/4 en 75 mm par jour.

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