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[SCAF] "politique ": imbroglio des coopérations, des participants...


g4lly
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il y a 11 minutes, Pakal a dit :

Blog axé défense.   Son auteur Thomas Wiegold (une sorte de Didier Merchet Allemand) participe en plus à de nombreuse émissions dans les Media outre-Rhin

https://de.wikipedia.org/wiki/Thomas_Wiegold

Merci donc théoriquement les lecteurs sont un minimum intéressés au sujet

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il y a une heure, Pakal a dit :

Blog axé défense.   Son auteur Thomas Wiegold (une sorte de Didier Merchet Allemand) participe en plus à de nombreuse émissions dans les Media outre-Rhin

https://de.wikipedia.org/wiki/Thomas_Wiegold

Didier Merchet, je ne connais pas :huh: mais Jean Dominique Merchet oui :smile:

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Justement Didier Jean-Dominique Merchet s’interroge sur la pertinence du Scaf (système de combat aérien du futur) qui rencontre de sérieuses difficultés qui retardent son avancée

Scaf: l’avion de combat du futur a-t-il encore un avenir?

Le Scaf, c’est le système de combat aérien du futur. Et le Scaf ce n’est pas l’Acf, l’avion de combat du futur. Si ça ne s’appelle pas de la même façon, c’est pour une bonne raison ; c’est que ce n’est pas du tout la même chose.

Le Scaf n’est pas seulement un projet d’avion de combat. Qu’est-ce que c’est ?

Le Scaf, comme son nom l’indique, c’est un système et un système ça englobe plusieurs éléments. Parmi ces éléments, il y a l’avion de combat du futur, le chasseur du futur ; le NGF, le New Generation Fighter. Et puis il y a autre chose ; il y a des drones, il y a des missiles, il y a un tas d’engins qui pourraient voler.

Et puis surtout, il y a ce qui permet à tout cet ensemble de quincaillerie militaire si j’ose dire, de fonctionner en commun, c’est ce qu’on appelle, en bon français, le cloud de combat. Et ça, c’est un élément essentiel, autant que l’avion du futur. Donc c’est un système qui englobe des éléments et quelque chose pour relier tous ces éléments entre eux.

Pourquoi ce projet rencontre-t-il autant de difficultés ?

Le Scaf, à l’origine, c’est un projet franco-allemand qui est annoncé en 2017. Et puis les Espagnols vont rejoindre le couple franco-allemand dans ce projet. Donc aujourd’hui, il y a trois nations qui sont associées. Toute la difficulté est qu’il faut à la fois associer des nations, c’est-à-dire des armées, qui ont des besoins différents, à des dates différentes, pour faire des choses différentes.

Et puis il faut aussi associer des industriels qui sont parfois concurrents dans d’autres domaines. Notamment, le grand problème, la grande difficulté a été de faire converger Dassault Aviation, le champion français des avions de combat depuis les années 50 et Airbus Défense, c’est-à-dire essentiellement Airbus en Allemagne et en Espagne.

Faire converger les intérêts de ces groupes est et reste difficile. Alors il y a eu récemment un accord pour une étape du projet. Ce n’est qu’une étape, il y aura d’autres discussions, d’autres débats. Les armées européennes n’ont pas forcément le même besoin.

Prenons un exemple simple : la France a besoin d’un avion qui soit à la fois pour son armée de l’air, c’est-à-dire qu’il décollera depuis des bases aériennes, et pour sa marine nationale, c’est-à-dire d’un avion qui décollera depuis le prochain porte-avions.

Les Allemands, en revanche, n’ont pas de porte-avions et n’envisagent pas d’en avoir donc ils n’ont pas besoin d’un avion pouvant décoller d’un porte-avions. Or, un avion pouvant décoller d’un porte-avions a besoin de technologies différentes, d’un poids différent – peut-être légèrement plus léger – plus solide pour un certain nombre de pièces.

Donc on voit bien que mettre tout ça ensemble, c’est une grosse difficulté, c’est un projet en cours, c’est un projet qui s'étend sur des décennies. Il a été lancé en 2017. Dans le meilleur des cas, le système de combat aérien du futur tel qu’on le pense aujourd’hui rentrerait en service opérationnel vers 2045, donc dans au moins 20 ans.

Le premier démonstrateur de la partie volante de l’avion, si tout se passe bien, volera peut-être en 2029.

Faut-il faire le Scaf tel qu’il a été conçu en 2017 ?

Personnellement, j’ai des doutes parce que nous avons, en France, un avion de combat qui est le Rafale, qui est très loin d'être au terme de son potentiel d'évolution. Il serait sans doute plus raisonnable de continuer à faire évoluer le Rafale qui connaît des versions très différentes.

Aujourd’hui on commence à parler de la version F4, puis il y aura une version F5 et ainsi de suite. Si on prend l’exemple des Américains : ils ont mis en service, dans les années 80, un avion, le F15, et un autre avion, le F16. Ces avions sont toujours en service et l’industrie américaine est toujours en train de développer de nouvelles versions de ces avions.

La durée de vie d’un avion peut s'étaler sur plusieurs décennies. On parle aujourd’hui, par exemple pour le bombardier B-52 américain, d’une durée de vie qui pourrait être de l’ordre du siècle. Donc on voit qu’il n’y a pas d’urgence à développer un nouvel avion.

Il y a, en revanche, urgence à développer des nouvelles technologies pour que ces avions soient toujours adaptés aux combats aériens du futur. Et puis, il faut penser à ce que sera l’aviation dans la deuxième partie du siècle. Là, on parle par exemple de vols à très haute altitude, dans des altitudes à la limite de l’espace, à 30, 40 kilomètres d’altitude peut-être, à des vitesses très élevées. Et ça, ça nécessite des techniques nouvelles.

Peut-être que ce seront des avions qui n’auront plus de pilotes à bord, qui seront pilotés en partie avec de l’intelligence artificielle, en partie comme le sont déjà les drones avec des pilotes au sol.

Donc toutes ces questions, y compris la furtivité – le fait que ces avions soient indétectables au radar – doivent évidemment être travaillées dès aujourd’hui. Ce qu’il faut également travailler, c’est la connectivité, la connexion entre tous ces éléments qui volent ensemble. Nous, les Européens, avons du retard là-dessus.

Les Américains, eux, arrivent avec un système qu’ils imposent aux Européens, qui s’appelle le F-35, qui est non seulement un avion de combat mais lui aussi un système cloud intégré cohérent. Et donc il y a ceux qui sauront maîtriser ça et ceux qui ne sauront pas maîtriser ça. C’est là-dessus que ça se joue et donc il faut évidemment travailler sur cette technologie.

Est-ce qu’il faut réellement poursuivre ce programme franco-allemand tel qu’il a été lancé en 2017 ? On peut se poser la question. Je crois même qu’on doit se poser la question.

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il y a 22 minutes, rasi a dit :

Jean-Dominique Merchet s’interroge sur la pertinence du Scaf (système de combat aérien du futur) qui rencontre de sérieuses difficultés qui retardent son avancée

Scaf: l’avion de combat du futur a-t-il encore un avenir?

J'aime retrouver le lien explicite et aussi la date de parution 12/12/22   https://www.lopinion.fr/international/scaf-lavion-de-combat-du-futur-a-t-il-encore-un-avenir

il y a 22 minutes, rasi a dit :

Est-ce qu’il faut réellement poursuivre ce programme franco-allemand tel qu’il a été lancé en 2017 ? On peut se poser la question. Je crois même qu’on doit se poser la question.

Rien de nouveau dans cet article. Ses doutes sont "de base"  donc bon article de vulgarisation

Mais ce qu'il oublie c'est l'art de la manœuvre, en fait  la stratégie de la France et de DA Dassault Aviation et consorts. 

Il s'agit de faire converger les Armées de l4air et Industries aéro. en Europe  ( 500 Millions d'habitants: quelle conséquence en tire t on ? Pourtant un nain diplomatique et mondial ). Evidemment qu'il ne fait pas tuer le Rafale trop tôt : ce qui n'arrivera pas !   

Mais il faut préparer l'avenir en parallèle et au delà du Rafale, tout en appuyant la BITD française sur celle del 'Europe au bénéfice de tous.. Voilà ce qui est en jeu.

Il faut à la fois donner et prendre ( entre pays et industriels ) dans une opération de cette dimension, entre partenaires, et s'assurer que le tout converge de façon intelligente : Gagnant-s- Gagnant-s ( et non tous perdants comme on a vu ailleurs )

Dominique Merchet ( par ailleurs assez critiqué ) oublie le mot "Souveraineté" française dans une future Europe souveraine, parce que qu'il ne voit pas plus loin que sa présence dans les médias et son égo...

Avec Rafale Fx et NGF / SCAF : on a et on devrait avoir "2 fers au feu", ce qui n'est pas arrivé depuis longtemps ( Mirage III + Mirage IV ) 

Modifié par Bechar06
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il y a 24 minutes, Bechar06 a dit :

Avec Rafale Fx et NGF / SCAF : on a et on devrait avoir "2 fers au feu", ce qui n'est pas arrivé depuis longtemps ( Mirage III + Mirage IV ) 

Depuis, on a eu le Jaguar (coopération) le SuE (la Marine) l'Alpha Jet (l'entraînement) et le mirage (l'avion de combat...)

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il y a une heure, rasi a dit :

Personnellement, j’ai des doutes parce que nous avons, en France, un avion de combat qui est le Rafale, qui est très loin d'être au terme de son potentiel d'évolution. Il serait sans doute plus raisonnable de continuer à faire évoluer le Rafale qui connaît des versions très différentes.

Le Rafale est quasi parfait.

A une exception prés : il ne peut embarquer d'armements en soute, même en petite quantité, même uniquement air air.   

Sinon faut garder tous les composants du Rafale, au besoin avec un réacteur un peu plus pêchu, et refaire une cellule à 125% avec soute(s) et dessin plus orienté furtivité pour en faire un avion furtif en air air et air sol d'entrée en premier.

C'est peut être le plan B, ou un plan spécial export à 10 ans pour avoir un avion plus abordable que le probablement gros NGF.

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Donc il faut concevoir un nouvel avion quoi. Déjà que pour le Super Hornet l'avion n'a globalement aucune pièce commune (hormis l'avionique pour les premiers blocs) avec le Hornet, un rafale avec des soutes, c'est pas un Rafale. C'est pas un problème en soi, mais l'hypothèse de minimiser les coûts de cette façon paraît discutable. Peut être que ça peut rendre le programme plus soutenable politiquement, après tout ça a globalement fonctionné au Etats Unis.

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Bien pour ça que je pense de plus en plus qu'il vaut mieux un Rafale MLU qu'un Rafale NG si les différences ne sont pas assez marquées.

Et qu'il vaut mieux lancer un programme différent du NGF dans le même temps visant un autre seuil de performances afin de ne pas aboutir à des plates-formes qui se marchent sur les pieds dans un certain domaine mais sont inaptes à couvrir un tout autre domaine.

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Il y a 4 heures, Bechar06 a dit :

SCAF  Plateau-x Projet-s répartis ... plutôt pas clair !  

 

On sent la précision de la répartition du workshare et la clarté absolue lorsque chaque site de chaque nation fait "principalement du NGF" et quand dans la slide suivante on te dit que non en fait c'est pas ça:

 

FjyNbNqWQAEZl9M?format=jpg&name=large

On remarque aussi que Dassault disparait des RC (allo nEUROn) et que SATNUS rentre dans la pièce.

Safran n'est que 50% du lead sur le moteur, combien ITP du coup ?

3 acteurs bien répartis en 3 pour "gérer la complexité et la consistance" de l'ensemble. Au secours.

Thalès revient sur le Cloud de ce que je comprend ?

Un beau bordel en tout cas.

 

 

 

 

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Oui, 'fin, la premiere diapo annonce d'emblée 2 à 3 ans de retard sur la présentation lol

Pck si la "joint concept studies" est la 1A... La "Initiated Demonstator phase" devrait être la 1B... affichée en 2020 lol

Airbus D&S est quand même le grand vainqueur du workshare SCAF

19 hours ago, Chimera said:

On remarque aussi que Dassault disparait des RC (allo nEUROn)

Avec un (tout petit) peu de cynisme, on peut se dire que Dassault a déjà dev la phase 1B et 2 des remotes carrier avec 10ans d'avance sur AIRBUS avec le nEUROn, ce "pilier" ne sert qu'à faire rattraper le retard à AIRBUS :happy:

Modifié par Asgard
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il y a 3 minutes, Chimera a dit :

Ils sont les grands vainqueurs de l'immatériel et l'impalpable alors que Dassault a défendu ses intérêts dans le monde du concret. L'avenir dira s'ils ont eu raison ou pas.

Effectivement, Dassault a défendu farouchement les domaines qu'ils maîtrisaient et dont ils savaient qu'ils ne partaient pas d'une feuille blanche car ils vont se baser sur 70 ans de savoir faire. 

Alors que Airbus DS va avoir le lead sur le cloud, les remote carrier et les senseurs. Bref, excepté les senseurs qui sont quelques chose de concret. Le Cloud et les DRONES embarqués , ce sera presque partir de.... ZEROS ! 

Même Thales ne serait pas chaud pour mettre beaucoup de ressources sur le développement du Cloud tellement la chose est encore nébuleuse et non défriché... 

Thales va surtout rester sagement derrière Dassault pour développer l'avionique du NGF. 

Et pour les senseurs, on reproduirait avec Indra le même syndrome que l'A400 M. 

Mais bon il fallait bien donner quelques chose à l'Espagne un package pour lequel ils soient leader. 

De toute manière, personne ne semble croire au scaf chez les industriels, ils se sont mis d'accord pour pour prendre les financements de la première tranche et après chacun ira faire sa life de son côté. 

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Il y a 4 heures, rasi a dit :

Justement Didier Jean-Dominique Merchet s’interroge sur la pertinence du Scaf (système de combat aérien du futur) qui rencontre de sérieuses difficultés qui retardent son avancée

Scaf: l’avion de combat du futur a-t-il encore un avenir?

[...]

Prenons un exemple simple : la France a besoin d’un avion qui soit à la fois pour son armée de l’air, c’est-à-dire qu’il décollera depuis des bases aériennes, et pour sa marine nationale, c’est-à-dire d’un avion qui décollera depuis le prochain porte-avions.

Les Allemands, en revanche, n’ont pas de porte-avions et n’envisagent pas d’en avoir donc ils n’ont pas besoin d’un avion pouvant décoller d’un porte-avions. Or, un avion pouvant décoller d’un porte-avions a besoin de technologies différentes, d’un poids différent – peut-être légèrement plus léger – plus solide pour un certain nombre de pièces.

Donc on voit bien que mettre tout ça ensemble, c’est une grosse difficulté, c’est un projet en cours, c’est un projet qui s'étend sur des décennies.

...

Prenons un exemple simple : les Allemands n'ont pas de porte-avions donc après que les USA aient refusé de leur livrer un avion embarqué (le F-18), ils vont se rabattre sur la version terrestre de chasseurs embarqués (le F-35A dérivé des versions B et C)

 

C'est un exemple simple qui montre que les arguments techniques à priori pertinent ne sont pas du tout vu de la même manière suivant le pays vendeur.

Ça me rappelle l'époque du développement commun du Rafale et du Typhoon. Sur les 5 pays, 4 avaient besoin d'un bombardier nucléaire et 4 avaient aussi besoin d'un avion embarqué. Du coup un seul pays a accepté la version navale et nucléaire et les 4 autres s'en sont passés, donc 3 (pour l'instant) prévoient d'acheter l'avion américains qui dispose de ces capacités. À l'export (en supposant que ce soit important) la plupart des clients sont intéressés par au moins une de ces 2 capacités...

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Il y a 2 heures, Chimera a dit :

On sent la précision de la répartition du workshare et la clarté absolue lorsque chaque site de chaque nation fait "principalement du NGF" et quand dans la slide suivante on te dit que non en fait c'est pas ça:

 

FjyNbNqWQAEZl9M?format=jpg&name=large

On remarque aussi que Dassault disparait des RC (allo nEUROn) et que SATNUS rentre dans la pièce.

Safran n'est que 50% du lead sur le moteur, combien ITP du coup ?

3 acteurs bien répartis en 3 pour "gérer la complexité et la consistance" de l'ensemble. Au secours.

Thalès revient sur le Cloud de ce que je comprend ?

Un beau bordel en tout cas.

Oh mon Dieu c'est n'importe quoi. :laugh: La création "d'Eumet", la JV Safran-MTU, est particulièrement éclairante quand on sait que c'est Safran qui va faire tout le boulot vu que MTU dans les parties chaudes c'est zéro, et dans l'architecteur moteur idem. Dans les faits Safran est donc prime, et MTU + ITP Aero sont partner, mais on fait comme si en fait non. :laugh:

On note qu'avec la création de "FCMS" qui est un conglomérat d'entreprises allemandes incluant Hensoldt https://fcms-germany.net/en la partie senseurs est déjà un peu mieux ficelée: pas de co-entreprise, chacun garde ses billes, mais Indra est-il légitime à être prime sur ce segment? Avec quelle expertise, quels produits, quelles réalisations, quelles études? Dans les faits ça aboutit à mettre Thalès et le regroupement de boites allemandes sur le même plan, avec un arbitre espagnol au milieu ayant une culture type "DGA" pour jouer le rôle du gardien de square.

La partie "extreme low observability" est la plus drôle: DASSAULT EST SEUL en "main partner" et Airbus est en prime! Mais où sont les espagnols d'Indra qui étaient supposés représenter la partie espagnole sur ce segment? Absorbés par Airbus? Attention au syndrome de l'inspecteur des travaux finis qui avait déjà caractérisé Manching à l'époque du psychodrame des commandes de vol de l'Eurofighter!

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Il y a 16 heures, Bechar06 a dit :

J'aime retrouver le lien explicite et aussi la date de parution 12/12/22   https://www.lopinion.fr/international/scaf-lavion-de-combat-du-futur-a-t-il-encore-un-avenir

Rien de nouveau dans cet article. Ses doutes sont "de base"  donc bon article de vulgarisation

Mais ce qu'il oublie c'est l'art de la manœuvre, en fait  la stratégie de la France et de DA Dassault Aviation et consorts. 

Il s'agit de faire converger les Armées de l4air et Industries aéro. en Europe  ( 500 Millions d'habitants: quelle conséquence en tire t on ? Pourtant un nain diplomatique et mondial ). Evidemment qu'il ne fait pas tuer le Rafale trop tôt : ce qui n'arrivera pas !   

Mais il faut préparer l'avenir en parallèle et au delà du Rafale, tout en appuyant la BITD française sur celle del 'Europe au bénéfice de tous.. Voilà ce qui est en jeu.

Il faut à la fois donner et prendre ( entre pays et industriels ) dans une opération de cette dimension, entre partenaires, et s'assurer que le tout converge de façon intelligente : Gagnant-s- Gagnant-s ( et non tous perdants comme on a vu ailleurs )

Dominique Merchet ( par ailleurs assez critiqué ) oublie le mot "Souveraineté" française dans une future Europe souveraine, parce que qu'il ne voit pas plus loin que sa présence dans les médias et son égo...

Avec Rafale Fx et NGF / SCAF : on a et on devrait avoir "2 fers au feu", ce qui n'est pas arrivé depuis longtemps ( Mirage III + Mirage IV ) 

La défense de l'UE ça n'existe pas, la souveraineté de l'UE ca n'existe pas, dans les deux cas ça passe par l'OTAN. Ce n'est pas nous qui le disons mais les présidents de la CE.

Aucun pays Européen a part la France (et encore) ne veut d'une Europe fédérale car ils savent bien ce que ça signifie. Et vu le passif de l'Allemagne (et de la France) ça se comprends parfaitement.

Pour le coup on gagnerait plus a travailler avec des pays non nihilistes, malgré tous leurs défauts (Viet Nam, Inde, Egypte, Grèce et j'en oublie) qu'à se baser sur la chimère Européenne dont personne ne veut a part nous 

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il y a 17 minutes, Coriace a dit :

La défense de l'UE ça n'existe pas, la souveraineté de l'UE ca n'existe pas, dans les deux cas ça passe par l'OTAN. Ce n'est pas nous qui le disons mais les présidents de la CE.

Aucun pays Européen a part la France (et encore) ne veut d'une Europe fédérale car ils savent bien ce que ça signifie. Et vu le passif de l'Allemagne (et de la France) ça se comprends parfaitement.

 

Tu fais allusion à un petit moustachu caporal et à un petit général de brigade venu de Corse ? :rolleyes:

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Il y a 1 heure, Coriace a dit :

La défense de l'UE ça n'existe pas, la souveraineté de l'UE ca n'existe pas, dans les deux cas ça passe par l'OTAN

Oui, c'est réaliste pour aujourd'hui ... Mais  rien n'empêche d'avoir une vision ! et de la travailler pour convertir ...les autres pays. Cela fait 60 ans que la France a cette vision: c'est du long terme, et un acte de foi 

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Il y a 18 heures, ywaDceBw4zY3tq a dit :

Donc il faut concevoir un nouvel avion quoi. Déjà que pour le Super Hornet l'avion n'a globalement aucune pièce commune (hormis l'avionique pour les premiers blocs) avec le Hornet, un rafale avec des soutes, c'est pas un Rafale. C'est pas un problème en soi, mais l'hypothèse de minimiser les coûts de cette façon paraît discutable. Peut être que ça peut rendre le programme plus soutenable politiquement, après tout ça a globalement fonctionné au Etats Unis.

Le système d'arme est ce qui coute le plus cher sur un avion d'arme. Avec probablement les réacteurs.

On a un bon radar AESA qu'il serait aisé d'équiper d'une antenne plus grande au besoin, un bon Spectra, une puissance de calcul confortable : à garder.

Le réacteur M88 existe déjà en version 9T.

Resterait à développer une nouvelle cellule (et pourquoi pas un NGF like en terme de formule aéro....)   C'est pas le plus cher ni le plus long.

 

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Tu as un triptyque cellule-moteur-système d'arme sur els avions modernes. A l'époque de Dassault père, c'était un diptyque cellule-moteur seulement et sa doctrine était de n'innover que sur un des deux à la fois pour diminuer les risques. En un sens, le Rafale est bien l'héritier de cette philosophie puisque la cellule et le moteur sont fixes alors que l'on fait évoluer le système d'arme à chaque standard. En continuant dans cette logique, il faudrait à un moment faire évoluer la cellule ou le moteur sans spécialement changer le système d'arme. Pour son démonstrateur, Dassault pourrait très bien proposer une cellule complétement nouvelle avec un M88 ou au moins dimensionné pour un "M99" mais conservant l'essentiel de l'avionique et de l'équipement du Rafale F4 ou F5. L'idée serait alors que le Rafale standard F5 et le NGF partagent les mêmes équipements au moins pour son premier standard pour diminuer les frais de développements. Le F5 servirait alors à déverminer les équipements du NGF tout en augmentant la taille des série de production et à l'amélioration continue du Rafale.

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Il y a 18 heures, Obelix38 a dit :

Tout à fait ! :biggrin:

Entre le Super-Hornet (vs Hornet) et le Gripen E/F (vs Gripen C/D), ça fait quand-même deux programmes dont le nom et la formule aérodynamique ont été conservés (pour justifier d'un développement moindre auprès des décideurs ?), et dont le vecteur est quand-même bien en-dessous des attentes (voir même à peine au-dessus de son prédécesseur) ! :rolleyes:

Ne faisons pas la même erreur ! :happy:

Il y a 18 heures, Patrick a dit :

Bien pour ça que je pense de plus en plus qu'il vaut mieux un Rafale MLU qu'un Rafale NG si les différences ne sont pas assez marquées.

Il y a tout de même des programmes pour lesquels ça s'est bien passé. Par exemple l'AV-8A vs l'AV-8B ou le F-5A vs le F-5E puis le F-20 (ce dernier devenant très performant mais n'étant jamais acheté pour des raisons de politique interne). Donc il est difficile de tirer des généralités et un Rafale NG si c'est bien fait, pourquoi pas.

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