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Russie et dépendances.


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Pour le pétrole, il faut distinguer trois pétrole :

 

868819ptrole.jpg

 

La quantité de pétrole probable est assuré, juste que c'est plus chère à exploiter. Le pétrole à bon prix est menacé, pas le pétrole tout court.

 

 

Multiple édit : Le tableau qui est un JPEG a insérer.

Modifié par Héliphas
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Je ne sais plus s'il faut poster dans Ukraine II ou ici, mais une autre pièce à verser au dossier : Angela en a ras le bol de Vladimir (d'après Le Point)

 

"Deutschland, wie viele (Panzer) Divisionen ?"l'Allemagne, combien de divisions (blindées) ?

 

Sérieusement, c'est la réaction évidente lorsque la chancelière de l'Allemagne réunifiée manie un langage martial pour interdire à la Russie d'avoir des relations avec les pays d'Europe de l'Est indépendamment du contrôle de Berlin.

 

L'article du Point est basé sur des sources allemandes (Der Spiegel) et semble - malheureusement - exact.

 

Quelques-unes des "perles" de Madame Angela :

 

 

"Après les horreurs des deux guerres mondiales et la fin de la guerre froide, considérer que l'est de l'Europe reste le terrain de jeu de la Russie met en danger l'équilibre de la paix sur notre continent." C'est ainsi qu'Angela Merkel a commencé l'allocution qu'elle avait accepté de faire, après le sommet du G20, devant le Lowy Institute for International Policy de Sidney. Elle a même été plus directe dans sa mise en garde contre un risque de dérapage global dont la Russie serait la responsable : "La crise en Ukraine, a-t-elle dit, n'est pas une affaire régionale. Elle nous concerne tous." Et de prédire que, si la situation ne s'arrangeait pas, une confrontation durable avec Moscou serait inévitable

Puis, faisant manifestement appel à ses souvenirs du temps de la RDA, la chancelière a précisé : "Nous ne céderons pas à la Russie, comme l'Allemagne de l'Est l'avait fait autrefois quand il fallait demander la permission à Moscou avant de prendre quelque décision que ce soit. Nous n'accepterons jamais plus ce genre de situation." Et, a-t-elle martelé, "ce que je définis là s'applique non seulement à l'Ukraine, mais à la Moldavie, à la Géorgie, ou à la Serbie."

(...)

Et il n'y a pas que cela qui a fait sortir de ses gonds Angela Merkel. Certains signes inquiétants montrent que les ambitions de Poutine ne s'arrêtent pas à l'Ukraine. Ainsi, Moscou caresse dans le sens du poil les excès nationalistes et pro-russes du président hongrois Viktor Orban et cajole le Premier ministre tchèque Bohuslav Sobotka parce qu'il s'est opposé aux sanctions européennes contre la Russie. Sans compter une nouvelle approche du Kremlin dans sa politique à l'égard des Balkans, et en particulier de la Serbie. Une note confidentielle révélée par le magazine Der Spiegeldécrit la stratégie "pan-slave" engagée par Moscou pour gagner le soutien de la population, par exemple en appuyant la position serbe sur le Kosovo. Ou en n'investissant pas seulement dans des entreprises, mais aussi dans des infrastructures détruites par les alliés de l'Occident dans les guerres des années 90. "L'objectif pour les Russes, dit la note, est d'exercer assez de pression sur les pays de la région des Balkans pour qu'ils renoncent à intégrer l'Union européenne. Ou mieux, s'ils le font, pour qu'ils influencent la politique européenne dans un sens favorable à la Russie."

 

Je doute que la Bundeswehr impressionne beaucoup le président russe.

 

Jusqu'ici Merkel pouvait être considérée comme l'élément le plus raisonnable parmi les dirigeants occidentaux. Ce revirement vers le bellicisme - désolé, il n'y a pas d'autre mot - est inquiétant. Il semble y avoir une contagion parmi les dirigeants et hommes d'influence occidentaux en direction de l'affrontement.

 

Et l'effet-miroir joue à plein, un raidissement du côté russe justifiant a posteriori une escalade verbale à tonalité hystérique du côté occidental.

 

Faut-il penser que le risque d'une vraie guerre en Europe n'est plus négligeable comme il l'était encore il y a trois mois ?  :wacko:  :unsure:

 

Si la raison a quoi que ce soit à y faire, le risque est négligeable et le restera. Mais n'est-on pas en train de donner congé à Dame Raison ?

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dans le même temps 

 

Europe: pas de sécurité sans la Russie (Merkel)

 

À mon avis, le seul pas qui pourrait être fait vers la guerre, se serait vraiment un gros incident diplomatique qui ne pourra être lavé.
Mais on est parti pour remettre le peu qu'on avait construit avec la Russie a 0

Modifié par Atomic man
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http://eng.news.kremlin.ru/transcripts/23267

 

Vladimir Putin took part in unveiling of a monument to Emperor Alexander I in Alexander Garden by the Kremlin wall.

Accompanying the President at the ceremony were Patriarch Kirill of Moscow and All Russia, Moscow Mayor Sergei Sobyanin, Culture Minister Vladimir Medinsky, representatives of the Russian Orthodox Church and public figures. The monument was designed by People’s Artist of Russia sculptor Salavat Shcherbakov.

Earlier the same day Vladimir Putin congratulated Patriarch Kirill on his 68th birthday.

* * *

Address at unveiling of a monument to Emperor Alexander I.

PRESIDENT OF RUSSIA VLADIMIR PUTIN: Friends,

Today we have unveiled a monument to Russian Emperor Alexander I. This event was timed to the 200th anniversary of the end of the war with Napoleon. Victory in that war was Russia’s major international triumph. At that time, people of all ranks and nationalities rose up against the enemy.

Alexander I paid an enormous role in bringing them together and in firmly upholding the country’s independence. His words, “I will not find peace as long as there is even one enemy soldier on our land” sounded like a call for complete loyalty to our homeland and for fighting for victory.

The Emperor had faith in the people; he knew the enormous power of their patriotism. The French army met with unheard of resistance in Russia; it came up against powerful determination to conquer the enemy. Meanwhile, the heroic Battle of Borodino, as we all know, not only changed the course of the war, but also sealed the fate of Europe for many years to come.

Alexander I has gone down in history as the man who defeated Napoleon, as a forward-looking policymaker and diplomat, as a political leader who was fully aware of his responsibility for the safe development of Europe and the world.

The Russian Emperor stood at the foundation of the European international security system of the time, and it met the requirements of that period. It was then that conditions for the so-called balance were created, based not only on mutual respect for the interests of different countries, but also on moral values. It is also worth recalling the respect and benevolence with which Russia, the winning nation, treated the sovereignty and national identity of France and its people.

The era of Alexander I was a time of Russia’s revival and consolidation. Many state and legal reforms were carried through, the first Russian round-the-world expedition was launched, and five new universities were founded. Moscow, Russia’s ancient capital, was restored after the invasion and the fire, the Manezh and the Armoury were built and the construction of the Cathedral of Christ the Saviour began.

This wonderful garden was created here by the Kremlin wall over 150 years ago, bearing the name of Emperor Alexander I. It is one of the most loved and beautiful parks of Moscow.

Practically everything here is permeated with the memory of Russia’s military glory, of those who defended and protected our Fatherland. The monument to Alexander I will occupy a place of honour here. We had to choose from several equally good designs, but I believe that this one corresponds to its mission.

 

41d51b7d4ac360f254d6.jpeg?rand=12163796

 

Inauguration pour la Statue d'Alexandre 1er lors du 200e anniversaire de la fin de la guerre entre la Russie et Napoléon.

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Ce discours, dans son ton et sa teneur (ainsi que par ceux qui y assistent : patriarche et autres représentants de l'Eglise), aurait pu être prononcé tel quel il y a un siècle. Le gouvernement russe persiste décidément plus que jamais dans une vision très nationaliste de l'histoire et l'impérialisme old school.

 

On imagine mal aujourd'hui un chef de gouvernement ouest-européen inaugurer une statue de Nelson ou de Louis XIV tout en prononçant un discours hagiographique et héroïsant de ce type.

 

Une nation qui a besoin de héros ne va pas très bien, dit-on...

Modifié par DAR
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Vous vous emballez : où a-t-elle parlé de la Bundeswehr, où a-t-elle parlé de confrontation militaire ?

 

Nulle part mais la distinction entre confrontation politique et militaire n'est ici pas très claire.

 

De toute façon tu ne menaces pas un pays (peu importe le type de menaces) quand tu ne fais pas le poids (comme c'est le cas pour l'Allemagne et l'Europe).

 

D'ailleurs c'est assez "amusant" de voir comment elle fait marche arrière après (c.f. le lien d'Atomic Man).

Modifié par Kiriyama
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Nulle part mais la distinction entre confrontation politique et militaire n'est ici pas très claire.

 

De toute façon tu ne menaces pas un pays (peu importe le type de menaces) quand tu ne fais pas le poids (comme c'est le cas pour l'Allemagne et l'Europe).

 

D'ailleurs c'est assez "amusant" de voir comment elle fait marche arrière après (c.f. le lien d'Atomic Man).

 

Mais où as-tu vu des menaces ? Elle signale que la Russie lui semble partie à mener une politique d'ingérence à visées impérialistes et qu'il va falloir lui résister. C'est une menace ça ?

 

C'en est évidemment une pour la dite politique russe, mais quelle raison a-t-on de se coucher par principe ? On est déjà assez irrité de se faire mener par le bout du nez par des floppées de lobbyistes employés par des puissances apatrides mais bien réelles (mafias financières, béhémoths multi-nationnaux ou mafias tout court) ou par les Etats-Unis ou le Royaume-Unis sans en plus applaudir quand la Russie met ses pattes en Hongrie pour y détruire l'état de droit et la presse libre.

Modifié par Boule75
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On imagine mal aujourd'hui un chef de gouvernement ouest-européen inaugurer une statue de Nelson ou de Louis XIV tout en prononçant un discours hagiographique et héroïsant de ce type.

 

La statue de De Gaulle sur les Champs-Elysées c'était quoi au juste alors ... d'autant que De Gaulle n'a semble t-il jamais voulu ce genre d'honneur. Sans parler des nombreuses fois ou un politique français se réclame de son héritage. En suite pour le discours en lui-même, celui-ci ne contient aucun message de haine ce comptant juste de rappeler d'une période glorieuse dans l'histoire de la Russie.

 

Bien sur, fait-il allusion à la situation diplomatique actuelle sans pour autant faire des menaces, cela sonne plutôt comme une demande de clémence.

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Bof, la statue de De Gaulle sur les Champs est un petit truc qui a sans cesse l'air d'être une oeuvre temporaire, prête à être enlevée, posée en plein milieu d'un espace piéton sans délimitation, pelouse autour, mise en valeur particulière (un de ses caractères est que malgré son emplacement, pas grand monde n'y fait attention: on passe devant, pour l'essentiel). Y'a des moments où je me dis que c'est un de ces acteurs déguisés en statue qui prend une pose et la garde quelques heures. 

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Bof, la statue de De Gaulle sur les Champs est un petit truc qui a sans cesse l'air d'être une oeuvre temporaire, prête à être enlevée, posée en plein milieu d'un espace piéton sans délimitation, pelouse autour, mise en valeur particulière (un de ses caractères est que malgré son emplacement, pas grand monde n'y fait attention: on passe devant, pour l'essentiel). Y'a des moments où je me dis que c'est un de ces acteurs déguisés en statue qui prend une pose et la garde quelques heures. 

 

Le pire c'est que vous avez raison. C'est un peu le même schéma avec la statue de Clemenceau ... qui lui pourtant date de 1932.

Modifié par Rochambeau
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Je ne dirais même pas quel âge il m'a fallu atteindre pour me rendre compte qu'il y avait une statue de Clemenceau à cet endroit  :-[ : elle se fond tellement dans le paysage.... Celle de De Gaulle, on ne remarque que le piédestal, quand on passe à son niveau, avec pour seule pensée "mais qui a foutu un parpaing à cet endroit". 

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Je ne dirais même pas quel âge il m'a fallu atteindre pour me rendre compte qu'il y avait une statue de Clemenceau à cet endroit  :-[ : elle se fond tellement dans le paysage.... Celle de De Gaulle, on ne remarque que le piédestal, quand on passe à son niveau, avec pour seule pensée "mais qui a foutu un parpaing à cet endroit". 

 

Encore que vous vous avez remarquez ma sœur ainée après vingts années à Paris n'a jamais su ou était cette statue, c'est moi le touriste qui lui est montré. :happy:  Pourtant celle à Saint-Hermine est étrangement plus belle et mieux mise en valeur ... remarque quel idée de ma part de comparer Saint-Hermine et Paris.

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Une nation qui a besoin de héros ne va pas très bien, dit-on...

 

J'ai rappelé la citation de Brecht dans le fil Allemagne :

 

 

À propos de l'héroïsme, la citation qui me vient immédiatement à l'esprit est celle d'un auteur allemand Bertolt Brecht qui fait dire la chose suivante à ses personnages dans la Vie de Galilée :

http://fr.wikiquote.org/wiki/Héros

 

Andrea, à voix haute : Malheureux le pays qui n'a pas de héros.

[…]

Galilée : Non. Malheureux le pays qui a besoin de héros.

 

 

et Thibaut a répondu ceci :

 

 

Ursula vdl: heureux le pays qui ce sert des héros des autres et jouis de la rente confortable du passager clandestin  de la sécurité collective. Que ce soit contre les marges violente ou entre les puissances et leur équilibre toujours fragile.

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Je ne dirais même pas quel âge il m'a fallu atteindre pour me rendre compte qu'il y avait une statue de Clemenceau à cet endroit  :-[ : elle se fond tellement dans le paysage.... Celle de De Gaulle, on ne remarque que le piédestal, quand on passe à son niveau, avec pour seule pensée "mais qui a foutu un parpaing à cet endroit".

Je ne savais pas qu'il y avait une statue de De Gaulle ni de Clémenceau sur les Champs Elysées. Je sais qu'il y a une statue de Churchill quelque part.

Je sais que la flamme de la statue de la liberté est au pont de l'Alma et qu'elle sert de monument à Lady Diana.

En fait dans une démocratie, les monuments sont abstraits. Ce sont des allégories comme la liberté de Bartholdy (qu'on trouve à New York comme chacun sait et aussi à Paris sur l'Île aux cygnes et dans le jardin du Luxembourg et au musée d'Orsay - plus la flamme du pont de l'Alma.

Ou bien c'est le soldat inconnu.

J'aime beaucoup la République de la place de la Nation sculptée par Dalou. Elle est portée en triomphe sur un char tiré par des lions. C'est très dynamique. Cela bouge, cela avance. Elle n'a pas le vent dans les cheveux mais presque.

Sinon je vous recommande le Mont Valérien avec la série de sculptures en haut-relief faite par seize différents scultpeurs, et qui ressemble à une sorte de chemin de croix, où chaque scultpure est une sorte de "station", représentant une étape de la reconquête du territoire national durant la seconde guerre mondiale (enfin presque : cela commence avec Narvik et cela finit avec l'Alsace. Il y a des visites guidées gratuites.

C'est ce monument que le général De Gaulle voulait que les Français voient. Bien sûr il ne voulait pas être lui-même en statue.

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Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur Vladimir sans jamais oser le lui demander! ;)

 
Présidence à vie, solitude, vie privée : Poutine se dévoile dans une interview

Isolé sur la scène internationale, le président russe Vladimir Poutine a révélé dimanche qu'il ne se voyait pas président à vie, mais peut-être une quatrième fois en 2018, dans une interview où il a évoqué la solitude du pouvoir et ses filles.

Le chef de l'Etat russe, engagé dans un bras de fer avec les Européens et les Américains depuis l'annexion en mars par la Russie de la péninsule ukrainienne de Crimée, a réfuté les critiques et affiché son credo : "nous sommes plus forts que tous les autres parce que nous avons raison".

Dans une interview à l'agence de presse russe TASS, Vladimir Poutine a exclu de rester président à vie. "Non, ce n'est pas bénéfique pour le pays, c'est nuisible, et je n'en ai pas besoin", a déclaré le président qui en est déjà à son troisième mandat à la tête du pays. (...)

 

 

 

Suite: http://www.lalibre.be/actu/international/presidence-a-vie-solitude-vie-privee-poutine-se-devoile-dans-une-interview-5471e34235707d02ac16cf92

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Isolé sur la scène internationale,

Où comment berner son lecteur, il aurait mieux valu dire: isolé sur la scène occidentale. Come quoi, quand on voit le monde par le petit bout  sa lorgnette, on a du mal à appréhender une nation dans son ensemble. Bref je doute de tout, seul les faits sont tenus. La Russie se détourne de l'Occident, cela ne veut pas dire qu'elle soit isolée.

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Où comment berner son lecteur, il aurait mieux valu dire: isolé sur la scène occidentale. Come quoi, quand on voit le monde par le petit bout  sa lorgnette, on a du mal à appréhender une nation dans son ensemble. Bref je doute de tout, seul les faits sont tenus. La Russie se détourne de l'Occident, cela ne veut pas dire qu'elle soit isolée.

 

On a une synthèse quelque part de ça ? Les chinois doivent se frotter les mains, mais a-t-on des positions officielles (ou para-officielles) des Brésiliens, des indiens et des autres ? A G20, que s'est-il dit sur le sujet ?

 

J'avais déjà posé la question de la reconnaissance du dernier "scrutin" dans le Dombass (sur le fil Ukraine II) sans avoir de réponse (pas vue en tout cas). La Biélorussie l'a-t-elle seulement reconnu ?

Modifié par Boule75
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Les Biélorusses ne disent rien. Il faut dire qu'ils sont dans une situation inconfortable, coincés entre les Baltes et les Polonais d'un côté, les Russes de l'autre et Tchernobyl au sud. Ils doivent essayer de ménager l'ours et l'aigle, comme à leur habitude.

 

De toute façon, personne ne reconnaîtra ce scrutin à part la Russie, éventuellement Nauru et le Nicaragua. Mais tout le monde regardera l'évolution dans les faits. Les Russes vont sans doute espérer un scénario à la chypriote (vous aurez sans doute remarqué le silence assourdissant des Turcs sur le dossier ukrainien), et la constitution d'un Etat-tampon dans le Donbass. En passant sur la légalité vaseuse d'un tel processus, comme beaucoup avant eux.

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Les Biélorusses ne disent rien. Il faut dire qu'ils sont dans une situation inconfortable, coincés entre les Baltes et les Polonais d'un côté, les Russes de l'autre et Tchernobyl au sud. Ils doivent essayer de ménager l'ours et l'aigle, comme à leur habitude.

 

De toute façon, personne ne reconnaîtra ce scrutin à part la Russie, éventuellement Nauru et le Nicaragua. Mais tout le monde regardera l'évolution dans les faits. Les Russes vont sans doute espérer un scénario à la chypriote (vous aurez sans doute remarqué le silence assourdissant des Turcs sur le dossier ukrainien), et la constitution d'un Etat-tampon dans le Donbass. En passant sur la légalité vaseuse d'un tel processus, comme beaucoup avant eux.

 

Merci.

 

Je viens de regarder ce que le mutipliées par 400 depuis l'embargo sur les pommes de l'UE. Malins ces suisses.

 
Modifié par Boule75
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Je fais le parrallèle entre le post précédent et la votation en Suisse du we prochain : une initiative propose que la Banque Nationale Suisse aie 20 % de son bilan en or.

 

Unanimement décriée par la classe politique, elle pourrait réaliser une gigantesque plus value si l'or grimpe (en cas de crise) ces 20 % pourraient devenir 40 % si l'or double de valeur, à ce moment le vendre serait une très bonne affaire; on le rechèterai plus tard lorsqu'il serait redescendu...

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Ce ne serait pas encore des fois un peu n'importe quoi par un énième goldbug qui cherche à nous refourguer ses lingots ?

 

Comment interprétez-vous ça ?

 

Il est important de noter que le principal échec de l’Occident en Ukraine n’est pas militaire ou politique. Il réside en réalité dans le refus de Poutine de financer ce projet occidental pour l’Ukraine au détriment du budget de la fédération de Russie

 

Ou ça :

 

La dernière fois, sous le président Reagan, les actions de l’Occident pour baisser les prix du pétrole furent un succès et menèrent à l’effondrement de l’URSS.

 

Ah bon ?? L'URSS vendait beaucoup de gaz et de pétrole ? (je ne sais pas mais ça m'étonnerait : il n'y avait pas embargo ?)

Ou ça encore :

 

Ainsi, aujourd’hui, les actifs tels que l’or ou les hydrocarbures paraissent proportionnellement affaiblis et excessivement sous-évalués par rapport au dollar.

 

Les cours baissent. Pour le pétrole : directement lié au marasme économique global. Le $ a tendance à remonter du fait du retour à une croissance pas trop molle aux States qui déclenche des anticipations de hausse des taux d'intérêts (qui sont à zéro ou presque) et donc des achats de $ par anticipation. Et l'or baisse du coup.

 

Achat d'or de la Russie au 3e trimestre 2014 : 55T

Valeur au cours du jour en : 2,1 milliards de $

A comparer à la fuite des capitaux 2014 d'après les russes : 70-100 milliards de $

 

Peu de sources, peu de dates, un seul message : achetez de l'or ! Ce n'est pas l'avis des gens interrogés par les Echos par exemple. Eux fournissent des chiffres. Il leur arrive de se tromper aussi, mais bon...

Unanimement décriée par la classe politique, elle pourrait réaliser une gigantesque plus value si l'or grimpe (en cas de crise) ces 20 % pourraient devenir 40 % si l'or double de valeur, à ce moment le vendre serait une très bonne affaire; on le rechèterai plus tard lorsqu'il serait redescendu...

 

Ce serait donc de la pure spéculation ?? Et si elle baisse ?

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