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Notre Marine Nationale, les nouvelles, les effectifs, la composante


Philippe Top-Force
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« Les temps qui sont devant nous vont être durs », prévient le chef d’état-major de la Marine nationale

la « Royale » s’attend à connaître de « très fortes réductions temporaires de capacités »… Et « sous les segments sont concernés », a prévenu l’amiral Vandier.

« On va descendre à quatre SNA pour les deux prochaines années, compte tenu du rythme de réparation des cinq sous-marins que nous détenons et des livraisons des suivants. S’agissant des patrouilleurs, la cible va descendre à 50 % de ce qui est prévu pour 2030. Pour les patrouilleurs outre-mer, on remontera à 100 % en 2025. Par ailleurs, nous n’aurons que deux bâtiments ravitailleurs de force d’ici à 2029, au lieu de quatre », a en effet détaillé le CEMM, qui a évoqué des « choix cornéliens qu’il conviendra de trancher cet automne ».

Pour l’amiral Vandier, le « principal frein à l’extention du format de la marine est budgétaire, pas industriel » et « compte-tenu des contraintes financières, le principal levier d’accélération est l’innovation et la valorisation des plateformes ». Or, a-t-il aussi souligné, « c’est ce qu’on a en stock au soir de la guerre qui permet de la gagner ».

...

Ensuite, l’amiral Vandier a estimé nécessaire, au vu de l’état de la menace, « d’épaissir là où il est intelligent et possible de le faire » [avec une priorité donnée aux stocks de munitions] et « d’accélérer » en matière d’innovation.

« Nos plateformes doivent évoluer au rythme de la technologie, et pas seulement tous les vingt ans, comme c’est le cas actuellement, avec des rénovations à mi vie. Pour la Marine, l’économie de guerre, c’est la capacité de l’industrie à booster la performance des systèmes d’armes actuels et à répondre à des besoins opérationnels nouveaux dans un temps court : les drones, le traitement de masse des données, avec les jumeaux numériques embarqués, le maintien en condition opérationnelle [MCO] prédictif, les armes à énergie dirigée », a détaillé le CEMM.

En tout cas, la première exigence de l’amiral Vandier est que la Marine soit capable, à court terme, de « combattre avec les moyens » dont elle dispose et « d’en tirer les meilleurs bénéfices », ce qui passera aussi par le durcissement de la préparation opérationnelle des équipages et le développement de leur « force morale ». Mais cela ne résoud pas le problème de la « masse »…

Aussi, le second axe d’effort décrit par le CEMM consistera à « aller chercher, dans la coopération avec nos alliés, ce qui nous manque, pour parvenir à la masse critique », ce qui signifie qu’il faudra « continuer à développer l’interopérabilité de nos systèmes, d’autant que l’accélération technologique la rend plus complexe » et « préparer la capacité à combattre ensemble »… Car, a-t-il ajouté, « contre la marine chinoise, nous gagnerons si nous nous battons ensemble, en coalition ».

Quoi qu’il en soit, l’amiral Vandier s’attend à un avenir sombre. « Les temps qui sont devant nous vont être durs. Notre responsabilité vis-à-vis des génération futures est historique. Il est donc temps de se battre comme des diables ».

http://www.opex360.com/2022/08/11/les-temps-qui-sont-devant-nous-vont-etre-durs-previent-le-chef-detat-major-de-la-marine-nationale/

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Je le trouve très prudent le CEMM.

Certes il dit de choses, "nôtre marine a été divisée par 2 depuis 1990" , celui qui veut comprendre, il peut... Mais, quand on lui demande si "15 frégates sont suffisantes" voir d'une manière plus générale le format MN; il répond " ce n'est pas à moi de le dire..."  Qui alors, le CEMA?  

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il y a 47 minutes, Fusilier a dit :

Je le trouve très prudent le CEMM.

Certes il dit de choses, "nôtre marine a été divisée par 2 depuis 1990" , celui qui veut comprendre, il peut... Mais, quand on lui demande si "15 frégates sont suffisantes" voir d'une manière plus générale le format MN; il répond " ce n'est pas à moi de le dire..."  Qui alors, le CEMA?  

Sous entendu au politique ... encore un CEMM qui ne mouille pas son maillot.

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Autre façon de traiter le même sujet :   PANG « Bayard » du nom du « Chevalier sans peur et sans reproche »

Suite à la lecture d’un livre remarquable et  tout récent de Yves de Chazournes, « Bayard le chevalier oublié » , m’est venue l’idée que le nom du prochain PANG pourrait porter le nom de BAYARD

Cf. https://www.fayard.fr/histoire/bayard-le-chevalier-oublie-9782213722504

Bayard eu un parcours exemplaire et digne de la plus haute considération. Seuls ses mérites l’ont élevé d’une position de petit hobereau de province, à la fin du 15-ème siècle, à une carrière militaire exceptionnelle de plus de 30 ans, ayant gravi tous les échelons, jusqu’à devenir stratège des chefs des armées françaises. Il fut  conseiller des rois Louis-12 puis  François 1-er. Il a lui-même  adoubé le roi François-1er  comme chevalier, peu avant 1515 - Marignan.  Ceci sans jamais renoncer à aller aux charbons, avec ses troupes, jusqu’à les protéger en retraite. Il interdisait à ses troupes toute violence gratuite, le pillage et autres débordements habituels en ces temps instables, lors de la curée, après la victoire. Et il comptât des victoires, y compris en position d’infériorité. Ses théâtres d’opérations principaux furent en Italie, où les rois français avaient encore des héritages mal résolus. Ses ennemis comptaient parmi les grands capitaines des royaumes d’Espagne, d’Angleterre, du Duché de Milan, des états de Venise ou du Vatican, et évidemment du saint-Empire Romain germanique, jusqu’aux généraux de Charles Quint.  En couvrant une retraite, il fut gravement blessé   par une arme de nouvelle génération ( NG ), victime d’une de ces armes à feu qu’il méprisait tant, en l’occurrence une escopette mise en œuvre par un soldat espagnol, monté en croupe du cheval conduit par son « homme d’arme »… Mortellement blessé, la rumeur  se rependant rapidement de son état plus que précaire, plus d’un des capitaines ennemis vint se préoccuper de son état, en refusant de le faire prisonnier et même en proposant leur médecin militaire, puis assisté par le commandant en second de l’armée impériale, armée qui lui fournit un aumônier. Son corps fut escorté du nord de Milan à la frontière française avec toutes les attentions de ses ennemis, tant il était respecté  comme capitaine de ses troupes,  et par ses adversaires à tous niveaux

Ce livre est écrit de manière enlevée, donne l’impression que l’on est perpétuellement en cavalcade, d’une embuscade, ou d’une escarmouche aux plus difficiles batailles, avec les vastes mouvements des différents corps de bataille, avec des troupes de diverses origines, comme la géographie de l’Europe d’alors. Arquebusiers et arbalétriers gascons et navarrais, lansquenets allemands,  mercenaires tantôt côté français, tantôt côté ennemis,, mercenaires des Pays-Bas, mercenaires suisses, comme piquiers,  aussi tantôt côté français, tantôt côté ennemis, cavaliers lourdement armés des compagnies d'ordonnance qui perpétuèrent les pratiques et usages du chevalier médiéval, sapeurs, artilleurs, train des équipages…  On découvre que la « lance » du chevalier n’est pas seulement son arme principale de combat, mais aussi le nom de la petite formation qu’il constitue avec ses assistants à pied et à cheval, son ou ses chevaux de secours. L’ordre de bataille des chevaliers étant une formation les regroupant en ligne, à l’assaut ( futurs lanciers ), avec tout leur train pas loin, dynamiquement impliqués de près et juste derrière

Bref Bayard fut l’un des modèles les plus aboutis du combattant capable d’évoluer seul, en petit groupe, en formation, en capitaine, prêt à collaborer et à s’intégrer dans différentes armes, y compris l’infanterie et l’artillerie. En stratège des contournements et guerre de mouvements… Un régal que ce livre !

Bayard : un beau nom pour le  navire amiral de la flotte !

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J’ai la flemme de remonter le fil, mais Eric Tabarly, ça serait cool, non ? Officier de l’aéronavale, commando-marine, «inventeur » de tout ce qui fait qu’aujourd’hui on traverse l’Atlantique plus vite à la voile qu’au moteur (carène planante, ballasts, quille profonde et profilée, hydrofoils, chaussette de spi…), «inventeur » aussi de toute une génération de marins exceptionnels (Kersauzon, Le Cam, Lamazou). Un gars à la pointe de l’innovation et de la combativité en même temps qu’un sens marin hors classe. Pour moi, un génie, sans galvauder.

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2 hours ago, Fusilier said:

Certes il dit de choses, "nôtre marine a été divisée par 2 depuis 1990" , celui qui veut comprendre, il peut...

Et encore… c’est tout simplement faux. Une vielle rengaine d’amiral qu’on nous rabâche…

En réalité, la flotte de combat a très peu évolué par rapport à 1990. À l’époque on avait 17 frégates, maintenant 15.

La flotte amphibie… inchangée.

Les avisos escorteurs/frégates de surveillance… inchangé.

Les SNLE… petite réduction de 5/6 à 4 sous marins.

Les PA… Clemenceau/Foch en alternance -> CdG OK réduction mais pas vraiment une perte (hors IPER tous les 7 ans).


Bref les coupes qui ont eu lieu sont limitées à quelques flottes bien spécifiques, où l’on s’est adapté à l’environnement et où l’on a fait le choix de perdre des capacités (temporairement ou non):

1) Les patrouilleurs (A69 métropolitains et P400 outre mer)

2) Les chasseurs de mines

3) Les pétroliers-ravitailleurs

4) Le sous marins côtiers (classe Daphné)

Programmes déjà en cours pour les 3 premiers. Pour le dernier il nous manque 1-2 SNA Barracuda, c’est bien connu. Mais de la à affirmer que la Marine a été divisée par 2 en 30 ans… non.

Modifié par HK
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il y a une heure, HK a dit :

À l’époque on avait 17 frégates, maintenant 15.

J'en compte 18 + 7 aviso escorteurs + 17 A69 (et à l'époque ce n'était pas des patrouilleurs) 5 BSM + 1 BAP (on les oublie souvent ceux-la) 8 pétroliers (dont 3 transport)  et un etc... 

 

 

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Le 12/08/2022 à 17:11, Bechar06 a dit :

Autre façon de traiter le même sujet :   PANG « Bayard » du nom du « Chevalier sans peur et sans reproche »

Suite à la lecture d’un livre remarquable et  tout récent de Yves de Chazournes, « Bayard le chevalier oublié » , m’est venue l’idée que le nom du prochain PANG pourrait porter le nom de BAYARD

Cf. https://www.fayard.fr/histoire/bayard-le-chevalier-oublie-9782213722504

Bayard eu un parcours exemplaire et digne de la plus haute considération. Seuls ses mérites l’ont élevé d’une position de petit hobereau de province, à la fin du 15-ème siècle, à une carrière militaire exceptionnelle de plus de 30 ans, ayant gravi tous les échelons, jusqu’à devenir stratège des chefs des armées françaises. Il fut  conseiller des rois Louis-12 puis  François 1-er. Il a lui-même  adoubé le roi François-1er  comme chevalier, peu avant 1515 - Marignan.  Ceci sans jamais renoncer à aller aux charbons, avec ses troupes, jusqu’à les protéger en retraite. Il interdisait à ses troupes toute violence gratuite, le pillage et autres débordements habituels en ces temps instables, lors de la curée, après la victoire. Et il comptât des victoires, y compris en position d’infériorité. Ses théâtres d’opérations principaux furent en Italie, où les rois français avaient encore des héritages mal résolus. Ses ennemis comptaient parmi les grands capitaines des royaumes d’Espagne, d’Angleterre, du Duché de Milan, des états de Venise ou du Vatican, et évidemment du saint-Empire Romain germanique, jusqu’aux généraux de Charles Quint.  En couvrant une retraite, il fut gravement blessé   par une arme de nouvelle génération ( NG ), victime d’une de ces armes à feu qu’il méprisait tant, en l’occurrence une escopette mise en œuvre par un soldat espagnol, monté en croupe du cheval conduit par son « homme d’arme »… Mortellement blessé, la rumeur  se rependant rapidement de son état plus que précaire, plus d’un des capitaines ennemis vint se préoccuper de son état, en refusant de le faire prisonnier et même en proposant leur médecin militaire, puis assisté par le commandant en second de l’armée impériale, armée qui lui fournit un aumônier. Son corps fut escorté du nord de Milan à la frontière française avec toutes les attentions de ses ennemis, tant il était respecté  comme capitaine de ses troupes,  et par ses adversaires à tous niveaux

Ce livre est écrit de manière enlevée, donne l’impression que l’on est perpétuellement en cavalcade, d’une embuscade, ou d’une escarmouche aux plus difficiles batailles, avec les vastes mouvements des différents corps de bataille, avec des troupes de diverses origines, comme la géographie de l’Europe d’alors. Arquebusiers et arbalétriers gascons et navarrais, lansquenets allemands,  mercenaires tantôt côté français, tantôt côté ennemis,, mercenaires des Pays-Bas, mercenaires suisses, comme piquiers,  aussi tantôt côté français, tantôt côté ennemis, cavaliers lourdement armés des compagnies d'ordonnance qui perpétuèrent les pratiques et usages du chevalier médiéval, sapeurs, artilleurs, train des équipages…  On découvre que la « lance » du chevalier n’est pas seulement son arme principale de combat, mais aussi le nom de la petite formation qu’il constitue avec ses assistants à pied et à cheval, son ou ses chevaux de secours. L’ordre de bataille des chevaliers étant une formation les regroupant en ligne, à l’assaut ( futurs lanciers ), avec tout leur train pas loin, dynamiquement impliqués de près et juste derrière

Bref Bayard fut l’un des modèles les plus aboutis du combattant capable d’évoluer seul, en petit groupe, en formation, en capitaine, prêt à collaborer et à s’intégrer dans différentes armes, y compris l’infanterie et l’artillerie. En stratège des contournements et guerre de mouvements… Un régal que ce livre !

Bayard : un beau nom pour le  navire amiral de la flotte !

Je propose Colbert ou Richelieu de mon côté qui ont l'avantage d'être liés profondément à la Marine mais aussi à l'état. Et l'inconvenient d'avoir été des grands hommes d'états ce qui n'est plus trop en cours désormais. 

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Le 12/08/2022 à 18:34, HK a dit :

Les SNLEpetite réduction de 5/6 à 4 sous marins.

6 à 4 ca fait juste -33% .....   (edit suite réponse de @clem200).

Bref hormis cette magnifique boulette de calcul mental, juste pour dire que ce n'est pas une petite réduction, et qu'au delà du chiffre on est désormais en étiage bas qui ne nous laisse pas de mou en cas, par exemple, d'un incident style La Perle ou pire, d'un accident avec perte d'une unité.

Modifié par BP2
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il y a 45 minutes, BP2 a dit :

6 à 4 ca fait juste -50% .....   

Pas vraiment ^^

Le 12/08/2022 à 18:34, HK a dit :

Les PA… Clemenceau/Foch en alternance -> CdG OK réduction mais pas vraiment une perte (hors IPER tous les 7 ans).

Celle là me semble de bien mauvaise foi quand même 

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Il y a 3 heures, BP2 a dit :

6 à 4 ca fait juste -50% .....   

-33%... Faudrait aussi savoir quand est-ce qu'on avait 6 SNLE ? Entre ceux en IPER, refonte M4, pas encore en service, déjà retiré du service... je crois qu'on a rarement eu plus de 4 SNLE capable d'assurer la mission nucléaire.

Sinon les 4 SNLE qu'on devrait avoir en service à la fin de l'année, c'est le double de ce qu'il y a eu pendant quelques mois sous Sarkozy ...

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5 hours ago, clem200 said:

Celle là me semble de bien mauvaise foi quand même 

On avait 2 PA en 1990 certes mais ils étaient à l’agonie: avaries, longues IPER, groupe aérien obsolète. On a été incapables de participer à Desert Storm et à part les missions Balbuzard au-dessus de la Yougoslavie en 1993 les PA n’ont pas pu enchaîner grand chose.

A partir d’octobre 1993 on tombe à 1 PA suite à une avarie propulsion du Clemenceau, suivie par les IPER qui s’enchaînent jusqu’au désarmement du Clemenceau en 97.

Modifié par HK
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Il y a 6 heures, HK a dit :

On avait 2 PA en 1990 certes mais ils étaient à l’agonie: avaries, longues IPER, groupe aérien obsolète. On a été incapables de participer à Desert Storm et à part les missions Balbuzard au-dessus de la Yougoslavie en 1993 les PA n’ont pas pu enchaîner grand chose.

A partir d’octobre 1993 on tombe à 1 PA suite à une avarie propulsion du Clemenceau, suivie par les IPER qui s’enchaînent jusqu’au désarmement du Clemenceau en 97.

Parce qu'ils étaient en fin de vie et le CDG en retard. C'est un constat à l'instant T, un regard dans une loupe

Concrètement on a perdu 1 porte avions

Modifié par clem200
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Submarines And Carriers? Upcoming French Deployments To The Pacific

The French Navy (Marine Nationale) is planning to send several high-end assets to the Indo-Pacific in the coming years. These would include nuclear attack submarines (SSN), an air defense frigate, a landing helicopter docks (LHD) and even, possibly, the nuclear-powered aircraft carrier.

https://www.navalnews.com/naval-news/2022/08/submarines-and-carriers-upcoming-french-deployments-to-the-pacific/

 

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Toujours en Corse. La Marine a déployé un BSAM au nord-ouest de l'île et engagé un Falcon 50 pour patrouiller sur la côte occidentale, à la recherche de navires égarés ou de naufragés éventuels. On parle aussi d'un "un bâtiment de Soutien et d'assistance affrété Pionnier" mais là je ne sais pas ce que c'est. Si quelqu'un peut m'éclairer ?

La Préfecture maritime donne 48 navires échoués sur le littoral suite à la tempête et entre 100 et 150 ayant fait l'objet d'une alerte.

https://www.corsematin.com/articles/videos-orages-en-corse-48-navires-echoues-et-500-personnes-aidees-par-le-cross-med-129662

 

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il y a 8 minutes, Ciders a dit :

Toujours en Corse. La Marine a déployé un BSAM au nord-ouest de l'île et engagé un Falcon 50 pour patrouiller sur la côte occidentale, à la recherche de navires égarés ou de naufragés éventuels. On parle aussi d'un "un bâtiment de Soutien et d'assistance affrété Pionnier" mais là je ne sais pas ce que c'est. Si quelqu'un peut m'éclairer ?

La Préfecture maritime donne 48 navires échoués sur le littoral suite à la tempête et entre 100 et 150 ayant fait l'objet d'une alerte.

https://www.corsematin.com/articles/videos-orages-en-corse-48-navires-echoues-et-500-personnes-aidees-par-le-cross-med-129662

 

Ché miseria…

https://www.marinetraffic.com/fr/ais/details/ships/shipid:202487/mmsi:228382600/imo:9239757/vessel:PIONNIER

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Il y a 1 heure, Ciders a dit :

un bâtiment de Soutien et d'assistance affrété Pionnier

Le BSAA Pionnier il doit y en avoir un autre, le Sapeur. ces affrétés sont en plus des RIAS. Il y a aussi le VN Rebel qui sert comme plastron en Med un autre VN, le Partisan, est basé à Brest, le Partisan (ci-dessous) sert comme plastron aux Commando et Fusiliers, mais aussi autres unités de la Marine. Idem pour le Rebel.  Ces bateaux servent à la dépollution et assistances diverses; les VN dans le cadre d'un contrat avec l'UE, hors des jours sous contrat avec la MN. 

Pionnier

spacer.png

Partisan, avec la structure d'entrainement sur le pont

spacer.png

 

Il y a 2 heures, Ciders a dit :

La Préfecture maritime donne 48 navires échoués sur le littoral suite à la tempête et entre 100 et 150 ayant fait l'objet d'une alerte.

J'au vu les photos... :sad: Dans un mouillage d'été, avec cette tempête, c'est forcement une cata. Déjà qu'en temps normal, avec un peu de vent, ça dérape... 

Il y a 1 heure, Hirondelle a dit :

Ché miseria…

dans un mouillage  d'été, avec les catas, les mecs qui ne savent pas mouiller, trop de monde, faut s'attendre au pire. J'imagine ceux qui se sont fait prendre en mer...

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Il y a 20 heures, Fusilier a dit :

 

J'au vu les photos... :sad: Dans un mouillage d'été, avec cette tempête, c'est forcement une cata. Déjà qu'en temps normal, avec un peu de vent, ça dérape... 

dans un mouillage  d'été, avec les catas, les mecs qui ne savent pas mouiller, trop de monde, faut s'attendre au pire. J'imagine ceux qui se sont fait prendre en mer...

Les plaisanciers qui s'en sont le mieux sortie sont ceux qui étaient en mer ou qui ont pris la mer. 

Avec un vent de 200 km pendant 15 minutes envrion la plupart des mouillages ont été arraché et les navires se sont fait dechiquetés sur la côte . 

D'autres ont vraiment bien assurés  

https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/alpes-maritimes/cannes/orages-en-corse-un-azureen-a-echappe-au-naufrage-de-justesse-avec-six-enfants-a-bord-2598536.html

 

Apres l'ouragan le cross à fait apparailler toutes les vedettes SNSM GM et douanes dispo sur l'iles; Les sémaphores ont coordonné les operations dans leur zone.

Un truc comme ça n'était jamais arrivé. 

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Lorsque le Boehlen a coulé après s'être déchiré dans la chaussée de Sein hier en 1976, un escorteur d'escadre et un escorteur rapide sont restés à faire des ronds dans l'eau dans la rade toute la journée, le vent étant trop fort dans la rade pour avoir un mouillage sur. A quai, l'appel du matin sur le Normand s'est fait à l'intérieur, parce que nous ne pouvions tenir debout sur le pont...

Modifié par mudrets
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Il y a 15 heures, ARMEN56 a dit :

Pour nos navires on prend 55 nds pour les calculs de mouillage , ici plus de 100 nds ..........quelle cata !!

 

 

Sur les CdC des nouveaux navires, NG impose 100 Nds voir plus pour bcp de systèmes en extérieur. 

Par contre je suis incapable de te dire spécifiquement pour le mouillage. 

 

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Il y a 5 heures, Eau tarie a dit :

Sur les CdC des nouveaux navires, NG impose 100 Nds voir plus pour bcp de systèmes en extérieur. 

Par contre je suis incapable de te dire spécifiquement pour le mouillage. 

 

NG semble reprendre les critère US Navy ( Sarchin/Goldberg)  imposés par le STCAN

A la construction c'est 100 nds  donc en effet inclinant de vent traversier en stab état intact et après avarie ,et  90 nds navire fin de vie  qui a pris un peu de bouteille et valeurs à la baisse quand y a du givrage dans les hauts

Pour critères  MN confirme les 55 nds au mouillage avec  courant de 3 nds , dans le 55 nds on tient compte d'un pic de rafale qui double la mise , mais un pic instantané et non un 100 nds pendant un 1/4 d'h .

critère BV kif kif ....MAIS en mouillage temporaire

a0ju7w.png

Valeur US Navy du mémoire SNAME de Sarchin/Goldberg

0n1wal.png

 

on a l'approche Alain Fraysse aussi

http://alain.fraysse.free.fr/sail/rode/forces/forces.htm

 

Modifié par ARMEN56
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