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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 08/08/2015 dans toutes les zones

  1. Yep. J'ai fait du simulateur à Sennelager pendant 2 semaines. J'etais précurseur-formateur. Quand j'ai demandé à mon instructeur anglais comment ils faisaient pour faire but en roulant en tirant à la thermique de loin ( vu que je galerai un peu avec le reticule flottant), il m'a répondu qu'il était préférable de s'arrêter pour tirer et que le tir en marche devait se faire uniquement à vitesse réduite, au flèche et à porté réduite... Ils ont été surpris de notre façon de travailler en char, de l'agressivité des équipages Leclerc et de l'initiative des pelotons et des équipages , puisque nous avons réussit leur exercice GTIA en moins de 24h, avec un pourcentage de perte réduit.
    4 points
  2. Oups, my bad pour le Régiment de la Marine: c'est une autre unité, sans rapport à cette date avec les compagnies de la mer. La période 1763-1789 est très compliquée à suivre pour l'organisation des armées, avec les réformes continuelles et pas toujours heureuses qui suivent la grande réforme de Choiseul de 1761-1762 (principalement celles de 1772, 1776 et 1788). Pour résumer les unités françaises qui participent au conflit sur le continent américain: - les 4 RI du corps expéditionnaire de Rochambeau (bataillons): Saintonge, Royal Deux Ponts (régiment étranger), Bourbonnais et Soissonnais. Normalement, les régiments d'Anhalt (étranger) et de Neustrie auraient du se joindre, mais n'ont pu partir par manque de transports. Ils auraient du suivre dans la 2ème vague qui n'est finalement pas partie. A noter qu'un fort écrémage des bataillons a été fait pour la constitution des unités expéditionnaires. - les éléments d'appuis, avec principalement des éléments de 2 RA: Auxonne et Metz. L'artillerie est alors organisée en grandes formations régimentaires centrées chacune autour d'une ville où se trouve une école d'artillerie et un vaste dépôt, détachant des compagnies à la carte. L'effectif d'artillerie parti en Amérique avec ces formations tourne autour de 400h; deux compagnies supplémentaires auraient du partir, mais ont été laissées par manque de transports. S'y ajoutent autour de 50 "mineurs" et "ouvriers" qui forment l'expertise de Génie "combat". - la légion de Lauzun, environs 600h (au départ): elle a du s'alléger de ses 2 compagnies de fusiliers (toujours le manque de transports), mais a aussi recruté sur place (comme d'autres régiments, surtout le Royal Deux Ponts), essentiellement des mercenaires Hessois ayant déserté les rangs anglais. Elle comporte une compagnie de grenadiers, une de chasseurs, deux de hussards (dont des lanciers, souvent appelés Uhlans par les Anglais), et une d'artificiers (artillerie légère/d'appui, armuriers, ouvriers). Pour la note, les chevaux de l'unité, comme ceux du corps expéditionnaire, sont restés en France par manque de place à bord, et il a fallu se servir sur place. - les unités d'infanterie de renforts amenées par DeGrasse: les régiments de Gâtinais et d'Agenais, et sans doute celui de Port au Prince ou celui d'Angoumois, sont les seuls à avoir été amenés en unités constituées d'échelon bataillon, même si le fait qu'elles étaient en campagne outre mer depuis un moment (les deux premiers ont déjà servi en Amérique continentale, à Savannah et en Floride, en plus des Antilles) devait en faire de petits bataillons. C'est pourquoi on trouve aussi la mention d'éléments de Touraine, Dillon (régiment étranger), Champagne, Foix, Armagnac, Hainault (étranger) et Walsh (étranger). - une centaine de dragons amenés par DeGrasse, ceux-ci avec leurs chevaux. - l'infanterie de Marine débarquée par DeGrasse: en campagne (qui plus est navale) depuis un moment, celles-là aussi ont du souffrir d'une attrition conséquente, très partiellement compensable par le recrutement local dans les colonies et les rangs des déserteurs adverses. Les 24 navires de l'escadre pouvaient contribuer un total théorique d'environs 3600h (autour de 150h par navire en principe), mais en pratique cela a du être beaucoup moins, vu le total moyen qu'on attribue à ce renfort, avec le chiffre plus ou moins consensuel de 3300h (tout confondu: infanterie de marine et infanterie) qui est plus une moyenne artificielle qu'autre chose. - on évoque aussi une unité d'esclaves affranchis, de noirs libres et de métis venus de St Domingue, sans que l'historicité de la chose soit totalement certaine: peut-être s'agissait-il de renforts pour combler les effectifs des unités, d'un groupement sur base raciale au sein d'une unité formée ou d'un groupe indépendante, rien n'est certain. Pour ce qui est de la qualité de la troupe envoyée, on parle là du top niveau de l'époque: c'est l'armée post grande réforme, grandement réduite en taille, homogénéisée et concentrée en moyens (on dirait aujourd'hui qu'il y avait nettement plus de fric par tête de soldat), avec un accent fort porté sur un entraînement plus homogène et important qu'auparavant, où la disparité était devenue plus grande au cours du XVIIIème siècle. Les manoeuvres sont fréquentes, l'exercice est une constante, et le "dressage" (terme français pour le drill) a été généralisé après avoir été initialement introduit par Maurice de Saxe dans les années 1740 et avoir rencontré un succès mitigé (lui-même n'était d'ailleurs pas unilatéralement fan de la chose, considérant les résultats prussiens très inégaux, notamment dans un feu de salve peu efficace). La grande oeuvre de la réforme, qui permet beaucoup de ces progrès, c'est la quasi disparition des prérogatives traditionnelles de la vénalité des charges d'officiers (la propriété privée des unités par des individus) quand à la gestion des régiments, donnant une plus grande force aux règlements et ordonnances, pour lesquels les moyens d'inspection et de contrôle sont multipliés. La proportion des régiments "royaux" (cad dont le roi est le propriétaire) augmente beaucoup (même si les compagnies sont toujours à vendre ou à distribuer aux favoris), celles des régiments de gentilshommes diminue, mais l'exigence de qualification et l'homogénéité de cette qualification, pour les officiers comme les bas officiers, sont fermement affirmées et vérifiées. Par ailleurs, chose qui a aussi ses défauts, les effets de la vénalité sont encore relativisés par la plus grande propension à bouger les officiers passé un certain temps en garnison: ils ne peuvent donc plus constituer des clientèles dans leurs unités, ou recruter leurs unités dans leurs clientèles, ce qui provoque des émois réguliers (avec les "antis" disant que ça casse l'esprit de corps "clanique" de l'aristo ou notable local recrutant "ses" gens), mais se trouve compensé par la plus grande permanence des unités, l'accroissement de l'ancienneté moyenne (contrats de 8 ans, fidélisation, notamment des bas officiers, diversifications des chemins de carrière, emploi des invalides dans les dépôts et la formation....), l'amélioration des conditions de vie et d'emploi et l'effort sur l'entraînement et les manoeuvres. N'en déplaise aux Prussiens et à leurs thuriféraires, l'armée française post guerre de 7 ans est la meilleure et la mieux réglée, ce qui sauvera les braillards révolutionnaires vantards à Valmy. Pour le fusil, c'est la première campagne du mousquet Charleville modèle 1777, la bête de somme de la période Révolution-Empire. Et évidemment, l'artillerie est celle de Gribeauval dont l'essentiel de la réforme a alors été fait.... 'nough said. Lafayette n'a pas de place dans le corps expéditionnaire français: il est à ce moment un Major General dans l'armée continentale américaine où il combat depuis quelques années comme engagé volontaire, chargé de la "Light Division", un mix d'infanterie de ligne et légère. Côté corps expéditionnaire français, à part Rochambeau, D'Aboville (qui commande l'artillerie), St Simon (qui commande le corps de renforts des Antilles) et Lauzun, pas de gens très notables aux postes de commandes, et pas de célébrités (D'Aboville n'étant réellement connu que parce que son descendant, le rameur, est connu), ce qui était d'ailleurs l'intention, pour ne pas froisser les ricains et amoindrir l'autorité de Washington: Rochambeau a été choisi entre autres parce qu'il était un très bon professionnel, de bon rang, mais modeste et sans caractère de prima dona. On notera plutôt aux rangs subalternes des futures célébrités, comme, parmi beaucoup d'autres Berthier à terre, ou Barras en mer. Suite plus tard
    3 points
  3. Si on pouvait revenir au fil, ce serait top. C'est bien d'avoir des avis divergents, mais les réitérer sans cesse est lassant, surtout quand il s'agit du mauvais fil. Faites un fil dédié "TOT la ruine de l'industrie de haute technologie" et discutez en à foison, mais là à chaque fois j'ai espoir de voir des nouvelles du Typhoon et je tombe sur des discussions interminable sur le temps de fabrication de voiture ou la pertinence de la politique étatico industrielle en matière de ToT.
    3 points
  4. En fait , le roi d'Arabie Saoudite à exprimé son désir de pouvoir disposer de deux BPC assez rapidement afin de pouvoir effectuer un débarquement sur la plage de Vallauris et ainsi s'imposer aux opposants locaux .
    3 points
  5. Bon ben j'ouvre ce file car j'ai suivi avec intérêt le voyage de l'Hermione et du lien qui unit la France et l'Amérique avec cette guerre d'Indépendance . Lafayette ,s'est le nom que tout le monde connait ,mais que connaît t'on des soldats qui composé cette armée venue à l'aide des américains ? Quel était l'effectif de cet armée (marine et force terrestre ) ? Quel niveau avait ces unités ? expérience , discipline ,rusticité etc ... idem pour les marins . L'armement ? les officiers en dessous de Lafayette ? L'âge moyen des soldats ? Et comment ce sont déroulés les relations avec les insurgés américains ? A tout les niveaux ,soldats officiers . La barrière de la langue fut elle aisé à géré ou plutôt compliqué ? Quel logistique ? Quel furent les pertes ? Ces régiments ,équipages des navires ,d'ou venaient-ils ? en fait de quel coin de France était issu les personnels (il me semble que l'on faisait du recrutement régional ) . Enfin voilà un tas de question sur une Armée qu'au final on ne connait presque pas au final . Merci d'avance à vous . Le Cajun =)
    2 points
  6. @sowngard Dans le fil CENZUB (je crois) Colonio avait rapporté un impact perforant de RPG-31
    2 points
  7. L'effectif de ce qui a été nommé "l'expédition particulière" est difficile à établir. On trouve aisément le corps expéditionnaire principal de Rochambeau, qui compte autour de 5500-6000h, et reposant sur 6 bataillons d'infanterie (issus d'une sélection qualitative dans leurs régiments), un fort élément de commandement, des éléments d'artillerie (éléments des régiments d'Auxonne et Metz) et de génie (capacités précieuses parce que pas ou peu disponibles chez les ricains, surtout en ce qui concerne l'artillerie lourde et les travaux de siège) et la légion de Lauzun, une unité interarme (infanterie de ligne et légère, cavalerie légère, artillerie légère et du génie) d'environs 500-600h. Un renfort de 3000h ou plus était censé arriver dans une seconde vague, mais ne put jamais partir. Plus de flou existe quand aux renforts amenés par la suite: quelque part entre un minimum de 3000h et un maximum de 5000 ont été amenés par DeGrasse sans qu'on puisse totalement en avoir une composition exacte. Le régiment de Port au Prince (ancêtre du 110ème RI, mais alors un régiment dédié "Marine") et le régiment d'Agenois (déjà aux siège de Savannah en 1779 et de Pensacola, et repassé aux Antilles ensuite) sont les seules grandes unités dont on soit sûr qu'elles appartenaient à ces renforts, le reste étant débarqué de la flotte elle-même plutôt que transporté des Antilles. Il s'agissait donc d'infanterie de marine embarquée sur la flotte, soient les Compagnies Ordinaires de la Mer (appartenant toutes au corps formé par le Régiment de la Marine et dites "ordinaires" par opposition aux "compagnies franches de la marine", unités non enrégimentées en garnison dans les colonies et dissoutes une dizaine d'années auparavant). Leur effectif est dur à évaluer; un navire de premier rang (les vaisseaux amiraux, portant autour de 100 canons) en emportaient autour de 250h, les 2ème (80 canons) et 3ème rangs (74 canons, le cheval de bataille des marines d'alors représentant l'essentiel de la ligne) devant en charger autour de 150h. Je ne sais pas quelle était la base d'organisation tactique de ces unités, si elle différait beaucoup de celle des unités terrestres; les compagnies franches étaient un peu plus nombreuses (une centaine d'hommes contre autour de 80-90h dans les compagnies des régiments terrestres), mais je ne sais pas si c'était la même chose pour les compagnies ordinaires. Pareil pour leurs subdivisions; je ne sais pas si elles s'alignaient sur le modèle "terrestre" ou un modèle spécifique. Une compagnie se divisait généralement en 4 "escouades" ou "escadres" (d'où le terme de caporal = "cap" -cad "chef"- d'escadre), avec un sergent à sa tête, assisté de 2 caporaux, pour encadrer une vingtaine d'hommes. Difficile donc de savoir quel effectif a pu fournir DeGrasse hors des bataillons amenés depuis les Antilles: en théorie, il aurait pu fournir jusqu'autour de 3600h, étant donné qu'il avait 24 vaisseaux de 2ème ou 3ème rang à la Chesapeake, et on s'accorde ainsi généralement sur le chiffre de 3000h sans précision sur leur nature.
    2 points
  8. y a des fans de stalker, metro, qui vont arriver en courant. en ce moment je joue à thalos principle, très différent. si on aime les puzzle, assez proche de portal en plus mystique, votre seule arme est votre intelligence niveau d'apprentissage https://www.youtube.com/watch?v=o7KV7P8EoUA https://www.youtube.com/watch?v=WWtLly2je0o
    2 points
  9. Mode Alexandre Astier ON: Voilà, on va faire comme ippa il a dit hein, ça serait pas mal. Parce que les débats éternels lancés par certains en mode "tout le monde y dit que mais moi je pense que non, faisons 4 pages de hors sujet pour en débattre", ça commence à me courir gentiment le haricot. Et sinon : https://www.youtube.com/watch?v=rBlJXXWZCSA#t=02h46m36s
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  10. Vu de haut, non, mais vu du sol, ça devait être plus commode: rappelons-nous qu'il s'agit de l'Ancien Régime, du XVIIIème siècle. La mobilité y reste limitée. On peut balader une unité pour une OPEX, on va pas lui faire faire la valse permanente d'une ville de garnison à un port, et vice versa, à chaque caprice de réorganisation "politique": dans les faits, hors opérations et manoeuvres (et des grands camps de manoeuvre réunissant beaucoup d'unités, y'en a un par an à tout péter), les unités étaient assez sédentaires, les infrastructures limitées (donc en construire de nouvelles ailleurs se faisait pas aussi facilement: trop cher) et la plupart des besoins qu'elles pouvaient remplir hors combat ne disparaissaient pas. Donc le service à bord des navires tout comme la protection des arsenaux, et évidemment la garnison des fortifications coloniales (et l'encadrement des milices), ont du à eux seuls garantir la continuité de fait des unités évoquées pour des échelons comme l'escouade ou la compagnie. Beaucoup de changements évoqués sont souvent des changements administratifs, des "traits de plume" sur un papier à Paris; ils ont des conséquences bien souvent, comme la réorganisation interne de l'unité, l'accroissement ou la décrue d'effectifs (de l'unité, de ses composantes), l'arrivée ou la promotion de cadres (ou des départs), une ponction brutale pour former une nouvelle compagnie, un nouveau bataillon, voire un nouveau régiment, un jumelage avec une autre unité, voire une unité d'une autre arme (ou l'adjonction d'autres métiers).... Mais on bouge dans l'ensemble le moins possible le gros de l'effectif. Pour l'infanterie de Marine, les ports et fortifications ne bougent pas, et c'est là qu'est l'essentiel du besoin en temps de paix. Qui plus est, la mobilité est encore réduite par le facteur régional et linguistique: on reste généralement pas trop loin de ses pénates dans la majorité des unités.
    1 point
  11. A ma connaissance, ça n'a plus rien a voir avec le compagnies ordinaires ou pas directement. Quelques années avant, vers 1765, on est, semble-t-il, plutôt autour de 5000 / 6000 hommes. Comme le signale Tancrède, c'est une période difficile à suivre, avec des réorganisations, dissolutions, permanentes. On dissout les compagnies et l'on verse la troupe dans les régiments terre, avec retour des officiers dans leur truc d'origine. Pour recommencer un an après avec un autre nom, une autre organisation, un coup Marine, un coup plus ou moins Terre ; un coup on organise les escadres autour des régiments, la fois d'après à l'inverse.... Une mère ne retrouverait pas ses petits :lol:
    1 point
  12. Vous avez plus de détails dans cette article: http://www.asiafilm.fr/2012/02/13/les-budgets-de-lanimation-japonaise/
    1 point
  13. Par refus, tout simplement. La question m'a intrigué longtemps et c'est lisant divers ouvrages que j'ai eu la réponse - qui me semble partielle - en partant de celui du général Eisenhower (Croisade en Europe) et aux déclarations du général Omar Bradley. C'est ce dernier qui avait indiqué le refus, > D'une part, il avait refusé l'accompagnement des bombardiers devant assurer les bombardements de précision sur les plages de débarquements et guidés par des "pathfinders" Britannique, de la même façon que les « Mosquito pathfinder » opéraient au dessus de l'Allemagne pour repérer et envoyer sur l’objectif localisé des chandelles de couleurs éventuellement modifiées en couleur par un nouveau lancé si le balisage ne convenait pas. Les bombardiers lourds Britanniques visaient les chandelles au sol matérialisant l'objectif en connaissant la couleur réelle à viser. Le Mosquito baliseur descendait assez bas pour le largage. > D’autre part, le général Omar Bradley pensait que l’assaut frontal de ses divisions dont la "Grande rouge" suffirait pour débarquer et enlever les fortifications sur les plages. Il n’y avait nul besoin d’un pareil « cirque » alors qu’ils y avaient les Sherman DD pour appuyer le corps débarquant avec l’appui des canons de la marine. Nous connaissons malheureusement la suite au point que le général se demanda un temps si il y avait nécessité de rembarquer, que les Sherman DD furent lancés de trop loin et coulèrent suite aux mauvaises conditions météo et qu'au final, c'est la poitrine des hommes qui se sacrifièrent à défaut d'appui mécanisé et blindés qui réussir le débarquement avec des pertes importantes.
    1 point
  14. L'écrémage avait aussi beaucoup à voir avec la santé et la fiabilité, plus que la compétence: on est dans les armées d'Ancien Régime, qui ont, entre autres, deux problèmes absolument permanents et dominants concernant l'attrition: - la désertion: en moyenne 10% des effectifs désertent chaque année en temps de paix, et jusqu'à 20% en temps de guerre. Beaucoup de progrès ont été faits dans l'Armée Française avec les réformes post guerre de 7 ans, y compris dans la qualité du recrutement et la fidélisation, mais ça ne change pas à ce point les données du problème. On verra d'ailleurs pendant les guerres napoléoniennes la différence entre les armées "modernes" (française, puis prussienne), à recrutement plus volontaire et national (impliquant des changements politiques plus ou moins profonds) qui ont un taux de désertion faible (moins de 5%), et les armées d'Ancien Régime qui conservent un taux de désertion très important (armée anglaise notamment). - la maladie et les infections: c'est encore le XVIIIème siècle! Le soutien médical est souvent à peine plus que symbolique, en qualité et/ou en quantité, l'hygiène est en progrès mais globalement pas bonne, l'intendance est moyenne, souvent aléatoire, et en proie aux problèmes du temps (méthodes de conservation médiocres, contrôle sanitaire faible.... La bouffe et l'eau sont donc souvent une cause de problèmes permanents), la vaccination n'existe pas (elle est à cette époque un truc expérimental), les maladies vénériennes prennent un tribut inévitable, l'environnement d'une campagne est violent pour les organismes (vêtements peu isolants, insuffisamment remplaçables....), et les épidémies se répandent comme des traînées de foutre. Comparées à ces deux causes majeures, les pertes en bataille, surtout si on restreint leurs causes à un différentiel de compétences entre les "corrects" et les "bons", sont un détail très très anecdotique (même dans l'absolu, les pertes en bataille, à moins d'une grande conflagration avec d'énormes affrontements dans un court laps de temps, sont une part réduite des pertes totales). L'écrémage mentionné pour le corps expéditionnaire a consisté, si je me souviens bien, à prélever les 500 meilleurs hommes hors officiers ("meilleurs" étant défini par des critères de robustesse, de santé et de fiabilité) de chaque bataillon d'un régiment donné, le bataillon comptant à l'époque environs 650h tout compris. Si on enlève ceux qui devaient déjà être malades ou indisponibles au moment de la sélection (un volant naturel), plus les places vides (une unité n'étant jamais complète), ça a pas non plus du être une impitoyable sélection de ceux qui pouvaient faire 1000 pompes d'affilée le ventre au-dessus d'un grill avec une vache sur le dos. On a surtout du vouloir s'assurer de prendre ceux qui avaient de meilleures chances de résister à une traversée (en fait 2: aller et retour) de un à deux mois (sur les navires de l'époque, aux conditions dégueulasses), au climat nord américain (l'Amérique des 13 colonies était peu développée et très insalubre) et aux tentations de désertion. On peut aussi imaginer (là, je conjecture) que le maintien d'un volant d'effectif minimum (avec notamment des cadres) en métropole permettait d'incorporer les nouvelles recrues sortant de l'entraînement dans le bataillon de dépôt du régiment (il faut bien qu'ils aillent quelque part, et former des compagnies ex nihilo est plus long qu'assurer une continuité), sans quoi le régiment cessait de fait d'exister (comme unité continuant à former des individus et sous-unités) pour le temps de l'expédition (indéterminable à l'avance), alors même que le pays était en guerre. Parce qu'évidemment, il faut se rappeler que le théâtre américain n'est qu'une partie de l'effort de guerre d'ampleur mondiale de ce conflit; au même moment, il y a 4 autres déploiements navalo-terrestres importants (et une quantité de plus mineurs): en Méditerranée, dans l'Océan Indien, dans les Antilles, et surtout, en zone Manche/Atlantique (près de 100 000h sur les côtes de la Manche, et un grand effort naval).
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  15. Comme je suis pas trop l'actus US, c'est quoi le probleme des mecs qui ont peur que le pays passe sous loi martiale? Ils ont peur d'un coup d'état fédéral? Quel serait le but de ce coup d'état? mettre un noir a la maison blanche? ou juste leur prendre leurs armes? Se faire envahir par les chinois?
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  16. J'en suis resté à WS-15 comme réacteur cible pour J-20, en attendant les moteurs russes sont là pour la transition. Les Chinois n'acceptent pas que dans un domaine stratégique comme la motorisation qu'ils soient dépendants encore longtemps de quiconque, bon marché ou pas. A ma connaissance, la "réactivité" d'un moteur dépend du système de contrôle du moteur, pas le moteur lui-même. Je n'ai pas entendu des choses dans ce sens jusqu'à présent. Henri K.
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  17. Ok, donc les observations "personnelles" et non calculées alors. Il y a des gens plus capable que moi dans ce forum, mais de ma faible connaissance en aérodynamique : * Je n'ai jamais entendu un ingénieur aérodynamique me parler de "forme galet" donc pas à l'aise ni très agile. Parce que les unités de mesure sont beaucoup plus métriques que les simples impressions d'amateur * Quelques paramètres métriques que j'ai en tête : Ratio T/W contribue à la performance de RoC et d'accélération. La charge alaire impacte directement la vitesse de décollage et d'atterrissage mais aussi de la réactivité de l'avion à se braquer vers une direction donnée. L'aspect ratio influence la traînée induite, et donc la performance en manœuvrabilité et de portée en zone haute subsonique...etc...etc. Tout ça pour dire que, quand vous voulez vraiment discuter, il vaut mieux d'utiliser les arguments techniques quantitatifs, sinon ça va tomber donc un dialogue de soude de "je pense que", "j'ai l'impression que", sans queue ni tête ça ramène à nul part. C'est comme ce que j'entend souvent : "Ça se voit qu'il est moins furtif que xxx". Aie Mec, si ton œil est plus performant que tous les instruments réunis dans une chambre anéchoïque avec 300 ingénieurs qui bossent derrière pour déterminer le SER exact d'un engin, je crains qu'on va découper en fine tranche dans un laboratoire pour savoir comment ton œil et ton cerveau arrivent mieux que les instruments spécialisés... C'est pareil pour beaucoup de choses. L'ignorance engendre encore plus d'ignorance. L'impression ne remplacera jamais des calculs mathématiques. Quand je faisais mon double diplômes ingé-fac à l'époque, un professeur de physique appliquée m'a dit : "Tes yeux peuvent te mentir, les maths jamais". Henri K.
    1 point
  18. Il y a une liste des symboles OTAN ici : http://www.atf40.fr/ATF40/divers/symboles%20OTAN.html
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  19. si l’Égypte prend les BPC n'oubliez pas que je les dit en premier ^^
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  20. Jolie équipe de tarés. Heureusement qu'ils n'ont pas faite de bombes géante comme à Oklahoma city (168 morts)
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  21. 12 à 13 noeuds en pointe, 11 noeuds de moyenne sur 12 heures, ca trace^^
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  22. Moi aussi je les confond souvent. Le F-35 vole, le F-35 vole, le F-35 vole. Ça va finir par rentrer. Edit : oh zut c'est que le canon, je croyais que c'était le tank.
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  23. Inauguration du nouveau Canal de Suez. Passage à TTBA des trois premiers Rafale Égyptiens suivi de la patrouille nationale Égyptienne "Silver Stars" équipée de 9 x K-8E Karakorum. Les K-8E sont spécifiques à l'Égypte et incluent 33 modifications effectuées à la structure et à l'avionique des appareils par rapport au modèle chinois d'origine. 80 on été assemblés en Égypte à partir de kits fournis par la Chine et 40 appareils additionnels ont été manufacturés à 100 % en Égypte. SharkOwl
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  24. Paris Match, la voix de son maître... Hebdo bien connu par la profondeur de ses analyses géopolitiques du Festival de Cannes Le chômage partiel chez CNIM , c'est le début de l'écroulement de l'économie française... C'est combien un EDAR, 2 millions, 5 millions ? Terrible! Je sens que l'on va devoir vendre la Tour Eiffel et Versailles, au moins. Tiens, Dassault menace de vendre son logiciel 3D; tout lien avec une inculpation est purement fortuit...
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  25. A cet époque, Révolution Américaine, on est sur la base de l'organisation de 1774 dite "Corps Royal d’Infanterie de Marine" à effectif théorique de 12000 hommes / 100 compagnies reparties sur les trois ports, Brest, Toulon, Rochefort. Les compagnies sont organisées sur la base d'escouades de 18 hommes. Une compagnie est commandée par un Lieutenant de Vaisseau et deux Enseignes de Vaisseau. En principe chaque port dispose d'un "Major d’Infanterie" rôle ténu par un Capitaine de Vaisseau (sorte de Capitaine d'Armes) et de quelques Capitaines, Lieutenants et Enseignes faisant office d'Etat Major Un détachement de compagnie, sur un vaisseau, c'est 4 escouades (sais pas trop sur les plus petits, une escouade, deux...) sans doute sur des courtes périodes ça peut être renforcé , mais dans les limites de l'autonomie des bateaux... Ces hommes participent à la manœuvre des voiles basses, mettent en oeuvre la petite artillerie et fournissent le "corps de débarquement" L'équipage peut évidemment les renforcer si besoin. Données issues du "Manuel du Fusilier Marin" édition 1970
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  26. Je remonte ce sujet pour apporter des précisions en ce qui concerne l'emploi des chars à Dieppe . Contrairement à l'image de chars bloqué sur la plage à cause des galets , on découvre que lors du débarquement initiale qui n'a concerné que 9 chars débarqué à sec et à l'heure avec 3 LCT , que ceux-ci ont franchi les galets sans problèmes , mais qu'ils ont étaient arrêté par un fossé anti-char , mais qu'une troop de chars de la première vague a réussi à atteindre la promenade à l'extrême Est près de la jetée du port , d'ou ces 3 chars ont subi les tirs violents provenant de la falaise ,tandis que de l'autre extrémité à l'Ouest un char est arrivé sur l'esplanade . Aucun chars n'a put pénétré en ville du fait des barricades et donc les Churchill ont donc essayé de réduire au silence les positions ennemies sur la promenade . près de 18 chars ont étaient touché par les pièces ennemies ,le matériel installé sur l'extérieur des chars détruits mais aucun obus n'a percé de char . En plusieurs vague au total on a vu 29 chars débarqué . Il y avait une très bonne communication radio entre les chars mais aucune avec l'infanterie (lacune très grave ) , les chars ont combattu longtemps après que le dernier homme du raid fut rembarqué , alors qu'aucun chars ne fut rembarqué . On oubli aussi une des lacunes importante et qui fut le type de munitions adéquate pour les chars puisque ceux-ci employé des obus anti-char faute d'obus explosif qui aurait permit de détruire de la barricade ,au final ce sont les mitrailleuses qui ont étaient plus efficace dans ce type de combat pour neutralisé de l'infanterie . Je vais profiter de mes vacances pour allé visiter Dieppe car ce n'est pas loin la Picardie de Dieppe ( et depuis le temps que j'ai envie de le faire , chaque année je reporté par rapport à des impératifs ) ,avec mon bouquin plein de photos et texte en mains je pourrais ainsi mieux me guidé et me rendre compte de ce que fut cette terrible journée , et pouvoir enfin rendre hommage à tout les gars tombaient ce jour là .
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  27. Sauf que les pilotes indiens ont reçus l'ordre ne de rien communiquer à la presse, rien que cela, ça en dit long et j'aimerai bien avoir des détails :). Pour ma vue, le su30 pese 33t, c'est puissant et impressionnant mais lourd et lent, il a besoin de beaucoup d'amplitude, comme le F22, pour moi le plus leger et plus agile et le plus léger gagne logiquement en combat à vue, la puissance ne suffit pas, contrairement au raptor sa ser est très mauvaise quand j'ai vu voler le su35 suivi par le rafale au Bourget, on comprend de suite. La l'article fanfaronne sur le tyffie. mais on ignore tout des détails et des conditions d'engagement et si c'est exact, j'ai rien vu ailleurs en terme de souce, si les pilotes n'ont pas limités les capacités qui auraient pu leur donner l'avantage, il ne faut pas oublier que les russes ne sont pas loin des indiens en tant que fournisseur principal . Parfois il peut être utile d'apparaître faible et conserver des cartes sous la table, puis la révéler à un moment beaucoup plus opportun. J'aurai pensé que le tejas mk1 aurait pris la place. India MoD: Hawk Deal Around the Corner http://www.defensenews.com/story/defense/training-simulation/2015/08/07/india-mod-hawk-deal-around-corner/31312719/
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  28. Il me semble avoir vu des photos dans ce genre
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  29. La vidéo ci dessus est bien, mais quelque chose me chiffonne. Jamais on ne voit la caméra externe filmer deux tirs d'affilée en roulant. Quant aux séquences montrant le travail du chargeur, l'absence de vibrations, de tremblement, ou de vent, démontre qu'elles ont été filmées à l'arrêt, puis montées pour faire croire qu'elles se passaient en mouvement. :) Alors, le chargeur du chally 2 a-t-il des difficultés à recharger en roulant vu la configuration du poste, ou pour une autre raison ?
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  30. A Lattaquié, un cousin d'Assad tue un officier dans un conflit de circulation http://www.lorientlejour.com/article/938132/a-lattaquie-un-cousin-dassad-tue-un-officier-dans-un-conflit-de-circulation.html C'est confirmé également par des journalistes "pro-régime" : 1-3: Son of Hilal Assad, the President's cousin, named Sulieman Assad killed colonel Hassan al-Sheikh at Azhari roundabout in lattakia — ibrahim Joudeh (@Ibra_Joudeh) August 7, 2015 Ce cousin avait d'ailleurs déjà une sacrée réputation : http://www.joshualandis.com/blog/hilal-al-assad-mohammad-d/ En tout cas cet énième "affaire" impliquant des membres de la famille Assad ( voir également : http://www.joshualandis.com/blog/the-death-of-muhammad-al-assad-a-k-a-shaykh-al-jabal/ ) dans le coin semble cette fois pas vraiment passer à Lattaquié et déclencher de sérieuses critiques. Le climat doit être bouillant avec en plus les défaites et pertes humaines dans la plaine d'al-Ghab pas très loin.
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  31. Du BPC à l'Arabie Saoudite ... S'est pour acheminer plus vite du renfort à l'EI ... désolé mais moi les saoudiens j'ai du mal ...
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  32. Pour info le coût d'un épisode d'animer japonais coûte ~107 000€ Un jolie tribut.
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  33. Je vais peut être dire une connerie, mais ces histoire de transfert de technologie, sur des trucs très compliqué comme des avions de combat modernes, j'ai l'impression que c'est un peu comme si je demandais à Zidane de m’apprendre à jouer au foot : ça me ferait certainement progresser un peu, mais ça fera pas de moi le nouveau Zidane ;-)
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  34. Oui tout à fait. C'était le seul à en être équipé; vu qu'il n'avait pas de gros radar, pas de soucis de place !...
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  35. Il paraît même que les bons coptes font les bons amis ... ----------> []
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  36. On devrait présenter JYLD à l'Eurovision. Il a le chic pour réaliser des choses impossibles.
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  37. Avec un frein de bouche décent et avec une dentition correcte, ça devrait passer.
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