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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 22/10/2020 dans Messages

  1. https://www.liberation.fr/france/2020/10/21/la-reanimation-pour-les-nuls_1802936?fbclid=IwAR0sZfDhYHuS-CVW_7n13TQCdGuw8yLg7QUuRwyaGyprgtz2KvIYAcQvRDk J’ai travaillé en réanimation entre 1982 et 1986, dans une autre vie, et certaines nuits dans mes cauchemars je m’y retrouve posté en garde, parfaitement conscient que je n’ai rien à y faire et que dans le rêve, j’y suis un danger ambulant, tant les techniques et les protocoles ont changé et se sont affinés. La réanimation, c’est ceux qui n’y foutent jamais les pieds qui en parlent le mieux. C’est Martine Wonner, députée anti-masques devenue célèbre grâce à sa mangeoire en plastique, qui révèle à l’Assemblée nationale qu’on remplit aujourd’hui les réanimations de force en y accueillant des patients qui n’ont besoin que de 2 ou 3 litres d’oxygène. «Pour quelqu’un comme moi qui ai fait bon nombre d’années en réanimation, je peux vous dire qu’on n’a jamais mis ce type de patients en réanimation». Interrogée plus avant, cette psychiatre expliquera qu’elle a travaillé en 1989 et 1990 en réa (soit probablement deux stages d’internat, il y a trente ans). Comme le dit un de mes amis sur Twitter : «Moi j’étais en classe de mer en 1992, je dis pas à Loïck Peyron comment faire la route du Rhum.» C’est Didier Raoult, l’autre jour sur CNews, qui après avoir longtemps affirmé que l’épidémie était terminée, explique à Laurence Ferrari sans lever le nez de ses notes qu’il n’y a pas réellement de problème de lits de réanimation : il suffit de faire sauter certaines dispositions légales comme le repos compensatoire des personnels d’anesthésie et de réanimation. Car après tout, qui a besoin de dormir après une garde Covid de vingt-quatre heures ? J’ai pensé à Jean-Martin Charcot, glacial père de la neurologie, qui disait à ses internes: «Si vous avez besoin de plus de cinq heures de sommeil, choisissez un autre métier.» Mais on était en 1885, et si Charcot était narcissique, c’était un génie narcissique, pas un microbiologiste affabulateur éventé. C’est Christian Perronne, interviewé par André Bercoff sur Sud Radio au sujet du best-seller qu’il a signé, qui affirme qu’il n’y a pas de deuxième vague : «Même dans les services de réanimation, je vois bien des malades moins sévères qu’avant, ils les prennent beaucoup plus tôt et les gardent longtemps, parce que pour un service de réanimation, avoir un malade au Covid, c’est le jackpot, il a plus d’infirmières et plus de moyens. Cette saturation des services de réanimation, c’est un petit peu une invention.» Je me demande d’ailleurs ce qu’en pense le professeur Djillali Annane, réanimateur à l’hôpital Raymond-Poincaré, doyen de la faculté, dont le service surplombe celui de Christian Perronne. Les conversations autour d’un café ou d’une eau ferrugineuse doivent y être passionnantes. Retrouvez aussitous les épisodes du «Journal d’épidémie» La réanimation, c’est ceux qui n’y foutent jamais les pieds qui en parlent le plus. Tous les paucineuronaux ayant passablement vomi sur les réanimateurs, accusés tour à tour de ne pas suivre le protocole du gourou phocéen, de refuser des malades ou de les euthanasier, j’ai choisi d’ouvrir ces colonnes à l’un d’entre eux pour qu’il confesse ses péchés. Damien Barraud a 45 ans, il est réanimateur à l’hôpital de Metz-Thionville, où il a survécu aux deux premières vagues : le Covid, et les Covidiots. «J’ai absolument détesté le Covid. Et je la déteste encore. Pas tant pour ce qu’elle a fait aux malades. C’est une maladie parfois grave, pas la pire. C’est un virus, ça ne réfléchit pas un virus, c’est con comme la Lune. Mais je la déteste pour ce qu’elle a fait aux humains, aux soignants. A la médecine, à la science qui me sont chères. Ce qui devait être une formidable opportunité pour nous tous a tourné en bérézina, ici et aux quatre coins du monde. Rien que d’y repenser me donne la nausée. Mais il faut raconter. C’est important. Parce que le virus rôde toujours et attaque de nouveau, et qu’à l’évidence, beaucoup n’ont pas mesuré ce qui s’était joué dans les réanimations de Paris et du Grand-Est. Cela leur permettra peut-être de ne pas sous-estimer, voire de nier sans la moindre décence les risques actuels. «Rembobiner la cassette d’une période extraordinaire. Que dois-je raconter ? La réanimation en période Covid ? Mais le public connaît déjà si mal la réanimation en général. MA réanimation en période Covid ? Comment elle s’est déroulée, comment je la conçois, celle que l’on m’a apprise et que j’essaie de transmettre à mon tour. Après tout c’est moi le héros en blouse blanche d’un jour de Libé, je fais ce que je veux, non ? Non. Comme pour John Carter face à M. et Mme Rubadoux dans Urgences, "It is not about me". Il s’agit des patients, des soignants, d’une médecine et d’une recherche nobles et éthiques. «Nous autres soignants des réanimations avons vécu l’histoire. J’imagine que lorsque l’on vit l’histoire en direct, on ne doit pas forcément s’en rendre compte, dans la chaleur du moment et concentré à sa tâche. Cela vient après, à l’heure de se poser et de se retourner. On a vécu un pan d’histoire. Je crois pouvoir dire sans me tromper qu’aucun soignant de réanimation ne veut revivre ce à quoi il a été confronté en mars-avril. Je suis un réanimateur "entre deux âges". En une vingtaine d’années de métier et 2 000 gardes au compteur, j’ai vu à peu près tout ce qui peut se voir dans une réanimation lourde dans un hôpital français. Je n’ai pas peur. Sûr de mes forces, lucide sur mes limites, je sais faire les gestes, j’ai vécu au moins une fois toutes les situations possibles. Eh bien je n’avais jamais vu cela. Jamais. Ce que nous avons vécu au printemps dans le Grand-Est et en Ile-de-France n’était pas une vague. C’était un tsunami de 30 mètres de haut qui emporte tout. On était prêts pourtant. On le croyait. On en avait, des plans. Pleins, à activer au fur et à mesure. Et puis on nous avait déjà fait le coup avec le Sras, le Mers, la grippe aviaire… Les images d’Italie ? C’est là qu’on s’est dit que ça commençait à sentir très mauvais. Les supporteurs de foot se moquent des Italiens. Les réanimateurs, eux, savent que la Lombardie est riche. Qu’elle est surtout riche des plus grands spécialistes du monde dans cette maladie qui n’en est pas une, le Syndrôme de détresse respiratoire aiguë (SDRA). A Milan, on sait oxygéner et ventiler. Alors si c’est la catastrophe là-bas, il devient assez clair qu’on va prendre la foudre. On se prépare. Sérieusement. Mais sans y croire réellement. Sans imaginer que chacun des plans mis au point sera dépassé en trois jours. A lire aussi«Nous ne sommes pas dans un monde idéal» «Début mars, on attend. Une attente mêlant du stress positif, de la concentration, l’envie d’en découdre, comme avant un match. Les Thermopyles. Et puis un matin, ça a commencé. Un malade contact du rassemblement de Mulhouse. Et puis un deuxième. Puis un troisième. Et là nous sommes tous pris dans la lessiveuse. On ne pense plus. On fait. Mécaniquement. Non-stop pendant deux mois. Je suis de l’ancienne école. Le matin en arrivant, je ne consulte jamais le dossier informatisé des malades dans mon bureau, comme le font les jeunes. J’ai besoin de voir les malades en vrai, de "sentir", de penser aux objectifs de soin de la journée, de donner les premières consignes. Une sorte de rituel, souvent joyeux, où l’on dit bonjour aux équipes, où l’on plaisante un peu, avant le deuxième rituel du staff : le café. Et bien pendant deux mois, cette ambiance matinale était remplacée par un silence pesant, une ambiance de tranchées, un bunker. C’est la guerre. Les couloirs des secteurs sont vides. Les soignants sont dans les chambres, pour les toilettes, dans un habit de cosmonaute, véritable étuve fastidieuse à enfiler, désagréable à porter, et, on le sait maintenant, un peu excessive. Il ne fallait pas tomber malade. Pour les patients. Pour soi. Pour ne pas contaminer sa famille, que certains, comme moi, ont tenue à distance. Pour pouvoir continuer à travailler. Pas un bruit. Les portes et les sas des chambres sont fermés. Les malades sont en majorité intubés, et souvent sur le ventre. Seuls les plus graves des plus graves sont là. Les moins graves, on ne les voit pas. Ils sont en secteur, sous des débits déraisonnables d’oxygène. En réa, ceux qui vont un peu mieux après quelques jours, qui redonnent le moral aux troupes, sont… transférés. Dans ces évacuations sanitaires que des malotrus galonnés ont qualifiées de spectacle. Pour faire de la place à de nouveaux arrivants. Ne restent que les plus graves des plus graves. Ceux qui vont avoir des séjours longs, et pour beaucoup, mourir. A lire aussiLe portrait : Damien Barraud, principe de réa «Cette spécialité est trop riche pour être racontée en peu de mots. Que dire ? Peut-être parler de certains aspects que nombreux ont découverts à cette occasion ? Logiquement, on commence par admettre le patient en réanimation. On nous a accusés de "trier". C’est le mot en vigueur, de "triage" in English. On vient en réanimation quand on a un ou plusieurs organes qui défaillent, et qu’il faut suppléer, le temps que le traitement fasse son œuvre. Et on vient en réanimation pour survivre. Pas pour mourir. La finalité de la réanimation est de rendre au patient, sur le long terme, une vie que lui juge digne d’être vécue. Et la réanimation est un marathon olympique. C’est une rude épreuve, dont on sort déplumé, rincé, essoré, et il ne faut pas l’infliger de manière indue à quelqu’un qui n’a à l’évidence pas les réserves pour l’affronter. Il ne faut pas réanimer à tout prix et coûte que coûte. Il faut trier. Trier n’est pas décider qui va vivre ou mourir. C’est un acte d’humanité, et certainement une des choses les plus difficiles à maîtriser du métier. C’est vrai en temps de paix, tous les jours, avec pour seul horizon le malade. Ça l’est d’autant plus en temps de guerre, avec le spectre du manque de moyens. En médecine de catastrophe, on alloue les moyens aux patients qui ont le plus de chance de survivre. Cette justice distributive ne me perturbe pas non plus. Je ne suis pas responsable des moyens qui sont mis à ma disposition. Je suis juste responsable de leur utilisation optimale. Manquons-nous de lits de réanimation en France ? Je ne pense pas. Cela n’a pas de sens de juger de l’adéquation entre offre et besoin à l’occasion d’une catastrophe centenaire. Cela n’a pas de sens de se comparer au voisin allemand, dont la pléthore de lits ne sert à rien. Cela n’a pas de sens de dire que cet hypothétique manque de lits de réanimation est la cause de tous les maux, dont de prétendues privations de liberté. Il faut des lits activables en cas de besoin. Et surtout du personnel formé. Cela ne se fait pas en six mois, quoi qu’en pensent les populistes, les physiologistes du sport, ou les ânes, entités parfois difficiles à distinguer. «Il y a eu plusieurs pandémies en une. Le virus, bien sûr, mais également une épidémie bien française d’ultracrépidarianisme – l’art de parler de ce qu’on ne connaît pas. Après avoir subi des millions d’épidémiologistes et de virologues, nous avons vu apparaître des millions de réanimateurs. On nous a accusés d’avoir fait des conneries, d’avoir intubé très tôt, trop tôt. Que la mortalité observée était liée à nos traitements. Oui, c’est vrai en partie. Cent pour cent de ce que l’on fait dans une réanimation a des effets indésirables. Nous ne sommes pas homéopathes. L’intubation, la ventilation mécanique, la sédation, l’adrénaline, la dialyse rénale, tout cela a des effets indésirables. Ce n’est pas grave. Ce n’est pas grave si le rapport bénéfice-risque a été bien pesé. On accepte ces effets adverses. Et on les minimise, en appliquant cette technique dans les règles de l’art. Pour cela il faut du bon matériel, un peu, et de bons professionnels, beaucoup. Si vous appliquez ces techniques dans des endroits non prévus pour cela, avec du matériel non prévu pour cela, et des personnels non formés… malgré leur admirable dévouement, que croyez-vous qu’il va advenir ? «Oui ; il y a eu beaucoup de morts. Selon les endroits et la gravité des patients, 30 voire 40% de décès. 25 à 30%, c’est la mortalité du SDRA sévère. 40% ça doit être ce qu’il arrive quand on réanime des malades graves dans des conditions suboptimales. La mort ne me perturbe pas. Quand on est malade, c’est parfois grave, et quand c’est grave, parfois on meurt. C’est un processus naturel que l’on essaie de freiner, perturber, retarder. On ne peut guérir tout le monde. Nous sommes des soignants, pas le Petit Jésus ou tout autre druide barbichu. S’en rendre compte est vital. Pour ne pas disjoncter. On tente de guérir le malade. Et quand on ne peut pas, il faut savoir s’arrêter, jeter l’éponge de soins devenus futiles, ne pas sombrer dans l’acharnement, et accompagner la fin de vie. A good life, and a good death. Bien accompagner un patient et ses proches, assurer une bonne fin de vie est aussi important qu’aboutir à la guérison. La mort ne me perturbe pas, sauf si un des maillons de la chaîne de la guérison ou de la fin de vie a dysfonctionné. Là, la mort devient inacceptable et une souffrance. La mort par Covid n’est pas une belle mort. Pour plein de raisons. Certes, les malades n’ont pas souffert. On a accompagné la fin de vie comme il se doit, dignement, comme à l’accoutumée, dans le respect de la loi Leonetti-Claeys. Nous n’avons pas eu besoin de recourir au Rivotril pour cela, n’en déplaise à ceux qui nous ont accusé d’euthanasie. On n’y a pas eu recours car on n’a jamais manqué de rien, même si ce fut juste. Je ne sais toujours pas comment nos pharmaciens ont réussi cet exploit. Mais il y a ces corps, enfermés immédiatement dans des sacs étanches, sans toilette mortuaire, et envoyés sans délai au funérarium. Et le plus pesant probablement, il y a cette absence des familles, interdites de visite, au moins au début, et dont le deuil a dû être catastrophique. Les familles sont souvent le seul élément raccrochant à la vie. On les voit, on leur parle tous les jours. Là elles étaient absentes. Et cette rencontre singulière ne peut pas être remplacée par un coup de téléphone, auquel nous n’avions de toute façon pas le temps de répondre. Il n’y a plus beaucoup de vie dans une réanimation Covid. Cela a laissé des traces, des blessures psychologiques. Et aucun soignant de réanimation ne veut revivre cela. «Bien sûr, à côté de cela, les accusations de "faire du chiffre", par un vieux professeur n’ayant plus toutes ses facultés, sont dérisoires. Il paraîtrait que l’on code "Covid-19" de manière excessive et que l’on garde trop les patients. Pour gagner de l’argent, un magot caché probablement. Et pour participer à un mensonge d’état. Pour priver les gens de liberté. Non bien sûr. Sauf dans les cerveaux tordus, on code ce que l’on fait, quand on le fait. Ni plus ni moins. Parce que le patient est une fin en soi. Point. «Les crises passent les humains au révélateur. Et il y a eu du beau et du bon dans tout ce marasme. L’hôpital public (et le système de santé en général), dont la souffrance n’aura échappé à personne, a su rassembler ses forces, se lever, faire front. Nous avons vu des soignants de tous horizons épuisés, marqués physiquement par ces masques qui serrent trop, et la fatigue. Sans jamais reculer, soupirer, souffler, renoncer. Les biologistes. Les radiologues. Les ouvriers qui ont monté des cloisons à la vitesse de l’éclair. Les informaticiens, qui ont permis aux malades éveillés de communiquer par tablette avec leurs proches. Les administratifs. Tout le monde a apporté sa pierre et magnifiquement œuvré. Il y a eu de vrais héros. Mais pour moi tout cela n’atténuera pas le désastre ambiant. La médecine et la recherche éthiques et propres sont mortes et enterrées à l’occasion de cette crise sans précédent. Sur l’autel de la mégalomanie de quelques gourous à la tête de sectes mafieuses, dont la médiocrité scientifique n’a d’égal que la malhonnêteté intellectuelle. Les fleurs ont été déposées par les légions d’imbéciles des réseaux sociaux, parfois en service commandé. Les couronnes ont été déposées par des pantins de plateaux télé de chaînes d’info en continu irresponsables. Vol au-dessus d’un nid d’irresponsables. La malscience, comme toutes les fake news, tue. La malscience et les fake news précipitent les plus fragiles vers un abîme de détresse psychologique et la vague psychiatrique. La malscience et les fake news sont les mères de tous les relativismes, de tous les complotismes, de la perte de confiance dans les médecins et les chercheurs, au pire moment possible. Et cela, il faudra des années pour s’en remettre. Cette pandémie s’arrêtera un jour. Ça n’est ni la première ni la dernière. Elle s’éteindra dans un déluge de morts, médicaux et économiques, et comme d’habitude, les plus fragiles auront payé le plus lourd tribut. Il faudra alors sévèrement débriefer. Punir ceux qui doivent l’être, les escrocs, les renégats, quels que soient leur grade et leur fonction. Reconstruire pour que ces décès de patients, et ces sacrifices de soignants n’aient pas été inutiles. Je déteste le Covid.»
    15 points
  2. 9 points
  3. Perso j'adore le travail de synthèse graphique de Germain Forestier. https://germain-forestier.info/covid/ Ya tous les départements. Les heatmaps avec les classes d'age etc. C'est mis à jour quasiment tous les jours. C'est top ! On remercie d'avance les 20-29 ans pour avoir fait n'importe quoi pendant les vacances. Ensuite la tache d'huile s'est déplacée "verticalement" de manière intra familiale principalement. Le scenario identique s'était passé en Floride après le spring break. Perso, je trouve que la population respecte plutôt pas mal les consignes. Presque personne se dit bonjour. Les masques, le lavage de main etc., on est pas encore au top, mais si on compare à 1 an c'est un step ENORME. Et pourtant la contagiosité est féroce. Sacré "coqueluche" ce CoronaVirus.
    6 points
  4. Avant du Saphir greffé sur la Perle. Durée des travaux 6 mois (ça me semble peu). Source: Allocution MINARM.
    6 points
  5. petites curiosités de croatie. Deux membres importants du comité des achats sont les «Français» 1) https://vlada.gov.hr/predsjednik-vlade-65/ured-predsjednika-vlade/26726 , The Head of the Prime Minister's office 2) Daniel Markic, né à Paris, double nationalité Français-croate
    6 points
  6. je ne sais pas si l'article est intéressant, il est pour les abonnés seulement. Le titre et le chapeau suffisent pour se rendre cmpte qu'il y a des données que nous n'avons pas prises en compte dans nos analyse géostratégiques ( article ) : Pour son bicentenaire, la Grèce célèbre les «philhellènes» français De Victor Hugo à Eugène Delacroix, de Mme de Staël à Hector Berlioz, de nombreux artistes français se sont mobilisés aux côtés de la Grèce lorsqu’elle s’est soulevée contre l’occupation ottomane. Cet épisode commémoré cette année donne lieu à un regain de patriotisme en Grèce, dans lequel l’amitié avec la France n’est pas oubliée.
    5 points
  7. Il y a des limites à tout, tu ne peux pas expliquer la géométrie de Rieman et la relativité générale à des élèves de CP.
    5 points
  8. Je suis arrivé en Grèce hier soir et je constate que je suis très très bien accueilli. Un papi de 80 ans m’a même parlé du Rafale ce midi.
    4 points
  9. comme une table ouija : un monsieur avec une ficelle pour faire bouger les bras
    4 points
  10. Si le problème était simplement une question de temps, il n'y aurait que demi-mal. On pourrait imaginer qu'avec le temps, certaines habitudes s'installent et le temps de réaction puisse un peu se réduire. Les deux vrais gros problème sont la solidarité et la responsabilité. Si en Pologne, en Suède et en Allemagne on répond "Oui bien sûr" à la question faut-il faire la guerre à la Turquie si elle accapare des ressources appartenant à la Grèce, par exemple situées dans sa ZEE, si en Grèce, au Portugal en France et en Allemagne on répond "Oui bien sûr" à la question faut-il faire la guerre à la Russie si elle envahit Narva en Estonie… alors il y aurait solidarité. Mais la réponse de la plupart oscille suivant les cas entre "Non" et "L'Amérique y pourvoira". Quelque part entre le pacifisme bien hypocrite (si un autre pays est attaqué faut négocier, si c'est moi au secours tout le monde) et l'irresponsabilité du dépendant. Et c'est un fait de mentalité très profond. Une alliance militaire explicite entre Européens seuls, sans protecteur extérieur qui inévitablement déresponsabilise même si sa protection supposée est en partie illusoire, pourrait peut-être y remédier dans la durée. Ce projet, pour l'instant, ne convainc guère au-delà de la France. Ce n'est pas le Troisième Reich, et Erdogan aussi désagréable soit-il n'est pas Hitler : il est beaucoup moins audacieux, ou moins fou pour le dire autrement, et évidemment il est fort loin d'être à la tête de la deuxième puissance industrielle mondiale. Ce qui limite son pouvoir de nuisance en somme, c'est avant tout les moyens limités de la Turquie, et encore la conscience qu'en a Erdogan derrière tous ses "coups" et ses pétulances. Le régime Erdogan a tout de même un pouvoir de nuisance non négligeable. Je pense avant tout au soutien militaire et/ou économique aux mouvements djihadistes, hier l'E.I. en Syrie / Irak, aujourd'hui troupes djihadistes en Libye et encore dans le Caucase. Or ces mouvements sont nos ennemis, au sens le plus direct qui soit. On peut encore citer le risque à apparaître comme faibles et indécis dans un cas où le droit est clair (ZEE grecque et chypriote) et alors que c'est une simple puissance de deuxième ordre qui joue des coudes. Dans un monde qui devient plus instable et alors que le protecteur s'éloigne discrètement (Biden) voire en faisant du bruit (Trump), projeter une image de faiblesse n'est pas une bonne idée. Toutes les questions autour du F-35 et du S-400, autour de Incirlik et autres, ça c'est l'affaire des Américains. C'est eux que ça gêne. De même que la décision du Parlement turc en 2002 de refuser aux Américains l'utilisation des bases turques pour agresser l'Irak était un problème pour Washington - nous, ça nous aidait plutôt. Deux points à préciser : 1. Nous ne sommes pas agressifs envers la Russie. J'entends le nous fondamental, c'est-à-dire la France. - Ce n'est pas nous qui avons abandonné le traité de limitation des défenses antimissile et avons menacé la capacité de seconde frappe russe c'est-à-dire l'équilibre stratégique d'ensemble, mais bien les Etats-Unis en 2002 - poussant la Russie à se lancer dans des recherches de nouveaux armements stratégiques. - Ce n'est pas nous qui avons cherché à intégrer Ukraine et Géorgie dans l'OTAN, ce sont les Etats-Unis - proposition qu'à la fois France et Allemagne ont bloqué, et c'est tant mieux vu qu'un peu plus tard en 2008 Saakashvili déclenchait une guerre en Ossétie du Sud - Ce n'est pas nous qui avons cherché à renverser le président ukrainien régulièrement élu, mais bien avant tout les Etats-Unis (soutenant Yanoukovitch qui parvint effectivement au pouvoir après le coup d'Etat) et secondairement l'Allemagne (qui soutenait Klitschko que refusait Washington, d'où la fameuse remarque de Victoria Nuland "Fuck Europe" c'est nous qui décidons !) - Ce n'est pas nous qui prétendons que le résultat de notre dernière élection présidentielle a été renversé par la Russie - dont l'action dans la mesure où elle a éventuellement eu lieu n'a pu être que de second ou troisième ordre - afin de ne pas regarder en face nos défaillances internes qui ont motivé la colère d'une partie de notre population, mais bien les Etats-Unis 2. Certaines des actions "en riposte" de la Russie nous touchent aussi. Quand des Tu-160 viennent faire mumuse dans le Golfe de Gascogne, ce n'est certes pas agressif à proprement parler mais ça détériore l'ambiance. Quand la Russie envoie "son" entreprise de mercenaires Wagner poser ses bottes en Centrafrique, ou quand elle agite une propagande anti-Barkhane au Mali, c'est nous qui sommes dans le viseur. Il n'y a aucune raison de fond qu'une hostilité existe entre la Russie et la France, et Macron a parfaitement raison d'agir pour une meilleure trajectoire non seulement franco-russe, mais encore pan-européenne (la vraie Europe, incluant donc Moscou). Reste que pour l'instant Moscou ne semble pas avoir renoncé à ses petites provocations. Il faut laisser le temps au temps, mais d'un autre côté ne pas mettre la charrue avant les bœufs. La politesse et le respect nous devons les offrir à la Russie, mais aussi les obtenir d'elle. J'en connais un qui est bien mécontent de ne pas être dans l'UE - ça l'empêche de menacer d'un Turexit ! Les Allemands feront ce qu'ils veulent avec leur pantalon (je ne serais pas si pessimiste, les dernières déclarations de Berlin avaient un peu plus de tenue) De toutes façons, les Grecs ne sont clairement pas partis pour se dégonfler. Et les Français et les Italiens sont derrière.
    4 points
  11. Si les Russes voulaient intervenir dans ce conflit, ils l'auraient déjà fait.
    4 points
  12. Chère Madame la Ministre, nous attendons notre chèque. Très humblement, vos conseillers techniques d’Air-Defense.net. En tout cas je suis ravi. Ils annoncent un coût pour la Marine de seulement €70 millions (€50 autres millions étant pris en charge par les assurances). Et une livraison début 2023, soit un retard de maximum 12 mois 2 ans par rapport au calendrier initial. On a limité la casse...
    4 points
  13. Allons, allons, il faut en toute chose respecter le droit international et faire montre de la plus grande gentillesse … Personnellement, je verrais un scénario à deux options, commençant par un hélicoptère qui se dirige vers le navire d'exploration avec des policiers afin d'en prendre le commandement. Option 1 - Tout se passe dans la joie et la bonne humeur, le navire d'exploration est amené à Saint-Nazaire pour contrôle, les conditions de se restitution ultérieure sont discutées à base de "merci de l'utiliser plutôt dans votre ZEE en Nouvelle-Zélande" Option 2 - L'une des frégates illumine l'hélicoptère, ou même communique simplement de manière un peu menaçante. Pas de problème, l'hélicoptère retourne à son point de départ ! Un peu plus tard, les deux frégates ont un malheureux accident à base de rencontre inopinée avec deux torpilles qui passaient par là. Puis l'hélicoptère revient, voir l'Option 1 pour la suite Quant aux manifestants, le droit de manifester est garanti dans notre pays. Aucun problème. Le droit du gouvernement de s'en fiche est garanti aussi d'ailleurs Bon, une fois écrite cette petite fantaisie, il y a une raison bien concrète pour laquelle la Grèce n'a pas réagi ainsi, c'est le rapport de force. Ils ne vont pas reculer, mais ils essaieront tout de même autant que possible de ne pas être les premiers à tirer.
    3 points
  14. Bon vu l’intensité du sinistre et qqes témoignage en retour, on soupçonnait des points chauds à dé-caractériser le 80 HLES de la coque épaisse. Ceci dit personne n’aurait pris le risque d’un réemploi de la coque avant même faiblement altérée, personne ! Cette solution technique proposée au MINDEF semble donc la mieux « pesée » : on découpe , on déshabille , on soude , on rhabille …..etc et le tout dans un environnement industriel qui maitrise l’état de l’art. En terme de volume estimé ; 300 personnes pendant 6 mois c’est 250000 heures, çà me semble cohérent à comparer aux 350000 heures allouées dans les années 80/90 pour une IPER d’un AGOSTA.
    3 points
  15. A mon avis, on mise surtout sur le drapeau tricolore... (et le couple ASMP-A/M51 si ça devait pas suffire.) Tout le reste me semble être taillé pour les OPEX et de l’asymétrique...
    3 points
  16. Euronaval: General Atomics On EMALS Milestones And France’s Future Aircraft Carrier PANG https://www.navalnews.com/event-news/euronaval-2020/2020/10/euronaval-general-atomics-on-emals-milestones-and-frances-future-aircraft-carrier-pang/
    3 points
  17. Tout l'enjeu pour la Chine est justement de faire localiser le maximum d'activité de valeur sur son territoire. Et pour ça ils utilisent la dialectique du maitre et de l'esclave : Selon Hegel le maitre se laisse vivre et délègue de plus en plus de taches, et des taches à l'importances toujours croissantes, à l'esclave. Un jour ce dernier a tout les leviers sur son maitre et retourne la situation pour devenir maitre à son tour. La Chine s'occupe et s'est occupé des taches ingrates comme l'exploitation d'industries polluantes (ex: terres rares et recyclage de l'électronique usagé) et à faible valeur ajouté/faible sophistication comme l'assemblage, mais petit à petit elle remonte la chaine de valeur jusqu'à être en pointe dans certains domaines critiques/stratégiques dont la 5G est la cas le plus emblématique.
    3 points
  18. Pour recoller au coeur du sujet, il y a un point qui me chagrine dans toute cette affaire, au niveau du discours, c'est la confusion entretenue entre les Arméniens d'Arménie, et les habitants du Haut Karabagh qui s'ils sont de culture arménienne n'en ont pas la nationalité. Cette confusion vient nous faire parler de ce conflit dans les pages "Arménie" alors que cela devrait concerner des fils "Azerbaïdjan" ou "Haut Karabagh". En ce sens, même si la solidarité entre les peuples Arméniens et Artsakhtsi peut légitimer l'envoi de volontaires, cela n'engage pas nécessairement la République d'Arménie. En ce sens, la République d'Arménie peut préparer la défense de ses frontières, pour parer à toute incursion, tout débordement Azeri, elle peut aussi fournir des moyens à l'Artsakh, mais en tant que nation, envoyer un matériel ou des unités au Haut Karabagh ne peut déboucher que sur un véritable et authentique état de guerre contre l'Azerbaïdjan, et cette guerre ne peut qu'apparaître comme à l'initiative de l'Arménie ... Quelque part, l'Arménie est un peu pieds et poings liés dans cette affaire, tant que le conflit ne déborde pas sur son propre territoire ... Et les termes que l'on emploie, en parlant d'Arméniens au lieu des Artsakhsti, ne permettent pas forcément de percevoir cette réalité.
    3 points
  19. Scaramanga, .... je n'arrive pas à ne pas penser à James Bond
    3 points
  20. oui mais ils n'ont pas de "Caesar". Faudra un jour m"expliquer comment on a pu imaginer une armée sans canon. Bon, après, si c'est pour se les faire dégommer par des drones autant ne pas en avoir c'est sûr. pas de Drones, peu de Canons, pas de défenses anti-aerienne tangible ; peu de chars lourds, peu de chenillés... on mise beaucoup sur notre supériorité aérienne.
    3 points
  21. Le SNA Suffren bon pour livraison après ses tirs de qualification https://www.meretmarine.com/fr/content/le-sna-suffren-bon-pour-livraison-apres-ses-tirs-de-qualification?xtor=EPR-56-20120118[Newsletter_V2_Drupal]-20201022-[_2]
    3 points
  22. 1/ Peu oui. Plus non. Vous pouvez le répéter tant que vous voulez mais mathématiquement 78 ne sera jamais égale à 0. Militairement non plus. 2/ Pour les accrocher sous des Rafale et aller taper les HVT russes aux frontières de l'Europe en moins de quatre heures aller-retour. Déplacer une armada de canons sur la frontière polonaise... Comment dire ? Les russes seront déjà à la frontière allemande. Tu me diras ça fera moins loin pour les 400 caesar français que vous appelez de vos voeux
    2 points
  23. Et quelle est la menace crédible qui demanderait des montagnes d'artillerie? Les polonais? Les russes qui sont à 4 pays de distance? Les turcs? Mais qu'est ce qu'on foutrait là bas si ce n'est pavec des avions? Les chinois? Pas tout près
    2 points
  24. Peut-être déjà posté. Pour les candidats vaccins covid, la FDA, l'agence des médicaments US a exigé le 6 octobre le maintien d'une période d'observation (même réduite à 2 mois) pour contrôler le nombre d'effets secondaires (et a fixé des critères de qualité stricts pour que les vaccins soient validés : durée d'immunité, etc). https://www.france24.com/fr/20201006-usa-l-agence-des-médicaments-publie-des-critères-plus-stricts-pour-les-vaccins-contre-le-covid-19 Une bonne nouvelle pour la sécurité des futurs vaccinés (et c'est le processus normal de validation des médicaments même en urgence...) Et moins bonne pour Trump et les compagnies pharmaceutiques, puisque ça repousse la validation des candidats vaccins après l'élection US. (d'ailleurs, je ne donne pas cher de la peau du directeur de la FDA, qui est passé en force contre les voeux de POTUS sur ce point...) https://www.lefigaro.fr/flash-eco/covid-19-la-fda-remporte-son-bras-de-fer-contre-trump-sur-les-vaccins-20201007
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  25. En quoi le raboutage de section dont on s'est assuré que les cyclages était comparables serait différent de la soudure d'anneaux telle qu'on la pratique maintenant couramment dans la fabrication de nos nouveaux bâtiments ? Ce n'est pas du "bricolage", c'est un processus industriel éprouvé et à l'oeuvre depuis deux générations de sous-marins, au point d'être recyclée pour la construction des bâtiments de surface depuis les FLF.
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  26. L'avant du Saphir greffé sur la Perle qu'on te dit ! Donc Saperle, ou éventuellement Sarle ...
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  27. Pour permettre à la population de pouvoir continuer à se presser dans les transports en commun. En attendant que les collégiens et lycéens puissent recommencer à se presser en classe et dans les couloirs au retour des vacances scolaires. Tiens, voici pour égayer les fêtes En se concentrant sur la courbe des réanimations, on semble être depuis début octobre sur un rythme de doublement en 25 jours environ. Meilleur qu'en septembre où le doublement prenait 20 jours. Est-ce que le couvre-feu permettra de ralentir significativement cette progression, je ne sais pas. Qu'il l'arrête, ça me semble très optimiste. En avril, le système de santé a "tenu" avec un pic à 7 000 personnes en réanimation, soit trois fois plus qu'aujourd'hui. Cela dit : - Aucune idée si une répétition de cette performance est sérieusement pensable - est-ce que les fournitures nécessaires ont été reconstituées, est-ce que les gens ont reconstitué leur potentiel (vaincre à Verdun c'est une chose, répéter ça tous les sept mois en est une autre), est-ce que les opérations en retard ont pu être éclusées… Je ne suis du tout dans ce métier, mais à lire certaines choses ça ne pousse pas à l'optimisme - Le pic de réanimations était environ 3 semaines après le début du confinement le 17 mars Pour illustrer, si d'une part le couvre-feu n'a pas beaucoup d'effet (pessimiste), d'autre part la répétition de la performance d'avril est pensable (optimiste, peut-être trop), alors avec un doublement en 25 jours comme actuellement, le pic à ne pas dépasser soit 7 000 personnes en réanimation serait atteint dans 40 jours environ soit le 30 novembre. Il faudrait donc démarrer le second confinement au plus tard trois semaines avant, c'est-à-dire le week-end des 7-8 novembre. Naturellement, si le couvre-feu a un effet notable - ou plus sûrement les vacances scolaires - alors cette date pourra être reculée (un peu) D'un autre côté, si refaire Verdun semble être un effort trop démesuré à demander à nos soignants, alors cette date devra être avancée (de préférence pas mal) J'ose imaginer que les autorités sanitaires ont à leur disposition des modèles un peu plus raffinés que ce "calcul de coin de table", et je l'espère plus précis. D'un autre côté, en face d'une exponentielle, même un calcul de date grossier ne fera pas une si grande erreur que ça, donc je ne pense pas être si loin de la réalité. ===> Je compterais sur un démarrage du second confinement en première quinzaine de novembre
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  28. https://laviedesidees.fr/Rebelle-sur-ordonnance-Eminem-ou-l-Amerique-intoxiquee.html (23 octobre 2009) L’histoire racontée par Eminem résonne donc sans aucun doute aux oreilles d’une bonne partie du pays. Il fut précédé en cela par le chanteur Kurt Cobain dont le groupe Nirvana (sic) fut très populaire au début des années 90. L’artiste, consommé par sa toxicomanie et qui se suicida en 1994, avait été lui aussi un enfant sous Ritaline. Et si on reprend ce fil, dix ans après : https://www.monde-diplomatique.fr/2019/12/BRYGO/61087 (décembre 2019) Pourquoi le Kentucky ? Parce que c’est l’État américain qui compte le plus haut taux d’enfants diagnostiqués hyperactifs : 14,8 %, selon les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), qui se fondent sur les déclarations des parents. Un sur dix est sous médicaments (5). Dans certains comtés, comme celui de Henderson, dans l’ouest, un quart des enfants scolarisés ont déclaré à leur école un diagnostic de TDAH. Ce qui place cet État et ses quatre millions et demi d’habitants au premier rang mondial de la médicalisation des enfants inattentifs. En 2017, plus de vingt millions d’Américains prenaient des psychostimulants, parmi lesquels seize millions d’adultes — dont cinq illégalement — et quatre millions d’enfants (6). Les États de l’Ouest et du Sud, ruraux et industriels, sont davantage touchés que le reste du pays. Dimanche 29 septembre 2019, Lexington, Kentucky. Des échangeurs autoroutiers, une succession de commerces et, au fond d’un quartier pavillonnaire, la bibliothèque Beaumont. Mme Jesse Dune et ses deux bambins sont venus emprunter des livres pour la semaine. « Ce record mondial ne m’étonne pas du tout, dit cette pharmacologue de 39 ans, qui travaille à l’hôpital universitaire. Le Kentucky est un État très conservateur ; on ne parle jamais des émotions, des sentiments des enfants. On préfère leur donner un comprimé, c’est plus facile. En Californie, c’est l’inverse : être créatif et hyperactif ne vous vaut pas d’être suspect. Ici, c’est un trouble largement surdiagnostiqué, surtout chez les garçons. » Selon une étude menée en 2008 dans une grande université du sud-est des États-Unis, 34 % des étudiants américains ont déjà eu recours au méthylphénidate pour leurs révisions (7). Shannon, qui suit des études commerciales, s’étonne : « C’est tout ? Je dirais plus, largement plus. Ici, c’est au moins 70 %, si vous voulez mon avis. Tout le monde autour de moi en prend. » Sur le campus de l’université du Kentucky, à Lexington, rien de plus simple que de trouver du méthylphénidate. Une situation « dangereuse », selon M. Matthew Neltner, médecin universitaire qui officie au sein de l’unité de traitement des maladies mentales des étudiants de l’université. « L’argument selon lequel les psychostimulants ne seraient pas addictifs me rappelle le discours sur les opioïdes. Aux États-Unis, être affligé d’un TDAH est parfois considéré comme désirable, car synonyme d’un ticket d’entrée dans la catégorie des surdoués. De nombreuses célébrités, du chanteur Justin Timberlake à l’actrice Emma Watson, en passant par le chef d’entreprise Richard Branson, le nageur Michael Phelps, feu le musicien Kurt Cobain ou encore… Leonard de Vinci, ont été diagnostiquées comme en étant atteintes. Sur la route du rectorat, qui a accepté de nous recevoir, nous nous arrêtons dans une clinique qui fait scintiller le sigle « ADHD ». « Parmi les vingt élèves de ma classe, raconte Mme Emily K., professeure dans un grand lycée de la région, j’en ai probablement 30 % qui ont soit un TDA, soit un TDAH. Ça fait cinq ans que je suis prof et ça a toujours été comme ça. Je crois que c’est normal pour tout le monde ici. La moitié au moins de mes élèves ne sont plus avec leurs parents à cause des opioïdes ou d’autres drogues, et vivent avec leurs grands-parents ou dans des familles d’adoption. C’est ça, le vrai sujet, dans ma classe. » Ces vingt dernières années, l’école américaine a subi deux réformes successives qui ont accru la compétition entre établissements, entre élèves et entre professeurs. No Child Left Behind (« Aucun enfant laissé sur le bord du chemin »), une loi votée sous M. George W. Bush, et Race to the Top (« Course vers le sommet »), un programme instauré sous M. Barack Obama, ont aggravé les inégalités scolaires. L’école est-elle devenue si dure qu’il faille droguer les enfants pour leur permettre de suivre le rythme ? https://www.monde-diplomatique.fr/2018/03/POMMIER/58465 (mars 2018) Jerome Kagan, professeur à Havard, déclarait dans un entretien en 2012 que le TDAH n’est pas une pathologie, mais « une invention. Quatre-vingt-dix pour cent des 5,4 millions d’enfants sous Ritaline aux États-Unis n’ont pas un métabolisme anormal (4) ». En France, le docteur Patrick Landman a montré dans son livre Tous hyperactifs ? (Albin Michel, 2015) que le TDAH n’a aucune cause biologique identifiable : ses symptômes ne sont pas spécifiques et sont dépourvus de marqueurs biologiques. Aucune hypothèse neurobiologique n’a été validée. Le docteur Leon Eisenberg, inventeur du sigle TDAH, déclarait en 2009, sept mois avant sa mort, qu’il n’aurait jamais pensé que sa découverte deviendrait aussi populaire : « Le TDAH est l’exemple même d’une maladie inventée. La prédisposition génétique au TDAH est totalement surestimée ».
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  29. Je ne pense pas qu'Oryx soit représentatif. Il se base sur les vidéos disponibles non? Donc il fait un peu le jeu de la propagande Azérie
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  30. Non Le prochain qui parle de Raoult il sera tellement permanbanné que même sa descendance ne pourra pas poster sur ce forum Pour redevenir serieux Vous avez ici https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/04/01/coronavirus-visualisez-le-nombre-de-personnes-hospitalisees-departement-par-departement_6035199_4355770.html une courbe plus parlante que celle que j'ai posté précédemment. Si vous extrapolez l'évolution de la pente on risque effectivement un gros problème dès mi-fin novembre .....
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  31. Ok, comme tu veux. On reparle de Raoult donc...
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  32. Je crois davantage à un effet des vacances scolaires qu'à un effet important du couvre-feu. Reste à voir si ces deux effets seront suffisants pour vraiment ralentir la progression des contaminations et des hospitalisations. Même dans le scénario favorable d'un ralentissement très marqué, ça devrait repartir à la hausse à partir de la rentrée. En ce qui concerne la vigilance, certes la perfection n'est pas de ce monde, mais les consignes de mon point de vue sont dans l'ensemble bien suivies. Je ne crois pas que les imprudents qui n'appliquent pas les gestes barrière soient la principale cause de la deuxième vague. La principale cause c'est la nature de ces consignes, qui sont tout simplement insuffisantes pour ralentir la progression du virus. Nous sommes en plein dans la stratégie du yo-yo, alternance de phases où nous mettons en place un mode de vie permettant au virus de se diffuser à nouveau et de phases où nous "fermons toutes les écoutilles" pour arrêter l'incendie. La deuxième de ces phases semble désormais inévitable, commençant probablement quelque part en novembre. Le troisième confinement, à ce rythme, devrait être vers juin ou juillet prochain. Ce qui est le plus troublant à mes yeux, ce n'est pas de dépendre de pays étrangers pour de nombreux produits - il est vrai, comme l'a rappelé @koojisensei2 qu'il y a souvent une efficacité supérieure à une production à plus grande échelle, ce qui favorise la concentration des productions autour d'un petit nombre d'acteurs au niveau mondial, avec de ce fait des produits meilleurs ou moins chers. Trois choses me semblent graves 1. Nous dépendons d'importations y compris pour certains produits essentiels. Les principes actifs des médicaments sont un exemple évident 2. Lorsque nous dépendons d'importations, il s'agit de manière totalement disproportionnée d'importations venant d'un certain pays en particulier. Si c'était réparti de manière beaucoup plus équilibrée entre Chine, Etats-Unis, Inde, Japon, Brésil, Allemagne, Italie etc. ce serait moins grave car le "levier" que la situation donne à l'étranger serait diffus, très difficile à utiliser par un gouvernement en particulier 3. Nous ne développons pas de nouveaux secteurs d'excellence où la France puisse s'imposer, équilibrant les secteurs où nous cédons la main. Au mieux, nous maintenons l'existant. Trop souvent, nous perdons, par négligence d'une quelconque stratégie industrielle nationale
    2 points
  33. Les russes laisseront-ils les turcs (donc l'otan) s'installer et mettre des bases en Azerbaïdjan pour ensuite menacer toute l'asie mineur ? rien n'est moins sur...une fois l’élection américaine passé, le rodéo pourra reprendre...
    2 points
  34. Lancement du processus d'appel d'offres international pour Scaramanga Shipyards 09/10/20 https://www.athina984.gr/fr/2020/10/09/ekkinisi-tis-diethnoys-diagonistikis-diadikasias-gia-ta-naypigeia-skaramagka/ Probablement aujourd'hui l'annonce de l'appel d'offres pour les chantiers navals de Scaramanga 09/10/20 "....La liste des parties intéressées comprend l'Américain Lockheed Martin, le Dutch Damen Shipyards Group, l'Allemand Thyssen et le French Naval Group…." https://www.athina984.gr/fr/2020/10/09/pithanotata-simera-i-prokiryxi-diagonismoy-gia-ta-naypigeia-skaramagka/
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  35. On a bien quelques canons ... mais souvent ils leur manquent des obus Il sont pas con ... il vont rentre la situation intenable ... couper - un fire control suffit - la passe le Latchin ... remonter la vallée de Kyonghalan pour mettre la pression sur la défense sud de Shushi ... puis foncer depuis Agdam direct vers Stapanakert ... après avoir tout aplati avec de l'artillerie. Les Russes ne diront rien leur politique quand ça ne les concerne pas trop c'est de respecter le droit international ... ... et on voit mal quelqu'un faire quoique ce soit dans ce coin pourri. Les voisins serrent les fesses pour pas que ça leur pète a la gueule ... Iran inclus. Les USA ne veulent pas mettre encore en défaut les turcs dont ils ont besoin ... et qui ici mine de rien étendent leur influence et donc celle de l'OTAN ... sur le paillasson russe.
    2 points
  36. La Jordanie a une position originale et significative au Proche-Orient A mon sens elle mérite ce don, autant de la part du camp arabe, que pour l'accord de la France
    2 points
  37. Seulement que Mme Parly va annoncer tantôt la réparation du Perle (et peut-être la solution retenue)...
    2 points
  38. il est dit qu'on aura des explications sur le site digital d'euronaval à partir de 11H45 , plus diffusion sur réseaux sociaux
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  39. Ce que tu ne comprends pas c'est que personne n'en veut de ton identité stratégique commune ... ... parce que c'est renouer avec les heures les plus sombre de l'Europe ... C'est pour ça que tous ... sauf nous et nos vieux rêve d'empire ... ne seront tranquille que tant que l'Europe - pas juste l'Union - ne devient qu'un empire lâche ... placé sous l'autorité d'une hégémone externe. Refuser de comprendre ça c'est aller droit à de terribles désillusions. --- Et accessoirement la manière dont on a construit l'Union ... à la manière d'un ring ou tout le monde essaie de niquer son voisin ... sous couvert d’idolâtrie de la concurrence comme fondatrice de tout ... ça ne crée assurément pas un collectif robuste pour aller à la guerre
    2 points
  40. Le Duguay-Trouin de classe Suffren est renommé Perle et on dispose donc d'une solution à un coût très raisonnable en 2022 ?
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  41. --- Les azéris passe leur temps à publier méthodiquement chacun des régiment ennemi engagé,détruit ... ainsi que les commandants blessés, tués ... je ne sais pas si c'est vrai ... mais si ça l'est ils ont soit de bon moyen d'écoute soit des informateur scrupuleux. Exemple de communication ou ca ou encore ca --- Une communication officielle concernant Gubaldi ... la position la plus proche de la frontière arménienne ou serait arrivé les azéris - à moins de 8km de la frontière -. Il ne disent pas que les azéris y sont ... mais qu'ils ont chassé les séparatistes des hauteurs de la ville. Ca validerait plus ou moins l'avance des azéris tres loin dans le Zangilan.
    2 points
  42. Sinon à l'heure ou la France n'a plus de canon ni de MLRS ... d'autre s'en servent massivement. Et encore des canon
    2 points
  43. https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20201021-crise-des-opiacés-le-laboratoire-purdue-accepte-de-plaider-coupable-aux-etats-unis https://finance.yahoo.com/news/ap-exclusive-oxycontin-maker-plead-134849205.html?guccounter=1&guce_referrer=aHR0cHM6Ly9lbi53aWtpcGVkaWEub3JnLw&guce_referrer_sig=AQAAAIydq7bVGbBnW-RwLELjZHlKan_MqJqnRaXYkjlEnC7wrJsgQ0DrIrd8miA93Q5p1oDzT-qvVjs5x5EXJWXhuEzaC-gk9zsG-ICMarUhNSSuzxs7jk4oNrRJvikjfaHCDb5nFpgSWuuz3i4k1nI6yqiATYATCJHjzeuIywT_YGrH https://www.scmp.com/news/world/united-states-canada/article/3106549/oxycontin-maker-purdue-pharma-plead-guilty-pay-us83 Le fléau de l'addiction aux opiacés continue aux USA ( body count estimé > 400 000 morts depuis 20 ans : ça sera bientôt dépassé par celui de l'épidémie de covid tiens...). Les big pharma US avaient longtemps réussi à nier et esquiver leur part de responsabilité dans l'épidémie via lobbying : De guerre lasse, les Etats ont sorti l'arme nucléaire aux USA ... les plaintes en justice au civil. Purdue , fabriquant de l'Oxycontin, était l'une des big pharma pionnière dans le marketing moderne des opiacés (marketing direct incitant les médecins à prescrire, avec déni des risques d'addiction). Ils viennent de plaider coupable et : d'accepter de payer 8.3 G$ d'amende au niveau fédéral (note personnelle : pas cher payé pour 200 000 morts...) les autres plaintes individuelles ne sont pas couvertes par cet accord et continuent (10G$ potentiel) la famille dirigeante (les Sackler, méga mécènes d'art) est de facto expropriée -> la big pharma serait dirigée par une fondation censée prendre en compte la santé publique US (sic) Après, les articles sont moins clairs sur la responsabilité individuelle des dirigeants : cet accord les ont-il immunisé contre d'autres poursuites, ou non ? Pour le reste, en dehors des big pharma, cette crise a aussi de nombreux autres acteurs / responsables, dont les narcos mexicains (commerce plus profitable que la drogue colombienne), et certains fabriquants chinois peu scrupuleux (et je dirais tout le système de santé US peu efficace et pousse-crime ). cf l'article du wiki, qui vaut ce qu'il vaut comme introduction : https://en.wikipedia.org/wiki/Opioid_epidemic_in_the_United_States#cite_ref-17
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  44. Ben non, ça me demanderait trop de boulot: mécanique quantique, paradoxe EPR, intrication, décohérence ou réduction du paquet d'onde pour la disparition des états quantiques superposés, fabrications d'un flux de photons intriqués, procédés pratiques de conservation des flux de photons intriqués de référence, tout cela étant très mathématique et assez peu intuitif, je ne sais pas faire.
    2 points
  45. Je renvoie à Paul Bairoch, Mythes et paradoxes de l'histoire économique, qui démontre que la véritable cause de la pauvreté des pays colonisés n'est pas le pillage de leurs ressources naturelles par le colonisateur, mais la destruction de l'industrie locale pour favoriser la dépendance envers l'industrie plus efficace et plus rentable du pays colonisateur. Un pays qui accepte d'importer des trucs au lieu de les faire soi-même sous prétexte que l'autre est plus efficace et plus rentable est un pays en train de se faire coloniser et donc ruiner. Je m'en tiendrais là sur cette digression.
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  46. La question c'est surtout la performance et la mobilité sur chenille ... En gros dans quelles condition ca fonctionne et à quel vitesse. Si ca ne marche que sur le sable dure et à 4km/h ... c'est moins intéressant que si ca marche sur d'autre littoraux ... et plus vite. Pour le moment la solution servait surtout a mettre au sec un bateau de plaisance ... donc sur un échouage ou l'équivalent ... ou sur une cale ... sans avoir besoin d'y amener une remorque un treuil etc. Je ne sais pas si ca suffit au américain ou s'ils sont plus ambitieux. Mais imaginons des FS qui plagent ... et qui souhaitent garder l'embarcation avec eux ... ils la montent sur la plage et la planquent dans des fourrés ... ça leur permet de conserver de l'énergie un relai de communication des frets etc. malgré la marée ... ou le risque de laisser un bateau a flot au vu et su de tout le monde. Une fois monté sur la plage je suppose qu'on peut rétracter les chenille pour échouer le bateau ... dans cette position il doit occuper un volume relativement limité. Après effectivement dans une lagune ... tu peux passer d'un bras à l'autre en passant par dessus les banc de sable et autre ... c'est l’intérêt du LCAC notamment ... s'affranchir des zone ou il n'y a pas ou pas assez d'eau pour déposer le matériel sur le "bon sol" ... mais les aéroglisseur n'aime que le terrain plat ... alors que les chenilles doivent pouvoir s'affranchir de terrain en pente sans souci.
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  47. Forts et clairs. C'est ptet moi qui l'ai pas été assez. Ce que je voulais dire, c'est que tu n'as pas besoin de te justifier ou de t'excuser ( enfin t'as le droit d'exposer ton point de vue, on est là pour ça, mais je trouvais que t'étais un peu sur la défensive dans ton poste alors que y a pas de raisons ). Si on discutait politique toi et moi, y a ptet un paquet de trucs sur lesquels on serait pas d'accord. Mais là, juste, quoiqu'on pense, le pouvoir en place en Turquie a largement franchit la ligne rouge, et quelles que soient nos opinions sur les sujets annexes, nous devrions nous accorder là dessus et sur la nécessité de réagir sans avoir peur de passer pour des va t en guerre bêlants. Après, si tu veux débattre du pourquoi du comment la Turquie en est arrivé là… bah on est sur le fil Turquie, donc c'est à priori le bon endroit.
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  48. Belle trouvaille Gibbs C'est un truc de fou ce bateau j'espere qu'il ont deposé un bon brevet pour pas ce le faire copier par les ricains et les chinois Suis allé voir leur web S https://www.iguana-pro.com/fr/
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  49. Pas loin de penser pareil avec du 100 HLES .......sachant qu’on parle bien d’Is ( immersion de sécurité) , que normalement ( sauf aléa on va dire ) le soum ne doit pas aller dans la tranche de sur-immersion au risque de s’approcher dangereusement de l’Ie et de « l’accordéon stressé de Von mise » http://www.ijesit.com/Volume 2/Issue 6/IJESIT201306_70.pdf Comme titane on a ces nuances je crois TA6V, TA6V ELI (Extra Low Intersticial) ou CORONA 5
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