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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 30/06/2022 dans toutes les zones

  1. Vous en voulez une petite ... On envisage une cadence de 5 Rafale par mois, on y travaille chez DA avec éventuellement une partie de la production dépaysée. c'est au stade de la réflexion
    8 points
  2. D'après LCI, les russes viennent d'annoncer leur retrait de l' île aux serpents ! Le Monde : https://www.lemonde.fr/international/live/2022/06/30/guerre-en-ukraine-vladimir-poutine-fustige-l-otan-et-son-hegemonie_6132662_3210.html L’armée russe annonce son retrait de l’île aux Serpents L’armée russe a annoncé jeudi s’être retirée de l’île aux Serpents, une position stratégique en mer Noire conquise par Moscou et qui subissait des bombardements ukrainiens ces dernières semaines. « Le 30 juin, en signe de bonne volonté, les forces armées russes ont accompli les objectifs fixés sur l’île aux Serpents et ont retiré leur garnison sur place », a indiqué le ministère de la défense russe, en affirmant que ce geste devait faciliter les exportations de céréales d’Ukraine. "signe de bonne volonté", hi hi hi...
    6 points
  3. D'ailleurs, la France a t elle déclaré un embargo sur les ventes d'armes à la Turquie ? Sauf erreur de ma part, nous ne l'avons jamais fait. Nous nous contentons de ne pas leur vendre d'armes. Ce qui suffit amplement Je me suis demandé qui au juste écrit ce "concept stratégique" si essentiel. Extrait du site de l'OTAN Au sommet de Bruxelles de 2021, les dirigeants des pays de l’OTAN ont chargé le secrétaire général de piloter le processus d’établissement du nouveau concept stratégique. M. Stoltenberg a donc lancé une phase de consultations internes et de dialogue avec l’extérieur. Ainsi, des consultations ont été menées entre Alliés au sujet de l’évolution de l’environnement, de l’approche et des priorités stratégiques de l’OTAN. Quatre séminaires se sont tenus dans des capitales des pays de l’Alliance, le but étant de rassembler des dirigeants de l’OTAN, des responsables et des experts. Par ailleurs, l’OTAN s’est tournée vers ses partenaires et vers d’autres organisations internationales, ainsi que vers des groupes d’experts, la société civile, le secteur privé et des organisations représentant la jeunesse. Après cette phase de consultations, les Alliés ont négocié et approuvé le nouveau concept stratégique, que les dirigeants des pays de l’OTAN ont entériné au sommet de Madrid, en juin 2022. Bon, donc Stoltenberg cet américano-centré parmi les américano-centrés a rassemblé divers "responsables", "experts", "partenaires" et autres membres du "secteur privé", dans un processus 1) tout à fait transparent 2) complètement protégé des volontés du Blob états-unien de transformer les pays d'Europe en affidés dans sa croisade contre Pékin 3) et enfin pas du tout enclin au groupthink la pensée de meute Suite à quoi il a refilé un truc probablement déjà tout ficelé à la conférence des pays membres - seuls détenteurs de la souveraineté et de la légitimité démocratique, mais c'est un détail sans importance - lesquels n'ont plus eu qu'à l' "entériner" Y a des fois où je me dis que ce serait bien d'avoir un président français un peu plus énergique D'autant que ce n'est quand même pas difficile d'utiliser un petit mot de trois lettres, commençant et finissant par un N ? A moins que l'on pense que le concept stratégique de l'OTAN c'est du flanc complet de toute façon donc ça n'a aucune importance ? Mais ce serait une erreur ! Même s'il n'est pas en pratique suivi de beaucoup d'actions pratiques - et encore, je n'en sais rien - il a au minimum un effet politique majeur sur l'adversaire potentiel ainsi désigné. Pékin est fondé à comprendre qu'il n'y a pas en Europe des gens qui se méfient de lui et veulent limiter leurs dépendances envers lui - ce qu'il sait déjà, et qui est entièrement justifié naturellement - mais des gens qui rejoignent la superpuissance rivale avec laquelle il est en affrontement de moins en moins larvé. Et où est l'intérêt de la France dans tout ça ! Que d'autres signent, parce qu'ils estiment avoir besoin de la protection du Grand Frère, c'est leur décision et à la limite elle est compréhensible. D'autant qu'aucune protection n'est jamais gratuite, et Washington après tout est fondé à exiger quelque chose de ses dépendants stratégiques en échange de son soutien. Mais nous avons fait, et nous continuons à faire les efforts nécessaires pour justement ne pas être un dépendant stratégique de l'Amérique. Alors pourquoi nous comporter en dépendant ?
    6 points
  4. La portée maxi est rarement utilisé en vrai. Plus c'est loin moins c'est précis et la précision chute beaucoup au delà de la moitié de la portée maxi. Tirer à forte charge use beaucoup le canon... Si on peut on évite. Ensuite l'artillerie c'est l'art de la trajectoire. Si tu tire à pleine portée tu ne peux plus former la trajectoire. En tirant plus court tu peux choisir la trajectoire tendue ou lobé avec différents angles d'arrivée. Si tu veux une arrivée "verticale" il faut tirer court et lobé. Ensuite la tactique ukrainienne de batterie logique fait que celui qui tire c'est celui qui est disponible et bien placé. Si à l'instant où on a besoin d'une mission de feu quelques soit l'endroit du front ... Un des éléments disponible est à 15km du but et bien il fera parti de la mission. Si un autre engin disponible est à 35km il fera parti de la mission aussi. Ainsi l'ennemi ne sais pas où chercher l'artillerie ennemi capable d'engager telle ou telle zone. Elle peut être n'importe où dans tout le volume et pas forcément sur le périmètre de portée maxi. A priori les ukrainiens font un bon usage de l'artillerie. Heureusement pour eux d'ailleurs. Ça leur permet de compenser un peu le manque de munitions, en améliorant l'efficacité de chaque coup.
    6 points
  5. Je crois que l'on enfonce des portes ouvertes à plusieurs niveaux 1-L'OTAN est une organisation de défense contre l'ennemi principal, durant 40 ans ce fut la Russie communiste et ses satellites, puis ce fut Saddam, puis ce furent les islamistes puis les russes (en spécial guest) et demain la Chine. L'OTAN est une association de défense pour se défendre il faut un adversaire si possible dangereux 2-L'Europe Otanienne n'a pas attendu le F-35 pour intervenir sur le globe auprès des USA cela fait 30 ans que çà dure depuis la nuit du 17 janvier 1991 çà remonte aux Starfighter et aux F-16 3-Vendre son âme au diable ... voilà une belle bisounourserie ... les relations internationales sont avant tout basées sur des associations ou des oppositions d'intérêts bien compris. Le parapluie américain est - encore - une réalité tangible; le prix à payer ? il est minime envoyer 4 F-16 ici ou là, un demi bataillon par-ci par-là ... Tout le monde n'a pas la même définition de la notion d'indépendance nationale C'est peu cher payer pour être au sein de la bonne bande. Le soucis de cette posture réside dans le fait de savoir jusqu'à quand le chef de la bande aura les mêmes intérêts que les nôtres ... D'où l'idée que les Européens se prennent en main histoire de prévenir une évolution par trop radicale. D'un autre côte quel est le pays européen dont les intérêts sont les plus proches de ceux des Américains face à la Chine dans le Pacifique ?
    5 points
  6. Erreur de traduction. Dans la version française du tweet, il parle de "une quantité significative de véhicules blindés"
    5 points
  7. Must read : https://www.washingtonpost.com/national-security/2022/06/17/long-war-ukraine/ Avec peu d’options en Ukraine, les États-Unis et leurs alliés se préparent à une longue guerre Par Missy Ryan et Dan Lamothe Juin 17, 2022 à 7:33 p.m. EDT Les États-Unis et leurs alliés se préparent à un conflit prolongé en Ukraine, ont déclaré des responsables, alors que l’administration Biden tente de nier la victoire de la Russie en augmentant l’aide militaire à Kiev tout en s’efforçant d’atténuer les effets déstabilisateurs de la guerre sur la faim dans le monde et l’économie mondiale. L’annonce par le président Biden cette semaine d’une aide supplémentaire de 1 milliard de dollars en matière de sécurité pour l’Ukraine, la plus grande tranche de l’aide américaine à ce jour, a fourni la dernière preuve de la détermination de Washington à faire en sorte que l’Ukraine puisse survivre à une bataille punitive pour la région orientale du Donbass. Des pays européens, dont l’Allemagne et la Slovaquie, ont dévoilé leurs propres cargaisons d’armes avancées, notamment des hélicoptères et des systèmes de fusées à lancements multiples. « Nous sommes ici pour creuser dans nos élans », a déclaré le secrétaire à la Défense Lloyd Austin après avoir convoqué des dizaines de pays à Bruxelles pour promettre un plus grand soutien à Kiev. La décision de fournir à l’Ukraine des armes de plus en plus sophistiquées telles que des missiles antinavires et de l’artillerie mobile à longue portée – capables de détruire des moyens militaires importants ou de frapper profondément en Russie – reflète une volonté croissante dans les capitales occidentales de risquer une escalade involontaire avec la Russie. Le soutien semble avoir enhardi le gouvernement du président Volodymyr Zelensky, qui a promis cette semaine de reprendre toute l’Ukraine contrôlée par la Russie, même les zones annexées par Moscou bien avant l’invasion du président russe Vladimir Poutine le 24 février. Mais les analystes disent que malgré l’augmentation de l’aide extérieure et le moral élevé des troupes ukrainiennes, Kiev et ses partisans ne peuvent espérer guère plus qu’une impasse avec l’armée russe beaucoup plus grande et mieux armée. Contrairement à la tentative ratée de Moscou de s’emparer de la capitale Kiev, la bataille du Donbass a joué sur les forces militaires de la Russie, lui permettant d’utiliser des frappes d’artillerie pour pilonner les positions ukrainiennes et étendre progressivement sa portée. L’ambassadeur ukrainien à Berlin ne se soucie pas s’il offense sa cause Ivo Daalder, un ancien ambassadeur des États-Unis auprès de l’OTAN qui dirige maintenant le Chicago Council on Global Affairs, a déclaré que l’impasse sur le champ de bataille laisse aux États-Unis un choix difficile: soit continuer à aider l’Ukraine à maintenir un statu quo potentiellement sanglant, avec les conséquences mondiales dévastatrices que cela implique; ou arrêter le soutien et permettre à Moscou de l’emporter. « Cela signifierait nourrir l’Ukraine des loups », a déclaré Daalder, faisant référence à un retrait du soutien. « Et personne n’est prêt à le faire. » Un haut responsable du département d’État, qui s’est exprimé sous couvert d’anonymat pour décrire les délibérations internationales en cours, a déclaré que les responsables de l’administration Biden avaient discuté de la possibilité d’un conflit prolongé avec des retombées mondiales avant même février, alors que les services de renseignement américains suggéraient que Poutine se préparait à envahir. L’administration Biden espère que les nouvelles armes, en plus des vagues successives de sanctions et de l’isolement diplomatique de la Russie, feront une différence dans une éventuelle conclusion négociée de la guerre, diminuant potentiellement la volonté de Poutine de poursuivre le combat, a déclaré le responsable. Même si cette réalité ne se matérialise pas immédiatement, les responsables ont décrit les enjeux de s’assurer que la Russie ne puisse pas engloutir l’Ukraine – un résultat qui, selon les responsables, pourrait encourager Poutine à envahir d’autres voisins ou même à frapper les membres de l’OTAN – comme si élevés que l’administration est prête à tolérer même une récession mondiale et une faim croissante. Déjà, la guerre, aggravant les effets de la pandémie de coronavirus, a plongé l’économie mondiale, qui devrait maintenant subir des années de faible croissance, dans une nouvelle crise. Cela a également aggravé une urgence alimentaire mondiale alors que les combats font grimper les prix des produits de base et paralysent les exportations de céréales de l’Ukraine – qui nourrissent généralement des centaines de millions de personnes par an – poussant quelque 44 millions de personnes plus près de la famine, selon le Programme alimentaire mondial. « Bien que ce soit certainement un défi – nous ne sommes certainement pas en train de sucrer cela – en termes de navigation dans ces eaux tumultueuses, notre lumière directrice est que le résultat de la Russie capable de réaliser ses exigences maximalistes est vraiment mauvais pour les États-Unis, vraiment mauvais pour nos partenaires et alliés, et vraiment mauvais pour la communauté mondiale », a déclaré le responsable du département d’État. Elle a été violée en Ukraine. Combien d’autres ont des histoires comme la sienne ? Vendredi, les forces ukrainiennes ont tenté de défendre les zones en déclin sous leur contrôle à Severodonetsk, une ville stratégique de la province de Lougansk que les responsables du Pentagone s’attendent à voir tomber bientôt. Signe de la façon dont l’armement occidental a le potentiel d’entraîner l’Occident plus profondément dans la guerre, un responsable de la défense américaine a confirmé vendredi qu’un missile anti-navire Harpoon de fabrication américaine avait frappé un remorqueur russe dans la mer Noire. Pour la première fois dans le cadre du dernier paquet d’armes de Biden, les États-Unis ont déclaré qu’ils fourniraient à l’Ukraine des lanceurs mobiles Harpoon. L’ambition de longue date des dirigeants ukrainiens de s’intégrer davantage en Europe s’est rapprochée de la réalité vendredi, lorsque la Commission européenne a recommandé que l’Ukraine soit officiellement candidate à l’adhésion à l’Union européenne. Zelensky a salué ce qu’il a appelé une « décision historique », même si l’adhésion pourrait prendre des années. « Les Ukrainiens sont prêts à mourir pour la perspective européenne », a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. « Nous voulons qu’ils vivent avec nous le rêve européen. » Poutine, s’en prenant à l’Occident dans un discours vendredi, a déclaré qu’il n’avait rien contre l’idée que l’Ukraine rejoigne l’UE, mais a également averti que « toutes les tâches de l’opération spéciale seront remplies », comme le Kremlin appelle l’invasion, et a déclaré que son pays pourrait utiliser des armes nucléaires si sa souveraineté était menacée. Soulignant ce que les pays occidentaux qualifient de perspectives de sécurité radicalement modifiées, les dirigeants de l’OTAN devraient dévoiler de nouveaux déploiements en Europe de l’Est lors d’un sommet fin juin à Madrid. Avant cette réunion, le général Mark. A. Milley, président des chefs d’état-major interarmées, a défendu la nécessité d’arrêter la Russie dans des affirmations sévères, assimilant les souffrances parmi les civils en Ukraine à ce que l’Allemagne nazie a infligé à l’Europe. Mais il a également averti que si Moscou fait face à des problèmes chroniques dans son offensive en Ukraine, y compris le leadership, le moral et la logistique, les chiffres « favorisent clairement les Russes » dans l’est de l’Ukraine. La perspective d’une conclusion négociée semble lointaine, Poutine semblant sans se décourager, poursuivant probablement ce que les analystes décrivent comme une stratégie consistant à s’emparer de toute la région du Donbass, puis à proposer un cessez-le-feu qui gèlerait en place le contrôle de la Russie sur cette région et d’autres. « Ce qui m’inquiète, c’est que fondamentalement, la Russie d’un côté et les Ukrainiens et leurs partenaires de l’autre poursuivent des objectifs mutuellement incompatibles », a déclaré Samuel Charap, expert de la Russie à la RAND Corporation. « Cela conduit les Russes à continuer à pousser de plus en plus fort et nous à donner de plus en plus. » De nombreux experts pensent que la guerre est susceptible de s’installer dans un conflit de moindre intensité ou une situation comme celle de la péninsule coréenne, où les combats nord-sud ont été interrompus lors d’un armistice en 1953 sans fin officielle de la guerre. Une frontière fortement militarisée s’est développée entre les deux Corées, avec des flambées occasionnelles, et c’est un scénario que certains analystes prédisent pourrait se produire entre l’Ukraine et les parties de son territoire contrôlées par Moscou. « Je ne pense pas que Poutine ou Zelensky puissent continuer au niveau actuel du combat pendant des années », a déclaré James Stavridis, amiral de la marine à la retraite et ancien commandant suprême allié de l’OTAN, dans un courrier électronique. « Certainement pour quelques mois, mais des années improbables. » Au fur et à mesure que le conflit se poursuit, il suscite des conversations sur les compromis que les États-Unis pourraient avoir besoin de faire dans leurs objectifs plus larges de politique étrangère ou leur budget militaire massif. La commission des forces armées du Sénat, citant l’inflation et la guerre en Ukraine, a ajouté jeudi 45 milliards de dollars au budget de la défense, portant la facture probable à 847 milliards de dollars pour le prochain exercice. Stacie Pettyjohn, directrice du programme de défense au Center for a New American Security à Washington, a déclaré que la guerre continuait également à consommer la bande passante des hauts responsables américains qui pourrait être consacrée à la planification et à la modernisation à long terme. Dans le passé, les responsables ont cité des crises comme la guerre pluriannuelle contre l’État islamique comme des facteurs qui ont retardé un changement planifié pour se concentrer sur la Chine. Publicité « Ils continuent d’avoir à traiter avec l’Ukraine parce que la situation évolue et qu’elle est immédiate, et nous devons fournir l’aide que nous pouvons et trouver comment soutenir les Ukrainiens », a-t-elle déclaré. « Mais cela signifie qu’ils n’ont pas le temps et l’attention nécessaires pour aller de l’avant sur ces autres questions qui sont vraiment importantes, et ces changements à long terme qui seraient nécessaires si les États-Unis veulent vraiment tourner leur attention et se concentrer sur le Pacifique. » L’administration Biden a promis qu’elle ne ferait pas pression sur Kiev pour qu’elle accepte des concessions pour cimenter une résolution à la guerre. Les responsables soulignent que Zelensky, même s’il était enclin à céder de grandes parties du territoire ukrainien, pourrait faire face à une révolte des Ukrainiens s’il acceptait les conditions de Moscou. « Notre travail n’est pas de définir ces termes », a déclaré le conseiller à la sécurité nationale de Biden, Jake Sullivan, lors d’un événement de groupe de réflexion jeudi. « Notre travail consiste à leur donner les outils dont ils ont besoin pour se mettre dans la position la plus forte possible. »
    5 points
  8. Tu ne peux pas réserver les engins qui tirent à 40km uniquement pour les tirs à 40km ... en pratique tu fais avec ce que tu as ... Si tes engins sont ici ... et qu'on te demande de taper là ... et bien tu regardes avec quels engins c'est possible ... puis dans le lot avec lesquels c'est plus pertinents - c'est basé aussi bien sur la consommation de munition, que la vulnérabilité à la contre batterie, ou le besoin de discrétion ... -. Une fois cet arbitrage vite fait - c'est l'affaire de quelques minutes au plus - tu demandes à tel ou tel pièces de tirer sur tels ou tels objectifs. Tu ne vas pas faire reculer tes Caesar à 40km de la cible juste pour dire que tu as pleinement utilisé leur potentiel, c'est du gâchis de temps, de gasoil, et d'usure du canon. En plus que la prise de risque de déplacer le canon à la débottée alors que dans le ciel des yeux rodent. Tiré là ou tu es ça veut dire un seul déplacement en sortie de batterie pour te diluer. Se déplacer pour tirer ça veut dire deux déplacement un avant et un après le tir ... donc deux fois plus de malchance de se faire repérer. Que tu arbitre sur la portée maxi entre des MLRS tirant à 100km et un canon tirant à 40 je comprends ... commencer à jongler outre mesure la dessus entre des pièces tirant à 30 et d'autre tirant 40 ... c'est à mon sens trop de contraintes et de risques sur d'autre plan. D'autant qu'ici il n'y a pas de grosses surprise ... le front bouge lentement ... tu peux prépositionner tes pièces suffisamment habilement pour ne pas avoir à faire des choix à la con à la sauvette.
    5 points
  9. Sur ce coup là, il a pour moi totalement raison. on joue dans les règles quand la partie d'en face utilise les mêmes règles. Si Poutine fait l'erreur de déclarer en plus de président à président un truc et fait le contraire le lendemain en public, c'est lui qui sappe sa crédibilité. D'ailleurs c'est un angle d'attaque intéressant pour le sapper en interne, sur le ton du "il ment et n'est pas crédible --> on ne le prend plus au sérieux --> l'image de la Russie est entachée".
    5 points
  10. Nan c'est pas possible à ce niveau de comm' étatique, surtout pour l'international, ou chaque mot et censé être pesé, repesé et emballé... Si ca trouve les ukrainiens vont se retrouver avec 300 bidons de 500 Litres.
    4 points
  11. Peu importe que l'information soit vraie ou pas . C'est le CEASAR qui est cité ! Donc encore de la bonne pub pour le CEASAR ! :)
    4 points
  12. Je le savais https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2022/06/30/covid-19-premier-cas-documente-de-transmission-du-sars-cov-2-du-chat-a-lhomme/
    4 points
  13. Affaires qui comprenaient l'invasion simultanée de la Pologne. Ils étaient bien alliés.
    4 points
  14. Les russes auraient donc perdus entre 50% et 75% des forces qu'ils ont engagés !!!!!!!! Donc soit les russes sont des sur-hommes à la volonté inflexible pour continuer les offensives dans ces conditions, soit ce genre d'affirmation ne peut être correct. Franchement, on a vu que 90% des pertes viennent de l'artillerie, même lors des actions offensives. Et derrière, on nous dit que les russes tirent 10 fois plus d'obus que les ukrainiens. Mais cela ne gêne personne de continuer à affirmer que le niveau des pertes russes est le même que celui des pertes ukrainiennes voir supérieur ? Cela sous-entendrait que l'artillerie ukrainienne est dix fois plus efficace que l'artillerie russe, ce que personne n'a jamais dit bien au contraire. J'ai bien peur que nous bercions encore d'illusions en nous vautrant dans notre propre propagande.
    4 points
  15. Moscou est certainement la solution de l'antifascisme aujourd'hui. Par exemple il y a le Parc Patriotique qui exalte la gloire de l'armée russe, il y a les Jeunesses Poutiniennes qui apprennent des chants adorables comme "Oncle Vova, on est prêts à mourir pour toi", il y des assassinats de journalistes et d'opposants, et il y a tout un discours sur la nécessité d'unifier tous les peuples russes pour qu'ils ne forment qu'un seul peuple, dans un seul empire, sous un seul dirigeant. Bref, vraiment, si le problème est le fascisme, la solution aujourd'hui est encore et toujours Moscou. La solution finale, pourrait-on dire, au problème ukrainien.
    4 points
  16. On peut toujours trouver plus farfelu... par exemple : - Un président américain se bat avec son chauffeur pour s'emparer des clefs de sa limousine, dans le but de rejoindre ses ses supporters d'extrême droite qui mènent un assaut au Capitole pour renverser le pouvoir... Qui pourra croire à ça, il faudrait les Monty Python au sommet de leur forme pour tirer quelque chose d'un tel scénario loufoque !! ou - Dans un pays européen, un comique, une sorte de Coluche local, devient immensément populaire en incarnant dans un feuilleton le rôle du président de ce pays. Il décide un jour de se placer de l'autre côté du miroir et de devenir candidat. A la surprise générale il est élu ! Le début de son mandat déçoit son peuple, mais, coup de théâtre, le puissant empire voisin envahit le pays, et contre toute attente l'ex comique se révèle un héros, un chef de guerre, un symbole de la liberté et du courage dans le monde entier... Bon évidemment voilà deux histoires à dormir debout, restons sur nos italiens qui ne veulent pas délivrer de papiers pour les canons à destination de l'Ukraine !
    4 points
  17. Délirant Les russes alignaient au max 195 000 hommes 100 000 pertes tu es au delà du 50% et même si une partie des blessés peuvent retourner au combat (rarement plus d'un tiers dans les 3 à 5 j) et même si ils ont récupéré quelques dizaines de prisonniers par ci, par là, on est sur des forces armées pour ainsi dire détruites que ce soit en terme d'organisation, d'opérabilité, de cohérence voire même d'existence pour la moitié des unités (ben oui si tu ne distribue pas de façon équivalente les pertes et que tu considères que les russes opérent des unités à mettons 75% de potentiel ca veut dire que pour une seule unité de ce type, tu as une unité et demi qui a tout bonnement disparue de la surface de la terre) Je sais bien que bcp d'entre vous veulent "croire" mais à un moment donné, on est sur un forum de défense pas dans un temple Haré Krishna, hein....
    3 points
  18. Un article sur des FS ukrainiennes qui feraient des opés de l'autre côté de la frontière russe : https://www.thetimes.co.uk/article/shaman-special-forces-take-the-fight-across-the-border-into-russia-0l6srllwk Texte complet trouvé quelque-part sur le net :
    3 points
  19. … Quarantième et dernier commandant pour le Rubis. Il s'agît du capitaine de corvette Laurent Falhun qui était auparavant le second de l'équipage "rouge". A ce sujet la Marine Nationale a donnée ces quelques chiffres qui parlent d'eux même : En 39 années de service le SNA Rubis a : - parcouru 1 million de nautiques [soit 25 fois le tour de la Terre], - a passé 120’500 heures en plongée [soit 14 ans] - et effectué une centaine d’escales.
    3 points
  20. Disons plutôt qu'ils échouent à consolider une avance dans le domaine, parce que mettre en service des planeurs avec un largage à mach 10 et un vol finissant à mach 5/6 de vitesse terminale comme le font les russes et les chinois, ils seraient capables de le faire depuis un moment je pense. De même, tu crois sérieusement les russes quand ils annoncent un Zircon à mach 8 et 1000km de portée? Les gars ont découvert l'unobtainium et ont enrobé leur missile dedans? Ils revendiquent aussi une furtivité plasma autour de ce missile. Je veux bien ne pas les prendre pour des ahuris complets, et louer leur grande expertise dans les missiles, mais à un moment ça devient quand même un peu gros... Pour mémoire les missiles anti-missiles Sprint sol-air, c'était de vitesse nulle à mach 10 en 5 secondes en phase ascendante. Et c'était en 1975. Le test final réussi du X-51 à mach 5.1 pendant 200 secondes c'était en 2013. Et en attendant le futur, les américains ont transformé le SM-6 en missile dual surface-air/surface-surface en lui donnant un rôle anti-navires sans tambours ni trompettes pour coller au concept de "distributed lethality". Et le SM-6 reste une arme mach 3.5. Je ne sais pas pour sa vitesse terminale par contre. Non, ce que recherchent les US c'est d'aller beaucoup, beaucoup plus vite que ça, en vol horizontal long et propulsé. Et là idem, qu'on ne vienne pas me raconter que les USA sont en retard sur les matériaux résistants aux températures d'impact, même si la technologie évolue très rapidement ces derniers temps. Je sais bien que le F-35 a ses problèmes, y-compris de conception (je suis encore choqué par ma lecture de l'autre jour) et que LM n'en finissent plus de promettre un SR-72 révolutionnaire, mais il y a quand même des domaines où les américains sont loin d'être des manches. Mettre en service un DF-17-like, ils sauraient faire je pense. En revanche, et cela me ferait bien plaisir, il semble possible que les relations avec d'autres pays dans le domaine des très hautes vitesses, par exemple avec l'ONERA française, puissent déboucher sur des acquis mutuels permettant de franchir certaines "bosses" technologiques. Comme ça a été par exemple le cas dans le domaine de la simulation des essais nucléaires. L'ONERA avec son budget tout riquiqui réussissait ainsi, à l'époque où le X-51 réussissait son vol-test, à proposer ceci dans le domaine des matériaux: https://www.onera.fr/fr/actualites/materiaux-extremes-pour-missiles-hyperveloces pour des projets allant à des vitesses au-delà de mach 7. Ceci explique peut-être notre propension à tirer des M51 en direction des côtes est d'Amérique du nord, ou bien notre tir d'essai du démonstrateur LEA de l'ONERA + MBDA de missile hypersonique mené depuis la côte est de USA. Donc le retard américain... La dispersion des projets, le manque d'intégration d'industriel à industriel, sans doute. Le refus de mettre en service des solutions intermédiaires sûrement. Mais peut-on parler de retard pour autant?
    3 points
  21. Photo du journal l'Indépendant assez spectaculaire de 6 des 7 Canadair qui sont intervenu sur un gros incendie toujours en cours du coté d'Opoul-Sigean au nord de Perpignan dans les Pyrénées Orientales depuis 3 jours qui a coupé pendant quelques heures l'autoroute et la voie ferrée allant vers l'Espagne : https://www.lindependant.fr/2022/06/30/video-incendie-dopoul-salses-les-images-impressionnantes-du-feu-vu-du-ciel-10406426.php?
    3 points
  22. Il écrit aussi dans Ekathimerini : https://www.ekathimerini.com/news/1187981/greece-to-submit-request-for-purchase-of-20-lockheed-f-35-fighter-jets-soon-say-sources/ Ca me fait penser que la décision grecque pour les corvettes et la rénovation des Hydra devait intervenir fin juin. Le petit nom des F35 Gr ? Tinos ? Quel beau pays… *
    3 points
  23. Mais bien sur ..... /facepalm Y'a un peu de trop de va-t-en guerre de canapés sur ce forum à mon gout .... Je serais plutot tiens pour fournir aux ukrainiens tous les "volontaires" du fil Ca ferait d'une pierre plein de coups, win win pour tout le monde
    3 points
  24. Il manque le côté viscéral essayez de faire correspondre la vidéo avec la sensation interne d'un feu d'artifice multiplié par 3 et avec la connaissance des chances de mourir et on commence à ce rapprocher... Le fait de devoir ouvrir la bouche pour que les poumons comprimés n'explosent pas et sentir l'air s'ejecter du corps sans respirer et une sensation étrange...
    3 points
  25. L'Allemagne a déjà donné 7 obusiers PZH 2000 issus de ses stocks, avec les 3 supplémentaires ça fera 10. En 2016, elle possédait 123 PzH, dont 61 à disposition et 41 en service Je n'ai pas compris ce que sont exactement les 62 PzH 2000 qui sont en stock mais pas "à disposition". Faut-il comprendre "réserve de pièces détachées", faut-il comprendre "on pourrait le remettre en service en quelques mois" ? Mais dans le cas le plus pessimiste, si ces 62 là sont complètement hors service, l'Allemagne va donner au total 1 / 6ème de sa meilleure artillerie. Pas tout à fait comme la France qui en a donné 1 / 4, mais comparable. Non, ils ne peuvent pas forcément donner plus ... Et KMW a bien proposé de fabriquer 100 PzH 2000 de plus, mais ce serait pour 2027, avec les trente premiers disponibles seulement 30 mois après signature du contrat.
    3 points
  26. Eh voilà pour ceux qui n'avait pas compris les objectifs : La nature Atlantique de l'OTAN devient mondiale et en particulier en intégrant nommément la Chine dans son périmètre d'attention. http://www.opex360.com/2022/06/29/lotan-estime-que-les-actions-de-la-chine-portent-atteinte-a-sa-securite/ Ainsi, ce nouveau concept stratégique de l’Otan décrit la Russie comme étant la « menace la plus importante et la plus directe pour la sécurité des Alliés et pour la paix et la stabilité dans la zone euro-atlantique ». « Par la coercition, la subversion, l’agression et l’annexion », la Russie tente d’exercer un contrôle direct et d’établir des sphères d’influence. Elle emploie des moyens conventionnels, cyber ou hybrides contre nous et contre nos partenaires. Sa posture militaire coercitive, sa rhétorique et le fait qu’elle soit manifestement prête à mettre la force au service de ses objectifs politiques ébranlent l’ordre international fondé sur des règles », est-il ensuite avancé dans ce document. En outre, celui-ci souligne la modenisation des forces nucléaires russes, qui passe par de « nouveaux vecteurs à double capacité, aux effets perturbateurs ». Probablement fait-il référence aux missiles Iskander-M ainsi qu’aux armes hypersoniques récemment mises en service par la Russie. Après avoir dénoncé rôle de la Russie dans la déstabilisation des pays « situés à l’est ou au sud du territoire de l’Alliance », le concept stratégique met l’accent sur la capacité de cette dernière à « entraver le renfort d’Alliés par le nord de l’Atlantique ». Et d’estimer ainsi que « la liberté de navigation dans cette zone constitue un défi stratégique pour l’Alliance ». Le document évoque également le renforcement du dispositif militaire russe dans les « régions de la mer Baltique, de la mer Noire et de la Méditerranée », sans oublier « son intégration avec la Biélorussie ». « Compte tenu des politiques et des agissements hostiles de la Fédération de Russie, nous ne pouvons pas la considérer comme un partenaire. Nous restons néanmoins disposés à maintenir ouverts les canaux de communication avec Moscou pour gérer et réduire les risques, prévenir toute escalade et accroître la transparence », est-il écrit dans ce nouveau concept stratégique. Quant à la Chine, ce que ce document avance n’est pas vraiment une surprise, compte tenu des récents propos tenus par Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’Otan, et de la déclaration finale du sommet organisé à Bruxelles en juin 2021. La « République populaire de Chine affiche des ambitions et mène des politiques coercitives qui sont contraires à nos intérêts, à notre sécurité et à nos valeurs », affirme, sans ambage, le nouveau concept stratégique de l’Otan. Ainsi, développe-t-il, Pékin « recourt à une large panoplie d’outils politiques, économiques et militaires pour renforcer sa présence dans le monde et projeter sa puissance » tout en entretenant parallèlement « le flou quant à sa stratégie, à ses intentions et au renforcement de son dispositif militaire. » Si, en 2021, les membres de l’Otan s’étaient mis d’accord pour dire que la Chine présentait des « défis systémiques », le concept stratégique va plus loin en affirmant que ses « opérations hybrides ou cyber malveillantes, sa rhétorique hostile et ses activités de désinformation prennent les Alliés pour cible et portent atteinte à la sécurité de l’Alliance. » Et de dénoncer ses actions visant à « exercer une mainmise sur des secteurs technologiques et industriels clés, des infrastructures d’importance critique et des matériaux et chaînes d’approvisionnement stratégiques » ainsi que sa politique consistant à utiliser le « levier économique pour créer des dépendances stratégiques et accroître son influence ». Pour l’Otan, la Chine « s’emploie à saper l’ordre international fondé sur des règles, notamment pour ce qui concerne les domaines spatial, cyber et maritime ». Et sa proximité stratégique avec la Russie, récemment rappelée par son président, Xi Jinping, va « à l’encontre » des « valeurs » et des « intérêts » de ses membres. Si les Alliés se disent « disposés à interagir » avec la Chine de « façon constructive », il n’en reste pas moins qu’ils entendent travailler ensemble pour « répondre aux défis systémiques » que celle-ci « fait peser sur la sécurité euroatlantique ». Aussi, « nous affinerons notre connaissance commune des enjeux, renforcerons notre résilience, relèverons notre niveau de préparation, et nous prémunirons contre les procédés coercitifs employés » par Pékin ainsi que contre ses tentatives visant à diviser l’Alliance », font-ils valoir. Quoi qu’il en soit, les enjeux sécuritaires de l’Atlantique-Nord et ceux de l’Indo-Pacifique sont de plus en plus liés [et la Russie est présente dans ces deux régions…]. Ce nouveau concept stratégique en témoigne… de même que la participation, au sommet de Madrid, de chefs d’État et de gouvernement venus d’Australie, du Japon, de Corée du Sud et de Nouvelle-Zélande.
    3 points
  27. Cette histoire de fuites des rendez-vous diplomatiques gêne visiblement les parties concernées (alternativement la Russie ou ses partenaires, selon qui organise les fuites). A n'en pas douter, ce n'est pas une initiative "transparence" mais bien la poursuite d'un affrontement. Je l'interprète comme la fin d'un cycle ouvert avant le début du conflit, ou l'on pensait encore (pour l'avoir suffisamment reproché au PR sur ce topic) que la diplomatie arriverait à quelque résultats. C'est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle. Une bonne car on a enfin ouvert les yeux sur la duplicité Russe et l'aspect émotionnel de ce conflit. Mauvaise car la rupture d'une forme de dialogue n'est jamais annonciateur d'optimisme, mais je crois nécessaire d'en passer par là. https://www.lemonde.fr/international/article/2022/06/30/face-a-vladimir-poutine-emmanuel-macron-manie-la-diplomatie-des-fuites_6132651_3210.html Pour ce que ça vaut, mais l'enquête / sondage a le mérite d'exister et d'avoir été mené par une entité non Ukrainienne: 89% des Ukrainiens rejetteraient l'idée de concessions territoriales à la Russie. Malheureusement je n'ai pas accès au reste de l'article (si une bonne âme le peut, pour le partage, notre brillante intelligence collective, toussa tousssa ^^) https://www.wsj.com/articles/in-new-poll-89-of-ukrainians-reject-ceding-land-to-reach-peace-with-russia-11656504002?mod=e2tw
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  28. Par ce que tu crois que les DPR ont leur mot à dire...?
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  29. Et c'est pas parce que l'embargo sera levé que les armes seront nécessairement vendues (encore plus à court terme).
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  30. En fait, c'est le concept même de proposition qui est un peu hors sol. Ce ne sont ni les idées ni les envies qui manquent du coté des diplomates professionnels de tout bord. Inutile de faire des tribunes larmoyantes quand le seul mec en face qui pourrait faire quelque chose, ne veut rien entendre et dit tout et son contraire (ah finalement l'intégration de la Finlande et la Suède dans l'OTAN n'était pas un problème... première nouvelle). On arme l'Ukraine en flux tendu (c'est une des rares constantes rapportée dans tous les reportages de guerre ici partagés sur le forum) en espérant que cela conduise à une évolution de la position Russe sur le conflit. Et au moment où les bailleurs occidentaux estimeront que la Russie aura suffisamment évolué et se montrera disposée à discuter, on peut parier sur un sifflement de la fin de partie. Vu le peu d'enthousiasme ici rapporté à coup d'inflation US, de Scholz ou de Macron réticents à escalader, on peut penser que dès qu'un changement un chouille sérieux interviendra dans la position Russe, on en reviendra rapidement à de meilleures considérations diplomatiques. Mais de grâce, n'inversons pas les rôles de l'agresseur / agressé, ça commence à devenir lassant. Je constate que les opérations d'influence Russe ont toujours une certaine efficacité.
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  31. In the evening summary, the General Staff of the Armed Forces of Ukraine reports on the successes of the Russian SVO in three directions
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  32. Les pertes dans les unités de pointes russes, je ne les discute pas Je discute de l'impossibilité technique, empirique, théorique et pratique d'avoir une armée opérationnelle en offensive avec plus de 50% de pertes par rapport a ses effectifs initiaux et ce sans pouvoir compter sur un ré approvisionnement en hommes conséquent puisque il n'ya pas de rappel des reservistes ni des appelés. Armée qui en plus progresse (lentement mais progresse quand même) Je mets au défi de trouver un seul exemple de ce type dans l'histoire militaire En défense je dis pas, c'est plus facile d'autant plus si tu part sur une idéologie d'autoprotection existentielle En offensive ? heu non, lol
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  33. Blague hein, erreur de com' du PR qui parle de tanks alors qu'il s'agit de VAB
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  34. Wo p..ain le PR qui confond les VAB avec des tanks, ça la f... mal !
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  35. Ou pour voler vraiment très très très bas avec discrétion…
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  36. Cela ne va pas être simple ...
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  37. Une carte de situation de source pro russe La (petite) poche de Lysychansk est en court de fermeture. Mais ca on savait déjà. Ce qui est peut etre plus intéressant est de regarder le ratio engagement au sol et frappes d'artillerie ou aériennes On est a 6 engagements au sol marqués contre 38 frappes indirectes marquées Ca confirme (encore une fois) l'importance des appuis indirects dans ce conflit
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  38. D'où les raisons de soutenir le new space français naissant.
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  39. La dernière frappe ukrainienne qui aurait décidé la Russie à quitter l'île https://twitter.com/Militarylandnet/status/1542431114320568322
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  40. Tu bases ton raisonnement sur des hypothèses. Que ces hypothèses soient vraisemblables, peut-être. Mais, en fait on ne sait pas grand chose et la manière dont les UKR gèrent ce n'est pas public.
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  41. Depuis le début les russes essaient d'éviter les villes sauf les noeuds routiers d'importance qui faciliterait la logistique donc rien de neuf Ce que je vois moi, sur Warmap c'est qu'ils sont coincés la majorité du temps par les cours des rivières. La ligne de front suit d'ailleurs très souvent les coupures humides. Avec l'été avançant des gués plus nombreux peuvent se former et permettre de s'affranchir des ponts ou passages sur pontons, opérations à chaque fois risquée. Ca peut éventuellement permettre d'accélerer les choses. A voir
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  42. D'autant plus que l'on parle toujours de l'utilisation énergétique des ressources fossiles carbonés, mais c'est loin d'être leur seul utilisation : - fabrication de l'acier et de la fonte pour le charbon - fabrication des engrais. Recherche-t-on aussi activement des alternatives que pour l'énergie ? C'est pourtant aussi crucial voir plus ... - fabrication des plastiques et caoutchouc. Je n'ai pas entendu parler de la réactivation massive de la culture de l'hévéa par exemple ...
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  43. Sur le Tigre Mk3, le canon va gagner 10° de débattement latéral de chaque côté, pour pouvoir tirer légèrement en arrière en faisant des orbites, sans avoir besoin de changer l'attitude de l'appareil. Après on va pas se mentir, le 30x113, c'est sympa pour dégommer de l'infanterie, des Toyota, des bâtiments légers en briques, ce genre de chose. Ça va aussi faire pas mal de dégâts à courte portée sur les optiques, viseurs et armements secondaires d'un MBT. Mais c'est pas fait pour dégommer du char moderne à 800m. Ni sur un Tigre, ni sur un Apache. C'est d'ailleurs pas pour rien qu'en missions anti-chars (ou anti-landing ship d'ailleurs) les Apache Guardian troquent une partie de leurs munitions de 30mm pour du carburant additionnel si je ne dis pas de bêtise. De notre côté, au Mali, on avait jamais trop de 30mm ! Ce sont plutôt les Hellfire qu'on troquait pour plus de carburant. Bref, tout dépend de l'usage. L'histoire du PARS-3 LR, c'est compliqué. Le missile a été conçu un peu sur le modèle du Brimstone, mais avec un guidage optique plutôt que radar: taper des colonnes de chars soviétiques en étant tiré en salve. Et ça, il le fait pas trop mal: tu lui désigne une grosse tâche blanche, et il va aller gentiment canarder tout ce qui ressemble à un MBT dans le coin. Je ne serais d'ailleurs pas surpris que le seul scénario qui a satisfait aux exigences des tests soit celui-ci !! Bref, le missile a des défauts, mais en soit une grande partie des critiques qu'on lui fout dans la gueule outre-Rhin, ça vient du fait qu'on lui demande aujourd'hui de faire ce qu'un HOT, un Hellfire à guidage laser (ou un Akeron LP) font: de la frappe bien chirurgicale, en tirant chaque missile soigneusement. Ce qu'il n'a pas été conçu pour faire. Ce pour quoi les Allemands ont conservé les HOT !!! Je rajouterais d'ailleurs que ce que le PARS-3 LR fait, un HOT, un TOW ou un Hellfire à guidage laser ne peut le faire. Bref, pas la même catégorie. Donc oui, ça a gueulé en Allemagne. Mais je ne serais pas surpris que vue l'ambiance actuelle, on se dise qu'un missile myope qui tape tout ce qui est un peu gros et blindé et qui vient de l'Est, ce n'est finalement pas tant de la camelote que ça ! (d'une certaine manière, ça me rappelle un peu les critiques faites à l'encontre du Damocles par les utilisateurs du pod Sniper. Ok, il filme pas en couleur la moustache du Taliban à 300m, par contre pour tirer une centrale électrique ou une frégate à 20 bornes, c'est idéal!) (Et puis bon, la question du coût... Quand on voit le contrat MHT, on va pas trop dire grand chose)
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  44. Ces lois sont déjà votées ou en cours de vote, et datent d'avant les embrouilles avec la Turquie. C'est de l'affichage. "Will address requests" ça veut dirent qu'ils les considèrent, pas qu'ils les approuvent automatiquement. La Turquie n'a rien a faire dans les mécanismes de l'UE, donc ce soutient ne coute pas grand chose Ca n'engage à rien ça Bref Erdogan n'a pas obtenu grand chose, c'est du déclaratoire sauf la levée de l'embargo.
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  45. On aurait du mettre notre veto nous aussi et exiger que la Suède et la Finlande s'équipent d'une centaine de Rafale chacun, et puis aussi du système SAMP/T.
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  46. Jokowi en visite à Kiev et à Moscou : https://www.scmp.com/week-asia/explained/article/3183448/what-indonesias-joko-widodo-hoping-achieve-when-he-meets (29 juin 2022) "Le premier président de l'Indonésie, Sukarno, avait une relation étroite avec l'Union soviétique au moment de l'indépendance et cela signifie que l'Indonésie a maintenant une relation morale avec la Russie", a déclaré à This Week in Asia Kosman Samosir, maître de conférences en droit international à l'Université catholique Santo Thomas de Medan. "Jokowi aura à cœur d'aider la Russie et l'Ukraine à trouver une solution pacifique au conflit grâce à cette relation morale", a-t-il ajouté, en utilisant le nom couramment utilisé du président. Par le passé, la Russie a également été une source importante d'armes et de matériel militaire pour l'Indonésie, cette dernière achetant des véhicules blindés et des avions à la Russie, bien que Gilang Kembara, chercheur au Centre d'études stratégiques et internationales, ait déclaré que cette relation commerciale était "relativement stagnante" à l'heure actuelle en raison de l'attention accrue portée aux États-Unis comme source d'armes. "Pourtant, il existe un sentiment de nostalgie historique pour les Indonésiens à l'égard de la Russie", a-t-il déclaré. "Dans l'esprit du passé, Jokowi voudra aider". Le gouvernement indonésien a également indiqué que M. Widodo discuterait des exportations en provenance de Russie et d'Ukraine dans le cadre de son voyage. Le ministre indonésien des affaires étrangères, Retno Marsudi, a déclaré dimanche qu'"il est nécessaire de sécuriser un corridor céréalier en provenance d'Ukraine et d'ouvrir les exportations de nourriture et d'engrais en provenance de Russie. M. Sulaiman a déclaré qu'il ne pensait pas que la visite de Jokowi à Moscou provoquerait une hostilité soudaine entre l'Australie et l'Indonésie. Les relations entre les deux pays ont récemment été renouvelées lorsque Anthony Albanese a fait de l'Indonésie sa première visite à l'étranger en tant que Premier ministre australien. "Cela confirme plutôt l'intention de M. Albanese de courtiser l'Indonésie et son analyse que l'Australie a négligé l'Indonésie pendant bien trop longtemps", a déclaré M. Sulaiman. https://www.aspistrategist.org.au/widodos-mission-to-moscow-seeking-peace-and-an-end-to-putins-blockade-of-ukraines-wheat/ (29 juin 2022) Widodo lui-même semblait invoquer l'esprit (sinon le nom) de Hatta en expliquant le but de sa mission avant son départ pour l'Europe. Je vais me rendre en Ukraine", a-t-il déclaré, dans le but d'inviter "le président ukrainien, le président [Volodymyr] Zelensky, à ouvrir des possibilités de dialogue dans un contexte de paix". Il entendait atteindre le même objectif lors de son voyage à Moscou. Il répliquera son ouverture à Zelensky en invitant également Poutine à ouvrir un dialogue avec son homologue ukrainien et "dès que possible ... faire une trêve et arrêter la guerre". M. Widodo était manifestement tout aussi déterminé à rappeler aux pays du G7 la nécessité de la paix. Nous encouragerons et inviterons les pays du G7 à travailler ensemble pour négocier la paix en Ukraine", a-t-il déclaré, "et aussi pour trouver une solution urgente à la crise alimentaire et énergétique qui engloutit le monde". M. Zelensky a probablement du mal à voir l'intérêt de la visite de son homologue indonésien, du moins en ce qui concerne les intérêts de l'Ukraine. Widodo représente, après tout, un pays qui a résisté à l'imposition de sanctions à l'encontre de l'agresseur de l'Ukraine et dont les commentaires du grand public, comme l'aurait rapporté l'ambassade d'Ukraine à Jakarta, ont eu tendance à avaler le mensonge russe selon lequel la cause principale de la guerre était la prétendue provocation de l'Ukraine et de l'OTAN. Les commentaires du chancelier allemand Olaf Scholz et de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen au G7 suggèrent qu'un boycott européen du sommet du G20 à Bali en réponse à la présence de Poutine semble moins probable qu'auparavant. Scholz a insisté, par exemple, sur le fait que l'Allemagne ne veut pas "torpiller" le G20. Mais M. Widodo serait désireux d'éliminer tout risque de torpillage en renforçant le compromis initialement présenté par le président américain Joe Biden et maintenant avancé par M. Widodo lui-même, à savoir la participation de M. Zelensky au sommet en tant qu'invité spécial. Cette réinvitation sera vraisemblablement le premier point de discussion de Widodo lors de la réunion de Kiev. Toutefois, l'objectif premier de M. Widodo à Moscou sera probablement de mettre un terme au blocus effectif des exportations de céréales de l'Ukraine par la Russie, ce qu'il a présenté dans un moule non aligné comme une mesure qui contribuerait à atténuer les difficultés que connaissent de nombreuses personnes dans les pays en développement en raison de la guerre. Aucun pays n'en profiterait davantage que son propre pays. L'Indonésie est le plus grand importateur de blé au monde (en valeur monétaire) et 25 % de ses importations provenaient d'Ukraine en 2021. L'Ukraine était le premier fournisseur de blé de l'Indonésie en 2020. Cette céréale est utilisée pour fabriquer des nouilles, qui sont devenues un aliment de base populaire et relativement bon marché pour des millions d'Indonésiens. Mais les pénuries de blé et de farine de blé ont nui aux consommateurs comme aux producteurs, réduisant considérablement la production de denrées alimentaires à base de blé et provoquant une inflation des prix. L'administration de M. Widodo a dû faire face à de nombreuses protestations à la suite d'une flambée similaire des prix de l'huile de cuisson dans le monde, résultant de pénuries de cette denrée liées à la guerre, ce qui a entraîné une interdiction momentanée des exportations d'huile de palme indonésienne, et récemment, le limogeage du ministre indonésien du commerce. Des manifestations de rue pour protester contre la hausse des prix des denrées alimentaires sont probablement la dernière chose que Widodo souhaite alors qu'il attend avec impatience l'arrivée de ses invités au G20 à Bali. Mais en se rendant à la fois dans la capitale de la source de ces importations et dans le repaire de la personne qui les bloque, il peut au moins dire à ses citoyens qu'il a fait tout ce qui était en son pouvoir pour alléger leur fardeau. -
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  47. Il semblerait que la référence soit cette affaire datant de mars, au lendemain du déclenchement de l'offensive russe : https://www.theguardian.com/us-news/2022/mar/13/white-house-us-joe-biden-oil-output-prices-saudi-arabia-uae (13 mars 2022) Le dirigeant de facto de l'Arabie saoudite, Mohammed bin Salman, et son homologue des Émirats arabes unis, Mohammed bin Zayed, doivent encore accepter un appel téléphonique avec l'homme le plus puissant de l'Occident - un scénario pratiquement impensable sous les administrations précédentes. La priorité immédiate de M. Biden est que les deux pays contribuent à exercer une pression économique maximale sur la Russie en augmentant leur production de pétrole. Chaque capitale est un fournisseur majeur de pétrole, avec une capacité excédentaire, ce qui atténuerait l'effet sur les consommateurs américains par le biais des prix des carburants avant les élections de mi-mandat en novembre qui menacent le contrôle démocrate du Congrès. Cependant, l'impasse va bien au-delà du pétrole. À Riyad, le prince Mohammed se sent rabroué par le refus de M. Biden de dialoguer avec lui depuis son entrée en fonction. Le meurtre du dissident saoudien Jamal Khashoggi par les assistants de sécurité du prince héritier, la guerre au Yémen, l'emprisonnement de militants des droits de l'homme et le boycott du Qatar ont fait de lui un paria pour l'administration. Les différends avec Abu Dhabi sont presque aussi graves. Les États-Unis ont été particulièrement décontenancés par les abstentions répétées des Émirats arabes unis au Conseil de sécurité des Nations unies, qui ont été considérées par les diplomates occidentaux à New York comme une contrepartie du soutien russe à certaines des positions anti-Houthi qu'ils souhaitaient voir adopter par le Conseil dans la guerre au Yémen. L'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis ont été outrés par le fait que l'administration Biden ait retiré les Houthis, soutenus par l'Iran, de la liste des organisations terroristes mondiales, alors qu'ils poursuivent une série de négociations laborieuses avec l'Iran pour relancer l'accord nucléaire de l'ère Obama déchiré par Donald Trump.
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  48. Les gars ont spécule sur le teasing de Safran tout ça pour qu’au final ils annoncent que le M88 sera le premier réacteur AU MONDE à avoir sa propre page Instagram.
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