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[LPM] Loi Programmation Militaire


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Il y a 17 heures, Fusilier a dit :

Je viens d'écrire ceci dans le fil "opérations en UKR" :

 

"Cette guerre est en train de démontrer les limites de la  dissuasion nucléaire, si elle n'est pas accompagnée de capacités d'action, importantes, tant sur terre, que dans les airs et en mer... Ca vaut pour la Russie, dont le surinvestissement dans les armes de pointe et nuk,  vrai, suppose ou symbolique, la rend, relativement, impuissante dans un conflit non nuk, même face à une armée de second ordre... 

Malheureusement, je crains que l'exemple RU soit transposable au cas français et j'ai l'impression que ça ne va pas s'arranger; on va encore préférer le symbole au réel.... Mais, c'est une autre histoire à traiter ailleurs. "

J'ai des arguments, plein... :biggrin:

oui alors ca, c’est un jugement … occidental sur une guerre qui est faite tres differemment de ce quoi on a l’habitude.

sans l’aide massive des usa, l’armee uk n’existerait. Et la russie s’adapte trop lentement mais s’adapte quand meme, il faut rappeler qu’a aucun moment l’armee rus n’a ete en nb supperieur en uk. Ensuite dire que l’armee ru n’a pas de moyen conv ?! Mais c’est une blague ?! Il balance a une semaine plus d’obus que ce la france produit en un an.

la france ne peut pas mener une guerre (intervention ok) car si elle devait encaisser des pertes, le savoir faire des ces unites serait perdu, les echantillons… 

Le probleme de la russie, c’est bien le manque d’arme conv de pointe qui lui ont pas donné un avantage suffisant dans les 1er jour. Dans toute guerre, il faut frapper fort ou frapper longtemps. La russie a pas su frapper suffisemment dans les premieres semaines. La france peut frapper fort mais pas longtemps. Ensuite faut il rappeler les resultats usa ces 20 dernieres annees ? C’est l’efficacite meme des armees modernes qui est remis en cause. Mise a part detuire une autre armee conventionnelle, les resultats sont mediocres pour tous. 
 

Pour en revenir a la France qui se cache derrier la bombe, j’ai deja dit ici que ca servait a rien, voir que ca decridibiliser la disuassion, tu utilises pas la bombe pour defendre une ile deserte de 3km2. Il faut de la proportionalité pour etre credible. Mais ca macron l’a compris. 

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Il y a 9 heures, Scarabé a dit :

J ai mis le lien 

Merci!

Donc, d'après leurs chiffres pour le ministère des armées et RO1 :

AdT 22 000; AdA  5 700; MN 6 000, dont 50 % d'anciens marins d'active (connais pas les proportions pour les autres armées) 

Services généraux : Santé 3000; DGA 100;  Commissariat 500 commissaires + 80 aumôniers ( + 1400 pax issus des 3 armées, déjà comptés, je suppose) Essences 200;  SID ?   

Ministère de l'intérieur : Gendarmerie 30 000; Police ? 

Le cœur du pb me semble être la réserve de l'AdT, tenant compte que le CEMAT,  semble vouloir différencier les réservistes des régiments (RO1 actuelle) et l'hypothétique réserve territoriale... 

Il y a 4 heures, wagdoox a dit :

Ensuite dire que l’armee ru n’a pas de moyen conv ?

ne me fais pas dire, ce que je n'ai pas dit...  qui serait en outre absurde, au vu de la taille de l'armée RU... 

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 @Picdelamirand-oil  Je réponds ici, afin d'éviter la pollution de l'autre fil.  

Citation "On pourrait éviter l'invasion de nos territoires d'outre mer avec nos bombinettes aéroportées en les utilisant pour couler les portes avions ennemis (Chinois par exemple)"

Première question, savoir s'il y a solution de continuité entre "nuk préstratégique" et "nuk stratégique". Deuxième question, en absence de solution de continuité, quel dirigeant va prendre le risque d'initier une séquence nucléaire. 

De mon point de vue, et je ne suis pas seul, la solution de continuité n'existe pas, le nucléaire c'est tout ou rien, de facto quelque soit la doctrine.  Or, à partir du moment où l'on rentre dans une séquence nucléaire,  on est dans l'absurde, l'irrationnel, du point de vue du raisonnement stratégique.  Que plus est, je pense que n'importe quel dirigeant un minimum censé évitera de prendre cette décision.  C'est dans ce sens que l'on est en présence d'une puissance symbolique. Ca ne veut pas forcement dire inopérante. Le tout est de savoir dans quel champ cette symbolique opère. 

Dans ce cadre de raisonnement, le préstratégique m’apparaît à la fois comme le plus inutile et probablement le plus dangereux; dans le sens de la tentation d'une utilisation tactique, comme tu viens d'en faire la démostration.  

J'ai écrit, en forme de boutade (quoique) qu'avec 4 fusées sur le plateau d'Albion, ça serait tout aussi symbolique et opérant. Par ce que, franchement, si quelque à pris le risque du nuk sur la France, la capacité de deuxième frappe, ça nous fait une belle jambe...   

Bref, le nucléaire sans la puissance de faire, le conventionnel, c'est de l'ordre symbolique.  

La preuve? Que dissent les RU: les français, combien de divisions?  AH!  Bon, alors on va discuter avec les USA...  Et les autres en pensent pas moins. 

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Il y a 17 heures, Fusilier a dit :

Première question, savoir s'il y a solution de continuité entre "nuk préstratégique" et "nuk stratégique".

[...]

Dans ce cadre de raisonnement, le préstratégique m’apparaît à la fois comme le plus inutile et probablement le plus dangereux;

Le préstratégique n'existe plus dans la doctrine française...

Ça a été un moyen de transition après la suppression de nos armes tactiques, mais depuis on affirme que toutes nos armes nucléaires sont stratégiques et peuvent être utilisées dans les mêmes conditions. 

Je crois qu'il faut remonter de plusieurs quinquennats voire peut-être même septennats pour retrouver le terme de préstratégique.

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15 minutes ago, ARPA said:

Le préstratégique n'existe plus dans la doctrine française...

Pourtant la notion d'ultime avertissement qui va avec est toujours d'actualité ...

https://www.cairn.info/revue-defense-nationale-2016-9-page-116.htm

Quote

8 L’ultime avertissement a été maintenu doctrinalement par-delà la fin de la guerre froide dans le but de proposer au pouvoir politique une alternative au tout ou rien – recours à (ou menaces de recours à) des frappes stratégiques hautes puissances ou absence de recours aux frappes nucléaires.

9 Dans son discours sur la dissuasion nucléaire prononcé à Istres en 2015, le président François Hollande déclare : « Je ne peux exclure qu’un adversaire se méprenne sur la délimitation de nos intérêts vitaux. C’est pourquoi je veux rappeler ici que la France peut, en dernier ressort, marquer sa volonté à défendre nos intérêts vitaux par un avertissement de nature nucléaire ayant pour objectif le rétablissement de la dissuasion ».

10 Cet avertissement serait probablement un tir préstratégique – par sa puissance inférieure à 1 kilotonne ou de quelques kilotonnes, ou par sa nature s’il s’agit d’une explosion privilégiant l’impulsion électromagnétique [9][9]Cf. également André Dumoulin, op. cit., p. 153. – avant le recours aux missiles mer-sol balistiques stratégiques (MSBS) des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) de la Force océanique stratégique (Fost). Le tir relèverait, pour partie [10][10]La composante aéroportée de la dissuasion nucléaire (FAS et…, de la mission des Forces aériennes stratégiques (FAS) voire des Forces aéronavales nucléaires (FANu) [11][11]Après décision de mobilisation par le président de la… avec le missile ASMP-A, mais les capacités technologiques détenues par la France n’empêchent pas, a priori, d’imaginer que ce tir puisse être effectué par un missile MSBS, équipé d’une seule tête de faible puissance [12][12]C’est ce que le discours de Brest (2006) du président de la…. Cette dernière possibilité ne pourrait probablement se poser qu’en dernier recours, dans une situation particulièrement grave et contrainte, dans le sens où le SNLE effectuant le tir risquerait d’être rapidement repéré (trajectographie balistique), ce qui, à moins de disposer au moins d’un autre bâtiment de la Fost à la mer au même instant et à même de garantir la pérennité de la menace de frappe en second, remettrait en question la défense du pays.

11 De quel adversaire pourrait-il s’agir ? À moins d’une lourde dégradation de la relation stratégique avec la Russie, il est peu probable que Moscou, en dépit des craintes baltes et de la réassurance conventionnelle otano-américaine, risque d’envahir le territoire de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (Otan) et donc, par voie de conséquence, de menacer les intérêts vitaux français. Des scénarios d’emplois contre, par exemple, la Chine ou le Pakistan ne sont pas plus convaincants. D’autre part, les proliférants ne menacent pas l’Europe et encore moins la France. La Corée du Nord est focalisée sur l’Asie du Nord-Est et sur les États-Unis. La Syrie est concentrée sur la gestion de sa guerre civile. Quant à l’Iran, quand bien même Téhéran mettrait fin aux Accords de Vienne [13][13]La crise du nucléaire iranien a été réglée par les Accords de… en franchissant le seuil nucléaire, on ne voit pas pour quels gains escomptés il prendrait le risque considérable de s’attaquer aux intérêts vitaux français [14][14]François Géré : Correspondance, op. cit.. Et François Géré de rappeler que « toute agression suppose la combinaison d’une capacité et d’une intention assortie d’une espérance de gain ».

12 Dès lors, le concept d’ultime avertissement serait-il actuellement sans objet ? Il faut peut-être voir dans le maintien doctrinal de l’ultime avertissement, une stratégie déclaratoire visant à mettre en garde ceux qui pourraient être tentés de – ou juste conduit à – se méprendre sur la capacité de réaction de la France (se priver d’un tel concept, ou ne plus en faire état, pourrait tenter certains pays d’agir en imaginant qu’ils n’auraient à craindre qu’une riposte conventionnelle).

13 Il faut ensuite également voir dans la conservation du concept la volonté de disposer d’une capacité d’interdiction et de préserver la liberté d’intervention de la France.

14 Ce maintien de l’ultime avertissement participe aussi d’une démarche visant à se prémunir contre d’éventuelles surprises stratégiques.

15 Il faut aussi probablement y voir le maintien d’une garantie, face aux États proliférants dont on doute parfois – en raison d’une sorte de différentialisme stratégique – de la rationalité étatique et de la capacité à comprendre et à partager l’usage du logiciel de la dissuasion nucléaire. Dans une moindre mesure, un tel maintien pourrait être destiné à faire vivre un concept français dont on ne veut pas perdre certains avantages, notamment en matière de justification capacitaire, le discours doctrinal étant adossé à des matériels et réciproquement.

16 Ainsi, dans une période de transformation du système international, la doctrine de dissuasion nucléaire française semble vouloir maintenir une sorte de posture d’attente, en capitalisant notamment sur les débats des années 1990, ne se privant d’aucune possibilité de réaction qu’il s’agisse de dissuader du « fort au faible », du « fort au fou » ou du « faible au fort ».

17 Au fond, avec l’amélioration de la précision des armes et la réduction de leur puissance, il s’agirait donc, comme l’avait pressenti André Dumoulin, de renforcer « la crédibilité dissuasive sans aboutir à une version opératoire et préventive du nucléaire » [15][15]André Dumoulin : « Inflexions autour de la dissuasion nucléaire….

18 Avec le discours d’Istres, on assiste donc au maintien du concept d’ultime avertissement rénové – peut-être dévoyé – interprétable à la lumière de l’actuelle morphologie des menaces [16][16]Proche de ce que l’on pouvait lire dans le discours du…, loin des contingences de la guerre froide, mais chargé des débats des années quatre-vingt-dix sur l’abaissement du seuil, la réduction (supposée) de la puissance des charges, la flexibilité de l’outil et la crainte d’une inintelligibilité du logiciel de la dissuasion nucléaire par certains adversaires.

 

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Il y a 1 heure, g4lly a dit :

Pourtant la notion d'ultime avertissement qui va avec est toujours d'actualité ...

https://www.cairn.info/revue-defense-nationale-2016-9-page-116.htm

L'ultime avertissement permet de terminer (ou d'éviter) une guerre potentiellement nucléaire, ça me paraît stratégique.

 

Pour le point 10 de ton lien du cairn... je suis désolé mais une citation d'un "non président" n'a que peu d'intérêt.

Surtout qu'il me paraît contradictoire avec le discours du président qui était en activité et précisait bien que les 2 composantes pouvaient faire l'ultime avertissement (donc je comprends qu'on n'a pas une arme stratégique et une arme préstratégique)

On avait déjà évoqué le sujet en page 45 dans la dissuasion nucléaire, s'il faut continuer la conversation, ce sera plus adapté.

 

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Il y a 6 heures, ARPA a dit :

Le préstratégique n'existe plus dans la doctrine française...

je ne dis pas autre chose... 

Le débat était moins sur la dissuasion elle-même, que dans le fait que l'organisation des armées, et leur niveau de capacité conventionnelle, est déterminé par le budget de la dissuasion. C'est pourquoi, la discussion est là et a démarré au même temps sur le fil opérations UKR... 

Ma "thèse" (toute modeste) est que la nature symbolique (de puissance) de l'atome, peut se passer d'artefacts tels que l'ASMP et, si je pousse le bouchon, des SNLE, "quatre machins à Albion suffissent...."  Corollaire, une vraie flotte du Pacifique, serait, à mon avis, bien plus dissuasive. Mais, comme j'ai dit au départ, je comprends que cela se discute. Sur le fond, je ne suis même pas contre le nuk, plutôt j'aimerais que sa centralité en soit discutée, dans les termes de l'équation stratégique contemporaine.  C'est central dans la conception de la LPM, qui n'est que al déclinaison moyens, de la stratégie. 

 

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il y a 10 minutes, LBP a dit :

C'est ce que l'on débat sur le fil VCI, avec @tom et @judi qui font observer qu'il n'y a aucune source officielle concrète de cette rumeur... alors que @Scarabé  dit que ce serait plutôt un retour de l'option XL T-40 Ui serait sur la table de la LPM.

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il y a 1 minute, BPCs a dit :

C'est ce que l'on débat sur le fil VCI, avec @tom et @judi qui font observer qu'il n'y a aucune source officielle concrète de cette rumeur... alors que @Scarabé  dit que ce serait plutôt un retour de l'option XL T-40 Ui serait sur la table de la LPM.

 

(j'ai enlevé l'image pour gagner en place) 

Je pense que pour la LPM, hormis à être à l'Elysée, au MINARM ou au Ministère de l'Economie (et encore, dans les bons bureaux à chaque fois), on n'en saura rien avant sa présentation. Tout juste, comme à chaque LPM, on verra filtrer toutes sortes d'hypothèses de travail. Chaque armée va vouloir avoir un peu plus, il faut déterminer les budgets pour tout et tout le monde. Hypothèses qui seront parfois présentées au président, parfois pas. Et lui-même va vouloir modifier des trucs. Bref, on n'en saura rien tant que ça n'aura pas été présenté officiellement. 

 

Pour le T-40, je demande à voir l'utilité. On a toujours le problème du nombre de caisses de Leclerc. Et alors qu'on en manque déjà, on voudrait remplacer le canon de 120mm par un canon de 40mm et des missiles AC ? J'ai comme un gros doute sur l'opportunité de ce changement. En gros, ça aura la masse d'un char de combat principal sans en avoir la puissance de feu alors qu'on manque déjà de chars de combat. Mouais.  

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Il y a 1 heure, judi a dit :

Mouais

Ça m'a surpris aussi comme option, exactement pour les raisons que tu donnes.

Ceci dit notre "ancien expert AdT" @Serge  avait pas mal phosphoré sur l'intérêt du XL T40... Si curiosité c'est par là :

Mais avec une grosse nuance :  c'était à un moment où L'EBRC était lui aussi sur la sellette pour cause de coupes budgétaires dans tous les sens.

Or plus de 10 ans après, le Jaguar est bien là.

Perso, j'aurais plutôt mis un billet sur l'accélération de la production des Jaguars, justement pour refiler plus vite des 10RC à l'Ukraine.

Mais comme tu le dis, on devra attendre faute d'être dans le secret des Dieux.

Modifié par BPCs
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Il y a 10 heures, BPCs a dit :

Ça m'a surpris aussi comme option, exactement pour les raisons que tu donnes.

Ceci dit notre "ancien expert AdT" @Serge  avait pas mal phosphoré sur l'intérêt du XL T40... Si curiosité c'est par là :

Mais avec une grosse nuance :  c'était à un moment où L'EBRC était lui aussi sur la sellette pour cause de coupes budgétaires dans tous les sens.

Or plus de 10 ans après, le Jaguar est bien là.

Perso, j'aurais plutôt mis un billet sur l'accélération de la production des Jaguars, justement pour refiler plus vite des 10RC à l'Ukraine.

Mais comme tu le dis, on devra attendre faute d'être dans le secret des Dieux.

Oui, c'est aussi à ce fil que je pensais. Et comme tu le dis si bien, je mise aussi plutôt sur une montée de la cadence des Jaguar s'il y a le budget. 

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Il y a 7 heures, judi a dit :

Oui, c'est aussi à ce fil que je pensais. Et comme tu le dis si bien, je mise aussi plutôt sur une montée de la cadence des Jaguar s'il y a le budget. 

Je ne connais pas le production par mois de Jaguar mais je pense qu'une augmentation de quelque pourcent est possible.

Après ce n'est pas qu'une question de finance, c'est aussi le temps qu'il faut à l'armé de prendre en main l'engin par unité.

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il y a 40 minutes, LBP a dit :

Je ne connais pas le production par mois de Jaguar mais je pense qu'une augmentation de quelque pourcent est possible.

24 ex prévus pour 2023 et 44 pour 2024, une augmentation de disons 15 % c'est 11 exemplaires de plus fin 2024 ... Ca va pas être un grand miracle ...

Clairon

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Il y a 18 heures, BPCs a dit :

Ça m'a surpris aussi comme option, exactement pour les raisons que tu donnes.

Ceci dit notre "ancien expert AdT" @Serge  avait pas mal phosphoré sur l'intérêt du XL T40... Si curiosité c'est par là :

Mais avec une grosse nuance :  c'était à un moment où L'EBRC était lui aussi sur la sellette pour cause de coupes budgétaires dans tous les sens.

Or plus de 10 ans après, le Jaguar est bien là.

Perso, j'aurais plutôt mis un billet sur l'accélération de la production des Jaguars, justement pour refiler plus vite des 10RC à l'Ukraine.

Mais comme tu le dis, on devra attendre faute d'être dans le secret des Dieux.

Oui @BPCsdix ans déjà.

A l'époque 250 XL pour 100 EBRC possible.

Aujourd'hui c'est plus 200 et 50 en réserve et peut 50 Leclerc T-40 ?

Mais je pense que cette version de Leclerc T-40 sera différente des plans originaux. Quand on voit le démonstrateur EMBT.

Où il y a un quatrième membre d'équipage qui s'occupe des drones.

https://www.opex360.com/2022/09/04/nexter-replique-au-kf-51-de-rheinmetall-en-faisant-la-promotion-du-char-franco-allemand-embt/

Voire même un système anti drone avec radar pour ce nouveau Leclerc T-40 .

Modifié par LBP
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https://www.lefigaro.fr/vox/societe/budget-des-armees-sortir-des-pieges-de-l-addition-20230116

Effectivement l'addition d'euros ne suffiront pas. Le soucis c'est qu' après des décennies de soustraction, même avec un volume financier jamais vu depuis presque un demi siècle, les dégâts sont tels que quelques impasses et renoncements temporaire ou non seront possiblement nécessaires.

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L'armée de terre grande perdante de la LPM ?

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/prochaine-loi-de-programmation-militaire-un-nouvel-effort-budgetaire-massif-1-3-948436.html

Révélation

Prochaine loi de programmation militaire : un nouvel effort budgétaire massif (1/3)

Emmanuel macron va dévoiler ce vendredi les grandes lignes de la future loi de programmation militaire 2024-2030, placée sous le signe de la transformation des armées et de l'écosystème de défense. Sur fond de guerre en Ukraine, la France va massivement investir dans son outil de défense jusqu'en 2030.

Emmanuel Macron sera vendredi 20 janvier sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, pour y présenter ses vœux aux armées (Crédits : Pascal Rossignol)

D'une loi de programmation militaire (LPM) de réparation à une LPM de transformation. Alors que la réparation n'est pas vraiment terminée - mais aurait-elle pu l'être après des décennies de réduction des budgets de la défense seulement compensées par l'inflexion budgétaire du premier quinquennat d'Emmanuel Macron -, le Chef de l'État a décidé de bousculer les armées en lançant une LPM de transformation. Tout l'écosystème de la défense, y compris l'industrie, sera concerné par cette transformation, qui se fera à effectif constant mais avec des redéploiements au sein des armées. L'Élysée privilégie la cohérence sur la masse. C'est ce que dira vendredi Emmanuel Macron sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, pour y présenter ses vœux aux armées.
 

« Cette transformation des armées, on a l'ambition qu'elle touche non seulement les armées mais l'ensemble du ministère des Armées et d'ailleurs au-delà, en particulier notre base industrielle et technologique de défense », a-t-on souligné à la présidence de la République.

Pour réussir à optimiser cet écosystème, Emmanuel Macron y met les moyens : entre 410 et 420 milliards d'euros sur la période 2024/2030, selon des sources concordantes. Soit plus de 58 milliards d'euros par an en moyenne. On verra toutefois sur la durée, si cette nouvelle LPM est aussi bien exécutée que l'actuelle. « La crédibilité du président de la République, chef des armées, est forte puisqu'on a réalisé la loi de programmation militaire telle que le Parlement l'avait votée », a-t-on rappelé à l'Élysée. Cette future LPM va prendre le relais de la LPM 2019-2025, qui était déjà ambitieuse et représentait « un effort très significatif, financier et de réparation des armées » (295 milliards sur la période 2019-2025).
 

L'armée de Terre, grande perdante ?

Cette transformation s'effectuera dans un cadre très ambitieux. Mais ce cadre aussi ambitieux soit-il ne pourra pas absorber tous les besoins identifiés par les trois armées. Seule la trajectoire de plus de 430 milliards d'euros portée par le chef d'état-major des armées le permettait. Il n'a pas eu le dernier mot. Aussi, a-t-on reconnu à l'Élysée, « il y a quelques ajustements qui seront nécessaires sur des programmes d'environnement, sur des programmes parfois importants pour dégager des ressources ou redéployer des ressources ». Il faudra attendre le rapport annexé où sera transcrit la traduction très précise de la LPM en matière capacitaire pour découvrir le côté obscur de cette LPM. Mais d'ores et déjà, il semble que l'armée de Terre soit la grande perdante de ces redéploiements, explique-t-on à La Tribune.

En dépit de l'Ukraine et tous les retours d'expérience liés à ce conflit, elle n'est pas redevenue aussi incontournable qu'elle pouvait l'espérer. L'armée de Terre, qui devra digérer cette déception, était pourtant soutenue par le chef d'état-major des armées, le général Thierry Burkhard. L'ancien chef d'état-major de l'armée de Terre souhaitait notamment avoir les moyens de tenir un front de 80 à 100 kilomètres. « La France n'est pas l'Ukraine, donc la France n'a pas les mêmes intérêts de sécurité, n'est pas dans la même position stratégique que l'Ukraine. Ça paraît quand même essentiel d'insister sur ce point. La France est un État doté de l'arme nucléaire, la France appartient à l'Union européenne et à l'Alliance atlantique », a-t-on rappelé à l'Élysée. L'armée de Terre est in fine victime de la cohérence souhaitée par Emmanuel Macron.
 

Maître-mot, la cohérence

L'un des maîtres-mots de cette future LPM va donc être probablement la cohérence, qui va permettre de justifier le côté obscur de cette loi (redéploiements...) « Il ne suffit pas d'aligner un nombre important de capacités militaires pour avoir forcément l'ascendant sur le champ de bataille », a-t-on fait valoir à l'Élysée. Mais l'un des principaux retours d'expériences du conflit russo-ukrainien est le retour d'un vieux dogme : épaisseur et masse. A défaut de masse, la France mise donc sur l'épaisseur et la cohérence. Pour l'épaisseur, elle n'a plus vraiment le choix : elle doit développer une capacité optimisée pour soutenir ses armées sur le plan logistique (Maintien en condition opérationnelle) et en matière de munitions. Deux capacités qui ont été sacrifiées en raison des réductions régulières des budgets de défense au profit d'une volonté politique de garder un modèle d'armée complet (mais finalement échantillonnaire).
 

S'agissant de la cohérence, la France souhaite à tout prix garder une capacité à commander, notamment dans le cadre de grandes coalitions formées par l'OTAN. Ce qui veut dire qu'elle doit maintenir une capacité à organiser des capacités militaires grâce à des moyens de transmission sécurisés mais aussi disposer de capacité à passer de l'appréciation de situations et du recueil de renseignements à l'action grâce à une boucle décisionnelle performante et un processus décisionnel performant. En clair, l'armée française devra être plus cohérente. Elle sait faire le job compte tenu du niveau de rationalisation atteint en raison des décisions politiques de réduire les budgets de la défense jusqu'en 2015. Cette LPM va donc tenter d'optimiser les moyens mis à disposition des armées.

Dans une logique de transformation, « on doit pouvoir être plus efficace et plus performant parce que le cadre dans lequel potentiellement nos armées vont être engagées, évolue », a-t-on martelé à l'Élysée.

 

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Oui  bon ça ressemble à un abandon de certaines capacités pour faire de la place à d'autres jugées plus pertinentes vis-à-vis d'une nouvelle stratégie qui semble se rapprocher de celle des USA et UK. L'Armée de Terre, dans ses moyens classiques du moins, semble mal placée à en juger par ses déclarations précédentes.

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A part l'abandon du futur MBT, je ne vois pas en quoi elle serait forcément perdante, quasiment l'intégralité de son parc a été renouvelé et l'article (et ses citations) précise que le renseignement sera maitrisé, conservé. Que l'accent sera mis sur la logistique et rechanges/munitions. Y'a pire comme scénar !

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