Picdelamirand-oil Posté(e) le 23 janvier Share Posté(e) le 23 janvier il y a 46 minutes, pascal a dit : a priori sur porte-avions la Marine s'en tient aux emports lourds sous fuselage. En temps de paix ça se comprend, c'est pour ne pas devoir jeter un armement cher à la mer au retour d'une mission si on revient avec une configuration dissymétrique, mais dans un conflit on prend des risques bien plus important que ça. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. PolluxDeltaSeven Posté(e) le 23 janvier C’est un message populaire. Share Posté(e) le 23 janvier Il y a 2 heures, Picdelamirand-oil a dit : Oui mais est ce qu'on peut mettre un AM-39 en point 2 et des MICA en point 3 pour des Rafale M en temps de guerre? A un moment donné, il va bien falloir ouvrir l'emport d'Exocet sous les ailes, les Grecs le demandent, et les EAU aussi, et je pense que d'autres utilisateurs (Egypte? Qatar?) pourraient en faire bon usage. A mon avis ça se fera pour l'entrée en service des avions émiratis. Il s'agit surtout d'adapter le pylône et de valider la configuration aérodynamique. Pour l'interaction avec le MICA en point 3, c'est surtout une affaire de frilosité administrative de la DGA, qui a quand même des cahiers des charges incomparablement plus restrictifs que dans n'importe quel autre pays, notamment quand ça touche à un vecteur nucléaire (même pour une configuration non nucléaire). Il faudra quand même un jour où l'autre foutre un coup de pied dans cette fourmilière, mais c'est un autre débat. En tous cas, a priori, d'autres pays (l'Inde notamment) ont moins de scrupules à limiter un peu le domaine d'emploi de leur point 2 lorsque le point 3 est utilisé (leurres remorqués, et peut-être MICA un jour prochain) 3 3 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Eau tarie Posté(e) le 23 janvier C’est un message populaire. Share Posté(e) le 23 janvier (modifié) Il y a 5 heures, PolluxDeltaSeven a dit : Pour l'interaction avec le MICA en point 3, c'est surtout une affaire de frilosité administrative de la DGA, qui a quand même des cahiers des charges incomparablement plus restrictifs que dans n'importe quel autre pays, notamment quand ça touche à un vecteur nucléaire (même pour une configuration non nucléaire). Ce que tu dis est vrai, mais ça dépasse la DGA. Il faut qu'on arrive à réintégrer dans la tronche des décideurs, en France, que pour gagner de la compétence sur des domaines pointus, il faut faire beaucoup d'essais, et prévoir de casser du matériel. Vouloir "que ça marche du premier coup", c'est pas comme ça qu'on gravi des marches significatives. Tout le monde se couvre à gogo etc. ça revient à utiliser une démarche (trop) mesurée. Parfois c'est quasi obligatoire, comme sur le James Webb Telescope. Mais la plupart du temps ce n'est pas du tout l'optimum. Il faut reprendre des risques (calculés) pour aller chercher les limites. ça ne veut pas dire faire n'importe quoi, et d'ailleurs ça ne se fait pas n'importe comment. SpaceX a un peu ré-ouvert les portes pour nous permettre de faire accepter ça par l'opinion public. C'est le moment d'en profiter. Modifié le 23 janvier par Eau tarie 3 6 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) le 24 janvier C’est un message populaire. Share Posté(e) le 24 janvier (modifié) De l'utilité des Drones pour l'approche SEAD/DEAD Le premier problème est la densité électronique à proximité de l'IADS. L'approche sera facilitée si des capteurs et des actionneurs à distance sont utilisés pour cartographier les moyens ennemis, même dans les zones contestées. Les actionneurs pourront alors tenter de les neutraliser de manière synchronisée tout en assurant l'autoprotection du groupe. La technologie RBE2 XG est extrêmement utile à cet égard. Le GaN offre les capacités multifonctionnelles nécessaires grâce à sa bande passante étendue, qui lui permet de résister au brouillage en utilisant des sauts de fréquence rapides et d'effectuer plusieurs tâches simultanément, y compris des liaisons de données à grande vitesse et extrêmement directionnelles. Cette technologie offre également un niveau de miniaturisation qui permet de l'intégrer dans des drones ou des missiles pour former le réseau dont nous parlons. Enfin, cette technologie est nécessaire pour améliorer les capacités de survie du Rafale. Les formes d'ondes définies par logiciel des systèmes d'armes adverses sont devenues beaucoup plus complexes et ne peuvent plus être aussi bien documentées que par le passé. La solution est de disposer à bord de grandes capacités de traitement automatique et d'échantillonnage en temps réel pour toutes les bandes de fréquences utilisées, soit plus de 30 Gz, ce qui implique sans doute de passer les antennes de SPECTRA à la technologie GaN et de rendre son calculateur similaire à celui du RBE2 XG afin qu'il puisse traiter les formes d'ondes ennemies. L'objectif final est que la collaboration sur le réseau des radars et des systèmes de guerre électronique crée une vaste bulle d'autoprotection pour les participants. Modifié le 24 janvier par Picdelamirand-oil 4 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
PolluxDeltaSeven Posté(e) le 24 janvier Share Posté(e) le 24 janvier il y a une heure, Picdelamirand-oil a dit : De l'utilité des Drones pour l'approche SEAD/DEAD Le premier problème est la densité électronique à proximité de l'IADS. L'approche sera facilitée si des capteurs et des actionneurs à distance sont utilisés pour cartographier les moyens ennemis, même dans les zones contestées. Les actionneurs pourront alors tenter de les neutraliser de manière synchronisée tout en assurant l'autoprotection du groupe. La technologie RBE2 XG est extrêmement utile à cet égard. Le GaN offre les capacités multifonctionnelles nécessaires grâce à sa bande passante étendue, qui lui permet de résister au brouillage en utilisant des sauts de fréquence rapides et d'effectuer plusieurs tâches simultanément, y compris des liaisons de données à grande vitesse et extrêmement directionnelles. Cette technologie offre également un niveau de miniaturisation qui permet de l'intégrer dans des drones ou des missiles pour former le réseau dont nous parlons. Enfin, cette technologie est nécessaire pour améliorer les capacités de survie du Rafale. Les formes d'ondes définies par logiciel des systèmes d'armes adverses sont devenues beaucoup plus complexes et ne peuvent plus être aussi bien documentées que par le passé. La solution est de disposer à bord de grandes capacités de traitement automatique et d'échantillonnage en temps réel pour toutes les bandes de fréquences utilisées, soit plus de 30 Gz, ce qui implique sans doute de passer les antennes de SPECTRA à la technologie GaN et de rendre son calculateur similaire à celui du RBE2 XG afin qu'il puisse traiter les formes d'ondes ennemies. L'objectif final est que la collaboration sur le réseau des radars et des systèmes de guerre électronique crée une vaste bulle d'autoprotection pour les participants. ça vient d'où ça ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 24 janvier Share Posté(e) le 24 janvier il y a 34 minutes, PolluxDeltaSeven a dit : ça vient d'où ça ? Eh Eh... 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 24 janvier Share Posté(e) le 24 janvier (modifié) Le 23/01/2024 à 17:14, Eau tarie a dit : Ce que tu dis est vrai, mais ça dépasse la DGA. Il faut qu'on arrive à réintégrer dans la tronche des décideurs, en France, que pour gagner de la compétence sur des domaines pointus, il faut faire beaucoup d'essais, et prévoir de casser du matériel. Vouloir "que ça marche du premier coup", c'est pas comme ça qu'on gravi des marches significatives. Tout le monde se couvre à gogo etc. ça revient à utiliser une démarche (trop) mesurée. Parfois c'est quasi obligatoire, comme sur le James Webb Telescope. Mais la plupart du temps ce n'est pas du tout l'optimum. Il faut reprendre des risques (calculés) pour aller chercher les limites. ça ne veut pas dire faire n'importe quoi, et d'ailleurs ça ne se fait pas n'importe comment. SpaceX a un peu ré-ouvert les portes pour nous permettre de faire accepter ça par l'opinion public. C'est le moment d'en profiter. Il faudrait aussi falloir dresser les médias, les gens et les hordes de trolls à admettre le principe, parce que le premier "décideur" qui a à assumer un soucis va se faire écharper à grand coups de bots et de commentaires vengeurs : "vaste programme" comme aurait dit l'autre. Autre aspect complémentaire : la judiciarisation a beaucoup progressé, et pas tellement dans le bon sens. Ca arrange assureurs et avocats, ça soulage les "victimes" et excite ceux de la ligne du dessus, mais les autres la redoutent à commencer par les décideurs, sur toute la hauteur des piles hiérarchiques et politiques. Résultat net : la sélection par qui protège au mieux les arrières trains (le sien, celui de ses chefs) : ça explique entre autres la multiplication de la paperasse. Modifié le 24 janvier par Boule75 3 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. JulietBravo Posté(e) le 25 janvier C’est un message populaire. Share Posté(e) le 25 janvier Le 22/01/2024 à 23:46, JulietBravo a dit : L’« antenne en forme de bosse », est-ce que ça ne serait pas plutôt un carénage pour cacher une caméra qui regarde vers l’arrière, pour voir tous les emports lors des essais de séparation / tir ? Vu qu’il s’agit d’un avion d’essai… Cf. dans cette vidéo, aux alentours de 7:30 : 2 4 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) le 25 janvier C’est un message populaire. Share Posté(e) le 25 janvier TALIOS dispose de deux modes infrarouges : un mode MWIR capable d'imager certains propulseurs à 200 km et un mode SWIR pour imager et caractériser les profils d'aéronefs, même furtifs, ou des véhicules camouflés. L'OSF est composé de deux éléments, l'IRST pour la vision à champ large et le LRF pour la vision à champ étroit. L'IRST dispose d'une matrice MWIR avec des modes de balayage similaires à ceux du TALIOS, tandis que le LRF est conçu pour une portée de plus de 100 km afin de pouvoir désigner une cible au MICA Ng à cette distance. La télémétrie est utilisée pour le suivi des cibles furtives et pour l'identification. 4 7 6 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Delbareth Posté(e) le 28 janvier Share Posté(e) le 28 janvier Le 06/01/2024 à 21:56, MatOpex38 a dit : enjoy Je ne la vois que maintenant et j'ai plusieurs questions : - à 15:15 on voit une vue de haut du porte-avion, qui a l'air d'être tout seul (juste un autre truc à 15:23 en haut de l'image). C'est pas censé être un groupe aéronaval, où c'est juste que je me fait une mauvaise idée des distances qui séparent les bateaux dans ce genre de trucs ? - à 16:00, je suis hyper surpris par l’atterrissage (ou autre nom) et par la très courte distance entre la fin du virage et l'atterrissage. J'imaginais ça beauuucoup plus long. Encore une fois c'est moi qui imaginais mal où je suis pas le seul ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 28 janvier Share Posté(e) le 28 janvier il y a 19 minutes, Delbareth a dit : - à 15:15 on voit une vue de haut du porte-avion, qui a l'air d'être tout seul (juste un autre truc à 15:23 en haut de l'image). C'est pas censé être un groupe aéronaval, où c'est juste que je me fait une mauvaise idée des distances qui séparent les bateaux dans ce genre de trucs ? Peut être que c'est au large de Toulon et dans ce cas il est possible qu'il soit seul ? Cependant comme tu le dis je pense qu'on se rend peu compte des distances entre les bateaux du GAN. On a l'habitude des photos où tout le monde est à 500m La marine utilise souvent cette image : si le porte-avion est Paris, la frégate qui assure la route tout devant est à Lyon 2 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. FATac Posté(e) le 28 janvier C’est un message populaire. Share Posté(e) le 28 janvier Il y a 1 heure, Delbareth a dit : c'est juste que je me fait une mauvaise idée des distances qui séparent les bateaux dans ce genre de trucs ? Généralement, les bâtiments du groupe aéronaval sont en portée visuelle les uns des autres dans trois circonstances particulières : les exercices de manoeuvre (pas de combat) dont sont issues les photos que l'on voit le plus souvent (photex) les ravitaillements à la mer (RAM, souvent photographiés aussi) les passages de canaux et de détroits (qui font l'objet de reportages, donc d'images) En eaux libres, les distances se comptent en miles, dizaines de miles, et parfois, on approche la centaine - mais comme ce n'est pas photogénique, on en a rarement des vues. 4 3 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
JulietBravo Posté(e) le 28 janvier Share Posté(e) le 28 janvier Il y a 4 heures, Delbareth a dit : Je ne la vois que maintenant et j'ai plusieurs questions : - à 15:15 on voit une vue de haut du porte-avion, qui a l'air d'être tout seul (juste un autre truc à 15:23 en haut de l'image). C'est pas censé être un groupe aéronaval, où c'est juste que je me fait une mauvaise idée des distances qui séparent les bateaux dans ce genre de trucs ? - à 16:00, je suis hyper surpris par l’atterrissage (ou autre nom) et par la très courte distance entre la fin du virage et l'atterrissage. J'imaginais ça beauuucoup plus long. Encore une fois c'est moi qui imaginais mal où je suis pas le seul ? Concernant la procédure d'appontage, cf. l'illustration à la fin de ce (court) document : https://www.defense.gouv.fr/sites/default/files/cesm/BM237_Appontage.pdf La phase de "groove" (la finale à peu près rectiligne) est relativement courte, avant c'est un grand virage continu de "180°". 2 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Teenytoon Posté(e) le 28 janvier Share Posté(e) le 28 janvier Et heureusement parce que pendant la ligne droite de l'avion, la batellerie continue d'avancer. Si ça devait durer deux minutes, ce ne serait plus une ligne droite mais une ligne courbe. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
JulietBravo Posté(e) le 28 janvier Share Posté(e) le 28 janvier Il y a 1 heure, Teenytoon a dit : Et heureusement parce que pendant la ligne droite de l'avion, la batellerie continue d'avancer. Si ça devait durer deux minutes, ce ne serait plus une ligne droite mais une ligne courbe. L'approche CCA (Carrier Controlled Approach ?) ça existe aussi pour des conditions moins nominales, avec une beaucoup plus longue finale... ;-) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FATac Posté(e) le 29 janvier Share Posté(e) le 29 janvier Il y a 11 heures, Teenytoon a dit : Si ça devait durer deux minutes, ce ne serait plus une ligne droite mais une ligne courbe. Genre, comme une correction de dérive... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 29 janvier Share Posté(e) le 29 janvier Sachant que la zone des brins se déplace à l'oblique (8.5 degrés) à environ 20 25 nœuds 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ponto Combo Posté(e) le 30 janvier Share Posté(e) le 30 janvier Le 25/01/2024 à 13:47, Picdelamirand-oil a dit : TALIOS dispose de deux modes infrarouges : un mode MWIR capable d'imager certains propulseurs à 200 km et un mode SWIR pour imager et caractériser les profils d'aéronefs, même furtifs, ou des véhicules camouflés. Il en a été question à un moment donné mais ce n'est plus d’actualité. Le SWIR c'est grosso modo la bande 1-3 microns, il faut un détecteur spécifique et une optique adaptée, pas implémentés. Sur la voie TV il y a par contre un mode proche IR 0.7-0.9 micron. Comme sur Atlis et l'OSF... https://www.thalesgroup.com/sites/default/files/database/document/2018-07/TALIOS-GB_0.pdf Le 25/01/2024 à 13:47, Picdelamirand-oil a dit : La télémétrie est utilisée pour le suivi des cibles furtives et pour l'identification. ... télémétrer tout ce qui a été verrouillé sur la voie TV. 1 3 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 31 janvier Share Posté(e) le 31 janvier La France passe une commande de 42 Rafale à Dassault En ce début d’année 2024, le Ministre des armées Sébastien LECORNU a officialisé la commande de 42 avions de combat Rafale auprès de Dassault Aviation. Cette 5ème tranche permettra à la France d’atteindre le nombre de 234 Rafale au sein de ses forces d’ici 2032. La nouvelle tranche sera entièrement composée de versions monoplace au standard F4 qui pourront évoluer d’ici quelques années vers le standard F5. Une commande historique de plus de 5 milliards d’euros, prévue dans le cadre de la montée en puissance du Rafale et permise par la nouvelle Loi de Programmation Militaire 2024-2030. Une commande nationale historique face à l’exportation grandissante du Rafale Depuis 1993 il s’agit de la 5ème commande de Rafale effectuée par la France. À ce jour elle en a commandé : 13 en 1993 48 en 1999 59 en 2004 60 en 2009 42 en 2024 Cela faisait presque une quinzaine d’années que les armées françaises n’avaient pas passé commande. Cette période de vide s’explique par de nombreuses coupes dans le budget de la défense au cours des dernières décennies. La commande réalisée par Balard permettra de combler les rangs de l’armée de l’air et de l’espace qui avait dû céder deux douzaines d’appareils français d’occasion à la Grèce et la Croatie. Une commande exceptionnelle de 12 Rafale avait d’ailleurs été passée en 2021 en vue de remplacer les aéronefs vendus à la Grèce. La 5ème tranche représente donc 30 Rafale auxquels s’ajoutent 12 Rafale en remplacement de ceux vendus à la Croatie. De son côté, l’avionneur français s’est tourné vers l’export avec 261 aéronefs vendu depuis 2015 : 55 à l’Égypte 36 au Qatar 36 à l’Inde 80 aux Émirats Arabes Unis 42 à l’Indonésie 24 à la Grèce, dont 12 ex-français d’occasion 12 à la Croatie, tous ex-français d’occasion Malgré un départ difficile concernant l’exportation de l’avion de combat, ce sont pourtant les exports qui représentent la majorité des aéronefs vendus par le constructeur (234 français, 261 étrangers pour un total de 495). Le carnet de commande devrait poursuivre cette dynamique concernant les pays étrangers. En février 2022 c’est l’Indonésie qui avait signé un contrat avec Dassault pour l’acquisition de 42 Rafale. Plus récemment le gouvernement indien a annoncé qu’il souhaitait acquérir 26 Rafale Marine pour l’Indian Navy. A cette dernière pourrait s’ajouter une commande plus importante dans le cadre du programme MRFA (Multi-Role Fighter Aircraft), l’Inde cherchant à acquérir 114 aéronefs de combat. Des rumeurs pointent d’ailleurs du doigt la potentielle création d’une chaine de production délocalisée en Inde. Les prospects pour le Rafale ne cessent de croitre. Après la région Indo-Pacifique, ce sont plusieurs pays d’Asie du Sud-Est et anciens satellites de l’URSS qui s’intéressent au fleuron français. Un engouement dû au caractère omnirôle du Rafale qui permettrait à ces forces aériennes de remplacer des flottes d’appareils datant de la guerre froide (voir notre article sur le sujet). Dassault et le défi de la hausse de la productivité Fin 2023, le PDG de Dassault Aviation Eric TRAPPIER a annoncé la montée en puissance de la chaine de production. Loin du temps où les usines de Mérignac tournaient au ralenti en 2020 (moins d’une unité par mois pour un total de 11 par an) l’avionneur a maintenant pour objectif une production de 3 aéronefs par mois, soit un total de 36 Rafale par an. Une hausse de la production imposée par l’explosion du carnet de commande. Toutefois cette évolution fait face à certaines difficultés comme l’a montré l’année 2023. En effet, certains retards sont observés sur les chaines d’assemblages dû à des problèmes d’approvisionnement auprès de divers sous-traitants du secteur aéronautique. Un secteur qui a fortement été impacté par la crise sanitaire et qui peine à recruter de la main d’œuvre. Pour l’année 2023 seulement 13 appareils ont été produits. En comparaison, l’année 2020 avait permis la livraison de 26 Rafale. C’est donc un nouveau défi pour Dassault Aviation qui devrait commencer à livrer cette 5ème tranche à partir de 2027. Les derniers Rafales de la 4ème tranche commandés en 2009 par Paris devraient quant à eux être livrés d’ici 2026. Toutefois l’année 2024 pourrait être celle des records puisque plusieurs appareils sont à un niveau très avancé de leur assemblage et sont dans l’attente de quelques équipements pour être livrés. Cela impliquerait un « boom » des livraisons pour l’année 2024 en parallèle de l’augmentation de la production. 2 1 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Teenytoon Posté(e) le 31 janvier Share Posté(e) le 31 janvier Un peu léger pour des spécialistes, ils laissent entendre que c'est uniquement a cause de Dassault que les livraisons fluctuent alors que c'est principalement dû à l'absence de commandes certaines années. 1 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 31 janvier Share Posté(e) le 31 janvier Moi je remarque qu'on semble plutôt s'orienter vers des F5 monoplace alors que j'aurais pensé plutôt biplace. 1 2 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 31 janvier Share Posté(e) le 31 janvier Il y a 2 heures, Picdelamirand-oil a dit : La nouvelle tranche sera entièrement composée de versions monoplace au standard F4 qui pourront évoluer d’ici quelques années vers le standard F5 Bonne remarque de PIC : En effet pour les F4 ... au moins... Pas clair comme phrase, car que deviendront les F4 biplaces antérieurement commandés et livrés ? 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 31 janvier Share Posté(e) le 31 janvier (modifié) il y a 53 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Moi je remarque qu'on semble plutôt s'orienter vers des F5 monoplace alors que j'aurais pensé plutôt biplace. Peut être que justement ils prennent beaucoup de F4 monoplace pour compenser une commande essentiellement de biplace F5 non ? Modifié le 31 janvier par Titus K 1 2 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 31 janvier Share Posté(e) le 31 janvier Les biplaces destinés aux FAS seront commandés avec la Tranche 6 au standard full F5 natif (~40/50). 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 31 janvier Share Posté(e) le 31 janvier Il y a 1 heure, Titus K a dit : Peut être que justement ils prennent beaucoup de F4 monoplace pour compenser une commande essentiellement de biplace F5 non ? C'est des F4 qui pourront évoluer vers le F5, moi je comprend qu'ils sont pré-câblés pour F5 et qu'ils ont un système de refroidissement compatible de F5. Or F5 c'est aussi une connectivité permettant de contrôler un essaim de drones et pour cette tâche je vois plutôt des biplaces, bon on verra. 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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