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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 31/01/2024 dans toutes les zones

  1. Le problème pour la Chine est que, à l'instar de la Seconde Guerre mondiale, le Pacifique et l'Europe sont des théâtres différents, avec des exigences différentes. C'est une décision controversée, mais l'USMC s'est débarrassée des chars d'assaut et ne se préoccupe pratiquement plus de l'artillerie de 155 mm parce qu'elle est fondamentalement inutile dans le Pacifique. Il s'agit peut-être d'une spécialisation excessive, mais cela montre qu'une grande partie des systèmes fournis à l'Ukraine ne sont guère un obstacle à ce qui est nécessaire dans le théâtre du Pacifique. Les États-Unis sont relativement frais, car ces systèmes ne sont pas en concurrence avec les besoins dans le Pacifique. Pour ceux qui ne sont pas attentifs, les États-Unis donnent à l'Ukraine (y compris les ATACM plus anciens et de plus courte portée) des armes qui, de toute façon, ne seraient pas d'une grande utilité contre la Chine. L'année dernière, la tendance était que les États-Unis mèneraient la guerre jusqu'au dernier Ukrainien. Aujourd'hui, on dit que la Chine est en train d'épuiser les stocks de 155 MM des États-Unis jusqu'au dernier Russe Si c'est le cas, je ne pourrais pas être plus heureux et j'encourage la Chine à continuer. Nous avons encore beaucoup d'autres armes pour la Chine, et les États-Unis n'ont pas perdu un seul navire, avion ou sous-marin en Ukraine. Plus précisément, l'idée derrière l'aide à l'Ukraine était de dégrader la Russie afin que nous n'ayons pas à nous inquiéter de la Russie en cas d'intervention de la Chine. La Chine a affaibli la Russie et a permis aux États-Unis de se concentrer sur la Chine dans de bonnes conditions.
    10 points
  2. Tartufferie !! j'ai honte pour lui, je suppose qu'il n'aura pas honte de lui même. Il y a qq mois son min Agri a refusé toute idée de quota, de normes à vérifier, etc....La marchandise rentre et rentrera, circulez y'a rien à voir !! Je suppose que le PR était au courant et que ce n'était pas une attitude isolée. L'été dernier, l'automne dernier. C'est pas vieux hein !!! Maintenant ça manifeste alors il communique dans le sens du poil pour son pays. DONC il donne absolument raison à ce que toute revendication soit portée par de la manif, du blocage, du bordel !! Puisque c'est le seul langage qui est entendu. Et une fois le message entendu, il n'a aucun problème à faire un petit 180° droit dans les bottes. Par contre une fois de plus, on renvoie indirectement vers l'UE " on espère que l'UE prendra des mesures" c'est plus pratique....Et lors des votes, ton pouvoir à poussé quoi comme idée ?? Pfffffffff.............. Quelle tristesse, mazette......
    8 points
  3. La télévision russe est en roue libre totale depuis le début de la guerre (ce n'était déjà guère glorieux avant) et ça s'aggrave visiblement de mois en mois. On ne compte plus non plus les analystes russes "sérieux" qui dissertent sur telegram à propos de frappes nucléaires préventives sur l'Europe. Sans oublier un certain ancien Président russe, présenté comme modéré et libéral à l'époque de sa présidence, qui après sa tasse de Vodka matinale divague chaque jour sur l'annihilation prochaine de l'Occident. Les bonnes âmes qui nous expliquent qu'on va un jour s'assoir autour d'une table et discuter tranquillement avec ces gens de la sécurité de l'Europe devraient quand même écouter de temps en temps la teneur du débat public en Russie.
    8 points
  4. La vraie réponse c'est que les pays qui n'en sont pas content n'ont qu'à produire eux-mêmes la majorité de leurs armements et assumer leur défense. Combien en Europe pour ça ?
    7 points
  5. Le problème ici n'est pas les ressources. C'est un désaccord politique au congrès. Les USA peuvent sans problème se permettre de financer l'Ukraine à hauteur de 80 milliards de dollars par an s'ils en ont envie, et c'est là tout le sujet. Si le congrès US ne daigne pas soutenir l'Ukraine alors qu'il le peut, il est normal que tous les gens dont la défense repose au moins partiellement sur le fait que les US les aideront se mettent à se poser la question de la crédibilité de cette protection.
    7 points
  6. ça a toujours été comme ça. Les 20x102 standard OTAN (problème mun US/ mun FR) pas toujours compatible. Le standard 20x139 avait des obus non compatibles chez tout le monde (rien que deux versions incompatibles MN/AdT du même canon pour le cas franco-français). Le 30x170 courant avec les HS830 même histoire, un standard Fr un standard Suisse et un standard UK. Les 105 OTAN qui avant des obus pas toujours compatible avec les autres suivant la poudre (GIAT a dû faire une nouvelle poudre pour le 105 G3 d'export car la poudre française faisait mal aux L7s). Parlons des canons OTAN des Abrams qui ne supportent pas les charges des obus allemands. (question de pression)
    7 points
  7. Je me permets un petit HS sur le thème. Je pense que vous aviez tous constaté (en tout cas les moins urbains), que dans nos campagnes, de très nombreux panneaux de nom de ville/village était "à l'envers" en signe de protestation de la part des agriculteurs. (depuis un moment) Cette action symbolique, pacifique mais massive n'a pas (ou très peu) été relayée dans le médias me semble-il. Je comprend le retour à la bonne grosse charrette de bouses déversée en plein Paris. Là au moins on passe à la téloche...
    6 points
  8. Je recommande ici une vidéo récente de l'analyste militaire danois Anders Puck Nielsen. https://www.youtube.com/watch?v=ZY7GPBSyONU&t=604s Selon lui, l'objectif de la Russie n'est pas de conquérir un territoire, mais de mettre fin à l'OTAN. Car leur objectif est d'établir des relations bilatérales, pas de négocier avec un collectif fort. Pour ce faire, ils vont éventuellement procéder à des coups d'épingle dans une zone périphérique, par exemple au nord de la Finlande (plutôt pas dans les pays baltes, trop de population et trop d'attention). Les actions seront suffisamment importantes pour saper la crédibilité de l'OTAN, mais suffisamment petites pour ne pas mobiliser l'OTAN.
    6 points
  9. la plus grande différence pour les États-Unis est qu'ils disposent d'une évaluation bien meilleure et bien plus précise des capacités russes. Avant que la Russie n'envahisse l'Ukraine, nous pensions qu'elle pourrait prendre Kiev en 72 heures. La Russie aurait probablement été plus effrayante si elle nous avait laissés nous bercer de cette illusion. Il sera beaucoup plus facile de "dimensionner" (et je déteste cette expression) l'Europe maintenant. Sans parler du fait que l'Europe est en train de se réarmer et que nous avons ajouté deux nouveaux pays à l'OTAN. Auparavant, les États-Unis auraient probablement été plus hésitants quant à la taille des forces en Europe, mais nous nous sentons tous assez bien actuellement. Je ne pense pas qu'il faille sous-estimer les Russes, et la Russie se reconstruira et nous en saurons à nouveau moins dans quelques années, mais pour l'instant, l'apprentissage a été extrêmement utile. Et bien sûr, dans quelques années, l'Europe sera dans une situation bien meilleure et créera trop de points d'interrogation et de risques pour la Russie. Je ne crois pas que la Russie sera en état d'affronter directement l'OTAN avant très longtemps. En ce qui concerne la Chine, beaucoup de gens pensent que la Chine est en train de réévaluer ses hypothèses. Il s'avère que les invasions ne sont pas faciles, et que celles qui passent par l'eau sont les plus difficiles.
    6 points
  10. Ce sont les chinois qui ont envoyé les russes en Ukraine et le hamas en Israël ?
    6 points
  11. Ils n'ont qu'à faire les meeting en ligne, avec leurs simus de F-35.
    6 points
  12. Un 4* 2S de chez Nexter se plaint du manque de commandes françaises d'obus, des cahiers des charges franco-français et de la complexité des projets européens: https://theatrum-belli.com/europe-economie-de-guerre-quels-enjeux-pour-les-industriels-francais/
    5 points
  13. Loin de moi l'idée de proposer des réponses définitives, encore moins de donner un conseil aux Américains dont il me semble qu'ils n'ont nul besoin. Mais voici à titre d'exemple l'article d'un commentateur et auteur conservateur et religieux Rod Dreher, Républicain opposé à Trump, qui lui aurait largement préféré De Santis, et qui pourtant votera Trump sans hésitation : "Votez pour le clown, c'est important". L'avantage de cette explication, qui lui est personnelle mais dont je soupçonne que plusieurs des points peuvent être partagés par un certain nombre de personnes, c'est qu'il donne des arguments entendables. On n'est naturellement aucunement obligé d'être convaincu ! Et au demeurant n'étant pas citoyen américain mon opinion sur leur élection n'a guère d'importance. Mais voici au moins des raisons de voter Trump qui ne se résument pas à "Tout cramer pour repartir sur des bases saines" Le titre de son article est une allusion au slogan qui avait cours en Louisiane quand par extraordinaire David Duke ancien chef du Ku Klux Klan se retrouva en lice pour le poste de gouverneur, opposé à Edwin Edwards, un personnage haut en couleurs et notoirement ultra-corrompu. Les Louisianais dirent "Votez pour l'escroc, c'est important", avec l'excellent argument qu'un corrompu à la Patrick Balkany est quand même bien préférable à un raciste et suprémaciste blanc. Et oui, les arguments de Dreher vont tous dans le sens "Trump est mauvais, mais regardez ce qu'il y a en face !" Le slogan sur les voitures et les lèvres de nombreux Louisianais cet automne-là, même des conservateurs comme moi, était le suivant : "VOTEZ POUR L'ESCROC. C'EST IMPORTANT" Edwards, bien sûr, était l'escroc. L'idée était que même si beaucoup d'entre nous, en particulier les conservateurs, comprenaient exactement ce qu'était Edwin Edwards, l'État serait bien mieux gouverné par un homme aux mœurs douteuses que par un authentique fasciste et suprémaciste blanc. Lorsque j'ai tiré le levier de vote cet automne-là pour Edwards (qui a gagné), j'étais certain que jamais je ne serais confronté à un choix aussi épouvantable lors d'une élection majeure. J'avais tort. (...) En novembre, les électeurs américains seront confrontés à une épreuve de force que la plupart d'entre eux ne souhaitent pas : une revanche entre Trump et Biden. Dans ces conditions, il est difficile de voir comment les conservateurs, même s'ils méprisent Trump, peuvent éviter de se boucher le nez et de voter pour lui. Hormis ses nominations judiciaires, il n'y a pas beaucoup de raisons de se réjouir du mandat de Trump. Bien sûr, il a été persécuté par les médias, les démocrates et l'État profond, mais il savait que cela arriverait. Trump était trop vaniteux et distrait pour résister efficacement. Et puis il y a eu son comportement épouvantable le 6 janvier. Trump n'est guère apte à exercer ses fonctions. Alors pourquoi voter pour lui ? Eh bien, avez-vous vu l'autre type ? Au cours de sa vie professionnelle, Joe Biden s'est forgé la réputation d'un démocrate "modéré", d'un catholique irlandais capable de parler facilement avec les ouvriers. Pourtant, il a gouverné comme un progressiste pur et dur. En matière de politique identitaire, de race, de LGBT et d'avortement, M. Biden s'est montré aussi extrémiste que n'importe quel autre membre de son parti. La frontière sud des États-Unis est restée ouverte pendant sa présidence. Selon les propres statistiques du gouvernement américain, quelque 6 millions d'étrangers ont franchi illégalement la frontière mexicaine depuis 2021. Ce chiffre est supérieur à la population de trente et un États américains. Il représente environ trois fois la population de Paris. (...) Pendant ce temps, la capacité militaire américaine s'est dégradée sous Biden. Il a vidé l'arsenal américain en envoyant des armes à l'Ukraine dans sa guerre futile contre la Russie, même si la plupart des observateurs comprennent que le rival le plus sérieux des États-Unis est la Chine montante. La capacité de production américaine n'est pas en mesure de remplacer les missiles et autres munitions transférés à l'Ukraine assez rapidement pour répondre aux besoins de Washington en cas de conflit armé avec Pékin. De plus, les forces armées américaines, composées uniquement de volontaires, sont confrontées à une crise de recrutement dramatique qui semble insoluble. Il y a plusieurs raisons à cela, mais celle dont ni les médias ni le gouvernement n'aiment parler est la façon dont l'idéologie woke s'est emparée des rangs des dirigeants militaires. Les forces armées ont particulièrement mal réussi à recruter des Blancs, surtout des hommes blancs. Selon le site Internet Military.com, les Blancs représentaient 56,4 % de toutes les recrues en 2018 - un chiffre à peu près proportionnel au pourcentage de Blancs dans l'ensemble de la population américaine (59 %) - mais la classe de recrutement de l'année dernière n'était composée que de 44 % de Blancs. La baisse du nombre de Blancs n'est pas compensée par l'augmentation du nombre de recrues non blanches. Pour ceux qui ne sont pas aveuglés par l'idéologie, il est facile de comprendre pourquoi les hommes blancs sont moins intéressés par le service dans les forces armées. L'armée, comme les universités, les entreprises et tant d'autres institutions américaines sous l'emprise de la wokeness, défavorise ouvertement les hommes blancs. Vos chances de gravir les échelons en fonction de vos performances seront réduites si vous êtes blanc et de sexe masculin. En outre, il est difficile de convaincre les jeunes Blancs de risquer leur vie pour défendre un système qui, d'une certaine manière, les traite comme des citoyens de seconde zone. (...) Il n'y a pas de responsabilité plus importante pour les dirigeants américains que de défendre la nation contre ses ennemis et de sécuriser ses frontières. Biden échoue à ces tests et accélère la désunion interne et le déclin du pays. Enfin, les États-Unis souffrent d'un effondrement continu de la confiance du public dans les institutions du pays. Peu de gens se sont intéressés au scandale qui a conduit à la démission de Claudine Gay, présidente de Harvard. Quel est le rapport entre l'Ivy League et le prix du lait et des œufs ? Mais ils comprennent cette débâcle, dans laquelle une universitaire remarquablement sous-qualifiée s'est vu attribuer le poste le plus prestigieux du monde universitaire américain, non pas sur la base de ses connaissances (qui étaient médiocres et en partie plagiées), mais manifestement parce qu'elle est noire et qu'elle est une femme. L'affaire Gay symbolise l'hostilité fondamentale de la classe dirigeante américaine à l'égard du mérite, de la compétence et de la justice. Ces élites qui supervisent, et même favorisent, le déclin américain méprisent Donald Trump comme un vantard et un bouffon. Elles n'ont pas nécessairement tort, mais il faut un certain culot pour s'inquiéter de la menace supposée de Trump alors que Biden et toute la classe dirigeante, ivres d'idéologie, sont en train d'affaiblir et d'éviscérer un pays autrefois fort. Est-ce que je pense que Donald Trump, avec ses pitreries juvéniles et son narcissisme comique, rendra l'Amérique à nouveau grande cette fois-ci ? Non. Mais en examinant longuement l'opposition, avec son porte-étendard à la cervelle de pudding, je persiste à dire : "VOTEZ POUR LE CLOWN. C'EST IMPORTANT"
    5 points
  14. Ben non y'a eu Barkhane puis Serval pour l'éviter. C'est le problème quand il ne se passe rien, vous voyez bien que des barres de gyrophares hyper voyantes à 3000 € n'ont servit à rien puisqu'il n'y a pas d'accident.
    5 points
  15. [Rapport parlementaire, pp 59-66] À partir du premier quinquennat d’Emmanuel Macron, la reprise en mains des questions africaines par l’Élysée donne un regain d’influence au conseiller Afrique du président, non démenti jusqu’alors. La prise de décision s’est ainsi concentrée à l’Élysée au détriment des autres acteurs peu consultés et écoutés, au risque de concevoir une politique de façon isolée, en écartant trop souvent les opinions divergentes ou alternatives, ce qui favorise une vision parfois approximative et partielle du continent africain et de ses enjeux. Les chercheurs, experts et journalistes sont eux-mêmes peu écoutés. Le rapporteur Bruno Fuchs observe que la société civile et les opposants politiques africains ne sont pas suffisamment pris en compte. Quand ils sont reçus, cela se fait surtout par des fonctionnaires de la direction Afrique du Quai d’Orsay et non à l’Élysée. Sur le terrain, le constat est le même. À titre d’exemple, si un ambassadeur américain reçoit ou visite toute la classe politique et la société civile, la majorité des diplomates français en zone francophone se contente d’une proximité avec les autorités officielles. Il est paradoxal qu’une stratégie fondée sur la vitalité des sociétés civiles ait omis à ce point de les consulter. La relégation du Parlement à un rôle extrêmement secondaire sur l’élaboration et le suivi de la politique africaine est également symptomatique de cette méthode. Rares sont les débats autour des choix stratégiques opérés par la France ou, plus récemment, le retrait de ses troupes et la reconfiguration de sa politique militaire. De ce point de vue, nos alliés africains font parfois mieux : c’est le cas du Niger où la présence des forces françaises dans le pays avait été débattue au Parlement. Paradoxalement, si la France a depuis longtemps des liens privilégiés avec le continent africain et si elle est régulièrement accusée d’y être omniprésente, elle connaît peu et peut-être de moins en moins son interlocuteur. [*] Dans tous les domaines, économiques, politiques, militaires, diplomatiques ou encore universitaires, rares sont ceux qui comprennent vraiment l’Afrique dans sa subtilité, sa diversité et ses profondes transformations. Les réseaux de l’ancienne Françafrique ont laissé place à une forme de vide. Cette situation couplée à un manque de moyens de la recherche et de la diplomatie et à la concurrence de l’Europe, de l’Asie et du Proche et du Moyen-Orient, jugés plus attractifs à bien des égards, a relégué l’Afrique au second plan des priorités diplomatiques françaises. Parallèlement, les lieux de formation sur l’Afrique ont, pour certains, disparu, comme le centre des hautes études sur l’Afrique et l’Asie modernes, école fondée en 1937 avant de fermer ses portes en 2000. Là est précisément le risque : comment bâtir une offre stratégique pertinente et se prémunir de la poursuite d’une politique « hors sol » sans connaître ceux à qui elle s’adresse ? Aux États-Unis, par exemple, la formation des diplomates nommés ambassadeurs intègre un cycle de rencontres avec des chercheurs spécialistes du pays de destination [En France] n’est pas rare de voir des non spécialistes être nommés en Afrique, ou des spécialistes d’Afrique de l’Est nommés en Afrique de l’Ouest, et inversement. Plus largement, les rapporteurs considèrent que la connaissance des pays africains devrait davantage guider la politique de recrutement du Quai et l’octroi de postes diplomatiques en Afrique comme le font de nombreux pays, tels que les États-Unis et la Russie. [Rapport parlementaire, pp 111-118] La veille du rendez-vous fixé, [le président du club des investisseurs d'un pays Africain] reçoit un appel pour lui annoncer que celui-ci aura lieu à l’ambassade et non au siège du club comme initialement décidé. Vexé, le président annule la réunion. il n’est pas rare de voir des personnalités françaises tutoyer leurs homologues africains alors que ces derniers les vouvoient. Le discours d’Emmanuel Macron à l’université de Ouagadougou, au Burkina Faso, a marqué les esprits. Il faut bien comprendre que les populations africaines sont d’abord préoccupées par des considérations matérielles directes, telles que pouvoir manger et faire vivre leurs familles, et non par la question des deuxième et troisième mandats. D’un côté, la France refuse de rencontrer Teodoro Obiang, le président de la Guinée équatoriale ; de l’autre, elle maintient des relations d’une grande proximitié avec son voisin Ali Bongo du Gabon. Elle conteste le troisième mandat du président Alassane Ouattara de Côte d’Ivoire, alors même qu’elle continue d’entretenir des relations poussées avec Paul Biya, le président du Cameroun au pouvoir depuis 1982. Ce manque de lisibilité tout comme l’absence d’explication quant aux contradictions des positions françaises retenues deviennent progressivement des marqueurs de la relation de notre pays avec la majorité des États du continent africain. La contradiction « ultime » intervient lors de la mort tragique, le 19 avril 2021, du maréchal Idriss Déby au Tchad. La France soutient ainsi la transition du pouvoir en faveur de Mahamat Idriss Déby qui a dissous le Parlement et suspendu la constitution, quand des alternatives démocratiques crédibles étaient possibles, comme celle incarnée par le principal opposant au régime, Succès Masra. Dès lors, face à ce soutien français, comment faire comprendre le combat frontal contre les militaires de la junte malienne alors même que ces derniers ont mis un terme, après des mois de manifestations dans les rues de Bamako, au mandat d’Ibrahim Boubacar Keita, l’un des pires présidents que le Mali ait connu ? La réputation de la France en Afrique pâtit de la mauvaise image des présidents qu’elle soutient ou qu’elle a soutenus. Le continent africain ne représente plus que 5,3 % du commerce extérieur français. Sur les quinze pays de la zone franc CFA, cette part représente 0,6 %. Actuellement, la plupart des intérêts économiques de la France en Afrique se situent au Maghreb, puis en Afrique subsaharienne, mais en dehors de la zone du franc CFA. Le Maroc est en première position des partenaires économiques de la France (il représente 18,9 % des échanges commerciaux franco-africains), suivi de l’Algérie (18,4 %), de la Tunisie (15,2 %), du Nigéria (8,5 %) et, enfin, de l’Afrique du Sud (5,8 %). Le premier pays de la zone franc CFA à figurer dans ce classement est la Côte d’Ivoire en tant que neuvième partenaire commercial de la France en Afrique (3,8 % des échanges commerciaux). [*] Comme les Américains en Afghanistan ? http://www.air-defense.net/forum/topic/8171-afghanistan/page/306/#comment-1687665
    5 points
  16. Tout est question de quantité hein? Si les ukrainiens pouvaient effectivement mettre en ligne 250 F16 avec pilotes, mécano, AIM120D et tutti quanti… oui la guerre prendrait peut être un visage différent. Mais 25 F16 ne changeront pas grand chose.
    5 points
  17. Le problème n'est pas là. En février 2022, les États-Unis ont pris la décision d'aider massivement l'Ukraine. Désormais, après un retournement de majorité au congrès, on assiste à un blocage total de l'aide qui risque d'avoir des conséquences terribles pour l'Ukraine, sans autres raisons que des bisbilles politiciennes internes aux USA. La grande force des États-Unis a été le relatif consensus bipartisan en matière de politique étrangère. Il pouvait y avoir des désaccords, des inflexions significatives d'une administration à l'autre mais pas de lâchage complet d'un allié en plein vol sans raison. Chacun comprenait les fondamentaux de la puissance américaine et le besoin de crédibilité en terme de politique étrangère. Or, ce n'est plus le cas. Un changement subtile de majorité au congrès semble désormais suffir à faire totalement dérailler une aide militaire vitale, et on attend tous les quatres ans de savoir si vous allez élire un président normal ou un apprenti dictateur qui veut dissoudre l'OTAN. Je suis le premier à dire que les Etats Unis ont toujours été extrêmement sérieux en ce qui concerne la défense de l'Europe pendant la guerre froide. Mais l'intermède Trump puis ce blocage montrent que ce sérieux s'étiole, que le consensus qui existait à ce niveau est mort, que les républicains sont imprévisibles et lunatiques sur l'OTAN et l'Europe, et il faut en tirer les leçons en tant qu'européens.
    5 points
  18. Bien que je trouve certains aspects de leur méthodologie sujets à caution, le classement a l'intérêt d'exister et surtout d'être mis à jour annuellement. L'Ukraine continue sa progression, laquelle est constante depuis... l'éviction de Ianoukovitch. Corrélation n'est pas causalité, mais quand on admet l'envie pressante d'une majorité de gens à vouloir tourner la page de l'influence Russe et toutes ses mauvaises pratiques pour se rapprocher de l'Europe, j'y vois un début de corrélation. https://www.transparency.org/en/cpi/2023/index/ukr
    5 points
  19. Et pourtant en plus de constater que l'ami Stark vient de renverser la table, sa vision des choses tient diablement la route. Bien plus qu'une Chine tirant les ficelles de Moscou. S'il est clair que les chinois "pourraient" soutenir la Russie en Ukraine s'ils le voulaient, la Russie va bien avoir du mal à fournir quelque chose à la Chine pour Taiwan dans les dix ans à venir.
    5 points
  20. L'option "guerre longue" a vraiment été prise en compte en février 2022 par V. Poutine ? Le principal affichage du pouvoir russe avant 2022 était un profond mépris de la résistance et des capacités ukrainiennes après l'annexion de la Crimée en 2014.
    5 points
  21. Ou alors on reste avec des normes "temps de paix" absurdes en terme de risque d'incident de tir et de conformité.
    5 points
  22. En effet. C'était d'ailleurs une bonne politique, puisque les besoins de la France en gaz étaient assurés par quatre fournisseurs Norvège, Algérie, Russie et Qatar. Ce qui permettait une bonne protection contre le chantage, aucun de ces quatre pays n'ayant de prépondérance et tous étant différents sur le plan géopolitique (pas le même groupe d' "amis") ce qui rendait très improbable qu'ils se coordonnent contre nous. La qualité de cet arrangement a été prouvée en 2022, puisque ayant fait le choix de nous éloigner de l'un de nos fournisseurs il nous en restait trois Norvège Algérie et Qatar. Situation beaucoup plus gérable que si nous avions fait le choix de nous éloigner d'un fournisseur prépondérant. Il n'y a rien à redire à cette politique. Sauf naturellement à vouloir reprocher aux dirigeants français de ne pas avoir deviné à l'avance d'où viendrait le prochain problème majeur. Ce qui reviendrait à leur reprocher de ne pas avoir eu de boule de cristal.
    4 points
  23. Il y a plusieurs raisons à cela. Si l'on aborde la question sous l'angle du parti républicain, on constate qu'il est essentiellement en faillite. Je veux dire par là qu'il n'y a pas de culture ou d'objectif au-delà de la doctrine de W. Bush. Les républicains sont devenus le parti de la guerre. C'est tout ce qu'ils savent faire. C'est une impasse. Trump a reçu l'investiture les deux fois parce que les alternatives sont Jeb Bush, Romney et McCain. Citez un républicain classique qui ne soit pas considéré comme une crapule belliciste. Les Républicains n'ont personne à qui s'adresser. C'est la raison pour laquelle Trump a réussi à remporter l'investiture en 2016 et en 2024. Pourquoi est-il possible que Trump soit réélu par rapport à Biden en 2024 ? l'une des choses les plus frustrantes au monde est de s'entendre dire que quelque chose est d'une importance capitale. mais de voir ensuite que cette chose "d'une importance capitale" n'est pas vraiment prise au sérieux. Il était d'une importance capitale que le président Biden fasse du bon travail. Qu'il le fasse si bien que les gens n'aient plus jamais l'idée de s'occuper de Trump ou de MAGA. Malheureusement, le président n'a pas fait son travail au niveau nécessaire pour rendre le choix facile. Je pense que Biden a mauvaise réputation, mais en même temps, je ne pense pas que son mandat ait été traité avec le niveau de soin nécessaire pour faire une meilleure présidence. Il y a aussi la perception du chaos. On a l'impression que les choses sont hors de contrôle, qu'il s'agisse des frontières, du Moyen-Orient, de l'Ukraine ou de l'économie. Enfin, compte tenu des limites de Biden, il est très difficile de défendre ses propres intérêts. Biden est peut-être le meilleur président de l'histoire des États-Unis, mais s'il ne peut pas l'expliquer au peuple américain, il sera gêné. Je suis parfois douloureusement optimiste et peut-être naïf dans le sens où tout ce que Biden avait à faire était un bon travail et il serait récompensé par le peuple américain avec un second mandat. Peut-être que si cela avait été la priorité et si la Maison Blanche de Biden avait essayé de s'orienter plus vers le centre et moins vers la gauche, il y aurait une bien meilleure chance de réélection. Biden peut encore être réélu, je pense qu'il a l'avantage. Mais ce sont là les problèmes. Biden a laissé trop de faiblesses à exploiter. sa popularité est très faible. son aversion est très élevée. Ce n'est pas la fin du monde, les chiffres vont s'améliorer à mesure que l'élection se rapproche, mais c'est un écart important et, une fois de plus, il va avoir du mal à se défendre. Il était essentiel de mettre fin à Trump et à son mouvement en faisant du bon travail et en montrant que, comme promis, les "adultes" reprenaient les rênes, et que ce serait vraiment bien. Malheureusement, les adultes n'ont pas fait du bon travail parce que nous n'avons pas choisi les bons adultes Comme je l'ai déploré à maintes reprises en tant que démocrate modéré, nous ne devrions pas être si près du but. Biden aurait pu trouver une bonne place et beaucoup de voix auprès des électeurs du centre, mais il a décidé de plaire à la gauche progressiste, impossible à satisfaire, qui n'est pas un groupe apprécié des modérés. C'est de la chair à canon sans fin pour les Républicains et les humoristes. Pensez à la folie qu'il faut avoir pour faire passer Trump pour un choix plus modéré, nous avons réussi à le faire.
    4 points
  24. Cet intérieur d'E-3 n'est plus du tout à jour. Cela a changé (il y a plus de consoles que sur ton image). Également, le terme "vrais lits" est un peu exagéré. Ce sont plus des bannettes que des lits. Et sois assuré que les opérateurs radars sont indispensables sur cet avion, et ne sont absolument pas obsolètes.
    4 points
  25. Le SNA Rubis en approche de Faslane aujourd'hui par mauvais temps.
    4 points
  26. vous devez vous tromper. Herciv nous dit que les États-Unis ne sont plus en mesure de produire des armes. ne laissez pas le montant record des ventes d'armes et l'expansion de l'industrie américaine de l'armement détourner l'attention d'un bon récit inventé.
    4 points
  27. C'est A&C, ça fait un moment que ce ne sont plus des spécialistes malheureusement. De là à ce qu'ils aient confondu "monoplace" avec "avions destinés à l'Armée de l'Air" il n'y a qu'un pas que je ne franchirais qu'à moitié, haha !
    4 points
  28. Vers la mise en place d'une mission Européenne pour la Mer Rouge donc sans intervention des USA. Notez que la communication est faite par l'UE, pas par l'OTAN, pas par un pays en particulier ... https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KBN34F0QK/l-ue-espere-lancer-sa-mission-en-mer-rouge-d-ici-la-mi-fevrier.html L'UE espère lancer sa mission en mer Rouge d'ici la mi-février BRUXELLES (Reuters) - Les Etats membres de l'Union européenne espèrent lancer d'ici la mi-février une mission navale en mer Rouge afin de protéger les navires commerciaux des attaques des rebelles houthis, a déclaré mercredi le porte-parole de la diplomatie européenne. Une décision pourrait être prise dans la journée concernant la structure de commandement de cette mission baptisée Aspides (protecteur), a ajouté Josep Borrell devant des journalistes avant une réunion des ministres de la Défense de l'UE. "Tous les Etats membres ne souhaitent pas participer mais aucun ne fera obstruction", a dit le Haut Représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. "J'espère que le 17 de ce mois (février), la mission pourra être lancée", a-t-il ajouté. L'objectif de la réunion de mercredi sera de désigner un pays membre pour diriger la mission ainsi que de préciser le nombre de pays participants et les moyens engagés. Soutenus par l'Iran, les Houthis du Yémen mènent depuis novembre une campagne de harcèlement des navires en mer Rouge à l'aide de drones et missiles, des opérations qu'ils disent mener par solidarité avec les Palestiniens en lutte contre Israël dans la bande de Gaza. Les Etats-Unis ont déjà créé en décembre avec d'autres pays une mission de protection des navires en mer Rouge mais plusieurs alliés, en particulier en Europe, ont émis des réserves sur les objectifs de cette mission, qui a conduit les Etats-Unis et la Grande-Bretagne à mener des frappes au Yémen, et rechignent à se placer sous les ordres de Washington. Josep Borrell a précisé que la mission européenne aurait pour mandat de protéger les navires et d'intercepter des attaques, mais pas de prendre part à des frappes contre les Houthis. La France, l'Italie et la Grèce ont exprimé leur intérêt à diriger cette mission et sept pays ont jusqu'à présent promis de fournir des moyens navals, qui seront prélevés sur des capacités de missions européennes déjà existantes dans la région, précise-t-on de sources diplomatiques. L'opération compterait au départ trois bâtiments sous commandement de l'UE. La France et l'Italie ont déjà des navires de guerre dans la région et l'Allemagne prévoit d'y dépêcher la frégate Hesse. (Andrew Gray, avec John Irish, Jean-Stéphane Brosse pour la version française, édité par Blandine Hénault)
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  29. La France passe une commande de 42 Rafale à Dassault En ce début d’année 2024, le Ministre des armées Sébastien LECORNU a officialisé la commande de 42 avions de combat Rafale auprès de Dassault Aviation. Cette 5ème tranche permettra à la France d’atteindre le nombre de 234 Rafale au sein de ses forces d’ici 2032. La nouvelle tranche sera entièrement composée de versions monoplace au standard F4 qui pourront évoluer d’ici quelques années vers le standard F5. Une commande historique de plus de 5 milliards d’euros, prévue dans le cadre de la montée en puissance du Rafale et permise par la nouvelle Loi de Programmation Militaire 2024-2030. Une commande nationale historique face à l’exportation grandissante du Rafale Depuis 1993 il s’agit de la 5ème commande de Rafale effectuée par la France. À ce jour elle en a commandé : 13 en 1993 48 en 1999 59 en 2004 60 en 2009 42 en 2024 Cela faisait presque une quinzaine d’années que les armées françaises n’avaient pas passé commande. Cette période de vide s’explique par de nombreuses coupes dans le budget de la défense au cours des dernières décennies. La commande réalisée par Balard permettra de combler les rangs de l’armée de l’air et de l’espace qui avait dû céder deux douzaines d’appareils français d’occasion à la Grèce et la Croatie. Une commande exceptionnelle de 12 Rafale avait d’ailleurs été passée en 2021 en vue de remplacer les aéronefs vendus à la Grèce. La 5ème tranche représente donc 30 Rafale auxquels s’ajoutent 12 Rafale en remplacement de ceux vendus à la Croatie. De son côté, l’avionneur français s’est tourné vers l’export avec 261 aéronefs vendu depuis 2015 : 55 à l’Égypte 36 au Qatar 36 à l’Inde 80 aux Émirats Arabes Unis 42 à l’Indonésie 24 à la Grèce, dont 12 ex-français d’occasion 12 à la Croatie, tous ex-français d’occasion Malgré un départ difficile concernant l’exportation de l’avion de combat, ce sont pourtant les exports qui représentent la majorité des aéronefs vendus par le constructeur (234 français, 261 étrangers pour un total de 495). Le carnet de commande devrait poursuivre cette dynamique concernant les pays étrangers. En février 2022 c’est l’Indonésie qui avait signé un contrat avec Dassault pour l’acquisition de 42 Rafale. Plus récemment le gouvernement indien a annoncé qu’il souhaitait acquérir 26 Rafale Marine pour l’Indian Navy. A cette dernière pourrait s’ajouter une commande plus importante dans le cadre du programme MRFA (Multi-Role Fighter Aircraft), l’Inde cherchant à acquérir 114 aéronefs de combat. Des rumeurs pointent d’ailleurs du doigt la potentielle création d’une chaine de production délocalisée en Inde. Les prospects pour le Rafale ne cessent de croitre. Après la région Indo-Pacifique, ce sont plusieurs pays d’Asie du Sud-Est et anciens satellites de l’URSS qui s’intéressent au fleuron français. Un engouement dû au caractère omnirôle du Rafale qui permettrait à ces forces aériennes de remplacer des flottes d’appareils datant de la guerre froide (voir notre article sur le sujet). Dassault et le défi de la hausse de la productivité Fin 2023, le PDG de Dassault Aviation Eric TRAPPIER a annoncé la montée en puissance de la chaine de production. Loin du temps où les usines de Mérignac tournaient au ralenti en 2020 (moins d’une unité par mois pour un total de 11 par an) l’avionneur a maintenant pour objectif une production de 3 aéronefs par mois, soit un total de 36 Rafale par an. Une hausse de la production imposée par l’explosion du carnet de commande. Toutefois cette évolution fait face à certaines difficultés comme l’a montré l’année 2023. En effet, certains retards sont observés sur les chaines d’assemblages dû à des problèmes d’approvisionnement auprès de divers sous-traitants du secteur aéronautique. Un secteur qui a fortement été impacté par la crise sanitaire et qui peine à recruter de la main d’œuvre. Pour l’année 2023 seulement 13 appareils ont été produits. En comparaison, l’année 2020 avait permis la livraison de 26 Rafale. C’est donc un nouveau défi pour Dassault Aviation qui devrait commencer à livrer cette 5ème tranche à partir de 2027. Les derniers Rafales de la 4ème tranche commandés en 2009 par Paris devraient quant à eux être livrés d’ici 2026. Toutefois l’année 2024 pourrait être celle des records puisque plusieurs appareils sont à un niveau très avancé de leur assemblage et sont dans l’attente de quelques équipements pour être livrés. Cela impliquerait un « boom » des livraisons pour l’année 2024 en parallèle de l’augmentation de la production.
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  30. c'est incroyablement intéressant La raison pour laquelle Donald Trump obtient la traction qu'il a sur ce sujet est la perception que l'Europe n'est pas sérieuse en ce qui concerne sa propre défense et que les États-Unis font tout le travail. Alors même que les États-Unis renforcent leurs effectifs en Europe, on nous dit que nous ne sommes pas sérieux et qu'on ne peut pas nous faire confiance pour défendre l'Europe. C'est le genre de choses qui me déconcerte vraiment. Je ne prête pas attention à ce que dit Donald Trump. J'espère que vous êtes tous assis pour cela, mais c'est une sorte de grand menteur. Ses paroles et ses actes sont souvent très éloignés, même selon les normes politiques. Je fais attention à des choses comme les niveaux de troupes, l'équipement, le déploiement, les bases, l'OTAN, etc. Même si les gens ne veulent pas le croire, je pense que même 80 ans plus tard, les États-Unis restent dans les parages. Il est extrêmement déroutant de voir le nombre de troupes américaines augmenter en Europe et de s'entendre dire que nous sommes en fait moins engagés. Je pense que les actions des États-Unis ont reflété la gravité de la situation. L'Ukraine se trouve dans une zone particulièrement problématique à divers égards. Il s'agit malheureusement d'une sorte de "tempête parfaite"
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  31. Je vais à mon modeste niveau introduire également une fissure dans le bloc uni Européen anti-Trump (le BUEAT), et ça m'en coute de l'admettre, mais toutes ces années passées à critiquer l'accord Allemand avec les Russes sur NS2. A mettre en évidence ce qui relevait d'une dissonance cognitive entre le besoin de s'assurer la protection de l'OTAN contre l'unique menace des intérêts Allemands (la Russie donc) et en même temps leur financer un tuyau à cash... La suite des événements donna raison aux Américains sur ce point, et je crois que nous vivons une période schadenfreude où les Européens sont priés (les Allemands en premiers, d'où les budgets colossaux annoncés en soutien à l'Ukraine) de réinjecter les "économies indues" par la suite de nos accords (nous étions aussi partis à NS2) avec les Russes.
    4 points
  32. il faut comprendre qu'il s'agit d'un moyen de pression politique assez évident Il s'agit d'un stratagème utilisé assez souvent dans des circonstances très spécifiques afin d'obtenir des choses. J'aime à penser que nos alliés nous connaissent assez bien et qu'ils comprennent que l'Ukraine est une situation assez unique. Quelqu'un a-t-il remarqué que les États-Unis et l'Europe n'ont pas envoyé de troupes en Ukraine lorsque les Russes ont envahi le pays ? C'est parce que l'Ukraine n'est pas membre de l'OTAN. Il n'y a pas d'article V Ce n'est pas parce que l'Ukraine n'a pas eu cette réaction que nous resterions les bras croisés face à l'invasion d'un pays de l'OTAN, d'autant plus que des troupes américaines sont stationnées dans la plupart des pays de l'OTAN. La Corée du Sud est différente de l'Ukraine, qui est encore plus différente d'Israël. J'ai déjà vu cette tactique se dérouler à maintes reprises lorsque les gens veulent quelque chose. Ils font de leur réputation un problème international. "Si nous n'attaquons pas l'Iran, nous aurons l'air faible. " "Si nous ne faisons pas ceci ou cela, nos alliés penseront que nous ne nous soucions plus d'eux." J'aime à penser que nos "solides" alliés sont capables de comprendre les différences et, comme ils ne sont pas stupides et qu'ils vivent dans le monde réel, ils comprennent que des nations différentes entretiennent des relations différentes. Le problème de l'Ukraine est qu'elle était relativement non alignée et que les États-Unis n'y ont pas de bases ni de troupes. Les États-Unis sont contraints d'opérer dans le cadre étroit de la manière dont ils peuvent aider l'Ukraine et avec ce qu'ils peuvent donner et aider, même si le financement est solide. J'espère que vous comprenez que les collaborateurs du président qui disent aux membres du Congrès qu'ils pensent pouvoir battre à plate couture que le sort du monde dépend du financement de l'Ukraine utilisent une tactique politique. En tant qu'Américain, je trouve tout simplement incroyable que les États-Unis puissent faire tant de choses dans le monde pour leurs amis et leurs alliés, et que tout cela soit instantanément oublié et mis de côté si facilement. Je pense que les États-Unis se sont montrés assez fermes à l'égard de l'Europe et d'un grand nombre de leurs alliés. Au cours des vingt dernières années, les États-Unis ont demandé de différentes manières aux Européens de consacrer plus d'argent à la défense. C'est plus compliqué que cela L'argument selon lequel les États-Unis, qui sont une puissance militaire, manqueraient soudainement de ressources et de capacités industrielles pour remplacer les pertes, sans parler des réserves stratégiques assez importantes et de la main-d'œuvre, est très étrange. Les effectifs de l'USMC en service actif sont plus de 2,5 fois supérieurs à ceux de l'ensemble de l'armée britannique, sans compter les réserves et les réserves inactives de l'USMC. La force active actuelle de l'USMC, après réduction de sa taille, est à peu près égale à celle des armées française et britannique réunies. Je comprends que vous ayez votre programme et qu'il consiste à faire croire que les États-Unis construisent et soutiennent encore moins de ressources que l'Europe, mais j'ai vu les données qui montrent que ce n'est tout simplement pas la réalité. Il est tout à fait normal que vous souhaitiez que l'Europe prenne sa propre défense plus au sérieux. C'est ce que je veux aussi. Mais je ne comprends pas en quoi le fait de mentir sur les États-Unis vous aide à atteindre votre objectif, d'autant plus que la diffusion d'un tas de contre-vérités ne fait pas que nuire à votre cause. Nous avons abordé ce sujet à de multiples reprises, puis il est oublié le lendemain pour une raison ou une autre et vous essayez de présenter à nouveau les mêmes arguments erronés plus tard. N'y a-t-il pas un moyen pour vous de promouvoir la défense européenne sans avoir recours à des mensonges flagrants sur les États-Unis et leur capacité militaire ?
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  33. Ne jamais attribuer à la malveillance ce que la bêtise suffit à expliquer.
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  34. Pour aller plus loin que mon message précédent, je pense qu'en plus de comparer la fiche technique, il est pertinent de comparer l'intérieur des différents avions. On a d'abord le vénérable E-3 Sentry La zone de repos est très grande avec des sanitaires, une cuisine, des fauteuils et 6 vrais lits. C'est excellent pour l'endurance de l'équipage. De plus l'avion est spacieux, et accueil une douzaine de console (on peut poser l'argument qu'un ou deux opérateurs radar sont obsolètes sur système modern) À l'opposé, on a le petit E-2 Là, trois consoles avec sièges métallique et c'est tout, même pas la place de se lever. Ajoutez à cela que la cellule reste celle d'un avion cargo militaire des années 60 (suffit de voir les témoignages de ceux qui voyagent sur C-2 : c'est froid et ça vibre de partout). Bref des capacités de coordination limitées et 9h grand max d'endurance, à la fin l'équipage est complètement lessivé. Maintenant pour l'avenir on a les deux concurrents, E-7 et GlobalEye. L'E-7 a 10 consoles modernes, et une zone de repos pourvue d'une cuisine, de sanitaires et de quelques (grands) fauteuils. C'est pas un E-3 mais c'est déjà ça. Par contre en plus on a le confort de vol d'un airliner moderne. Le GlobalEye a zone de repos qui est peu ou prou identique à celle du E-7. Par contre, il n'a que 5 consoles max. Sachant que l'Australie avait demandé à l'époque 10 consoles minimum, on peut se demander si ça n'est pas trop peu ici. Pour une force comme l'armée de l'air suédoise ça doit suffir, mais je m'interroge sur la capacité à coordonner un raid de type Poker depuis un si petit appareil... En bref selon moi le E-7 c'est le strict minimum. Idéalement un A321XLR aurait des avantages, mais je ne me fait pas d'illusions : on va prendre l'avion qui a déjà tout les systèmes intégrés (donc jet Bombardier ou liner Boeing 737)
    4 points
  35. Je ne suis pas doué avec les forums, question de génération. L'article est masqué.
    4 points
  36. C'est bien la peine de s'emmerder à faire du standard OTAN pour ensuite que chacun fasse sa tambouille niveau poudre... S'il faut du 155 "recette allemande" pour les PzH2000, du 155 "soupe française" pour les Caesar et du 155 "sauce américaine" pour les M777 on est pas sortie de l'auberge.
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  37. Oui mais faire des trous plus gros ne signifie pas forcément affaiblir le cadre, ça se calcule, sinon c'est un bon moyen d'alléger de faire des trous partout, par contre refaire tous les trous ça coûte surtout en rétrofit pour le démontage, la réalisation puis le remontage. Chez Dassault, quand une pièce casse aux essais de vibration, au lieu de la renforcer là où elle a cassé, on cherche à quel endroit on peut enlever de la matière pour que les moments engendrés par les vibrations ne soient plus destructifs.
    3 points
  38. Un article intéressant du Times, à la fois avec des données et avec de l'humain, sur le problème de la population en Ukraine La situation démographique de l'Ukraine, entre : - Dénatalité prononcée de longue date, - Séparation de plusieurs régions en 2014, - Emigration à grande échelle qui menace de devenir permanente, - Conquêtes de la Russie depuis 2022 - Morts du fait de la guerre, - Dénatalité encore plus profonde du fait de la guerre : le plus bas taux de naissances au monde, pire même que la Corée du Sud), - Et menace d'émigration supplémentaire après la fin de la guerre ...est catastrophique. Je ne vois pas d'autre mot Le taux de natalité de l'Ukraine est en chute libre. La prochaine génération a besoin d'un plan L'Ukraine a aujourd'hui le taux de fécondité le plus bas du monde, avec une moyenne de 0,7 enfant par femme en âge de procréer, a révélé un groupe de réflexion financé par le gouvernement au Times. Ce manque d'enfants, aggravé par les morts violentes massives et l'exode de millions de réfugiés, a remis en question la survie de la nation. Selon les scientifiques, le tableau démographique est sombre. "L'espérance de vie des hommes est passée de 66-67 ans avant la guerre à 57-58 ans, selon les estimations de nos experts", déclare Ella Libanova, directrice de l'Institut de démographie et d'études sociales de l'Académie nationale des sciences d'Ukraine. (...) L'Ukraine connaissait déjà une profonde crise démographique avant la guerre, avec un taux de natalité de 1,16 et une petite proportion de la population âgée de 20 à 40 ans, la tranche la plus susceptible de mourir au combat. Des sources militaires américaines estiment que les morts de guerre en Ukraine se situent entre 70 000 et 100 000. (...) Quelque six millions de personnes auraient fui le pays pour l'Europe, et environ quatre millions d'autres seraient bloquées dans les territoires désormais occupés par les troupes du président Poutine. Les hommes en âge de servir dans l'armée n'ont pas le droit de quitter le pays et beaucoup d'entre eux servent au front, de sorte que les sexes sont largement séparés. (Exemple concret d'une famille séparée dont la mère et les enfants vivent à Londres) Après avoir passé près de deux ans dans une école londonienne, les filles parlent couramment l'anglais avec un parfait accent britannique. L'ukrainien devient rapidement leur deuxième langue. (...) Selon une étude réalisée par Gradus, une société de recherche ukrainienne, 57 % seulement de ces familles affirment qu'elles retourneront en Ukraine à la fin de la guerre. "Ils disent qu'ils reviendront maintenant, mais s'ils restent assez longtemps, ces enfants vont dans des jardins d'enfants et des écoles, ils s'intégreront et finiront par perdre la motivation de revenir", explique Timofiy Brik, recteur de l'École d'économie de Kiev et chercheur invité à la LSE. "Avant la guerre, la population était estimée à 36 millions d'habitants, et on pense qu'elle est tombée à environ 25 millions aujourd'hui. C'est une chute énorme. Même si la guerre prend fin, l'émigration se poursuivra probablement, estime M. Brik. "Si les hommes sont libérés du service militaire, les familles reviendront-elles ou ces hommes iront-ils les rejoindre à l'étranger ? L'émigration se poursuivra.
    3 points
  39. @Manuel77 C'est la première pensée que j'ai eue aussi : la redoutable "guerre hybride" russe Je pense qu'il y aura des incidents, mais je ne pense pas que cela va nécessairement creuser un fossé. Il y a eu des incidents tout au long de la guerre froide. Il faudra faire preuve d'une certaine tolérance à l'égard de l'ambiguïté mais la réalité est que ces plans peuvent se retourner contre eux et unir l'OTAN autant qu'on espère la dégrader et la blesser. Le résultat de la guerre en Ukraine a été un renforcement de l'OTAN et une plus grande détermination de ses membres.
    3 points
  40. Très intéressant, merci. Si on se projette au-delà de la guerre en Ukraine, et dans l'hypothèse où elle se serait terminée victorieusement pour la Russie, il pourrait y avoir du sens en effet pour Moscou à tenter d'affaiblir la confiance des membres de l'OTAN les uns dans les autres, de façon à distendre l'effet "puissance collective" de l'Alliance atlantique et de pouvoir négocier plus durement dans des relations bilatérales - en priorité probablement avec leurs voisins directs. Comme l'explique Nielsen, il s'agirait d'un risque maîtrisé, vu l'enjeu limité. Surtout si les Etats-Unis ont décidé de relâcher leur soutien à la sécurité européenne - ce qui n'est qu'une hypothèse, même en cas d'élection de Trump, mais c'est cependant bien une hypothèse. Si la Russie décidait une telle tentative, je ne penserais pas au nord de la Finlande, car Nielsen ne parle pas de la contrainte sur le pouvoir russe de devoir faire accepter une telle "opération militaire" à la population. Certes, la propagande existe, mais il lui faut tout de même un matériau à utiliser ! Il n'y a dans le nord de la Finlande ni population russe, ni enjeu historique quelconque - même la propagande de Moscou ne pourrait pas faire avaler aux Russes l'idée que les Finlandais sont des Russes qui s'ignorent. Narva semblerait une meilleure cible. C'est la plus grande ville d'Estonie dont la grande majorité de la population est russe, incluse dans le comté de Viru oriental dont presque les trois quarts des 130 000 habitants sont russes, à moins de 150 km de Saint-Pétersbourg. Les Estoniens et Lettons (pas les Lituaniens) mettent effectivement quelques restrictions sur leurs citoyens de langue russe, qui sont bien modérées, mais enfin la propagande partirait de quelque chose, et puis cette propagande-là a déjà commencé Poutine a évoqué ce sujet récemment avec un ton menaçant. Plutôt qu'une vague de missiles de croisière contre "le gouvernement nazi de Tallinn", on peut imaginer des "petits hommes verts" prenant le contrôle de la ville et des forces de "stabilisation" entrant dans la ville / le comté afin de "protéger les droits des Russes". Eventuellement après un incident violent (éventuellement fabriqué... soyons fous !) Tout ceci sur fond de propagande comme quoi Moscou respecte bien sûr l'intégrité territoriale de l'Estonie et propose de définir avec Tallinn le cadre légal de l'autonomie du Viru oriental et la protection des droits de ses habitants - mais l'Estonie subirait les conséquences d'un refus de négocier, et la Russie réagirait naturellement comme nécessaire si les forces de l'OTAN tentaient d'empêcher la protection des droits des Russes. Ca ne paraît pas totalement inconcevable en effet.
    3 points
  41. Bonjour Après l'exploitation d'un ouvrage sur la 3ème diviziya de flotte du Nord, j'ai mis à jour / complété des fiches de sigles, d'armes, des chantiers, des formations de flotte du Nord, des sous-marins des classes 627 / 627A Kit November et 671 Yorsh / Victor III Victor I, nom d'un chieng ! Les détails là https://www.soumarsov.eu/Entrée/nouvelles.htm Merci de votre inérêt
    3 points
  42. Ben ils sont toujours capable de fournir des parties chaudes (l'EJ200 est toujours en service quand même^^), bénéficient des travaux mené sur le F136, ils bossent sur le Liftsystem et à priori les crédits déjà alloué pour Tempest doivent leur permettre de continuer à faire tourner leur BE. Imho, l'écart avec Safran a été considérablement réduit mais ça ne fait pas des gars de RR des incapables pour autant, de plus ils sont proches de GE et donc d'Avio qui est un partenaire sur le Tempest. Par contre quand il va falloir négocier avec Mitsubishi cela risque de se faire dans la douleur
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  43. Nous pensions de même. Il me semble que le rapport de la DRM parlait d'un effondrement de l'armée ukrainienne en moins de 15 jours. des bisbilles peut-être à nos yeux, mais peut-être pas aux leurs : qui sommes nous avec notre ethnocentrisme pour juger de ce qui est important, voire vital, pour les autres nations/groupement d'individus ?
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  44. Moi je remarque qu'on semble plutôt s'orienter vers des F5 monoplace alors que j'aurais pensé plutôt biplace.
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  45. https://www.telegraph.co.uk/world-news/2024/01/30/france-farmer-tractor-paris-protest-live-aldi-lidl-macron/ Jeremy Clarkson a apporté son soutien aux agriculteurs français qui assiégeaient Paris et d'autres villes françaises mardi, leur souhaitant "bonne chance" dans un message entièrement en français. Les mots d'encouragement de l'ex-présentateur de Top Gear ont été prononcés alors qu'Emmanuel Macron accusait l'Ukraine, déchirée par la guerre, d'intensifier la crise agricole européenne en inondant le marché, notamment avec de la volaille, et en faisant baisser le prix des produits français. Franck Laborde, directeur de l'association française des producteurs de maïs (AGPM), a déclaré que la volaille ukrainienne bon marché n'était pas élevée selon des normes adéquates. "Nous ouvrons grand nos portes en Europe à la production ukrainienne pour qu'elle puisse financer la guerre", a-t-il déclaré. "C'est inacceptable. L'agriculture est sacrifiée sur l'autel de la guerre". http://french.xinhuanet.com/20240131/99405a6aeb38420f819ae9edfe27e572/c.html PARIS, 30 janvier (Xinhua) -- Lors de son déplacement en Suède, le président français Emmanuel Macron a déclaré mardi que les importations des produits agricoles ukrainiens perturbaient le marché européen, et que la France espérait que l'Union européenne (UE) prendrait des "mesures claires" à ce sujet. L'UE devrait "avoir des mesures claires sur les importations venant d'Ukraine, car on a aujourd'hui en volume et en qualité des choses qui déstabilisent le marché européen", a indiqué M. Macron lors d'une conférence de presse tenue à Stockholm. Lors de la même conférence de presse, M. Macron a une fois de plus appelé l'Europe à soutenir l'Ukraine dans la durée. Il a affirmé que même si les Etats-Unis devraient réduire ou arrêter leur aide à l'Ukraine, l'Europe devrait être en mesure de compenser. https://www.francetvinfo.fr/economie/crise/blocus-des-agriculteurs/direct-colere-des-agriculteurs-depuis-limoges-le-convoi-d-agriculteurs-reprend-la-route-pour-rungis_6333751.html (30 janvier 2024) Emmanuel Macron dit vouloir "réguler" les importations de volailles venant d'Ukraine. C'est une des demandes de certains agriculteurs et éleveurs qui se mobilisent en France depuis plusieurs jours. Emmanuel Macron a annoncé vouloir "réguler" l'arrivée "d'une volaille qui était beaucoup moins chère venant d'Ukraine". https://www.theguardian.com/world/2024/jan/30/eu-defend-ukraine-if-us-reduces-military-support-emmanuel-macron-says Selon lui, l'invasion de la Russie s'explique en partie par le fait que l'Europe a été une minorité géopolitique et que les négociations sur la défense stratégique ont été menées uniquement par les États-Unis et la Russie, excluant largement l'Union européenne. Les traités de contrôle des armements et de sécurité "affectant notre territoire ont été décidés par les grands, et non par les Européens", a-t-il déclaré. "À l'avenir, lorsqu'il s'agira du traité sur les forces nucléaires de portée intermédiaire, des déploiements, du contrôle des armements pour aujourd'hui et pour demain, de la conception d'une architecture de sécurité, nous devrons être les seuls à décider. "Notre engagement en Ukraine ne vise pas seulement à empêcher une victoire russe, mais à nous permettre de décider de notre propre avenir et d'être présents autour de la table, car l'Ukraine fait partie de notre continent". M. Macron a ajouté : "Il n'y a pas d'avenir pour nous-mêmes et pour nos enfants si nous ne sommes pas en mesure de construire la nouvelle architecture de sécurité et de contrôle des armements dans notre voisinage. Nous devons être ceux qui décident pour nous-mêmes et ne pas déléguer cela à d'autres, même s'ils sont de très bons alliés, parce qu'ils vivent de l'autre côté de l'océan."
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  46. J'aurais écrit "neutralité" plutôt que "pacifisme" personnellement, même si la société suédoise (voir les sociétés scandinaves) semble s'être beaucoup éloignée de toute forme de violence, au point d'être surprise quand elle y est à nouveau confrontée. (D'où la montée des mouvements extrême droite ? Sujet complexe et sensible...)
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  47. C'est comme une bombe aérienne, mais il n'est pas nécessaire d'avoir un avion pour l'utiliser. Fusée lancée depuis le sol. Elle a une portée deux fois plus grande que la fusée HIMARs actuelle et est plus difficile à intercepter.
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  48. "Destinus, la start-up qui arme secrètement l’Ukraine en drones militaires" "Connue pour ses projets de drones hypersoniques, la start-up suisse Destinus livre depuis 2023, dans le plus grand secret, des centaines de drones militaires à l’Ukraine. Son fondateur Mikhail Kokorich, qui vient de renoncer à sa citoyenneté russe, va installer le groupe en France." Comme le dieu romain Janus, Destinus a deux visages. Le premier, largement médiatisé, est celui d’une start-up prometteuse, basée en Suisse, qui veut développer des drones et avions hypersoniques (vitesse supérieure à Mach 5), à la fois pour les marchés cargo et passagers. L’autre visage, que Challenges révèle aujourd'hui, était jusqu’à présent resté dans l’ombre : depuis l’année dernière, Destinus, fondé par l’entrepreneur d’origine russe et opposant anti-Poutine Mikhaïl Kokorich (qui vient de renoncer à sa citoyenneté russe), est également un des principaux fournisseurs européens de drones militaires à l’Ukraine." ... article payant. https://www.challenges.fr/entreprise/defense/destinus-la-start-up-qui-arme-secretement-l-ukraine-en-drone-militaire_881527
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  49. Généralement les manifestation initiées par l'armée sont gratuites car il ne faut pas oublier que la plupart des militaires suisses ne sont pas des professionnels et bien souvent ce sont les familles des militaires en service qui vont voir ce que font leur fils, neveu, mari, etc... Pour l'événement qui devait se dérouler sur l'aérodrome d'Emmen je ne sais pas car cela ressemblait plus à un meeting qu'à une journée "porte-ouverte" Je pense qu'il y a un peu de cela. Voici quelques extraits de ce que disaient à ce sujet une revue militaire suisse: "Comme le commandant de corps Thomas Süssli, chef de l'armée, l'a expliqué aux médias, les dépenses d'exploitation ont fortement augmenté. Il y a des problèmes de liquidités au sein de l'armée et celle-ci a besoin de son énergie pour se concentrer sur sa mission de défense. Mais la décision est également une réaction à la non-augmentation du budget. Ainsi, l'augmentation prévue des dépenses de l'armée ne sera perceptible qu'à partir de 2028. D'ici là, l'armée sera déjà très sollicitée financièrement... Andrea Gmür-Schönenberger (Die Mitte), président de la Commission de la politique de sécurité du Conseil des Etats, considère cette décision comme un appel à l'aide de l'armée, comme elle l'a expliqué au "Tagesschau". https://www.asmz.ch/artikel-digital/verzicht-grossanlaesse-28012024 A mon avis, l'annulation des manifestations est due à deux raisons différentes. D'un côté les politiciens ont refusé d'augmenter rapidement le budget de la défense et certains de ces politiciens aimeraient que l'armée fasse ces présentations comme si de rien n'était. Le chef de l'armée leur montre que leur décision a des conséquences. Il faut également se rappeler que les militaires souhaitaient mettre définitivement à la retraite les vieux F-5E mais que ce sont les politiciens qui ont refusé pour sauver provisoirement la "Patrouille suisse". D'un autre côté, certains citoyens qui ne s'intéressent pas à la chose militaire n'hésiteraient pas à dire que l'armée réclame de l'argent mais qu'elle n'hésite pas à jeter des millions par les fenêtres en faisant des manifestations inutiles et pas du tout écologique.
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