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Allemagne


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il y a une heure, Bechar06 a dit :

Pas le temps de chercher mais Lufthansa Technics , qui en principe fait du MCO est il encore lié à Lufthansa compagnie aérienne ? 

Non, c'est bel est bien dans le giron Lufthansa ... Rien à voir avec Air France

Et les NL en savent souvent + que les autres ( c'est bien ) :   https://www.scramble.nl/military-news/german-air-force-a340s-immediately-retired 

Remarque : l'IRAN est acheteuse ... ( Cf. les ex A340 de l'AAE )

 

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Il y a 5 heures, ksimodo a dit :

On peut se moquer, c'est le jeu. Mais ça fait beaucoup en une fois et forcément ça prête le flanc. Plusieurs tentatives infructueuses, le kéro largué, la maintenance en difficulté ( révélatrice du parc machine en général ??? ) et in fine impossibilité d'aller à l'autre bout du monde par des moyens commerciaux ( un séjour de 1 semaine peut se ré-agencer d'une autre manière qu'un AR express de 24 heures ). 

A ce degré, peut on mettre en cause les avions uniquement ? 

Mon côté conspi' me susurre en effet qu'il y a autre chose que ces histoires rocambolesques de problèmes techniques derrière "l'impossibilité". :biggrin:

Je rappelle par exemple que l'Australie vient de choisir un blindé sud-coréen au détriment du KF-41 de Rheinmetal il y a trois semaines. :rolleyes:
https://www.defensenews.com/land/2023/07/27/australia-selects-south-koreas-hanwha-in-military-vehicle-competition/

La ministre, tout en prétendant le contraire, serait-elle en train de bouder pour esquiver un exercice humiliant?
Ou bien essaie-t-elle de faire passer un message à ses parlementaires pour leur signifier que la disponibilité des matériels est un sujet majeur dans le cadre des ventes d'armes? Disponibilité pas encore assez prise au sérieux semble-t-il.

Modifié par Patrick
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Il y a 13 heures, Titus K a dit :

Bonne polémique de merde... je les sens venir : 
"regardez comme les allemands se font du soucis pour les 80 TONNES de kérosene, vraiment quel pays écologiste, ces medias prêts a mettre en lumière le moindre écart écologique de leur personnalités politiques"

Sinon leur centrales au charbon et au gaz rejettent combien de fois par secondes la pollution équivalente à 80 tonnes de kerosene ?

Bha heu ... Tu brodes à mort la

Dès que c'est allemand le forum perd pied

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https://www.marianne.net/economie/allocs-ou-credit-dimpots-aux-entreprises-en-allemagne-la-coalition-se-fissure-entre-verts-et-liberaux (16 août 2023)

En Allemagne, la ministre écologiste de la Famille, Lisa Paus, a mis son veto à l'adoption d'une loi diminuant les impôts des entreprises de 6 milliards d'euros, portée par le très libéral ministre des Finances, Christian Lindner. Si elle en accepte le principe, elle conditionne son accord au développement accru d'une sécurité sociale pour les enfants.

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il y a une heure, Chimera a dit :

Cela confirme mes hypothèses exprimées récemment sur le fil SCAF : le worshare 30%/30%/30% ne triendra pas avec un budget équipement aussi faible et pas d'augmentation du budget hors fonds special. L'Allemagne bleuffe totalement depuis le départ. Face à cet état de fait, la France augmente massivement et progressivement son budget pour atteindre 70 Mrds en 2030. L'écart va se creuser considérablement. 

Comme pour la Pologne qui investit considérablement dans le matériel, mais on n'a pas encore les budgets de formations du personnel ni celui de la MCO de tous ces investissements. 

L'Allemagne a une remontée en puissance à financer mais elle au moins voit la montagne qui se dresse face à elle contrairement aux polonais.

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Il y a 2 heures, herciv a dit :

L'Allemagne a une remontée en puissance à financer mais elle au moins voit la montagne qui se dresse face à elle contrairement aux polonais.

Sauf qu'elle a aussi ses problèmes propres à gérer, et les finances risquent d'en faire partie. The Economist (qu'on ne peut pas vraiment accuser d'être pro français) a sorti une petite série d'article sur la santé économique allemande, et l'ensemble n'est pas réjouissant. Pas catastrophique, mais on est loin du meneur incontesté vendu par certains publics pro allemands justement.

N'y ayant accès sans paywall qu'au bureau, je vous mets le lien public vers l'un des articles, celui au titre le plus putaclic à mon avis. Mais ce n'est pas le seul, il donne juste le ton général.

(C'est bien évidemment en anglais, désolé. Je ne crois pas avoir vu de publication du même genre en français pour le moment)

https://www.economist.com/leaders/2023/08/17/is-germany-once-again-the-sick-man-of-europe

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@Picdelamirand-oil  excellent article. Je n'émettrai qu'un seul bémol: Wolfgang Münchau ne mentionne même pas la possibilité que l'accueil d'un millions de refugiés par Merkel aie pu jouer un rôle dans la montée de l'AFD.

Sinon, il a raison de dénoncer le manque de vision des dirigeants allemands. Et ça ne semble pas s'améliorer: 

Citation

Pour relancer l’économie, Berlin mise sur une réduction de la bureaucratie et de meilleures conditions pour les start-ups  
https://www.euractiv.fr/section/economie/news/pour-relancer-leconomie-berlin-mise-sur-une-reduction-de-la-bureaucratie-et-de-meilleures-conditions-pour-les-start-ups/

Révélation

Alors que l’Allemagne est la moins performante des grandes économies en termes de croissance économique en 2023, selon le Fonds monétaire international (FMI), les représentants de la coalition tripartite au pouvoir espèrent que la réduction des formalités administratives, les énergies renouvelables et de meilleures conditions pour les start-ups permettront de sortir de ce marasme.

Dans ses prévisions pour l’ensemble de l’année 2023 publiées en juillet, le FMI s’attend à ce que l’économie allemande se contracte de 0,3 % cette année, faisant du pays un retardataire par rapport à toutes les autres grandes économies, qui parviennent à afficher des taux de croissance positifs cette année.

Si ces chiffres ont déclenché un débat en Allemagne sur la manière de surmonter le marasme économique du pays, les solutions proposées par les membres de la coalition gouvernementale composée de sociaux-démocrates (SPD, Socialistes et Démocrates européens), de Verts et de libéraux (FDP, Renew Europe) divergent fortement.

Le ministre des Finances, Christian Lindner (FDP), qui a habituellement une approche stricte en matière de fiscalité et se montre sceptique à l’égard des mesures qui pèsent sur les finances publiques, a proposé un régime d’allègement fiscal annuel de 6 milliards d’euros pour les entreprises. Ce dernier a été temporairement interrompu en raison de différends internes au sein de la coalition.

Sandra Detzer, députée et porte-parole des Verts pour les affaires économiques, a déclaré que, bien qu’elle soutienne le paquet d’allègements fiscaux, « plus importantes que les impulsions à court terme, cependant, sont les réformes à long terme visant à renforcer la compétitivité de l’Allemagne, qui ont été retardées depuis si longtemps ».

« L’expansion des énergies renouvelables pour une énergie bon marché, la loi sur l’immigration de la main-d’œuvre qualifiée pour lutter contre la pénurie de travailleurs qualifiés et le contrôle des pratiques pour moins de charges bureaucratiques sont des étapes importantes de la coalition pour que l’Allemagne redevienne un lieu d’implantation pour les entreprises », a ajouté Mme Detzer.

Bien que les nouvelles sources d’énergie renouvelable, telles que l’énergie éolienne et solaire, aient des coûts de production inférieurs à ceux des autres sources d’énergie, les experts ne croient pas que l’Allemagne bénéficie d’un avantage concurrentiel à cet égard, car elle manque, par exemple, de capacités d’hydroélectricité flexible, contrairement à d’autres pays européens.

Libéraux et conservateurs veulent réduire la charge bureaucratique
Son homologue libéral, Reinhard Houben, député du FDP et porte-parole pour les affaires économiques, a indiqué qu’après l’adoption du paquet d’allègements fiscaux, « la prochaine étape est un paquet d’allègement de la charge bureaucratique, que [le ministre de la Justice] Marco Buschmann lancera cette année ».

M. Buschmann, qui avait annoncé qu’il présenterait une liste de propositions visant à réduire la charge bureaucratique dans le courant de l’année, a déclaré en mai dernier que si son gouvernement « montrait la voie en matière de réduction de la bureaucratie dans notre propre pays, […] de nombreuses exigences et règlementations sont décidées au niveau européen ».

Par conséquent, il a annoncé qu’il soutiendrait l’appel du président français Emmanuel Macron (Renaissance, Renew Europe) en faveur d’une « pause » sur la nouvelle législation environnementale au niveau de l’UE. Cet appel du président de la République avait également été soutenu par le Premier ministre belge Alexander De Croo (Open VLD, Renew Europe) ainsi que par les partis d’opposition allemands CDU/CSU (Parti populaire européen), marquant ainsi un contraste avec l’avis de Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne et membre de la CDU.

Loi sur le financement des start-up
Interrogée sur la manière d’améliorer la croissance économique, Verena Hubertz, cheffe de groupe parlementaire adjointe du SPD, le principal parti gouvernemental, a vanté les mérites d’un projet de loi sur les conditions de financement des start-ups adopté par le gouvernement la semaine dernière.

« Le format facilité de participation au capital des employés attirera des talents internationaux recherchés vers la scène des start-ups en particulier », a déclaré Mme Hubertz, elle-même fondatrice d’une start-up avant de rejoindre le parlement, à EURACTIV.

Tout en saluant globalement la proposition comme « un pas décisif vers de meilleures conditions pour l’actionnariat salarié en Allemagne », l’association allemande des start-up a également déclaré qu’elle regrettait l’absence d’un modèle d’imposition plus simple pour les actions détenues par les employés.

« Cela aurait été un instrument puissant, en particulier dans le contexte de la concurrence internationale pour les talents », a affirmé Christian Miele, directeur de l’association, dans un communiqué, ajoutant qu’il espérait des améliorations de la loi au cours du processus parlementaire.

« Nous comptons sur les membres du Bundestag allemand. La loi sur le financement futur montrera à quel point la coalition SPD, Verts et FDP prend au sérieux le renforcement de l’implantation des start-ups », a ajouté M. Miele.

Les nouvelles règles visent également à faciliter l’accès aux capitaux des marchés boursiers pour les entreprises qui n’y sont pas encore cotées, en leur permettant de créer des sociétés-écrans dont le seul but est de lever des capitaux — à l’instar du modèle des « Sociétés d’acquisition à vocation spécifique » (Special Purpose Acquisition Companies, SPAC) aux États-Unis.

« En simplifiant la règlementation, nous améliorons l’accès des entreprises au marché boursier. Cela nous donnera un élan supplémentaire », a expliqué Mme Hubertz.

Toutefois, la Confédération allemande des syndicats (Deutscher Gewerkschaftsbund, DGB) a critiqué le projet de loi.

« La DGB estime que le projet de loi repose sur une hypothèse erronée : le renforcement des possibilités de financement des entreprises sur le marché des capitaux n’améliorera pas les conditions-cadres pour les investissements futurs tant que les entreprises serviront principalement les intérêts des actionnaires », a écrit la fédération dans un communiqué en mai.

« Le passé récent le montre : l’augmentation des bénéfices des sociétés cotées en bourse n’est pas utilisée pour financer de nouveaux investissements, mais pour payer des dividendes et procéder à des rachats d’actions », a-t-elle ajouté.

J'adore le fait que le nouveau gouvernement veuille soutenir Macron qui va demander une pause dans la législation environnementale de le l'UE.:laugh:

Mais pour autant, je ne critiquerai pas les grünen allemands, il n'y a que leur porte-parole qui m'ai semblé avoir un début de vision politique pour réorienter l'économie allemande :  

Citation

« L’expansion des énergies renouvelables pour une énergie bon marché, la loi sur l’immigration de la main-d’œuvre qualifiée pour lutter contre la pénurie de travailleurs qualifiés et le contrôle des pratiques pour moins de charges bureaucratiques sont des étapes importantes de la coalition pour que l’Allemagne redevienne un lieu d’implantation pour les entreprises », a ajouté Mme Detzer.

Bien que les nouvelles sources d’énergie renouvelable, telles que l’énergie éolienne et solaire, aient des coûts de production inférieurs à ceux des autres sources d’énergie, les experts ne croient pas que l’Allemagne bénéficie d’un avantage concurrentiel à cet égard, car elle manque, par exemple, de capacités d’hydroélectricité flexible, contrairement à d’autres pays européens.

Développer une capacité de stockage destinée à faire tampon entre la production d'énergie renouvelable et les besoins de ses consommateurs serait compatible avec la sensibilité environnementale de nos voisins. Et la chancellerie pourrait en profiter pour relancer certains secteurs. Deux exemples:

  • les voitures électriques nécessitent des quantités de batteries. Si au lieu de toutes les branches sur des automobiles, on en relie une partie à des panneaux solaires, on stocke l'électricité photovoltaïque. En plus cette dernière est produite en courant continu, ce que les batteries stockent facilement. Si le gouvernement teuton lançait l'impulsion, ça donnerait une visibilité aux industriels, leur permettant d'investir et donc de lancer une production en grande quantité qui abaisserait le coût de stockage du kilowatt. Je tiens tout de même à préciser que je n'invente rien, Tesla poursuit une stratégie de ce genre depuis 2019 avec ses mégapacs, et il trouve des clients sans difficultés, entre autre en Californie
  • utiliser l'énergie des éoliennes pour effectuer l'hydrolyse de l'eau et produire ainsi de l'hydrogène en abondance. On doit pouvoir concevoir des électrolyseurs capables de s'adapter aux changements de puissance électrique liés aux variations du vent. Un hydrogène produit de cette manière serait considéré comme "vert" et pourrait rentrer dans la composition des e-carburants. Comme Berlin a obtenu de Bruxelles une exemption et la permission de continuer à fabriquer des voitures thermiques au de là de 2035, à condition qu'elles brulent ce type d'hydrocarbure, ça arrangerait bien certaines de ses entreprises. Et là non plus, je n'invente pas grand chose, Il existe une boite française nommée Lhyfe, qui développe ce type de démarche depuis 2017

J'ai pris volontairement deux exemples que des sociétés privées ont déjà commencé à mettre en œuvre, afin de montrer qu'il s'agit de concepts réalisables. Et je les ai aussi choisi car ils pourraient aider l'Allemagne à réorienter ses industries de prédilection. Cela s'avérerait peut-être des fausses pistes ou des impasses. Mais ça me semblerait mieux d'essayer différentes solutions entablant sur le fait que certaines s'avèreront pertinentes, plutôt que de se contenter de vouloir "réduire la bureaucratie".
On croirait entendre un politicien français du milieu des années 90:tongue:.

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La lecture des échanges est intéressante, néanmoins, la comparaison/compétition entre l'Allemagne et les GB me semble bien "réductrice" , les voisins immédiats de l'Allemagne sont proprement ignorés, or beaucoup de bizness se fait d'abord avec les voisins alors qu'ils sont conscient que  les secteurs ou ils étaient "dominateurs/exportateurs se réduisent avec les US et la Chine!
Pourtant, rien ne change dans leurs attitudes et on parle d’arrogance Française !

 

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Le diagnostique me paraît exagéré. L’Allemagne a certes beaucoup à perdre contrairement à nous qui avons déjà tellement perdu notre industrie. Et évidemment leur industrie auto est dans une phase délicate.

Néanmoins je ne les vois pas rester les bras ballants si les usines commencent à fermer contrairement à nous entre 2000 et 2010.

je rappelle quand même qu’ils se taillent la part du lion pour l’instant sur les investissements industriels étrangers avec Intel, wolfspeed, Tesla…

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https://www.handelsblatt.com/meinung/morningbriefing/morning-briefing-peking-schafft-fakten-weniger-deutsche-exporte-nach-china/29357432.html (28 août 2023)

Selon l'analyse de l'IfW, les exportations allemandes vers la Chine se contractent depuis plusieurs années déjà. Entre 2018 et 2022, elles ont reculé de 7,5 % en données corrigées des prix. Alors qu'en 2020, 7,9 % des exportations allemandes étaient encore destinées à la Chine, cette part est tombée à 6,2 % au premier semestre de cette année.

Cela fait maintenant trois trimestres que la performance économique en Allemagne n'a pas progressé.

Vendredi, l'indice Ifo du climat des affaires est tombé à son niveau le plus bas depuis début 2020.

La République fédérale est le seul pays de la zone euro à ne pas avoir retrouvé ses performances économiques d'avant Corona en 2019.

La production industrielle allemande est même inférieure de cinq pour cent à son niveau de 2019, révèle une étude toute fraîche de l'Institut de l'économie allemande, proche du patronat.

La production chimique à forte consommation d'énergie est même inférieure de près d'un quart à son niveau d'avant le début de la guerre en Ukraine.

Pour protéger les industries à forte consommation d'énergie, le ministre-président de Basse-Saxe, Stephan Weil (SPD), soutient la demande du groupe parlementaire SPD au Bundestag d'un prix de l'électricité industrielle subventionné à cinq centimes d'euro par kilowattheure. Dans un entretien accordé au Handelsblatt, il déclare : "Cela va exactement dans la bonne direction. On pourra toujours discuter des détails, mais il est urgent que nous ouvrions à nouveau des perspectives à l'industrie à forte consommation d'énergie".

Lors de sa réunion de cabinet mardi, le gouvernement fédéral veut également travailler sur un nouvel agenda économique. Selon l'ordre du jour, il devrait d'abord être question de "l'IA en tant que technologie d'avenir" et d'une "amélioration de la numérisation de l'administration". Le deuxième point prévu par le gouvernement est "l'impulsion à l'économie et à la croissance", et à la fin de leur séminaire, les membres du cabinet discuteront d'une "bureaucratie moderne".

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Le 28/08/2023 à 12:20, Wallaby a dit :

Pour protéger les industries à forte consommation d'énergie, le ministre-président de Basse-Saxe, Stephan Weil (SPD), soutient la demande du groupe parlementaire SPD au Bundestag d'un prix de l'électricité industrielle subventionné à cinq centimes d'euro par kilowattheure.

N'est-ce pas pour une question similaire que la France s'est faite rappelée à l'ordre pour le prix de l'énergie ? Parce que ça constituait une "concurrence déloyale" ?(alors que c'était plutôt ciblé pour aider le public dans le cas français, de mémoire)

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Le 27/08/2023 à 22:33, Desty-N a dit :

Mais pour autant, je ne critiquerai pas les grünen allemands, il n'y a que leur porte-parole qui m'ai semblé avoir un début de vision politique pour réorienter l'économie allemande :

A priori, j'avais manqué un épisode en juillet:  

Citation

L’ Allemagne finance sa décarbonation

L’Allemagne a lancé début juin son programme de contrats carbone pour différence (CCfD), destiné à soutenir la décarbonation de son industrie lourde. (…)
https://www.usinenouvelle.com/editorial/l-allemagne-finance-sa-decarbonation.N2151987

Révélation

Après les Pays-Bas, c’est le deuxième État européen à mettre en place ce mécanisme financier qui permet de compenser sur 15 ans les investissements dans les technologies et les combustibles zéro carbone par rapport à l’achat de quotas d’émission de carbone sur le marché européen.

Un projet qui pourrait inspirer la France
L’appel d’offres devrait être doté d’une enveloppe proche de 50 milliards d’euros, alimentée entre autres par les recettes tirées du marché carbone européen. Les entreprises émettant plus de 1 000 tonnes de CO2 par an pourront indiquer le montant de l’aide publique dont elles ont besoin pour éviter 1 tonne de CO2. « Ce volume correspond aux émissions typiques de PME productrices d’acier, de ciment, de produits chimiques ou de verre », a chiffré Robert Habeck, le ministre fédéral de l’Économie et du Climat, pour qui « l’appel d’offres ne favorise pas uniquement les grands groupes ».

Selon les estimations du ministère, les contrats carbone pour différence pourraient contribuer à une économie de 350 mégatonnes de dioxyde de carbone d’ici à 2045, ce qui représente près du tiers de l’objectif du secteur de l’industrie à cette échéance. Le ministère espère enclencher un effet boule-de-neige sur toute la chaîne de valeur. « Les projets soutenus généreront un nouveau savoir-faire dans le développement et la construction de machines et d’installations innovantes, dans la gestion intelligente de l’électricité, dans les énergies renouvelables... Cela fera baisser les prix de ces technologies neutres et profitera à toute l’économie allemande et européenne », espère Robert Habeck. La France a prévu aussi de recourir aux contrats pour différence pour décarboner son industrie. Une enveloppe de 4 milliards d’euros y est réservée dans France 2030.

La France compte utiliser la même méthode de "contrats pour différence", mais elle aura moins d'efforts à effectuer. D'abord parce que la part de l'industrie dans notre PIB est plus faible :pleurec:. Ensuite parce qu'une bonne part des rejets du CO2 dans l'industrie est liée aux productions d'électricité et de chaleur. Et dans les usine de l'Hexagone, pour ces deux choses-là, on se sert le plus souvent d'électricité nucléaire à faible émission de carbone.

La méthode de nos voisins est avant tout incitative, aussi je me demande quels pistes leurs industriels privilégieront? Comme la chimie constitue une part importante de leur activité, il y aura sûrement des tentatives de se procurer des composants de base décarbonés, à commencer par l'hydrogène. Ca tombe bien, Berlin a de grandes ambitions en la matière: 

Citation

L'Allemagne double ses ambitions pour l'hydrogène vert Face à la crise énergétique,

Berlin adapte sa stratégie concernant l'usage de différents types de ce gaz d'avenir. (...)
https://www.lesechos.fr/monde/europe/lallemagne-double-ses-ambitions-pour-lhydrogene-vert-1966021 

Je pense qu'il serait intéressant que d'ici 12 à 18 mois, la chancellerie fasse un premier bilan, recense les expériences couronnées de succès ou très prometteuses, puis les partage avec tous les acteurs concernés, histoire de de diffuser la connaissance des bonnes pratiques. Mais bon, c'est sûrement une idée de français jacobin et étatique.:happy:

Révélation

Maintenant si les entreprises teutonnes décident qu'il est plus simple d'acheter en France de l'hydrogène décarboné grâce nos centrales nucléaires, ainsi que de l'électricité du même acabit, je n'aurais rien contre.
Tout pour le bien de la planète!:biggrin: 

 

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  • 2 weeks later...

https://www.lexpress.fr/monde/europe/en-allemagne-un-tract-se-moquant-dauschwitz-remet-en-lumiere-la-montee-de-lantisemitisme-DFO3VZZJHJAQBOATSULL3JUUWQ/ (30 août 2023)

C’est une tempête politique comme il en existe peu en Allemagne. Hubert Aiwanger, vice-ministre-président du Land de Bavière, aurait écrit et distribué un tract antisémite lorsqu’il était en classe de première, en 1987-1988, selon les révélations, le 25 août, du journal Süddeutsche Zeitung.

https://www.zdf.de/nachrichten/politik/hoecke-vokabular-afd-gericht-100.html (13 septembre 2023)

Le chef de l'AfD de Thuringe Björn Höcke doit être jugé pour avoir utilisé un vocabulaire nazi

Lors d'un meeting électoral à Merseburg en mai 2021, Höcke aurait terminé un discours par la formule "Tout pour notre patrie, tout pour la Saxe-Anhalt, tout pour l'Allemagne", sachant que la dernière partie de cette formule était un slogan interdit de la Sturmabteilung (SA) du parti national-socialiste.  

Dans une déclaration relative à cette accusation, Höcke a "nié la pertinence pénale de ses propos". Avant sa carrière politique, Höcke était professeur d'histoire.

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