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Contenu populaire

Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 15/11/2016 dans toutes les zones

  1. Je n'adhère pas à cette dernière religion à la mode : ça va mal et ça ne peut que empirer.
    4 points
  2. Anti-système, tu perds ton sang froid !
    3 points
  3. Le jour ou je perçois le HK416, vous en serez les premiers avertis :)
    3 points
  4. Un autre fait notable dans la façon dont Trump va, semble t-il, gérer sa Maison Blanche, est qu'il a demandé une accréditation secret défense pour ses 3 enfants "principaux" (la 2ème fille semble toujours mise à l'écart), alors même qu'ils sont ceux qui vont aussi diriger le groupe Trump, soulignant qu'ils seront des "national security advisers" non payés. C'est là qu'on remarque que beaucoup de fonctionnements du gouvernement américain répondent à des codes informels, non inscrits dans la loi mais seulement dans la coutume, si bien que si la chose était acceptée, on aurait une toute nouvelle sorte d'insiders: des gens dirigeant un groupe à but lucratif (qui profite au président quoiqu'il arrive) qui ont en plus un accès plus ou moins illimité aux infos les plus sensibles, et pèsent directement (aussi informellement que ce soit) sur le processus de décision au plus haut niveau de l'exécutif, et dont les besoins auront du mal à ne pas être pris en compte par le VRP en chef du pays, surtout évidemment quand il traite avec l'étranger. Peut-on s'attendre à voir beaucoup de "cadeaux" et d'accès offerts aux enfants Trump partout dans le monde? Si dans 4 ans le groupe, qui peine depuis bien longtemps à faire assez de cash pour faire face à ses charges, s'est largement développé, surtout à l'international, avec des obtentions de marchés jugées initialement improbables, la réponse sera évidente. Outsourcing de la due diligence pour un service que peu de boîtes peuvent se payer, outil de négo incontournable (POTUS lui-même) pour obtention de cadeaux et faveurs (un créneau sur le marché hôtelier d'un pays même fermé, c'est peanuts pour le dit pays s'il obtient quelque chose en retour), carnet d'adresse, tapis rouge dans tous les cercles de décision.... Que demande le peuple? J'aime parler de re-féodalisation du monde occidental.... La famille Trump dans ce domaine, ça vous parle? Oubliez les Capets, Plantagenêts, Médicis, Fuggers, Sforza, Tudors, Anjous, Borgias, Habsbourgs.... Voilà la nouvelle version, à l'époque de la télé-réalité! Elégance et raffinement, bof; décomplexion totale, nettement plus.
    3 points
  5. Vivement que les modos sifflent la fin de la récréation car le topic part en live là
    3 points
  6. J'éviterai d'être affirmatif sur l'avenir. Depuis Trump on entend plus parler d'une UE de la défense, mais ça monte depuis plusieurs mois. La politique non interventionniste d'Obama a été décevante et Trump ne va pas faire machine arrière dans cette voie. On a un renforcement de le Russie, ça inquiète. La politique extérieure de l'UE est faible car elle n'a pas vraiment d'armée. Il y a aussi une "crise identitaire", d'incarnation, de l'UE et une armée peut aider. Il est quasi acquis qu'il y aura plus de dépense militaire en UE. Si c'est pris en compte partiellement au niveau européen, le matériel européen sera probablement favorisé. Je ne dis pas que la page "préférence américaine" de l'UE est déjà tournée, mais ce n'est pas inenvisageable à l'avenir, en tout cas ça n'a jamais été aussi envisageable.
    3 points
  7. Pour les écrans tactiles, les gants sont essentiellement un moyen de ne pas graisser la dalle et d'assurer que la visibilité sera homogène et permanente. Vis à vis de l'éjection, il me semblait aussi que le port des gants était recommandé, mais pas nécessairement obligatoire. Peut-être est-ce un choix qui relève de la responsabilité du pilote. Après, pour le troll, on peut aussi dire qu'il n'est manifestement pas prévu que le pilote s'éjecte. Et en cas d'éjection, les éventuels dommages sur ses mains ne sont peut être pas le risque prépondérant. Je sais, quand il s'agit de troller, je ne prends pas de gants avec cet avion !
    3 points
  8. J'ai cru que c'était des gants furtifs...
    3 points
  9. @Wallaby : super boulot, merci. A la lumière de cet écrit, la demande répétée d'Erdogan d'obtenir pour ses compatriotes une liberté totale de circulation dans l'UE par abrogation des visas apparaît comme un objectif majeur. Il s'agit de coloniser.
    3 points
  10. Ce genre de politiques favorise la sphère financière, de la création de richesses apparentes (réelles pour seulement quelques-uns) au détriment de l'investissement "réel" (comme qu'on dit). C'est d'ailleurs principalement pour éviter ça que le Glass Steagall Act avait été initialement créé, pour séparer le casino de la banque "chiante" à investissements longs. Ce que risque de faire le duo Trump-Ryan, c'est un retour massif à la situation de 2007: y'aura dans un premier temps une apparence de chiffres de croissance élevés, un sous-investissement croissant dans le "réel", une expansion du crédit là où il ne devrait pas être (cf subprimes).... Et bis repetita. Et au passage, ils vont en plus tirer l'épargne des autres pays (y compris le pays des nous) pour alimenter ce faux moteur de croissance.
    3 points
  11. Les combats pour Tal Rifat on repris. L'artillerie turque bombarde la ville. Les médias turcs annonce une offensive importante sur Efrin. Pendant ce temps là Ahrar al Sham et des alliés des FSA semblent se mettre sur la gueule dans Azaz. A Lattakié c'est la fashion week Non loin de là un nouveau modele de "drone kamikaze" ou de sous munition "smart" semble utilisé
    2 points
  12. Je connais la chanson. Mais anti-système allait mieux avec le programme du candidat Trump.
    2 points
  13. Parce que nous on achète les lots par compagnie, du moment que ça fait uniforme ça passe mieux, et pour parachever le tout tu paie un au chef de corps et c'est réglé ça devient du quasi réglementaire. Allez les loulous, je vous envoie la doc reçue concernant le HK416F
    2 points
  14. Le J-20 est inspiré du SAAB Tunnan en fait. La ressemblance est frappante.
    2 points
  15. Mince, faut-il en conclure que contrairement au stéréotype, c'est leur manque d'arrogance qu'il faut reprocher aux Français ?
    2 points
  16. En tout cas on peut raisonnablement anticiper une bulle alimenté par l’expansion budgétaire. Il serait peut être temps d'acheter des actions dans une perspective de long terme. Il serait aussi peut être temps d'ouvrir un hedgefund labellisé Air Défense. Si on devient assez riche on pourra construire le second porte-avions avec son escadre, et le louer à la Royale. On pourras même se payer Lockheed Martin et substituer le Rafale (avec M88 de 9 tonnes de poussé) au F-35. On rouvriras les lignes de production des Antonov 225 et du Concorde, et tant d'autres choses... Les perspectives n'ont d'autres limites que notre imagination. Et puis, on est des malins nous, pas comme les autres moutons qui broute habituellement dans les prairies de la finance. Non ? Ne laissons pas cette opportunité nous échapper. Le destin nous tend ses bras. Bon, mesdames ( on sait jamais...) et messieurs les investisseurs, on commence le premier tour de table.
    2 points
  17. Ce n'est pas avec nos PRE que tu dois comparer mais avec les AOE américains Rainier et Seattle notamment ... 230 m; 50 000 t. Le modèle de la Chine pour la blue water navy, leur base de départ, c'est l'US Navy et c'est normal ce sont les meilleurs ceux dont la flotte est la plus intégrée et les bâtiments les plus spécialisés ... Les prochains p-a chinois seront nombreux et grands ... Un AOE de 50 000 t emporte non seulement du gazole mais du JP 5 de l'huile des munitions, des vivres secs et frais de la rechange ... http://www.navsource.org/archives/09/59/5906.htm
    2 points
  18. Un des premiers pas révélateurs de Trump réside dans ce qui se dessine de l'architecture de sa Maison Blanche; je mentionne ce fait dans ce fil plutôt que le fil USA, sans vraiment savoir si c'est la meilleure place pour ce faire, mais c'est un fait qui, pour l'instant, entame la définition du "Trumpland". La nomination de Reince Priebus comme WHCoS est accompagnée de celle de Stephen Bannon comme "chief strategist" avec un statut équivalent (cad le niveau d'accréditation et d'accès au président, la protection juridique, un budget discrétionnaire, un niveau d'autorité sur certaines fonctions, personnels et organismes....). Même si c'est un statut plus informel, il n'en est pas moins puissant: c'est une architecture peu courante dans l'organisation de la présidence: dans le passé récent, ce fut George W Bush qui y eut recours, avec Karl Rove pour occuper ce poste qui, dans les faits, est un court circuit pour le Chief of Staff. Priebus est nécessaire parce qu'indispensable comme courroie de transmission avec le GOP qu'il connaît dans les détails, même s'il n'a jamais eu de fonction gouvernementale et n'a pas le savoir-faire pour la chose (et encore moins à ce niveau). Certains vont jusqu'à dire qu'il n'est pas non plus "the sharpest tool in the box", et qu'il n'a une personnalité très affirmée. Bannon, lui, est un idéologue et harangueur professionnel d'un certain public, mais très malin, manipulateur et dominateur, et la "liaison" indispensable avec ce monde de "l'alt right" qu'il a largement contribué à unifier (et qu'il essaie maintenant d'étendre en Europe, au point que l'on parle d'une "internationale fasciste" chez les gens qui utilisent les mots en "-isme" à tout propos.... Et crient donc tellement au loup qu'on risque de ne pas les voir arriver). Ceux qui connaissent les deux pensent que Bannon bouffera Priebus au p'tit déj, mais il faut noter aussi que les deux sont non seulement des gens de politique purement intérieure, mais plus encore, des gens de politique "pure": peu ou pas d'expérience gouvernementale ou de dirigeants de grandes structures; l'expérience de Bannon est multifacette, en partie entrepreneuriale, mais limitée en échelle et taille à des projets: Breitbart, sa seule entreprise durable, est un modèle économique foireux, en fait une entreprise à fonds perdus chapeautée par un mécène. Les "gouvernants" et ceux connaissant le monde semblent devoir être relégués au second plan, à moins que n'émerge une 3ème figure forte (Priebus n'étant pas "fort", mais indispensable parce que la liaison avec le GOP passera par lui comme condition absolue) dans l'entourage intime de Trump, qui adressera la Sécurité Nationale.
    2 points
  19. Tu m'as emmerdé avec cette question: j'avais pas replongé sur le sujet depuis que le "real life" Gordon Gekko l'avait amené en se déclarant pour Bernie Sanders, n'ayant gardé du coup que l'idée générale en tête. Faudrait que je retrouve les sources que j'avais zieutées à ce moment.
    2 points
  20. Un copain en a croise quelques un dans la vallee de la Mort :
    2 points
  21. Il y a un besoin manifeste de causer sur Trump. En plus les blagues sont drôles. Mais le sujet semble loin.
    2 points
  22. Pour le roman ... même si je concède que les américains aiment faire du cinéma et vendre du vent parfois, je reste dubitatif sur l'idée que tous ces retours d'exercices impliquant de nombreux avions et personnels différents seraient tous mensongers. Cela fait un sacré gros complot, surtout lorsque certaines personnes validant ce complot ont elles donné foi à un rapport F-16 vs F-35 largement remis en cause depuis. Je conçois la méfiance, surtout connaissant le passif de LM, mais on ne peut pas repousser tout ce qui est positif comme étant louche (juste parce que c'est positif) et se jeter sur tout ce qui est négatif (et qui donc subitement n'est plus louche alors que ce sont les mêmes sources ...). Même si cet appareil est encore en développement et en mise au point, il vole et il participe à de multiples tests et exercices bien réels. Pour la furtivité ... le F-35 aura à prouver ce que vaut la sienne vous avez raison ... ce qui me hérisse c'est qu'on essaie de nous rabâcher souvent l'idée d'une furtivité par réduction de SER devenant obsolète à court ou moyen terme. Au début je me suis dis Ok et j'ai cherché par quoi ... j'ai rien trouvé de cohérent. Puis le gout pour la furtivité a commencé à poindre dans le complexe militaro-industriel français ce qui remettait l'idée de son obsolescence encore plus en cause. Personnellement je crois que c'est le coût et/ou les compromis (pour réduire le coût) de la furtivité qui ont été un blocage pour son application en France. D'ailleurs cette même question de coût / compromis est à la base du concept du F-35, comme le document d'étude par USAF + LM sur le projet le montre ... Toute la question était de savoir à quel point réduire la qualité de la furtivité (par rapport au F-22) pour réduire le coût unitaire de l'avion tout en gardant un avantage fort par cette caractéristique. Comme je l'ai déjà dit le F-35 est un avion fondé sur des compromis, un avion "tiède" sur les capacités traditionnelles d'un avion de combat mais aussi sur la furtivité passive. Une sorte de plateforme "passe partout" devant être correct partout sans être excellent et incarnant clairement l'idée qu'un avion sera dans les années qui viennent plus une plate forme d'armement qu'un véhicule de combat aux qualités propres ... c'est la victoire de l'idée selon laquelle les systèmes d'un appareil prennent un ascendant totalement décisif sur les qualités de vol pures d'un avion. C'est peut être une très mauvaise idée et une très mauvaise lecture de l'avenir du combat aérien qui est faite ... mais c'est une volonté claire et originelle, en aucun cas un gigantesque ratage technique à tout niveau comme ont le lit souvent.
    2 points
  23. l’État d'avancement du 2ème porte-avions chinois Read more : http://www.eastpendulum.com/etat-avancement-2eme-porte-avions-chinois Henri K.
    2 points
  24. M'enfin! Pour un peu, je croirais que tu fais une déprime post-Trump. Alors que c'est le premier président qui fait son coming-out Star Wars: (oui, c'est sans doute des fakes, faudra demander à @Tancrède s'il y a une once de vérité dans ce tweet, lui qui a aussi une profonde affinité pour les Ewoks ) Fichtre Et moi qui me demandait où étaient passés : ma maquette 1:1 du Silencer-7 (World Devastator) ma collection complète des rarissimes SW Adventure Journal (avec du Hambly exclusif inside) Et surtout ma photo dédicacée de Mara Jade Rend-les moi (sans bave hein ). Pour revenir à des sujets moins polémiques, voilà une version sympa pour réviser SW4 (avant Rogue One). Le film est raconté sous forme ... d'une frise continue (en infographie) de plus de 600m de long! ça se trouve ici : c'est safe for work, et même les enfants peuvent regarder (les personnages sont comme des pions sur un jeu de plateau ) http://www.swanh.net
    2 points
  25. Le protectionnisme chinois, ce n'est pas seulement une monnaie sous-évaluée. D'une part les salaires y ont beaucoup monté, rendant beaucoup d'investissements moins intéressant. Par rapport à la courbe livrées par @c seven à propos du Japon, il faudrait également regarder le différentiel d'inflation des deux côtés : ça donne quoi ? Au-delà de distorsions de concurrence sur les salaires (logiques entre deux économies inégalement "développées"), sur les régulations environnementales et sociales, les libertés individuelles et politiques (moins logiques...), le fait que Chine manipule sa monnaie sans vergogne, contrôle, éjecte ou récupère par des moyens grossiers des entreprises en Chine dont le développement a été financé par des capitaux étrangers, expulse les entreprises occidentales sous des motifs fallacieux dès lors qu'un concurrent chinois émerge, interdit le rapatriement des dividendes, impose l'embauche de feignasses cadres du Parti dans toute la technostructure des filiales de groupes étrangers, qu'il faut rémunérer (une forme de racket, en sommes), maintient "en vie" des entreprises en faillite qui pratique un dumping par les prix déstabilisant, favorise et se réserve plains de marchés intérieurs, etc, etc... Ca existe ailleurs, y compris aux USA, mais c'est spectaculaire en Chine. Ce que ne raconte pas cette histoire c'est la compétitivité de la Chine, qui est devenue forte sur toute une série de métiers, aidée sur la longue période par cette longue série de magouilles, mais désormais même "hors-magouilles". Taxer à 45% va torpiller un bon nombre de boîtes US qui conçoivent aux USA et produisent en Chine, entre autres, parce que les chinois sont rôdés, ont l'écosystème et la réactivité qui conviennet : rapatrier le tout va être compliqué, et ça va prendre du temps.
    2 points
  26. Et il y en a pour croire que c'est un anti-système. J'en rigole encore a chaque fois que j'y pense.
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  27. http://bipartisanpolicy.org/wp-content/uploads/2015/10/BPC-Turkey-Transformed.pdf (octobre 2015) Rapport magistral de 99 pages en anglais qui explique la genèse de l'islamisme en Turquie depuis les origines jusqu'à la conquête et à l'exercice du pouvoir par l'AKP, avec un suivi étape par étape de la concentration de pouvoir en la personne d'Erdogan jusqu'à octobre 2015. Le texte s'appuie sur de nombreuses notes regroupées dans les 20 dernières pages, offrant ainsi accès à toute une littérature permettant d'approfondir tel ou tel point. Il y a un bon rappel sur Erbakan, sur les différentes variantes de soufisme turc, sur l'influence des islamistes arabes ou pakistanais. Le texte explique aussi en détail des politiques d'islamisation mises en place par l'AKP, surtout depuis 2011. J'avais pris quelques notes éparses : Dans les écoles, tandis que les cours de religion sont étendus en durée, le cours sur "les droits de l'homme, la citoyenneté et la démocratie" n'est plus enseigné (p. 61). Cela donne une indication de quel type d'hommes et de femmes on veut former pour le futur. Le Diyanet, l'administration religieuse, a vu son budget quadrupler, avec un nombre de fonctionnaires supérieur à celui du ministère de l'intérieur, et s'est lancée dans des activités nouvelles comme la certification halal ou la publication de fatwas (p.63). Le directeur du Diyanet et les imams sortent de leur neutralité et s'impliquent politiquement (p.64). Les chiffres officiels indiquent que les meurtres de femmes ont augmenté de 1400% de 2002 à 2009 (p.66). Mais voici une traduction de la synthèse (pages 3 à 8) : Le 7 juin 2015, le parti de la Justice et du Développement (AKP) a perdu sa majorité au parlement, qu'il avait conservée 12 ans. Mais il est de plus en plus clair que perdre une élection ne veut pas dire perdre le pouvoir. Depuis le palais présidentiel, le chef de facto de l'AKP, Recep Tayyip Erdogan s'est assuré qu'aucune autre force politique n'ait une chance de gouverner. Ainsi il a appelé à des élections anticipées et relancé la guerre contre le parti séparatiste des Travailleurs du Kurdistan (PKK) dans une tentative relativement transparente de rassembler le vote turc nationaliste. Si Erdogan et l'AKP réussissent ce pari, ils transformeront vraisemblablement la Turquie. « Aujourd'hui est le jour où la Turquie renaît de ses cendres » a dit Erdogan en accédant à la présidence en août 2014. Mais durant les années de pouvoir de l'AKP, la Turquie avait déjà été transformée, bien que ce ne soit peut-être pas dans le sens que souhaitaient les observateurs occidentaux. Lorsque l'AKP a été créé en 2000, il s'est présenté comme un parti "post-islamiste" abandonnant derrière lui le bagage idéologique des tentatives précédentes qui se terminèrent par des échecs de gouvernements fondés sur la tradition islamiste et comme un mouvement démocratique cherchant obstinément à affaiblir la mainmise des élites retranchées dans leurs positions dans l'État turc. Avec cette mission, l'AKP a recueilli la bonne volonté de l'Occident et des libéraux turcs. Quinze ans plus tard, le comportement de l'AKP oblige à reconsidérer ce postulat. La "nouvelle Turquie" d'Erdogan en vient à signifier quelque chose d'autre que la démocratie consolidée que l'AKP promettait. Au contraire, dans les affaires intérieures, les politiques du gouvernement turc sont devenues fortement autoritaires et répressives, tout en se colorant de rhétorique islamique. Dans les affaires étrangères, les politiques sont de moins en moins alignées sur celles des alliés occidentaux de la Turquie, et de plus en plus anti-occidentales et de nature confessionnelle. La "nouvelle Turquie" mise en avant par l'AKP semble avoir plus de points communs avec le mouvement Milli Görüs d'où il est issu, qu'avec le parti réformiste et démocratisant qu'il prétend être. Pour comprendre la Turquie d'aujourd'hui et sa trajectoire future plausible, il est crucial de déterminer lequel de ces deux AKP - le parti post-islamiste de l'espoir libéral, ou les autocrates de la Nouvelle Turquie - est le vrai. Qu'est-ce qui n'a pas marché ? Le projet de l'AKP a-t-il déraillé à cause de l'ostracisme occidental, ou bien comme certains le prétendent, à cause des excès de son chef de plus en plus narcissique ? Ou bien le problème n'est-il pas que les observateurs aussi bien occidentaux que turcs ont fait une mauvaise lecture de l'AKP dès le départ en ne voyant que ce qu'ils voulaient y voir ? La plateforme initiale libérale et démocratique de l'AKP était-elle une façade et un instrument tactique ? Ses objectifs réels étaient-ils dès le départ le projet autocratique et islamiste qu'il met en avant aujourd'hui ? Ces questions ne peuvent avoir de réponse sans étudier les liens et les attitudes qu'il a avec la tradition d'où il a émergé ainsi que les causes de sa rupture apparente avec ses ancêtres politiques. Cela nécessite d'enquêter sur deux questions particulières, qui n'ont reçu que peu d'attention dans le monde scientifique. La première est l'origine idéologique du mouvement Milli Görüs, l'ancêtre politique des islamistes turcs modernes. La seconde est la rupture qui s'est produite dans le mouvement islamiste entre 1998 et 2000, lorsque l'AKP a commencé à renaître des cendres après la dissolution administrative du parti de la Vertu et que le premier ministre Necmettin Erbakan fut renversé par les militaires turcs. Cette étude permettra une analyse mieux informée des 12 ans au pouvoir de l'AKP et de son agenda politique, éclairant les ambitions politiques qui guident sa quête de la Nouvelle Turquie. Ce qui émerge est l'image d'une remarquable continuité : les personnages principaux de l'islam politique turc ont tous trempé dans une vison du monde anti-impérialiste, antisémite, et anti-occidentale. Et, tandis que l'AKP a accédé au pouvoir en déclarant être en rupture avec cette tradition, ses chefs ont transformé les tactiques politiques du mouvement tout en préservant ses objectifs et ambitions idéologiques. Les origines idéologiques de l'AKP Durant les huit premières décennies de l'existence de la République turque, l'islam politique a bataillé pour établir une tête de pont dans la vie publique du pays. Il avait été exclu systématiquement durant la période kémaliste, mais il fut réautorisé lentement à sortir de cette mise à l'écart lorsque la guerre froide fit de l'islam un rempart contre l'ennemi principal : le communisme. Il fallut attendre qu'Erbakan réussît à mobiliser la bourgeoisie anatolienne, puis fît des incursions dans les classes laborieuses sous une bannière idéologique unifiée - celle du mouvement Milli Görüs - pour que l'islam politique émerge comme force politique indépendante. Une étude plus approfondie du Milli Görüs suggère que ce mouvement est beaucoup plus radical qu'on le postule habituellement. Dirigé par Erbakan, ce mouvement a pour origine la branche Khalidi de l'ordre Naqshbandi, qui est devenue graduellement une force sociale dominante dans les cercles islamiques turcs. Cet ordre se distingue de la plupart des ordres soufis par son fort attachement à la charia et à sa nature politique. Au XIXe siècle, il importa du Moyen-Orient des idées islamiques orthodoxes, dans une Turquie qui était restée attachée à des pratiques plus modérées. En outre, le mouvement islamiste turc s'inspira de sources étrangères : au début du XXe siècle, du fascisme européen, et après la seconde guerre mondiale, des mouvement des Frères Musulmans et de ses filiales. Ainsi ce n'est pas une surprise que le Milli Görüs fût fortement engagé dans l'islamisation de l'État, fortement imprégné de concepts anti-occidentaux, et traversé de théories du complot antisémites. La domination d'Erbakan sur l'islam politique turc a duré 30 ans. Son succès, y compris son accession au poste de Premier Ministre d'un gouvernement de coalition en 1996, a été rendu possible par sa capacité à toujours trouver, prospecter, recruter de nouveaux types d'électorat sous la bannière idéologique islamiste de son parti. Son mandat de Premier Ministre s'est cependant arrêté brutalement quand les militaires sont intervenus pour écraser son flagrant agenda islamiste. Ce moment historique - travailler pendant trente ans pour monter au pinacle du pouvoir et finalement se retrouver au tapis au bout d'un ans - a eu un impact significatif sur la jeune génération des islamistes turcs. Le changement d'image de marque (rebranding) de l'islamisme opéré par l'AKP a procédé en tirant les leçons de ces erreurs et en développant de nouvelles tactiques pour ne pas les répéter. Le choc de l'éviction d'Erbakan a conduit les intellectuels islamistes à réexaminer leur approche idéologique de la politique et a instigué une évolution apparente dans leur pensée. Jusqu'à la fin des années 1990, la vision du monde islamiste dominante incluait un rejet de l'Occident, de la démocratie et de la modernité. Après le coup d'État de 1997, ces idées subirent des changements rapides. Les penseurs islamistes conclurent qu'à la suite des événements de 1997, il était devenu nécessaire d'embrasser la démocratie et de soutenir l'UE pour promouvoir l'islam, puisque c'était la seule façon d'avoir le dessus sur l'appareil d'État qui avait évincé Erbakan. Au même moment, le coup d'État de 1997 fit pencher la balance dans les cercles occidentaux en faveur d'une vision où c'est l'État turc et son autoritarisme laïc qui sont le principal problème, plutôt que les islamistes, eu égard à la démocratisation et à l'intégration européenne de la Turquie, ce qui fournit une opportunité stratégique permettant aux islamistes turcs d'obtenir la bonne volonté de l'Occident. L'AKP est rené des cendres de l'échec d'Erbakan. Bien qu'il émergea du mouvement Milli Görüs, les chefs de l'AKP prétendirent qu'ils avaient laissé ce bagage idéologique derrière eux, le présentant comme un parti "post-islamiste" d'authentiques démocrates qui cherchaient à vaincre un régime sclérosé, semi-autoritaire de "tutelle" par l'armée turque et par les hauts-fonctionnaires. Les libéraux turcs - qui en étaient venus à conclure que l'autoritarisme de l'État turc était le résultat d'une classe dirigeante occidentalisée, culturellement étrangère à son propre pays, violant la culture, la religion et les traditions des Musulmans - embrassèrent ce fil narratif et crurent que la montée des conservateurs religieux "opprimés" apporterait la liberté. De la même façon, l'engagement apparent de l'AKP à réaliser des réformes démocratiques, l'adhésion à l'UE, et l'alliance avec les États-Unis conduisirent la plupart des dirigeants et des analystes occidentaux à prendre cette transformation pour argent comptant. Rétrospectivement, la vitesse de la transformation et sa nature intéressée nous conduit à douter de sa sincérité. Il apparaît qu'une portion considérable de la logique transformatrice du mouvement islamiste était tactique. Des personnages de premier plan l'admirent, notant que leurs idéaux avaient été vaincus et qu'il était temps de passer à autre chose, sans quoi ils ne parviendraient jamais au pouvoir. Le projet de "Nouvelle Turquie" : autoritarisme et islamisation Les racines idéologiques de l'AKP ne disent qu'une partie de l'histoire. Il doit aussi être jugé sur la base des résultat de sa politique au gouvernement. Ces résultats sont de plus en plus cohérents avec la description faite ci-dessus d'un fervent mouvement islamiste qui embrasse la mécanique technique de la démocratie électorale, mais pas ses valeurs sous-jacentes, et subit un processus de changement d'image pour se rendre plus appétissant pour ses électorats nationaux et ses soutiens internationaux. Le projet de "Nouvelle Turquie" peut, d'un point de vue analytique, être divisé en trois domaines : politique, culturel et économique, dans lesquels le pays qui se construit diffère considérablement de la Turquie du passé. Le système politique que les chefs de l'AKP s'appliquent à mettre en œuvre est clairement illibéral et autocratique, traitant le soutien du public pour leur gouvernement comme une chose qui doit être fabriqué dans des élections qui peuvent être libres mais certainement pas équitables. Ce système politique doit être consolidé par un changement culturel, une Turquie que le gouvernement cherche à rendre solidement islamique dans ses valeurs et sa vision du monde. Et l'économie de cette nouvelle Turquie est essentiellement un système de capitalisme de copinage sous le contrôle du parti. Tandis qu'Erdogan et l'AKP ont réussi à détruire une forme semi-autoritaire de gouvernement, dès qu'ils eurent évincé les anciens gouvernants, ils commencèrent immédiatement à promouvoir une forme de gouvernement présidentiel sans contre-pouvoirs, un système du pouvoir d'un seul homme conçu sur mesure pour Erdogan. Autrement dit, l'AKP a cherché à construire une autre forme de gouvernement semi-autoritaire pour remplacer le régime de tutelle militaire. Jusqu'à présent, ils ont échoué à constitutionnaliser ce système. Pourtant Erdogan a de facto réussi à imposer ce système à la Turquie, et pendant ce temps, a conservé le squelette du système de tutelle. Remarquablement, Erdogan tente maintenant de sanctuariser ce système par la loi, déclarant que "qu'on le veuille ou non, le système administratif de la Turquie a changé. Maintenant, ce qu'il faut faire c'est mettre à jour cette situation de facto dans le cadre légal de la constitution". En plus de la dérive autoritaire, Erdogan et l'AKP se sont embarqués dans une islamisation graduelle de la société turque. Avant 2012, l'islamisation de la Turquie était surtout opérée au moyen du changement de la structure des incitations dans la société : les barbes et les voiles étaient tantôt subtilement, tantôt moins subtilement encouragés ou requis pour obtenir des emplois dans le secteur public ou pour obtenir des contrats publics. Dans le même temps, il était possible de discerner un effort subtil mais puissant d'islamisation, en particulier dans les petites villes d'Anatolie où la pression sociale soutenue par l'État rend plus sage de jeuner pendant le Ramadan, de fermer les boutiques pendant la prière du vendredi, et de s'abstenir d'alcool, dans le meilleur cas où l'on peut encore s'en procurer. Depuis 2011, l'islamisation de la Turquie se fait de plus en plus ouvertement. L'AKP, dont le chef a déclaré son intention de former des "générations pieuses", a entrepris des réformes majeures pour islamiser chaque secteur du système éducatif turc. Sous l'empire des réformes éducatives de l'AKP, le nombre d'heures d'éducation religieuse obligatoire à l'école s'est accru, et des dizaines de milliers d'étudiants ont été orientés vers les écoles religieuses. De même, la croissance rapide tant en taille qu'en influence de la Direction des Affaires Religieuses - qui est en réalité une direction nationale de l'islam sunnite - appose un sceau officiel aux admonestations toujours plus nombreuses du gouvernement de vivre selon la doctrine islamique sunnite, fournissant des décrets religieux gouvernant la vie de tous les jours des citoyens. Le gouvernement a travaillé activement à la réduction de la participation des femmes à la vie publique, faisant des déclarations sur la façon dont les femmes doivent vivre leur vie, depuis le nombre d'enfants qu'elles devraient avoir jusqu'à la maternité qui devrait être la seule carrière de la femme. De plus en plus de rhétorique misogyne du gouvernement AKP a fait le pendant à des taux de violence domestique en hausse, et à des cas d'attaques brutales contre les femmes qui défraient la chronique. Dans le domaine économique, l'AKP a construit un système économique fondé sur le capitalisme de copinage, déracinant les grandes entreprises établies de longue date à l'orientation occidentale, pour cultiver une nouvelle classe d'entreprises islamiques loyales, les soi-disant "tigres anatoliens". Conclusions et conséquences La Turquie et l'AKP semblent bénéficier d'une opinion unanime parmi les observateurs washingtoniens. En 2003, l'espoir d'un chapitre nouveau, plus démocratique dans l'histoire politique turque était partagé largement, et pas seulement à Washington. Arrivé début 2014, l'opinion commença à changer et lors des élections parlementaires de juin 2015, un nouveau consensus avait reconnu le caractère de plus en plus autoritaire qu'avait pris la direction du pays. Mais une telle unanimité cache une certaine superficialité de l'analyse. Les observateurs ont rarement mis en œuvre une réflexion profonde sur ce que le fait que l'AKP ne réussisse pas à être à la hauteur des espoirs qu'il avait suscité signifie pour notre compréhension de la Turquie et de l'AKP lui-même. Déterrer comme nous l'avons fait dans cette étude les origines idéologiques et politiques de l'AKP permet de faire la lumière sur la situation actuelle de la Turquie et sa trajectoire future. Ce faisant, cela offre aussi des éclairages sur les postulats myopes ou sans fondements qui sous-tendent la réflexion de politique étrangère sur la Turquie dont il faut tenir compte pour les prochaines étapes des décideurs de politique étrangère. Conclusions Continuité et non rupture L'AKP s'est présentée en 2002 comme un nouveau parti "post-islamiste" qui avait rompu avec ce courant de l'islamisme politique turc. Il y a peu de doute aujourd'hui qu'une portion considérable de la logique sous-tendant la transformation du mouvement islamiste était tactique. Des personnages de premier plan l'ont même admis, notant que leurs idéaux avaient été mis en échec et qu'il était temps de tourner la page, sans quoi ils ne seraient jamais en mesure de parvenir au pouvoir. Des transformations déjà en oeuvre L'AKP a engagé un effort concerté et soutenu dans le temps pour construire une Turquie qui diffère considérablement de celle qui a existé durant les 9 dernières décennies. Déjà, la Nouvelle Turquie promue par l'AKP est en marche et la nature des transformations que l'AKP a lancées suggère que quelle que soit l'équipe au pouvoir, cela aura des répercussions dans le futur. Une idéologie partagée, pas seulement une ambition personnelle Tandis que la quête par Erdogan d'un système politique autoritaire se dissimule de moins en moins - avec le sacrifice de l'État de droit, des libertés civiles, et des anciens alliés dans le but de la centralisation du pouvoir - l'espoir qu'il soit remis en question par un adversaire interne à l'AKP est mis en avant. Mais tandis que les ambitions personnelles d'Erdogan et les relations sous tension au sein de la direction de l'AKP ont certainement contribué à la trajectoire suivie par la Turquie ces dernières années, elles ne constituent qu'une partie de l'histoire. Bien que l'irritabilité d'Erdogan, ses méthodes osées, son impétuosité pourraient être des traits de caractère singuliers au sein de l'AKP, cela ne veut pas dire que les buts qu'il vise ne sont pas partagés largement ni informés par une vision du monde qui prévaut au sein du parti. La démocratie déformée L'AKP était considéré - en Turquie et en Occident - comme une force de démocratisation non pas simplement à cause des politiques qu'il mettait en avant. Il a aussi joué sur un diagnostic des pathologies des institutions politiques turques qui était devenu communément admis parmi l’intelligentsia libérale durant les années 1990 et qui semblait prouvé par le coup d'État de 1997, à savoir qu'il existait une opposition structurelle et une aliénation culturelle entre l'État turc et la société. La montée de l'AKP s'est déroulée dans un contexte intellectuel qui préparait à accepter la vision de l'AKP d'une civilisation islamique turque comme une mission de démocratisation. Mais cette conception à la fois des pathologies du système politique turc et de la façon de les guérir confond les institutions et la culture. En tentant d'identifier un acteur social particulier qui représenterait toute la Turquie, les libéraux ont ignoré la pluralité des ethnicités, des confessions religieuses, et des identités qui constituent la société turque moderne. Conséquences Une transformation durable La nature des transformations que l'AKP a mises en route suggère que même si les stratagèmes d'Erdogan pour maintenir son parti au pouvoir échouent, les répercussions de ses 12 ans de pouvoir continueront à se faire sentir dans le futur. Déjà, les institutions de base de la démocratie sont de plus en plus compromises en faveur d'une mainmise sur le pouvoir par le président. Cette érosion de l'État de droit et des libertés civiles non seulement se poursuivra tant qu'Erdogan sera au pouvoir, mais elle pourrait établir un précédent pour les futurs détenteurs du pouvoir. Pourquoi accepteraient-ils les contraintes démocratiques une fois que la présidence a été détachée de ses amarres constitutionnelles ? De même, les politiques sociales de l'AKP, bien que non coercitives pour l'instant, ont été conçues pour affecter l'identité sociale à long terme. L'interprétation de la religion qui est transmise par les canaux officiels correspond de plus en plus à la compréhension de l'islam sunnite embrassée par l'ordre Khalidi Naqshbandi : une interprétation fortement idéologique et anti-occidentale de l'islam. Et, si Erdogan et l'AKP restent au pouvoir, ce n'est probablement qu'une question de temps avant que des éléments coercitifs du projet sociétal n'apparaissent. L'héritage de la polarisation et de l'instabilité La première décennie du pouvoir AKP a été accompagnée d'une croissance économique et de la promesse d'un processus de paix qui améliorerait grandement le problème kurde. Mais son héritage sera complètement l'inverse. Erdogan et l'AKP font risquer à la Turquie une instabilité interne de longue durée. Le partenariat américano-turc maltraité Le défi que doivent affronter les décideurs politiques américains dans la relation avec la Turquie est d'équilibrer les priorités tactiques de court terme avec les priorités stratégiques de long terme. Cependant, avec un conflit confessionnel compliqué qui fait des métastases dans toute la région, la politique américaine s'est surtout focalisée sur les défis régionaux immédiats, et sur le rôle qu'Ankara pourrait y jouer, plutôt que sur les développement politiques et sociétaux qui se déroulent en Turquie même. Il en résulte que la dérive idéologique turque s'est déroulée dans le contexte plus large d'un encouragement américain des projets turcs. Maintenant, ce qui était autrefois un partenariat stratégique, a été réduit à, au mieux, une relation instrumentale.
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  28. Vous croyez que je peux envoyer la facture de mon écran qui est maintenant plein de lait à TTU, tellement j'étais mort de rire en lisant "Les surfaces de ses plans «canard», inspirés du Saab 37 Viggen", alors que j'étais en train de boire mon bol de lait chaud du soir ? J'avoue que je n'ai pas continué la lecture après avoir lu "J-31". Henri K.
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  29. Je sais bien que je n'ai pas été un exemple de modération et d'impartialité dans ce fil, mais j'invite la plupart d'entre vous à plus de réflexion et de modestie. Tout ce que le monde compte de figures prestigieuses s'est massivement égaré. On ne parle pas d'un truc insignifiant, toutes les blagues et les moqueries du monde n'ont pas empeché Trump d'accéder à la plus puissante fonction du monde. Le monde entier est en train de réévaluer sa perception et ses prévisions, cela prendra des semaines voire des années mais l'ordre mondial est en train de changer de facon radicale. On peut ré(agir) de facon convaincue voire militante, mais l'intéret ICI pour nous est de comprendre et d'analyser.
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  30. Vu ta photo de profil, tu devrais te reconnaître dans cette vidéo !
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  31. Ressusciter la notion de "fausse nouvelle" qui a longtemps été utilisée pour réprimer la liberté d'expression est quelque chose que je trouve dangereux. Le délit de diffusion de fausse nouvelle est toujours présent dans la loi française sur la presse, mais il est tellement encadré par la jurisprudence que c'est devenu quasiment obsolète et c'est tant mieux. Les seuls pays dans lesquels cette inculpation continue d'être utilisée sont les dictatures africaines ou autres : http://archives.rsf.org/article.php3?id_article=3109 (2002) 24.07.02 - Deux journalistes emprisonnés pour "publication de fausse nouvelle" Raymond Kabala, directeur de publication, et Delly Bonsange, éditeur du quotidien Alerte Plus, ont été interpellés puis incarcérés, respectivement les 19 et 22 juillet, pour "publication de fausse nouvelle." Sans se prononcer sur le fond de cette affaire, Reporters sans frontières a demandé au ministre de l’Intérieur, Mira Ndjoku, de saisir les autorités compétentes afin que les poursuites engagées contre les deux hommes soient abandonnées. " La situation se dégrade nettement en République démocratique du Congo. https://rsf.org/fr/actualites/reporters-sans-frontieres-exige-labandon-des-poursuites-contre-un-journaliste-inculpe-pour (2004) Reporters sans frontières demande au juge Mohammad Ismaïl Abdel Kader du tribunal de Sanaa d'abandonner les poursuites engagées contre le journaliste Saïd Thabet Saïd, accusé de "propagation de fausse nouvelle préjudiciable à l'intérêt public et à la sécurité". http://www.legavox.fr/blog/parvez-dookhy/infraction-propagation-fausses-nouvelles-procedure-6100.htm (2011) La répression d’un délit large de propagation de fausses nouvelles est indicative du faible niveau démocratique d’un Etat. La propagation de fausses nouvelles (propagation/dissemination of false news/information) est un délit fort ancien qui perdure dans certains pays. Elle est appliquée fréquemment dans les pays d’Afrique connus défavorablement pour leur pratique de la répression politique. Dans certains pays démocratiques où elle existe, elle fait l’objet d’une application particulièrement restrictive, laissant la place à la diffamation pour réparer toute atteinte à l’honneur. - - - - - - - - - - PS : Je m'étais déjà exprimé sur ce thème ici http://www.air-defense.net/forum/topic/18727-allemagne/?do=findComment&comment=1012685 où je me demandais si l'Occident n'allait pas suivre la voie tracée par la Chine en matière de censure des réseaux sociaux.
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  32. ce qui serait bien c'est un petit proto demotrateur à valider dans l'espace,
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  33. Je me demande jusqu'à quel point le système politique allemand permet au chancelier/chancelière d'assurer un leadership fort et durable à l'étranger. Le chancelier est assez régulièrement à la tête d'une coalition au sein de laquelle les voix peuvent diverger. Autrement dit, derrière le chancelier, on a des ministres qui ont une certaine importance et qui conservent une liberté de parole. On l'a vu notamment pendant la crise grecque. Quand le chancelier négocie une sortie complexe et qu'un ministre envoie un scud, cela tend à mettre ce premier dans des situations précaires vis-à-vis de ses homologues étrangers. Quand tu es président français, tu envoies le Montebourg valser chez Habitat. Je suis pourtant plutôt un fervent des systèmes politiques parlementaires à l'allemande. Mais, sur ce point, je me demande si cela ne limite pas les possibilités de voir le chancelier peser fortement et durablement à l'étranger.
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  34. Reportages de la chaîne Britannique "Forces TV" à bord du Charles de Gaulle:
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  35. Rajoute à cela que Saladin était kurde...
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  36. Est ce que l'expérience disait en 2014 qu'on allait vendre 24 Rafale, 1 FREMM et un lot de missiles conséquent en moins de 6 mois à un pays qui était majoritairement doté de matériel américain et russe ?
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  37. En tt cas, nos -9 sont au four et au moulin... et tant mieux. Ca et les leclercs. Ca a fait du bien aux relations...et vu ce qui arrive, genre falcon eyes etc.
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  38. Ça doit porter malheur, non, de croiser le chemin du Hollandais Volant ? ... (l'avion, pas le photographe qui semble avoir la même nationalité)
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  39. Quelqu'un connaît le volume de pénétration de la tourelle T40 en version inhabité? Elle pénétre trop pour qu'on puisse utiliser l'espace dessous pour installer des personnels? En version habitée ça donne ça sur le modèle d'expo
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  40. Pas exactement le financement, non : sauf s'il y a effectivement un méga-programme d'infrastructure (on verra mais j'y crois peu), il s'agit exclusivement d'augmenter fortement des dépenses militaires (rendement incertain...) et surtout, surtout, avant toute chose, de baisser les impôts des très riches. Tancrède disait plus haut que ça allait surtout profiter aux= 1% de plus fortunés, ce qui est exact mais partiel, ça va surtout concerner les 0,1%. Les autres vont devoir se coltiner les hausses de prix, les baisses des programmes sociaux, l'explosion des coûts médicaux, etc... voire des hausses d'impôts locaux. Admettons : ils rapatrient les sous. Qu'en font-ils ensuite ? Investir ? Pour vendre quoi et à qui ? Il faut bien voir que depuis 2008-2009, il n'y a guère de difficulté à investir quand on en a besoin : les taux nominaux sont super-bas, les taux réels vraiment pas très haut. Ce qui fait défaut, ce sont les clients. Alléger les impôts des plus riches qui ne dépensent qu'une fraction de leurs revenus et n'ont qu'une obsession, placer le reste au meilleur rendement, ça ne crée pour ainsi dire pas de demande. Sans demande : pas d'investissements. Là où ça sera utile aux ricains, c'est dans l'hypothèse où un gros virage protectionniste étant pris, il faudrait reconstruire plein d'usines. Ca suppose d'avoir confiance dans le maintien de la même politique sur le long terme, de trouver les compétences nécessaires sur place, etc... Pas gagné, et il faudra aussi fermer les usines (ou les sociétés de service) qui ne pourront plus exporter.
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  41. Ah ce goût pour l'absolutisme... Déjà pour casser du char, comme véhicule, il y a le XL qui a priori fait ça très bien (il est conçu pour) ; les calibres un peu bâtard (90 et 105mm) ne sont plus aptes actuellement à faire face à du MBT moderne. Et si un jour on fait face à une menace blindée qui ne pourra être traitée par l'aviation et qui ne se limitera pas à du BTR 70, vieux BMP, T55 pourris et maniés par des branques on alignera du XL. Ensuite pour un véhicule de reco, le 90mm et 105mm "à la française" font un peu figure d'exception, les autres pays alignent généralement des calibres inférieurs (25mm, 30mm, j’exclue les 100mm russes des BMP/BMD qui sont basses pressions et donc inapte hors missile à l'antichar). Je rappelle ce que 'ai dis plus haut comme quoi le chaingun des bradleys avait donné entière satisfaction et permettait de neutraliser/détruire du T72 en Irak. On peut raisonnablement penser que du 40mm fera aussi bien. Maintenant pour l'infanterie : -le 40 CTA a un fort débattement vertical, il est donc plus adapté à un combat type urbain, montagneux (terrain cloisonné, domaine de prédilection de l'infanterie) -le 40 CTA a un effet terminal moins important que du 90 ou 105, donc l'appui pourra se faire plus près de l'infanterie (toujours comparé au 90/105) -le MMP permettra de traiter quand même du MBT (puisque ça semble si important) et même au delà de la vue directe avec une allonge supérieure (4000m) -les classiques : plus de munitions, cadence plus importante tout en conservant la possibilité de traiter le type aux sandalettes jusqu'à certain MBT -enfin une signature sonore et un blast en sortie de tube moins important (là je suppute) qui donnera plus de souplesse d'emploi aux cavaliers si l'infanterie est proche du véhicule (éviter de blaster ou assourdir des fantassins qui n'ont pas eu le temps de reculer avant le tir). Voilà je dois oublier des trucs, je complèterai au besoin...
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  42. Sinon, Kim Jong Un a adressé ses félicitations à Donald Trump de manière... plutôt originale. La Corée du Nord annonce avoir envoyé un missile balistique de félicitations à Donald Trump
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  43. C'était pas une utilisation opérationnelle, c'était juste un test, il pouvait très bien être à courte portée, ou à haute altitude (pour MADL il faut être en vue directe) mais pour une utilisation opérationnelle il ne faut pas être gêné par ce genre de contraintes.
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  44. Au fait, durant l'essai récent où un JSF a servi de senseur déporté pour un croiseur Aegis, comment a-t-il communiqué ? Au vu du dessus, je suppose que ça devait être avec une L16 bricolée, pas de MADL avec le croiseur.
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  45. Il est super le Su-30 la couleur est superbe
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  46. Va falloir songer à améliorer la discrétion visuelle, radra et infra-rouge des navires par le dessus !
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  48. Entraînement du 303rd Fighter Squadron en Estonie aux atterrissages/décollages sur (auto)route.
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